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50 réactions et commentaires
L’impression qui ressort de la liste proposée de réactions de la part de jeunes chercheurs, c’est le niveau décevant de la réflexion épistémologique, ainsi que de son expression. A quoi s’ajoute l’absence totale de vision politique, alors que c’est de politique au sens large qu’il s’agit. En un mot, ils font du scientisme : c’est à dire qu’ils pensent que la science est autonome et que la crise du covid peut se considérer du seul point de vue de la science, se traiter par les seuls moyens de la recherche par les spécialistes, et n’a donc pas à être discutée par d’autres. Je crois qu’ils n’ont pas bien compris les enjeux, et le fond des options qui s’opposent. D’où leur sentiment d’être isolés et incompris, alors que ce sont eux qui sont en sécession en tant que citoyens. Le désarroi qui en découle en est la conséquence, et la tentation qui découle de ce désarroi est celle du retrait dans la tour d’ivoire. Dommage surtout pour eux, car la politique ira son chemin, comme un éléphant à travers leur magasin de porcelaine.
Il est tout de même un peu fort de reprocher à des chercheurs de ne faire que de la science, et non pas de la politique. Le travail des chercheurs, c’est de faire de la recherche scientifique. Le fait que la réponse à un problème tel que le COVID ne puisse être exclusivement scientifique – ce dont les chercheurs sont bien conscients – ne change rien à l’affaire. Le scientisme n’a pas grand-chose à voir là-dedans.
Quelques citations qui ont motivé ma réaction : « Personnellement, je suis lassé et déçu autour du débat sur l’hydroxychloroquine» ; « Pour moi, c’est plus une lassitude complète sur le traitement des sciences par les médias auprès de la population» ; « C’est un constat sisyphien, affaire après affaire, on ne sait toujours pas expliquer au grand public comment fonctionnent la science, l’acquisition de connaissances et les procédures de publication» ; « Je ressens une fatigue à l’égard de cette affaire depuis des mois » ; « Mon ressenti principal aujourd’hui c’est : lassitude. Envie de passer à autre chose » ; « on a compris que c’était maintenant inutile de débattre » ; « Je n’ai plus envie de débattre avec des fanatiques qui ne reculent devant aucune attaque pour défendre leur gourou ». Comment ne pas être frappé par cette convergence des humeurs ? Les réactions des journalistes, constatant la même difficulté de débattre, sont de tonalité différente. La seule réaction non défaitiste, et ne concluant pas à une décision de retrait vient d’un non-chercheur : « Tout ça m’a rendu bien plus combatif….. Mais que de tensions, de craintes pour la cohésion de la société. Je sens que le combat ne fait que commencer concernant l’épidémiologie et les thérapeutiques. Le pain est sur la planche. » (Clément, pharmacien de formation.) C’est pour cela que je parle de repli dans la tour d’ivoire.
Ce ne sont donc pas les scientifiques qui se sont mêlé de politique, mais des purs choix politiques qui se sont grimés en raisons scientifiques. Les protagonistes de la scène sociale et politique ont exigé de la science qu’elle leur prête ses méthodes et ses mots pour régler un problème qui relevait de la pure préférence partisane. Les gens intègres ont tenté de refuser que l’on s’empare du discours scientifique, qu’on le prenne en otage et qu’on le discrédite irrémédiablement. Diablement
Oui, mais non. Si les politiques ont l’art et la manière de déguiser leurs options diversement motivées en nécessités pratiques en se faisant couvrir par des sommités scientifiques, encore faut-il que ces sommités se prêtent au jeu. Il n’y a donc pas de coupure sociale et idéologique réelle entre les uns et les autres. En réalité, le tissu social est continu. C’est cette continuité qu’incarnent des personnages médiateurs comme Mme Buzyn, Mme Lacombe, M. Ferguson : médecins-ministres, chercheurs-actionnaires, journalistes-députés, experts-fonctionnaires etc. Ceux-là, motivé par de la gloriole, par des perspectives de passage du monde austère de la science au monde plus ludique des médias, voire par de la corruption pure et dure, règnent sur le petit monde des chercheurs-qui-cherchent et médecins-qui soignent. Les citations choisies par OB pour illustrer et justifier son option de ne plus parler de tout ça expriment le désarroi et le retrait du petit personnel des labos qui souffrent moralement de l’indignité de leurs supérieurs hiérarchiques. Ils ont sans doute raison de penser qu’ils n’ont rien fait pour mériter cela, mais cela ne signifie pas que leur réaction instinctive soit intelligente. Ni donc qu’il faille les approuver. J’oppose la réaction des chercheurs-qui-cherchent, qu’on appellerait en termes marxistes une position petite-bourgeoise, à celle des médecins-qui-soignent, socialement plus impliqués et donc moins défaitistes, et qui tendent à se reconnaître dans la figure du professeur Raoult.
Réduire le débat à l’efficacité d’un certain produit est la pente scientiste. L’essentiel est la confrontation des positions devant le risque et sa gestion. Le gouvernement a d’abord pratiqué le déni. Puis il a opéré une inversion de discours et de politique, et a joué sur la peur pour faire accepter des mesures aveugles et excessives. C‘est alors que deux camps sont apparus dans le monde scientifique et médical. Ceux qui tenaient des discours rassurants sont devenus des cibles. C’est surtout cela que l’on reproche à Raoult, mais il n’y a pas que lui. Toute initiative incontrôlée a été ressentie comme perturbatrice. Les pharmaciens ont reçu des interdictions de rendre service ainsi que l’ensemble des médecins. Les initiatives industrielles et même administratives ont été découragées. A présent, le gouvernement se retrouve en face des conséquences durables, économiques et psychologiques, de sa gestion par la propagande et la contrainte. Il peut être flatteur pour le monde de la recherche qu’il agite des espoirs de percée technologique pour dissiper les craintes qu’il a suscitées et prendre un nouveau virage, mais c’est un marché de dupes. Passé le temps de la nécessité politique, le gouvernement n’a pas davantage l’intention de promouvoir la recherche que la recherche ne peut lui promettre des solutions miracles. Les charlatans ne sont pas là où l’on dit.
Raoult est tellement devenu une cible que Macron s’est pointé dans son bureau en plein confinement pour tailler le bout de gras. Voila qui n’est pas très cohérent avec votre thèse !
Cet épisode m’a intéressé et vous faites bien de le rappeler. Macron ne s’est jamais senti tenu par les idées que ses partisans avaient de lui, et dans cet épisode, il a montré son tempérament de dictateur compétent, comme disait Churchill à propos de Staline. En fait partie la capacité de prendre tout le monde à contre-pied par un volte-face brutal. Le prototype est le pacte germano-soviétique. Les Américains mentionnent ‘Nixon à Pékin’. Ici, Macron prend deux décisions de rupture : la première le 16 mars, quand il passe de la doctrine déni-théâtre- élections à la doctrine enfermement-généralisé-campagne-de-peur. La seconde lorsque il annonce contre tout le monde la sortie pour le 11 mai. Ce retournement que la suite a justifié, a été préparé, et peut-être déterminé, par sa rencontre avec Raoult. Il a lieu peu après la parution d’une vidéo où Raoult montre les courbes épidémiques et suggère que l’épidémie va s’éteindre spontanément vers la fin mai. Il est difficile d’imaginer qu’il n’a pas montré les mêmes courbes à Macron, qui, conscient des dégâts de son confinement, a pris une décision pragmatique que tout en le détestant, je ne peux qu’approuver car avec Delfraissy et compagnie, nous serions à l’heure actuelle tous morts de faim. Mais cela ne change rien à la contradiction de fond entre les médecins qui soignent et ceux qui font des affaires, et Raoult et ce qu’il représente – la liberté de soigner – n’a pas fini d’être une cible. Et Macron n’a pas fini de nous malmener, et de vous étonner.
Sauf dans les commentaires et leur modération, Les Crises ont été fidèles à leur ligne depuis le début : la science. et c’est pour ça que je les lis. On n’est pas « pour » ou « contre » la Chloroquine, on est « pour » la méthode scientifique ou « pour » les croyances.
Le protocole d’essai du Pr Raoult comporte trop de faiblesses (pas de randomisation, échantillon trop faible, pas de groupe de contrôle, etc…) pour pouvoir être aussi affirmatif qu’il l’a été. Comme souligné par un précédent témoignage publié ici, en science, l’intuition n’a de valeur que si elle est validée par l’expérience, sinon, c’est de la superstition.
Personnellement, je préfère être soigné par des médecins que par des croyants. L’histoire de l’humanité a jusqu’à présent montré que c’était plus efficace. Le jour où l’expérience nous montrera que l’imposition des mains ou la prise d’un produit magique est plus efficace que la biologie voire que les ingénieurs du génie civil sont moins efficaces que « les pensées et prières » pour arrêter un raz-de-marée, je changerai d’avis. Entre-temps, je lis Les Crises et pas mon horoscope.
Vous aurez entièrement raison le jour où le fonctionnement complet du corps humain sera maîtrisé par la science. En attendant vous ne pourrez qu’être soigné par des gens qui doivent admettre leur ignorance et ne peuvent pratiquer que selon leurs croyances!
Et ces croyances seront supportées par une bonne dose de preuve, comme par exemple les essais en double aveugle randomisés…même si on ne sait pas comment ça marche on peut prouver que ça marche !
(et donc ne seront en fait pas des croyances en fait)
C’est quoi la randomnisation que beaucoup utilise pour paraître sachant ?
Qui a conçu cette méthode d’essai contrôlé ?
Combien coûte un tel procédé pour tester une médication ?
Qui en fait un lobbying quasi obsessionnel ?
Qui paye pour cette méthode réputées onéreuse?
Tous les grands chercheurs sont-ils d’accord que sans randomnisation, point de salut ?
Quand on aura les réponses à ces questions, on y verra
certainement plus clair.
Ca coute bonbon, c’est pour cela que ce n’est utilisé presque que dans les dossiers de certification des médicaments par les laboratoires pharmaceutiques, sans cela on ne trouve pas le fric…. ET je ne parle pas des mois de préparation et d’autorisation souvent nécessaire. D’où l’usage d’études observationnelles qui ne coutent que la consultation des dossiers médicaux, le temps d’ordinateur et l’encre du papier…
Ce n’est pas tout à fait exact : je rapporte ci-dessous le 1e cas d’étude sérieuse ET victorieuse réalisée en hôpital sur un produit connu, pas cher et courant. Il apporte une diminution de mortalité de 35 % des cas graves.
Non, ce n’est pas la Chloroquine mais c’est sans importance. L’important est que c’est une première victoire sur le virus.
Des ingénieurs, des biologistes, des pharmaciens… que des scientifiques issus de la recherche fondamentale. Pourquoi auncun médecin, aucun praticien, aucun sociologue de la santé, qui ont pourtant une connaissance du sujet tout aussi pointue mais des conclusions radicalement différentes?
Quand on est randomisé en double aveugle avec bras placebo, voir produit comparatif c’est que l’on attends une action minime du produit en test, ceci pour un scientifique. Pour un clinicien avec quelques dizaines de sujets dont il connait le dossier à fond un médoc « fonctionne » ou pas. Les deux ont raison mais pas pour la même raison.
Merci pour cet espace « dédié »…
et pour les menaces attenantes…
Je suis triste de devoir reconnaitre chez Olivier un manque de réflexion sur certains pans de l’actualité..
Je ne m’étendrai pas sur ma déception..
juste un mot:si Olivier et ses proches n’avaient pas été épargnés par la maladie,peut-être serait-il moins acharné à défendre les fausses élites .
Peut-être n’aurait-il pas obéi à l’injonction d’attendre la mort avec du doliprane.
put-être aurait-il réfléchi …
on peut rêver…
J’ai pourtant bien compris comme Monique que c’est qu’on demandait à une partie de la population: ce n’est pas le commentaire qui est ignoble.
Exact!
J’aurais dû inclure la phrase précédente:
« juste un mot:si Olivier et ses proches n’avaient pas été épargnés par la maladie,peut-être serait-il moins acharné à défendre les fausses élites .
Peut-être n’aurait-il pas obéi à l’injonction d’attendre la mort avec du doliprane.
put-être aurait-il réfléchi … »
Cela revient à regretter qu’ils n’aient pas été malades et c’est ignoble.
D’abord elle n’en sait rien, et ensuite si vous en êtes en matière de santé à troquer une injonction pour une autre… hcql dès les premiers symptômes ou même avant… cela en dit long sur le niveau de connaissances et de conscience.
Je ne suis pas OB, mais je vois ici un bon échantillon de quiproquos, de contresens et de faux procès répandus dans la mouvance Raoult-notre-martyre. Et comme c’est drôle cette accusation de « manque de réflexion » ! Voilà si longtemps que ce sujet nous envahit et que beaucoup de modérateurs ont investi tellement de patience. Oh non ! Ce n’est pas la réflexion qui manque, on a retourné la question sous toutes les coutures. Ce qui manque par exemple, c’est la clarté et la séparation des débats : le débat sur les exigences scientifiques, le débat sur les exigences de la décision de santé publique, le débat sur les exigences déontologiques, le débat sur la liberté des pratiques médicales, le débat sur la toxicité des médias, le débat sur la protection contre les lobbies, le débat sur la nécessité d’un tiers de confiance, le débat sur l’effet désastreux des gourous, le débat sur la reconstruction de la confiance…
Et enfin, un constat douloureux : la raison, l’exigence, et la masse, font difficilement bon ménage.
Le débat qui n’a jamais été abordé sur le blog, c’est qui doit décider de prescrire un acte de soin, médicament ou ventilation ou autre.
D’après les crises, l’autorité publique est fondée à interdire, sur la base d’étude, l’administration de soins à des professionnels et ce dès avant la formation d’un consensus scientifique sur le sujet.
On ne parle plus de la chloroquine Et on attend la science … mais alors que son usage est interdit.
On verra bien, actuellement au ressenti on dirait que les études penchent vers une inefficacité de l’hydroxychloroquine. Reste l’étonnance sous mortalité à Marseille. Un effet placébo puissant ?
Mais ce qui ressort affaibli, ce n’est pas la science, qui a toujours avancé par controverse, mais bien la résilience. En France, aux Etats Unis le pouvoir central fédéral s’est institué juge de l’activité médicale. Nul doute qu’une fois conféré au pouvoir central, ce pouvoir de dire la bonne pratique médicale, il y aura des abus.
Peut-être parce ce que de par son comportement et ses déclarations, Raoult ne s’est pas comporté comme un scientifique de confiance et crédible ?
– Etude initiale: puissance statistique insuffisante pour conclure quoi que ce soit
– 2nd etude: absence de groupe de controle
– Déclarations diverses sur YouTube (« grippette facile a soigner », « fin de partie », « hors système » etc)
Ce n’est pas tant choisir un camp que constater une crédibilité proche de 0 (Le Bogdanoff-level n’est plus très loin)
Peut-être parce que la chloroquine ou la science n’étaient pas le sujet et que cet effet loupe sur un non-sujet n’était là que pour attaquer les anti-IIIe Guerre Mondiale contre le virus selon un angle ridicule et scientiste, vu qu’on a remarqué que le pouvoir invoquait cette nouvelle religion pour se légitimer ?
Raoult s’est comporté tel qu’il l’a voulu, donc pas comme un scientifique en effet car ça fait longtemps qu’il a compris que la science ne règne pas sur le monde, loin de là, et il a affronté l’alarmisme délirant et non scientifique par de l’optimisme forcé non scientifique. Avec un certain succès. On avait besoin d’un gros placebo crédible pour ne pas succomber à cette pandémie de peur et d’irrationalité semblable à toutes les précédentes tentatives et imputable aux mêmes.
Ce serait convaincant s’il avait promu un « traitement » sans effet secondaire. Mais un « gros placebo » dont les effets secondaires sont susceptibles de vous tuer n’est certainement pas un placebo.
Et en toute hypothèse, ce n’était pas son rôle de vendre de l’espoir à la populace : on attend du directeur d’un IHU de travailler pour trouver un vrai traitement, on a les politiques pour les mensonges.
On parle de l’etude Lancet? Très peu pour moi, merci…
« L’affaire Raoult » nous a énormément appris sur le petit monde de la recherchemédical, de l’industrie pharmaceutique, des études orientées, du mélange des genres, des enjeux économiques…. en tant que citoyen, j’y vois plus clair.
Maintenant je sais, sans être médecin, qu’en cas de pandémie comme celle là, il faut traiter avec les moyens du bord, pas renvoyer les gens chez eux en leur prescrivant du paracétamol et attendre qu’il revienne à l’hôpital dans un état critique.
Je sais que que la capacité de réaction de nos hôpitaux a été détruite en deux décennies.
Je sais que la France n’ plus le « meilleur système santé du monde ».
Je sais qu’il y énormément d’argent en jeu, et on as vu sortir du bois des « loups-philanthopes », Sanofi, Bill Gates (!!!)… sans parler de l’Appli Stop covid qui nous a été fourgué par une entreprise américaine, de l’argent foutu en l’air aux frais du contribuables…La liste des vautours est longue…
Je sais que nous avons plus peur de la mort qu’avant mais que les 300 000 morts que l’ont nous avez predit s’est transformé en 30 000 morts soit 3 fois plus qu’une grippe saisonnière.
Je sais que la létalité à l’IHU de Marseille était nettement moindre que la moyenne nationale.
Je sais que notre gouvernants nous ont menti et que les médias ont fait leur travail de propagande.
Quand à la personnalité de Raoult, je m’en fous. L’important c’est que sa méthode a eu d’excellent résultats et que la lumière que les médias a permis à nous, citoyens, d’y voir un peu plus clair dans toute cette merde.
La personnalisation du débat sur la HCQ est donc le fait de « Les Crises » et autres ? Ou bien du fait de Raoult faisant des billets de vlog sur YouTube pour présenter ses croyances et positions ? Ah la la…
Autre question: l’étude dans le Lancet a été rétractée certes mais pourquoi ? Les données étaient-elles fausses ? Les conclusions fausses ?
C’est amusant, la tendance des complotistes à parachever leur diatribe d’un « Point barre/à la ligne/point c’est tout. C’est générationnel, ou vous croyez réellement que cela confère du style ?
Le « point barre » n’est pas l’apanage des « complotistes » , par contre votre post illustre bien ce à quoi nous sommes aujourd’hui rendu en France après 3 mois de débat et qui me fait penser que la boucle est bouclée : les défenseurs du traitement Raoult et les incrédules devant l’acharnement médiatique relégués au rang de » complotistes » , de »gogos » hypnotisés par lun « gourou » et l’espoir d’un traitement « miracle » qui les soulagera de leur angoisse .
La question du vaccin va se poser avant la fin de l’année, je me réjouis déjà de lire les arguments des défenseurs de la rationalité scientifique , on franchira certainement une étape supplémentaire dans la disqualification culturelle , peut-être de complotiste à Homme de Néandertal .
Donc je remets mon commentaire censuré ailleurs, le confinement, c’était scientifique, c’était bon ? Le port du masque obligatoire, les distanciations et tout, c’est toujours bon ? Inutile d’observer la réalité dans sa complexité, les conséquences des politiques, le fait éventuellement qu’elles causent incommensurablement plus de souffrances et de problèmes qu’un pauvre virus ? Mais c’était quoi le but de votre démarche ? Sauver la science au détriment des humains ?
« L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a révoqué ce lundi 15 juin son autorisation d’urgence pour l’hydroxychloroquine dont l’efficacité contre le Covid-19 a été remise en cause au mois de mai par l’Organisation mondiale de la Santé. » https://fr.sputniknews.com/international/202006151043956175-les-etats-unis-retirent-lautorisation-durgence-de-lhydroxychloroquine-pour-le-covid-19/
Que vous estimiez études à l’appui que la chloroquine est inefficace, soit. Qu’a partir de là vous souteniez l’interdiction d’utilisation de ce médicament qui bien dosé à moins d’effet secondaires que le doliprane, alors que de nombreuses personnes sensées études contradictoires à l’appui voudraient l’utiliser et alors qu’il n’y a pas de traitement proposé par l’état face à une maladie potentiellement mortelle, et bien les bras m’en tombent.
La liberté doit primer lorsque c’est possible, et je suis très déçu par la ligne clairement répressive du site dans cette affaire.
Le traitement qui était préconisé par le Pr Raoult comportait DEUX produits à prendre précocement. Un avis sur l’HCQ SEUL n’a donc qu’un intérêt anecdotique, surtout si il est administré tard et à dose excessive comme dans Recovery
Bravo pour avoir tenu la ligne de la rigueur scientifique dans cette période difficile. J’avais lu dans les livres d’histoire que dans les temps d’épidémie les croyances les plus farfelues fleurissaient. Je pensais que ces temps étaient révolus. J’avais tort.
Je tiens à saluer Olivier pour sa droiture et son esprit critique dans cette affaire. C’était clairement courageux, et il aurait été facile pour certains de s’abaisser à la pensée magique pour plaire à une partie – bruyante – du lectorat.
Mais vous avez tenu et continuer à exposer les manipulations et erreurs grossières du « savant » adulé des foules, qui plus est en pleine crise. Félicitations.
Comme OB vous semblez considérer que le débat se situe entre scientifiques et non-scientifiques, un peu comme le débat sur le réchauffement climatique. Je pense que c’est absolument faux de voir les choses comme ça et que c’est un tout autre débat. Les lignes se situent plutôt entre sciences fondamentales d’un côté et sciences appliquées de l’autres. Sincèrement vous gagneriez énormément à considérer les avis des médecins, des psychologues, des sociologues, des anthropologues sur la question. Après libre à vous de croire qu’il ne s’agit pas des vrais scientifiques mais juste d’adeptes de la « pensée magique » (notez d’ailleurs que cette expression nous viens de l’anthropologie), mais par pitié arrêtez de croire que vous « défendez l’esprit scientifique », c’est juste que vous ne voyez qu’un aspect du problème!
« Comme OB vous semblez considérer que le débat se situe entre scientifiques et non-scientifiques »
Non. On parle ici de l’effet thérapeutique d’un traitement. C’est un débat de scientifiques.
« Sincèrement vous gagneriez énormément à considérer les avis des médecins, des psychologues, des sociologues, des anthropologues sur la question. »
Je ne vois pas en quoi l’avis des psychologues, sociologues et anthropologues seraient de la moindre utilité pour déterminer l’effet de la chloroquine. Et d’ailleurs je n’ai pas vu une seule de ces professions s’exprimer à ce sujet.
L’avis des médecins, oui, et d’ailleurs il s’oriente de plus en plus clairement vers une absence d’effet.
» mais par pitié arrêtez de croire que vous « défendez l’esprit scientifique », c’est juste que vous ne voyez qu’un aspect du problème! »
Je crois plutôt que vous essayez de noyer le poisson en tentant de détourner le sujet vers autre chose que la chloroquine.
Je ne cherche pas à détourner le sujet, juste à vous faire prendre un peu de recul!
Le recul sur la question de la chloroquine, il arrive avec les études actuelles montrant l’absence d’effet. Et tend à valider les doutes de mars sur les « études » Rahoult.
Nul besoin d’aller chercher des anthropologues ou que-sais-je pour l’avoir.
C’est marrant çà , Raoult devient un gourou , autrement dit » un saltimbanque peu recommandable » , juste parce qu’il est en désaccord avec la gestion de crise du comité scientifique de Macron et qu’il met en avant les possibles mérites d’un médicament à 10cts le cachet et ceci après avoir passé l’intégralité de sa carrière à recevoir les hommages internationaux de sa profession . Etonnant non ?
Quant à son ego , soit la représentation et la conscience qu’il a de lui-même , je pense que c’est tout a fait justifié , ce que les petites personnes jalouses au passé obscur ne peuvent tolérer.
Une 1e victoire scientifique contre le Covid 19 : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-un-traitement-deja-connu-permet-de-reduire-d-un-tiers-la-mortalite-du-covid-19-parmi-les-patients-les-plus-atteints?id=10523279 et là, on fait du sérieux : « Dans le cadre de cet essai qui a été mené par une équipe de l’université d’Oxford, environ 2 000 patients hospitalisés ont reçu de la dexaméthasone. Les analyses médicales de ces patients ont été comparés à plus de 4000 autres qui n’ont pas reçu ce médicament. » Pas de précisions encore sur les autres conditions de l’essai mais au moins on a déjà le nombre et le groupe témoin pour s’approcher des conditions d’une vraie étude scientifique.
En prime, ce médicament efficace qui épargnerait 1/3 des décès n’est PAS CHER, connu et courant.
Mais bien sûr « c’est uniquement Big Pharma qui ne voulait pas de la Chloroquine ». Et là, ils laisseraient faire ? Même s’ils commettent des horreurs avérées, parfois en se concertant, tels que prix gonflés, raretés provoquées de spécialités, abandon des recherches pour les maladies « de pauvres », intoxication informationnelle du corps médical, etc… , voir le complot partout n’est pas très productif ni même utile.
Alors 2 choses:
Premièrement on peut vous rétorquer exactement la même chose que ce qui a été reproché à Raoult: où sont les tests en double aveugles?
Deuxièment je vois un léger un désavantage de ce traitement sur celui de Raoult: il arrive 3 mois plus tard quand l’épidémie est pratiquement terminée!
Après tant mieux si ce nouveau traitement est prometeur, personne n’a dit qu’on n’allait plus se soigner qu’avec les traitements du dr Raoult et rien d’autre!
« où sont les tests en double aveugles? »
C’est dans le cadre de l’essai Recovery, qui est un essai randomisé en double aveugle avec groupe contrôle.
« il arrive 3 mois plus tard quand l’épidémie est pratiquement terminée! »
Les Brésiliens et autres parties du monde encore très touchées ne seraient probablement pas de votre avis. Quant à la France, on peut déplorer que les vocalises de certains mandarins aient conduit à une fixette sur une autre molécule pendant des semaines, sur la base de preuves très faibles… et qu’un certain IHU ait très tôt décidé qu’il allait arrêter tous les tests sur autre chose que la chloroquine…
L’autre débat qu’il faudra avoir et qui va prendre de l’ampleur avec la crise économique, c’est celui de l’efficacité et de la sureté du confinement.
« Bizarrement » il y a les traitements qui sont sujets à la méthode scientifique … et ceux qui ne le sont pas.
Comme cela est rappelé dans le débat dans interdit interdire, l’hydroxychloroquine au départ c’est certes la molécule maîtrisée par l’IHU qui traite les maladies tropicales … mais aussi un bon moyen pour faire venir les gens aux tests. Quand on pense que pour contrôler une épidémie il faut déjà que les gens malades sachent qu’ils sont malades, et qu’ils soient traités le plus tot possible, il faut, à défaut de les contraindre, en complément d’un appel à leur sens moral, leur donner un intérêt à se faire diagnostiquer. Si on vous dit venez faire un test et ensuite rentrez chez vous, vous ne pouvez plus travailler et si ça s’agrave seulement revenez nous voir … bah autant ne pas se faire diagnostiquer, demeurer libre et au besoin aller consulter si ça s’agrave …
Par contre la mesure massive, celle qui a tout changé à nos vies et à nos économie le confinement. Quelle efficacité ? Est ce que cela a réduit la diffusion de la maladie ? De combien ? A quel cout ?
Quelle sécurité, est ce que cela a provoqué des morts ? Va en provoquer, combien ?
==> de cela on ne parle pas dans les crises.
Pourtant la méthode diag traitement suivi se veut une alternative à confinement de tous. Sur la première on demande des preuves, on s’inquiète de 7 morts éventuellement liés à l’hydroxychloroquine , sur la seconde, quid ?
A ma connaissance, le confinement a une efficacité mesurée via la chute des nombres de cas à 3 semaiines puis des morts, une efficacité relative, la chute n’est pas totale, notamment parce que des contaminations ont continué au domicile et au travail. Et concernant la sécurité, on a eu à court terme, une baisse de nombreuses causes de mortalité (ex. accident de la route). Reste la question de l’impact propre du confinement sur l’économie ?
Or c’est difficile à apprécier. A court terme effondrement des économies, explosion de la dette publique … mais on ne sait pas dire si les pays qui ne font rien en face d’une épidémie forte (ex. Brésil) s’en sortent beaucoup mieux. En tout cas je ne sais pas dire. Collectivement toutes les décisions publiques de confinement semblent avoir un efffet très négatif àà court terme sur l’économie mondiale, un peu comme un orage de cytokine au niveau individuel.
En tout cas ce qui est certain, c’est que donner un médicament, un médecin n’a plus le droit de le faire sans autorisation par la puissance publique, par contre prendre une mesure de confinement la puissance publique peut le faire sans aucune étude préalable sur l’efficacité et la sécurité de la mesure.
Le rencentrage sur le débat BCE/allemagne est bienvenu parce qu’il signale un retour de la pensée critique sur la décision politique. J’espère que le lien sera fait entre les deux.
Si l’allemagne accepte un jour un jubilée sur la dette publique, ce sera probablement parce qu’elle aura vécu l’explosion de l’endettement public lié aux décisions de confinement.
Touut le temps qui aura été passé à discuter de l’hydroxychloroquine ne l’aura pas été à discuter de qui décide de confiner/déconfiner, sur quelle base et de ce que cela veut dire pour nous d’accepter que la puissance publique ait un tel pouvoir.
Fondamentalement la position des crises et d’olivier Berruyer a moins été pro science qu’illibérale, en parfaite continuité avec sa ligne idéologique, et la position de Raoult a moins été anti science que fondamentalement libérale, il l’exprime très bien d’ailleurs, il a vécu son action comme une forme de résistance face au défaitisme du confinement.
On verra bien au final,
Ce qui est clair c’est que au niveau international, on a eu assez vite une adoption par les « pro économie anti état … et populistes Trump et Bolsonaro notamment, de la molécule, au nom de « il faut sauver l’économie et les libertés ». Ce camp a plutôt perdu, la poursuite de l’épidémie produisant des effets économiques finalement aussi négatifs que le confinement.
On ne sait pas totalement ce qui a fait le succès coréen japonais, mais on a des indices, notamment le volume de test
https://ourworldindata.org/policy-responses-covid
Raoult avait annoncé qu’à partir du 19 mai, ce serait « fin de partie », l’épidémie serait en voie d’être terminée avec 99% de personnes contaminées et donc qu’après cette date il ne resterait que 1% de personnes à être infectées.
Nous somme le 17.6, quels sont les chiffres?
Depuis le 20 mai, il y a eu en France 14.808 nouvelles personnes contaminées. Soit par rapport au nombre de personnes contaminées au 19 mai, 8,14%.
L’annonce de Raoult que l’épidémie serait quasiment terminée au 19 mai était donc mensongère. C’est indigne d’un médecin de donner de faux espoirs.
Source:
https://coronavirus.politologue.com/coronavirus-france.FR
Merci pour le lien. Site très intéressant. L’avez-vous consulté ? Il me semble conduire à deux conclusions : non seulement l’épidémie est terminée depuis un bon moment, mais sur une bonne partie du territoire elle n’a pas eu lieu.
On se demande par quel miracle un virus venu de l’étranger et qui s’est répandu partout n’a finalement pas touché certaines régions. Peut-être qu’une mesure drastique de confinement de la population aurait freiné l’épidémie ?
Non, l’épidémie est bel et bien terminée, vous n’avez juste pas calculé le nombre de personnes que 1% représente : 600 000 ! Vous voyez que nous sommes loin d’avoir atteint ce chiffre, et que nous ne l’atteindrons jamais.
Demandez-vous plutôt quel est l’intérêt du gouvernement à nous garder « sous pression » en maintenant des mesures contraignantes qui n’ont plus aucune raison d’être et en agitant la crainte absolument infondée d’une deuxième vague qui ne viendra jamais (à moins de nommer ainsi l’arrivée de la grippe saisonnière à l’automne prochain…).
Demandez-vous aussi pourquoi on veut nous imposer un vaccin… inutile puisque les virus mutent toujours !
Quand on aura les vrais chiffres de surmortalité due à ce virus, vous serez surpris : savez-vous qu’au niveau mondial, la grippe saisonnière fait de 250 000 à 650 000 morts ? Et que nous n’en sommes même pas à 500 000 (malgré tous les chiffres tronqués).
Au fait, en France nous en sommes à 160 377 cas (et non 198 278) et 29 640 décès, soit un taux de létalité de 18,48% (le pire résultat mondial, je crois, quelle honte !) au lieu de 14,95%. En effet, le 2 juin, le nombre de cas a été rectifié à la baisse :
https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/vue-d-ensemble?location=FRA
Lire ce qui est écrit en petits caractères jaunes, dans la partie gauche de la page.
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