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23.avril.201923.4.2019 // Les Crises

À Wigan, dans l’Angleterre de l’austérité. Sur les pas de George Orwell. Par Gwenaëlle Lenoir

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source : Le Monde diplomatique, Gwenaëlle Lenoir, janvier 2019

À Wigan, dans l’Angleterre de l’austérité

Sur les pas de George Orwell

Présenté comme une simplification par la fusion d’allocations diverses, le « crédit universel » britannique plonge de nombreux foyers vulnérables dans le désarroi. Sur les quais de Wigan, dans le Lancashire, ce fiasco s’ajoute à la décomposition sociale due à quatre décennies de libéralisme. Comme au temps où George Orwell arpentait ces lieux, nombreux sont aujourd’hui les Anglais emmurés dans la pauvreté.

Mike Hesp. — Wigan, Lancashire, Angleterre, 2018
Photo12 – Alamy

Il fallait bien commencer par le début : Darlington Street, Wigan, Lancashire. La description de la pension située au 22 de cette rue ouvre Le Quai de Wigan. Ce récit de George Orwell, encore méconnu aujourd’hui en France, fut un succès d’édition au Royaume-Uni dès sa publication, en mars 1937, par l’éditeur Victor Gollancz. Il reste de bon ton d’avoir dans sa bibliothèque, à défaut de l’avoir lu, ce tableau précis et cruel de la condition ouvrière durant la Grande Dépression en Angleterre — celle du Nord-Ouest, des terrils et des manufactures, des puits, des galeries et des crassiers.

En cet hiver 1936, Orwell réside quelques jours chez les Brooker, tenanciers d’une pension miteuse et d’une boutique de tripes également miteuse dans le quartier de Scholes. Il en est suffisamment marqué pour que le 22 Darlington Street occupe le premier chapitre de son livre. Saleté, promiscuité, petitesse des logeurs, misère des pensionnaires (exténués par les travaux harassants et mal payés, harcelés par les organes de contrôle administratif)… Voici pour Orwell un condensé de son périple dans cette région où à la dureté des conditions de travail s’ajoute celle du chômage. Il décrit les « dédales infinis de taudis », les « arrière-cuisines sombres où des êtres vieillissants et souffreteux tournent en rond comme des cafards ». Et assène : « On se doit de voir et de sentir — surtout de sentir — de temps à autre de tels endroits, pour ne pas oublier qu’ils existent. Encore qu’il vaille mieux ne pas y séjourner trop longtemps. »

La boutique de tripes a été rasée. Plus loin, sur un terre-plein au gazon joyeux, une plaque presque invisible rappelle le passage de l’écrivain. Sous la bruine d’une fin d’été 2018, Darlington Street n’est guère pimpante. Pas vraiment sinistre non plus. Et très longue. Les rangées impeccables de maisons en brique rouge à un étage semblent s’étirer jusqu’à l’horizon. Toutes identiques. Quoique, à y bien regarder, certaines peintures de porte soient plus écaillées que (…)

source : Le Monde diplomatique, Gwenaëlle Lenoir, janvier 2019

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Bèbert le Fou // 23.04.2019 à 08h02

Lire « Le quai de Wigan » permet de mesurer l’écart, que dis-je l’abîme, qui sépare aujourd’hui les sympathisants socialistes des socialistes au sens d’Orwell. Alors le mot trahison entre dans votre esprit et n’en sort plus. D’ailleurs, les socialistes anglais de l’époque en prennent aussi pour leur grade. Nul besoin de dire que les choses ne se sont pas arrangées. Pensez qu’un moscovici, un lang, un fabius et avec eux beaucoup d’autres se sont dits socialistes !

23 réactions et commentaires

  • Bèbert le Fou // 23.04.2019 à 08h02

    Lire « Le quai de Wigan » permet de mesurer l’écart, que dis-je l’abîme, qui sépare aujourd’hui les sympathisants socialistes des socialistes au sens d’Orwell. Alors le mot trahison entre dans votre esprit et n’en sort plus. D’ailleurs, les socialistes anglais de l’époque en prennent aussi pour leur grade. Nul besoin de dire que les choses ne se sont pas arrangées. Pensez qu’un moscovici, un lang, un fabius et avec eux beaucoup d’autres se sont dits socialistes !

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    • RGT // 23.04.2019 à 09h17

      Je vous signale qu’Orwell, qui était certes socialiste à ses débuts, a ensuite sombré (tout comme Chomsky) du côté obscur de la force en devenant anarchiste.

      N’oublions pas que les gilets jaunes ont aussi une convergence vers ce système politique réellement égalitaire mais sans le savoir.
      Plus d’un siècle de propagande des « élites » ayant réussi à totalement faire oublier de phénomène politique qui a été (et reste) le seul vrai système « socialiste » qui ne soit pas instrumentalisé par une caste aux privilèges exorbitants.

      Contentez-vous de relire (ou de regarder le dessin animé) « La Ferme des Animaux » et vous comprendrez immédiatement la mise en garde de cet homme sur les danger des structures politiques.
      Certains me répliqueront que cet ouvrage était destiné à alerter contre les dangers du marxisme…

      Oui, mais pas que… En fait, les premiers à avoir été exterminés par les marxistes ont bel et bien été les anarchistes, ne l’oublions jamais. Ils étaient d’ailleurs beaucoup plus nombreux en Russie avant la révolution et se sont « évaporés » suite à l’action « bienfaisante » de Trotski.

      Et sur ce point, les marxistes et les capitalistes étaient en accord total, ce qui fait qu’aucune remontrance n’a jamais été faite à l’URSS à ce sujet.

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      • Haricophile // 23.04.2019 à 09h51

        Moi je ne crois pas a l’anarchie complète. Je crois beaucoup plus a un système intermédiaire « cellulaire » totalement décentralisé et collaboratif, avec un fonctionnement du style d’internet. Du vrai internet, de son fonctionnement technique, et pas de ce que les requins centralisés en on fait en reconstituant le minitel. D’où aussi l’importance d’avoir un système de régulation efficace pour empêcher quiconque de grossir trop, sinon comme pour l’internet ça donne les GAFAM dans une perversion complète du système. L’importance aussi de la formation de chacun, non pas pour ingurgiter des connaissance, mais pour développer l’esprit critique, la réflexion personnelle et l’autonomie d’action. L’important c’est la transmission des connaissances, et nous avons aujourd’hui tous les moyens technique nécessaires pour le réaliser.

        C’est pas vraiment gagné dans une population dont les comportement sociaux domination/soumission/agressivité n’ont pas beaucoup évolué depuis le comportement des tribus de chimpanzés.

        L’histoire me fait dire que nos sociétés humaines ne se réforment que trop tard, sous la contrainte absolue, une fois au pied du mur. Mais il est permis de rêver.

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        • Nikopol // 23.04.2019 à 15h33

          «  » »Moi je ne crois pas a l’anarchie complète. » » » C’est quoi cette anarchie « complète »?
          Cela n’existe pas! il ne peut y avoir que des modèles divers adaptés à chaque groupe humain et fédéré ensuite.
          Il n’existe pas de modèle unique d’anarchisme. ( Prudhon? Bakounine? Stropotkine? Elysée Reclus?…)
          D’ailleurs vous le dites vous-même «  » » Je crois beaucoup plus a un système intermédiaire “cellulaire” totalement décentralisé et collaboratif » » »
          Donc un système général basé sur une multitude de sous-systèmes différents fédérés « intermédiaires », cellulaires » « totalement décentralisés » et « collaboratifs ».
          Tous ces termes que vous employez veulent dire quelque chose, cela exprime le contraire d’une structure unique, forcement pyramidale (avec un oeil au sommet, l’oeil de Sauron).
          Cela exprime la diversité horizontale de groupes humains qui s’entendent par cellule sur des projets.
          On a appelé ceci « anarcho-syndicalisme » et cela n’avait rien à voir avec le syndicalisme d’aujourd’hui.

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          • Owen // 24.04.2019 à 00h20

            Si dès le début de ce courant de pensée, on avait remplacé le mot « anarchiste », par « autogestionnaire », bien des confusions auraient été évitées.

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      • Jules Vallés // 23.04.2019 à 11h24

        « du côté obscur de la force en devenant anarchiste. »
        2ème degré? sinon des arguments étayés?

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  • Pierre Kiroul // 23.04.2019 à 08h28

    C’est pourquoi je récuse définitivement le terme de « socialisme » comme seul nom du passage dans le monde la générosité et du cœur.
    Comme la bêtise est la chose la mieux répartie dans le monde, la spontanéité, la générosité et cœur apparaissent chez les individus de toutes les classes sociales.

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    • Bèbert le Four // 23.04.2019 à 09h02

      Effectivement, il y a un abîme entre le « socialisme » naissant des années 1850 et le « socialisme » d’aujourd’hui. Mais c’est à nouveau un tour sordide des libéraux pour changer le sens des mots. Il en est de même pour populisme. À l’origine, ce mot a désigné un mouvement populaire aux USA dans le dernier quart du XIX° siècle. Il y a eu aussi un mouvement populiste en Russie dirigé contre le tsarisme. Regardez ce que la novlangue actuelle en a fait. On range sous ce mot Marine le Pen et Hugo Chavez, les indépendantistes Catalan et les communistes. Désigner par un même mot tout et son contraire est une regression intellectuelle. Il est frappant que le seul mot des libéraux pour parler du « populaire » soit « populisme ». Et la novlangue a été fort bien décrite par Orwell, décidément visionnaire.

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    • Haricophile // 23.04.2019 à 10h16

      …ou pas. Certainement pas même !

      Il suffit de prendre la proportion moyenne des revenus d’un smicard consacré à la générosité, elle est infiniment supérieure a celle d’une « généreux mécène » milliardaire, et même largement supérieure à un individu de la classe « moyenne-supérieure ».

      D’autant que le smicard pompe dans ce qui lui est nécessaire, l’individu de classe moyenne sur son superflu (ce qui est déjà bien), et le milliardaire transforme sa pseudo-générosité en business rentable !

      Bien entendu c’est une moyenne, il y a des smicards pas généreux et des individu de classe moyennes qui s’investissent beaucoup dans la solidarité. Par contre, milliardaire c’est totalement incompatible, quelque soient le montant abondamment médiatisé des gros chèques. Si on est super riche, par définition c’est qu’on n’est pas généreux.

      Il y a un autre fait, c’est que contrairement a ce qu’on pourrait attendre, les religions parlent beaucoup de solidarité mais les fidèles doivent penser que les prières remplacent l’action. Les athées sont en moyenne un peu plus généreux, c’est pas moi qui le dit, c’est l’INSEE. Après il faut peut-être voir qui sont les « fidèles », comme les pseudo-chrétiens qui nous gavent de la morale catholique bourgeoise et qui ont de toute évidence oublié de lire les textes du Christ dans le « nouveau testament » qui dit le contraire de leur morale puante ! Par exemple : « Il est plus difficile a un riche d’aller au paradis qu’a un chameau de passer par le chas d’une aiguille » pour lequel j’ai du mal a trouver une quelconque ambiguïté.

        +20

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      • Wakizashi // 23.04.2019 à 12h09

        « Il suffit de prendre la proportion moyenne des revenus d’un smicard consacré à la générosité, elle est infiniment supérieure a celle d’une “généreux mécène” milliardaire, et même largement supérieure à un individu de la classe “moyenne-supérieure”. »

        Je me demande comment on peut mesurer ça (source ?). Je me demande aussi comment fait un smicard, qui par définition parvient théoriquement à peine à boucler ses fins de mois, pour trouver de l’argent à donner…

        « Les athées sont en moyenne un peu plus généreux, c’est pas moi qui le dit, c’est l’INSEE »

        Pareil, pouvez-vous donner la source svp ? D’autre part, la générosité ne se mesure pas en euros, ou en tout cas pas uniquement. Le temps passé à aider les autres, à faire du bénévolat, est-il inclut dans ce genre de statistique ? Et les bonnes sœurs qui s’occupent des pauvres, tout en vivant dans un dénuement et une piété quasi totales ?

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        • alain maronani // 23.04.2019 à 14h11

          [modéré]
          Chiffres de la Fondation de France (pour 2015)

          Dons: 7.5 milliards d’euro dont
          Particuliers: 2.62 milliards d’euro
          Entreprises 1.6 milliard d’euro (hors mécénat)

          A noter..

          Ceux qui déclarent plus de 60.000 euros par an représentent 40% du montant des dons déclarés. Quant aux Français s’acquittant de l’ISF en 2015, ils ont donné 243 millions d’euros.
          [modéré]

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        • jp // 23.04.2019 à 15h05

          « e me demande aussi comment fait un smicard, qui par définition parvient théoriquement à peine à boucler ses fins de mois, pour trouver de l’argent à donner… »

          suis plus fauchée qu’un smicard (860 E/mois) mais je file régulièrement 1 E à une femme qui mendie et le pire c’est que je ne sais pas pourquoi 1) je le fais et 2) pourquoi elle ?
          et je suis athée

            +13

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          • calahan // 23.04.2019 à 20h49

            Vous le faites par générosité et solidarité, tout simplement !

            Et c’est tout à vôtre honneur.

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    • Renard // 23.04.2019 à 14h56

      Pierre Leroux est le premier a avoir définit le mot de socialisme. Il a récupéré ce qui était une insulte politique pour en donner un contenu positif.

      Il disait « Je définis le socialisme comme opposition à individualisme ».

      Il ne s’agissait donc pas de s’arroger le monopole du coeur mais de construire une théorie opposée aux excès du libéralisme philosophique et économique.

        +5

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  • Aquitanis // 23.04.2019 à 08h36

     » Le Quai de Wigan  » méconnu en France ?? Pas de moi en tous les cas… De même que  » Et vive l’ Aspidistra  » ou  » un peu d’ air frais  » pour ne citer que ceux-là; que je vous conseille vivement à lire. 😉

      +10

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  • Haricophile // 23.04.2019 à 09h35

    Ces dernières années, l’espérance de vie en Angleterre a baissée de 6 mois. Comme c’est très inégalitaire selon les classes sociales, c’est très rapide comme chute pour les population pauvres. Brexit ou pas, l’Angleterre s’enfonce rapidement vers un profil socio-économique caractéristiques de ce qu’on appelait quand j’étais jeune : un pays du tiers monde.

    En France nous avons un inertie plus grande avec ce qui reste de notre « modèle social » construit par le Front Populaire et le Conseil de la Résistance, mais nous somme sur la même voie de tiers-mondialisation. Et Macron-le-liquidateur est en train d’accélérer a toute vitesse le processus.

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    • Zoor // 23.04.2019 à 21h14

      « tiers-mondialisation » : je ne sais pas si c’est fait exprès mais j’adore ce mot 🙂

        +2

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    • JLR72 // 24.04.2019 à 22h54

      Oui mais puisqu’on vous dit que le taux de chômage est à 3.9%, alors…
      Si c’est pas une belle manipulation ça. Et c’est la même chose aux US où la pauvreté concerne 25/30% de la population et, dans une moindre mesure, en Allemagne mais où l’nflation des prix immobiliers depuis 2 ans pourrait aggraver cette pauvreté.
      Voilà un beau moyen en tout cas de faire croire que le capitalisme fonctionne à merveille. Et les investisseurs, eux, y croient toujours. C’est bien là l’essentiel pour ce système à bout de souffle.

        +2

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  • Julie // 23.04.2019 à 10h05

    Pendant ce temps-là en France la propagande va bon train!
    On réduit l’appel des GJ aux forces de l’ordre à les rejoindre à une insulte/incitation les incitant à se suicider, alors que le slogan se voulait (maladroitement) faire écho aux suicides de policiers dans un contexte où la souffrance au travail est réel et bien documenté, y compris dans les lettres d’adieux.
    Et ce matin, sur une radio gouvernementale, une litanie de chiffres, savant mélange de sondages et de statistiques (dont tout énarque sait qu’elles sont…. un peu trafiquées) dont l’auteur fait comme si le coût de la vie était le même d’un endroit à l’autre du territoire, et que le minimum vieillesse permettait de vivre ou de se loger (il compare avec le nombre il y a 70 ans, sans préciser si les pauvres d’antan avaient plus d’abris charitables où se loger ou se demander combien sont ceux qui ont « le minimum vieillesse plus 50euros », par exemple.

    Un magnifique objet d’analyse:
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-23-avril-2019

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  • Geoffrey // 23.04.2019 à 10h34

    qu’on abhorre le communisme (et ses millions de milliards de morts), on doit quant même reconnaître que l’Histoire se répète, et sans originalités : la recherche du profit à tout prix, ça fait des morts prématurés, des gens épuisés, malheureux…

    l’humanité doit-elle vraiment passer par là, où est-ce dû à la seule volonté de qqes milliers de gens (le 1%) qui entraînent qqes dizaines millions d’autres (la classe moyenne inter-nationale) dans une dynamique économique qui condamnent qqes milliards d’êtres humains à la misère ?

    ce qui me fascine, c’est que le procès du capitalisme – sa compta’ morbide – demeure inconcevable pour la plupart des gens, illustration : la destruction de la forêt amazonienne, c’est « on » qui a fait le coup…mais qui est ce « on » ? est-ce « nous » ? en tout cas, c’est pas « moi », donc ça serait bien « vous »………….ou alors « eux » ?

    Geof’-rey, innocent

      +11

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  • alain maronani // 23.04.2019 à 13h57

    Brexit ou pas ceci va continuer….héritage en premier lieu de Maggie Thatcher (I want my money back…) faut-il le rappeler en permanence, celle qui a réellement détruit le système public de santé, le système britannique de transport par rail, laminée les syndicats.
    Tony Blair a terminé le désastre…en transformant le Labour Party…

    Ceci sans aucune demande de l’UE, un consensus général peu importe la couleur du gouvernement, le pays, etc.. c’est quand même ironique que ce site – Les Crises – reprenne des infos du Monde Diplo…

      +2

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    • Fritz // 23.04.2019 à 20h31

      Tony Blair… le type qui a osé traiter son prédécesseur John Smith (1938-1994), dirigeant honnête du parti travailliste, de « super alcoolique ». Blair est en liberté, Assange est en prison !

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    • Fritz // 24.04.2019 à 07h45

      Pour prendre la mesure de l’ignominie de Blair (à des années-lumière de George Orwell) :
      https://newsnet.scot/archive/a-stupendous-toper/
      John Smith n’a pu faire ses preuves comme Premier ministre, mais il avait au moins de la « decency ».

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