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22.mai.201622.5.2016 // Les Crises

Les cinq méthodes de l’industrie pharmaceutique pour nous bourrer de médicaments inutiles, par Sarah Lefèvre

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Très bonne enquête du site Reporterre, que je vous recommande

Source : Reporterre, Sarah Lefèvre, 10-02-2016

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L’industrie pharmaceutique va bien, très bien même. Grâce aux Français, leurs plus fidèles clients au monde, mais d’abord grâce à un intense et efficace travail de l’ombre auprès des autorités politiques et sanitaires et des médecins. Si la santé des laboratoires est renforcée par ces pratiques, ce n’est pas le cas de celle des patients.

Au concours des consommateurs du comprimé, les Français figurent toujours sur la première marche du podium. En moyenne : quatre comprimés avalés par jour pour l’ensemble de la population et une facture de 34 milliards d’euros en 2014. Soit 2,7 % de plus que l’année précédente, dont 20 milliards pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie. Parallèlement, l’industrie pharmaceutique s’affirme comme la plus rentable au monde et elle ne cesse de progresser : 639 milliards d’euros de chiffres d’affaires global pour le secteur en 2013, en croissance de 4,5 % par rapport à 2012. Il y a 10 ans, un rapport de la Chambre des Communes anglaises sur l’industrie pharmaceutique concluait : « Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s’infiltrent à tous les niveaux » (texte en bas de cet article). Le constat est-il toujours d’actualité ? Comment s’y prend-elle, dans quelles strates se fond-elle pour maintenir notre dépendance et commercialiser toujours plus de nouvelles molécules ?

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Tout commence par le cabinet du médecin traitant : le principe concurrentiel de la médecine libérale et payée à l’acte implique la notion de satisfaction. Claude Malhuret, sénateur UMP, a proposé plusieurs amendements en faveur de l’indépendance du corps médical face au lobby pharmaceutique lors du vote de la loi santé. « Les médecins sont prêts à tout pour garder leurs patients. Alors ils répondent à leurs demandes. Les somnifères, les benzodiazépines[anxiolytiques]… C’est un scandale, ça tue les vieux ! C’est normal, quand on est vieux, de ne dormir que cinq heures par nuit. Tous ceux qui en prennent à long terme – pas plus de six semaines normalement – sont finalement dépendants et subissent un déficit cognitif d’autant plus fort qu’ils sont âgés. » Dans ce système régi par la rentabilité et la réponse aux besoins immédiats du patient, pas le temps de s’intéresser en profondeur aux origines des troubles du sommeil ou d’une dépression, comme l’explique Jean-Sébastien Borde, président du Formindep, collectif de médecins qui œuvre pour une formation indépendante. « Nous sommes parmi les champions du monde de la consommation des anxiolytiques. Or l’accompagnement de ces pathologies prend du temps si l’on veut comprendre ce qu’il se passe, tandis que la prise d’un médicament va soulager automatiquement. C’est la conjonction d’un manque de praticiens et d’un nombre de consultations très élevé pour chacun qui conduit à ces prescriptions très importantes. »

1. Manipuler le baromètre thérapeutique

Cette surconsommation de médicaments est encouragée par les labos. Première technique : modifier le seuil à partir duquel le médecin doit prescrire. Prenons l’exemple de l’hypertension, à l’origine de troubles cardiovasculaires, qui représente la moitié du marché médicamenteux de la cardiologie, selon Philippe Even, ex-président de l’institut Necker [1] et fervent militant anticorruption. « L’industrie, puis les agences de santé et les médecins ont redéfini l’hypertension à 14, contre 16 auparavant. Alors que la tension moyenne de la population se situe aux alentours de 13. Ça a l’air de rien comme ça, je n’arrive pas à réveiller les gens à ce sujet, mais qu’est-ce que cela signifie ? » Le professeur émet un bref silence avant de hausser le ton. « Cela veut dire quadrupler le marché des antihypertenseurs, parce qu’il y a quatre fois plus de gens qui ont une tension entre 14 et 16 ! »

2. À nouvelles maladies, nouveaux marchés

Autre tendance, la transformation de facteurs de risque en maladies. Exemple phare : le cholestérol, « notre ennemi à tous ». Parmi les traitements « blockbusters », le Crestor, du laboratoire Astrazeneca. Il est la troisième référence pharmaceutique la plus commercialisée au monde. Cette pilule anticholestérol fait partie de la famille des statines, prescrites à outrance et souvent à vie. « Cinq millions de gens sont traités avec des statines en France, explique Claude Malhuret. Contre un million seulement qui en auraient besoin. » Seules les personnes qui ont déjà eu un accident cardiovasculaire devraient en consommer, selon lui. Quid des quatre millions de personnes qui en prennent inutilement ? Les effets secondaires recensés sont lourds : insuffisance rénale, troubles musculaires, cognitifs, hépatiques, impuissance, myopathie, cataractes. Le sénateur enchérit : « Le jour où toutes ces personnes âgées qui consomment des statines et autres somnifères vont mourir d’un accident médicamenteux, personne ne va s’en occuper ou bien même s’en soucier. Elles seront mortes de vieillesse, comme tout le monde ! » 20.000 accidents dus à de mauvaises prescriptions sont recensés chaque année en France. Un chiffre sous-estimé selon Michèle Rivasi, députée européenne EELV, « du fait des carences de notre système de pharmacovigilance ».

3. Chers visiteurs médicaux

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Une vigilance qui doit s’opposer à l’omniprésence du marketing. Les médecins sont quotidiennement sollicités par les visiteurs médicaux qui assurent la promotion des nouvelles molécules. « Les lobbies sont omniprésents dans les couloirs des hôpitaux, affirme Jean-Sébastien Borde, du Formindep. Or, le médicament prescrit par le spécialiste aura tendance ensuite à être prescrit par le généraliste à la sortie de l’hôpital. » Et cette promotion fonctionne à merveille, selon une étude de 2013 publiée dans Prescrire, la seule revue médicale indépendante en France. Les médecins qui reçoivent le plus de consultants ont les ordonnances les plus généreuses. Ces mêmes praticiens reçoivent plus de patients, pour des temps de consultation plus courts et lisent davantage de presse gratuite financée par les firmes elles-mêmes. Les visiteurs tentent d’instaurer « une relation amicale » avec les médecins et offrent petits-déjeuners ou déjeuners, proposent d’organiser le pot de départ des internes… 244.572.645 € : voici le montant total des cadeaux des firmes pharmaceutiques aux médecins entre janvier 2012 et juin 2014, recensés par le collectif Regards citoyens.

4. Séduire les leaders d’opinion

Les Key Opinion Leaders, alias KOL, ou leaders d’opinion, clés de voûte de la promotion des médicaments, interviennent en première ligne, avant et après l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments. Ils sont rémunérés pour réaliser les essais cliniques, les valider puis prêcher la bonne parole durant les congrès de spécialistes, dont les déplacements, frais de bouche et hôtels sont pris en charge par les labos, pour eux comme pour leurs confrères présents sur place. En tant que chef du service de gériatrie à l’hôpital Pompidou, à Paris, Olivier Saint-Jean a le profil parfait. « Je suis un KOL négatif », affirme-t-il pourtant. Le professeur refuse de prescrire les seuls traitements « inutiles voire dangereux » qui existent aujourd’hui contre la maladie d’Alzheimer. « C’est complexe pour nous de dire : “Je n’ai rien à vous prescrire.” Mais à partir du moment où je me suis rendu compte que le traitement était dangereux pour les patients, j’ai basculé et j’ai dit à mes étudiants à l’université que cela ne marche pas. » En 2006, l’Inserm lui demande d’étudier de plus près les analyses de ces médicaments. Résultat : il démontre leur inutilité, et révèle qu’ils peuvent s’avérer toxiques pour des patients justement atteints de troubles de la mémoire. « Je me suis fait insulter par mes confrères, raconte-t-il. Certains, en lien avec les labos, disaient qu’il était criminel de dire que ces médicaments étaient inefficaces. » KOL négatif, donc non rentable, brebis égarée d’un star système qu’il décrit par ailleurs pour y avoir participé quand la recherche était encore teintée d’espoir.

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« Il y a trente ans, ces personnes âgées restaient dans les hospices et les fonds de salle des hôpitaux psychiatriques. Puis, les labos ont proposé des médicaments en parallèle de professionnels qui se bougeaient pour avoir une vraie reconnaissance de ces malades. J’ai eu des liens d’intérêts avec les labos à ce moment-là. On avait vraiment envie de faire mieux. Cela m’arrivait d’aller faire des formations à des médecins traitants et puis, c’est vrai que je repartais avec un chèque. Parfois réinjecté dans le service, parfois dans ma poche. » À l’heure où le montant des crédits alloués à la recherche ne cesse de baisser, de plus en plus de chefs de service, les « patrons », comme on les appelle, acceptent la manne des études diligentées par les labos.

Mais alors quelle différence y a t-il entre lien et conflit d’intérêts ? Claude Malhuret s’est battu au Sénat en 2015 lors du vote de la loi santé de Marisol Touraine pour imposer des amendements en faveur de plus de transparence entre les firmes et le corps médical. « Un laboratoire vous demande par exemple d’effectuer des recherches pour approfondir la compétence sur une pathologie. Vous réalisez cette étude, vous amenez donc des résultats et êtes rémunéré pour les services que vous avez rendus au laboratoire mais vous n’êtes pas en situation de conflit. Au contraire, il y a conflit d’intérêts lorsque, en échange d’une rémunération, vous apposez votre signature en bas d’une étude que vous n’avez pas pris le temps de suivre, de réaliser vous-même. » Ceux-ci sont une minorité insiste Philippe Even dans son dernier ouvrage Corruptions et crédulité en médecine : il identifie par exemple « les six cardiologues parisiens les plus liés à l’industrie ». Ce sont eux qui agissent ensuite auprès des autorités publiques, puis qui deviennent membres et présidents des agences de santé et livrent leurs recommandations au ministère pour les autorisations de mise sur le marché (AMM).

5. Contrôler les études et les consciences

Une fois l’AMM obtenue, une grosse machine en trois étapes se met en branle. La première est celle de la diffusion orale : « Il faut que des universitaires aillent de congrès en séminaires répandre la vérité sur la dernière merveille du monde qui vient d’arriver », raconte Philippe Even. Aux États-Unis, des médecins que l’on appelle les « Tour Doctors » passent des contrats d’orateurs avec les firmes.

C’est à ce moment-là que la presse s’en empare, c’est la deuxième phase. Les firmes s’arrangent alors pour faire signer les articles par les spécialistes des pays au plus fort potentiel de marché : États-Unis, Europe, Japon, Chine, Brésil. « Le plus souvent, ils lisent l’article écrit par des sous-traitants de l’industrie et le signent », poursuit l’auteur de Corruption et crédulité en médecine. Nos consultants ou leaders d’opinion ont ensuite la charge de répercuter la promotion dans leurs pays respectifs, dans les journaux locaux, sur les plateaux télé. « Et alors de nombreux journaux, même réputés, tombent dans le panneau : “Un expert mondialement reconnu”, lit-on dans Le Monde ou dans Le Figaro, par exemple… Reconnu à l’intérieur du périph, oui ! » rit Philippe Even, avant de poursuivre. « Or, ces journaux, comme les journaux spécialisés ne vivent plus que grâce à la pub et donc à l’industrie. » D’ailleurs, quel secteur se porte encore mieux que l’industrie pharmaceutique ? Justement celui de ces journaux médicaux. « Alors que les firmes pharmaceutiques réalisent en moyenne 20 % de bénéfices par an, les organes de publication en réalisent 30 % ! » affirme le président de l’institut Necker.

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Dernière phase : le médicament doit être recommandé par les prescripteurs et les sociétés dites savantes, comme les fédérations de santé, qui sont des centaines en France. La fédération de cardiologie par exemple, celle de l’hypertension, la société d’athérosclérose, etc., financées par les laboratoires : « Elles émettent des recommandations officieuses. Pour les rendre officielles, la Haute Autorité de santé reprend les articles d’experts qui les ont rédigés pour les firmes. À travers ces trois étapes, les congrès, les journaux, les sociétés et agences de santé, on peut dire que les sociétés tiennent directement la plume des prescripteurs. »

Sur les 2.000 médicaments commercialisés (10.000 au total avec les copies), seuls « 200 sont utiles », selon Philippe Even. Michel Thomas, professeur en médecine interne [2] à Bobigny, va plus loin. Il a publié une étude en 2013 recensant 100 médicaments vraiment indispensables. « On considérait qu’il y avait beaucoup trop de consommation de médicaments en France et qu’il fallait se pencher sur l’essentiel. » Après validation auprès d’une centaine de médecins internistes français, la liste se réduit aujourd’hui à 85 références, hors traitements de maladies rares et anticancéreux, pour une prise en charge de « 95 % des pathologies de départ ». Michel Thomas attend avec impatience de voir si, comme prévu dans la loi de santé, une liste des médicaments « préférentiels » inspirés de la sienne verra le jour. « Le Leem, le syndicat des firmes pharmaceutiques en France, a fait une offensive lors de la discussion de cette loi pour tenter de l’interdire, mais cette proposition a retenu l’aval de l’Assemblée et du Sénat », se félicite-t-il. Reste à savoir quand et comment sera promulguée cette loi de santé, car, comme il le dit, « les décrets d’application peuvent tout changer ».


« L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EST MAINTENANT HORS DE TOUTCONTRÔLE »

Voici un extrait d’un rapport de 2006 de la Chambre des Communes anglaise sur l’industrie pharmaceutique, dont les conclusions ont été reprises par l’ONU en 2008. Selon les médecins contactés, ce rapport est toujours valable.

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« L’industrie pharmaceutique trahit ses responsabilités à l’égard du public et des institutions. Les grandes firmes se sont de plus en plus focalisées sur le marketing, plus que sur la recherche, et elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche, mais sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques. (…) Elle s’est imbriquée dans tout le système, à tous les niveaux. C’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale. Elle définit aussi les objectifs de recherche de médicaments sur d’autres priorités que celles de la santé publique, uniquement en fonction des marchés qu’elle peut s’ouvrir. Elle détermine non seulement ce qui est à rechercher, mais comment le rechercher et surtout comment les résultats en seront interprétés et publiés. Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s’infiltrent à tous les niveaux. Il faut lui imposer de grands changements. »

Source : Reporterre, Sarah Lefèvre, 10-02-2016

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Commentaire recommandé

noDJ // 22.05.2016 à 02h24

Dans un monde qui rend un culte à la croissance pour la croissance toutes les dérives sont inévitables.
La guerre c bon pour la croissance, la pollution c bon pour la croissance, la maladie c bon pour la croissance,…
Qu’importe si le médicament ne soigne plus ou cause la maladie. Au contraire.

On augmente les causes de stress, dans tous les domaines, et on diminue celles de la « sobriété heureuse ».

Il est pourtant simple de renverser la tendance. Une nourriture avec des nutriments (sans pesticides ou autres édulcorants), un exercice régulier, si possible en pleine nature,… et l’industrie du médicament fait faillite.

51 réactions et commentaires

  • noDJ // 22.05.2016 à 02h24

    Dans un monde qui rend un culte à la croissance pour la croissance toutes les dérives sont inévitables.
    La guerre c bon pour la croissance, la pollution c bon pour la croissance, la maladie c bon pour la croissance,…
    Qu’importe si le médicament ne soigne plus ou cause la maladie. Au contraire.

    On augmente les causes de stress, dans tous les domaines, et on diminue celles de la « sobriété heureuse ».

    Il est pourtant simple de renverser la tendance. Une nourriture avec des nutriments (sans pesticides ou autres édulcorants), un exercice régulier, si possible en pleine nature,… et l’industrie du médicament fait faillite.

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    • Nerouiev // 22.05.2016 à 10h33

      Gare à la nourriture industrielle qu’on nous réserve avec le TAFTA et ses conséquences sur la santé pour une compensation pharmaceutique.

        +22

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  • Nerouiev // 22.05.2016 à 05h45

    A contrario, je le signale car j’ai été agréablement surpris. Après la pose d’un stent vous êtes gavés de médicaments pour éviter la récidive mais on vous propose un stage complètement pris en charge, transport compris. Le but est une rééducation sportive et alimentaire sous la compétence d’un cardiologue pour, avec le temps, revenir à une vie plus saine pour diminuer, voire supprimer les traitements medicamenteux. Vu le coût de cette prise en charge, il semblerait qu’au final la sécu s’y retrouve. Cela donne indirectement une idée des bénéfices que peuvent encaisser les labos pharmaceutiques.

      +14

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    • naif // 22.05.2016 à 10h33

      Oui, vous avez le stage mais vous continuez de prendre les médicaments .

        +0

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  • Etiocle // 22.05.2016 à 06h27

    « Entre 2013 et 2014, c’est la fortune cumulée des milliardaires ayant des intérêts
    ou des activités dans les secteurs pharmaceutique et des soins de santé qui a le
    plus augmenté » (Rapport Oxfam, janvier 2015, p.6 et sq.https://www.oxfam.org/sites/www.oxfam.org/files/file_attachments/ib-wealth-having-all-wanting-more-190115-fr.pdf)

      +6

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  • Domi // 22.05.2016 à 07h50

    Je suis surprise de constater que dans la liste des 100 médicaments choisis il y ait simvastatine et omeprazole molécule contestée elle aussi en raison des effets secondaires, les statines étant dénoncées plus haut dans l’article

      +1

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  • John // 22.05.2016 à 08h23

    Pour les statines, aucune étude n’a relevé de bénéfice pour les personnes n’ayant pas eu d’accident cardiovasculaire. Par contre des effets secondaires lourds sont connus : diabète et douleurs musculaires (qui amplifie donc le manque d’activité physique ….). Et là aussi les seuils ont été revu à la baisse.

    L’industrie pharmaceutique grolandaise (12″) :
    http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1787-c-groland.html?vid=1393069

      +7

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  • Eric83 // 22.05.2016 à 08h48

    Bayer, un des principaux laboratoires pharmaceutiques mondiaux, a lancé une OPA sur Monsanto.

    Si elle se concrétisait, la fusion Bayer-Monsanto, comme les autres fusions en cours Dow-Dupont de Nemours et Syngenta-ChemChina, seraient – si elles étaient acceptées par les autorités de régulation de la concurrence – de très mauvaises nouvelles pour l’autonomie des peuples et la santé des citoyens.

    http://reporterre.net/En-crise-Monsanto-pourrait-fusionner-avec-Bayer

    Une note d’espoir, la prise de conscience des citoyens de la menace Monsanto :

    http://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/la-marche-contre-monsanto-rassemble-des-centaines-de-manifestants-en-france_1461359.html

      +11

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  • Alex Hanin // 22.05.2016 à 08h50

    Édifiant, mais finalement pas très étonnant.

    Un article dénonçant l’arnaque des médecines alternatives serait le bienvenu pour compléter le tableau.

      +8

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  • xc // 22.05.2016 à 09h37

    Et la Sécu, elle fait quoi, dans l’affaire ? Si seuls étaient remboursés les médicaments indispensables, les autres n’existeraient pas.

      +13

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    • Bomber X // 25.05.2016 à 09h58

      Je vous invite à regarder ce qu’en disent les « vilains labos »:
      http://www.leem.org/article/systeme-de-sante-remboursements
      (les médicaments: 18% des dépenses, 50% des économies réalisées pas l’assurance maladie chaque année).

      Vous avez un champ stratégique dans lequel l’état est absent (sauf en tant que client), la recherche, le développement, la production, la commercialisation et (le tout aussi important) la formation médicale continue sont faites par des sociétés privées et ensuite les gens râlent parce que ces mêmes société cherchent à être rentables face à des payeurs qui eux sont sur une logique purement comptable de la dépense de santé.

        +0

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    • Bomber X // 25.05.2016 à 10h10

      Pour répondre plus directement à votre question, le nettoyage est déjà fait depuis plusieurs années, les médicaments jugés inutiles ou peu utiles sont déremboursés ou faiblement remboursés (je vous invite à lire les notions de Service médical rendu et d’Apport au service médical rendu).

        +0

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  • Astatruc // 22.05.2016 à 09h59

    Lobbying à Bruxelles : la puissance de feu de l’industrie pharmaceutique dénoncée

    Les firmes pharmaceutiques présentes à Bruxelles ont dépensé 40 millions en 2014, soit 8 fois plus qu’en 2012. L’objectif de cet intense travail d’influence est de pousser à la mise en place d’un TTIP qui facilite notamment le lancement de nouveaux médicaments. Au détriment de la santé publique, dénonce L’Observatoire de l’Europe industrielle.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/lobbying-a-bruxelles-la-puissance-de-feu-de-l-industrie-pharmaceutique-denoncee-502027.html

      +5

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  • TotoLeon // 22.05.2016 à 10h04

    Pour que les choses soient claires, il y a un seul point avec lequel je suis d’accord avec Sarah Lefèvre c’est que L’industrie Pharmaceutique est aux mains des multinationales qui demandent le profit maximal, çà c’est un fait indéniable et certain mais qui n’autorise à dire que Big Pharma est prêt à faire de l’argent avec des médocs inutiles voire pire.
    Pour le reste ce ne sont pas les labos qui définisssent les règles d’utilisation des produits et font les prescriptions mais bien les autorités de santé et le corps médical. C’est accorder bien peu de crédit et injurieux de penser qu’on achète les médecins avec un séminaire de formation d’un week-end enfermé dans un bel hôtel.
    1er Mensonge. Personne n’a changé ou manipulé le baromètre thérapeutique des chiffres tensionnels , la norme est depuis fort longtemps TA <140 mm pour la maximale et TA < 90 pour la minimale. Ca veut pas dire que tout individu contrôlé au dessus de 14 de tension devra recevoir un traitement, "ce n'est pas des controles de vitesse sur les routes", mais si le médecin découvre une hypertension légère il prescrira certainement des régles d'hygiène de vie ( 3 à 6 mois avant d'envisagerun traitement médicamenteux).

      +6

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  • Totoleon // 22.05.2016 à 10h38

    Il n’y a pas de médocs inutiles.Il y a un marché de la santé de 190 milliards d’euros en 2014 financé par la Sécu poule aux oeufs d’or.Alors chacun des acteurs veut une part du gâteau.

    1.L’Etat finance les 35 heures avec le budget de la sécu.

    2.Le malade dit  » je paie la sécu: alors j’ai droit », je vais chez le médecin je prends mes sacs de médocs chez le pharmacien que je vais ranger dans le placard puis je prends mon apéro avec saucisson rillettes comme traitement de ma tension et mon diabète.Ils sont pas tous comme çà !.

    3.Le médecins eux aussi veulent légitimement une part du gâteau.

    4.Les labos (firmes multinationales) veulent un retour sur investissement (loi du profit maximal légitime aussi en société capitaliste) Mais leurs produits sont utiles et sauvent des vies lorsqu’ils sont prescrits dans les bonnes indications ce qui est le cas en France.On n’ a pas le droit de dire le contraire c’est de la désinformation.

      +2

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    • bluetonga // 22.05.2016 à 15h07

      Dire que les médicaments sauvent des vies et que les médecins sont dans leur vaste majorité des gens soucieux de bien faire leur travail et de soigner au mieux leurs patients sont des truismes. En revanche, s’interroger sur l’intrusion heureuse du néo-libéralisme dans l’industrie des soins est tout le contraire. La critique est longue, passe par des étapes aussi diversifiées que les questions du lobbying commercial et du retour sur investissement obligatoire, de la scandaleuse escalade et variabilité des prix en fonction de l’offre et de la demande, de l’efficience et de l’innocuité réelle des produits mis sur le marché, des leviers de pression auprès de grandes institutions académiques qui peuvent s’apparenter à du chantage ou de la corruption, etc. La réalité des soins n’est pas blanche ou noire, mais l’intérêt public ne s’accommode pas sans restriction des intérêts privés, cyniques et opportunistes par définition.

        +14

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    • bluetonga // 22.05.2016 à 15h13

      A la notion de « il n’y a pas de médicaments inutiles », je donnerai simplement l’exemple des psychotropes, particulièrement des antidépresseurs et anxiolytiques. Plusieurs études récentes, dont de mémoire une publiée dans le Lancet, les estiment inefficaces dans le traitement des patients qui les reçoivent, et inférieures à l’approche psychothérapeutique voire à de simples vacances au soleil. Par ailleurs, plusieurs études récentes traitent de l’atrophie cérébrale causée par une médication psychotrope soutenue, au long-terme, en particulier dans le registre des benzodiazépines.
      Un adage de médecin « un médicament qui n’a pas d’effet secondaire n’a pas d’effet du tout ».

        +7

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      • Vadim de Chevreuse // 22.05.2016 à 19h36

        Ce que vous dites est tout simplement de l’obscurantisme. Voyez, quelques petites études, menées par quelques illuminés, ont prouvé au monde entier que les psychotropes et les antianxiolitiques (vous parliez des antianxiolitiques?) ne servent à rien, que c’est du pipeau tout cela, et qu’on n’a qu’à les remplacer par les vacances au soleil. En effet, pourquoi faire compliqué, lorsque on peut faire simple! Aleez, ajoutons la crème à la camomille.

        Tant qu’on y est, disons aussi que les antibiotiques ne servent à rien, on n’a qu’à se nourrir bien et faire du sport pour ne pas tomber malade de tuberculeuse. Dehors les artifices!

        Je dois vous céder sur un point: lorsque on les utilise de manière insensée, on peut tuer ou, au moins nuire, avec les deux classes de produits. Et on peut ausse se noyer dans un trop d’eau.

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        • bluetonga // 22.05.2016 à 20h02

          Cher Vadim. Mon obscurantisme provient de réminiscences d’une initiative de la sécurité sociale allemande allant dans ce sens, estimant qu’un court séjour en Floride pouvait être bien plus revigorant qu’une cure médicamenteuse. Hélas, je n’en trouve pas trace, je n’ai pu me mettre sous la dent que cette initiative rapportée de manière assez cocasse par un site de camping français:
          http://www.campingsluxe.fr/histoires-officieuses/la-cpam-va-rembourser-les-sejours-en-camping-pour-les-personnes-souffrant-de-depression.html
          Info ou intox, je ne suis pas en croisade, je vous laisse le soins de découvrir.
          Pour le reste j’ai travaillé environ 25 ans en milieu hospitalier, dans des services très médicalisés. L’adage médical que je cite vient des soins intensifs. Le soignants y travaillent de manière exceptionnelle, et restent humbles, car ils connaissent les limites de leur art et de leur science.

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  • Ab // 22.05.2016 à 11h29

    Quelques liens qui peuvent intéresser :
    Retrouver les médecins et entreprises ayant des liens facilement : https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main?execution=e4s1

    Association d étudiants qui alerte les futurs et actuels médecins sur les pratiques de l’industrie pharma : https://sites.google.com/site/rirelibre/

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  • Alae // 22.05.2016 à 11h44

    « Il n’y a pas de médocs inutiles. »
    Désolée de vous contredire, mais les lobbies pharmaceutiques poussent très réellement à la prescription de médicaments inutiles et même dangereux, et savent très bien acheter la complaisance des médecins. Un exemple, la Ritaline aux USA, très largement prescrite à des enfants souffrant d’un syndrome psychiatrique inventé, l’ADHD (« Attention Deficit Hyperactivity Disorder », hyperactivité). Ces enfants sont certes intenables, mais c’est parce qu’ils sont gavés de télé et de jeux vidéo et qu’ils manquent d’exercice. Or, quitte à contrarier très sérieusement leur développement, on préfère les doser en Ritaline, une amphétamine dangereuse, que proposer aux parents d’éteindre la télé, de jeter les jeux vidéo à la poubelle et de sortir leurs gosses en promenade. Les ventes de Ritaline marchant très fort mais pouvant mieux faire, actuellement, ils sont même en train d’étendre le diagnostic d’ADHD aux adultes.
    http://www.forbes.com/sites/tarahaelle/2016/05/20/adults-especially-women-may-develop-adhd-later-in-life-or-else-were-missed-as-kids/#364200041773

      +23

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    • Totoleon // 22.05.2016 à 13h32

      Que la Ritaline soit utilisée aux USA comme instrument facile du controle social, ce n’est pas moi qui dirai le contaire

      .Par contre en France c’est clairement une prescription hors AMM , et je ne pense pas que le labo promeuve la Ritaline .

      Relevé dans l’ AMM:

      Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesures correctives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire un psychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévérité des symptômes de l’enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisé dans l’indication autorisée et conformément aux recommandations de prescription et de diagnostic. »

        +0

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      • Alae // 22.05.2016 à 15h27

        « Par contre en France c’est clairement une prescription hors AMM »

        Pour le moment.

        « et je ne pense pas que le labo promeuve la Ritaline »

        Si je peux me permettre, ce n’est que votre opinion. Les faits historiques arguent du contraire, à savoir que les lobbies sont faits pour faire du lobbying, qu’ils ne s’en privent pas, et que vous et moi ne soyons pas au courant de leurs manœuvres n’y change rien. Ils ont déjà réussi à imposer l’ADHD comme diagnostic valide en France, c’est un premier pas. Un de mes amis, un psychiatre, dit à ce propos qu’il voit un effort actuel pour psychiatriser des problèmes qui relèvent d’une simple prise en charge éducative ou sociale. A votre avis, pourquoi font-il ça sinon, à terme, pour fourguer leurs médocs?

        Peut-être suis-je devenue trop méfiante, mais ça m’étonnerait vraiment.

          +15

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        • Alae // 22.05.2016 à 15h55

          Tenez, Totoleon, je viens de trouver ceci à propos de la Ritaline en France, extrait, « En analysant les ventes de plus de 3000 pharmacies, Celtipharm a constaté que le nombre de boîtes vendues a augmenté de près de 70% en cinq ans. Il est ainsi passé de 283 700 boîtes en mars 2008 à 476 900 boîtes en mars 2013. Pire, le nombre d’utilisateurs a bondi de 83% en 5 ans et de 114% chez les moins de 20 ans. »
          http://www.franceculture.fr/emissions/science-publique/la-consommation-de-ritaline-devient-elle-excessive

          Et c’était en 2013…

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          • TotoLeon // 22.05.2016 à 17h50

            Très sincèrement Merci pour les chiffres que je ne connaissais pas.

            Je suis d’accord avec vous qu’il est inquiétant d’observer une psychiatrisation des troubles du comportement chez l’enfant qui relèvent d’une prise en charge éducative et sociale.

            Je crois que cette augmentation de prescriptions est due pour partie à la démission collective de la la société dans son role éducatif (parents, enseignants, intervenants sociaux…). Au final c’est bien le petit bougre qui risque de payer l’addition en se retrouvant devant le psy pour évaluer une prescription de Ritaline.

            Est ce que Novartis sera content de l’augmentation des ventes ? Pour Le Chiffre d’affaires OUI, une entreprise est toujours contente d’une progression du CA, mais pour l’IMAGE très franchement je ne sais pas !..

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            • Alae // 22.05.2016 à 22h27

              « Je crois que cette augmentation de prescriptions est due pour partie à la démission collective de la la société dans son role éducatif (parents, enseignants, intervenants sociaux…). »

              C’est exactement ce que mon ami psychiatre dit. Vous vous faites un véritable écho de ses paroles.

              Est ce que Novartis sera content de l’augmentation des ventes ? Pour Le Chiffre d’affaires OUI, une entreprise est toujours contente d’une progression du CA, mais pour l’IMAGE très franchement je ne sais pas !..

              Oh, vous savez, il leur suffira de nous vendre qu’ils sont réellement préoccupés par la santé de nos chères « têtes blondes » pour que tout le monde croie à leur bienveillance…

              D’où l’importance de nous séparer de « machins » comme l’UE, qui nous soumettent au tir de barrage incessant des lobbies des multinationales. C’est insupportable, à la fin.

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            • Athena42 // 23.05.2016 à 08h54

              Ce qui est insupportable, c’est de vous lire tous les deux gloser sur un sujet que vous ne connaissez pas, en faisant un amalgame déplorable: TDA/H = enfants mal élevés. Certains enfants en déficit attentionnel ne sont pas « pénibles », il leur est juste impossible de se concentrer plus de 5 min d’affilées, et ce sans télé ou jeux vidéos comme vous le laissez croire.
              Par ailleurs, les traitements type ritaline ne fonctionnent pas sur un enfant ayant des problèmes comportementaux dus à un défaut éducatif.
              Votre discours rendant les parents responsables du trouble me rappelle celui des psychanalystes criminalisant les parents des enfants autistes.

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              Alerter
  • stephane // 22.05.2016 à 12h12

    En synthèse, rapide et efficace, du même sujet, la petite animation de #DATAGUEULE :

    https://youtu.be/aOPW6wzs8Ks

    Les chiffres de l’industrie pharmaceutique sont sourcés sous la vidéo.

    Attention, cette chaîne Youtube est une excellente source de déprime et de rage, cependant.

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    • Etiocle // 22.05.2016 à 13h02

      Efficace contre-attaque à la mesure de l’attaque. Ces messages vidéos, fabriqués le plus souvent par des jeunes initiés aux méthodes « followers » des réseaux sociaux, montrent qu’ils ont bien saisi la force de pénétration du Web dans l’opinion, ses jugements et ses comportements, avec un message vidéo bien monté.
      Au lieu de s’échiner à engager une discussion qui se veut convaincante – comme on le fait dans ce blog -, ils s’engagent (avec compétence et travail) dans la bataille de la communication-impression qui touche le plus grand nombre.
      Faut-il conclure que c’est peut-être bien l’affect qui a raison.

        +1

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      • stephane // 22.05.2016 à 13h32

        Zut, je viens de voir que la vidéo de Data Gueule est reprise en fin d’article. Je ne sais pas si elle l’était déjà d’origine ou si OB la ajouté ensuite. Désolé pour la redite, préventivement. 🙂

        Mais vous avez raison, on est à l’heure où pour intéresser les gens à un sujet il faut se montrer percutant et inciter à creuser les choses, chercher les informations et faire sa propre opinion. Choses que ce journaliste de France 4 a parfaitement compris.

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        • Olivier Berruyer // 22.05.2016 à 19h28

          merci de l’info 😉

            +0

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  • boubanka46 // 22.05.2016 à 12h15

    Cet article, fort interessant est un article de plus qui va dans le sens des media main stream qui denoncent les depenses inutiles dans le domaine medical. Pourtant le vrai scandale medical, est le manque de soin. La penurie organisee de medecins et les bonus attribues au bons medecins qui prescrivent peu de medicament et d examen produisent un recul spectaculaire de la qualite des soins en France. Les heros travaillent 80 heures mais perdent leur lucidite a cause de la fatigue. D autres sont depuis longtemps au 35 heures pour payer moins d impots et contribuent a leur maniere a l usage abusif des urgences. Et pour quelles economie? Les collectivites locales offrent locaux, logements aux jeunes medecins, en font venir de roumanie, alors que cet argent serait mieux utiliser a former 30% de medecins de plus qui nous manquent

      +8

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  • anne // 22.05.2016 à 12h23

    article utilisant les vieilles ficelles
    Even et Rivasi, ce n’est pas sérieux… 🙂 renseignez vous.
    les visiteurs médicaux : il n’y en a quasiment plus. et si les médecins recoivent plus de patients pour des temps de consult plus courts, c’est tout bonnement que la démographie médicale est en train de s’effondrer ( moins de medecins pour plus de patients, plus vieux etc… voir sur le site de l’ordre des médecins, l’atlas de la démographie médicale )
    à part cela, il est sur qu’il y a du  » ménage » à faire dans les médicaments, que les gens devraient aussi se prendre en charge : par ex, le recours à une statine ne doit avoir lieu qu’APRES un régime bien conduit de 2 mois
    la moitié de nos médecins a plus de 55 ans, nous allons bientot manquer de médecins, donc de traitements…. car l’accés au soin sera difficile.
    quand effectivement, on aura le meme genre d’enquete sur l’arnaque des produits et traitements bio, sur la vague du sans gluten ou du soja ou sur le propolys dans le nez, alors que c’est allergisant… ou sur les infra rouges lointains et les ondes magnétiques pulsées : je serais rassurée…
    un trés bon site sur les pseudosciences : charlatans.com

      +4

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    • Owen // 22.05.2016 à 13h45

      J’espère que les moins de 55 ans comme moi en ont soupé des combats d’arrière garde médecine officielle versus médecine douce, ou parallèle.

      Avec un peu de pragmatisme, on comprend vite qu’un médecin est nécessaire pour soigner une fracture osseuse, une crise cardiaque ou une sclérose en plaques. Aussi que la santé ne consiste pas à aller au docteur quand il y a bobo, mais plutôt connaître ses fragilités, faiblesses chroniques et ses forces. Avec un minimum d’hygiène personnelle, de connaissances diététiques et quelques flacons d’huiles essentielles, on soigne très bien les rhumes, états patraques et problèmes courants de digestion, de peau, plaies et bosses. Mieux on comprend sa santé, mieux on éloigne les ordonnances avec des noms indéchiffrables.

      C’est comme quand on découvre que le vinaigre d’alcool nettoie les carrelages au moins aussi bien que tous les détergents colorés qu’on a achetés pendant des décennies.

      La recherche scientifique ne consiste pas à répéter le connu, mais explorer l’inconnu.

        +12

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    • silk // 22.05.2016 à 14h12

      excusez moi mais chez un médecin que je vais voir à l’occasion il y a un panneau :
      « 1 seul visiteur médical (sic : un prospecteur) par jour »
      Donc elle en reçoit tout les jours (j’en ai croisé ) et limite à 1 par jour sinon elle serait encore plus sollicitée.

      Bref c’est très répandu…

        +4

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    • AL21015 // 24.05.2016 à 08h09

      Concernant les statines, 2 vidéos intéressantes :

      Voici les 2 vidéos à voir absolument ! La seconde est plus longue mais
      très pédagogique.

      Michel De Lorgeril: l’arnaque du cholestérol et des statines.

      https://youtu.be/Pt64YzmHlqg

      Cholestérol, molécule de vie! Statines, molécule du diable…Even 1ère et
      2nd partie :

      https://youtu.be/dlfV6WMCFeg

        +1

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  • Vadim de Chevreuse // 22.05.2016 à 12h42

    Article peu convaincant, confus, qui met dans le même panier beaucoup de choses et de phénomènes différents qui nécessitent une analyse et une explication à part. La plupart des « maux » et des problèmes qui y sont décrits proviennent des disfonctionnements de notre système de santé publique (hôpitaux, médecins, agences, autorités), et ne sont pas « faute » de cette méchante industrie. Sans doute, cette dernière n’est pas exempte de quelques dérives liées à la publicité, au lobbying et à la pression sur les instances. Mais ce n’est pas l’industriel qui signe l’ordonnance, mais le médecin. Ce n’est pas l’industriel qui délivre l’AMM, mais l’Agence d’état. Si nous ne sommes pas satisfaits des pratiques actuelles de prescription des médicaments, clarifions les règles, responsabilisons les médecins et les hôpitaux et mettons à jour les normes et les recommandations thérapeutiques. Tout cela n’a rien à voir avec l’industrie.

      +4

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  • Vadim de Chevreuse // 22.05.2016 à 12h43

    Cet article donne l’impression de taper sur une industrie pour couvrir la lenteur, l’incapacité et la molesse d’une administration publique. Ainsi on peut dénigrer n’importe quelle industrie, alors que son rôle est de développer de nouveaux produits dans tous les domaines, pour nous donner du choix, et savoir les fabriquer à des coûts raisonnables, pour qu’ils puissent être consommés par tout le monde. Rappelons-nous que les pouvoirs publics ne savent et n’ont jamais su faire cela. Pour cela ils ne sont pas suffisamment efficaces et ne savent pas gérer suffisamment bien leur budgets. Qu’elle prennent au moins la responsabilité de réguler avec fermeté, au lieu de se plaindre sur la place publique et dans la presse.

      +3

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    • bluetonga // 22.05.2016 à 15h28

      Notre grand problème à l’heure actuelle, est précisément que les instances publiques, dirigées par nos élus, ont été achetées par les intérêts privés. Formule radicale qu’il convient de nuancer, mais dont nous pouvons observer les effets tous les jours sous nos yeux. Il y a deux manières d’interpréter une criminalité : c’est le fait des voyous, ou bien de la police et la justice qui ne font pas leur travail. Lorsque l’on autorise l’enrichissement privé à primer sur l’intérêt collectif, les voleurs finissent par payer juges et policiers pour fermer les yeux. L’industrie n’a pas pour mission (mandatée par qui?) de créer des nouveaux produits, elle a vocation de croître et de s’enrichir, et recule pour ça les limites de la loi si possible ou nécessaire. Notre grand regret sur ce site est que nous sommes impuissants à redresser cette situation, car les journalistes qui doivent nous informer et nous alerter, et les politiques qui doivent nous protéger, bouffent au même râtelier.

        +11

      Alerter
      • TotoLeon // 22.05.2016 à 16h02

        Je ne peux pas vous laisser raconter des choses pareilles .Les firmes pharmaceutiques mettent à la disposition du corps médical des médicaments utiles pour les malades!..

        Mais la sécurité sociale étant une poule aux oeufs d’or avec un budget cossal attire les convotises d’individus peu scrupuleux, ce qui n’a rien à voir avec les labos pharmaceutiques.
        Voici deux liens sur une arnaque à La Colle sur Loup

        http://www.midilibre.fr/2014/09/10/vaste-fraude-a-la-secu-peines-de-prison-pour-un-pharmacien-et-des-medecins,1049134.php

        http://www.nicematin.com/faits-divers/arnaque-a-la-securite-sociale-a-villeneuve-un-medecin-interdit-dexercer.898367.html

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        • bluetonga // 22.05.2016 à 19h50

          Votre indignation vous honore, TotoLeon. De fait, le sujet est chaudement débattu. Les psychiatres en général trouvent les molécules efficaces, dans la mesure où ça leur épargne beaucoup de cogitations, et qu’un médecin qui ne prescrit pas n’est pas vraiment un médecin. Mais vous devriez répercuter votre indignation auprès des étourdis qui abordent le sujet chiffres à l’appui, par exemple :
          http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150612.OBS0628/enquete-les-antidepresseurs-un-scandale-sanitaire.html
          Pas de vérité révélée, disons un débat scientifique de base. Par ailleurs, pour bien définir un antidépresseurs il faudrait préalablement bien définir la dépression, ce qui chimiquement ou neuroanatomiquement, n’est pas simple.
          Encore un peu de vulgarisation au sujet des atrophies cérébrales induites par usage prolongé de benzos:
          http://planete-sciences.jimdo.com/2014/12/16/destruction-de-votre-cerveau-mais-sur-ordonnance/
          Eh oui, le chimiste est toujours un peu un apprenti-sorcier. Pas le marchand.

            +5

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          • Jean Umber // 23.05.2016 à 07h42

            Le chimiste devrait également revoir ses propres connaissances. Ainsi, les amines tertiaires, qui sont la majorité des molécules « psychiques » (neuroleptiques, anxiolytiques, amphétamines…) sont rapidement transformées en N-oxydes par le métabolismes. Ces composés subissent des transformations rapides en hydroxylamines, qui elles, on le sait également, sont sources de l’apparition d’un excès de monoxyde d’azote conduisant aux peroxynitrites destructeurs de cellules…

              +4

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      • Vadim de Chevreuse // 22.05.2016 à 17h23

        Je rejoins les propos de TotoLeon. Votre position m’apparait idéologisée au dégré qui empêche de faire la part des choses. Vous dites que la « vocation » de l’industrie est de s’enrichir, et moi je dis qu’elle doit gagner sa vie. Le premier et péjoratif et relève de la lutte des classes, le deuxième décrit le fonctionnement basique du monde entier. Si l’on suit ce raisonnement, le boulanger qui vous a vendu la baguette pendant 40 ans l’a aussi fait pour « s’enrichir ». Ajoutons « sur notre dos ». Alors il ne nous reste que de conclure qu’il n’y a que des salauds et des escrocs dans ce monde.

        « Mandatée par qui? » Cela me plait bien également. Sans doute pas par notre ministère de la santé, il n’a ni le temps ni la créativité pour cela. Aujourd’hui 95 % des innovations thérapeutiques parviennent au chevet du patient à l’initiative des industries, qui cherchent à rester, à survivre à la concurrence, à gagner sa vie, à s’ enrichir, si vous voulez. Mais vous semblez ignorer le principe d’entreprenariat technologique. Le fondateur du HP, qui a commencé dans son garage, par qui était-il mandaté?

        Je vous trouve enfin bien délicat au sujet des instances « achetées ». On nuance. Si nos élus sont corrompus, dites-le.

          +2

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        • bluetonga // 22.05.2016 à 19h31

          Vos propos dépassent mes pensées, Vadim de Chevreuse. Je ne parle pas de lutte des classes mais d’organisation du monde, et de justice sociale. Quand des industries deviennent suffisamment puissantes pour biaiser l’intérêt des communautés dans le secteurs des soins, de l’éducation et de l’accès à l’autonomie, je trouve ça très préoccupant. Mais mon monde n’est pas constitué de salauds et de braves types. Il est constitué de personnes aux intérêts divergents. Quand certains intérêts divergent au point d’entraver les miens et de ma communauté, ça devient effectivement une lutte.
          Il y a aussi une nuance dans l’idée qu’une multinationale « gagne sa vie ». Non, elle lutte pour la suprématie dans son secteur, voire dans tous les secteurs.
          Quand à nos élus, disons qu’ils maîtrisent l’art de la compromission et de l’avancement personnel.

            +12

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  • fj // 22.05.2016 à 23h23

    C’est n’importe quoi
    Je suis chirurgien, et, oui, je suis un kol. Il faut bien comprendre que dans le système administratif actuel, on ne peut introduire une innovation sensible qu’avec le soutien de gens qui sont prêts à y mettre de l’énergie, et donc de l’argent. L’innovation ne vient pas du clinicien avec ses petits moyens, il est bien content de pouvoir utiliser des moyens de recherche et d’essai financés par le capital. Il y a des dérives, mais l’industrie avance avec des gens qui prennent des risques-financiers. Donc, oui, l’investissement peut être peu éclairé, et c’est dommage, mais quand il l’est, c’est lui qui fait avancer le schmilblick. C’est à dire, le progrès médical brut, que vous en soyez heureux ou non, vous êtes bien contents d’en profiter in fine

      +1

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    • bluetonga // 23.05.2016 à 00h49

      Que la recherche médicale soit dynamisée par l’initiative privée et la recherche concurrentielle, innovantes parce que porteuses de profit, c’est évident. Que cela puisse donner lieu à des dérives, en commercialisant notamment des substance à l’efficacité douteuse ou hasardeuse, ça me paraît tout aussi évident. Plus qu’un autre, le domaine médical a horreur du vide, et on préférera souvent des soins peu probants à l’absence de soins. Surveiller de près les pratiques du monde pharmaceutique est légitime, qu’il s’agisse de la conception, de la validation scientifique ou de la commercialisation. Critiquer l’inflation des prix pratiquée à tous les échelons de l’engineering, de l’intendance ou de la pratique médicale me paraît sain. Que la loi de la jungle libérale s’applique à la production du superflu, soit, mais qu’elle ne régente pas le domaine du vital. Concevoir la sécurité sociale autrement que comme « une poule aux oeufs d’or avec un budget colossal » relève de la simple décence.

        +6

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  • toff de aix // 23.05.2016 à 09h04

    Le moins que l’on peut puisse dire c’est que cet article suscite un nombre impressionnant de dissonances cognitives : tellement dur, quand on a été éduqué, élevé, et choyé par un système, de s’avouer que celui ci a un gros problème… Et ce problème s’appelle « nécessaire rentabilité vs santé publique ». Dans un monde fini, obnubilé par la croissance infinie, il est tout à fait logique que l’on en arrive à de telles extrémités. J’en vois ici certains se prévaloir de leur qualité de chercheur ou médecin pour refuser catégoriquement de voir ce qui crève les yeux : ces labos se fichent de la santé publique comme de leur 1ere chemise. Le rapport de la chambre des communes est à ce sujet tout à fait éloquent : combien l’oublient immédiatement après l’avoir lu ?

      +5

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  • Téhèf // 23.05.2016 à 15h59

    Je me suis tapé un rapport de 200 pages de l’OMS sur la promotion pharmaceutique qui dit la même chose que l’article. On y découvre des choses édifiantes :

    Les labos n’ont pas besoin de prouver qu’un nouveau médicament est meilleur, juste qu’il est aussi efficace (seuls 10% des medicaments présentés sur 24 ans dans la revue Prescrire offrent des avantages réels)

    Les médecins rencontrent des « délégues » de l’industrie chaque semaine dans les pays développés. Ces « délégués » séduisants ont plus de de formation médicale continue que les médecins eux-mêmes et sont formés pour utiliser une propagande adaptée au niveau d’études et à l’intelligence de leurs cibles.

    Les médecins souffrent majoritairement du principe « d’invulnérabilité unique » : je ne suis pas vulnérable à la propagande de ces délégués mais mes collègues le sont. Paradoxalement, ils font surtout confiance à leurs collègues et aux KOL avec conflit d’intérêts => effet moutonnier.

    Ils les rencontrent principalement pour obtenir des échantillons gratuits de nouveaux médicaments onéreux que des patients pauvres n’auraient pas voulus mais veulent après avoir été éxposés à la publicité orientée directemment au consommateur.

    30% de la promotion pharmaceutique ($17 milliards en 2004) est dediée au « marketing non-traditionnel », qui inclue les « auteurs fantômes » mentionnés par l’article : l’étude est écrite par un membre de l’industrie, le médecin ne fait qu’apposer sa signature. Exactement ce que faisait la CIA et la presse sous Reagan et probablement depuis !

      +4

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  • juliette des esprits // 26.05.2016 à 07h18

    Il ne faut pas jeter le bébé avec l eau du bain! Il est certain que de nombreux médicaments ou présentes comme tels sont de purs produits marketing et n apportent rien en thérapeutique et peuvent être toxiques. Les médecins français prescrivent beaucoup sous le pression des labos et des patients. Les enquêtes montrent que les patients achètent les médicaments mais suivent les traitements de façon très irrégulière ce qui les sauvent d accident iatrogènes.Tout cela est un peu absurde et coûte cher à la sécurité sociale .
    Mais l’industrie pharmaceutique finance une recherche très coûteuse qui a apporté de réels progrès thérapeutiques. malades du Sida , cancer, diabète hypertension améliorent leur survie..grâce à certains médicaments récents. la recherche pharmaceutique est essentiellement privée avec des accords avec les organismes publics. Vendre des médicaments permet de la financer.

      +1

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  • juliette des esprits // 26.05.2016 à 07h34

    Malheureusement le manque d éthique de certains laboratoires entraîne parfois des conséquences tragiques comme en témoigne la récente affaire du Mediator. Il faut rappeler qu un produit identique du même labo avait entraîné des effets identiques quelques années auparavant. remarquons que ces produits étaient totalement interdits aux Usa ou les patients intentent immédiatement un procès via les « class actions « … impossibles en France … Ce qui donnait au labo une certaine impunité .
    Dans cette affaire l Agence du médicament charge de vérifier les données scientifiques avant l autorisation de mise sur le marché a failli à sa tâche. Incompétence et/ou collusion entre experts médicaux et labo? Ce n est pas a l honneur de la médecine française et cela discrédite la pharmacie.

      +1

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  • Chantal // 31.05.2016 à 03h20

    La ministre de la santé doit assurer sans tarder une vraie transparence des liens entre professionnels et firmes de santé
    http://www.formindep.org/La-ministre-de-la-sante-doit.html

    Un livret pour sensibiliser sur l’influence de l’industrie pharmaceutique
    http://www.formindep.org/Un-livret-pour-sensibiliser-sur-l.html
    Le financement est terminé.

      +0

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