Dix ans après la fin de la « re-dynamisation » (reset) quelque peu réussie de l’administration Obama vis à vis de la Russie, le débat concernant la politique vis à vis de ce pays est perverti à Washington par un extrémisme des faucons et une intolérance à toute opinion divergente.
Source : Responsible Statecraft, Daniel Larison
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La pensée collective conduit à la marginalisation des idées et des personnes qui appellent à une nouvelle approche vis à vis de Moscou. Et ça devient pénible.
Dix ans après la fin de la « re-dynamisation » (reset) quelque peu réussie de l’administration Obama vis à vis de la Russie, le débat concernant la politique vis à vis de ce pays est perverti à Washington par un extrémisme des faucons et une intolérance à toute opinion divergente.
L’hystérie anti-russe des années Trump a créé une ambiance qui conduit les faucons anti Russes à se sentir libres de dénoncer les propositions, même les plus anodines de dialogue constructif avec Moscou, et de lancer des campagnes de diffamation contre des universitaires éminemment qualifiés pour les intimider et imposer des limites étroites à la réflexion quant à la politique américaine vis à vis de la Russie. Cela empoisonne le débat et rend plus difficile l’élaboration des politiques bien plus intelligentes qui serviraient les intérêts des États-Unis et de leurs alliés.
L’administration Biden est la première de l’après-Guerre froide à entrer en fonction sans même se soucier de vouloir améliorer les relations américano-russes. À l’exception de l’extension du Nouveau Traité START par l’administration Biden au début de l’année, ces relations n’ont jamais été aussi mauvaises au cours des trente dernières années et, à la suite de la dernière série de sanctions américaines malavisées, il est pratiquement garanti qu’elles se détérioreront davantage.
Les États-Unis ont désespérément besoin d’un débat plus équilibré et plus sensé en ce qui concerne la politique russe, mais les pires tendances de l’establishment de la politique étrangère à la pensée de groupe et à l’exclusion rendent cela difficile, voire impossible. Peu de terrains politiques ont autant besoin de nouvelles idées et de perspectives différentes que la politique russe, mais les faucons anti-russes du « Blob » sont déterminés à empêcher que cela n’arrive.
Le dernier exemple en date est une campagne de dénigrement lancée contre Matthew Rojansky, directeur de l’Institut Kennan du Wilson Center et expert reconnu de la Russie et de la politique russe. À tous égards, cette campagne a fonctionné. L’administration Biden envisageait de nommer Rojansky au poste de directeur pour la Russie au sein du Conseil national de sécurité, un rôle de coordination et d’organisation qui contribue au processus d’élaboration des politiques. Parce que Rojansky a soutenu un engagement constructif vis à vis de la Russie dans le passé et s’est fait l’avocat d’une « réinitialisation » (reset) les faucons anti-russes ont entrepris de le qualifier de « mollasson » vis-à-vis de la Russie et certains sont allés jusqu’à insinuer qu’il travaillait pour le Kremlin.
Comme personne ne peut contester les qualifications de Rojansky pour le poste, les faucons anti-russes ont choisi de mettre en doute son intégrité et même de remettre ouvertement en question sa loyauté. Malheureusement, les attaques ont eu l’effet escompté et ont effrayé l’administration Biden, cette dernière a renoncé à la nomination de Rojansky. Le succès de la campagne de dénigrement indique aux spécialistes plus jeunes qu’ils doivent suivre la ligne « faucon » standard s’ils veulent éviter des attaques similaires.
Cette campagne a également permis de mettre en lumière un problème qui va au-delà de la politique russe et qui concerne la totalité des débats de politique étrangère aux États-Unis. Chaque fois que quelqu’un plaide en faveur d’un dialogue diplomatique avec un régime rival ou paria, la réponse par défaut à Washington DC est d’insinuer que le fait d’être pro-diplomatie suppose une certaine sympathie ou collusion avec l’autre gouvernement. C’est toujours faux, mais cela n’empêche pas les accusateurs de balancer des accusations haineuses.
Dans la pratique, on accorde si peu de valeur à la diplomatie que ses partisans sont présumés être « faibles » concernant le gouvernement concerné. Biden affirme qu’il souhaite une désescalade avec la Russie et que « la voie à suivre passe par un dialogue mûrement réfléchi et un processus diplomatique » mais son administration a rapidement cédé devant la pression des faucons et écarté un expert remarquable. Pour éviter d’être accusée de « faiblesse » face à la Russie, l’administration Biden a fait preuve d’une réelle vulnérabilité.
Il existe un autre exemple extraordinaire de cette pensée de groupe agressive plus tôt ce printemps au Conseil atlantique. L’Atlantic Council a publié un rapport pertinent sur la politique russe rédigé par Emma Ashford et Mathew Burrows, puis, quelques jours plus tard, près de deux douzaines de leurs collègues du même groupe de réflexion ont dénoncé leur travail de façon brève et tranchante. La lettre signée par les think tankers était inexacte et déformait les arguments du rapport, mais ce qui était vraiment important, c’était de rejeter publiquement un rapport de leur propre institution, rapport qui faisait des recommandations très modérées sur l’ajustement de la politique russe à l’avenir.
À en juger par la réaction des faucons au rapport, on aurait pu croire que les auteurs appelaient à une nouvelle partition de la Pologne, mais rien dans ce rapport ne méritait une telle attaque. Ashford et Burrows recommandaient de reconnaître les limites de l’influence des États-Unis sur la politique intérieure de la Russie et de se concentrer plutôt sur les intérêts qui étaient communs, et ils ont exhorté l’administration Biden à reconnaître que de nouvelles sanctions seraient stériles au vu de l’échec total des sanctions existantes. Ashford et Burrows n’ont pas dit que les droits humains devaient être ignorés ou mis de côté, mais ils ont préconisé qu’ils ne deviennent pas le point central de la politique américaine à l’avenir. Pour ces quelques observations anodines et pleines de bon sens, ils ont été carrément traités de suppôts du Kremlin.
De plus, leurs collègues les ont ridiculisés publiquement et ont ensuite, dans un article ultérieur, publié des citations anonymes pour les salir de nouveau. À bien des égards, il s’agissait là de quelque chose d’insolite, mais dans sa façon de défendre une orthodoxie fragile, cet épisode n’était malheureusement que trop typique des débats de politique étrangère à Washington. En ce qui concerne la politique russe, l’orthodoxie est devenue si contraignante que le seul fait de dire que davantage de sanctions à l’encontre de la Russie ne mèneront à rien provoque une condamnation rageuse.
Ce n’est pas un hasard si les partisans « modérés » du dialogue comprennent généralement bien mieux l’autre pays et son gouvernement que les partisans de la ligne dure, car ces derniers se satisfont d’envisager le pire concernant un adversaire sans jamais vérifier si c’est vrai. Les partisans de la ligne dure partent du principe que la diplomatie ne sert à rien et ils ne veulent pas admettre que le dialogue et le compromis apportent souvent plus d’avantages aux États-Unis que le matraquage et les sanctions.
Au lieu de penser en termes rudimentaires pour savoir s’ils sont « durs » ou « mous », nous devrions vouloir de nos analystes et nos décideurs qu’ils fassent preuve d’intelligence et de pragmatisme plutôt que prendre des positions débiles et idéologiques. Depuis la fin de la Guerre froide, notre politique vis à vis de la Russie a été beaucoup plus fréquemment caractérisée par ces derniers traits que par les premiers. Les quelques succès limités enregistrés en matière de politique envers la Russie sont le fruit d’une recherche de solutions constructives aux différends en cours, mais en l’absence d’une réelle communication, les relations américano-russes resteront glaciales.
L’une des principales raisons pour lesquelles la politique étrangère américaine a connu un tel échec au cours des trente dernières années vient du fait que les opinions dissidentes qui questionnent la sagesse et le bien fondé des politiques actuelles sont – comme l’ont été Rojansky, Ashford et Burrows – systématiquement ridiculisées, marginalisées ou totalement rejetées. Et c’est cela qui conduit à ne pas assumer la responsabilité des politiques qui ont échoué, et aucune leçon n’est tirée de ces échecs.
Les États-Unis ont passé la majeure partie des trois dernières décennies à ignorer les préoccupations et les griefs de la Russie et à faire aveuglément tout ce que les faucons anti-russes veulent mettre en œuvre. Les États-Unis, la Russie et les voisins de la Russie en pâtissent. Si les deux pays veulent améliorer leurs relations et réduire les tensions, la politique américaine à l’égard de la Russie devra changer de manière substantielle pour se faire plus ouverte et modérée qu’elle ne l’a été. En attendant, il faut s’attendre à ce que les liens continuent de se distendre au détriment de la sécurité européenne et des intérêts américains.
Source : Responsible Statecraft, Daniel Larison, 20-04-2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
L’hystérie anti-russes des années Trump….
J’arrête là. Stop.
Raz le bol de lire ces prétendus cerveaux aveuglés par leur obsession haineuse anti-Trump.
L’anti russisme était incomparablement plus violent quand la mère Clinton et sa bande de néocons délirants étaient aux affaires. Ces gens là, en 2014, bien avant Trump, on failli nous amener à une guerre contre les Russes.
MAIS LES GENS N’ONT ILS DONC AUCUNE MÉMOIRE ?
Ne se rapprllent-,ils pas qu’au moment ultime de tension, Obama a fait venir Hollande en cata qui est parti trois jours plus tard voir Poutine et que ce fut l’inflexion salvatrice?
Le gang Kagan-Nuland and co prenant en otage toute la politique extérieure US, même contre l’avis du président:Sud Soudan, Libye, Syrie, Yémen, toujours es mêmes à l’orchestration du massacre.
Personne ne se rappelle de l’accord Kerry-Lavrov sur la Syrie en désescalade aussitôt contré le lendemain par une tribune des généraux en chef du Pentagone dénonçant dans le NYT l’accord du POTUS et de son secrétaire d’État comme, je cite « néfaste pour les USA ». Acte de mutinerie sans précédent dans une grande démocratie et qui est passé comme une lettre à la poste. J’en étais mortifié pour Obama.
Imaginez la même chose en France où en Angleterre….
Trump était animé de bonne volonté vis à vis des Russes, et c’est la raison essentiel de l’hystérie qui a paralysé son mandat
Lire aujourd’hui » l’hystérie anti Russe ded années Trump » disqualifie totalement l’auteur.
18 réactions et commentaires
L’hystérie anti-russes des années Trump….
J’arrête là. Stop.
Raz le bol de lire ces prétendus cerveaux aveuglés par leur obsession haineuse anti-Trump.
L’anti russisme était incomparablement plus violent quand la mère Clinton et sa bande de néocons délirants étaient aux affaires. Ces gens là, en 2014, bien avant Trump, on failli nous amener à une guerre contre les Russes.
MAIS LES GENS N’ONT ILS DONC AUCUNE MÉMOIRE ?
Ne se rapprllent-,ils pas qu’au moment ultime de tension, Obama a fait venir Hollande en cata qui est parti trois jours plus tard voir Poutine et que ce fut l’inflexion salvatrice?
Le gang Kagan-Nuland and co prenant en otage toute la politique extérieure US, même contre l’avis du président:Sud Soudan, Libye, Syrie, Yémen, toujours es mêmes à l’orchestration du massacre.
Personne ne se rappelle de l’accord Kerry-Lavrov sur la Syrie en désescalade aussitôt contré le lendemain par une tribune des généraux en chef du Pentagone dénonçant dans le NYT l’accord du POTUS et de son secrétaire d’État comme, je cite « néfaste pour les USA ». Acte de mutinerie sans précédent dans une grande démocratie et qui est passé comme une lettre à la poste. J’en étais mortifié pour Obama.
Imaginez la même chose en France où en Angleterre….
Trump était animé de bonne volonté vis à vis des Russes, et c’est la raison essentiel de l’hystérie qui a paralysé son mandat
Lire aujourd’hui » l’hystérie anti Russe ded années Trump » disqualifie totalement l’auteur.
+45
AlerterJe ne suis pas sûr que les relations entre les USA et la Russie se soient vraiment améliorées, même si elles ne sont pas dégradées.
Trump, a quand même:
-tué des combattants russes de Wagner en Syrie
-refusé de renouveler le traité NewStart (A l’inverse de Biden) et sorti les États-Unis du traité Open Skies
-envoyé des B-52 aux frontières de la Russie
-Il n’a pas enlevé les sanctions
Après je Trump ne pouvait pas se permettre de trop se rapprocher de la Russie à cause du Russiagate des démocrates
+4
AlerterL’article est effectivement très malhonnête : c’est sous Obama que les États-Unis ont cessé de faire semblant d’être constructifs avec la Russie et qu’ils sont devenus ouvertement hostile.
+22
Alerter« Les États-Unis ont désespérément besoin d’un débat plus équilibré et plus sensé en ce qui concerne la politique russe, »
une phrase qui a une réponse chez mes amis russes…
Vue tout ce qui s’est passé depuis 20 ans… maintenant on s’en fout de pouvoir s’accommoder avec les Etats-Unis… on a compris que l’on sera tranquille seulement quand ceux-ci se seront effondrés vraiment….(et il ne faudra pas qu’un « vietnam) un effondrement total … comme pour l’Empire romain…on tiendra sans y participer qu’ils s’effondrent par leurs décadence interne et leur compétition avec la Chine
+5
Alerter« Lire aujourd’hui » l’hystérie anti Russe ded années Trump » disqualifie totalement l’auteur. »
Pas d’accord. Les sanctions contre la Russie n’ont jamais été aussi élevées que sous Trump. Obama a renoncé à envoyer des missiles sur la Syrie, Trump l’a fait. Il a fait assassiner Soleimani. Il a fait davantage bombarder que ses prédécesseurs.
« dans une grande démocratie »
Ici, c’est vous qui vous disqualifiez. Vous confondez démocratie avec oligarchie ploutocratique.
+2
AlerterTrump a été un président anti russe puisque en dépit de son admiration pour Poutine son nationalisme naturel en faisait un président qui ne voyait le monde qu’à travers une vision à sommes nulles. Et donc ce qui était bon pour la Russie ( Nord Stream 2, reconquête de la Syrie de l’est …) était pour lui mauvais pour les USA.
+3
AlerterVous arrêtez là parce que vous lisez : « l’hystérie anti-russe des années Trump… ». Car vous lisez ce que vous voulez bien lire. Mais il n’est pas écrit : hystérie anti-russe DE Trump – lui-même – ou de son entourage, voire de son administration. On peut très bien comprendre « hystérie anti-russe des années Trump » comme une sur-réaction de diverses institutions américaines – Media, armée, think tanks divers et variés etc – au fait que le président et son entourage ne sont justement pas des tenants de cette hystérie. Et hop, vous avez « disqualifié » l’auteur… Applaudissements. Les méthodes des faucons US sont aussi les vôtres.
+3
Alerter« Les années Trump » ne signifie pas « L’administration Trump »… Il est difficile de nier qu’entre 2016 et 2020 (les « années Trump ») l’hystérie anti-russe a atteint des sommets aux USA (notamment chez les démocrates).
+0
AlerterLorsqu’il n’y a plus que des « durs » en compétition dans les médias mainstream, la population subit une propagande belliciste qui ne laisse aucune place au doute et a la vérité. Le conditionnement a la guerre est redoutablement efficace. A chaque fois que cela se produit (Irak, Libye, Syrie, Ukraine, côte d’ivoire…), Je suis surpris par la naïveté des gens autour de moi. Ils deviennent pro guerre en un clin d’oeil. C’est toujours une expérience traumatisante pour moi. L’Empire apparaît avec son rictus métallique derrière le masque si humain des démocraties paisibles. L’illusion humaniste se dissipe. Les mensonges les plus grotesques dévoilent le manque d’entendement de citoyens éduqués et informés plus qu’aucune génération avant eux. D’un seul coup, je comprends comment tant de crimes du passé ont pu être commis par des personnes pleines de bonnes intentions.
+23
AlerterLes chiens aboient et la caravane passe…. Les sanctions anti-russes ont renforcé la Russie, qui continue sa dédollarisation, et elles ont affaibli les toutous de l’UE. Tous ces pays bien gérés, aux banques saines, à l’économie florissante, autonomes en nourriture et en énergie…. non je déc* nne.
Quand les joules se feront rares et chers, il suffira aux Zuniens (ces amis qui nous veulent du bien) de tirer la chasse européenne pour néantiser une grosse part de la consommation mondiale de joules. Il fera froid de Brest à Vladivostok en passant par Varsovie. Enfin, surtout il fera froid de Brest à Varsovie. Et la caravane passera de la Russie à la Chine, et inversement. Les chiens ab… claqueront des dents.
+20
AlerterOui, moi qui me chauffe au gaz, je vous comprend très bien.
Déjà signalé ici: un consortium américain a acheté des concessions de gaz au Kazakstan et construit un gazoduc qui traversera la Mer Caspienne, l’Azerbaidjan, la Géorgie et la Mer Noire pour aboutir sur la côte roumaine(info délivrée par la radio publique roumaine).
Les « dirigeants » (?) des USA enragent de n’avoir pu réaliser leurs ambitions d’expansion commerciale et idéologique en Russie, après avoir soudoyé ceux de l’ex-URSS et de ses voisins »satellites » pendant des décennies pour la faire imploser. Leur volonté non dissimulée, affirmée, de dominer le monde, complètement grotesque et megalo-maniaque, doit être continuellement dénoncée par des discours clairs, précis et posés comme celui ci-dessus.
D’autant plus que les désastres environnementaux annoncés et déjà entamés nécessitent la diminution de l’import-export en tout genre.
+5
AlerterL’agressivité de l’administration US vis à vis de la Russie est simplement motivée par la NÉCESSITÉ de ce pays d’avoir un « ennemi ultime ogre mangeur d’enfants » pour pouvoir justifier les investissements militaires colossaux qui rapportent tant au lobby militaro-industriel.
Si les USA n’ont plus d’ennemi ultime à se mettre sous la dent ils ne pourront plus justifier les milliards de $$$ balancés par les fenêtres dans des projets pharaoniques du genre « flying turkey » (« dinde volante »), l’avion le plus cher de toute l’histoire qui ne vole même pas de manière sûre et qui met surtout en danger les pilotes suffisamment téméraires pour prendre le risque d’en prendre les commandes.
Les « faucons » ne sont en fait que les défenseurs acharnés de l’industrie US de l’armement et font preuve d’une violence sans limite quand un « illuminé » tente de leur retirer leur gagne-pain si juteux.
Si la situation s’apaisait avec la Russie il faudrait absolument trouver un nouvel ennemi d’une taille comparable pour justifier tout le fric balancé par les fenêtres.
Et un tel ennemi n’existe pas. S’ils tentent par exemple de s’en prendre un peu trop fortement à la Chine les USA risquent d’avoir des mesures de rétorsion qui le mettraient immédiatement en PLS, les chinois décidant de cesser toute exportation vers les USA ce qui entraînerait immédiatement la faillite de l’industrie US (même militaire) qui fait TOUT fabriquer en Chine pour « optimiser les profits ».
De plus, cerise sur le gâteau, la Russie possède des ressources naturelles « gratuites » monumentales qui font rêver tous les ploutocrates US scandalisés par le fait qu’ils ne puissent pas en profiter malgré leur « droit divin » qui leur est accordé.
+13
AlerterLe Congrès Américain a officiellement déclaré et désigné la Russie comme « Ennemi » et que les Etats-Unis se réservent de son propre droit le choix de soutenir des organisations en Russie pour réaliser ses objectifs (sous-entendu mise au pas ou affaliblissement de ce pays)
Cela Poutine l’a rappelé, après la rencontre avec Biden à Genève.
https://www.youtube.com/watch?v=06hbhfcWHU4
Dès lors, sur le plan stratégique, tout est dit… Les Etats-Unis doivent disparaître pour la survie de la Russie….
+2
AlerterArticle intéressant mais relativement sans surprise. On pourrait sans doute ajouter, que V.Putin, ne fait pas grand effort de son coté pour améliorer un tant soit peu ces relations défaillantes. Mais pourquoi, ferait t’il confiance à Biden plus qu’à Trump ? Le locataire de la maison du Potomac change, mais les buts, eux, fondamentalement, ne varient pas trop et sont directement antagonistes à ceux de Putin. L’Europe est au milieu… divisée, bavarde et impotente (incapable même de taper un peu fort sur le groin d’Erdogan.). Va t’il falloir choisir entre un « ami » qui n’en a jamais vraiment été un (sauf à lui emboiter le pas, systématiquement, et en ne la ramenant pas trop…) et un ex-ennemi, malheureusement, toujours aussi peu fréquentable ?
+0
AlerterSi j’ai bien compris, quelques « think tanks » auraient publiés des brulots sur un papier d’un universitaire apparemment modéré pressenti pour aller vendre du conseil en relations international avec la Russie au DoS, qui du coup à pas été pris ce coup-ci. La belle affaire …
A part pointer du doigt un pouvoir de nuisance indu de certaines sectes politiques (parmi tant d’autres) qu’on voit à l’œuvre depuis un certain temps déjà quoi de neuf ? Joe c’est pas Joseph, ils s’attendaient à quoi ? Qu’il aille taper la bise à Vladimir sur le tarmac ? Que les sanctionnés signent un START ?
Mais on est plus dans la guerre froide ; n’importe quel « pays de merde » est capable de t’en fabriquer des « missiles de portée intermédiaire » : colle une ogive sur n’importe quel micro-lanceur fonctionnel et enjoy ! Il est des gens sur cette planète qui ne comprennent vraiment pas où, et surtout pas quand, ils vivent , autant dans les faucons que chez les colombes d’ailleurs. La politique US oscille entre la volière et la cage aux folles … c’est pas rassurant de se savoir chaperonnés par des piafs.
+1
AlerterEt s’il n’y avait que les US ? Ici en Europe je suis convaincu que la majorité de la population pense que Poutine est un horrible dictateur qui n’attend qu’une chose, envahir la douce Europe , mais heureusement qu’on a l’OTAN qui garde les frontières… Bon avant c’est vrai le boss à Washington ignorait les bonnes manières et tapait du poing sur la table pour réclamer les contributions mais aujourd’hui on a une personne aimable qui respecte ses alliés . Quant aux rares âmes un peu rationnelles qui pensent qu’il faut une politique ouverte avec la Russie , elles ne peuvent être 1 que d’extrême droite et 2 que des agents du Kremlin
+2
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