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1.juillet.20161.7.2016 // Les Crises

Actualités Brexit (et Gros Gros Bonus Jean-Claude Juncker à ne pas manquer)

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Petite sélection « le meilleur du pire » des 2 derniers jours contre le Brexit, ou de bonnes analyses :

Frédéric Lordon : Le Brexit, le leftxit, le frexit

Source : Youtube, 28-06-2016

Source : Youtube, 28-06-2016


La presse mainstream a beaucoup parlé de Juncker et de Farage, mais surtout comme ça :

Jean-Claude Juncker mouche l’apôtre du Brexit Nigel Farage au Parlement européen

Source : Le Huffington Post,

Source : Le Huffington Post,

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ou comme ça :

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Regardez-le (il n’est pas à jeun, clairement) :

Sérieusement, le chef de l’exécutif ne vient pas de demander en public pourquoi un député vient-il au Parlement ?????

Ben, parce que l’Angleterre est à ce jour toujours membre de l’UE, stupid !


En revanche, la presse a peu parlé de l’intervention de Farage, et n’a rarement diffusée – là voici :

Nigel Farage : il y a 17 ans vous vous moquiez de moi, aujourd’hui vous ne riez plus

Source : Youtube, 28-06-2016Capture d’écran 2016-06-30 à 05.22.56

Premier discours post-BREXIT pour Nigel Farage dans un parlement européen surchauffé. L’heure de la revanche a sonné pour Nigel Farge, moqué il y a 17 ans et respecté aujourd’hui.

Source : Youtube, 28-06-2016

Je n’ai guère vue reprise dans nos médias cette phrase du type soi-disant « d’extrême-droite » : « Nous serons vos meilleurs amis au monde »

amis


Lire aussi : Brexit: Juncker reçoit la première ministre écossaise Nicola Sturgeon

brexit-2-32

Sérieusement, le type n’est quand même pas en train de pousser à la scission du UK, là ????


Quelques nouvelles : (ils savent négocier les Anglais, il n’y a pas à dire…)

David Cameron veut prendre son temps pour préparer le Brexit

Source : Challenges, William James, 27-06-2016

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré lundi devant la chambre des Communes que Londres n'invoquerait pas à ce stade l'article 50 du Traité européen de Lisbonne, qui enclenche le processus de négociations de retrait d'un pays de l'UE. /Photo prise le 27 juin 2016/REUTERS/Toby Melville (c) Reuters

Le Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré lundi devant la chambre des Communes que Londres n’invoquerait pas à ce stade l’article 50 du Traité européen de Lisbonne, qui enclenche le processus de négociations de retrait d’un pays de l’UE. /Photo prise le 27 juin 2016/REUTERS/Toby Melville (c) Reuters

Par William James

Un porte-parole de David Cameron a expliqué qu’une équipe de hauts fonctionnaires a été constituée afin d’aider le futur Premier ministre dans la tâche qui l’attend face aux autres pays européens. « C’est un travail de réflexion préalable. Il ne s’agit pas de prendre de décisions car il convient que la décision soit prise par le Premier ministre du nouveau gouvernement », a commenté Oliver Letwin, parlementaire et ami de David Cameron, qui fera partie de cette équipe.

Selon le ministre des Finances britannique, George Osborne, l’économie du Royaume-Uni est suffisamment solide pour assumer la volatilité née du vote favorable à la sortie de l’Union européenne.

S’exprimant pour la première fois depuis le référendum, George Osborne a dit qu’il était en contact étroit avec la Banque d’Angleterre et avec des responsables économiques et financiers internationaux pour assurer la stabilité pendant les négociations avec l’UE.

« Notre économie est aussi solide que possible pour faire face aux défis auxquels notre pays est dorénavant exposé », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Il est inévitable qu’à l’issue du vote de jeudi, l’économie britannique devra s’adapter à la nouvelle situation ».

Le ministre a reconnu que les finances publiques du pays souffriraient du Brexit mais a ajouté que de nouvelles mesures budgétaires ne seraient pas proposées avant l’automne, quand un nouveau Premier ministre sera choisi.

La question essentielle, a souligné de son côté David Cameron aux Communes, est de garantir le meilleur accès possible de la Grande-Bretagne au marché unique afin de ne pas pénaliser l’économie britannique.

Alors que la France souhaite que la procédure de séparation soit entamée sans attendre, la chancelière Merkel estime que la Grande-Bretagne doit se voir accorder le temps nécessaire à la préparation de cette sortie.

Cette position est soutenue par la Pologne dont le ministre des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a souligné lundi la « nécessité d’une période de réflexion plus longue ».

« Cela ne peut pas être une procédure hâtive consistant à forcer la sortie de la Grande-Bretagne aussi vite que possible », a-t-il dit avant de se rendre à Prague pour une rencontre avec ses homologues tchèque, slovaque, hongrois, allemand et français.

L’ÉCONOMIE BRITANNIQUE ASSEZ SOLIDE

Un porte-parole de David Cameron a expliqué qu’une équipe de hauts fonctionnaires a été constituée afin d’aider le futur Premier ministre dans la tâche qui l’attend face aux autres pays européens. « C’est un travail de réflexion préalable. Il ne s’agit pas de prendre de décisions car il convient que la décision soit prise par le Premier ministre du nouveau gouvernement », a commenté Oliver Letwin, parlementaire et ami de David Cameron, qui fera partie de cette équipe.

Selon le ministre des Finances britannique, George Osborne, l’économie du Royaume-Uni est suffisamment solide pour assumer la volatilité née du vote favorable à la sortie de l’Union européenne.

S’exprimant pour la première fois depuis le référendum, George Osborne a dit qu’il était en contact étroit avec la Banque d’Angleterre et avec des responsables économiques et financiers internationaux pour assurer la stabilité pendant les négociations avec l’UE.

« Notre économie est aussi solide que possible pour faire face aux défis auxquels notre pays est dorénavant exposé », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Il est inévitable qu’à l’issue du vote de jeudi, l’économie britannique devra s’adapter à la nouvelle situation ».

Le ministre a reconnu que les finances publiques du pays souffriraient du Brexit mais a ajouté que de nouvelles mesures budgétaires ne seraient pas proposées avant l’automne, quand un nouveau Premier ministre sera choisi.

La question essentielle, a souligné de son côté David Cameron aux Communes, est de garantir le meilleur accès possible de la Grande-Bretagne au marché unique afin de ne pas pénaliser l’économie britannique.

Alors que la France souhaite que la procédure de séparation soit entamée sans attendre, la chancelière Merkel estime que la Grande-Bretagne doit se voir accorder le temps nécessaire à la préparation de cette sortie.

Cette position est soutenue par la Pologne dont le ministre des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a souligné lundi la « nécessité d’une période de réflexion plus longue ».

« Cela ne peut pas être une procédure hâtive consistant à forcer la sortie de la Grande-Bretagne aussi vite que possible », a-t-il dit avant de se rendre à Prague pour une rencontre avec ses homologues tchèque, slovaque, hongrois, allemand et français.

PAS DE PRÉ-NÉGOCIATIONS

La Slovaquie, qui assurera la présidence tournante de l’UE à partir du 1er juillet, est elle aussi favorable à un rythme lent. « Il n’est pas nécessaire de se presser. Il n’y a pas de vide juridique », a commenté Miroslav Lajcak, ministre slovaque des Affaires étrangères.

« Bien sûr, il faut que les Britanniques règlent le problème de qui les représente », a admis le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault.

Son collègue des Finances, Michel Sapin, estime pour sa part que Paris et Berlin sont d’accord pour que les choses aillent vite et qu’il n’y a pas de divergence au sein du couple franco-allemand sur cette question.

Cette patience des Européens tient compte des conséquences induites par la victoire des partisans du Brexit et notamment un éventuel blocage de la part du parlement britannique.

David Cameron a prévenu qu’il ne devait pas y avoir d’initiative en ce sens. « Le résultat (du référendum) ne laisse aucune place au doute (…). Il est clair à mes yeux, et le gouvernement a rendu le même avis ce matin, que la décision doit être acceptée », a-t-il dit devant les Commmunes.

L’autre question concerne le Royaume-Uni, et notamment les velléités d’indépendance réaffirmées par l’Ecosse qui entend ne pas se laisser imposer une sortie du bloc européen dont elle ne veut pas.

David Cameron a promis d’associer pleinement les instances dirigeantes écossaise, irlandaise et galloise aux préparatifs avant le début des négociations.

Malgré des divergences, les Vingt-Sept semblent s’accorder sur un point : pas question de procéder à des pré-négociations, ni d’entamer des tractations avant que l’article 50 du traité de Lisbonne soit officiellement invoqué.

De source française, on indiquait lundi que les « sherpas » des partenaires européens du Royaume-Uni étaient d’accord pour que les négociations débutent après le déclenchement de la procédure communautaire.

(Avec les rédactions de Reuters en Europe, Wilfrid Exbrayat et Pierre Sérisier pour le service français, édité par Marc Angrand)

Source : Challenges, William James, 27-06-2016

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Enfin de « l’information » :

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Source : Slate


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A lire ici


Non mais, on rêve en effet – et on voit bien qu’ils n’en ont rien à foutre de nos intérêts et de nos emplois – autant envoyer des types de l’OAS négocier avec le FLN en 1962 :

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Brexit : le Parlement européen envoie des cadors pour négocier.

Face à une situation aussi inédite que le Brexit, qui verra pour la toute première fois un pays membre quitter de l’Union, il était normal que le Parlement européen, haut lieu de la démocratie et de la représentativité communautaire, désigne des hommes neufs pour négocier avec Londres.
L’incertitude, le nécessaire pragmatisme dont il faudra faire preuve pour gérer le départ anglais interdisait en effet que l’on mandate des responsables de ce qu’il faut bien appeler, si l’on est un minimum lucide, le fiasco de l’Europe telle qu’elle est.
C’est pourquoi l’équipe dédiée devrait en principe se composer des eurodéputés suivants :
– Guy Verhofstadt, le président du groupe ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe). Pour un Brexit, il fallait bien ça : un fédéraliste. En 2001, l’homme a en effet présidé le Conseil européen de Leaken qui a lui même lancé la Convention sur l’avenir de l’Europe. Laquelle convention a rédigé le projet de Traité constitution européenne (TCE). Bref, l’homme de la situation.
Elmar Brok. Il était quant à lui président du groupe PPE au sein de la même Convention sur l’avenir de l’Europe. Après le rejet de projet de Constitution par la France et les Pays-Bas en 2005 et alors qu’il fallait rédiger un nouveau traité pour le remplacer, Elmar Brok fut des eurodéputés membres de la CIG (Conférence intergouvernementale)chargée de rédiger ledit nouveau traité. En même temps, c’est un peu normal qu’il ait tout fait, puisqu’il est député européen depuis…. juin 1980. Ce qui ne nous rajeunit pas.
– Roberto Gualtieri, le président de la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Comme l’économie et la monnaie sont précisément les choses qui marchent le mieux en Europe, ça tombe plutôt bien.
A noter que les trois eurodéputés, Verhofstadt, Brok et Gualtieri ont l’habitude de travailler ensemble. En effet, il s’agit précisément de l’équipe qui a œuvré à concocter le Pacte budgétaire européen (ou TSCG). Celui qui invite les pays membres de l’UE à inscrire une « régle d’or budgétaire » au frontispice de leurs principes constitutionnels.
Ça s’invente pas, tout ça, quand même.
On ne change pas une équipe qui perd.

Source : Coralie Delaume


Mais on a vraiment affaire à des génies !

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A lire ici.

Pacte de stabilité : Bruxelles envisage de sanctionner Madrid et Lisbonne

Source : Le Monde, Cécile Ducourtieux, 27, 06, 2016

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles, le 24 juin. | THIERRY MONASSE/AP

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles, le 24 juin. | THIERRY MONASSE/AP

En pleine crise du « Brexit », la Commission a un autre dilemme. Selon nos informations, l’institution communautaire a prévu de rendre son verdict le 5 juillet concernant le respect – ou non – par l’Espagne et le Portugal du pacte de stabilité et de croissance pour leurs budgets 2015. La Commission devrait recommander au Conseil européen de sanctionner les deux pays en leur imposant une amende (pouvant aller jusqu’à 0,2 % de leur produit intérieur brut) et une suspension temporaire des fonds structurels européens.

La Commission doit respecter les textes européens. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Madrid et Lisbonne ont largement raté leurs objectifs de déficit public pour 2015 : 5,1 % du produit intérieur brut au lieu des 4,2 % attendus dans le cas espagnol ; 4,4 % au lieu des 2,7 % prévus pour le Portugal. Mi-mai, la Commission avait fermé les yeux, en pleine campagne électorale, alors qu’elle était pourtant censée prendre une décision, conformément au calendrier de surveillance budgétaire de l’Union européenne (UE).

UNE MANSUÉTUDE CRITIQUÉE

À l’époque, la Commission a assumé une décision « politique ». Impossible, selon son président, Jean-Claude Juncker, de sanctionner un Etat, l’Espagne, sans gouvernement stable à un mois d’élections législatives déterminantes. Les opinions publiques n’auraient pas compris. Impossible d’être intransigeant avec Lisbonne, au risque d’être accusé de vouloir « punir » un gouvernement de gauche pas tout à fait aligné sur les priorités bruxelloises, et d’augmenter l’inquiétude des marchés concernant ce pays, tout juste sorti du programme d’assistance financière de l’UE.

Cette mansuétude a été fermement critiquée par les Allemands et par le président de l’eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui se sont fait fort de rappeler à la Commission l’impérieuse nécessité de respecter le pacte de stabilité (avec comme objectif un déficit public sous la barre des 3 % de PIB), sur lequel repose la confiance des marchés dans l’eurozone. La Commission le sait : difficile de s’en sortir avec une autre pirouette début juillet…

Mais quelle sera la réaction des pays concernés et de leurs populations ? D’autant que, « Brexit » oblige, le débat sur les « erreurs » de l’UE bat son plein. Comment la Commission justifiera-t-elle sa décision de recommander une sanction pour l’Espagne, un pays sans gouvernement, étant donné qu’à l’issue des élections législatives du 26 juin aucune majorité claire ne se dessine ?

Les Espagnols, qui ne se sont pas encore remis de la politique d’austérité mise en œuvre durant la crise, auront déjà du mal à accepter de nouvelles coupes budgétaires, chiffrées à 8 milliards d’euros pour rentrerdans les clous.

Pour minimiser les tensions, la Commission peut toujours prononcer des sanctions symboliques. Le ministre de l’économie espagnol, Luis de Guindos, s’est dit persuadé que la sanction sera de « zéro euro ». Le Conseil, qui doit statuer en dernier ressort, peut aussi s’opposer à la sanction. Ce qui serait un moyen de sortir par le haut d’une crise potentielle.

Source : Le Monde, Cécile Ducourtieux, 27, 06, 2016

En revanche, il n’y a pas de génies au PS ayant compris ce qu’est l’UE :

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Bon, pour le génie de l’opposition, c’est fait :

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En tous cas, le Gouvernement anglais semble démocrate, lui :

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Bon, après, comment dire, on nous regarde !

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BFM a une bonne explication :

juncker

Bon, après, il parle juste couramment anglais, français, allemand et Luxembourgeois sa langue maternelle – mais aussi latin. Il a effectué ses études secondaires auprès des pères du Sacré-Cœur à l’école apostolique de Clairefontaine (commune d’Arlon) en Belgique (Wallonie) avant de passer son baccalauréat classique-littéraire au lycée Michel-Rodange à Luxembourg. Titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Strasbourg en 1979, il est assermenté comme avocat en février 1980.

Donc j’ai pour ma part une autre explication (hélas, sérieuse, et soutenue par la rumeur bruxelloise…). Trouvez-là vous-même en analysant la cohérence du discours :

juncker-2


Et là, pour finir, je ne commente même pas, faute de compétences en clowns :

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(j’ai honte)

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

jp // 01.07.2016 à 04h19

et pendant que le « clown » Juncker amuse la galerie (à jeun ou pas), les lanceurs d’alerte des Luxleaks, Antoine Deltour et Raphaël Halet, sont condamnés !

http://www.marianne.net/les-lanceurs-alerte-du-luxleaks-condamnes-luxembourg-se-deshonore-100244042.html

104 réactions et commentaires

  • Christophe // 01.07.2016 à 03h31

    Je ne comprends que trop bien votre honte : moi aussi j’ai voté en 2012 pour des dingues.
    Cette folie généralisée est au service de la confiscation du débat.

    Mais tout ce cirque, c’est malheureusement du pain béni pour les haineux. Car la haine gagne du terrain, et c’est normal car avec la simplification de la pensée, il ne faut pas s’attendre à obtenir autre chose que du ressentiment et de la haine.
    Un mouton ne se transforme pas en loup, il devient simplement enragé.

      +29

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    • nico // 01.07.2016 à 04h25

      La haine c’est la seule réponse possible et saine face à la haine institutionnalisée.

        +60

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    • Cédric // 01.07.2016 à 08h02

      ne pas haïr revient à accepter de mourir. c’est un choix, que je respecte.

      ( PS : moi aussi j’ai voté Hollande pour plus de transparence, blablabla …)

        +18

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      • V_Parlier // 01.07.2016 à 20h00

        Disons que le pragmatisme et l’action ferme et décidée n’obligent pas à la haine, même si dans les faits il faut être dur si nécessaire.
        Mais c’est humain, des fois on a du mal à se contrôler, surtout si on regarde juste un peu en arrière, 2-3 ans en arrière seulement pour voir les « bienfaits » de cette ancienne bande de copains qui vont se crêper le chignon aujourd’hui. (Je ne parle pas de Farage qui n’y est pour rien dans les forfaits de la bande): http://www.youtube.com/watch?v=EANq3MzOxWc . Certes, pas du nouveau, mais le culot de Hollande (début de vidéo) valait bien de rappeler le reste.

          +5

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    • vlois // 01.07.2016 à 09h29

      Je vous demande où est la haine ?
      – La loi travail est un crachat de la classe dominante envers les travailleurs.
      – Les journalistes ridiculisent et s’evertuent à montrer ceux qui votent contre la doxa pour des abrutis demeurés racistes xénophobes, etc. photos à l’appui (ceux que justement vous pointer pour leurs haines moutonnières ?)
      – Les autres décisions des hommes politiques défendant la classe bourgeoise contre les classes populaires sont de nature haineuse.

      Donc personnellement, je trouve que les classes populaires se tiennent bien, et au contraire ne se trompent pas d’ennemis dans la majorité et recherche plutôt les responsables vers la verticale plus que vers l’horizontal. Ils souhaitent simplement que les représentants représentent parce qu’ils ont autres choses à faire dans leurs vies, mais si on leur confisque leurs vies au profit de quelques oligarques, il se peut que le contrat social soit cassé.

        +51

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  • Sébastien // 01.07.2016 à 03h31

    Oui, moi aussi j’ai honte qu’on accepte ce cirque.

      +13

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  • jp // 01.07.2016 à 04h19

    et pendant que le « clown » Juncker amuse la galerie (à jeun ou pas), les lanceurs d’alerte des Luxleaks, Antoine Deltour et Raphaël Halet, sont condamnés !

    http://www.marianne.net/les-lanceurs-alerte-du-luxleaks-condamnes-luxembourg-se-deshonore-100244042.html

      +89

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  • Daniel // 01.07.2016 à 04h53

    A propos de votre commentaire
    “je ne commente même pas, faute de compétences en clowns”
    Pourquoi insulter les clowns?
    Les clowns sont des travailleurs honnêtes et amusants -voir par exemple le film “The Circus” de Chaplin ou le film “The Clowns” par Fellini.
    Juncker est le représentant de la classe politique occidentale. Une classe politique dont le site “les-crises” a illustrée la médiocrité a plusieurs reprises!

      +33

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  • kasper // 01.07.2016 à 05h27

    Pour Fillon: chiche ? Si je trouve 5 minutes je ferai le compte en multipliant par 2 les voix des 18-25 ans, ceux qui se sont abstenus a 65%.

    Pas sur que ca inverse le resultat.

      +13

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    • kasper // 01.07.2016 à 05h49

      Je n’arrive pas a trouver les resultats par age et en nombre de voix. J’ai peur d’obtenir n’importe quoi en extrapolant a partir de la pyramide des ages, le nombre d’inscrits n’équivalant pas la population totale.

        +1

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      • Tatave // 01.07.2016 à 08h17
        • kasper // 01.07.2016 à 08h59

          C’est la que j’ai regardé en premier, mais sauf erreur de ma part on y trouve que les pourcentages par tranche d’age. Pour calculer l’effet de doubler les voix des 18-25 ans, il faudrait savoir combien ils etaient.

            +1

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    • Homère d’Allore // 01.07.2016 à 07h18

      Fillon veut il que l’on applique cette surpondration des jeunes pour sa candidature ?

        +19

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      • Joanna // 02.07.2016 à 05h27

        Encore un effort et ils proposeront d’éradiquer les « vieux ».
        L’étanazie c’est pour demain ?

          +4

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    • Amsterdammer // 01.07.2016 à 17h46

      Par contre, en France, donner une double voix aux jeunes aurait des conséquences assez joyeuses pour l’EU et la politique française. Il se rend compte de ce qu’il dit, le Fillon?

        +5

      Alerter
  • DocteurGrodois // 01.07.2016 à 05h46

    Il semble que la junte de l’UE soit prête au putsch fédéraliste avec Junker à sa tête, et en arrière-plan leurs commanditaires silencieux: La Méchante Sorcière de l’Est, Pédalo 1er, et Washington.

    Junker et sa tribu d’illuminés ont perdu toute retenue. Merkel et Hollande restent discrets pour l’instant, mais ils ressortiront leur routine du gentil flic/méchant flic quand les négociations seront entamées. Mais ils ont annoncé l’intention finale de plus d’intégration.
    L’intervention de Washington est pataude et malvenue, et visiblement ils n’apprennent jamais. La visite d’Obama en soutien de Cameron avait fait monter en flèche les intentions de vote pour le Brexit.

    Bref l’UE accélère sa fuite en avant, mais la Grande Bretagne n’est pas la Grèce, ni la France. L’adversité les unit, et l’hostilité plus encore.

      +30

    Alerter
  • Yamael // 01.07.2016 à 06h51

    C’est leur plus grand argument ça, si t’es pas pro-européen, t’es un dangereux extrémiste de droite xenophobe, homophobe qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire…

      +35

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    • Balthazar // 01.07.2016 à 09h55

      Exactement.
      Et comme il y en a de plus en plus de ces gens haineux, xénophobes, racistes, extrémistes, populistes, va t en guerre… et qu’ils arrivent même à être la majorité (malgré tous leurs petits arrangements genre UMPS en France) ? Hé bien les grands exportateurs de la démocratie décident de supprimer la consultation populaire. Pour l’instant ils se limitent au référendum. Demain, vu le risque grandissant que la Haine passe au pouvoir exécutif, ils interdiront les partis non compatibles avec la religion UE.
      C’est beau, hein ?
      Rappelez moi la definition du fasciste ?
      Tout pour l’Etat ( UE), tout par l’Etat, et rien que l’Etat.

        +16

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      • Mathieu D // 05.07.2016 à 21h22

        Il interdit à ses directeurs jenesaisquoi de mener des discussions secrète avec des élus britanniques?! Mais que se passe-t-il alors entre l’UE et le Canada, au juste? Dans la désinformation quasi-totale des peuples…

        Chaque jour qui passe où les iles britanniques n’auront pas dérivées dans l’Atlantique, le rend plus ridicule et le décrédibilise d’avantage. Le soucis, c’est que dans 2 ans quand nous aurons tous oublié et que rien n’aura changé, cet imbécile continuera de parler.

        Merci à l’auteur des légendes sur les photos qui a considérablement amélioré mon humeur !

          +0

        Alerter
  • Fabrice // 01.07.2016 à 07h02

    Juncker à mon avis est le meilleur moyen pour ouvrir les yeux des citoyens sur les dangers d’une commission sans contrôle, ces provocations seront la source de la fin de cette institution.

    Il met en avant la perversion du système, il faut lui en être reconnaissant avant les dirigeants de la commission se faisaient oublier comme on oubliait presque cet organe mais qui agissait drastiquement contre les intérêts de l’Europe, grâce à Juncker et ses excès vont petit à petit dévoiler la situation aux Européens.

      +19

    Alerter
    • DocteurGrodois // 01.07.2016 à 08h41

      Vous avez raison, mais il faut garder à l’esprit que même s’ils ont l’air de faire ce qu’ils veulent, les dirigeants de la commission ont des maîtres dont ils exécutent les plans.

      Si Merkel ou Hollande avaient trouvé quoi que ce soit de choquant dans les propos et les comportements de Junker, Trichet, ou Draghi, on l’aurait su. Ils sont les bourreaux, pas les rois.

        +15

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  • Alain // 01.07.2016 à 07h06

    Comme quoi Erdogan a raison de parler du visage hideux de l’UE

      +14

    Alerter
    • V_Parlier // 01.07.2016 à 22h15

      Pour une fois oui, mais c’est aussi pour cela qu’il s’en est rapproché dans l’opération de déstabilisation de la Syrie! (Jusqu’à ce que ça coince au niveau des intérêts).
      A propos de Turquie de ces derniers jours, cette fois ce n’est pas Erdogan qui me met en rage, mais bel et bien, encore et encore, ces chers médias euro-atlantistes: http://www.youtube.com/watch?v=7ygBufi2T4A .

        +3

      Alerter
  • DidierF // 01.07.2016 à 07h32

    Effarant ! Je croyais avoir vu le fond avec la Grèce et l’Ukraine. Là, on creuse toujours à Bruxelles. Cela n’a plus le moindre rapport avec la démocratie et la décence. Le seul truc qui tient tout ça ensemble est le rejet que ces gens ont pour toute alternative. Selon eux, elle ne peut être qu’incompétente car elle n’utilise pas la langue de ces gens de Bruxelles ou extrémiste car elle se base sur des présupposés différentes. Comme en plus, ils sont très croyants dans leur Europe, ils nous enverrons à la guerre pour les défendre. La photo de Juncker empêchant les photographes de prendre Farage est historique et situé le niveau de nos élites.
    Le pire est certain.

      +43

    Alerter
  • sissa // 01.07.2016 à 07h48

    Juncker est le meilleur argument possible en faveur de la sortie de l’UE. On comprend pourquoi on nous le montre si peu…

    Il me fait irrésistiblement penser à Bourvil dans son sketch sur l’eau férrugineuse.

      +23

    Alerter
  • Cédric // 01.07.2016 à 08h13

    Le Royaume-Uni, c’est pas la Grèce, pour qui te prends-tu petit mafieu du Luxembourg ?

      +15

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  • Ardéchoix // 01.07.2016 à 08h24

    Une phrase en parlant du vote démocratique des anglais m’a fait tout chose ,  » ce que les marchés ont dit, c’est que c’est pas une bonne nouvelle pour les britanniques. (A partir de 06.30)
    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/europe-post-brexit-il-faudra-le-moment-venu-un-nouveau-traite-pascal-lamy-838957

    Votez ? Ben non c’est nul, demandez au marché !

    Pascal Lamy, ancien commissaire européen et ancien directeur général de l’OMC

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  • Yves // 01.07.2016 à 08h25

    La remarque de Martin Schulz à 4 min 40s est surprenante. Nigel farage dit qu’aucun député européen n’a jamais travaillé dans le domaine des affaires, du commerce, créé un emploi et Martin Schulz lui répond qu’il ne peut pas dire qu’aucun n’a fait de travail HONNETE.
    Donc, l’un considère qu’une infirmière, un enseignant, … c’est peut-être un peu moins qu’un travail (peut-être que dans son esprit, çà ne peut pas être parlementaire) et l’autre considère que le seul travail honnête c’est le domaine des affaires et du commerce? Il y a un problème de traduction ou un problème psychologique chez eux?

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    • jp // 01.07.2016 à 09h03

      dans leur jeunesse :
      Farage a travaillé dans les affaires à la City, comme courtier en commodités puis dans sa propre boîte, Schulz a travaillé comme libraire et ensuite a crée sa propre librairie, ce que Farage ignore peut-être et pense que tous les députés sont de hauts fonctionnaires ou purs politiciens qui ne sont jamais passé par le travail comme simple employé dans le privé.
      Schulz considère qu’être libraire est plus « honnête » que courtier ou trader ?

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      • LS // 01.07.2016 à 11h12

        Mais non voyons, Schulz considère qu’homme politique ou fonctionnaire n’est pas un métier honnête. J’avais remarqué ce rajout de schulz et cet « aveux » m’avais bien fait rigoler.

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  • Téji // 01.07.2016 à 08h27

    À propos, entre autre, de l’aveuglement des élites, je vous recommande cette vidéo TedX de Yannick Roudaut « Notre conception du monde nous interdit le monde de demain »
    https://www.youtube.com/watch?v=T6LODGLPR5U

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  • BA // 01.07.2016 à 08h31

    Une construction supranationale, ça finit toujours par la dislocation.

    Je veux citer quelques exemples de construction supranationale, rien qu’en Europe :

    1. l’Empire romain
    2. l’Empire carolingien
    3. l’Empire Plantagenêt
    4. le Saint-Empire Romain Germanique
    5. le IIe Reich
    6. le IIIe Reich
    7. l’Empire napoléonien
    8. l’Autriche-Hongrie
    9. l’URSS
    10. la Tchécoslovaquie
    11. la Yougoslavie.

    À chaque fois, toutes ces constructions supranationales ont fini par se disloquer.

    De la même façon, l’Union européenne va finir par se disloquer.

    http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0211079549317-francois-hollande-limmobilisme-serait-la-dislocation-de-leurope-2010836.php

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    • kasper // 01.07.2016 à 09h10

      La France a ete une construction supranationale a une époque, ne l’oubliez pas.

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      • Yves // 01.07.2016 à 10h49

        Rien ne dit qu’elle ne se déconstruira pas non plus. Regardez ce qui se passe en Espagne et au Royaume Uni (sans aller jusqu’au roman de James Lovegrove), il y a des volontés d’indépendance qui aboutiront ou pas, maintenant ou plus tard. Je pense que c’est uniquement un rapport de force entre pouvoir central, pouvoir « plus local » et quel est le projet de société en commun. Bref, l’histoire n’est pas finie.

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      • LS // 01.07.2016 à 11h28

        Oui, mais il ne faut pas exagérer non plus si vous parlez des cultures régionales émergentes au VIIe siècle et se christalisant au Xe avec l’indépendance de fait des seigneurs de guerre.
        Cela me fait penser à l’anecdote de Jeanne d’arc qui arrive de Lorraine à la cours de France (la Lorraine ne faisant alors pas partie du domaine royale) et à qui on demande mais quel français parlez vous ? et qui répond Je parle un meilleur français que vous !
        Alors une construction supranationale ? oui, c’est un point de vue.

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        • René Fabri // 01.07.2016 à 16h28

          Une partie de la Lorraine relevait du royaume de France, dont le Duché de Bar, où se trouvait le célèbre village de Domrémy. Cela dit, on peut toujours trouver des arguments pour et contre les unions territoriales. Personnellement, j’aime bien l’idée d’une Union Européenne, mais je trouve beaucoup de défauts à celle qui existe actuellement.

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      • Ailleret // 01.07.2016 à 16h35

        La France, construction supranationale ? Oui, si l’on admet l’existence de « nations » franque, burgonde, aquitaine, etc. C’était la position de Jacques Flach, pas celle de Ferdinand Lot. Mais c’est aussi faire l’impasse sur la Gaule préromaine, certes divisée en cités, mais où pointait déjà un sentiment national commun.

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        • Olivier Berruyer // 01.07.2016 à 16h43

          C est surtout que la constitution du pays à nécessité d user d une grande violence pour faire table rase des langues, cultures, traditions antérieures. .. et de mater les révoltes. ..

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          • TuYolPol // 01.07.2016 à 21h43

            Oui et des violences extérieures qui ont également contribué à forger une appartenance. Quand la France était une nation coloniale (on va me dire que ce n’est pas fini, oui ça se discute) elle a, comme les autres nations coloniales, forgé une dépendance et une exploitation bien plus et de loin qu’une identité : peut être simplement anthropologiquement impossible. L’UE qu’a t’elle fait ? Pour lui rendre justice, elle marche en tordant le bras des peuples mais pas en le matant policièrement ou militairement, tant qu’elle ne dispose ni de police propre ni d’armée. Mais si c’était le cas, tout indique qu’elle n’hésiterait pas à le faire.

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          • Per // 02.07.2016 à 12h36

            voir le très bon dossier sur les langues « minoritaires » en France dans le dernier numéro du journal marseillais CQFD

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    • Phil Defair // 01.07.2016 à 11h09

      La France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, bref, quasi l’ensemble des pays est issu de regroupements supranationaux opérés à l’origine par la force, la négociation ou l’acquisition… Ce n’est pas, à mon sens, la création d’un bloc européen qu’il faut condamner, mais la façon dont celui-ci s’élabore via l’U.E. actuelle.

      Les dirigeants Européens, avec l’appui des chefs d’états composant l’U.E. ne l’oublions pas, se sont juste plantés d’objectif. Ils sacralisent contentement des marchés plutôt que d’oeuvrer dans l’intérêt des peuples. Les marchés n’aiment rien tant que des situations stables leur étant favorables. C’est cette stabilité, nécessaire aux affaires et à l’épanouissement des entreprises, qui implique de tâcher de gommer cette variable difficilement maîtrisable que représente le peuple.

      Ce n’est pas pour rien que le monde occidental s’est toujours bien entendu avec les dictateurs, pour peu qu’ils leurs soient favorables. Rappelons-nous de la première réaction de notre gouvernement lors de la révolution Tunisienne où il s’agissait d’envoyer notre armée aider Ben Ali à mater son peuple. Ceci pour ne prendre qu’un petit exemple afin d’illustrer ce que j’avance. L’Amérique du Sud et l’Afrique débordent d’exemples du même type…

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      • Denis Griesmar // 01.07.2016 à 14h19

        La Belgique n’a rien à voir avec les autres exemples cités. La comparaison avec la Suisse est éclairante. La Suisse est une construction sui generis ; la Belgique, imposée de l’extérieur, n’est pas une nation, mais une machi-nation anglaise. Il est stupéfiant que les Français ne sachent pas l’analyser, ni voir que la punition dure depuis Waterloo. La Belgique, nonobstant le caractère sympathique de ses habitants (surtout au sud d’une certaine ligne) fut la cause de centaines de milliers de morts dans les deux Guerres mondiales. Sans Belgique, pas de Plan Schlieffen. Mais les emm … ne se sont pas arrêtées là : il y eut Paul-Henri Spaak, puis, aujourd’hui, Molenbeek …

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        • Phil Defair // 01.07.2016 à 15h39

          C’est bien cela. Qu’un état soit créé par une partie des peuplades qui le composent et s’impose aux autres, ou qu’il soit fabriqué par un pays ou peuple tiers (Pays d’Afrique, Amérique Nord et Sud) cela ne l’empêche pas d’exister. Avec certaines difficultés de temps à autres, certes, mais le pays existe et fonctionne.

          Le cas de la Belgique est certainement particulier, car effectivement « créé » au lendemain de Waterloo. La Belgique, alors Pays-Bas du Sud, a en fait obtenu son indépendance, puisque jusque là gouvernée par l’Espagne, L’Autriche, la France, les Pays-Bas (dans le désordre) Par contre, je ne vois pas bien ce que le plan Schlieffen, Spaak et Molenbeek viennent faire ici…

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        • Amsterdammer // 01.07.2016 à 17h54

          « le caractère sympathique de ses habitants (surtout au sud d’une certaine ligne) » : ça, c’est une remarque typique du nombrilisme franco-français.

          Dame! Le contentieux wallons-flamands est toujours expliqué, en France, exclusivement du point de vue wallon/francophone. Un peu comme le Brexit expliqué par la presse européiste, quoi.

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          • Perret // 02.07.2016 à 09h05

            N’oubliez pas que jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale, les francophiles sont les Flamands et les germanophiles sont les Wallons. La division SS Wallonie n’est pas une aberration, elle est parfaitement conforme à l’histoire de la Wallonie.
            Je suis un fervent défenseur de la Francophonie, mais pas au point de croire que le partage d’une même langue abolit les divisions historiques.

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    • openmind // 01.07.2016 à 11h25

      Pour la Yougoslavie, on l’a un peu aidé…je pense qu’à l’heure actuelle c’eût été plus délicat mais vous avez raison le résultat est bien là.

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    • Eric83 // 01.07.2016 à 12h44

      La question de la dislocation n’est plus qu’une question de temps. Et ce temps pourrait être très bref.
      L’effondrement bancaire ainsi que l’effondrement des marchés boursiers se rapprochent inexorablement.
      Les banques italiennes sont aux premières loges et manifestement des mesures d’urgence afin d’éviter une « bank-run » sont prises en coulisses.

      http://www.zerohedge.com/news/2016-06-30/european-commission-grants-italy-crisis-%E2%82%AC150bn-bank-bailout-program-prevent-run-depo

      https://brunobertez.com/2016/07/01/les-depeches-revelation-par-une-fuite-dun-bail-out-subreptice-des-banques-italiennes/

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  • LanQou // 01.07.2016 à 08h48

    F. Lordon: « Le Brexit, c’est la sortie moche, c’est la sortie par la droite ».
    Ahem, la faute à qui?
    Qui s’est opposé à l’entrée de la GB dans le marché commun dès 73, a voté non à Maastricht en 92, a réussi contre vents et marée à prendre la tête du labour par le vote des militants pour in fine se coucher et trahir, à la Tsipras pourrait-on dire, en appelant au Remain?
    Qui serait aujourd’hui le candidat naturel d’un Brexit de gauche s’il avait représenté la base du labour au lieu de tourner casaque pour plaire à l’UE, au FMI, à Washington, etc, etc ?
    Qu’espérer d’une gauche qui ne peut s’empêcher de trahir ses militants et électeurs sitôt quelle commence à prendre le pouvoir?
    Une sortie par la droite, c’est peut-être moche (quand on est de gauche), mais c’est toujours moins moche qu’une ènième trahison par la gauche.

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    • Ari // 01.07.2016 à 09h30

      Une sortie par la droite, c’est toujours moins moche que pas de sortie du tout.
      Une fois sorti, une autre politique que le néo-libéralisme redevient possible, même si cela peut mettre du temps. Ce n’est pas du tout le cas en restant dans l’UE.

      Sortons d’abord, quelque soit le côté ! Ensuite la démocratie pourra éventuellement refonctionner.

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    • red2 // 01.07.2016 à 10h05

      Le PS n’est plus de gauche depuis belle lurette…. Sinon le message de Lordon s’adresse majoritairement à la « vraie » gauche qui reste pour une grande par indécrottablement béatement européiste.
      Le problème est le suivant : Dans quels pays de l’UE trouve-t-on aujourd’hui de personnalités et de partis euroseptiques de gauche en mesure de l’emporter ? Hormis des groupuscules NADA…C’est là qu’est le drame, parce que les classes populaires britanniques des anciennes régions industrielles du centre et du pays de Galles, celles qui ont donné la victoire au brexit, aux prochaines élections britanniques, elles sont censées voter pour qui ? Je ne pense pas qu’elles ont voté pour le programme ultra néoliberal de UKIP… Même chose chez nous et la gauche de se lamenter du score du FN dans ses anciens bastions du Nord pas de Calais… Encore le FN gauliste social de Phillipot je comprend la logique, mais le FN Ultralibéral de Alliot ou de la Maréchal, il y a clairement un problème d’offre politique.

        +7

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    • ManuUK // 01.07.2016 à 15h54

      Merci à LORDON d’avoir exprimé mon amertume quant au Brexit. Oui ce brexit est neoliberale et xénophobe et en grande partie à cause de corbyn, qui, bien qu’eurosceptique, à du céder face aux blairistes et soutenir le remain.
      La propagande a eu lieu dans les deux camps et on attendant de Corbyn de défendre le Lexit. Il a manqué de courage, par peur d’être mélange avec ukip et Johnson. Et c’est là que Lordon est juste.

      Si on veut donner un autre message que celui invoqué pendant la campagne, le labour devra défendre Corbyn et le Lexit. Si Corbyn est exclu de son poste, alors les blairistes retrouveront leur place et ce brexit se décidera entre Glove et May.

      Et là, ce n’est plus moche, c’est flippant !!

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    • Amsterdammer // 01.07.2016 à 18h00

      A la décharge de Corbyn, l’appareil du parti travailliste est contrôlé par les blairistes, en grand décalage avec la base, on le voit aujourd’hui avec le vote de défiance des députés [170 vs 40]. Un peu comme si Mélanchon était 1er secrétaire du PS, avec un appareil complètement macrono-valsien.

        +4

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  • valles // 01.07.2016 à 09h00

    Entre Fillon qui veut transformer les plus de 30 ans en soleils verts et Juppé qui veut couper la langue de ceux qui veulent encore la ramener, il faut entendre dorénavant que la démocratie siège exclusivement au club du siècle

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  • judith // 01.07.2016 à 09h26

    en plein Brexit, le Juncker druncker nous montre le vrai visage de Bruxelles.. l’anti démocratie, qui dégoute les européens.c’est sur que ça va encourager els votes anti europe.

    Juncker s’assoit sur les parlements nationaux pour adopter le Ceta, cousin du Tafta

    L’institution peut donc se passer de l’avis des parlements nationaux et même de l’unanimité des Etats membres au Conseil !
    http://www.marianne.net/juncker-s-assoit-les-parlements-nationaux-adopter-ceta-cousin-du-tafta-100244052.html

      +13

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  • Ztong // 01.07.2016 à 09h30

    Pourquoi perdons-nous notre temps à gloser ?
    Les Américains ont dit : « apa Brexit ! ».
    Donc voilà, la messe est dite. Le Brexit s’enlisera-t-il comme la remontée des taux de Yellen ? à suivre…

    En tout cas, le référendum pour la kleptocratie, c’est comme l’écologie pour Sarkozy :  » ça commence à bien faire ! ».

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    • Kiwixar // 01.07.2016 à 10h59

      Je pense que, pragmatiques, les élites britanniques vont ignorer les derniers relents d’hubris de leurs « cousins » de l’autre côté de la « mare » :
      – les Etats-Unis, c’est le monde d’avant, au niveau économique (misère inimaginable là-bas, désindustrialisation, etc), social (problème des frais de santé), financier (endettement) et militaire (F-35, fin de l’ère des porte-avions, fin de la suprématie aérienne, etc)
      – l’Eurasie (nouvelle route de la soie, yuan) et l’Océanie, c’est le monde d’après
      – l’Ecosse hors du RU : who cares? (pic de production de pétrole en 1985)
      – ils connaissent sans doute très bien, via la City, la réalité de la finance européenne, et ne veulent sans doute pas être entraînés avec les problèmes « sérieux » des banques de l’EU (italiennes, Deutsche Bank etc)

      Nous sommes dans une phase de transition de portée historique (fin de 150 ans de croissance de production de pétrole, emplois délocalisés en Asie, sur-endettement, fin de 60 ans de suprématie militaire US), et les Britanniques veulent avoir les mains libres pour tirer leur épingle du jeu de la meilleure manière…. et ils ont bien raison.

        +19

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      • Chris // 01.07.2016 à 14h30

        « ils connaissent sans doute très bien, via la City, la réalité de la finance européenne »
        Votre réflexion me fait penser au MES (qui a remplacé FESF, Fonds européen de stabilité financière), Mécanisme Européen de Stabilité, un dispositif européen de gestion des crises qui ne concerne QUE les États membres de la zone EURO.
        http://www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-le-mecanisme-europeen-de-stabilite-mes.html
        Vu la dégradation financière à toute allure de la zone euro, on peut se demander si le Brexit n’est pas une manoeuvre (en coulisse) du RU pour se dissocier complètement de la catastrophe annoncée.
        Quelqu’un sait-il si le RU abonde d’une quelconque manière au MES ?
        europa.eu/rapid/press-release_IP-15-6397_fr.pdf (BRRD)
        Jonathan Hill, commissaire européen pour la stabilité financière, les services financiers et l’union des marchés des capitaux a démissionné suite au Brexit.
        L’Union bancaire européenne regroupe 19 États membres: l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.

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        • fanfan // 03.07.2016 à 10h48

          Nigel Farage s’adresse au parlement européen et leur suggère au nom du pragmatisme de poursuivre les relations commerciales entre son pays et les membres de l’UE. Force est de constater que son discours invite à l’ouverture. Pas celle des traités de Mastricht et de Lisbonne, mais celle du business et de la Finance.

          Rappelons que la place financière de Londres est le leader mondial devant New York. Elle a détrôné cette dernière en 2015. A l’heure de la financiarisation du monde, cette donnée compte… M Farage le sait parfaitement puisqu’il a démarré sa vie professionnelle à la City.

          La réalité est qu’aucun Etat membre de l’union européenne n’a les moyens de tourner le dos à ce pays…
          https://lilianeheldkhawam.me/2016/06/29/fort-de-la-suprematie-mondiale-de-la-place-financiere-de-londres-m-farage-propose-un-business-as-usual-aux-europeens-video/

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  • openmind // 01.07.2016 à 10h03

    Désolé M.Lordon mais dire que la sortie de l’UE par le référendum c’est la plus moche car c’est par la droite, car jouant sur la xénophobie et le néolibéralisme.

    Ok, donc amis anglais, ceux qui ont voté leave vous êtes de gauche pas néolibéraux et pas xénophobes par contre les autres vous êtes des gros racistes affairistes….

    C’est là que Lordon il est schizophrène, ou bien dans le déni un peu comme un journaliste de france info….il me semble que la réalité est plutôt le contraire sur les votes anglais?

    Je pense que Lordon fait un blocage sur les valeurs de droites: enracinement, tradition, sentiment d’appartenance identitaire, protection des intérêts du peuple, bref des gros mots pour cet intellectuel de gauche qui pour moi n’a toujours pas retiré ses oeillères de gauchiste attardé qu refuse de voir le projet du nouvel ordre mondial de casser toutes les nations par l’explosion migratoire entre autre qui est une condition d’un libéralisme encore plus sauvage.

      +17

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    • Kiwixar // 01.07.2016 à 11h08

      Je pense que Lordon, en intellectuel théorique, est resté au 20e siècle (ou XXe, si il préfère)… Gauche, droite, non sérieux? Quand le Titanic coule, on ne se demande pas si on va prendre les canots de sauvetage à babord ou à tribord….
      Il faut d’abord sortir de l’UE, et ENSUITE décider ce qu’on va faire, et pas avec 20% des gens qui imposent leurs vues aux 80%, mais bien avec une union nationale faisant un compromis des vues de tous les bords.

        +35

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      • openmind // 01.07.2016 à 11h32

        J’ai une grande estime pour vous Kiwixar depuis 2 ans que je lis vos commentaires très pertinents, et je suis donc touché par nos convergences de vue sur ce sujet. Réconciliation nationale pour leur foutre au c…. leur arrogance de classe, quel mépris pour le peuple tout de même dans toutes leurs interventions!

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      • ManuUK // 01.07.2016 à 16h04

        Le problème est  » d’institutionnaliser » le brexit à travers des négociations qui vont être menées par qui ?! Par les neoliberaux et les xénophobes. Lordon appelle la gauche a se saisir du debat du brexit, car pour l’instant il n’y a personne, quitte à mélanger son discours avec ukip et les neoliberaux, mais être présent dans l’arène et se battre pour ce qui est nécessaire pour le Lexit !!!

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    • bozi la mouche // 01.07.2016 à 15h09

      Lordon a raison : cette sortie par la droite est nauséeuses..après cette sortie n’est pas condamnée mais plutôt évaluée comme nécessaire…le populisme xénophobe est une réalité : faire payer les lampistes , les immigrés ça restent une réalité…comment pourrait-il en être autrement ? l’UE a entrepris une opération visant à mettre en concurrence les immigrés ( et via la mondialisation tous les travailleurs du monde ) les pauvres bien de chez nous et ceux qui se croyaient à l’abri…
      quand on tape sur la tête du smicard que voit -il ? un plus pauvre qui touche le rsa mais comme la différence s’amenuise il en veut au type du rsa …pas aux enfoirés au dessus de lui qu’il ne peut plus voir puisqu’il a la tête baissé..
      vous voulez faire de Lordon un européiste ??

        +3

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      • openmind // 01.07.2016 à 15h58

        Non, juste qu’il aille plus loin et qu’il dénonce ceux du dessus justement en les nommant et en détaillant leur projet, depuis combien de temps,ils veulent cela, le meurtre nécessaire des Nations pour y arriver et là Lordon est pris dans ses propres contradictions… va falloir réapprendre à aimer sa Nation et ses compatriotes pour être plus forts face à l’Empire sinon on va tous se faire enc…. comme des idiots!
        Quels sont ceux qui résistent le mieux: les Russes et ils sont patriotes, la WW2 s’appelle la grande guerre Patriotique…..tout est dit.
        Tout le reste c’est du blabla de gauchiste, faut sortir par la gauche??? C’est à dire? En demandant gentillement? En disant au peuple, faut pas être xénophobe, ce sont des êtres humains…et tout ça? Coluche avait tout compris, on ne peut pas s’occuper de la misère du monde alors on fait avec la nôtre et puis c’est tout. Bien sûr il faut arrêter de provoquer des guerres partout ailleurs: on sort de l’OTAN!!!!!

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      • Homère d’Allore // 01.07.2016 à 16h45

        D’accord avec vous, Bozi la mouche.

        Le raciste (ou le xénophobe car les vrais racistes sont rares) est quelqu’un qui se trompe de colère. Mais on ne peut pas trop lui en vouloir d’être en colère lorsque on lui pique son boulot pour le remplacer par des migrants à 1 euro de l’heure comme en Allemagne.

        http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-allemagne-commence-integrer-migrants-avec-salaires-1-euro-heure-guillaume-duval-2648804.html

        Et qu’en plus, si il trouve ça pas normal, les nantis lui disent qu’il est un salaud…pendant que ces mêmes nantis trouvent tout à fait humanitaire d’exploiter les migrants « pour mieux les intégrer » !

          +13

        Alerter
  • Europaouté // 01.07.2016 à 10h13

    Jean CLaude Juncker a craché le morceau sans le vouloir; la construction européenne est une création d’origine extraterrestre. Même Asselineau n’a pas compris qu’Obama n’est qu’une marionnette dans la main des petits gris.

      +15

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    • Jean // 01.07.2016 à 13h13

      On peut en effet estimer, dans un monde où le fossé entre l’opulence et la misère ne fait que se creuser, que les uns et les autres vivent sur des planètes différentes. Le résultat du référendum britannique est une invitation à revenir sur la Terre, là ou vivent la majorité des européens.

        +6

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  • Benoit Laine // 01.07.2016 à 11h20

    Le non-robot Junker veut que le RU clarifie sa position, il ne veut pas qu’il y ait de négociations secrètes, il a interdit (« ordre présidentiel ») aux commissaires de discutter avec des représentants du gouvernement britanique.

    Serait-ce donc lui demander trop de cohérence que de clarifier la position européenne vis à vis du TTIP par exemple, et d’exclure la possibilité de négociations secrètes à ce sujet, en interdisant toute rencontre entre des commissaires et des représentants du gouvernement des Etats-Unis ?

    Crétin.

      +20

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  • Grégory // 01.07.2016 à 11h24

    Vu le discours de Juncker. Le jugement de l’article me semble bien hâtif. A vrai dire je trouve qu’il s’exprime mieux que la quasi intégralité des hommes politiques français.

    Ca n’enlève rien au fait que le fait d’avoir ce type pour lequel on n’a pas voté avec autant de pouvoir est un des gros blocages que j’ai avec l’UE actuelle. Mais je ne vois pas pourquoi lui inventer des torts ou nier ses qualités personnelles.

      +3

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    • Olivier Berruyer // 01.07.2016 à 11h43

      Oui, masquer des appareils photos est meme dans sa fiche de poste…

        +8

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  • araok // 01.07.2016 à 11h28

    Bonjour à tous
    Cher Olivier
    Brexit, une crise calamiteuse ou bénéfique?
    Il me semble utile de pouvoir raisonner sur quelques indicateurs fiables (économique, politiques et sociaux) qui nous permettraient de suivre l’évolution de la situation au Royaume Uni avant/après l’annonce du Brexit.
    Et là, votre expertise dans la recherche de sources fiables, cher hôte, nous serait bien utile.
    Qu’en pensez-vous?

      +2

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  • Iskander Zakhar // 01.07.2016 à 11h33

    Ce sont bien les mêmes personnes, plus ou moins, qui ont déclaré lors du référendum écossais que JAMAIS une Écosse indépendante ne pourrait intégrer l’UE ? Ou je me trompe ?
    Et là, on voudrait démanteler le RU pour récupérer des miettes qu’on intègrerait dans l’UE ?
    Est-on réellement certain que l’Écosse veuille entrer dans l’UE, une fois avoir quitté le RU ?

      +6

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    • Caliban // 01.07.2016 à 14h00

      D’après les résultats, les Ecossais qui sont allés voter la semaine dernière étaient majoritairement favorable au Bremain.

      Maintenant rien ne permet de dire que l’indépendance rejetée l’année passée sera majoritaire dans un futur proche. Surtout si la question consiste à choisir entre l’appartenance à l’UE (être 1 Etat parmi 28) et l’appartenance au RU (être 1 « Etat » parmi 4).

      On peut compter sur les eurolâtres les plus fanatiques pour souffler sur les braises de la division du Royaume. Cela peut-être contreproductif (on peut l’espérer) et surtout ils n’ont pas toutes les cartes en main (sort de la Catalogne, de l’Irlande du Nord, position de la Quenn mom, …)

        +1

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      • sylou // 02.07.2016 à 16h17

        Tutelle cela te dit quelque chose?.
        L’historique entre eux ça te parle?
        Donc laissons les décider de leur futur.
        Et n’oublie surtout pas ou tu es prés d’aller pour ta liberté.

          +0

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  • Tonton JAck // 01.07.2016 à 11h55

    Bonjour,

    Dans la catégorie perles de presse, l’article du Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/01/oui-le-royaume-uni-restera-en-europe-mais-laquelle_4961804_3232.html

    Avec notamment la mention  » comment accepter sans broncher que 17,4 millions imposent leur volonté à 16 millions de concitoyens ? Un vote à la majorité qualifiée aurait été assurément plus démocratique. »

    Beau comme l’antique. Je ne crois pas qu’en cas de résultats inversés, la remarque fût faite.

    Cordialement

      +10

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  • FDM // 01.07.2016 à 11h57

    Bonjour,

    Brexit : vingt intellectuels eurocritiques lancent un appel pour un nouveau traité:

    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/06/30/31002-20160630ARTFIG00290-brexit-vingt-intellectuels-eurocritiques-lancent-un-appel-pour-un-nouveau-traite.php

    Perso je n’y crois pas du tout, on ne peut changer l’Europe de l’intérieur il faut donc la détruire, car rien ne pourra faire changer l’Allemagne… c’est elle qui décide point (enfin la finance aussi bien sur).

    Merci

      +12

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    • ig // 01.07.2016 à 12h39

      Si vous lisez bien, le nouveau traité proposé ne pourra jamais être accepté par l’Allemagne.
      De plus, regardez les signataires. Si vous suivez leurs interventions régulièrement, vous savez qu’il y a certes des divergences, mais que pour eux le principal est de proposer une sortie  » par la gauche » comme le dit Lordon.
      En tout cas, offrir une alternative aux droites extrèmes.

        +2

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  • joelim // 01.07.2016 à 12h21

    Le « bug » de Juncker n’est pas une erreur de traduction, en effet (selon google-traduction) « planète » se dit « Planéit » en Luxembourgeois et « Planet » en anglais et en allemand. Difficile de se tromper donc.

      +8

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    • Caliban // 01.07.2016 à 13h50

      Ce lapsus de Junker the drunker est un petit bijou stratosphérique.
      L’histoire ne dit pas si M. Spoke a eu le temps de se téléporter pour voter en faveur du Brexit ?

        +8

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  • michael // 01.07.2016 à 12h25

    L’ élection presidentielle autrichienne vient d etre annulée … De quoi relancer le débat sur le role de l Union Européenne dans ce pays. Ce sera intéressant de voir l’ impact du Brexit. .

    https://francais.rt.com/international/23121-autriche–presidentielle-invalidee-raison

      +16

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  • Krystyna Hawrot // 01.07.2016 à 12h33

    J’ai écouté M. Farage avec plaisir – parce qu’il nous a rendu notre honneur en rappelant les référendums français, hollandais et grecs, et parce que son discours était claire, limpide, pragmatique, sans langue de bois.
    La crainte que nous pouvons avoir est que l’UE et les USA fomentent un « Maidan » en détachant l’Ecosse, et cela je ne suis pas sure que les conservateurs brexit aient conscience de la fragilité de leur pays face aux nouvelles méthodes de déstabilisation….

    Paradoxalement, les pays de l’Est freinent le Brexit, mais cela n’est pas si paradoxal – si la Slovaquie et la Pologne veulent du temps avant un accord, c’est parce qu’ils veulent avant tout un accord bilatéral qui sécurise les masses de migrants de l’est en Angleterre. Non pas tellement dans l’intérêt des migrants qu’afin que les migrants ne rentrent pas au pays. J’ai déjà émis l’hypothèse qu’il y a un lien entre le Brexit et l’allocation de 120 Euros (un tiers du salaire minimum) que le gouvernement polonais vient d’instaurer pour les familles pauvres en avril. Je suis convaincue que l’accord bilatéral est déjà en route à ce sujet: les Polonais pauvres renvoyés au pays toucheraient l’allocation pour vivre et la Grande Bretagne aiderait à financer cela.

      +8

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    • Ailleret // 01.07.2016 à 16h44

      Merci, Krystyna. Vous montrez qu’on peut avoir des convictions de gauche et défendre un homme de droite comme M. Farage, quand l’essentiel est en jeu : respecter ou mépriser la souveraineté populaire, exprimée par la voie du référendum.

      Comme disait Philippe Séguin en 1992, le combat pour la souveraineté nationale et populaire est au-delà des clivages les plus naturels, au-delà des oppositions les plus légitimes.

        +8

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  • FDM // 01.07.2016 à 12h50

    J’ai l’impression que le mouvement de désintégration du bloc BAO s’accélère à vitesse V V prime …

    Cela doit fulminer à Washington ^^

      +1

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  • Jean // 01.07.2016 à 13h26

    Comme le dit Junker à la fin de son intervention : Le vol va se poursuivre…

      +4

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  • Caliban // 01.07.2016 à 13h40

    Merci pour cette compilation.

    Quelqu’un sait en vertu de quelle règle « euro-suicidaire » le leader de UKIP se trouve placé au sein du Parlement depuis des années au premier rang, juste à côté du Président de la Commission / de son représentant ?

    Ordre alphabétique ? Ou « les extrêmes » se rejoignent ?

      +1

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  • georges glise // 01.07.2016 à 13h46

    ils vont tout faire pour contourner le brexit, avec les encouragements de kerry! comme ils ont contourné les référendums français et batave de 2005. la présence du royaume-uni dans l’ue était pour les usa que l’ue resterait atlantiste, washingtonienne et otaniste!je crois, hélas, que l’élan démocratique du royaume-uni ne résistera pas longtemps.

      +3

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  • georges glise // 01.07.2016 à 13h48

    après le référendum grec, ils ont déjà réussi à faire plier tsipras, ils vont recommencer avec la grande-bretagne.

      +2

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  • Louis Robert // 01.07.2016 à 13h56

    À n’en plus douter, ces jours-ci la classe politique et intellectuelle européenne en général paraît dangereusement intoxiquée par les effets du vote Brexit, consacrant l’échec lamentable du projet UEropeen. Si la blessure est si profonde, c’est que le mal s’avère bien plus profond qu’on ne le laissait paraître. La désintégration menace même les esprits.

    Il faudra bien faire face, ou alors…

      +2

    Alerter
  • noDJ // 01.07.2016 à 14h04

    Vous oublier la vidéo culte de mai 2015 ou on voit un Juncker complètement bourré se donner en spectacle :
    https://www.youtube.com/watch?v=XPgiI46FCDU

    On comprends mieux les décisions européennes. 😉

      +7

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  • Raskolnikov // 01.07.2016 à 15h41

    L’explication de la bourde de Juncker est beaucoup plus prosaïque. Il s’agit juste d’un bête lapsus, ayant utilisé le mot planète dans une phrase juste avant, il s’est malencontreusement glissé dans la phrase d’après.

      +1

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    • raloul // 01.07.2016 à 17h21

      Bonjour!

      Certes, mais c’est tout de même un lapsus sublime, dans la mesure où il nous confirme que nos « élites » vivent bel et bien sur d’autres planètes…

      Alors après entendre le baratin sur « il faut rendre l’UE plus démocratique, la pédagogie… » et tout le blabla, venant de ces mêmes « élites », ça fait au mieux sourire, si l’on ne veut pas céder à la désespérance…

        +5

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  • openmind // 01.07.2016 à 17h10

    Moi aussi j’ai un cadeau pour vous après celui d’Olivier dans l’article où il cite de Gaulle.

    https://youtu.be/nfRK9e7PwQk

      +8

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    • AL60 // 01.07.2016 à 17h56

      Merci beaucoup, je me la repasse en boucle tellement elle me fait marer. Un petit bijou!

        +3

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    • Ailleret // 01.07.2016 à 18h41

      Merci, @openmind

      Ils sont si bêtes que ça, les anarchistes anglais ? On dirait nos antifas…

        +3

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    • Jean // 01.07.2016 à 20h16

      Cette vidéo est amusante mais elle met le doigt sur un problème bien réel dans nos pseudos démocraties modernes, celui des « zombies ». Dans notre pays ils ont manifestés au nom de « Je suis Charlie » avec ceux qui sont la cause des conséquences qu’ils dénoncent. Car il n’aurait pas fallu défiler pour dénoncer l’assassinat d’innocents mais contre ceux qui fabriquent, financent, arment et entrainent ces assassins. Mais pour cela il faut s’informer, penser par soi-même, regarder autre chose que son nombril et ne pas prendre conscience des problèmes uniquement lorsqu’ils vous affectent directement. Parce que, tôt au tard, les dysfonctionnements écologiques, économiques ou politiques nous affecterons tous.
      Je conseil le visionnage du documentaire « Demain » à ceux qui cherchent comment agir car de la même façon que nous sommes tous le problème, bien qu’à des degrés divers, nous faisons tous partie de la solution.

        +8

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  • Jean Paul B. // 01.07.2016 à 19h08

    Attention sur le plan démocratique, il n’est pas normal que:
    – les 17 millions et des poussières de bulletins pour sortir de l’UE pèsent plus que les 16 millions et des brouettes qui veulent y rester(cf. Le Monde (journal de révérences)
    – ou que les bulletins des moins de 30 ans ne comptent pas double comme l’a dit sans rire F. Fillon (l’ex 1er Ministre de l’agité!).
    Pour éviter toute mauvaise surprise, je propose donc que pour le prochain référendum ne soient comptabilisés que les bulletins agréés par l’UE.
    PS: qu’auraient dit ces « démocrates » si les mêmes propos avaient été tenus par:
    W. Poutine,H. Chavez, E. Morales,etc.

      +14

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  • Subotai // 01.07.2016 à 19h38

    Franchement? Il me plait bien ce Junker. Ce type est intelligent, plein d’humour et assez non conformiste. Ce qui ne veut pas dire que j’approuve la politique qu’il défend.
    A la vue des vidéos, il est clair qu’il s’agit d’une « private joke » avec le Parlement et Farage en particulier.
    C’est gens se connaissent, se fréquentent et s’apprécient mutuellement en dehors des controverses politiques; ce sont ces média « toutou » plus royalistes que le Roi, qui s’emparent du moindre incident pour en faire une affaire d’Etat.

      +5

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  • manessa // 02.07.2016 à 00h28

    Vous faites l’erreur de focaliser votre attention sur les personnalités ‘vitrine’ comme juncker, hollande, Merkel et tomber dans la bassesse de mettre en avant les piètres qualités de communications de ces sbires qui au final importe peu, car ils sont replacés à tour de bras par les puissances.

    Le vrai travaille critique a faire est de déconstruire les réseaux de pouvoir derrière les personnalités citées et les montrer en pleine lumière pour le plus grand nombre et sur les-crises.fr .

    À commencer par chaque branche du gauchisme sponsorisé qui par peur des totems brandis par les mass media, agitateur de l’imaginaire des gens, font qu’ils votent toujours pour les forces du capital nomade et qui aprés pleure les conséquences.

    Je vous rappelle que les puissances en face utilisent les données des réseaux sociaux de la planète depuis longtemps et méme bien plus de méthodes pour modéliser la pensée des mass.

    Envie de surprise pendant les élections, je recommande de cultiver le semblant en politique, la confusion des sondages & des corps électoraux serait une mauvaise chose pour les forces qui domine notre pays et l’europe.

      +5

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  • Joanna // 02.07.2016 à 05h30

    Actualité Brexit :

    A l’euro les Gallois qui ont voté majoritairement le Brexit ont terrassé le pays de Bruxelles.
    Tout un symbole.

      +1

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  • TuYolPol // 02.07.2016 à 09h34

    Tout le monde parle de l’échec du projet EU.
    Mais ce machin possède encore tous les attributs du pouvoir administratif, monétaire, exécutif, légal.
    Il va falloir bien plus que ça pour le démanteler. Et plus il sera en danger, plus il montrera sa vraie nature.
    Donc, on n’est pas sorti de l’auberge, ça va être de pire en pire, et ça peut encore durer des années. D’ici là, d’autres crises bien pires auront bien plus d’effet que le Brexit.

      +1

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  • Renaud // 03.07.2016 à 15h31

    Il est professeur à Harvard comme de bien entendu ? Encore une élite dans sa bulle!…
    L’article a pour tire :
    Pourquoi le Brexit est un véritable fiasco démocratique ? Ah oui ??
    Mais on pourrait écrire – le même article – avec le titre suivant :
    Pourquoi l’ « union européenne » est-elle un véritable fiasco démocratique, et depuis le début ?!
    Voir :
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211078070226-pourquoi-le-brexit-est-un-veritable-fiasco-democratique-2010933.php#xtor=EPR-3038-%5Bnl_ideesdebats%5D-20160703-%5BProv_%5D-1779915%402

      +0

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