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12.février.201512.2.2015 // Les Crises

Accord à Minsk pour un cessez-le-feu et un retrait de l’artillerie (EDIT)

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Restons quand même prudents (Merkel prévient qu’il y a encore de «gros obstacles»), mais c’est un très bonne base !

Ça va mieux quand même mieux quand les Américains ne s’en mêlent pas…

Il prévoit en gros que les armes vont se taire et reculer, que l’Ukraine va être plus décentralisée, le Donbass va voter, et Kiev récupérera le contrôle de sa frontière.

Vous notez que c’est du pur bon sens, que c’est ce que demandait Kissinger ou Poutine depuis le début, et ce que je défendais depuis le début…

Presque 1 an de guerre pour en arriver là…

Après je reste dubitatif sur primo la capacité de Kiev à faire accepter ça à ses milices et secundo à ce que le Parlement ukrainien accepte une large décentralisation… Nous verrons…

P.S. contrairement à ce que je lis souvent, les représentants du Donbass étaient bien là et ont évidement signé l’accord. Les dirigeants qu’on voit sur les photos n’ont pas signé l’accord, ils ont simplement accepté d’en être les garants…

Bon résumé du Point

Les dirigeants européens et les présidents ukrainien et russe sont parvenus jeudi à Minsk à se mettre d’accord pour imposer dès dimanche un cessez-le-feu et créer une zone démilitarisée élargie en Ukraine, mais de « gros obstacles » subsistent, a prévenu Angela Merkel au terme de négociations marathon. Cet accord, qui selon Berlin est encore loin d’apporter la paix en Ukraine, reprend les grandes lignes des accords déjà signés à Minsk en septembre et qui prévoyaient déjà cessez-le-feu, retrait des pièces d’artillerie ou échanges de prisonniers.

Mais le fait qu’il ait été conclu au plus haut niveau, entre Vladimir Poutine opposé à Petro Porochenko, soutenus par Angela Merkel et François Hollande, donne plus de poids à l’accord. Formellement toutefois, le président russe n’a rien signé. Les Européens, leur protégé ukrainien et lui-même n’ont accouché que d’une « déclaration de soutien » au texte, lui signé par les rebelles séparatistes et par les émissaires de Kiev, sous le patronage de la Russie et de l’OSCE. « On a réussi à trouver un accord sur l’essentiel », s’est félicité Vladimir Poutine, François Hollande évoquant un « règlement politique global » même si « tout n’est pas encore accompli ».

De son côté, la chancelière Angela Merkel a douché les espoirs d’une paix immédiate, déclarant ne se faire « aucune illusion » sur le fait qu’il y ait encore « de gros obstacles » à surmonter avant d’arriver à une solution au conflit ukrainien. L’accord « n’est pas une solution globale et encore moins une percée », a renchéri le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, tout en saluant un « pas en avant qui nous éloigne d’une spirale d’escalade militaire », mais « sans euphorie, car cela a été une naissance difficile ». Les dirigeants séparatistes ont estimé que l’accord pouvait faire espérer une « solution pacifique » au conflit.

Cessez-le-feu

La feuille de route signée par le Groupe de contact, constitué de représentants ukrainiens et les rebelles pro-russes, encadrés par leurs homologues russes et de l’OSCE, porte sur un cessez-le-feu en vigueur dès dimanche, et sur le retrait des belligérants et de leurs armes lourdes permettant la création d’une zone tampon élargie, passant de 30 kilomètres à 50 à 70 kilomètres autour de la ligne de front.

« Toutes les questions ont été traitées par ce texte qui a été signé par le groupe de contact et les séparatistes », a déclaré le chef de l’État français, lors d’une déclaration commune, aux côtés de la chancelière allemande.

La signature de cet accord intervient après une nuit blanche pour François Hollande, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Petro Porochenko à Minsk pour tenter d’arracher un plan de paix pour l’Ukraine. Jusqu’à l’annonce du président russe, qui a marqué la fin des négociations, peu de signes tangibles permettant d’espérer la conclusion d’un accord avaient été observés, alors que le temps presse et que les violences en Ukraine n’ont pas faibli, douze personnes au moins ayant péri ces dernières heures dans des combats et bombardements.

Dans le fief rebelle de Donetsk, les tirs d’artillerie tirés des positions séparatistes n’ont pas cessé de la nuit.

Négociations difficiles

Les pourparlers étaient plus que compliqués. La géographie d’abord : les négociations se sont déroulées dans deux endroits de la capitale biélorusse. D’un côté, les dirigeants européens et les présidents russe et ukrainien. De l’autre, le groupe de contact sur l’Ukraine. Le sommet de Minsk a été un ballet de conseillers, de portes ouvertes et refermées, de conciliabules à trois – Hollande-Merkel avec Poutine, Hollande-Merkel avec Porochenko – et de négociations autour d’un plateau repas dans l’imposante salle aux colonnes de marbre de la présidence biélorusse.

Jusqu’à jeudi matin, le président Petro Porochenko se montrait pessimiste. « Malheureusement, il n’y a pas encore de bonnes nouvelles. Pour l’instant, il n’y a aucune nouvelle », a déclaré Petro Porochenko à l’AFP. « Il y a des conditions (posées par les Russes) que je considère comme inacceptables », a-t-il ajouté. Signe que les discussions étaient cependant entrées dans une phase décisive, les dirigeants séparatistes de la « république » autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, et de Lougansk, Igor Plonitski, avaient rejoint le Groupe de contact pour les négociations. L’accord devait porter « sur la mise en oeuvre concrète de l’accord de Minsk du 5 septembre », selon une source proche des négociations.

Resté pour l’essentiel lettre morte, le « protocole » de cessez-le-feu signé le 5 septembre à Minsk, développé par un mémorandum du 19 septembre, est jusqu’à présent le seul accord signé par toutes les parties pour tenter de régler un conflit qui a fait plus de 5 300 morts en dix mois.

La rencontre en Biélorussie a été organisée au terme d’une semaine d’intenses consultations diplomatiques dont les dirigeants français et allemand, qui s’étaient rendus vendredi à Moscou pour y rencontrer M. Poutine, ont pris l’initiative. Avant le sommet, les soldats ukrainiens et rebelles intensifiaient leurs combats sur le terrain pour arriver en position de force à la table des négociations.

Selon l’Élysée, le président français et la chancelière allemande avaient annoncé compter « tout essayer » pour trouver une issue diplomatique à une crise qui a généré la pire période de confrontation entre la Russie et les Occidentaux depuis la fin de l’URSS en 1991. De Washington, le président américain Barack Obama avait fait monter les enchères en appelant Vladimir Poutine pour lui dire que s’il poursuivait sa stratégie « agressive » en Ukraine, la Russie verrait le « prix à payer » augmenter.

Source : Le Point

L’accord

Le résumé n’est pas encore disponible en français, mais RT en donne le détail (je mettrais ça en français plus tard). Si quelqu’un peut traduire en commentaire – merci !

Notez les différences pour les photos 🙂

Source : RT.com (et ici)

Le Courrier de Russie a traduit l’accord :

  1. Cessez-le-feu immédiat et universel dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk et respect strict de ce cessez-le-feu à compter du 15 février 2015 à minuit (heure ukrainienne).
  2. Retrait de tous les armements lourds par les deux côtés, à des distances égales, afin de créer des zones de sécurité : d’une largeur de 50 km minimum d’écartement pour les systèmes d’artillerie d’un calibre de 100 mm et plus, d’une largeur de 70 km pour les lance-roquettes multiples, et d’une largeur de 140 km pour les lance-roquettes Tornado-S, Ouragan, Smertch et les systèmes de missiles tactiques Totchka (Totchka U) :

– pour les troupes armées ukrainiennes : depuis la ligne de démarcation de fait ;

– pour les formations armées des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk : depuis la ligne de démarcation établie par le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014.

Le retrait des armements lourds énumérés plus haut ne doit pas commencer plus tard que le lendemain du cessez-le-feu, et être achevé dans une période de 14 jours.

Ce processus sera assisté par l’OSCE avec le soutien du Groupe de contact tripartite.

  1. L’OSCE assurera une surveillance et un contrôle efficace du régime de cessez-le-feu et du retrait des armements lourds dès le premier jour du retrait, en y employant toutes les ressources techniques nécessaires, notamment des satellites, des drones, des systèmes de radiolocalisation, etc..
  2. Le lendemain du retrait, entamer le dialogue sur les modalités de conduite d’élections locales, conformément à la législation ukrainienne et à la loi ukrainienne « Sur le régime temporaire d’autogestion locale dans des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk », et également sur le régime futur de ces régions, sur la base de la loi ukrainienne.

Sans tarder, pas plus tard que 30 jours à compter de la date de signature de ce document, adopter un décret de la Rada suprême d’Ukraine mentionnant le territoire sur lequel s’étend le régime particulier, conformément à la loi ukrainienne « Sur le régime temporaire d’autogestion locale dans des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk », sur la base de la ligne fixée dans le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014.

  1. Garantir la grâce et l’amnistie, par le biais de l’adoption et de la mise en vigueur d’une loi interdisant la poursuite et la condamnation des personnes en lien avec les événements ayant eu lieu dans les régions ukrainiennes actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk.
  2. Garantir la libération et l’échange de tous les otages et personnes illégalement détenues sur la base du principe « tous contre tous ». Ce processus devra être achevé au plus tard cinq jours après le retrait.
  3. Garantir l’accès sécurisé, la fourniture, la conservation et la distribution d’aide humanitaire aux nécessiteux sur la base d’un mécanisme international.
  4. Détermination des modalités du rétablissement total des liens socio-économiques, notamment les versements sociaux, comme le paiement des retraites et les autres versements (encaissements et recettes, paiement en temps voulu de toutes les factures communales, rétablissement de l’imposition dans le cadre du champ juridique de l’Ukraine).

À cette fin, l’Ukraine rétablira la gestion en segment de son système bancaire dans les régions touchées par le conflit, et il sera peut-être crée un mécanisme international pour faciliter ces versements.

  1. Rétablissement d’un contrôle total du gouvernement ukrainien sur la frontière étatique dans toute la zone de conflit, qui doit commencer le lendemain des élections locales et s’achever après la fin du règlement politique universel (élections locales dans des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk sur la base de la loi ukrainienne et réforme constitutionnelle) d’ici la fin de l’année 2015, sous condition de l’exécution du point 11 – par des consultations et en accord avec les représentants des régions particulières de Donetsk et de Lougansk dans le cadre du Groupe de contact tripartite.
  2. Évacuation depuis le territoire de l’Ukraine de toutes les formations armées et de la technique militaire étrangères, ainsi que des mercenaires, sous la surveillance de l’OSCE. Désarmement de tous les groupes illégaux.
  3. Conduite d’une réforme constitutionnelle en Ukraine, avec entrée en vigueur d’ici fin 2015 de la nouvelle constitution, qui servira d’élément clé de la décentralisation (avec prise en compte des particularités des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk, acceptée par les représentants de ces régions), et également adoption d’une législation permanente sur le statut spécial des régions particulières de Donetsk et de Lougansk, avant la fin de l’année 2015.
  4. Sur la base de la loi ukrainienne « Sur le régime temporaire d’autogestion locale dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk », les questions concernant les élections locales seront débattues avec les représentants des régions particulières de Donetsk et de Lougansk dans le cadre du Groupe de contact tripartite. Les élections seront conduites dans le respect des standards de l’OSCE correspondants et sous la surveillance du BIDDH de l’OSCE.
  5. Intensifier l’activité de Groupe de contact tripartite, notamment par le biais de la création de groupes de travail pour l’exécution des aspects correspondants des accords de Minsk. Ces groupes reflèteront la composition du Groupe de contact tripartite.

Ces mesures, conformément à la loi « Sur le régime temporaire d’autogestion locale dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk », incluent ceci :

– Les personnes liées aux événements ayant eu lieu dans les régions de Donetsk et de Lougansk ne seront ni condamnées, ni poursuivies, ni discriminées ;

– droit à l’autodétermination linguistique ;

– participation des organes d’autogestion locale à la désignation des responsables des organes du Parquet et des juges dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk ;

– possibilité pour les organes centraux du pouvoir exécutif de conclure avec les organes d’autogestion locale correspondants des accords relatifs au développement économique, social et culturel des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk ;

– l’État assurera le soutien du développement socio-économique les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk ;

– contribution des organes centraux du pouvoir à la collaboration transfrontalière des zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk avec les régions de la Fédération de Russie ;

– création de détachements de milice populaire selon les décisions des conseils locaux, dans le but de maintenir l’ordre public dans les zones actuellement contrôlées par les républiques de Donetsk et de Lougansk ;

– les mandats des députés des conseils locaux et des responsables élus lors des élections anticipées fixées par la Rada suprême d’Ukraine par cette loi ne peuvent être suspendus avant terme.

Ce document a été signé par les membres du Groupe de contact tripartite :

L’ambassadeur Heidi Tagliavini (OSCE)

Le deuxième président d’Ukraine L.D. Koutchma

L’ambassadeur de Fédération de Russie en Ukraine M. I. Zoubarov

A.V. Zakhartchenko (République de Donetsk)

I.V. Plotnitskiï (République de Lougansk)

O.B. : Objectivement, cela semble censé, non ?

Pour finir, la une de Sputnik, orienté Russie :

Propagande du Monde (1)

Tout est dans la photo et le titre : 100 % narrative !!

Ukraine : Merkel et Hollande arrachent un plan de paix à Poutine

Angela Merkel et François Hollande, à Minsk, le 12 février.

Après dix-sept heures de négociations, les plus longues et les plus tendues qu’ils ont sans doute jamais eu à affronter, les quatre chefs d’Etat russe, ukrainien, allemand et français réunis à Minsk, la capitale biélorusse, sont parvenus, jeudi 12 février à midi (heure locale), à un plan de paix sur l’Ukraine.

Accompagné d’Angela Merkel, François Hollande a fait une courte déclaration : « Ce fut une longue nuit et un long matin, mais nous sommes arrivés à un accord sur le cessez-le-feu et à un règlement politique global. Le cessez-le-feu prendra effet le 15 février à 0 heure et le règlement global portera sur l’ensemble des questions jusqu’au contrôle des frontières, le retrait des armes lourdes, la décentralisation et la reprise des questions économiques. La chancelière et moi-même, avec Petro Porochenko et Vladimir Poutine, nous nous sommes engagés à vérifier la mise en œuvre de ce processus ».

Soulagé et épuisé, le président français a encore tenu à «saluer [l’Ukrainien] Petro Porochenko, qui a tellement engagé son pays dans la voie d’un règlement pacifique, et le président Poutine, qui a fait pression autant que nécessaire sur les séparatistes. Même si tout n’est pas accompli, c’est un espoir et un soulagement », a-t-il conclu avant d’embrasser la chancelière allemande. Vladimir Poutine et Petro Porochenko se sont exprimés chacun de leur côté. Dans un communiqué commun aux quatre chefs d’Etat, ils réaffirment leur « plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».

Signe de la tension ambiante et de l’âpreté des négociations, un rebondissement de dernière minute a failli tout faire capoter. Alors qu’une annonce semblait imminente vers 10 h 30, tout est allé à vau-l’eau entre Poutine, Porochenko, Merkel et Hollande. Le premier est sorti s’isoler dans un bureau au troisième étage, sans un mot. Le second a filé au deuxième étage faire des déclarations selon lesquelles « les conditions posées par les Russes sont inacceptables », tout en affirmant qu’il restait tout de même « un espoir ». Les deux derniers sont alors, à leur tour, sortis du salon où le quator se trouvait retranché depuis des heures au rez-de-chaussée pour tenter de rattraper Poutine d’un côté, persuader Porochenko de l’autre, et tout le monde a fini par redescendre pour se retrouver à huis clos. Il a fallu une heure et demie de plus pour venir à bout des derniers différends, au terme d’une nuit de négociation, qui a pris parfois l’allure d’un vaudeville surréaliste.

Espoir et déconvenues

Dans la foulée de l’annonce de l’accord, le document, dont les quatre chefs d’Etat présents à Minsk se portent garants et caution, a été formellement paraphé par le « groupe de contact », qui réunit les protagonistes du conflit ukrainien (Kiev et les séparatistes prorusses) ainsi que l’Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE), déjà à l’origine d’un premier protocole d’accord pour la paix, signé également à Minsk le 5 septembre 2014, mais resté lettre morte.

Commencé mercredi à 20 heures, « Minsk 2 », rehaussé par la présence des quatre chefs d’Etat, s’est éternisé au rythme d’une étrange alternance d’espoir et de déconvenues. La conclusion d’un accord semblait buter sur deux points essentiels : le contrôle de la frontière russo-ukrainienne par l’OSCE, dont Moscou ne voulait pas entendre parler ; et l’organisation d’élections locales dans le Donbass, fief des séparatistes prorusses, que Kiev refusait d’envisager, craignant, à terme, une « fédéralisation », voire un démembrement, de son territoire. « Nous avons avancé sur beaucoup de choses, nous avons une base », tentait de se consoler une source diplomatique française au petit matin.

Mais que la nuit fut longue ! Sur son compte Twitter, le ministère des affaires étrangères ukrainien Pavlo Klimkin décrivait au matin des membres de délégations « littéralement endormis ». Hormis un court moment passé dans la grande salle solennelle du Palais de l’indépendance, un gigantesque bâtiment mi-soviétique, mi-mauresque mis à la disposition des participants du sommet par le président biélorusse Alexandre Loukachenko, les quatre dirigeants, constamment ravitaillés par des chariots de fruits et de café, sont restés enfermés dans le petit salon du rez-de-chaussée avec leurs interprètes. Le « groupe de contact » d’un côté, les sherpas des présidents de l’autre, ont travaillé sans relâche, tandis que l’épuisement gagnait les diplomates.

Tension palpable

L’ancienne éminence grise de Vladimir Poutine, Vladislav Sourkov, ex-chef de l’administration présidentielle russe chargé notamment des régions irrédentistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, reconnus comme des Etats indépendants par Moscou après 2008, était venu en renfort. A un journaliste qui tentait de confirmer, jeudi vers 9 heures du matin, la proximité d’un accord, M. Sourkov a répondu, cynique: « Ce n’est qu’un début ».

Tout a commencé dans le désordre et dans une tension palpable d’entrée de jeu. Juste un peu avant l’arrivée des hôtes de Minsk, mercredi, en début de soirée, un journaliste russe de LifeNews, média réputé proche des services russes, a aboyé à la face de l’une de ses consœurs ukrainiennes, provoquant un petit mouvement de surprise parmi les quelque 400 correspondants internationaux présents.

Tension aussi, dans le visage grave et fermé de Petro Porochenko, arrivé le premier et aussitôt apostrophé par un média russe. « Pourquoi votre armée bombarde-t-elle des civils ? » Depuis Kiev, quelques heures plus tôt, le président ukrainien avait élevé la voix en se disant prêt à « introduire la loi martiale sur tout le territoire de l’Ukraine » en cas d’échec des négociations. « Nous sommes pour la paix, mais nous allons casser la gueule [à l’ennemi], avait tonné le chef de l’Etat ukrainien devant son conseil des ministres. Si nous devons défendre notre terre, nous allons le faire. »M. Porochenko ne nomme jamais la Russie, il dit « le pays voisin » : « Le pays voisin tente avec insistance d’exporter l’idée d’une fédération [en Ukraine]. L’ironie est que l’Etat voisin est le plus centralisé de la région ».

Navettes

En fin d’après-midi, l’hôte biélorusse, Alexandre Loukachenko, a débuté ses navettes entre les salons de son palais et le tapis rouge de l’accueil. Angela Merkel et François Hollande sont arrivés ensemble depuis l’aéroport, dans une même voiture pourvue de deux fanions. Puis survient Vladimir Poutine, seul. Il est 19 h 45 à Minsk 2, lorsque les quatre dirigeants s’enferment avec leurs interprètes dans la petite salle qui n’était pas celle prévue à l’origine.

Selon quelques brèves images diffusées par les télévisions autorisées à immortaliser la scène, la poignée de mains entre Vladimir Poutine et Petro Porochenko est glaciale. Les deux hommes paraissent se jauger du regard, tandis que François Hollande et Angela Merkel affectent des airs faussement détachés.

Et le huis clos s’éternise. A l’extérieur, on guette le moindre signe, on interprète la moindre rumeur. Poutine aurait cassé un crayon entre ses doigts. Porochenko a quitté un instant la réunion, c’est un fait, mais l’a-t-il fait sur un coup de sang ou pour s’entretenir avec un conseiller ? Des témoins assurent que la première hypothèse prévaut. Les ministres des affaires étrangères patientent à la porte. Le Russe Serguei Lavrov part s’isoler, puis revient la main dans une poche. L’Allemand Franz-Walter Steinmeier maintient envers et contre tour un air de bonhomie. Son porte-parole annonce qu’il annule son déplacement au Brésil. « Les négociations ne sont pas faciles ; mais elles continuent. »

«On vous réveillera»

Le président biélorusse, lui, patiente dans un coin du gigantesque hall de marbre, entouré de ses gardes du corps. « On est chez lui, mais on ne veut pas de lui, c’est quand même spécial », note un membre d’une délégation. La sécurité biélorusse annonce : « Dans cinq minutes, une photo commune ! » Loukachenko, privé de visa aux Etats-Unis et en Europe depuis 2011 en raison de sa façon autoritaire d’exercer le pouvoir, y tient. C’est le seul moment où il peut espérer jouer un peu plus qu’un rôle de figurant. Tout est prêt dans l’immense hall. Cinq drapeaux sont disposés à l’aplomb d’un lustre rutilant : de gauche à droite, l’ukrainien, le français, l’allemand, le russe. Et le biélorusse. Mais la photo tarde.

Enfin, les ministres rentrent, et, à 22 heures, la photo finit par se faire, juste le temps d’un coup de flash : à peine quelques secondes au pied des drapeaux, chacun devant le sien. Puis, c’est en version élargie aux délégations que les discussions reprennent dans la grande salle réservée aux rencontres solennelles – rarissimes, il faut bien le dire, à Minsk. En montant un escalier, Petro Porochenko glisse un œil derrière lui, comme pour surveiller le chef de « l’Etat voisin » qui le suit de près, en compagnie de Loukachenko.

Le temps s’étire. Bientôt, les quatre dirigeants traversent de nouveau tout le palais pour s’enfermer dans le petit salon. « Vous n’allez pas vous coucher? On vous réveillera ! » lance aux journalistes Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

Source : Le Monde

Grosse propagande du Monde (2)

Un accord de paix imparfait et fragile sur l’Ukraine

Vosu avez l’accord, à vous de juger maintenant ! (Eh oui les gars, c’est moins simple qu’avant la propagande…)

Par Yves-Michel Riols

L’accord sur l’Ukraine arraché dans la douleur, jeudi 12 février à Minsk, est forcément imparfait et fragile. Mais, en son absence, le scénario était écrit d’avance. La poursuite de la guerre masquée que mène la Russie en Ukraine depuis bientôt un an, avec son corollaire de tragédies quotidiennes : des victimes civiles de plus en plus nombreuses, des villes rasées et un flux incessant de réfugiés.

Dans ce contexte, la question n’était pas tant de savoir s’il était possible de parvenir à une paix « juste », mais d’esquisser une méthode pour freiner le bain de sang. Le président russe, Vladimir Poutine, a lâché le minimum : l’engagement à œuvrer à la mise en place d’un cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine, à partir du dimanche 15 février. De son côté, le président ukrainien, Petro Porochenko, a précisé que le retrait des armes lourdes commencera deux jours plus tard et que les deux camps auront 19 jours pour libérer leurs otages. Quant à François Hollande, il a évoqué un « espoir sérieux, même si tout n’est pas encore accompli », lors d’une déclaration commune, jeudi, aux côtés de la chancelière allemande, Angela Merkel.

Une fausse retenue

Vladimir Poutine pouvait difficilement faire moins et renvoyer, à nouveau, François Hollande et Angela Merkel les mains vides, comme il l’avait fait la semaine dernière, à Moscou. L’affront aurait été total alors que les dirigeants français et allemand avaient pris le lourd risque de briser le cordon sanitaire diplomatique autour de M. Poutine en se rendant dans la capitale russe, le 6 février, après s’être déplacés, la veille, à Kiev.

En cela, M. Poutine est resté prévisible. Depuis le début du conflit en Ukraine, il a, à chaque fois, feint la retenue à l’approche des rencontres des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) pour désamorcer les représailles. Le même scénario vient de se répéter puisque M. Hollande et Mme Merkel sont attendus, jeudi à Bruxelles, pour une réunion de l’UE, où la question de nouvelles rétorsions contre la Russie aurait forcément dominé les débats en cas de fiasco à Minsk.

Autre élément prévisible : Vladimir Poutine tient rarement parole. Il ne comprend que le rapport de force et le fait accompli. La Russie n’a jamais respecté les premiers accords de Minsk, conclus le 5 septembre 2014. Elle a continué à envoyer des hommes et du matériel militaire à travers une frontière dont elle s’est arrogé le contrôle. Et si M. Poutine n’a pas donné suite aux nombreuses tentatives d’ouvertures diplomatiques menées sans relâche par le couple franco-allemand depuis des mois, c’est qu’il ne cherche pas à stabiliser l’Ukraine. Au contraire, il veut affaiblir le gouvernement de Kiev par tous les moyens, militairement, économiquement et politiquement.

Affaiblir Kiev

Même si elle est déplaisante, la question qui se pose désormais est celle du moindre mal. Une « guerre totale », selon l’expression de M. Hollande, serait une catastrophe pour l’Ukraine. L’armée ukrainienne, à en croire les experts militaires, n’a ni les moyens, ni le savoir faire pour reconquérir le Donbass. Une telle option aurait un coût humain et social phénoménal. De plus, les Européens estiment, à tort ou à raison, qu’une telle stratégie ferait le jeu de M. Poutine, qui ouvrirait alors davantage les vannes de l’armement russe aux séparatistes de l’est de l’Ukraine.

Dans l’immédiat, les prochaines semaines vont donner lieu à d’épineuses tractations sur la mise en œuvre de « Minsk 2 ». Les paramètres sont connus – statut des territoires de l’est du pays, contrôle de la frontière, étendue de la zone sous influence des séparatistes, échange de prisonniers, etc. Si compromis final il y a, il se traduira forcément par une forme de mise sous tutelle russe d’une partie du territoire ukrainien. Le tout étant de savoir jusqu’où ira cette emprise. « Nous sommes engagés dans un conflit de longue durée, il faut se préparer à vivre avec la menace russe pendant 20 à 30 ans », prédit un diplomate ukrainien.

Tssss, l’erreur de faire voter les gens … (notez qu’il ne l’indique pas)

Et ce que pense un diplomate russse… on en le saura jamais !

Bataille économique

Face à ce scénario prévisible au goût amer pour les Ukrainiens, les Européens disposent néanmoins d’une boîte à outils. Elle n’est pas spectaculaire, mais elle peut être efficace, sur le long terme. Dans un premier temps, les Vingt-Huit peuvent maintenir les sanctions contre la Russie, tant que Moscou continuera sa campagne de déstabilisation de l’Ukraine. Et à défaut de livrer une bataille militaire, les Européens peuvent s’engager, avec les Etats-Unis, dans la bataille économique en octroyant massivement de l’aide à l’Ukraine. Pour éviter qu’à la déroute militaire s’ajoute aussi l’effondrement social.

Tant qu’on aide pas les Grecs en effet…

Ce n’est pas un hasard si Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international, a proposé, jeudi matin, l’octroi d’un nouveau prêt de 17,5 milliards de dollars (15,5 milliards d’euros) sur quatre ans à l’Ukraine. Une somme sans doute insuffisante au regard des défis à surmonter. Le financier George Soros a récemment estimé que l’Ukraine aurait besoin d’un « plan Marshall » de l’ordre de 40 milliards de dollars (35 milliards d’euros). Quoi qu’il en soit, si l’Ukraine devient un Etat failli, Vladimir Poutine aura atteint tous ses objectifs.

Et pourquoi on parle de Soros en conclusion, juste comme ça ? C’est un expert du sujet ? Il n’a qu’à commencer à le payer lui le plan Marshall, il peut…

Yves-Michel Riols
Journaliste au Monde

Source : Le Monde

Rappel : Articles 1, 2 et 9 de la Charte de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes) :

  • 1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité
  • 2. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents
  • 9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste

Le récit d’une négociation ubuesque

« Cela a bien failli par échouer… ». François Hollande, les traits tirés malgré le maquillage pour atténuer sa fatigue après seize heures d’épuisantes négociations à Minsk , ne cache pas que le sommet « de la dernière chance » pour la paix en Ukraine était à deux doigts de finir dans l’impasse. « Ce matin, il y a eu des tensions à cause du refus des séparatistes de signer », a confié aux Echos le président juste après la fin des discussions. Les rebelles pro-russes de l’est de l’Ukraine, partie prenante des négociations du groupe de contact en charge avec Kiev, Moscou et l’OSCE de la mise en œuvre des mesures de paix, se sont opposés sur plusieurs points clefs de l’accord : conditions du cessez le feu, délimitation de la ligne de démarcation, création d’une zone démilitarisée, réforme de décentralisation-fédéralisation de l’Ukraine, définition du statut des régions aux mains des séparatistes… « Mais tout est bien qui finit bien ! », se félicite François Hollande tandis que le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius ironise sur « les fameuses nuits de Minsk ».

« On s’y perd et on… le perd »

Les deux hommes ne sont en effet pas prêts d’oublier ces seize heures de négociations et d’intrigues passées, avec la chancelière Angela Merkel, le chef du Kremlin Vladimir Poutine et le président ukrainien Petro Porochenko dans les salons et couloirs du palais de l’indépendance bâtie à Minsk par le président biélorusse Alexandre Loukachenko. Un curieux bâtiment moderne au style pourtant post-soviétique, kitch à souhait avec ses énormes lustres et son marbre omniprésent. « C’est l’horreur ! On s’y perd et on… le perd », a avoué, dépité, l’un des responsables de la sécurité du président français. Car, vers 10 heures, on ne savait plus très bien où se trouvait François Hollande. C’était en plein psychodrame. Un accord venait pourtant d’être annoncé imminent, les journalistes étaient conviés dans un salon pour la signature et chaque chef d’Etat devait faire une déclaration. Mais à la dernière minute, les négociations ont bloqué. Les émissaires, qui toute la nuit ont assuré la navette entre la salle des chefs d’Etat et celle du groupe de contact incluant les représentants des séparatistes pro-russes, ont repris leurs allers-retours frénétiques de textes sans cesse corrigés.

Ballet incessant des chefs d’Etat

Sur fond de refus des séparatistes, Vladimir Poutine et Petro Porochenko se seraient alors querellés, provoquant la fin brutale des discussions à quatre. Le chef du Kremlin est monté seul au troisième étage du palais de Minsk. Le président ukrainien, lui, est monté au deuxième où, dans un salon, il s’est entretenu avec Angela Merkel et François Hollande. La chancelière allemande et le président français l’auraient convaincu de reprendre le dialogue avec le chef du Kremlin. Ils l’ont alors laissé dans le salon du deuxième étage pour monter tous les deux au troisième étage et s’entretenir avec Vladimir Poutine pour le convaincre à son tour de reprendre la discussion à quatre. C’est à ce moment-là que le sommet a plongé dans la confusion et que les services d’ordre ont été pris un peu au dépourvu sur les déplacements incessants de leurs chefs d’Etat…

Porochenko et Poutine ont su se parler

L’humeur n’a en fait pas cessé de changer dans les coulisses des négociations. Sergeï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, est ainsi apparu très enthousiaste puis, au grès des discussions, très tendu. Vladislav Sourkov, l’un des conseillers de l’ombre de Vladimir Poutine, a au contraire semblé imperturbable tout le long de la nuit, maniant l’ironie avec les journalistes et envoyant ses acolytes finaliser les détails de l’accord avec les représentants des séparatistes. Un moment clef pour sortir les négociations de l’impasse a eu lieu au milieu de la nuit. Peu après 2 heures, entre différents rounds de négociations, parfois à quatre entre chefs d’Etat, parfois en mode élargi avec les délégations de ministres et d’experts, Petro Porochenko, Angela Merkel, François Hollande et Vladimir Poutine se sont retrouvés debout derrière leur table ronde. Des discussions animées mais constructives, des faces à faces entourés d’un petit groupe de conseillers et traducteurs. L’immense porte blanche et dorée du salon de ces négociations avait été laissée entrouverte pendant quelques minutes. Le spectacle de Petro Porochenko et Vladimir Poutine parlant ouvertement mais concrètement était saisissant, loin des subites tensions plus tard dans la matinée et des regards en chiens de faïence de la veille au soir. En cette nuit de négociations marathon, les deux hommes ont donc bel et bien su se parler pour obtenir l’accord de paix

Source : Les Echos

Pour finir :

Heiiiiiihheeeiiiiiiimmmmmoooouuuuiii, « l’Europe » !!!!

Alors que c’est la démonstration par A+B de l’inutilité et même de la nocivité de l’organisation de Bruxelles, heureusement totalement absente de ce process…

Du lourd dans l’article :

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Commentaire recommandé

Nerouiev // 12.02.2015 à 14h04

Poutine veut la paix et une fédéralisation ou un équivalent, il l’a suffisamment clamé. Merkel et Hollande idem, ils l’ont également dit bien fort. Pourquoi faut-il encore et toujours croire en Porochenko qui n’est là qu’au nom des USA et qui ne peut rien négocier tout seul. Une nouvelle fois il veut se sortir de la nasse où s’est prise son armée et gagner du temps pour recevoir l’armement américain et canadien. Il ne veut pas la paix, il travaille pour le projet américain qui ne veut toujours pas la paix et continue son objectif par personnes interposées.

234 réactions et commentaires - Page 2

  • Macarel // 12.02.2015 à 18h42

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  • Danik // 12.02.2015 à 18h46

    oui j ai entendu ça sur russia 24, de même que la pologne n ‘envoie plus d’ armes depuis la fin de la réunion

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  • Serge // 12.02.2015 à 19h07

    Comme beaucoup d’entre vous,je suis dubitatif .

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  • chris // 12.02.2015 à 19h08

    On a atteint un point de basculement géopolitique. On peut l’observer d’une façon assez simple au travers de plusieurs prismes.
    La Russie est sur le devant de la scène en politique internationale et ne se laisse plus faire.(Syrie, Crimée.)
    Sur le plan des partenariats la Russie marque coup sur coup, les USA perdent de plus en plus d’alliés qui se dirigent vers la Russie (toute l’amérique du sud, l’égypte, la turquie).
    Un grand bloc se forme comprenant les Brics , l’OSC, etc…
    Observons ce qui se passe chez nous, occidentaux. De plus en plus de haute personnalités souhaitent se rapprocher de la Russie (Sarko, Attali,Fillon, De Villepin, etc..)

    Bien sur dans nos médias on voit toujours les journalistes de base critiquer vertement la Russie, c’est étonnant alors qu’on voit que les plus atlantistes comme Sarko commence à changer de ton.
    Pourquoi ? Tout simplement parce que Sarko comme Attali sont des cadres de haut niveau du système et qu’ils voient clairement que le bateau prend l’eau, ils le quitte pendant qu’il est encore temps.
    Les petits journalistes ne l’ont pas encore réalisé, raison pour laquelle ils continuent le Poutine bashing, ils risquent eux de s’en apercevoir trop tard et de couler avec le bateau.

    C’est un peu comme dans une entreprise, les cadres sont les premiers au courant que la boite coule et retirent leurs billes à temps, les petits salariés ne savent rien jusqu’au dernier moment et se retrouvent un matin devant une porte close après que le matériel a été enlevé en douce le dimanche.

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    • Kiwixar // 13.02.2015 à 01h40

      Très bien vu. Je suis bien d’accord sur ce basculement géopolitique. L’Ukraine est une erreur majeure des USA, qui « sait tout » mais ne comprend rien :
      – chaos sans bénéfice, explicite leur impuissance face à la Russie
      – pousse la Russie dans les bras de la Chine
      – Russie sur le devant de la scène, Poutine incontournable et présent partout dans les médias
      – perception des ex-pays de l’Est : Bulgarie lésée avec le non-South Stream, Hongrie qui prend le pognon de l’UERSS jusqu’au moment où il y aura plus de bénéfices à faire partie de l’Union eurasienne, Tchéquie compréhensive

      Pour des nombreux pays, les US apparaissent comme le problème, et la Russie comme la solution, en particulier énergétique. Exemples : Turquie, Grèce, Egypte.
      Un autre basculement important à mon avis à été la gestion calamiteuse du plafond de la dette US fin 2013, avec des négotiations qui ont duré, duré… explicitant que le « peak US » militaire et économique c’était il y a 30 ans, et qu’ils rendraient service à tout le monde en assumant leur nouvelle réalité de manière pacifique.

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  • Papagateau // 12.02.2015 à 19h11

    Les soldats de la poche de Debaltdevo sont-ils considérés comme des prisonniers, ou comme des combattants libres coincés dans une poche ?
    – S’ils sont prisonniers, ils doivent laisser leur artillerie sur place.
    – S’ils sont libres : comment font-ils pour sortir leur artillerie pour respecter les distances ? Ont-ils droit aux approvisionnements alimentaires destinés aux civils ?

    J’écoute en même temps la radio, Hollande dit qu’il qu’il ne pouvait pas envoyer de message négatif alors qu’il était encore à Minsk, bref , 4 heures après, il nous dit que ça ne tiendra pas, mais qu’il devait dire aux médias qu’il avait réussi. Question d’image.

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    • lvzor // 13.02.2015 à 13h44

      Tout Hollande dans cela.

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  • Carabistouille // 12.02.2015 à 19h15

    Allez, on va faire le tripot de la mort. C’est indécent mais nous nageons en pleine ignominie.

    Allez, ouvrons les paris:
    Qui parie que Poro va se faire butter(ou victime d’un accident, crise cardiaque…) dans les 7 jours à venir?
    Qui parie qu’il va y avoir une chose horrible qu’on pourra imputé aux rebelles ou mieux aux Russes dans les 7 jours à venir?
    Alors? Qui tient?

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    • chris // 12.02.2015 à 19h21

      Porki va mourir, tué par un terroriste du Donbass, c’est mon pari !

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  • Serge // 12.02.2015 à 19h48

    Nous ne pouvons pas nous mettre à la place des russophones de l’Est ,mais espérons qu’ils ne se font pas avoir .
    Tout ce que je peux noter,c’est que dans l’hypotèse où ces accords seraient positifs pour eux ,ils n’ont été obtenus que par le fait que les troupes de Kiev sont aujourd’hui en très grande difficulté ,et rien d’autre .
    Je suis dubitatif quant à laisser le contrôle des frontières du Donbass avec la Russie à Kiev .

    Toujours est-il que la plupart du contenu de ces accords avait été réclamée par les russophones au tout début de la crise ,et cela leur avait été refusé par la force.
    Et depuis ,beaucoup de morts .Alors peut-on revenir en arrière,comme si ceux-ci n’avaient pas existé ?

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    • Jeanne L. // 12.02.2015 à 23h46

      Ceci est un point très positif, s’il se réalise (sur papier de Sapir) : » l’Ukraine s’engage à reprendre le paiement des prestations sociales qui étaient suspendues aux habitants du Donbass. »

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  • 4head // 12.02.2015 à 19h54

    Reconnaissance à hollande, Merkel
    Reconnaissance et remerciements chaleureux au président Poutine à sa politique ,pleine de retenue politique équilibrée, ferme et humaniste malgré les épreuves et la morgue russophobe subie….

    SURTOUT
    Amitié et affection aux familles du Dombass qui ont tant à reconstruire, à rebâtir et à fleurir

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  • richard lavigne // 12.02.2015 à 19h59

    Avez-vous remarqué que Vladimir ,dans un vidéo, se frottait les mains de satisfaction ?
    Les journaux américains sont d’accord pour dire que Poutine est le vainqueur.
    Mais j’ai lu que Poutine n’a pas lui-même signé mais que se sont les membres de son groupe ?

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  • Zasttava // 12.02.2015 à 20h08

    Venant d’écouter Etienne Lenhart sur France 2 à l’instant sur ce sujet, j’ai décidé que je ne paierai pas ma redevance audiovisuelle cette année : M. Lenhart nous dit que M. Poutine a obtenu ce qu’il voulait, c’est-à-dire un morcellement de l’Ukraine pour l’empêcher d’entrer dans l’UE !
    Voilà l’analyse de France 2, dont tous les personnels vivent de ma redevance, mon impôt.

    Et ben pour moi ce sera « Fuck France TV » en novembre.

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    • Papagateau // 12.02.2015 à 20h32

      Emporte ta télé chez tes parents pour le nouvel an. Comme ça tu pourra cocher sans remords la case « pas de télé au domicile au 1er janvier ».
      Incroyable mais vrai : c’est un faille légale, ils ne peuvent que faire les gros yeux en espérant que tu te dégonfle.
      Sinon la télé n’a aucun avantage : jette là, et ainsi tu t’enrichiras le cerveau.
      Cependant il faut aussi jeter la radio et ne plus acheter la presse (ils ne sont pas mieux).
      Après tu peux demander quoi de neuf ? Et écouter avec un intérêt non-feint.

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  • Zarathousthra // 12.02.2015 à 20h10

    Poutine passe en Egypte et quelques jours après ils nous achètent des rafales alors qu’on en avait jamais entendu parlé? De là a imaginer que Poutine a donné un coups de pouce pour obtenir le soutient de la France sur le dossier ukrainien…

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    • Alae // 13.02.2015 à 00h08

      @Zarathousthra
      Si, on avait entendu parler de la vente possible des Rafale à l’Egypte. Les négos ont été longues, et Poutine ne semble pas avoir de rapport avec cette histoire.
      http://www.dedefensa.org/article-l_gypte_tourne_le_dos_au_dollar_et_au_f-16_10_02_2015.html

      Bon, après, on arrête les jeux puérils et on livre les deux Mistral à la Russie ?
      Le second Mistral, le Sébastopol, est prêt.
      Saint-Nazaire en a achevé la construction en douce.

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      • ulule // 13.02.2015 à 10h26

        Quelqu’un en sait-il plus sur le devenir de l’enquête ouverte après un vol de matériel informatique à bord du Mistral Sébastopol constaté le 25 novembre 2014 ?

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  • MOBUTU SESE SEKO // 12.02.2015 à 20h17

    Faut virer les Américains de cette fameuse histoire de l’Ukraine, et tout sera arrangé !!! Faut éjecter les américains, c’est urgentissime !

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  • napo // 12.02.2015 à 20h26

    Poutine en egypte + achat du rafale par l’egypte = accord a minsk

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  • fredo_a_casa // 12.02.2015 à 20h37

    Une analyse de Giulieto chiesa sur cette affaire. Qu’en pensez vous?

    https://www.youtube.com/watch?v=OA2CVx-6il4

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  • theuric // 12.02.2015 à 21h36

    Évidemment que cette signature est une victoire de Monsieur Poutine mais il n’y pas que cela à retenir ici.
    Le grand sud européen, avec l’Allemagne, lâche les U.S.A., bien que je me demande encore qui, de la Germanie ou des États-Unis, a manipulé qui.
    Ces derniers n’ont plus les moyens de payer des mercenaires, même en nombre réduit, ceux-ci devant sûrement, pour parti, être rétribués par quelques oligarques ukrainiens ou polonais.
    Cette guerre civile devait déstabiliser toujours plus l’Ukraine avec le risque, pour ses potentats, de perdre leur pouvoir économique et politique.
    La puissance de l’électronique militaire russe a été largement, bien que discrètement, démontré.
    L’affaire du vol M.H. 17 a été un puissant déclencheur dans les chancelleries et si un ou plusieurs pays de l’union en seraient responsables, même indirecte, cela ne peut qu’avoir sonné le glas, à terme, de l’U.E..
    La gouvernance ukrainienne essaie de sauver les meubles mais se pose encore pour elle la question des groupes d’extrême droite: soit elle les détruit, soit ce sont ces groupes qui la détruisent, d’une façon ou d’une autre.
    Il peut donc se déclencher une seconde guerre civile en Ukraine mettant aux prises le gouvernement contre ces activistes.
    Pour revenir aux U.S.A., si ce pays a lâché l’Ukraine ce ne peut qu’être par nécessité, soit économique, soit politique, or, sur le plan politique, les deux partis au pouvoir étaient, me semble-t-il, d’accord.
    Bien que semblant ne pas avoir de relation, l’embauche annoncée de 1000 employés par Renault me paraît important.
    Franchement, je ne crois guère à une reprise économique en France, essentiellement parce que la situation mondiale est désespérée.
    Hormis la baisse du prix du pétrole qui donne une petite arrivée d’air frais, mais cela ne saurait durer, toutes les tendances sont au ralentissement.
    En revanche, il est logique que des chefs d’entreprises intelligents rapatrient au plus vite leurs industries, il n’y a plus que les crétins pour encore croire en la Chine, pour l’Inde c’est limite, il n’y a que la Russie pour être sûre: croyez-vous vraiment que les chinois laisseront une hémorragie industrielle se faire sans réagir, par une nationalisation (confiscation), par exemple?
    Les chinois luttent contre le chômage en construisant leur infrastructure comme le fit le gouvernement U.S. dans les années 30, d’autant plus que ceux-ci sont toujours totalement dépendant de l’économie étasunienne et européenne.
    Alors, attendez-vous à des événements étonnants, comme l’arrivée d’industriels américains en France ou en Grèce, par exemple.
    Voire à la réouverture de mines…
    Tout cela pour dire que cet accord, qu’il soit respecté ou pas, mais je pense qu’il le sera, annonce une transformation majeur des relations entre les états, au sein autant que hors de l’Europe.

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  • Timothée // 12.02.2015 à 22h10

    Deuxième défaite et deuxième accord signé par Kiev… ça commence à devenir une habitude.
    En fait, l’accord de Minsk, vient encore une fois stopper net la débandade annoncée.

    Supposons que c’est une simple coïncidence. Soyons naïfs.

    Malgré cela, il reste deux problèmes insolubles:
    Le premier est que tout l’appareil étatique de Kiev est organisé autour d’une seule chose : la propagande anti-russe. Comment pourra-t-il survivre à une « trêve » ? Et pendant combien de temps avant qu’il ne s’écroule ou qu’il tente une nouvelle fuite en avant (sous la forme d’une guerre) ?
    Le deuxième est que ni le DPR ni le LPR ne consentiront à faire partie de l’Ukraine. En tout cas, pas avant des longues années…

    Je reste extrêmement pessimiste.

      +2

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  • David D // 12.02.2015 à 22h22

    Surprenants accords ! Cela veut dire que les Etats-Unis lâchent l’affaire et font un effet d’annonce d’envois de troupes en Irak, où il s’était engagé à ne plus mettre les pieds, histoire de se justifier devant leur opinion de ne pas poursuivre sur le conflit ukrainien !
    La Novorossie n’est pas encore reconnue par les américains, mais elle l’est par l’Allemagne et la France qui ont signé, qui sont engagés et garants !
    L’Ukraine a absolument tout perdu !
    Reste à savoir, ça commence le 15, si le cessez-le-feu va réussir !

    Porochenko est mortifié et il y a de quoi !
    Une fois élu, il a commis deux erreurs, avec les Iatseniouk et compagnie ! Une fois au pouvoir, il aurait dû tempérer, c’était son intérêt politique et même professionnellement puisque ses actifs sont en Ukraine ! Il devait ramener les gens à la tête froide à ce moment-là, au lieu de précipiter une guerre pseudo-ethnique ! La deuxième erreur fut d’envoyer des chars frapper les populations civiles, alors qu’il aurait dû ménager les civils pour espérer lasser ceux-ci des armées insurgées !
    Il faut ajouter à cela la gravité de la mobilisation avec des jeunes enrôlés de force qui là sont 8000 en gros dans la poche de Debaltsevo se faisant tuer non pas à cause d’un envahisseur, d’un ennemi de l’extérieur, mais parce que Porochenko a choisi de suivre Iatseniouk et d’autres dans une obsession ethnique où il fallait faire plier à ses volontés l’est du pays !

    Maintenant, les accords sont dramatiques pour lui, car un cessez-le-feu le prive de tout moyen de pression sur sa population qui devrait donc se retourner contre lui, d’autant que le résultat signifie que la guerre a été faite pour rien, puisque le résultat est le même que s’il n’y avait pas eu de guerre !
    A cela s’ajoute les bataillons nazis qui vont eux aussi se révolter contre leurs commanditaires ! Là l’armée ukrainienne se fera désormais un plaisir de les empêcher de faire un coup d’état et de les combattre !

    Si le cessez-le-feu est respecté, dans un mois ou sans doute au cours de cette année 2015, le chaos va débouler sur l’Ukraine, et d’autres parties du pays vont réclamer l’autonomie! Porochenko doit déjà penser à un nouveau pays laissant sa fortune derrière lui, puisque bientôt lui personnellement aussi aura tout perdu !
    Comme l’armée ukrainienne essuyait une défaite contre les novorossiens, il ne lui est guère possible de rompre le cessez-le-feu en accusant les novorossiens des premiers tirs, car il faudrait qu’il règle le refus de la mobilisation et l’incapacité de son armée à gagner!
    Le financement des USA et de l’UE il va plus lui en venir grand-chose!
    Il est mal barré et la crise interne de l’Ukraine va être phénoménal !
    Quelle défaite pour les USA et l’OTan, c’est 2015 qui va en montrer l’étendue !

      +3

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    • theuric // 13.02.2015 à 00h23

      Je vous suis totalement.
      Ce qui me semble le plus net c’est l’effarante faiblesse U.S., je n’avait pas perçu l’aspect de diversion d’envoyer des troupes en Irak, c’est probable.

        +1

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    • Serge // 13.02.2015 à 02h16

      C’est vrai que la mine de Poro traduit l’inquiétude .Par un détournement,au micro qui l’interview ,il se déclare inquiet vis à vis des « promesses « de la Russie.Mais en réalité,au lieu de Russie,il pense à Iatsenouk , tous les ultras de son gouvernement ,les anti-russes forcenés et les milices néo-nazes .Comment va-t-il leur faire avaler tout ça,pense-t-il

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  • Wilmotte Karim // 12.02.2015 à 22h29

    Si Donetsk et Lugansk ont le droit d’avoir des milices.
    Si les autres régions obtiennent le même droit (je gage que plusieurs régions l’exigeront)

    N’y-a-t-il pas à terme, un risque d’une part de dislocation et d’autre part, un risque d’émergence de féodalité locale? Surtout si les régions sont chacune dominée par un oligarque local.

    Si ce traité est respecté, à terme, il faudra circonvenir de façon précise l’autorité ET l’armement des milices régionales.

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  • Titus // 12.02.2015 à 22h38

    Une question en passant : à quoi sert la « diplomatie européenne »? Vu son poids en euros et la population qu’elle représente, pourquoi ce n’est pas elle l’initiatrice de cette tentative de paix? Avec/sans l’assentiment des USA, Hollande et Merkel n’ont pas eu besoin de L’Europe pour leur « opération commando ». L’Europe? Un budget monstrueux, une armée de fonctionnaires, de représentants, d’élus, un pouvoir quasi absolu avec même une longue tradition de décisions prises contre l’avis et les intérêts de la majorité, tout ça pour finalement laisser des chefs d’état essayer seuls d’avancer vers la chose que l’UE est censée garantir : la paix ! Alors, à quoi ça sert tout ce Barnum?

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    • Caramba! // 13.02.2015 à 08h19

      ça nous coûte très cher pour du personnel qui ne sert à rien.en effet, il y a plus de lobbistes à Bruxelles que d’euro-députés.
      faut les foutre dehors, les lobbistes et les parvenus de Bruxelles.Désagreger ce conglomérat de profiteurs nous fera faire une énorme économie qui pourra enfin être utilisée à bon escient.

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  • Fraël // 12.02.2015 à 23h34
  • DonYool // 12.02.2015 à 23h39

    Très bon Débat aujourd’hui sur France 24. La partie sur la Russie est très importante. Le représentant officiel Russe est très bon (remarquez la précision dans les mots).

    https://www.youtube.com/watch?v=aIj0BWA5uSk

    Ce débat me fait penser que la communication Russe va changer. Le représentant Russe est venue avec l’accord dans les mains et à chaque question il faisait appel à tel ou tel article de l’accord.

    Changement de communication en cours?

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    • DonYool // 12.02.2015 à 23h55

      Edit:

      La vidéo à été remplacé de manière grossière, il suffit de regarder la date d’ajout de la vidéo pour se rendre compte qu’il y a un problème avec cette 1ere partie du débat de France 24 du 12/02/2015.

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  • Anne // 12.02.2015 à 23h40

    Je me refuse à lire le Monde, trop immonde.

    Hier j’ai regardé la vidéo de « INSIDE JOB » de Charles Ferguson. Documentaire sur les causes de la crise économique de 2008 2009.
    Documentaire présenté au festival de Cannes 2010,

    L’immonde écrit sur la pochette  » on tremble on est indigné …on souhaite que les héros s’en sortent malgré tout  » !!!!!!!!!!
    On croit rêver ce torchon écrit n’importe quoi :

    1) il n’y a pas de héros
    2) c’est une suite d’interview :
    – sur les salopards du gouvernement US et les financiers les agences de notation et un système complètement mafieux.
    – interview des escrocs de la FED
    – interview de certains universitaires vendus conseillers des gouvernements US successifs.
    Aucun héro ne pointe son nez…. Tous des salopards….sans discussion.

    Et last but not least conclusion : rien rien de rien, n’a été fait pour assainir le Systéme….depuis la crise 2008 2009.

    Il y a seulement en introduction, de ce docu, un type sympa qui raconte brièvement l’histoire de la petite Islande dévastée économiquement et écologiquement par les gros requins de la finance internationale…( le journaliste du monde à du s’endormir ou sortir au milieu de l’introduction et écrire n’importe quoi ensuite) …voilà le professionnalisme dans toute sa splendeur.

    A propos de héro :

    J’aimerais, qu’Olivier, dés que l’actualité le permettra nous parle de ça, de cette grande crise et de ses responsables, crise dont découlent les autres me semble t il.
    Ce documentaire est très intéressant, très écœurant aussi, ( mais chose très dérangeante on y voit Soros en sage philanthrope, ce qui est une honte et un mensonge) Sans doute Ferguson, en faisant son docu et pour réussir â le produire et le diffuser ne pouvait pas s’envoyer tous les pourris et les coupables, mais c’est très dérangeant…..

    En attendant qu’un grand GRAND MERCI soit dit, et redit à Olivier Berruyer, c’est un héro authentique lui, son travail est tellement utile, et aujourd’hui il n’a pas chômé… Quelle journée…. .prions pour que la paix s’établisse malgré tous les obstacles.

    Merci OB, chapeau bas, nous vous devons tous beaucoup.

      +8

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  • Kiwixar // 13.02.2015 à 00h52

    Il y a un point très positif dans tout ça : Kiev ne trouvera plus de soldats pour aller se faire tuer à l’Est… Comment motiver un type d’aller se faire tuer dans une guerre civile contre des compatriotes, alors qu’il sait que dans 2 mois il y aura un nouveau cessez-le-feu et négotiations de paix (Minsk 1, Minsk 2, Minsk 3, etc)…. et alors que cette guerre n’est pas gagnable par Kiev puisque dans le pire des cas (forces novorussiennes débordées), la Russie interviendra militairement?

    C’est le même problème en Europe : il est impossible pour l’UERSS de motiver les citoyens d’aller faire la guerre contre la Russie… Malgré la propagande de chiottes anti-russe de nos journalopes, croyez-vous vraiment que nos populations occidentales habituées à leur petit confort partiraient la fleur au fusil se faire trucider contre les Russes, pour le bonheur des banquiers et des industriels?

    Restent les mercenaires, mais on sait depuis Rome que l’utilisation de mercenaires est le signe que l’Empire du Chaos est en train de s’effondrer. C’est ce que fait la Russie : elle s’assoit au bord du Dniepr en attendant que passe le cadavre de son ennemi yankee.

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    • Caramba! // 13.02.2015 à 08h44

      si il y a ordre de mobilisation, ceux qui refuseront d’y aller seront considérés comme déserteurs.Espèrons que contrairement à l’Ukraine de Kiev, nos jeunes hommes ne seront pas tués, torturés ou mis en prison……

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      • Wilmotte Karim // 13.02.2015 à 13h13

        Et on voit que des troupes sous-formées (moi, je n’ai pas fait le service militaire. On espère vraiment que j’ai une quelconque efficacité avant 6 mois minimum?) et démotivées, au moral à 0 sont peu efficace au front.

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  • Kiwixar // 13.02.2015 à 00h56

    « La guerre est un sport qui se joue à 11, et à la fin c’est la Russie qui gagne. »

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  • theuric // 13.02.2015 à 01h12

    J’ai l’impression que la situation U.S. est pire que ce que chacun peut le penser.
    Alors, chers commentateurs, je vous inviterais fortement à faire des réserves.
    Comme je l’ai déjà noté, prévoyez de la nourriture pour quelques mois, des piles et des batteries, des produits d’entretien et pour la toilette ainsi que de quoi faire du troc, comptez un an.
    N’oubliez pas, pour ceux ayant un jardin, d’acheter des graines pour vous faire un potager dès la fin des frimas de l’hiver ainsi que les outils ad oc.
    Quand bien même des pays tel que la Chine ont pris un certain nombre de dispositions et que nombre de nations se désengagent du dollar, je ne suis pas du tout rassuré quand cette monnaie ne représentera plus rien en raison de la probable surabondance de bulles spéculatives s’égrainant de par le monde.
    D’autant plus que les banques, les sociétés d’assurances et spéculatives seront touchées au premier chef.
    Tout comme il en sera sûrement du commerce international aérien et maritime.
    Ne reculez pas vos achats de vêtements si vous en avez besoin, là encore, rares sont les fabriques d’habillement subsistant en Europe.
    Je vous conseillerais, aussi, de préparer vos déplacements professionnels, si vous êtes loin de transports en commun par rail, par covoiturage, en acquérant une mobylette ou un vélo par exemple, le prix des carburants risquerait fort d’exploser (ce qui est le cas de le dire).
    Parce que nous avons bien trop attendu avant que ne s’effondre l’économie-monde, plus d’un an, les déséquilibres qui étaient déjà immenses n’ont cessé de se creuser, ce qui fait que cet effondrement sera proprement cataclysmique.
    Cela voulant dire que nous pourrions nous retrouver avec un système économique totalement bloqué en moins de deux semaines.
    Je le répète, il est tout à fait inutile de rechercher la date de son avènement, cela est parfaitement impossible: comme pour une irruption volcanique, ce ne sera que peu de temps auparavant qu’il sera possible d’en présager le début, et encore.
    C’est pourquoi nous devons nous y préparer au plus tôt et maintenant c’est limite.
    Si il y a des russes qui lisent ces lignes, vous pouvez raconter la Russie des années 90, cela sera édifiant.
    Mais dès aujourd’hui l’instabilité structurelle du système économique mondialisé a atteint un niveau devenu insupportable, visible dans l’inaction étasunienne.
    Soyez prêts et pensez à vos proches, même ceux qui vous penseront insensés de vos placards pleins.

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    • theuric // 13.02.2015 à 02h07

      J’oubliais, enregistrez sur votre ordinateur ce que vous avez laissé sur la toile, dans un blogue ou ailleurs, la plupart des ordinateurs centraux d’internet se trouvant aux U.S.A., l’effondrement économique de ce pays risque de bloquer le réseau par manque d’énergie.
      Et alors, dites adieu à tous ces petits souvenirs, photos ou textes que vous vouliez conserver et que vous n’auriez pas enregistrer chez vous.

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  • Thomas // 13.02.2015 à 02h47

    Accords bidons qui sont consentis par les atlantistes car l’armée ukrainienne se fait tailler en pièces dans la poche de Debaltsevo en ce moment…

    Sinon je remarque que le criminel de guerre P. Porochenko n’a pas daigné signé l’accord…

    J’espère que la Nouvelle Russie ne renoncera pas à se détacher de l’Ukraine bandériste : parler d’autonomie est une insulte aux milliers de civils massacrés par l’armée ukrainienne !

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  • Gérard Lepage // 13.02.2015 à 11h54

    Trafics aériens pour trafics d’armes pour KIEV, article intéressant sur le vol de l’AN/124-UR-82072.
    http://www.legrandsoir.info/des-armes-pour-kiev-l-odyssee-de-l-an-124-ur-82072.html

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    • Caramba! // 13.02.2015 à 12h28

      je ne vois pas où est la distinction entre létale et non-létale, on nous prend pour des cons,une arme par définition est létale parce que conçue pour tuer.

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      • David D // 13.02.2015 à 20h31

        Si, la distinction peut jouer au niveau du matériel optique )lumière infrarouge et tutti quanti) ou au niveau des uniformes de camouflage !

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  • Homère d’Allore // 13.02.2015 à 12h02

    Texte datant d’avant l’accord de Minsk 2, mais intéressant.

    L’avis d’Emir Kusturica.

    http://www.legrandsoir.info/emir-kusturica-l-ukraine-un-remake-de-la-yougoslavie.html

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    • PL // 13.02.2015 à 13h59

      Kusturica a donné son interview à l’Humanité Hebdo, c’est cette source qu’il faudrait citer :
      http://www.humanite.fr/emir-kusturica-lukraine-un-remake-de-la-yougoslavie-564808 .

      Nous sommes beaucoup à penser que ce journal n’en fait pas assez, qu’il aurait pu prendre une position beaucoup plus ferme sur la crise ukrainienne, dès le début. Pourtant il y a eu des articles remarquables, mais malheureusement par intermittence.

      Pourtant, il a besoin d’être soutenu quand il a le courage de ramer à contre-courant, quoiqu’on en pense par ailleurs. En commençant par le lire.

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  • canfrarus // 13.02.2015 à 12h13

    Poutine explique, lors du forum Valdaï (en présence, entre autres, de de Villepin), pourquoi à la création de l’URSS, les bolchéviques ont attaché les régions russes de la Nouvelle Russie (dont la capitale régionale était Novorossiïsk, « ville de la Nouvelle Russie ») à l’Ukraine:
    https://www.youtube.com/watch?v=3cOVLe5-AeA

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    • Caramba! // 13.02.2015 à 12h24

      Merci mais c’est en Russe.

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    • Ray // 13.02.2015 à 14h22

      Ça a l’air intéressant, mais en russe. Peut-on avoir une synthèse en français ?

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  • Ray // 13.02.2015 à 12h15

    Je me permet ce petit hors sujet, j’espère que vous me pardonnerez. Cela fait 2 jours que je cherche l’info suivante :
    Le cas de la pilote Savtchenko. Je connais bien sûr la belle histoire de la version de Kiev relayée dans notre mainstream. Qu’a t’on comme info fiable, non-mainstream ?

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    • PL // 13.02.2015 à 14h50

      Cette pilote d’hélicoptère est accusée du meurtre de deux journalistes russes l’été dernier. Plus précisément, je crois, d’avoir fourni les coordonnées de la position de ces journalistes pour bombardement. Elle a ensuite été exfiltrée en russie et était en attente de jugement, depuis plusieurs mois. La première séance du procès a eu lieu il y a deux ou trois jours.
      Ses avocats ukrainiens font état de son ‘immunité parlementaire’ car elle s’était présentée (par procuration) aux élections législatives sur une liste à Kiev.

      Concernant les médias français, j’imagine que vous faites référence à ce genre de trucs, qui vaut son pesant de cacahuètes :
      http://www.lejdd.fr/International/Europe/En-Ukraine-Vitaliy-et-Nadia-tous-deux-prisonniers-des-separatistes-717230 .
      mais effectivement vous n’apprendrez pas grand chose de ce coté-là. Je suis même d’avis qu’on en ressort plus bête que si l’on n’avait pas lu.

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      • Ray // 13.02.2015 à 16h28

        Merci pour votre réponse !
        Ce que j’avais comme infos c’était qu’elle faisait partie du sinistre bataillon néonazi Aïdar connu pour ses exactions (dénoncé par Amnesty International), qu’elle avait rejoins peu de temps avant son arrestation.
        Si je ne me trompe pas, parmi les déclarations qu’elle a pu faire, elle disait que selon elle le MH17 n’avait pas pu être descendu par les séparatistes.
        (Je suis preneur de toute autre info fiable non-mainstream.)

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    • PL // 13.02.2015 à 15h01

      Bon sang, je venais à peine de retrouver cet article du jdd, qu’avant de refermer je tombe sur celui-là, qui fait tout aussi fort !
      http://www.lejdd.fr/International/Ukraine-Le-soldat-Elisaveta-a-vaincu-son-handicap-717774 .

      ‘Elisaveta est prête à tout pour faire partie de ce groupes d’hommes et de femmes qui défendent leur patrie, le fameux bataillon Aidar.’ …..

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  • Marco // 13.02.2015 à 13h29

    Que les accords de Minsk2 soient bons ou mauvais, je n’en sais rien.
    On verra dans les jours/semaines qui viennent.

    Il y a un an de ca, je ne savais pas grand chose de l’Ukraine.
    Ce que je sais aujourd’hui, c’est que le peuple Novorussien est en train de forger son histoire, meme si c’est au travers de ses drames. plus personne ne pourra effacer cela.
    Un peuple s’est leve et, helas, aucun peuple heureux n’a d’Histoire.
    Je souhaite pour ce peuple paix et prosperite le plus rapidement possible.

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  • Macarel // 13.02.2015 à 15h25

    La télévision russe explique comment Poutine pourrait envahir Berlin

    http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/etranger/2015/02/13/28007-20150213ARTFIG00077-la-television-russe-explique-comment-poutine-pourrait-envahir-berlin.php

    Vous voyez-bien que l’agresseur est à l’Est !

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  • bruno // 13.02.2015 à 16h42

    bon ben apparemment,Iatseniouk n’est pas content.

    du média « Sputnik »

    Les accords de Minsk ne seront pas appliqués tant que Kiev ne reprendra pas le contrôle de la frontière entre l’Ukraine et la Russie, estime le chef du gouvernement ukrainien Arseni Iatseniouk.
    La reprise par Kiev du contrôle de la frontière russo-ukrainienne constitue la condition principale du règlement pacifique du conflit dans le Donbass, a déclaré vendredi le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk cité par son service de presse.

    « La principale question est de savoir si nous parvenons à rétablir notre contrôle sur la frontière russo-ukrainienne. Mon gouvernement ne fera aucune concession susceptible de saper la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine », a affirmé M. Iatseniouk dans une interview à la chaîne CNN.
    « Telle est ma position à ce sujet. Elle est partagée par le président Porochenko », a conclu le premier ministre.

    ce type est vraiment un psychopathe.

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  • PhilDeFer // 13.02.2015 à 17h16

    Ouaip, visiblement ça sera pas ce coup-ci la bonne fois… Comme dit Bruno, Iatseniouk conçoit Minsk 2 comme une façon de bien encercler les Novorussiens de façon à les écraser une bonne fois pour toute… Drôle de façon de concevoir la paix quand même…

    Bref, same player shoot again, et cette fois-ci avec le concours des USA.

    On va vraiment à la guerre à mon sens… Pas glop.

      +1

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    • Gérard Lepage // 13.02.2015 à 19h19

      Iatseniouk n’était pas présent aux accords de Minsk II, comme ne l’étaient pas les USA, étonnant, non !?!

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  • Ozi // 13.02.2015 à 18h13

    Les séparatistes sont quand même vraiment naïfs.
    Leur situation ne durera que le temps que durera Poutine .
    Kiev doit patienter et sauver au maximum les meubles. D ici 10-15 ans Poutine ne dirigera plus de près ou de loin la Russie et le prochain président sera peut être plus conciliant avec l’occident.
    Le conflit russo occidental n est pas bon pour le business des oligarques.
    Après l’ère Poutine ils voudront sans doute un président plus accommodant .

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  • Melkyseddek // 13.02.2015 à 19h03

    *Qui veux la Paix prépare la Guerre*…
    Voici un avis uniquement personnel…
    Ses négociations sont un jeu de dupes.. C’est uniquement un ballet politique.
    Car l’Histoire se souviendra de Minsk.. Pourquoi les Etats-Unis ne sont pas impliqués directement?
    Ils n’ont simplement pas besoin de l’être car les deux vassaux principaux ont pris une initiative urgente.. Pourquoi urgente? Par deux fois, les demandes de cessez le feu ont été faites quand les troupes ukrainiennes se faisaient « massacrées » malgré les nombreuses mobilisations forcées..
    Les forces ukrainiennes n’en pleuvent plus, le roi du chocolat n’a aucune main sur ce qui se passe sur le terrain.. Il va probablement sauter prochainement pour être « remplacer » par un Yastenouck ou autre pro américain fasciste.. Les Usa ne laisseront pas s’installer de paix, voila pourquoi ils ne sont pas présents et n’ont pas besoin de l’être, dans ses discutions.. La diabolisation de la Russie va continuer et rien ne vas se passer de neuf sur le front.. Ne pas être naïf, voila ce qu’il faut faire, et regarder les actes.. Trop de déchirement, plus de conciliation possible puisque ce pseudo gouvernement est piloté par l’Occident et n’en a cure du peuple ukrainien.. Poutine est un brillant stratège, il laisse place au bal d’opérette et comme dis plus haut, l’Histoire retiendra qu’il a tout fait « diplomatiquement » pour laisser une porte ouverte à une possible solution… Mais aujourd’hui, la situation ne reviendra pas en arrière et elle va même s’aggraver.. Jusqu’au dérapage final qui mettra le feu aux poudres d’une guerre totale, régionale en Europe de l’Est voir sur de multiples fronts… Nous sommes dans une situation très très délicate et assis sur un très gros baril de poudre..

      +1

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  • Léa // 13.02.2015 à 22h09

    I-télé vint de balancer un sondage ( ce qu’il fallait décrypter )

    – 82 % des français ont une mauvaise opinion de Poutine ( dont 73 % d’électeurs de droite, 90 % d’électeurs de gauche, et 25 % du F@N).

    Pire 72 % des français le considèrent comme une menace.

    Les habitants de ce pays, sont désespérants.

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    • Carabistouille // 13.02.2015 à 22h12

      Attention, j’ai personnellement une très mauvaise opinion de Poutine et ça ne m’empêche pas de faire la part des choses sur l’Ukraine.
      De la même manière les Français avaient une très mauvaise image de Saddam Hussein à 90% et ils étaient 88% à refuser d’attaquer l’Irak.
      Vous voyez, vous vous faites avoir par la manipulation sondagière.
      Et non, je trouverais ce peuple désespérant s’ils étaient 82% à vouloir armer l’Ukraine, ce qui n’est pas le cas.

        +0

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      • Léa // 13.02.2015 à 22h59

        Arrgh ! je sais qu’il faut relativiser, mais 82 % je suis dégoutée quand même.

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        • Kiwixar // 14.02.2015 à 00h50

          Les sondages bidonnés font partie de la « fabrication du consentement ».

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        • Carabistouille // 14.02.2015 à 12h03

          Je ne vois pas ce que Poutine a de sympathique. C’est certes un grand patriote, mais à ce compte là, Staline, Hitler et Pol Pot aussi.
          Et Obama…
          Poutine reste l’homme aux 300 000 tchétchènes tués avec le consentement de l’occident.
          Je ne vois pas en quoi il pourrait être populaire en France.

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          • RICHARD LAVIGNE // 14.02.2015 à 15h26

            Demandez à Ramzan Kadyrov, le Chef des Tchétchènes , pourquoi Vladimir est son ami,
            Le 28 décembre 2014, Il avait 20,000 soldats tchétchènes rassemblés dans un stade de Grozni pour sa conférence de presse.
            Il demandait à Vladimir la permission de rentrer en Ukraine de l’est afin d’aider les pro-russes et repousser les gangs d’ukrainiens jusqu’à Kiev. Il remerciait Poutine d’avoir aidé son pays durant le 15 dernières années.
            Grâce à poutine, les extrémistes musulmans de la Tchétchénie, afin que la Fédération de la Russie soit protégé des extrémistes et ceux qui ont fuit, sont maintenant ISIS.Bravo Poutine de protéger la Fédération de la Russie.

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  • Danik // 13.02.2015 à 22h39

    Je rentre d’une réunion d’information d’ un député français représentant du secteur Est de l Europe , je crois dire que nous étions plutot dans la proportion 80/20 % pour Poutine;

      +1

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    • Léa // 13.02.2015 à 23h01

      Ah oui , si tu vas dans une réunion pro russe, forcément les résultats sont inversés.

        +0

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      • theuric // 14.02.2015 à 01h55

        Si il n’y avait que les français.
        J’ai écrit récemment:
        Il y a tant d’américanolâtres et Europe et en France que si les américains se mettaient une plume dans le cul, la plupart des européens s’y planteraient un plumeau.
        Ce qui ferait une belle basse-cours.
        Ou se trouve les renards?

        Le jour où les États-Unis disparaîtront nous assisterons à la plus gigantesque crise d’hystérie, de panique et de bouffées d’angoisses auquel l’histoire n’aura jamais assisté.
        Et ce, du plus haut au plus bas de l’échelle de la hiérarchie sociale.
        Je ne leur donnerais pas un an pour que tout ce beau monde en vienne, ensuite, à remplir les églises, vides, qu’ils seront, de leur idéologie stupide!
        Et là, l’Union-Européenne et l’euro feront pschiiiiiiiiiiiite……………………

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      • Danik // 14.02.2015 à 06h00

        à LEA
        Ce n’ était pas spécialement une réunion pro russe , mais nous vivons dans le pays où c’ est tenu les accords en question

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