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24.novembre.202024.11.2020 // Les Crises

Accord européen : Les États membres de l’UE incitent la Hongrie et la Pologne à revenir sur leur veto

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Source : Financial Times, Sam Fleming, Mehreen Khan, Valerie Hopkins, James Shotter
Traduit par les lecteurs du site Les Crises

Les ministres européens ont exhorté la Pologne et la Hongrie à lever leur veto sur l’accord budgétaire de l’Union qui est tant attendu, en mettant en garde contre les dommages économiques persistants dus à la crise de la Covid-19.

Les représentants de la France, de l’Allemagne, du Danemark et d’autres États membres ont déclaré que les citoyens pouvaient difficilement se permettre de faire face à un retard du financement de 1,8 milliard d’euros initialement convenu lors d’un sommet en juillet, alors qu’ils sont en butte à l’opposition continuelle de Varsovie et de Budapest concernant un mécanisme dit d’État de droit qui subordonnerait les dépenses européennes à des principes de l’UE tels que l’indépendance judiciaire.

Le ministre allemand de l’Europe, Michael Roth, qui a présidé une vidéoconférence des ministres des Affaires européennes mardi, a averti que la Pologne et la Hongrie devaient être conscients que leurs propres citoyens seraient également amenés à en payer le prix si l’accord continuait d’être différé.

« Il y a plusieurs milliards d’euros qui vont à la Hongrie et à la Pologne. Ces citoyens méritent tout autant la solidarité européenne que les autres. Nous devons sortir de cette impasse et la présidence [de l’UE] va essayer de trouver des solutions », a déclaré M. Roth. Il a ajouté que tout compromis éventuel nécessiterait également l’approbation du Parlement européen, lequel a insisté sur un mécanisme rigoureux de promotion de l’État de droit. Philippe Léglise-Costa, ambassadeur de France auprès de l’UE, a exhorté tous les gouvernements à « prendre leurs responsabilités » pour faire passer le dispositif.

Ces injonctions ont été rejetées par Judit Varga, ministre hongroise de la Justice, qui a affirmé lors de la réunion que Budapest était victime de « manipulations idéologiques » et était visée par un mécanisme destiné à « amener les pays à s’aligner ».

« Comment peut-on raisonnablement s’attendre à ce que nous soutenions une telle proposition ? a demandé Mme Varga. La base juridique n’en est pas fondée, les mesures sont arbitraires et la procédure est sans garanties sérieuses. »

Les négociateurs de la présidence allemande de l’UE et du Parlement européen ont conclu ce mois-ci des accords préliminaires portant sur la dimension finale du prochain budget septennal de l’Union et sur le texte juridique du mécanisme de l’État de droit, mais les espoirs d’un accord rapide sur la législation finale se sont évanouis. Le problème est l’opposition persistante du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, et du Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, à la réglementation sur l’État de droit.

Les dirigeants européens doivent discuter de la situation lors d’une vidéoconférence jeudi. La question est de savoir comment faire participer toutes les capitales. Une option envisagée par les responsables est une déclaration de la Commission européenne visant à rassurer la Pologne et la Hongrie sur le fait que le mécanisme de l’État de droit ne visera pas spécifiquement certains pays en particulier et respectera la souveraineté des États membres.

Cependant, les deux pays ont écarté cette idée. Pawel Jablonski, le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, a déclaré qu’une proclamation sans fondement juridique ne serait pas une solution acceptable.

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, à gauche, et Viktor Orban, Premier ministre hongrois, continuent de s’opposer à un mécanisme d’État de droit rattaché au budget septennal de l’UE © Jacek Szydlowski/EPA-EFE

« Nous pouvons écrire tout ce que nous voulons… le cœur du problème, c’est l’application, a-t-il déclaré au Financial Times. Et s’il n’y a pas de principes juridiquement contraignants qui garantiraient le respect des droits tels que prescrits dans les traités, je ne pense pas qu’un règlement puisse être adopté. »

Certains parlementaires européens demandent si le fonds de recouvrement devrait être soustrait du droit communautaire et transformé en un traité intergouvernemental entre 25 États membres, à l’exclusion de la Hongrie et de la Pologne. Cela refléterait les mesures extrêmes prises par l’UE pendant la crise de la dette souveraine, lorsqu’elle a mis en place le mécanisme européen de stabilité pour faire des prêts aux États membres en difficulté.

Toutefois, une telle mesure se heurterait à une résistance au sein de l’UE, étant donnée l’ambition de l’Union de faire du fonds de relance de 750 milliards d’euros un projet pour tous les États membres, sous l’impulsion de la Commission elle-même.

Guy Verhofstadt, député européen du groupe centriste Renew Europe, a exhorté les États membres à faire passer le fonds de relance par la procédure dite de coopération renforcée de l’UE, faisant valoir que cela permettrait de mettre en place le dispositif sans que Varsovie et Budapest n’en soient partie prenante.

« La coopération renforcée est la seule façon pour les 25 chefs d’État d’aller de l’avant, si la Hongrie et la Pologne continuent de prendre en otages leurs collègues et à agir de manière flagrante au détriment de l’intérêt commun », a déclaré M. Verhofstadt.

Cependant, la première chose à faire pour Bruxelles sera sans doute de désamorcer la dispute. L’une des mesures incitatives qui pourraient ramener Budapest et Varsovie dans le droit chemin serait la fin de la procédure dite de l’article 7 qui a été engagée contre ces deux états pour violation présumée de l’État de droit. Un diplomate a déclaré qu’il était peu probable que le différend soit résolu avant que les dirigeants européens ne tiennent leur prochain sommet officiel le 11 décembre.

Paolo Gentiloni, le commissaire européen chargé de l’Economie, a insisté mardi sur le fait qu’il y avait « d’excellentes raisons » de penser que le veto serait contourné et que Bruxelles n’envisageait pas de « plan B » pour imposer le budget ou le fonds de relance.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, qui est l’un des plus fervents critiques du gouvernement de M. Orban, a déclaré mardi à son parlement que l’UE ne diluerait pas les conditions de l’État de droit et a insisté sur le fait que l’UE était une « communauté partageant des valeurs ».

« La liberté de la presse, la liberté d’expression et la liberté d’être gay sont remises en question dans ces pays. »

Source : Financial Times, Sam Fleming, Mehreen Khan, Valerie Hopkins, James Shotter, 17-11-2020
Traduit par les lecteurs du site Les Crises

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André // 24.11.2020 à 07h38

« Ils sautent sur leurs fauteuils comme des cabris, en criant l’europe, l’europe, l’europeu . . . . »
Mais cela n’aboutit qu’à un désastre.

Exemple, le remdesivir, médicament de récup, la commission européenne, en avait commandé 500 000 doses pour un contrat portant sur environ un milliard d’euros, sans même se poser la question sur un semblant d’efficacité.

Le fabuleux plan de relance de l’union européenne coutera plus de 40 milliards d’euros à la France. C’est dans l’accord.

Ce mécanisme de « l’État de droit » va permettre de remettre en cause le droit des État à disposer d’eux même sur le plan législatif qui est déjà trés mal en point.
Nous voyons bien qu’une des premières application de cette législation sera, par exemple, de supprimer la séparation des églises et de l’État en France, séparation déjà bien attaqué par le gouvernement EnMarche.

Dernier point.
S’il était possible d’utiliser les mots « union européenne » à la place du mot Europe, ce serait bien !
L’Europe, la vrai, elle s’étend jusque l’Oural.
Utiliser le mot europe à la place de « union européenne », c’est reprendre la conception européenne du III reich, l’Oural étant situé en Russie.

30 réactions et commentaires

  • André // 24.11.2020 à 07h38

    « Ils sautent sur leurs fauteuils comme des cabris, en criant l’europe, l’europe, l’europeu . . . . »
    Mais cela n’aboutit qu’à un désastre.

    Exemple, le remdesivir, médicament de récup, la commission européenne, en avait commandé 500 000 doses pour un contrat portant sur environ un milliard d’euros, sans même se poser la question sur un semblant d’efficacité.

    Le fabuleux plan de relance de l’union européenne coutera plus de 40 milliards d’euros à la France. C’est dans l’accord.

    Ce mécanisme de « l’État de droit » va permettre de remettre en cause le droit des État à disposer d’eux même sur le plan législatif qui est déjà trés mal en point.
    Nous voyons bien qu’une des premières application de cette législation sera, par exemple, de supprimer la séparation des églises et de l’État en France, séparation déjà bien attaqué par le gouvernement EnMarche.

    Dernier point.
    S’il était possible d’utiliser les mots « union européenne » à la place du mot Europe, ce serait bien !
    L’Europe, la vrai, elle s’étend jusque l’Oural.
    Utiliser le mot europe à la place de « union européenne », c’est reprendre la conception européenne du III reich, l’Oural étant situé en Russie.

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    • Patrick // 24.11.2020 à 09h47

      oui!
      arrêtons de dire Europe à la place de l’UE.
      L’Europe ce sont des peuples, une histoire . Elle perdurera longtemps après la disparition de la structure bureaucratique nommée UE.

        +9

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      • LibEgaFra // 24.11.2020 à 13h29

        Exactement! On en arrive à dire que la Suisse ne fait pas partie de l’Europe (qui est un continent) au lieu de dire que ce pays ne fait pas partie de l’UE !

          +8

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    • Bob Roberts // 24.11.2020 à 12h10

      Aussi, c’est quand même assez dingue que cet article n’explique pas en quoi consiste cet « accord européen ».

        +6

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    • Océan de sagesse // 24.11.2020 à 13h16

      « Nous voyons bien qu’une des premières application de cette législation sera, par exemple, de supprimer la séparation des églises et de l’État en France, séparation déjà bien attaqué par le gouvernement En Marche. »
      Rien compris , la !

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    • Véro // 24.11.2020 à 19h31

      En plus on entretient sciemment la confusion entre UE et Conseil de l’Europe et on invisibilise le Conseil de l’Europe.

        +1

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  • simba // 24.11.2020 à 07h55

    L’UE ne peut pas mettre la Pologne de côté vu que ce fonds de relance a pour but premier de financer les entreprises US dans ce pays . D’ailleurs il me semble que la Pologne a déja reçu un premier versement via un autre mécanisme ( https://ec.europa.eu/france/news/20201027/premiers_versements_sure_espagne_italie_pologne_fr )
    Tout ça n’est que de la comédie , l’UE finira par céder et l’argent sera versé sans contrepartie .

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    • moshedayan // 24.11.2020 à 08h15

      Simba très bien vu… l’UE ne peut pas renoncer à sa « mise coloniale » sur l’Europe de l’Est et cette même Europe de l’Est répond à l’Ouest, dont à la France « vos problèmes ex-coloniaux et votre néo-colonialisme infusé de valeurs « mosaïques en tous genres fémino-transgenre gay… » gardez-le « à chacun sa merde » parce que nos populations ne sont pas totalement convaincue du « paradis capitaliste libéral »…

        +27

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    • Patrick // 24.11.2020 à 09h49

      La Pologne et la Hongrie sont indispensables à l’UE pour avoir des coûts salariaux bas et à l’OTAN pour mettre des missiles sous le nez des Russes.
      Donc ces deux pays sont en position de force.

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      • step // 24.11.2020 à 22h04

        « missiles Patriot »
        Hola technologie innovante apte à impressionner le savoir faire russe en matière de missile ! (1960 renouvelé jusqu’en 2010 et laissé depuis un peu tel quel.

          +2

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  • Vercoquin // 24.11.2020 à 08h10

    Cet article du Financial Times, quotidien Britannique, relate les bisbilles entre l’UE mondialiste et deux états protectionnistes, rétifs, réfractaires et pourquoi pas complotistes, La Hongrie et la Pologne.
    C’est anecdotique et ça n’apporte rien.
    « La Hongrie et la Pologne sont contre l’intérêt commun », bon, et après ? Rien de neuf.
    Il n’y a rien sur le fond.
    Pourquoi sont-ils contre ? Leurs arguments ?

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    • Brigitte // 24.11.2020 à 09h15

      L’article est anecdotique, certes, il n’explique pas le mécanisme de l’état de droit, mais il montre quand même comment la crise sanitaire sert de cheval de Troie pour affaiblir toujours davantage les états nations au profit de l’union.

        +18

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      • Patrick // 24.11.2020 à 09h54

        Principe de base de tout politicien :
        « il ne faut jamais laisser passer l’opportunité d’une bonne crise »

        Certains voient des complots alors que ce ne sont que des opportunités mises à profit.

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    • RGT // 24.11.2020 à 09h59

      « La Hongrie et la Pologne sont contre l’intérêt commun »…

      S’il n’y avait que les polonais et les hongrois, ce serait moindre mal.

      Les thèques sont aussi bien remontés contre les « bienfaits » de l’UE et la néo-colonisation teutonne.

      En dehors des pays baltes qui, ne l’oublions surtout pas, chaque année commémorent la mémoire de leurs anciens waffen SS tombés au combat partout ailleurs en €urope (et des « démocrates » amis si chers d’un certain pipesausophe bienveillant) les anciens pays de l’est ne souhaitent surtout pas se retrouver à nouveau sous la coupe du néo-stalinisme de Bruxelles.

      Pendant ce temps, la France se comporte comme elle le fit en 1940 et je suis certain que nos « élites » pensent à inculquer à tous les enfants français la célèbre chanson qui fit la gloire de notre démocrassie : Maréchal Macron, nous voilà !!!

      Dystopie digne de la copulation entre « le meilleur des mondes » et « 1984 » avec d’un côté les populations serviles gavées de smartphones et autres gadgets inutiles et de l’autre « l’indépendance nationale c’est la servitude ».

      N’oublions jamais que TOUTES les décisions « suggérées » par la Komission ne sont que des moyens cachés de mettre en servitude l’ensemble des populations €uropéennes par des « traités » qui ne peuvent surtout pas être contestés par les populations.

      Quant au « parlement », il ne s’agit que d’un « machin » dont l’utilité se résume simplement à faire croire aux imbéciles qu’il y a une certaine « démocrassie », comme dans tous les parlements nationaux d’ailleurs, mais avec encore moins de pouvoirs.

        +31

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      • moshedayan // 24.11.2020 à 14h00

        Très bonne analyse, oui la Tchéquie est maintenant sous une totale emprise allemande (l’Allemagne a réussi pacifiquement ce qu’elle souhaitai en 39; des pans entiers de son industrie sont détenus par Berlin…Hélas , ils sont peu nombreux à Prague à s’en désoler, c’est plutôt la « bonne collaboration » qui règne chez sa ploutocratie.(Haï vel ! héritage) .. Et hélas encore, c’est à peine mieux à Bratislava (plus tournée vers Vienne), la population slovaque a un sentiment de fond plus hostile à Berlin – beaucoup de Tchèques s’arrangent bien de cette soumission – d’où l’acceptation facile des sanctions contre la Russie.. A Bratislava ….il n’y en a que quelques Riches qui ont vu leurs affaires s’effondrer avec la Russie (et avec le bazar ukrainien) qui se désolent et sont vraiment en colère contre les « kollabos » de l’UE -ces « Riches » n’ont aucune influence – pour l’instant, je répète pour l’instant…chaque chose se paye un jour… ils attendent … sans perdre de vue leurs « adversaires »…

          +5

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  • Renaud // 24.11.2020 à 09h24

    45 ans d’obédience sans dégagements possible à l’Urss ont fait murir des pays est-européens qui connaissent trop la situation de subir un pouvoir fantoche. L’UE est un désastre, constamment enfumé par les grand médias qui, eux, sont tenus par les plus gros actionnaires. La prolongation de cette situation due à l’ « Europe » est particulièrement pénible et dommageable.

      +15

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  • Thierry Balet // 24.11.2020 à 09h59

    La Pologne est la Hongrie ont tord. Ils doivent absolument se soumettre aux injonctions de la Comission et ses sbires…….
    Si l’UE était démocratique, ils (les autres) auraient accepté le vote et ils passeraient à autre chose. Mais Pologne & Co ont osé dire non…….
    A contrario, pourquoi ces deux pays restent ils dans cette UE qui les méprisent tant? Ha oui, J’avais oublié……ils sont bénéficiaires net des allocations de l’UE…….
    Du cirque tout ça au final.

      +6

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    • RGT // 24.11.2020 à 10h23

      Dans le cas de la Pologne, c’est surtout la servilité sans limites à leur « grand-frère » d’outre-atlantique qui les incite à rester dans l’UE.

      Plus bien sûr leur « grande amitié » vis à vis des russes qu’ils ont (du moins leurs « élites ») tenté d’asservir depuis 7 siècles alors que les russes ne voulaient qu’on leur foute la paix.
      Et à chaque fois, les polonais se sont pris des branlées mémorables, mais ont persévéré (à croire qu’ils aimaient ça) contrairement aux autres « voisins » qui n’ont pas recommencé (hormis les teutons, ce qui leur a coûté très cher).

      Hormis les pays baltes, les autres satellites de l’ancienne URSS ne sont pas hystériques contre la Russie et ont eu le mérite de comprendre que finalement le stalinisme n’était pas du fait des populations et que depuis l’arrivée de Gorbatchev il était enterré à l’est, mais qu’il avait ressuscité à Bruxelles.

      C’est pour çà qu’ils ont tendance à se braquer contre la « bienveillante » UE et qu’ils se rapprochent de plus en plus de leurs voisins naturels qui sont bien plus proches d’eux au niveau de leurs modes de vie et de leur souhait de ne pas être asservis à une quelconque « nation » ou « organisation » étrangère.

      Particulièrement les hongrois que les autrichiens, malgré des siècles de « colonisation » n’ont jamais réussi à « apprivoiser » et les ont laissé vivre sans s’aventurer à trop les « chatouiller ».
      Les hongrois sont très accueillants et très gentils, tant qu’on essaye pas de leur imposer de penser et de vivre comme nous.
      Si par malheur vous tentez d’imposer quoi que ce soit aux hongrois ils se monteront féroces.

        +14

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      • moshedayan // 24.11.2020 à 14h39

        J’ai un ami qui connaît parfaitement bien plusieurs pays slaves, et surtout l’ex-Yougoslavie, il est pro-Slovène pro-Serbe et pro-Macédonien et méprisant pour les Croates – ceux qu’il a vu, je précise, dans des réunions scientifiques (comme froids et hostiles à l’égard des 3 autres) . Son constat – pour lui – chez les Slaves, il dit ceci des Polonais -les élites) -elles ont une intelligence dégénérée congénitale à l’égard de la Russie qui les amènent à lécher les bottes de l’Allemagne tout en ayant aussi une prétention de supériorité pour « guider les Slaves jusqu’à la Mer noire » -cette maladie congénitale les amène toujours à la défaite qui menace leur propre existence – être aussi débile est une énigme dans l’Histoire …Et c’est encore ce qui se passe aujourd’hui m’ a t-il précisé « ils sont prétentieux tout en étant qu’une colonie de l’Allemagne et « pensent débilement, comme au temps de Pilsudski qu’ils vont pouvoir tromper et l’Allemagne et la Russie »…. Trop souvent, dans le commerce, leurs dirigeants débarquent à Bratislava en faisant la leçon, en évoquant certaines « proximités » culturelles pour nous embobiner, monter des sociétés « polono-allemandes » etc etc… se faire « interlocuteurs » auprès des Allemands (comme si la Slovaquie était déjà dans leur « Grande Pologne »… il n’y a que les Autrichiens pour les remettre à leur place… ( hélas comme au temps de l’Empire austro-hongrois… spectacle pitoyable)… Tout ceci nourrit un ressentiment et une méfiance enracinée de beaucoup de Slovaques sur la Pologne « ambitieuse »…

          +5

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        • Logique // 24.11.2020 à 19h18

           » il dit ceci des Polonais -les élites) -elles ont une intelligence dégénérée congénitale à l’égard de la Russie »

          Ne jamais oublier que c’est la Pologne qui a fait capoter une alliance entre la France, le RU et l’URSS. C’était vraiment pas intelligent.

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  • dubreuil // 24.11.2020 à 10h31

    Est ce que quelqu’un sait en quoi ce blocage du budget influence les discussions en cours sur l’objectif climatique ainsi que le devenir de la pac ?

      +0

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    • Blabla // 25.11.2020 à 08h29

      Au train où nous sommes partis, le réchauffement climatique sera bientôt rangé parmi les théories complotistes ; rouler en voiture électrique et faire installer des panneaux photovoltaïques chinois par des ouvriers roumains sera officiellement suffisant pour sauver la planète.

        +5

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  • Ando // 24.11.2020 à 10h47

    L’indépendance judiciaire est l’un des nombreux points forts de notre pays. Hongrie et Pologne feraient bien de s’en inspirer. C’est en toute indépendance que le Parquet financier a instruit le dossier Fillon (et de son épouse) à quelques semaines du scrutin presidentiel, avec une fulgurante célérité jamais vue dans l’histoire judiciaire. L’état de droit à également connu de beaux jours dans les tribunaux français quand il s’est agit de taper sur les gilets jaunes.

      +28

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  • Océan de sagesse // 24.11.2020 à 13h15

    La Pologne et la Hongrie exhortent l Europe a ne pas leur imposer des attentats islamistes sur leur sol !

      +8

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  • Patrique // 24.11.2020 à 13h16

    Hongrie et Pologne ont raison de ne pas céder au chantage.

      +9

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  • utopiste // 24.11.2020 à 14h16

    Quid de l’accord en question ?
    Encore un cheval de Troie dont il faut cacher le contenu ?
    En l’état, je soutien la Hongrie et la Pologne dont je n’apprécie pas les gouvernements et leurs orientations politiques.

      +2

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  • Basile // 24.11.2020 à 15h57

    « Les États membres de l’UE incitent la Hongrie et la Pologne à revenir sur leur veto »

    ça me rappelle les films, où l’on fait gentiment comprendre à quelqu’un, d’une voix très douce qui présage du pire, qu’il doit avouer qu’il a fait quelque chose de pas bien. Mais alors, de vraiment pas bien. Hein, tu le sais que c’est pas bien ce que tu as fait ?

    et le pauvre ne sait pas, comme nous, que cette voix si douce est la fourberie même

    espérons que Polonais et Hongrois ont déjà vu ce genre de film, américain en général, ça tombe bien

      +0

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  • Rémi // 24.11.2020 à 16h26

    par intérêt commun qu’entends t’on?
    L’intérêt des hauts fonctionnaires de Bruxelle dont les hausses de salaires sont garanties par traité?
    L’Europe est necessaire, mais nl’administration de l’UE s’est engagée sur une mauvaise voie. Il va falloir remettre le métier sur l’ouvrage.
    Comme pour l’administration francais il va falloir nettoyer le cancer: Licenciements de masses, retrogradations, enquêtes. Nombre de ces gens doivent finir sur un carton et là peut-être apprendront-ils enfin que l’intérêt comun c’est l’intérêt du peuple. Que le niveau de vie par habitant progresse que l’Europe devienne une zone relativement homogéne et pas une zone qui accumule les excédents commerciaux pour ensuite exporter un capital que nous ne reverrons jamais.

      +2

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  • Ernesto // 24.11.2020 à 19h04

    La Pologne et la Hongrie doivent rentrer dans le rang au nom du respect de l’Etat de droit. Mais dans le même temps, Macron, Castex, Darmanin et les députés LREM aux ordres, foulent au pied ce même Etat de droit en attaquant la liberté de la presse avec la loi « sécurité globale » et son fameux article 24 qui délivre un permis de pratiques violentes incontrôlables à nos forces de police et gendarmerie, sous-couvert de protéger l’intégrité physique et psychique de leurs personnels en opérations.

    Tout cela sans compter l’Etat d’urgence permanent, les atteintes aux libertés publiques, un pouvoir de plus en plus solitaire, autoritaire, vertical, un parlement réduit à une chambre d’enregistrement.

    Quel crédit, quelle légitimité accorder à des donneurs de leçons qui devraient commencer par balayer devant leur porte ?

    Effectivement, la paille et la poutre et une UE qui, une fois de plus, révèle son impuissance et son ridicule…

      +13

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  • Urko // 24.11.2020 à 23h45

    Paradoxalement, Pologne et Hongrie rendent peut être de grands services à beaucoup d’états membres qui les traitent aujourd’hui avec dédain, car sous couvert de volonté du respect de l’état de droit, les institutions de l’UE accentuent leur capacité à s’ingérer dans la vie politique et législative de pays souverains. Or, rien ne dit que cette immixtion, de la part d’une organisation de fonctionnaires soumis à des intérêts qu’aucun électeur ne peut contrôler, dans les affaires de gouvernements légitimes ne viendra pas heurter certains pays qui l’appuient aujourd’hui.

      +9

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