Source : Thinkerview, Youtube
Source : Thinkerview, Youtube, 14-10-2020
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Commentaire recommandé
J’avais vu cet entretien il y a près de 15 jours lors de sa sortie.
Et il a confirmé ce que je pensais de cet homme discret depuis que je suivais ses premiers sketches caustiques (t’es amoureux ? C’est les chiens du quartier qui vont être contents 😉 – revoyez le Sale spectacle).
Un parcours exceptionnel dans lequel il est passé de simple humoriste de cabaret (après avoir interrompu ses études de médecine) à celui de grand acteur et surtout réalisateur de films qui n’étaient pas de simples comédies vite oubliées mais des œuvres bien plus profondes (regardez Bernie, son premier film, ou 9 mois ferme, puis bien sûr tous les autres, même ceux qu’il n’a pas réalisé, Monique entre autres que j’apprécie pour la critique féroce de l’hypocrisie sociale).
Il ne se contente pas d’être une simple potiche obnubilé par sa popularité mais se concentre sur les travers les plus ignobles de notre société en tentant de les mettre en évidence par des œuvres qui, une fois l’émotion passé, nous incitent à réellement réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons.
A la fin de l’entretien, un petit clin d’œil « Dupontel Président » que j’ai personnellement interprété (peut-être à tort) comme une allusion au film « Président » de 2006 dans lequel Albert Dupontel incarnait un président franchement « nauséabond » qui n’avait rien à envier à tous ceux qui nous ont gouverné depuis de très nombreuses années.
Comme le disait le regretté Coluche, quitte à avoir un comique à la tête de l’état, autant prendre un vrai professionnel talentueux, il ferait moins de dégâts.
Surtout s’il est réellement scandalisé « dans ses tripes » par les horreurs commises par « notre » démocrassie.
7 réactions et commentaires
J’avais vu cet entretien il y a près de 15 jours lors de sa sortie.
Et il a confirmé ce que je pensais de cet homme discret depuis que je suivais ses premiers sketches caustiques (t’es amoureux ? C’est les chiens du quartier qui vont être contents 😉 – revoyez le Sale spectacle).
Un parcours exceptionnel dans lequel il est passé de simple humoriste de cabaret (après avoir interrompu ses études de médecine) à celui de grand acteur et surtout réalisateur de films qui n’étaient pas de simples comédies vite oubliées mais des œuvres bien plus profondes (regardez Bernie, son premier film, ou 9 mois ferme, puis bien sûr tous les autres, même ceux qu’il n’a pas réalisé, Monique entre autres que j’apprécie pour la critique féroce de l’hypocrisie sociale).
Il ne se contente pas d’être une simple potiche obnubilé par sa popularité mais se concentre sur les travers les plus ignobles de notre société en tentant de les mettre en évidence par des œuvres qui, une fois l’émotion passé, nous incitent à réellement réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons.
A la fin de l’entretien, un petit clin d’œil « Dupontel Président » que j’ai personnellement interprété (peut-être à tort) comme une allusion au film « Président » de 2006 dans lequel Albert Dupontel incarnait un président franchement « nauséabond » qui n’avait rien à envier à tous ceux qui nous ont gouverné depuis de très nombreuses années.
Comme le disait le regretté Coluche, quitte à avoir un comique à la tête de l’état, autant prendre un vrai professionnel talentueux, il ferait moins de dégâts.
Surtout s’il est réellement scandalisé « dans ses tripes » par les horreurs commises par « notre » démocrassie.
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AlerterMerveilleux Dupontel ! Passionnant, intelligent, sensible, humble, touchant à l’extrême.
Une belle leçon d’humanité avec beaucoup de simplicité.
Son dernier film est un nouveau chef d’œuvre.
A noter à partir de la 46è mn le rappel de sa mésaventure médiatique qui date de 2 ou 3 ans avec pour conclusion : « méfiance sur les médias décuplée. »
+9
AlerterC’est un homme emprunt de modestie
Et en même temps assez cultivé
Je relève malheureusement certaines lacunes culturelles
On ne peut pas tout savoir
Sa réponse sur BLM ignore la manipulation politique de ce mouvement
D’autre part, il dit que Freire à été assassiné par les jésuites
Ce qui est parfaitement faux
Personne n’est parfait, ou si peu
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AlerterJe crois que A. Dupontel parlait plutôt de Francisco Ferrer.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Ferrer
Je ne le connaissais pas mais je vais me renseigner!
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AlerterPoint de vue déroutant, à la fois obnubilé par l’individualisme et en même temps profondément humaniste. On pourrait imaginer qu’il lui manque peut-être une grille de lecture de l’ordre de la reproduction sociale, et pourtant, comment y croire quand on connait « Bernie »? Bref, une pensée à laquelle on adhère pas forcément en entier mais néanmoins intéressante. Dommage de devoir se coltiner Thinkerview pour le découvrir…
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Alerter« Déroutant » ? Sans doute parce que vous le considériez à-priori comme une globalité cohérente…
Plus qu’un manque, il me semble que c’est d’un surplus ( de dissonance, justement) dont il doit s’épurer en tant qu’être humain.
En regard de ses oeuvres cinématographiques, je l’attendais plus véhément, moins étriqué par un fatalisme relativiste prompt à tout excuser mollement… Sans plus de détermination.
Quand de vraies solutions résolues existent même (surtout) dans le point-de-vue-subjectif (bienveillant) cinématographique qu’il affectionne et postule dans cette Interview.
Et en même temps, d’une sincérité absolue à se livrer sans fards, irrésolu.
Vivifiant, tant les êtres et les choses se maquillent, avant de se montrer, dans cette ère du spectacle anthropocène.
Quant à Thinkerview, après quelques tests lombardiens (Cf. Mark Lombardi), sur leur Fb, auquels, ils n’ont pas répondu, et depuis l’interview d’Etienne Klein, où « Sky » s’est fait embobiner, je sais qu’une véritable érudition courageuse leur manque…. Avec les avantages de décrypter plus aisément la sémantique des invités, ainsi mis en confiance… même si c’est aussi long qu’un jour sans pain…
Bref, avec eux, le cherry-picking me semble bien suffisant la plupart du temps…
En vous souhaitant une bonne route !
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AlerterConcernant les politiques et leur manière de fonctionner que Dupontel n’arrive pas à comprendre, Roland Gori (psychanalyste et professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l’université Aix-Marseille) l’explique.
C’est le fonctionnement de nos sociétés qui fait que ces individus arrivent au pouvoir (et dans tous les stractes). Il sont des imposteurs. « Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes.”
Voici un lien d’une conférence : https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU
Ils n’ont pas de vocation, ils ne cherchent qu’à plaire donc peuvent changer d’opinion, de partie politique etc sans problème.
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AlerterLes commentaires sont fermés.