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26.juillet.201626.7.2016 // Les Crises

Ségolène Royal : « Nous ne ferons pas l’erreur de Cameron, nous ne ferons pas de référendum sur la sortie de l’Europe »

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Enfin la gloire internationale (enfin, au moins en Angleterre) pour Ségolène Royal…

Il y a un truc qui me fascine depuis toujours chez les « socio-démocrates » : c’est à quel point, de façon constante et profonde, ils ne sont pas sociaux, et ils ne sont pas démocrates…

Amis jeunes (surtout), je sais que ça étonne toujours au début (c’est normal), mais leur vrai visage est celui-ci, ne cherchez pas d’autre explication…

Savourez donc son interview à la BBC, à regarder d’urgence : 1 minute 14 secondes sans langue de bois…

Bref, vous avez le choix entre « Europe » ou « Europe » quoi… (c’est à dire, en vrai, entre « Organisation Néolibérale de Bruxelles » ou « Organisation Néolibérale de Bruxelles »)…

Verbatim :

S. Royal : Nous ne ferons pas l’erreur de David Cameron, rassurez-vous. Nous n’allons pas faire de référendum pour la sortie de la France de l’Union européenne, ça, je puis vous l’affirmer.

Journaliste : Vous…

S. Royal : Parce que nous savons comment ça marche.

Journaliste : Vous nous dites en substance que vous n’autoriserez jamais le peuple français à exprimer son opinion profonde sur sa volonté d’appartenir à l’Union européenne ou non ?

S. Royal : Eh bien nous ne le ferons pas. Nous ne le ferons pas, en tout cas les responsables qui sont…

Journaliste : Vous ne croyez pas en la Démocratie ?

S. Royal : Non, nous… Je… Je… Nous croyons en la démocratie, mais nous croyons aux bonnes questions par rapport aux bonnes réponses, parce que la bonne question, cela aurait été « Est-ce que vous êtes… »

Journaliste : (Rire.) Je ne pense pas qu’il s’agisse de Démocratie si vous pensez qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse et que l’autre est inacceptable !

S. Royal : Si, si si ! Je vais vous expliquer ! La bonne question, ce n’est pas de savoir si oui ou non vous voulez sortir de l’Europe, parce qu’à ce moment-là les gens votent pour autre chose. Ils votent pour changer de gouvernement, ils votent parce qu’ils ont compris qu’ils sont instrumentalisés dans un vote, etc. La bonne question, c’est quelle Europe voulez-vous ? Est-ce que vous voulez une Europe qui s’occupe de ceci, est-ce que vous voulez une Europe qui s’occupe de cela, est-ce que vous voulez une Europe approfondie, est-ce que vous voulez une Europe qui s’engage sur telles ou telles valeurs ? Là, ça aurait un sens. Donc… À ce moment-là, on peut faire des débats démocratiques au sein d’un pays pour savoir ce que veulent les citoyens par rapport à l’Europe. Et moi-même je vais vous dire une chose, je suis scandalisée parfois de la façon dont fonctionne l’Union européenne ! Parfois je découvre qu’il y a des comités d’experts qui décident à ma place, moi […]

Sinon, pour les courageux, le reste de l’interview est là.

Comment la femme politique la plus puissante de France a utilisé la BBC pour montrer son mépris pour le Brexit démocratique, par Nabila Ramdani

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Source : The Telegraph, le 06/07/2016

Cette femme n’a aucune idée de ce que la démocratie signifie.

Au cours de la semaine du référendum aboutissant à la décision historique de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne, la plus puissante femme politique de France était sur place pour donner à son voisin une leçon de démocratie.

Ségolène Royal, ministre socialiste de l’Énergie et de l’Environnement, a affirmé que l’électorat britannique avait été « pris en otage » parce que « les dirigeants politiques n’avaient pas été capables d’obtenir un vote positif du public. »

Critiquant directement le Premier ministre élu, elle a dit que la France « ne fera pas l’erreur de David Cameron, je peux vous l’assurer. Nous ne ferons pas de référendum sur la sortie de l’Union européenne de la France, je peux vous l’assurer. »

La prestation de Mme Royale à l’émission Hard Talk de la BBC a été largement saluée par les sceptiques du Brexit. Mark Hendrick, député travailliste de Preston et ex-député européen du Lancashire central a, dans un tweet, qualifié son intervention de « brillante » et qu’elle avait maintenant la stature « pour une deuxième candidature présidentielle !

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Personne ne semblait informé — et certainement pas le journaliste Stephen Sackur — que Mme Royal est l’une des politiciennes les plus antidémocratiques d’Europe. Non seulement elle a été sévèrement battue par Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007, mais elle a perdu en plus toutes les élections significatives depuis.

L’homme de droite Nicolas Sarkozy, un personnage profondément clivant, maintenant impliqué dans de nombreuses enquêtes de corruption, ridiculisa, par sa victoire de plus de six points en 2007, les déclarations de Mme Royal qui affirmait alors incarner le choix naturel pour la présidence après plus d’une décennie de régime conservateur.

Elle a été battue quand elle a essayé de devenir Premier secrétaire du Parti socialiste en 2008, et à nouveau en 2011, avec seulement sept pour cent des voix à la primaire présidentielle de cette année. La plus grande humiliation de Mme Royal est cependant survenue en 2012, quand son adversaire pour le siège parlementaire de La Rochelle l’a battue avec 63 pour cent des voix.

Beaucoup ont cru que 2012 verrait la fin de la désastreuse carrière de Mme Royal, mais son ex-compagnon, François Hollande, lui a sauvé la mise. Avec la sottise qui le caractérise, le Président a nommé la mère de ses quatre enfants à son gouvernement sans la moindre consultation du peuple français. Le duo prétend être socio-démocrate, mais affiche une arrogance à couper le souffle. Ils ne voient pas du tout en quoi un échec électoral devrait être un obstacle à l’accession au pouvoir.

Cela n’a pas empêché Mme Royal de dire à M. Sackur que la Grande-Bretagne entrait dans un « monde imaginaire », et que « nous avons besoin de clarté et de vérité, et nous devons appliquer les principes démocratiques. »

Quel que soit le point de vue qu’on puisse avoir sur le statut de la Grande-Bretagne en Europe, la prestation de Mme Royal à la BBC démontre de manière éclatante la folie hystérique qui entoure le débat européen. Non seulement les faits ont été régulièrement manipulés, voire ignorés, mais des commentateurs étrangers sont en plus mis en avant, de manière injustifiée et sans aucun recul, par un média d’État britannique.

La démocratie est un anathème pour Mme Royal. Elle ne représente que l’establishment parisien obsolète et inquiet qui n’hésite pas à s’asseoir sur la démocratie pour maintenir ses privilèges. Elle est soutenue en cela par beaucoup de collègues, y compris le ministre de l’Économie non élu Emmanuel Macron, qui a averti que le Brexit réduira la Grande-Bretagne à « un petit pays à l’échelle mondiale ».

Quand M. Macron est apparu à la BBC récemment, en avril, il a affirmé, dans l’émission d’Andrew Marr, que la Grande-Bretagne serait « complètement assassinée » dans les négociations commerciales mondiales si elle quittait l’UE, car elle n’aurait pas plus d’importance alors que Jersey ou Guernesey. M. Macron, ancien banquier d’affaires, est désormais révéré et considéré comme un possible président, bien que n’ayant jamais remporté d’élection de sa vie. Encore une fois, M. Marr a choisi de ne pas mentionner ce dernier fait.

Comme tous les hommes politiques français, les secrétaires d’État non élus, à Paris, ne sont soumis à rien qui ressemble à l’examen minutieux auquel sont astreints leurs homologues de Westminster. En plus des salaires et des frais payés d’un montant de plus de 15 000 livres par mois (environ 18 000 €), Mme Royal et M. Macron ont d’autres avantages comme une voiture avec chauffeur, et disposent d’appartements appartenant à l’État.

Lorsqu’ils apparaissent à la télévision française, ils sont traités avec le respect dû aux roitelets. Mme Royal sévit régulièrement sur toutes les chaînes, débitant le même genre de platitudes qu’on ne récuse ni ne conteste, comme celles qu’elle servait à M. Sackur et qui paraissent souvent interminables.

Beaucoup parmi les 17 millions de Britanniques qui ont voté pour quitter l’UE l’ont fait précisément parce qu’ils pensent que les politiciens sont des imposteurs, tout comme Mme Royal vient de le montrer. Le projet qui a été lancé par la France et l’Allemagne est devenu si monstrueux et incompréhensible qu’il suscite une classe de politiciens qui ont complètement oublié ce que le mot « démocratie » signifie réellement.

Mme Royal devrait, à 62 ans, être assez âgée et sage pour se montrer plus avisée. Elle a même promis d’empêcher la « contagion » de la démocratie, en déclarant à M. Sackur : « Mais maintenant que le vote est passé, nous devons envoyer un signal à d’autres pays qui pourraient être tentés d’utiliser le vote politiquement. » Plus sinistre encore, elle a même discuté de la possibilité de « punir » le Royaume-Uni pour son vote Brexit, avant de décider — apparemment sans la moindre ironie — que ceci « ne serait pas compatible avec mon idée de la démocratie. »

Brexit : Comment les dirigeants du monde et les politiques ont réagi

Barack Obama

Président des États-Unis

« Le peuple du Royaume-Uni a parlé, et nous respectons sa décision. Les relations privilégiées entre les États-Unis et le Royaume-Uni sont durables, et l’adhésion du Royaume-Uni à l’OTAN demeure la pierre angulaire essentielle de la politique étrangère des États-Unis, de la sécurité et de la politique économique. »

Donald Trump

Candidat républicain à la présidentielle des États-Unis

Capture d’écran 2016-07-24 à 12.37.39

Tout juste arrivé en Écosse. Les gens sont enthousiastes après le vote. Ils ont récupéré leur pays, tout comme nous allons reprendre l’Amérique. Fin du jeu !

Hillary Clinton

Candidate démocrate à la présidence des États-Unis

Capture d’écran 2016-07-24 à 12.40.56

« Cette période d’incertitude ne fait que souligner la nécessité d’un dirigeant calme, stable et expérimenté à la Maison Blanche. » -Hillary #BrexitVote

Angela Merkel

Chancelière d’Allemagne

Mme Merkel a déclaré que les États membres devaient « calmement et prudemment analyser et évaluer la situation, avant de prendre les bonnes décisions ensemble.

« Nous prenons note de la décision du peuple britannique avec regret. Il ne fait aucun doute que c’est un coup porté à l’Europe et au processus d’unification européenne. »

Vladimir Poutine

Président de la Russie

M. Poutine a déclaré que le Brexit aurait des conséquences à la fois « positives et négatives » pour la Russie et le reste du monde, mais qu’il attendait la réaction des marchés pour stabiliser le choc initial. « La vie nous montrera s’il y a plus de points positifs ou négatifs, » a-t-il dit.

Enda Kenny

Premier ministre irlandais

Capture d’écran 2016-07-24 à 12.43.31

Je tiens à assurer le peuple irlandais que nous nous sommes préparés avec la plus grande attention possible à l’éventualité d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE.

François Hollande

Président de la France

« Les Britanniques ont voté par référendum pour quitter l’Union européenne. C’est un choix douloureux et je le regrette profondément pour le Royaume-Uni et pour l’Europe, mais ce choix est le leur et nous devons le respecter. »

Malcom Turnbull

Premier ministre australien

« Nous respectons la décision du peuple britannique et nous savons que nous continuerons d’avoir dans le futur les relations les plus étroites avec le Royaume-Uni. À titre personnel, je suis désolé de la démission de David Cameron. »

 

 

Lars Lokke Ramunssen

Premier ministre danois

Capture d’écran 2016-07-24 à 12.47.16

Je respecte (mais regrette) votre décision, @David_Cameron. Merci pour votre coopération pendant ces années.

« Nous devons respecter le choix de la majorité du peuple britannique. En même temps, je ne le cacherai pas, je crois que c’est un résultat très triste pour l’Europe et pour le Danemark. »

Andrzej Duda

Président polonais

« La Grande-Bretagne est un grand pays européen et notre alliée historique. Je crois que le résultat du référendum n’y changera rien. »

Source : The Telegraph, le 06/07/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Spectre // 26.07.2016 à 02h42

Il y a un truc qui me fascine depuis toujours chez les “socio-démocrates” : c’est à quel point (…) ils ne sont pas sociaux, et ils ne sont pas démocrates…

Ironie quasi-universelle dans ces intitulés orwelliens : le soviétisme s’est construit sur la liquidation des soviets, les Républiques dites populaires font la part belle aux apparatchiks et nos prétendues “démocraties” organisent méthodiquement l’impuissance instituée du peuple.

Et, au bout du chemin, on voit très bien vers où cette clique de néolibéraux autoritaires pourrait se diriger : cf. Belkacem évoquant des “questionnements insupportables” après Charlie, Le Guen réclamant le silence absolu dans les rangs (en substance, critiquer l’État, c’est “extrêmement dangereux pour la démocratie” !), ou toutes les sorties de Valls, du “expliquer c’est déjà vouloir un peu excuser” au “il y en a assez de ces mises en cause du président de la République dans cet hémicycle” en passant par le fait de juger “insupportable la remise en cause permanente de la parole de l’Etat, du préfet, des policiers”. Ces phrases ont tout simplement des tonalités fascisantes, voire totalitaires.

87 réactions et commentaires

  • reneegate // 26.07.2016 à 02h01

    en 2007 c’était déjà son crédo changer l’Europe, œuvrer pour l’Europe sociale. L’échec est patent. Au suivant …..

      +26

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  • Spectre // 26.07.2016 à 02h42

    Il y a un truc qui me fascine depuis toujours chez les “socio-démocrates” : c’est à quel point (…) ils ne sont pas sociaux, et ils ne sont pas démocrates…

    Ironie quasi-universelle dans ces intitulés orwelliens : le soviétisme s’est construit sur la liquidation des soviets, les Républiques dites populaires font la part belle aux apparatchiks et nos prétendues “démocraties” organisent méthodiquement l’impuissance instituée du peuple.

    Et, au bout du chemin, on voit très bien vers où cette clique de néolibéraux autoritaires pourrait se diriger : cf. Belkacem évoquant des “questionnements insupportables” après Charlie, Le Guen réclamant le silence absolu dans les rangs (en substance, critiquer l’État, c’est “extrêmement dangereux pour la démocratie” !), ou toutes les sorties de Valls, du “expliquer c’est déjà vouloir un peu excuser” au “il y en a assez de ces mises en cause du président de la République dans cet hémicycle” en passant par le fait de juger “insupportable la remise en cause permanente de la parole de l’Etat, du préfet, des policiers”. Ces phrases ont tout simplement des tonalités fascisantes, voire totalitaires.

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    • Vareniky // 26.07.2016 à 05h08

      C’est la fameuse phrase de De Gaulle rappelée dans le livre « C’était de Gaulle » d’Alain Peyrefitte
      « Je n’aime pas les Socialistes, ils ne sont pas socialistes »
      extrait
      http://lespoir.jimdo.com/2014/12/26/de-gaulle-1963-le-peuple-est-patriote-les-bourgeois-ne-le-sont-plus/

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    • UltraLucide // 26.07.2016 à 11h05

      Vers 1903, Benito était un agitateur socialiste en Suisse, proche des révolutionnaires d’extrême-gauche. Rentré en 1904 en Italie (amnistie), il devient enseignant, puis dirigeant de presse socialiste révolutionnaire, membre de plus en plus éminent du Parti Socialiste Italien (Aile gauche extrémiste) et nommé en 1912 directeur de son organe de presse. Opposé à la neutralité Italienne de 1914, il devient ultra-nationaliste et quitte le socialisme, on connaît la suite.
      Nous sommes entrés dans une phase de parti unique européiste continental, et Ségolène Royal s’exprime ici au nom de sa branche Libérale-Socialiste, les Libzis. J’ai souvent l’impression que Jaurès a été le dernier socialiste authentique. Le socialisme est une étiquette, un fourre-tout où l’on trouve tout le prêt-à-penser politique à la mode, du trotskyste au libéral.

        +18

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      • Amsterdammer // 26.07.2016 à 12h15

        rhoo, après Jaurès, y eut quand même Léon Blum, un dangereux gauchiste, en comparaison des faucialistes solfériniens actuels.
        Ou Mendès-France… oups, pardon, il était Rad-soc.

        Et n’oublions pas des petites pointures de 1981, et les quelques survivants d’aujourd’hui, comme Lienemann [qui n’a toujours pas compris qu’elle ferait mieux de quitter ce parti pourri et rejoindre Méluche].

        Enfin. Espérons que le naufrage du Parti Solférinien en 2017 sera définitif…

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    • Fulub // 26.07.2016 à 11h19

      « Le fascisme ce n’est pas d’interdire de dire, c’est d’obliger à dire ». Roland Barthes Leçon inaugurale au Collège de France Janvier 1977.

        +13

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      • Papagateau // 26.07.2016 à 12h42

        Si vous faites une demande contraire à « l’intérêt général » (entre guillemets) Alors c’est :
        – enquêtes (avec convocations),
        – procès (toujours des convocations mais avec en plus de la calomnie publique),
        – pour celui qui insiste vient le verdict, s’il n’est pas déjà en faillite professionnelle , vu l’ambiance Charly : amende, indemnités, donc faillite personnelle et divorce.

        Tant qu’ils tiennent les médias, il n’y a pas moyen de crier contre un verdict injuste. C’est la dictature douce, la dictature des Charly.
        Plus besoin de camps de la mort, faillite personnelle, plus divorce, ça suffit, plus un peu de garde à vue, et beaucoup de calomnie médiatique.

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  • noDJ // 26.07.2016 à 02h54

    Ah cette bravitude Ségolène. La démocratie est morte, vive la démocratitude !

    « Nous croyons aux bonnes questions par rapport aux bonnes réponses ! »
    Phrase étonnante qui demande à être analysée, elle asserte au moins quatre choses :
    1) Il y a de bonnes et de mauvaises réponses à un référendum.
    2) Les bonnes réponses sont celles qui convient au gouvernement et les mauvaises celles qui ne lui convient pas.
    3) Les bonnes questions provoquent, avec une quasi certitude, de bonnes réponses et les mauvaises questions, de mauvaises réponses.
    4) Les référendum ne doivent poser que de bonnes questions (celles qui provoquent les réponses attendues par le gouvernement) et non de mauvaises (celles qui ne provoquent pas les répondes attendues).

    Autrement dit les référendums sont interdit car un référendum est ouvert, on ne connait pas par avance son issue (sinon il n’a aucune raison d’être), et son résultat n’est pas bon ou mauvais, il résulte du choix de la majorité des électeurs. Le seul référendum autorisé (le bon référendum) est donc un pseudo-référendum, une manipulation par le gouvernement.

    La démocratie représentative (sans référendums) est donc bien une pseudo démocratie, juste une apparence, une attitude de démocratie : une démocratitude.

      +99

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    • UltraLucide // 26.07.2016 à 11h12

      La « bonne question » sur l’UE selon Ségolène serait sans doute celle-ci:
      « Etes-vous pour ou contre la bonne Europe »?

      Si vous êtes pour, vous êtes dans le camp du bien. On tiendra compte de votre vote qui est d’essence démocratique.
      Si vous êtes contre la bonne Europe, vous n’avez rien compris et on va vous rééduquer. Votre vote est annulé car non-démocratique.

      La « bonne » Europe étant bien entendu la plus fédéraliste possible et conservant l’Euro.
      Son économie sera sous direction allemande, sa structure politique s’appuiera sur un parti unique, constitué d’une union forte et intime du libéralisme et du socialisme, alliés aux chrétiens, aux démocrates et aux républicains des ex-nations européennes.

      Il n’y aura alors plus besoin d’avoir d’autres partis politiques, ni de journaux d’opposition, pas de manifestations non plus. Tout cela sera inutile en l’absence d’opposition, puisque régnera un parfait consensus politique entre tous les citoyens homo-Europeanus et leurs gouvernants.

        +14

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    • noDJ // 26.07.2016 à 20h17

      « Ils votent parce qu’ils ont compris que… ils sont instrumentalisés dans un vote. » (*)

      L’expression de Ségolène est souvent inachevée mais derrière subsiste une pensée cohérente, même si cette cohérence est celle de la folie. Cette proposition énonce un exemple de « bon référendum » dans lequel les électeurs savent comment « bien voter », c’est-à-dire en conformité avec les idées du gouvernement, en identifiant les discours contraires comme relevant d’une instrumentalisation.

      Si le vote produit une « bonne réponse » c’est que la question était à la portée des populations, suffisamment « bien informée » par les médias et le gouvernement. Rien de scandaleux de n’accepter que les « bonnes réponses » précisément parce que ce sont les « bonnes réponses », sauf que le seul critère du « bon » provient d’une appartenance. « C’est actuellement ma réponse (celle du gouvernement ou de mon groupe politique) donc elle est bonne », le fait que j’ai pu avoir une opinion contraire dans le passé ou que j’en aurai une dans l’avenir n’y change rien.
      Ou bien ces gens sont fous ou bien ils nous prennent pour des cons ? (sans doute beaucoup des deux).

      (*) Traduction :
      « Les électeurs sont capable de bien voter lorsqu’ils identifient les discours contraires (à ceux du gouvernement) comme relevant d’une instrumentalisation. »

        +6

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    • McKain // 30.07.2016 à 14h06

      Effectivement, il serait plus simple pour madame Royal de supprimer purement et simplement les élections. Une solution politiquement plus acceptable serait d’adopter une « démocratie » à la manière étasunienne: deux grands partis et aucun choix réel. Les « démocraties » étasuniennes ou chinoise feraient peut-être le bonheur de la classe politique européiste d’aujourd’hui dont madame Royal n’est qu’une assez fade représentante.

        +0

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  • jp // 26.07.2016 à 03h41

    Juncker avait « ouvert la voie » avec « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » à propos des Grecs

    Ensuite, dans la même veine, Daniel Cohn-Bendit a dit : « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison » pour le Brexit

    https://www.youtube.com/watch?v=tvdC5l-6W0Y

    donc puisque le peuple est trop c… plus la peine de le faire voter. On fera de la démocratie sans le démos.
    On a dépassé le cap de la démocrature, à mon avis on est déjà en dictature à ce stade :
    49.3 pour passer en force les lois + état d’urgence sans cesse prolongé + arrestations de manifestants pacifiques + soldats en armes dans les rues.

      +74

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  • DUGUESCLIN // 26.07.2016 à 04h48

    Le jour de la liberté le peuple fera ce que Ségolène et son parti lui dira. Un petit salut mode fasciste et le tour est joué.
    Le peuple c’est nous, c’est moi, et j’en ai marre qu’on choisisse à ma place, et que des idéologistes sachent mieux que moi ce qui me convient et ce que doit être mon destin. Suis-je donc sous-évolué à ce point?

      +38

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  • Vareniky // 26.07.2016 à 04h53

    A partir du moment où elle estime que le Peuple n’a pas la capacité de répondre à une question posée mais exprime une humeur je ne vois pas pourquoi il saurait plus le faire sur une orientation de l’Europe que lors d’un référendum.
    C’est un comportement pervers de faire croire que c’est de la faute du sujet si l’on ne peut pas lui poser la question.

    Le « oui, mais… » est connu pour rendre fou, car dans la même phrase il associe le positif et le restrictif et créée un conflit inconscient que le sujet ne peut résoudre dans le cadre.
    D’ailleurs en ces temps de vacances pour beaucoup, on peut voir ou revoir le film « Oui, mais… » avec Émilie Dequenne et Gérard Jugnot qui mélange de manière humoristique une intrigue sentimentale, les différentes étapes d’une thérapie et la description illustrée des mécanismes de l’inconscient.

      +13

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  • kasper // 26.07.2016 à 05h43

    Il faudrait quand meme lui rappeler qui paye son salaire, a cette employée.

    Vous imaginez un cadre sup d’une grande entreprise qui fait une déclaration publique « nous ne feront pas l’erreur de demander aux actionnaires leur avis sur l’avenir de la boite » ? Il garderait son poste longtemps ?

    Loin de moi l’idée qu’il faut gérer l’etat comme une entreprise, mais on gagnerait quand meme a rappeler un peu d’humilité aux gens que nous rmployons pour gérer nos biens communs.

      +75

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    • Wakizashi // 26.07.2016 à 10h41

      « Loin de moi l’idée qu’il faut gérer l’etat comme une entreprise, mais on gagnerait quand meme a rappeler un peu d’humilité aux gens que nous rmployons pour gérer nos biens communs. »

      Comment ?

      Je comprends bien le sens de votre analogie avec une entreprise, mais malheureusement, elle ne dépasse pas la pétition de principe.

      A la différence des employés d’une entreprise vis-à-vis de ses actionnaires, les soi-disant représentants du peuple ne sont pas les employés du peuple. Si c’était le cas, les hommes politiques seraient les serviteurs du peuple, mais la réalité factuelle, c’est qu’ils sont les dirigeants du peuple.

      C’est bien tout le problème de la « démocratie » représentative : le peuple n’a aucun pouvoir politique.

        +10

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      • kasper // 26.07.2016 à 12h40

        C’est une excellente question. Vous avez raison, dans l’etat actuel des choses a part l’entarter ou lui jeter des oeufs on ne peut rien faire.

        Et pourtant, ca ne fais pas un pli: ces gens la sont nos employés, pas nos maîtres. Sinon a quoi bon avoir fait la révolution ? J’ai un peu le meme sentiment quand je vois un CRS taper un manifestant avec la matraque que ce meme manifestant lui a payé.

        Peut etre qu’une commission disciplinaire composée de citoyens tirés au sort pourrait remplir ce rôle de garde chiourme. Evidement ca ne se mettra pas en place spontanément. Nos employés y auraient pourtant intérêt, c’est toujours moins grave d’être rappelé a l’ordre par une commission disciplinaire que de se prendre une tarte a la creme (ou un pavé d’ici un ou deux ans).

          +4

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        • Wakizashi // 26.07.2016 à 15h46

          Oui, on ne peut rien faire… sauf arrêter de jouer le jeu. Si demain 90% de la population arrête de voter (et/ou de payer ses impôts), le coup de pied aux fesses fera nettement plus mal qu’une tarte à la crème…

            +3

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          • alfred // 26.07.2016 à 16h26

            Encore une fois les bras m’en tombent. Vous croyez sérieusement qu’arrêter de voter et arrêter de payer ses impôts sa ce vaut? La petite différence voyez vous c’est que si 95% des gens arrêtaient de voter cela ne changerait rien, le simulacre serait juste légèrement différent. Par contre avant même d’avoir emmené avec vous 15% de gens qui arrêteraient de payer leurs impôts vous auriez quelques quelques gros problèmes personnels.

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            • Wakizashi // 27.07.2016 à 11h02

              Je ne suis pas d’accord avec vous mais peu importe, ce n’était de toute façon qu’une suggestion pour illustrer un principe général : la société est ce que nous en faisons collectivement. Renvoyer toute la responsabilité sur le dos des politiques, des banques, du 1% etc. est au mieux une erreur, au pire une hypocrisie.

              Les politiques sont là parce que nous les élisons ; les multinationales chantres du capitalisme mondialisé et débridé prospèrent parce que nous achetons leurs produits, et ainsi de suite. Finalement, force est de constater que dans nos actes de tous les jours, nous cautionnons collectivement la société telle qu’elle est.

                +3

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        • jp // 26.07.2016 à 18h52

          elle a déjà été entartée, malheureusement je n’ai pas retrouvé de de vidéo en ligne.

          Mais sa réaction a été révélatrice de ses tendances autoritaires :

          « Le 16 juin 2006, sur le parvis de la gare de La Rochelle, Ségolène Royal a été victime d’un entartage par Jonathan Joly14, un étudiant en lettres de 22 ans, qui a été immédiatement arrêté. Il a été relâché par la police après vingt heures de garde à vue. »
          suite sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Entartage

            +2

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  • Denis Monod-Broca // 26.07.2016 à 07h10

    Et Simone Veil…

    Le soir du référendum pour la ratification du traité de Maestricht, Simone Veil était sur un plateau de télévision. Le « non » à un moment donné sembla l’emporter. Alors madame Simone Veil s’exclama : « nous n’aurions jamais dû faire de référendum ! ». Et elle répéta : « nous n’aurions jamais dû faire de référendum ! ». Cela résonnait comme un irrésistible cri du cœur. Et les Français qui avait voté « non », un Français sur deux donc ou presque, comprirent ce jour-là qu’ils étaient trop bêtes pour voter, que leur voix n’avait aucune valeur, qu’ils n’auraient plus droit à la parole.

      +49

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  • Pepin Lecourt // 26.07.2016 à 07h43

    La championne de la  » démocratie participative  »

    A virer d’urgence !

      +32

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    • teuilteuil88 // 26.07.2016 à 07h51

      A ce sujet vous rappelez vous de son site  » désir d’avenir  » pendant la campagne présidentielle de 2007 ? Chaque français était invité à y faire des propositions à la candidate qui serait à coups sûr élue . Le site a coûté une blinde, il ne marchait pas bien et au final disparut sans préavis bien avant le vote . Les propositions qu’ont fait les français à Madame Royal ne lui plaisaient donc déjà pas à l’époque ?

        +22

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      • BendiLaowai // 26.07.2016 à 14h23

        j’aimerai savoir qui a été embauché pour construire ce site, combien ça a coûté, et qui a payé.
        Peut-on faire le pari que c’était « un proche », que ça a coûté « une blinde » et que c’est « le citoyen » ?

          +5

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  • Macarel // 26.07.2016 à 07h59

    Les plus grands crimes de l’histoire ont toujours été perpétrés par des gens qui croyaient détenir la vérité, et toujours au nom de bonnes intentions.
    Le eurolâtres, n’échappent pas à cette règle, ils sont au nom de leur foi « européiste » en train de martyriser des peuples, de fouler au pied la démocratie, la mettant ainsi en très grand péril.
    Leur idée fixe est plus forte que la réalité des choses, ils sont prêts à imposer les plus grandes souffrances aux peuples pour sauver leur idée fixe.
    UE uber alles !

      +38

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    • BendiLaowai // 26.07.2016 à 14h40

      ne soyons pas trop injuste avec eux : nous sommes tous comme ça, malheureusement.
      Les politiciens se laissent aveugler par la beauté de leurs idées, et les gens par la propagande gouvernementale

        +0

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  • bourdeaux // 26.07.2016 à 08h00

    Ferions-nous un référendum demandant si la France doit rester la nation des français ? Non. Donc il est inconcevable de demander si L’europe doit rester la « nation » des européens ; ça se tient…
    Il faut en conclure qu’une supra-nation a été inventée et créée sans jamais être clairement nommée, et dont on ne pourra jamais sortir. Cela s’appelle un coup d’état.
    C’est tout de même humiliant de prendre la fessée par des individus du genre de S. ROYAL, sans mérite ni envergure, le genre de gifle qui fait dégringoler l’orgueil national…à moins qu’on ne la rende, sous une forme ou une autre.

      +17

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    • Prométhée Enchaîné // 26.07.2016 à 09h30

      Ce serait plutôt un référendum en Bretagne pour demander si elle veut rester dans la France…
      Cela me rappelle que le problème de l’auto-détermination des peuples avait été soulevé chez Taddeï au moment de l’annexion de la Crimée. Car effectivement cela semble être une pente glissante. Si l’on va par là, n’importe quelle région peut à son tour revendiquer son indépendance, au détriment du reste de la communauté dont elle faisait partie, mais plus pervers encore… Si un peuple sur le territoire français, par exemple, revendique son indépendance à l’égard de la communauté nationale… que fait-on ?

      Il me semble de plus en plus que la volonté de se séparer des grands ensembles ressemble à de l’égoïsme. Que nous le voulions ou non, nous dépendons des autres, à plus ou moins long terme. Contre le réchauffement climatique et les difficultés énergétiques, nous avons au contraire besoin d’une coopération mondiale… C’est pas le moment de scinder les nations en Cité-États.

        +2

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      • Olivier Berruyer // 26.07.2016 à 11h16

        « la volonté de se séparer des grands ensembles ressemble à de l’égoïsme. »

        Eh oui, et quand on n’est pas « égoïste » du tout, on est beaucoup pour l’UE, CQFD…

          +16

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      • BendiLaowai // 26.07.2016 à 14h48

        peut-être, en tous cas la plupart du temps notre élite socio-démocrate ne prend pas la peine de nous expliquer leurs choix non-démocratiques, et des les confronter au débat, avec des experts et avec des personnes du PEUPLE

          +0

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      • Homère d’Allore // 26.07.2016 à 17h13

        Personnellement ca ne me dérange pas que la Corse ou la Bretagne organisent des référendums.

        Les Bretonnisants recolteraient 2% des voix et Talamoni et sa bande environ 30 %, et encore, en bourrant les urnes…
        Les premiers seraient ridicules et les seconds affaiblis dans leur gestion du Conseil Régional, pompeusement appelé « Assemblée de Corse.

          +5

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        • Subotai // 26.07.2016 à 18h52

          Soyez patient :-). C’est juste une question de niveau de Déglingue.

          Pour le fond, on pose la question, quand la question se pose. Et on sait qu’elle se pose quand la pression publique s’exerce sur le pouvoir.
          Le jeu du pouvoirs est de dévier la demande et faire baisser la pression. La réponse à l’échec de cette politique est la révolte.
          Nous n’en sommes pas là mais ça vient.

            +4

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      • Caliban // 27.07.2016 à 01h44

        « Contre le réchauffement climatique et les difficultés énergétiques, nous avons au contraire besoin d’une coopération mondiale… »

        Contre le réchauffement … nous avons surtout besoin de lois contraignantes. Pour faire des lois internationales nous avons besoin d’Etats qui respectent le Droit.

        L’OTAN et ses guerres illégales, TAFTA et ses tribunaux d’arbitrage, l’UE et ses traités commerciaux ravageurs … c’est la coopération sur le mode « marche ou crève ».

          +2

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  • LS // 26.07.2016 à 08h10

    Affligeant, cette femme n’a pas de culture politique, c’est pas possible. Ceci dit, elle est en très bonne compagnie parmi ses collègues.

    Elle aurait pu, au moins, donner la réponse « officielle » : la démocratie populaire est une démagogie et au pire une dictature. Seule la démocratie représentative est un gage de préservation des libertés individuelles, de consensus minimum préservant la paix civile et d’efficacité dans la gestion.

    Malgré tout, pour quelqu’un qui a milité activement, au sein du système, pour développer la démocratie participative (cadré par le système, je rassure), c’est un discours relativement surprenant et pour le moins, pas professionnel d’un point de vue comm. : pétage de plomb ?

      +7

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  • abcinuits // 26.07.2016 à 08h17

    C est le crédo des européistes , depuis jean monnet , en passant par jacques delors , sarkozy et hollande ,Caché ou non ,dans une soumission totale
    Aux objectifs US ,relayé par une UE qui sert de voile , pour le peuple , avec des mots emberlificotés du rose bonbon de democratie ,
    Défunte depuis 2005 ,
    FEUILLE DE ROUTE de cette institution illégitime
    Détruire les états , en particulier l’etât français,
    Tous les partis politiques s’y emploient depuis des décennies , la classe politique a perdue sa nationalité et sa légitimité , ségolène royale
    En est l’émanation type .

      +15

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  • Homère d’Allore // 26.07.2016 à 08h21

    Et, comme je le rappelais dans fil sur la vidéo d »Asselineau, il ne faut pas oublier que cette incompétente infatuée d’elle-même a été battue aux législatives de 2012.

    Elle aurait du disparaître dans la poussière de son néant si son ex, sans doute conscient de ses seules capacités, celles de nuisance, ne l’avait pas nommée, malgré ce désaveu, numéro 2 du gouvernement.

    Incompétente sur tous les sujets qu’elle aborde, elle enfile les déclarations idiotes comme des perles.
    Mais ces perles coûtent cher. Très cher. Le Conseil régional de Poitou-Charentes en sait quelque chose. La SNCF et les portiques inutiles devant les quais du TGV gare Montparnasse aussi. Sa gestion de la remise en cause de l’écotaxe aussi.
    Nico a déjà fort justement rappelé le fiasco de Mia. Bref, la liste de ses méfaits est trop longue pour être rappelée exhaustivement.

    Il est, donc, somme toute logique qu’elle n’apprécie pas la démocratie. Elle pourrait avoir à s’expliquer sur toutes ces actions inanes et dispendieuses

      +14

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  • Yves // 26.07.2016 à 08h29

    la bonne question c’est peut-être « quelle Europe voulez-vous? », mais j’ai l’impression que vous n’allez jamais nous la poser non plus madame Royal…
    pas une très bonne politicienne, à répondre trop vite sans avoir écouté les questions (ou alors en faisant des lapsus), on récolte des articles comme celui-ci!

      +4

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    • Homère d’Allore // 26.07.2016 à 08h34

      Elle n’a surtout pas l’habitude d’être interviewée par des journalistes qui ne sont pas aux ordres.

      Ça déstabilise, forcément !

        +35

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    • Macarel // 26.07.2016 à 08h41

      Elle a eu la réponse en 2005, les français ont dit NON à l’Europe des Barroso, Junker et autres Schultz. Mais l’avis du peuple a été ignoré, elle devrait le savoir, cette gente dame !
      Mais il semble qu’elle ait la mémoire courte…

        +17

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  • Fournier // 26.07.2016 à 08h42

    Je me demande comment des politiciens français, européens de surcroit et énarque ne peuvent même pas faire leur interview en anglais sur une chaine anglaise … Bref nos hommes politiques ont un niveau intellectuel proche de la moule et sa réponse me confirme juste pourquoi la France va si mal !

      +13

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  • Fournier // 26.07.2016 à 08h46

    Parle même pas anglais l’élite superbe. Je me demande vraiment vu le niveau intellectuel de sa réponse où se situe réellement l’élite de la France

      +13

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    • Denis Griesmar // 26.07.2016 à 18h45

      Cette remarque tendrait à conforter la « légitimité » (sic !) de la langue de l’Empire en France. On peut être fort intelligent, et ne pas savoir l’anglais ! (Et peut-être aussi savoir l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais, le russe, le chinois, le turc …)

        +1

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  • Wakizashi // 26.07.2016 à 09h03

    Cette maxime n’a jamais été aussi vraie : « Les peuples ont les gouvernants qu’ils méritent. »

    Dans un an, le troupeau de moutons ira aux urnes pour élire soit le candidat PS, soit le candidat UMP, soit Marine Le Pen, et ce sera reparti pour un tour : un président détesté après quelques mois de mandat, et des Français qui se lamentent sur leur triste sort…

    Cette attitude consistant à s’exonérer de notre propre responsabilité en la rejetant sur les hommes politiques, les puissants, le 1% etc., est une pathologie que l’on pourrait nommer la victimite.

    C’est quand-même nous qui les portons au pouvoir en les élisant, nous qui jouons le jeu des élections, nous qui acceptons de jouer le jeu du travaille/consomme, nous qui nourrissons la Bête en achetant les cochonneries qu’elle fait fabriquer par des quasi-esclaves aliénés.

    Il suffit de se rendre un samedi après-midi dans un Temple de la consommation comme, par exemple, la galerie marchande de Carrefour, pour trouver matière à méditer sur la condition humaine…

      +32

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    • R=C // 26.07.2016 à 12h29

      Ou plus ponctuel mais très éloquent , le comportement des gens au tour de France lorsque les caravanes des grandes marques passent et leur jettent des bons d’achats et autre saloperie et que certains se bousculent pour ramasser.

        +7

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    • Henri Tanson // 27.07.2016 à 16h05

      Pas d’accord du tout.
      Nous n’avons pas les gouvernants que l’on mérite.
      Nous valons beaucoup mieux qu’eux.
      Malheureusement, les médias sont de connivence avec eux et nous désinforment, nous mentent et nous empêchent de voir qu’il y a une vérité ailleurs, une autre voie, d’autres idées politiques.
      Si les télés ne nous prenaient pas pour des décérébrés, ni nous savions, si nous étions respectés, nous dirions stop à tout cela.
      Si des gens comme Asselineau (et d’autres) qui expliquent, qui informent, qui analysent, passaient un peu plus dans les médias, nous trouverions enfin les gouvernants que nous méritons. Nous deviendrions difficiles, exigeants, concernés, enfin.
      Mais ça me paraît inconcevable que ce petit monde médiatico-politique prenne le risque d’être écarté…
      Demain n’est pas la veille…

        +2

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  • valles // 26.07.2016 à 09h05

    Le problème des politiciens contrairement aux poissons, c’est qu’ils arrivent à nager même avec la tête complètement pourrie
    Spéciale dédicace à Ségoléne et sa vision exceptionnelle du monde qui l’entoure
    http://www.wendy-leblog.com/2014/06/la-tres-chere-voiture-electrique-de.html

      +0

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  • Vegeta // 26.07.2016 à 09h07

    Moi j’aimerais bien savoir quelles seraient les réactions en Suisse si un homme ou une femme politique sortait autant de connerie à la minute …

    Loin de moi l’idée de penser que la Suisse est parfaite, loin de là … mais je n’ai pas l’impression que les choses hallucinante qui sont dites ou faites en France passeraient aussi bien en Suisse. Certains de nos médias sont un poil plus « indépendant », ou neutre plutôt, ca doit aider aussi quand même.

    Après c’est peut-être le cas, mais je suis pas au courant. Mais je n’ai pas souvenir que des politiciens suisses aient osé faire des déclarations aussi … connes et contre la démocratie. Il n’aurait plus aucune crédibilité… En tout cas c’est pas dans les proportions qu’on peut voir en France, et pas de la part de personnalité politique aussi haut placées.

    Franchement amis français, vous êtes vraiment mal barré. Perso je vois un peu d’espoir en Suisse politiquement parlant, même si c’est extrêmement dur … mais quand on (les suisses) regarde du côté de la France (vos politiciens et votre gouvernement), on se dit que ca va pas si mal en Suisse, et on est vraiment bien content que cet énergumène de Blocher ai autant insisté pour qu’on ne rentre pas dans l’Europe.

    On est pas si mal mais … ca bouge pas quand même !

    Vivement la révolte des peuple ! haha 🙂

      +21

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    • visiteur // 26.07.2016 à 13h52

      Il y de nombreuses différences entre la Suisse et la France, mais en voici deux importantes :

      1) En Suisse, il y a une longue tradition de référendums et d’initiatives. Dans les deux cas, le vote est demandé par le peuple, dans le cas des initiatives, la question est formulée par le peuple, dans les cas des référendums elle n’est qu’une formulation triviale (« acceptez-vous la proposition de loi XYZ ? »)

      En France, il y a seulement une longue tradition de plébiscites : le gouvernement formule la question, choisit quand la poser au peuple, et en fait décide seul s’il veut vraiment la poser ou pas.

      2) En Suisse, il n’y a pas d’ENA; les politiciens ne se prennent donc pas pour de prétendues « élites » omniscientes, « naturellement » désignées pour guide un peuple ignorant et assumer la tâche ô combien ardue de manoeuvrer le char de l’Etat.

      Ségolène Royal, elle, a fait l’ENA, et n’a aucune expérience des mécanismes de démocratie semi-directe. Cela crève les yeux lors de l’entrevue.

        +12

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    • Chris // 26.07.2016 à 14h10

      Des socialistes suisses remettent sur le tapis l’intégration de la Suisse dans l’UE. Une bonne manière de se tirer dans le pied qui fait rigoler plus d’un.
      Qu’ils continuent comme ça et le PS suisse va mourir de sa belle mort. Déjà que les Suisses sont hyper mécontents de la politique migratoire accommodante menée par la conseillère fédérale (ministre) Sommaruga : tiens une PS ?!

        +1

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  • Joanna // 26.07.2016 à 09h17

    De quelle Europe voulez-vous ? dit-elle.

    Si je devais dire ce que je veux je dirais que je ne veux pas de François, pas de Nicolas, pas d’ (E)Manuel, pas de Ségolène bien sur, pas de Kilary … et la liste serait longue.
    J’applaudirais au retour d’un Charles.

      +12

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  • some // 26.07.2016 à 10h03

    finalement rien de neuf sous le soleil. Si ce n’est qu’à l’occasion d’une frayeur, ils ne se cachent plus.

    Q. Par quel processus démocratique pouvons nous empêcher ces personnes d’agir ?

    Doit on trouver l’aide d’un juge en quelque sorte assermenté pour pouvoir former un tribunal civil à l’encontre de ces personnes ? La police, l’armée sauraient elles ouvrir leurs yeux pour avaliser ce genre d’actions ? Par quel moyen choisirons nous les citoyens jurés ? Un code juridique existe t’il déjà pour juger de ces actions ? Le code militaire serait il approprié ? Doit il faire juris prudence ? Quelles conséquences pour l’organisation de notre société ? Au delà, quelle organisation géo politique nous assurera la pérennité face à ce monde de l’ouest que déjà nous savons belliqueux à de telles actions ? Jusqu’à quel point devons nous couper ces branches sclérosées de la nation ?

      +4

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    • Papagateau // 26.07.2016 à 13h26

      Il suffirait d’avoir de bons médias… mais on ne les aura pas.
      Leurs propriétaires y tiennent tant.

      Donc voyons ce qui est constitutionnellement possible :
      – référendum immédiatement executoire d’initiative populaire (chaque mot est important).
      – mandat réduit à 3 ans pour les députés, comme ça les intérêts électoraux du président et des députés seraient divergents (retour à la situation du septennat gaullien, mais à un rythme plus rapide avec 2 ans en moins pour tout le monde).

        +3

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  • jim // 26.07.2016 à 10h34

    Au passage, ce que dit Royal révèle ce que sont dans l’esprit de ces gens les plateformes participatives en ligne qu’ils affectionnent tant : des foutages de gueule.

    Tout ce qui est important est déja décidé, arrêté, cette démocratie participative miroir aux alouettes ne laisse la place que pour des modifications trèss périphériques, et en plus donne aux politiciens et leurs dictats une aura de plus de légitimité, et un outil de communication pour faire croire que.

    Quand les servantes zélées telle Axelle Lemaire ou ses semblables ou l’UE mettent en place à la pelle ces plateformes dites participatives, en réalité, ils insultent les gens, et la démocratie.
    Et quelques dizaines de milliers d’ahuris semblent ne pas le comprendre, et « participer » pourtant.

    Ne pas participer à ces consultations en ligne dites participatives et faites par les politiciens est presque un devoir citoyen.

      +36

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    • Totoleon // 26.07.2016 à 15h25

      Question? vos remarques peuvent elles s’appliquer aux blogs?

        +3

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      • jim // 26.07.2016 à 16h23

        Je ne suis pas certain du tout de comprendre votre uqestion. Je me risque néammoins à y répondre.
        …..
        Tout ce qui peut apporter une apparence de légitimité aux politiciens doit être évité, donc les contributions sur leurs blogs aussi.

        Mais mes remarques portaient sur quelquehose de plus problématique et que je crois essentiel car cela dessine un modèle pseudo « démocratique » perverti à l’extrême : ces plateformes dites participatives.
        Les exemples ultimes du foutage de gueule étant celle sur la République numérique de la servante Lemaire et celle venant de l’UE pour consulter sur les questions liées à internet.

          +3

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    • bourdeaux // 26.07.2016 à 18h48

      « un devoir citoyen » : non, un devoir CIVIQUE, je vous en supplie, puisque c’est le bon endroit pour rappeler que c’est cette – – – – (je ne trouve pas d’adjectif élégant) de Royal qui a mis sur le marché ce faux adjectif « citoyen ». Citoyen est un nom, son adjectif existe : civique. Merci.

        +1

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  • DF // 26.07.2016 à 10h47

    Certes elle est affligeante. Et certes, plein d’autres hommes et femmes politiques ne sont pas à la hauteur des enjeux brûlants auxquels nous sommes confrontés actuellement.
    Mais critiquer des dirigeants, nuls, compromis, corrompus, ou que sais-je ne constitue pas un projet, or c’est ça la question de fond. Quel projet pour sortir de la mouise dans laquelle on est, hein ?
    Une fois que ces branques seront virés, c’est quoi le plan ?
    Nos partis politiques sont pourris ? Ok. Qu’est-ce que l’on met à la place ? Comment on s’organise alors ?
    Et l’Europe ? C’est pas bien comme c’est, ok. Elle est vendu aux multinationales, ok. Quel projet diplomatique avec nos voisins ? Avec la GB ? Avec les USA, la Chine, la Russie ?
    Le chômage est au delà de 6 millions de personnes ? Quelle solution en face ? Revenu universel, baisse des salaires ?
    Déficit public ?
    Dette ? Remboursement ? Défaut ?
    Déréglement climatique ?
    Effondrement écologique ?
    dégradation des sols ?
    Pénurie d’énergie ?
    Pénurie de ressources ?

    C’es très bien d’avoir un regard critique sur ce qui se passe, et je suis un lecteur assidu de ce blog (merci Olivier), mais ça ne suffit pas d’attendre en gueulant que les politiques fassent miraculeusement ce qui serait « bien ». Il faut y penser, en discuter, construire des projets, et obliger (et aider) les élus à l’appliquer.

      +12

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    • Xavier // 26.07.2016 à 14h04

      Oui, vous avez raison, mais il faut aller encore plus loin si l’on veut vivre ensemble paisiblement et durablement : conscience, connaissance, Imagination.

      Pour construire (imaginer) un projet, encore faut-il au préalable prendre conscience et connaitre nos déterminismes individuels et sociaux !…

      N’espérez pas changer quoi que ce soit à court terme, le seul changement durable passera par l’éducation à minima de nos enfants à de la thermodynamique, de la biologie, la théorie de l’information. Rassurez-vous, on n’a pas besoin de comprendre des choses bien complexes mais des concepts comme les 1ère et 2ème lois de la thermo, le fonctionnement du SNC, des enzymes, l’habituation, les comportements de base, etc.)

        +3

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    • bourdeaux // 26.07.2016 à 19h08

      Oui, vous avez bien sûr raison sur le fond, mais vous connaissez la réponse : « si vous croyez que j’ai le temps de construire un projet pour la France quand je rentre du boulot et que je m’endors devant ma télé comme un paquet, etc… »
      Ceci dit, puisque le sujet ici, c’est l’Europe, il n’est pas interdit de résister aux injonctions des gardiens du temple qui font parfois la même remarque que vous, avec en plus ce sens aigüe des nuances qu’on leur connait : « vous ne voulez pas d’Europe ? Mais vous la remplacez par quoi ? La France isolée, seule dans le MOONNNDE , c’est ce que vous voulez ?!! ». Ce raisonnement sent quand même un peu le gérant de meublé : si vous cassez la cafetière, vous la remplacez. La France avait tout de même quelque chose qui, me semble-t-il, ressemblait vaguement à une diplomatie avant la guerre…

        +3

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  • Xavier // 26.07.2016 à 11h17

    La démocratie suivant les modalités et dans les champs édictés par une « élite » ça donne ça :

    « Vous choisissez le cap, mais à + ou – 0,5 degré par rapport à celui qu’on a choisi pour vous »…

    Et dire que ces gens se croient très différents des monarques ou des tyrans !…

      +6

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  • christian gedeon // 26.07.2016 à 11h17

    Le mensonge et le vice ne prennent même plus la peine de se cacher.Une étape supplémentaire a été franchie. Plus la moindre vergogne,même pas un soupçon de maquillage.Intéressant.

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  • georges glise // 26.07.2016 à 11h24

    juste deux remarques
    1/ en 2007, ségolène était pour la démocratie participative! elle a bien changé!
    2/ ségolène ferait bien de s’occuper de son domaine ministériel, des atteintes à l’environnement, notamment par la chimie qui menace notre santé, , du changement climatique et des cargos chinois qui sont en train d’ouvrir une voie traversant l’arctique.

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    • PatrickC // 26.07.2016 à 17h43

      Sur le 1/ : comme le faisait remarquer Jim plus haut, la « démocratie participative » telle qu’on peut la vivre en local dans nos contrées est un détournement sémantique de plus à mettre à l’actif de nos faussaires politiques nationaux. Du même tonneau que ce qu’avait, en son temps, déjà relevé Coluche à propos des élections : si ça servait à quelque chose il y a longtemps que ce serait interdit.

      Dans la « démocratie participative », l’expression de la volonté du peuple est représentée de la façon dont Mme Royale parle des référendums : uniquement lorsque celui-ci donne la bonne réponse aux bonnes questions. D’où l’on voit qu’elle n’a donc pas varié d’un pouce depuis 2007, en fait.

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  • Xavier // 26.07.2016 à 11h26

    Depuis des décennies les élites ont compris qu’en polarisant la société sur des sujets annexes, les peuples avaient l’impression de décider de leur destins.

    Ca a donné un système aussi réducteur que gauche/droite que même un chien comprendrait…

    En même temps la seule chose que nous en ayons attendue était du confort, donc tant que cela marchait grâce à un système expansionniste on a cru que le système politique gênerait le confort alors qu’il ne fait qu’habiller de langage agréable une domination de nos sociétés sur d’autres…

    Tant qu’on n’aura pas compris que productivisme et humanisme sont deux modalités conservatistes on n’apportera aucune solution durable…

    http://www.nouvellegrille.info/pdfjp

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  • yann plouc du 35 // 26.07.2016 à 11h34

    citation attribué à J.L Barault :
    « La dictature, c’est «ferme ta gueule»; la démocratie, c’est «cause toujours».  »
    Mme Royal (et ses pairs), heurtée par notre connerie en 2005, nous avait dit à l’époque « cause toujours », désormais ce sera « ferme ta gueule » …
    Au moins, c’est clair, nous sommes des esclaves !
    Les gens de pouvoir (de Balkany à Royal en passant par DSK et autres …) gèrent, rendent des comptes à des actionnaires bruxellois ou irlandais ou panaméens…et contraignent le peuple pour ce faire..
    Il n’y a plus de politique, les masques tombent …

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  • MJL // 26.07.2016 à 12h10

    Ce qui est fascinant avec le PS, c’est à quel point ses membres sont des analphabètes politiques et, derrière leur arrogance crâne, complètement colonisés mentalement par l’empire sombrant.

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  • Luc // 26.07.2016 à 12h29

    Visiblement, elle n’aime pas le peuple.
    ….Mais elle est bien contente de profiter de son salaire de ministre payé par le peuple !…
    Il y a du goudron et des plumes qui se perdent, c’est moi qui vous le dit !

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  • Patrique // 26.07.2016 à 13h47

    Royal a évidemment appeler au secours « son » FN.
    Il faut rappeler qu’elle fait partie de cette petite troupe qui, à l’Elysée, autour de Mitterrand, Attali Bianco, Lang, Bergé et Dray a décidé de promouvoir le FN pour mieux construire leur monstre européiste sur les décombres de la nation française.
    Son discours néo-pétainiste n’est donc pas une surprise.

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  • triari // 26.07.2016 à 14h48

    C’est plutôt une bonne chose qu’elle dise ce qu’elle dit avec autant de franchise à une heure de grande écoute sur une chaîne britannique…en entendant ça, les anglais ne peuvent se dire qu’une chose : HEUREUSEMENT QUE L’ON A VOTE POUR LE BREXIT !

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  • 1Direct // 26.07.2016 à 14h50

    Cela me rappelle l’intervention de Manuel Valls, 1er Ministre :
     » …/… j’ai reçu mandat …/… le peuple m’a nommé, élu …/… mon pays, la France, … »

    « J’ai reçu mandat …/… le peuple m’a nommé »
    Ah oui? Quand?
    Depuis quand un 1er Ministre, nommé, désigné sans autre procédure par e Président, peut se prévaloir, se targuer, du l’adoubement de la population de notre pays.

    Ça c’est un scoop !!!

    CHEZ CES GENS LA, MONSIEUR,
    chez ces gens là démocratie n’est qu’un pavillon qui leurs sert de justification pour avoir et garder le pouvoir.
    Un pavillon derrière lequel ils cachent leur mépris de la gente de leur pays pour laquelle, ils n’ont majoritairement que mépris, au mieux un soupçon de compassion . (Alors les sans-dents …)

    Mon pays?
    D’abord ce n’est pas « mon pays » ou « leur pays ». Ils ne l’ont pas acheté?! Bien que parfois on pourrait se poser la question tellement ils croient en être maître.
    C’est NOTRE pays, nuance, celui de la population !!
    En écrivant cela je suis encore trop aimable car rien n’est moins sûr que tous, autant qu’ils sont, ceux d’hier et d’aujourd’hui, aient encore la moindre notion de ce qu’est « leur » pays. Donc, encore moins qu’elle sont les intérêts de ce pays. Comment pourraient ils défendre les intérêts de celui-ci?
    Comment défendre quelque chose dont ils n’ont pas ou plus la moindre autre idée, la moindre notion, sauf à ce qu’il y est concomitance, confusion temporaire, avec leurs intérêts et ceux de leurs semblables.

    Au mieux, ils ne savent défendre que leurs idées, leurs dogmes, ces épitaphes à typographie variable. Des Idéaux valable le temps qu’ils sont en phases avec leurs intérêts, la conservation de leur(s) postes, de leurs pouvoirs, de la survivance du monde de la royauté.

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  • Jacko // 26.07.2016 à 15h56

    L’inénarrable Ségolène Royal, l’une des pires parmi les pires très certainement.
    L’apogée de la médiocrité et de la servilité.

    Ce que je n’ai jamais compris, c’est cet engouement autour de sa personne en 2007… parceque les autres étaient encore pire, très certainement, et que ça offrait un boulevard à Sarko.

    Une amie me racontait qu’elle connaissait quelqu’un qui travaillait dans les ministères et avait vu défiler pas mal de ministres.
    La pire personne rencontrée, hautaine, excécrable, insupportable, irrespectueuse, était de loin Ségolène Royal.

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  • Louis Robert // 26.07.2016 à 15h58

    Journaliste : (Rire.) Je ne pense pas qu’il s’agisse de Démocratie si vous pensez qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse et que l’autre est inacceptable !
    S. R. : Si, si si ! Je vais vous expliquer ! La bonne question, ce n’est pas… La bonne question, c’est…
    Nous croyons en la démocratie, mais nous croyons aux bonnes questions par rapport aux bonnes réponses…

    +++

    On ne saurait mieux dire. Cela résume parfaitement en quoi consiste, très généralement, l’œuvre d’information, de réflexion et d’éducation en France! Non seulement nous dire, mais nous mener à dire (et à répéter!) « CE QU’IL FAUT PENSER DE… » (selon le Pouvoir). La servitude volontaire (lecture d’été, de la Boétie…) débute par là, où l’on trouve cette démocratie mort-née.

    Cela s’entend et se voit, madame fut formée à la perfection.

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  • Louis Robert // 26.07.2016 à 16h33

    Le « très » choquant, c’est qu’il se trouve encore tant de gens (oui, « restons polis ») qui s’obstinent à voter pour ça (ou l’équivalent) et à maintenir ça (ou l’équivalent — du pareil au même…) au pouvoir! Mais « le plus » choquant, c’est uniquement qu’il se trouve encore des gens suffisamment désœuvrés pour jouer à ce jeu de… dupes.

    Le jour où il n’y aura plus personne pour ce faire (plus un seul joueur!) nous serons enfin délivrés de ça.

    « None of the above! » — Aucun d’eux! Aucune d’elles!!

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  • pratclif // 26.07.2016 à 17h19

    @Olivier
    Je regrette que ce billet ne soit pas « neutre ». Que les commentaires ne le soient pas OK.
    Mon commentaire concernant la démocratie, c’est que voter à 50%+1 voix pour la sortie d’un dispositif constitutionnel couvert par des traités internationaux, est inadapté.

    Et je crois que le BREXIT nous réserve encore bien des surprises quant à l’avenir de l’Europe et de nos sociétés. Voir mon billet de ce matin avec l’analyse hebdomadaire du Guardian qui suit l’évolution du schmilblick https://justpaste.it/wnl7

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    • JC // 26.07.2016 à 18h35

      C’est valable également, surtout même, pour l’entrée dans ce dispositif.

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      • pratclif // 26.07.2016 à 19h39

        L’entrée dans le dispositif a été très long; commencé en 1966 il n’a abouti qu’au 1 janvier 1973 après plusieurs refus motivés de la France; mais les 5 autres membres (fondateurs) de la CEE y étaient favorables. Et en 1975, le gouvernement de Harold Wilson organisa un référendum pour que le peuple confirme l’adhésion aboutie
        sous Edward Heath. Le vote fut très majoritairement POUR. (67.23%) Et curieusement c’est en Écosse et en Irlande du Nord que les gens étaient les moins POUR. Voir http://bit.ly/2aeRABF Tout le contraire des résultats du BREXIT en 2016.

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        • JC // 26.07.2016 à 21h35

          Ce n’étaient pas les mêmes traités, le projet était plus séduisant et tombait à une époque optimiste, non ? Tandis que là, avec l’accélération de la catastrophe, il y a urgence d’y mettre fin, et on est bien content d’avoir des opportunités pacifiques comme un référendum (ou [modéré]). C’est comme voter pour le petit feu bruxellois sympa qui promet de nous réchauffer, puis, ce feu étant devenu un incendie, dire « ben non, t’as voté majoritairement pour le feu, tu as le feu ! » La démocratie (ça n’existe pas, mais imaginons) ce serait la capacité à remettre en question à tout moment la concrétisation politique/législative d’un souhait exprimé si elle n’a pas l’effet escompté. On a voté pour la paix, l’amitié entre les peuples, le commerce harmonieux et que sais-je encore, on a récolté quelque chose de bien différent (et si on regarde en arrière et qu’on fouille, on comprend qu’on s’est fait berner, y’a tout ce qui faut en archives déterrées sur Internet), donc stop, poubelle et retour aux sources.

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  • scipio // 26.07.2016 à 17h36

    Elle a parfaitement raison de dire qu’il n’y a pas à organiser de référendum sur l’Europe en France, mais pas pour les raisons qu’elle donne. En effet ce référendum a déjà eu lieu en 2005 et on connait la réponse: c’est non

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  • JC // 26.07.2016 à 18h41

    Je crois au contraire que c’est vous qui ne comprenez pas ce qu’est le mot « démocratie », dans la bouche des républicains depuis le début (1789 on va dire). Il faut toujours rappeler la phrase de Tocqueville qui, de retour de voyage aux États-Unis, rapporte qu’en fait le suffrage universel c’est pépère (alors que le pouvoir en avait peur) parce que les gens votent ce qu’on leur dit. C’était valable à une époque où beaucoup étaient illettrés, c’est également valable à une époque ou une majorité s’affale devant la télé le soir. La « démocratie » selon eux, ça marche quand il arrivent à « éduquer » une majorité à penser et voter « comme il faut ». Là, on arrive à un point de rupture, la « grogne » monte, et donc faut plus faire voter, c’est risqué, on devrait s’asseoir dessus à chaque fois et ça pourrait fâcher les gens, ces idiots qui ne comprennent rien à la complexité de l’Economie (gloire à Elle).

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  • Francois // 26.07.2016 à 19h06

    Merci Ségolène, moi aussi je suis pauvrophobe. Classe sociale qui est capable de voter contre ses propres intérêts à l’inverse des riches qui votent toujours bien.
    Le problème du référendum Ségoléne et tu l’as bien compris, c’est qu’il est un moyen voir le seul moyen que les « non ils ne nous représentent pas » ont pour exprimer leur opinion. Et ainsi le Brexit, pour lequel l’Europe était le dernier soucis des No mais leur pauvreté, déclassement, leur vie de m…de.. La Grande Bretagne où Speenhamland et ce qui a suivi doit rester dans le souvenir du peuple Briton.
    Comme l’a justement écrit Sun Ra Nous sur le bon chemin mais pas dans le bon sens.

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  • sissa // 26.07.2016 à 20h13

    Ce qui est faxcinant dans cette interview, c’est qu’en fait ce sont les questions de S. Royale qui sont mauvaises.
    Vu que la France n’est qu’une parmi 28( bientôt 27…) et qu’une réorientation de l’Europe exige une modification des traités et donc l’unanimité des états membres, savoir si les français veulent une Europe plus libérale, plus sociale, plus identitaire ou plus écolo n’a pas grande conséquence. En effet, quelque soit la réponse, cela n’aura qu’un effet au plus cosmétique(du genre rajouter le mot « croissance » dans un traité…) et même probablement pas d’effet du tout.
    Alors que bien sûr, la décision de sortir de l’UE a elle, de vraies conséquences.
    Autrement dit, Mme Royal veut bien faire voter le peuple, mais à condition que ce vote compte pour du beurre…

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  • Jean-Paul B. // 26.07.2016 à 20h26

    Bonjour,
    pour les « militants » et sympathisants du P »S » (s’il en reste!) il va falloir ramer fort pour remonter le courant que Marie-Ségolène vient de déclencher avec son interview à la BBC.
    Référendum=populisme car le Peuple est congénitalement incapable de répondre aux questions que les « sachants » lui posent.
    Après le « j’annule le vote des français de mai 2005″ de Sarkozy et l’UMP, avec la complicité du P »S » de Hollande (déjà!!!),
    le « 49-3 à répétitions » de Manuel,
    voilà le « Pas de Référendum sur l’UE » de Mme Royal.
    Vive la démocratie limitée!!!

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  • stef1304 // 26.07.2016 à 23h55

    Qui se souviens encore des populations grecques ? Et de qu’elles ont subit ?

    Maintenant, je cite : Mme Merkel a déclaré que les États membres devaient « calmement et prudemment analyser et évaluer la situation, avant de prendre les bonnes décisions ensemble.

    C’est effectivement ce qu’elle a fait pour décider de l’accueil des « migrants » en Allemagne (et donc en Europe).
    J’ajoute que cette semaine, l’Allemagne a subit 4 « attentats ».
    Et que ces « migrants » sont la conséquence de la politique des USA et de l’OTAN, pour laquelle nous n’avons pas voté…
    Et qui ne défend pas nos intérêts.

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  • Jean Louis // 27.07.2016 à 06h08

    Un autre exemple de démocratie à la Ségolène Royale:

    https://youtu.be/XGPgjq4j4Kk

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  • citoyen du monde // 27.07.2016 à 11h44

    Plus qu’affligeant, Effrayant : ce niveau de culture politique est une méprisante insulte en direction du peuple. Régis Debré disait sur ce blog  » à droite c’est des voyous, à gauche c’est des médiocres ». Ce niveau de médiocrité est caricatural. Comment ces individus au gouvernement vont-ils trouver la solution à la crise ?

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