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22.décembre.202022.12.2020 // Les Crises

Alerte sur le climat et risque d’effondrement de la société

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Source : The Guardian, Gesa Weyhenmeyer, Will Steffen
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des scientifiques et des universitaires, dont la professeure Gesa Weyhenmeyer et le professeur Will Steffen, affirment que nous devons débattre de la menace de la rupture sociétale afin de nous y préparer

Il est temps d’avoir ces discussions difficiles, afin de réduire notre complicité dans les dégâts, déclarent les signataires. Photographie : EPA

En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous en appelons aux décideurs politiques qui doivent prendre des mesures afin de s’attaquer au risque de rupture, voire d’effondrement des sociétés. Après cinq années d’échec dans la réduction des émissions conformément à l’accord de Paris sur le climat, nous devons maintenant faire face aux conséquences. S’il est indispensable de déployer des efforts courageux et équitables pour réduire les émissions et diminuer naturellement les émissions de carbone, les chercheurs dans de nombreux domaines considèrent l’effondrement de la société comme un scénario plausible pour ce siècle. Les avis divergent quant au lieu, à l’ampleur, au moment, à la permanence et à la cause des perturbations, mais la manière dont les sociétés modernes exploitent les hommes et la nature est une préoccupation commune.

Ce n’est que si les décideurs politiques commencent à débattre de cette menace d’effondrement de la société que nous pourrons commencer à en réduire la probabilité, la rapidité, la gravité, les dommages aux plus vulnérables – et à la nature.

Certains services armés considèrent déjà l’effondrement comme un scénario majeur. Des enquêtes montrent que de nombreuses personnes anticipent désormais l’effondrement de la société. Hélas, c’est déjà ce que vivent bien des communautés du Sud. Cependant, les médias n’en parlent pas beaucoup, et la plupart du temps, la société civile et la politique l’ignorent. Les personnes qui se soucient des questions environnementales et humanitaires ne doivent pas être découragées de débattre des risques de rupture ou d’effondrement de la société. Des spéculations mal fondées concernant les impacts sur la santé mentale et la motivation ne favoriseront pas un débat sérieux. Cela risque de décevoir des milliers de militants dont la motivation se fonde sur l’anticipation de l’effondrement pour faire pression en faveur du changement climatique, de l’écologie et de la justice sociale.

Certains d’entre nous pensons qu’une transition vers une nouvelle société pourrait être possible. Cela impliquera une action courageuse pour réduire les dommages causés au climat, à la nature et à la société, y compris l’anticipation des bouleversements de la vie quotidienne. Nous sommes unis pour considérer que les efforts visant à supprimer la discussion sur l’effondrement entravent la possibilité de cette transition..

Nous avons constaté à quel point il est difficile, sur le plan émotionnel, de reconnaître les dommages causés, ainsi que la menace croissante qui pèse sur notre propre mode de vie. Nous sommes tout aussi conscients du grand esprit de solidarité qui peut se faire jour. Il est temps d’avoir ces débats difficiles, afin de réduire notre complaisance à ces dommages, et de tirer le meilleur parti d’un avenir tumultueux.

Gesa Weyhenmeyer Uppsala University, Will Steffen Australian National University, Kai Chan Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, Marjolein Visser Université Libre de Bruxelles, Yin Paradies Deakin University, Saskia Sassen Columbia University, Prof Ye Tao Harvard University, Prof Aled Jones Anglia Ruskin University, Dr Peter Kalmus Climatologue, Dr Yves Cochet Ancien ministre français de l’environnement, Dr Marie-Claire Pierret Université de Strasbourg, le très révérend Dr Frances Ward Eglise St Michael et 246 autres

Source : The Guardian, Gesa Weyhenmeyer, Will Steffen, 06-12-2020
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

chapoutier // 22.12.2020 à 13h43

J’ai plus de 60 ans et je suis blanc pourtant je suis intimement convaincu que le capitalisme est l’unique responsable de ce qui va venir :

pas seulement une extinction de masse qui va éradiquer l’espèce humaine et peut être l’ensemble du vivant sur notre planète, mais surtout l’effondrement de l’ensemble des conditions permettant la vie sur terre.

cela fait maintenant 48 ans que, avec d’autres, je combat le capitalisme en étant organisé dans un parti minoritaire!

je me souviens qu’à mes 15 ans je dénonçais la destruction de notre milieu naturelle par la surexploitation des ressources naturelles au même titre que la surexploitation des humains.

J’ai vu l’apparition des «  écologistes » pendants les années 80, qui se refusaient de faire le lien entre «  écologie » et lutte des classes, qui nous ont combattu politiquement ( nous étions d’près eux des dinosaures) et qui depuis ont largement prouvé qu’ils ne sont que les idiots utiles des multinationales qui détruisent notre monde pour maintenir leurs profits .

Alors c’est bien de dénoncer les plus de 60 ans, et je pense qu’ils méritent effectivement de s’en prendre plein les dents, mais la dénonciation ne suffit pas, il est impératif et vital que les jeunes de moins de 60 ans se révoltent pour changer de paradigme, pour avoir simplement une possibilité de vivre quelques années de plus !

80 réactions et commentaires

  • Océan de sagesse // 22.12.2020 à 09h03

    Meuh , non , le blanc de plus de 60 ans va venir nous expliquer que tout baigne et que nous ne sommes responsables que de 0,5 pourcent des émissions , comme d’ hab !
    Circulez les jeunes , y a rien a voir !!

      +4

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    • Patrick // 22.12.2020 à 10h30

      tiens !! la réponse du mâle blanc de 60 ans n’est pas passée 🙂
      Le mâle blanc disait simplement qu’il s’en tamponnait de ces pseudo problèmes mais qu’il s’inquiétait surtout de la crise économique terrible qui arrive.
      Cette crise va faire beaucoup plus de dégâts à court terme que toutes les anticipations des collapsologues du climat.
      C’est l’ensemble de la société qui pourrait basculer dans le chaos.

        +27

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      • Lole // 22.12.2020 à 10h58

        Comment disent les jeunes deja ?
        Ah oui :
        OK Boomer…

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        • Patrick // 22.12.2020 à 11h28

          Le vieux , il attend de voir comment les jeunes vont s’en sortir 🙂
          et il rigole en voyant ces mêmes jeunes trembler de peur devant un problème hypothétique et lointain alors qu’ils ne voient pas les problèmes immédiats qui leur arrivent dessus .
          Bon, la sélection naturelle fera son travail.

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          • Lole // 22.12.2020 à 12h36

            Dommage que ce soit pas si simple, vous me semblez en etre une preuve bien vivante…

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            • Patrick // 22.12.2020 à 12h39

              ça manque un peu d’arguments comme réponse.
              je vous répondrais simplement « ok boomer  » 🙂

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            • chapoutier // 22.12.2020 à 13h43

              J’ai plus de 60 ans et je suis blanc pourtant je suis intimement convaincu que le capitalisme est l’unique responsable de ce qui va venir :

              pas seulement une extinction de masse qui va éradiquer l’espèce humaine et peut être l’ensemble du vivant sur notre planète, mais surtout l’effondrement de l’ensemble des conditions permettant la vie sur terre.

              cela fait maintenant 48 ans que, avec d’autres, je combat le capitalisme en étant organisé dans un parti minoritaire!

              je me souviens qu’à mes 15 ans je dénonçais la destruction de notre milieu naturelle par la surexploitation des ressources naturelles au même titre que la surexploitation des humains.

              J’ai vu l’apparition des «  écologistes » pendants les années 80, qui se refusaient de faire le lien entre «  écologie » et lutte des classes, qui nous ont combattu politiquement ( nous étions d’près eux des dinosaures) et qui depuis ont largement prouvé qu’ils ne sont que les idiots utiles des multinationales qui détruisent notre monde pour maintenir leurs profits .

              Alors c’est bien de dénoncer les plus de 60 ans, et je pense qu’ils méritent effectivement de s’en prendre plein les dents, mais la dénonciation ne suffit pas, il est impératif et vital que les jeunes de moins de 60 ans se révoltent pour changer de paradigme, pour avoir simplement une possibilité de vivre quelques années de plus !

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      • Almire // 22.12.2020 à 15h26

        Pseudo problèmes ??? Tout est lié, nos économies techno-industrielles ne peuvent fonctionner qu’en puisant dans les stocks de matières premières de notre planète et qu’en rejetant tous les produits, car il n’y a quasiment aucun réemploi à la différence du fonctionnement cyclique de la nature. Tout cela a permis notre expansion, notre multitude. Cela crève les yeux. – Qu’il en résulte des effondrements économiques, c’est le déjà cas (Liban, Haïti), des guerres, c’est pas nouveau (actuellement au moyen-orient et en Afrique), des famines, c’est endémique mais en augmentation (Madagascar, Congo, Yémen, Sénégal), des catastrophes naturelles, c’est leur ampleur qui est nouvelle (méga-incendies, inondations et sécheresses un peu partout), des épizooties récurrentes, cela se multiplie chaque année (pestes porcines, grippes aviaires) et maintenant une pandémie humaine dont une des conséquences sera vraisemblablement le déclin économique occidental. Comme j’ai des enfants et des petits enfants, je suis inquiet pour leur avenir et j’aimerais que tous nous en ayons conscience. https://www.numerama.com/sciences/673358-nous-sommes-proches-dune-catastrophe-climatique-2020-annee-de-records.html/amp

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        • Patrick // 22.12.2020 à 18h53

          Le Liban était la Suisse du Moyen-Orient, riche grâce au capitalisme, malheureusement coincé entre des pays hostiles , rien à voir avec un quelconque pb climatique.
          Madagascar et autres : corruption et classe politique pourrie, pas de pb de climat ni de capitalisme . Mada avait même mis en place le socialisme scientifique, résultat.. plus rien à bouffer.
          Il n’y a pas d’aggravation des catastrophes naturelles, elles touchent seulement des zones qui sont maintenant beaucoup plus peuplées, mais le nombre de morts diminuent.

          Le climat n’est pas un problème, les politiciens sont le problème principal.

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    • Nasir // 22.12.2020 à 11h38

      C’est quoi « le blanc de plus de 60 ans » ? Vous pouvez développer je ne comprends pas ?

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      • Patrick // 22.12.2020 à 12h21

        c’est par définition le responsable de tous les maux de la terre , surtout quand il est mâle. 🙂

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        • Vlad // 22.12.2020 à 13h21

          Changer la société en désignant les gens en fonction de leur couleur de peau en voilà une belle manière de changer la société !!!

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    • Alfred // 22.12.2020 à 14h34

      Pour le coup votre commentaire est bien celui d’un blanc de 7 à 77 ans vieux bobo ou jeunette à cheveux bleux (mêmes combats). Parcequ’en route pour Lampedusa ou dans la banlieue de Jakarta on ne se pose pas ces questions.

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      • pat // 22.12.2020 à 21h53

        après J’ai vue un reportage dans les année 80 sur islamisation de l’Europe ou il y avez cat stivens qui venner de se convertir dans ce reportage tous y étais prévue cette affluassions de population musulmane pour faire de l’Europe un état islamique et quand George marchais disais que l’on ne pourras pas aqueuillir toute l’Afrique en France et que ce qui venaient c’étaient pour servir d’esclave

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  • yann // 22.12.2020 à 09h19

    On pourrait peut-être enseigner la collapsologie dès la maternelle.

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  • Patrick // 22.12.2020 à 09h32

    « Certains services armés considèrent déjà l’effondrement comme un scénario majeur »
    surtout un moyen de réclamer des budgets supplémentaires !!

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    • Patrick // 22.12.2020 à 22h16

      Avant ils avaient les Russes comme alibi, . bon ça marche toujours un peu , mais toute la population ne marche pas. Il y a aussi les Chinois … c’est pas mal le Chinois par les temps qui courent.
      Mais là, avec le climat c’est jackpot, en plus ça permet toutes les divagations possibles puisqu’on est dans la prévision, la modélisation .

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  • Manu // 22.12.2020 à 09h42

    « l’effondrement de la société ».
    J’imagine que derrière LA SOCIÉTÉ se cache le capitalisme néo-libéral.
    Et bien qu’il tombe, on ne pourra pas s’en porter plus mal.

    PS : parler de LA SOCIÉTÉ montre en soit à qui nous avons à faire. Ça montre à quel point nos « élites », même estampillées « progressistes » sont incapables de sortir d’un schéma de pensée globalisant, alors que la crise du Covid a montré la vitalité des pensées alternatives.

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    • Patrick // 22.12.2020 à 10h09

      « capitalisme néo-libéral. »
      bof , disons le fonctionnement de la société qui a donné toute satisfaction à la majorité des humains ces 70 dernières années.
      Tout le monde ( au moins 80% ) , était très content de voir ses conditions de vie s’améliorer et de consommer plein de bonnes choses et de partir en voyage autour du monde pendant sa retraite.. le tout forcément payé à crédit. Et personne n’aurait accepté de se serrer la ceinture, les plus malheureux ayant pour objectif de vivre dans cet enfer néo-libéral, quitte à traverser la Méditerranée sur un canot de sauvetage.

      Et pis voilà !! fin de la fête , il va falloir se serrer la ceinture.

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      • Obermeyer // 22.12.2020 à 11h26

        Oui , mais si depuis les années 50 on avait mieux partagé les richesses , si les riches étant moins riches et moins pourvus de gadgets ostentatoires , peut être aurions nous pu conserver plus longtemps un modèle plus durable .
        Les années 60 en France ( et la consommation qui allait avec ) n’étaient quand même pas l’enfer sur terre . La réclame devenue la pub afin que les pauvres rêvent de copier les plus riches , nous a fait croire à l’illusion que la consommation croissante ferait notre bonheur . On a raté le stade où peut être on aurait pu plus ou moins stabiliser le système en mettant le paquet sur les progrès humains , la paix , les relations sociales . L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres ( Coluche ) , mais au delà d’un seuil raisonnable il n’apporte plus que des comportements destructifs .

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      • Ovni de Mars // 22.12.2020 à 13h42

        Tout le monde (au moins 80%) !!!

        Et les 400 millions de mort provoqués par le capitalisme ?

        https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/261217/victimes-du-capitalisme-un-devoir-de-memoire

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        • Patrick // 22.12.2020 à 14h11

          oui , j’ai déjà lu ce tissus d’inepties.
          on rajoute tous les morts de part le monde et on dit que c’est la faute du capitalisme , même de façon très très indirecte .. sans dire que « en même temps  » la proportion de personnes mourant de ces mêmes maux n’a jamais été aussi faible.
          Un génocide !! on vous dit !! la preuve , la population humaine est passée de 1 à 7,5 milliards d’individus qui réclament tous des iphones, des voitures , la climatisation …

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          • Ovni de Mars // 22.12.2020 à 15h03

            Il me semble que vous ne voulez pas regarder la réalité en face car elle bousculerait vos certitudes reposant sur l’ignorance de ce qui se passe dans les pays du tiers monde.

            Des millions de personnes meurent de faim dans le monde chaque année. Le capitalisme de par sa nature, empêche la répartition des ressources qui pourraient nourrir ces personnes. Le fait que moins de personnes meurent de faim proportionnellement ne change rien à la responsabilité du capitalisme car le problème de la faim aurait pu être réglé depuis des décennies s’il y avait eu des lois internationales autre que capitalistes

            Mais vous vous dites que tant pis pour eux, ça finira par s’arranger ?

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          • Chantal // 23.12.2020 à 03h21

            Thomas Guénolé – Conférence de lancement du livre “La Mondialisation Malheureuse” – 22 Septembre 2016 :
            https://vimeo.com/184671508

            Mais non, tout est pour le mieux !

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          • Chantal // 23.12.2020 à 03h40

            Qu’est-ce qu’un salaire vital ?
            https://fashionchecker.org/fr/living_wage.html

            Que gagne donc cette population humaine, qui après avoir travaillé 22 heures d’affilées (oui !!) qui réclament tous des iphones, des voitures , la climatisation :
            https://drive.google.com/file/d/1LdGU3uJfnHXGlWdLjMj31hHqdTZt_phM/view?pli=1

            De quoi manger 1 fois par jour !!

            En Ethiopie, les petites mains de H&M ou Calvin Klein gagnent 23 euros par mois

            Les Ethiopiens sont les travailleurs les moins payés de l’industrie mondiale du vêtement, loin derrière le Bangladesh.
            https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/05/08/en-ethiopie-les-petites-mains-de-h-m-ou-calvin-klein-gagnent-23-euros-par-mois_5459655_3212.html

            2020 FashionChecker : Focus sur l’exploitation dans l’industrie de la mode
            https://www.youtube.com/watch?v=4suuBgEdxZw

            Avec nos armoires pleines, on pourrait peut-être se permettre de leur offrir un iphone ! Sauf que c’est de nourriture qu’on besoin toutes ces travailleuses et travailleurs.

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          • Cévéyanh // 23.12.2020 à 22h56

            A Patrick :
            Avez-vous un lien concernant « la proportion de personnes mourant de ces mêmes maux [qui] n’a jamais été aussi faible » ?
            La population humaine s’est aggrandie grâce aussi au pétrole (une énergie très rentable) et aussi des progrès de la médecine : médicaments et vaccins notamment. C’est pour cela qu’il y a moins de décès d’enfants de par le monde.

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            • Patrick // 24.12.2020 à 11h08

              https://ourworldindata.org/natural-disasters#deaths-from-natural-disasters

              Mortalité infantile dûe à la malnutrition :
              https://www.planetoscope.com/mortalite/32-nombre-de-deces-dus-a-la-malnutrition-dans-le-monde.html
              -55 %

              La mortalité infantile a reculé de 55 % dans le monde entre 1990 et 2016.
              Le recul le plus important a eu lieu en Asie de l’Est : 180 000 décès de jeunes enfants de moins de cinq ans ont été enregistrés en 2016 contre 1,45 millions en 1990, soit une chute de 88 % .(source : Banque mondiale)

              L’indice mondial de la faim
              L’indice mondial de la faim a reculé entre 2000 et 2018, passant de 29,2 à 20,9 points, grâce aux progrès réalisés notamment au Rwanda, au Sri Lanka, au Bangladesh, en Éthiopie et en Angola.

              Il est clair que le développement économique que nous avons connu est du directement à l’utilisation de sources d’énergie abondante et peu chères .. avec tous les inconvénients qui vont avec.
              Et quand nous n’aurons plus ces sources d’énergie , ça va mal se passer.

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            • Cévéyanh // 26.12.2020 à 12h09

              A Patrick :
              Merci pour les liens. Sur celui pour les morts de catastrophes naturelles, je n’ai vu que les graphiques. Je constate qu’il y a un biais que l’on pourrait avoir en analysant celui avec les morts de tous les catastrophes naturelles. Il est en baisse car il y avait énormément dans la première partie du XXe siècle (2 pics dû aux inondation et sécheresse qui se compte en millions de morts). Les progrès techniques (prévisions, alertes…) ont dû faire baissé ce chiffre. Les morts d’autres causes ont une tendance à la hausse. De 1909 à 2019, il y a une tendance à la hausse des phénomènes suivants : inondations, sécheresses, températures extrêmes, glissements de terrain, activités volcaniques et incendie de forêt.

              Sur votre lien, le recul de 55% que vous mentionnez concerne les enfants de MOINS DE 5 ANS morts de TOUTES causes et non seulement de malnutrition. Le recul peut être lié à d’autres facteurs :
              – vaccins, médicaments
              – moins d’humains qui n’ont donc pas fait d’enfants (car peut-être morts des guerres civiles, catastrophes naturelles dans certaines parties de la Terre),
              – des humains qui ont fait moins d’enfants (politique de l’enfant unique en Chine hors ethnies à partir de 1979 jusqu’à 2016)

              « Selon le rapport sur l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2018, […] La faim est en hausse depuis ces trois dernières années, marquant de ce fait une régression vers les niveaux enregistrés il y a près de dix ans. » https://www.who.int/fr/news/item/11-09-2018-global-hunger-continues-to-rise—new-un-report-says

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            • Cévéyanh // 26.12.2020 à 12h52

              Oui, le pétrole a permis de nourrir et faire vivre et survivre plus d’humains. Mais aussi avec le système capitalisme. Nos sociétés globalisées sont en système pyramidale composé d’une large base d’humains de la Terre. Ces personnes en plus qui vivent, ne vivent-elles pas, parce que certains humains ont voulu plus, toujours plus et qu’il fallait donc d’autres humains pour aller chercher les ressources de plus en plus ?

              Combien est le % d’enfants qui travaillent/sont exploités par rapport à 1990 ? Dans certains pays, dès 6-7 ans ils ont obligés de travailler ou sont vendus. Certains travaillent dans les mines pour extraire des matériaux servant à fabriquer nos ordiphones (smartphones), nos tablettes etc https://www.youtube.com/watch?v=3rYWfPDDA4Q
              Certains travaillent dans les champs de cacao pour satisfaire notre envie grandissante de différentes types de chocolat :
              https://www.youtube.com/watch?v=RMioC4HwyL4

              Certains diront « qu’ils doivent aider leurs parents ou gagner de quoi vivre, c’est le lot des pays pauvres. Ils n’ont pas le choix. » Je dirais que l’on devrait alors augmenter les revenus des parents pour qu’eux ne travaillent pas. « Les cultivateurs de cacao gagnaient 3 fois plus dans les années 80 que maintenant d’après l’Agence Française de Développement » (alors que l’industrie du chocolat n’est pas en baisse).

              Notre système économique n’a-t-il pas, en fait, permis de faire vivre « en esclavage » beaucoup plus d’humains que dans les systèmes précédents ? Ce sont toujours des humains qui ont fait perdurer ces maltraitances quelque soit le système mise en place et perdura tant que l’humanité ne grandira pas en sagesse.

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      • Véro // 22.12.2020 à 15h53

        Oui enfin, 80 % vous êtes très optimiste.

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      • CHRIS // 22.12.2020 à 22h25

        la ceinture il y a longtemps qu’elle ne sert plus à rien.
        Sans parler des migrants de fortunes, notre monde est déja pourris de la misère du capitalisme .
        Après des études sup, une vie à gagner un salaire moyen, qui ne me permet pas de voyager, ou
        d’aller au restaurant ou même de pouvoir prendre ma retraite. Ma retraite sera égal à mon loyé.
        Tout çà pour répondre que le fonctionnement pourri de nos politiques ne profite qu’a peut etre 10% du système
        Ceux qu’on voit sur les plateaux télé et leurs supérieurs qui les gratifient mais qui manipulent.
        Ils faut donner le pouvoir aux peuples à des représentants qui œuvre pour l’humain et non pour 10 ou 5% d’extrahumain.

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      • Guise // 23.12.2020 à 22h18

        Patrick : au moins 80% des gens ont été heureux du capitalisme ?
        Déjà, prenez aussi dans votre compte les exploités de ce qu’on appelait le Tiers-monde, et qu’on appelle aujourd’hui « pays en développement » : le beau « au moins 80% de gens heureux » tombe bien bas.
        Et pourquoi ne regarder que les derniers 70 ans ? Le capitalisme a bien plus que 70 ans : ajoutons aussi les morts dus aux guerres des industriels (depuis le XIXe siècle par exemple, ça commence à faire du monde, ne parlons que de ceux du nazisme ça commence à chiffrer).
        Ou les esclaves déportés d’Afrique vers les colonies d’Amérique…
        Je crois que le 80% (votre estimation personnelle non sourcée) s’est réduit comme peau de chagrin.

        À moins que votre commentaire n’ait été ironique ?

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        • Patrick // 24.12.2020 à 08h01

          L’esclavage a été largement utilisé par tous les systèmes , et c’est quand même notre société qui y a mis fin.

          A noter qu’en ce qui concerne les esclaves déportés aux USA , le capitalisme s’est vraiment développé dans le nord industriel , là où l’esclavage n’était pas présent, contrairement au Sud agricole qui n’avait pas vraiment un système capitaliste.
          En bref , c’est le capitalisme qui a mis fin à l’esclavage…. voilà voilà

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          • Subotai // 24.12.2020 à 19h36

            «  »En bref , c’est le capitalisme qui a mis fin à l’esclavage…. voilà voilà » »
            *****
            Je me demande à quel point c’est la provocation. 😀
            Le Capitalisme a estimé que les machines (énergie abondante et pas chère) étaient plus RENTABLES que les esclaves. Voilà voilà.
            Inutile de chercher une Morale ou même une Éthique au Capitalisme.
            … de rien. 🙂

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          • Cévéyanh // 26.12.2020 à 13h10

            A Patrick :
            Vous écrivez : « En bref, c’est le capitalisme qui a mis fin à l’esclavage… »
            Pourtant, votre commentaire sur l’article « Climat un gouffre entre la parole et les actes » dit le contraire au sujet des immigrés en France : « et cerise sur la gâteau , ça permet aux bobos des centre ville d’avoir leurs esclaves pas chers sous la main (nounous pour les gosses, chauffeurs Uber, livreurs de repas…) » https://www.les-crises.fr/climat-un-gouffre-entre-la-parole-des-etats-et-les-actes/
            Le capitalisme l’a-t-il mis fin ou non ?
            L’esclavage s’est donc « modernisé ». N’oublions pas que les esclaves des plantations était achetés (donc un investissement) et nourrit, logés et sûrement aussi « pris soin du minimum de sa santé ». Aujourd’hui, dans certains pays ce n’est-il pas eux-même qui subviennent à ces besoins en contrepartie d’un maigre revenu et du « choix » de l’esclavage ?

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      • Subotai // 24.12.2020 à 17h55

        « Je suis très utile », dit le requin en baffrant les dernières sardines: « voyez comment j’ai nourri poisson-pilotes et rémoras depuis toutes ces années! »
        Remarque:
        Heureusement que les requins – poisson – sont en fait des éboueurs incapable de détruire le banc de sardine. Au contraire des « requins » – humains.
        J’ai mis « sardines » parce que mettre « ature » https://www.moanavoyages.com/fr/la-peche-au-ature/ aurait été incompréhensible pour les Hexagonaux.

        Ah, cet inénarrable |Ruissellement| !

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    • Crapaud Rouge // 22.12.2020 à 10h36

      Manu, je ne comprends pas bien votre commentaire. Parler de « la société » est effectivement « globalisant », avec ça on n’entre pas dans les détails, et encore moins dans les « pensées alternatives ». Mais vous voudriez quoi ? Que l’on présente chaque approche « alternative » comme étant plus importante ou plus digne d’intérêt que « la société » ? Le risque d’effondrement porte bel et bien sur « la société », non sur tel ou tel courant de pensée.

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      • Manu // 22.12.2020 à 19h30

        Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut résumer la diversité du monde par LA société.
        Et ce qui est à bout de souffle, c’est ce système de domination actuel qui pour le profit de quelques-uns uniformisent nos vies et nos environnements. Pour autant, il existe tout un tas de réponses, qui correspondent à un contexte particulier : il faut oublier toute idée de solution globale.

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    • VVR // 22.12.2020 à 17h09

      LA SOCIETE, c’est aussi (avant tout) un système qui permet d’approvisionner les villes, de maintenir des hôpitaux, des ecoles, et d’offrir le luxe de vivre avec la certitude qu’une bande de rôdeurs ne vas pas piller le voisinage. L’absurdité du système capitaliste ne doit pas faire perdre de vue qu’il assure actuellement ces fonctions, et qu’on ne peut pas juste le supprimer et vivre comme si de rien n’était.

      Attendre l’effondrement, c’est ne rien faire pour le remplacer ou anticiper la chute, avec pour conséquence prévisible l’essentiel des villes qui meurent de faim, les hôpitaux qui ferment, des écoles vides, l’armée qui se divise entre quelques chefs plus ou moins charismatiques et l’essentiel des survivants réduits en esclavage par ces derniers.

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      • Patrick // 22.12.2020 à 18h29

        C’est pour cela qu’une crise économique majeure entraînera un chaos total, bien plus rapidement qu’un éventuel pb climatique dans 50 ans.
        Un black-out à l’échelle européenne pourrait produire les mêmes effets si le réseau électrique est par terre plusieurs jours ( suite aux mauvaises décisions prises pour cause de réchauffement climatique )

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        • Subotai // 24.12.2020 à 19h40

          «  »C’est pour cela qu’une crise économique majeure entraînera un chaos total, bien plus rapidement qu’un éventuel pb climatique dans 50 ans. » »
          ***********
          Et c’est ainsi que « l’éventuel » problème climatique (un éventuel bien inéluctable) achèvera le travail… 😀
          Vous croyez vraiment que tout est bien séparé?
          Holistique quand tu nous tiens…

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          • Patrick // 25.12.2020 à 20h04

            Nous ne savons pas si il y aura un pb climatique.
            Mais l’effondrement économique est bien réel à court terme.
            L’exemple du black-out est simple, notre société est fragilisée , prête à partir en vrille, le Covid est juste un déclencheur , si un gros pb énergétique se greffe là-dessus je peux vous assurer que le climat sera le dernier de vos soucis.

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            • Subotai // 26.12.2020 à 22h11

              «  »Nous ne savons pas si il y aura un pb climatique. »
              *****
              Parlez pour vous.
              Les paysans, ceux qui cultivent de la bouffe et, d’une manière générale, ceux qui vivent dans de la nature l’ont déjà CONSTATE.
              https://www.youtube.com/watch?v=UlWA4YvxKNw

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        • Bouddha Vert // 24.12.2020 à 23h53

          Feignez vous de ne pas comprendre que l’on se remet à plus ou moins long terme d’un glitch électrique mais certainement pas d’un dérapage climatique?
          La question se pose, non?

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          • Patrick // 25.12.2020 à 20h08

            Pb électrique ça veut dire plus de communication, plus d’approvisionnement, tous les réseaux de transport, d’eau, d’évacuation à l’arrêt.
            Si il faut plusieurs jours pour tout redémarrer, ça veut dire plus rien à bouffer au bout de 3 jours , chaos, violence et émeutes.
            Dans l’état actuel de notre société, ça peut largement dégénérer

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            • Bouddha Vert // 26.12.2020 à 13h38

              Entièrement d’accord avec votre analyse, cependant les possibles que vous évoquez concernent essentiellement les villes.
              Or même si les villes, dans notre monde, ne sont pas rien, elles sont loin de représenter le tout!
              C’est ce qui, à mon sens, fait toute la différence.

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        • Bouddha Vert // 25.12.2020 à 11h47

          Comparer les conséquences d’un black-out électrique européen avec un réchauffement terrestre global me semble déraisonnable.
          Si nous sommes ici à pouvoir converser sur ce sujet c’est parce que les besoins physiologiques de base, grâce à un climat à l’équilibre, nous ont laissé le temps d’organiser une agriculture, de l’élevage, autoriser une sédentarisation assurant la mise en place de technologies de plus en plus élaborées (moulins, forges, ateliers…).
          Certes un glitch sur notre réseau électrique, potentiellement dû à l’incapacité de refroidir nos machines de Carnot, serait catastrophique mais il ne compromettrait que relativement notre capacité à pouvoir réorganiser une agriculture vivrière.
          Dans les 2 cas le chaos est possible, mais dans une des options la résilience se réduit à peau de chagrin.

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          • Patrick // 25.12.2020 à 20h10

            Le climat n’a pas d’équilibre, il ne se dérègle pas , il change. C’est tout.
            Et les périodes chaudes ont toujours été prospères en Europe.

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            • Bouddha Vert // 26.12.2020 à 13h21

              Hum!! En fait on parle pour le climat d’équilibre dynamique résultant des oscillations de plusieurs phénomènes physiques: Obliquité, variation de l’orbite elliptique, activité solaire, activité volcanique, photosynthétique, biologique, tectonique des plaques…
              Utiliser le terme « dérégler » peut apparaître abusif, cependant les émissions de GES d’origine anthropique sont dans l’histoire géologique terrestre un phénomène nouveau avec une dynamique supérieure aux traps qu’a connu notre planète.

              Par conséquent l’usage du terme « dérèglement » m’apparaît tout à fait judicieux pour décrire les phénomènes en cours, puisque les émissions de GES dans leurs oscillations sont sans commune mesure avec l’histoire de notre climat.
              Les travaux, entre autre, de Gilles Ramstein, à ce sujet,sont très instructifs.

              Quant à la prospérité historique des périodes chaudes en Europe, elles correspondent à une variation de 0.2°C en moyenne globale, nous les avons largement dépassé… Enfin l’Europe n’est pas le monde et les migrations humaines déjà à l’œuvre pour trouver des espaces moins hostiles risquent de perturber les gains que vous évoquez.

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    • Téji // 22.12.2020 à 20h38

      « Effondrement de la société »
      Je vous rejoins Manu : effondrement de la leur, c’est-à-dire la nôtre, oui ok. Quand à prétendre que toutes soient moribondes, c’est une toute autre affaire !
      Je suis amusé d’entendre parler d’effondrement de l’humanité, de fin de la vie sur terre, etc.
      La vie sur terre, la terre elle-même, en ont vu d’autres, et de bien supérieures. L’humanité c’est quelques secondes avant le 31/12, si l’on rapporte l’histoire de la Terre sur 1 an. Ce n’est pas la Terre qui est en danger, c’est bien la civilisation occidentale, pas l’Homme en général ni même l’occcidental : revoyez l’effondrement de la civilisation romaine par exemple.

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  • social // 22.12.2020 à 10h21

    pourquoi blanc , pourquoi pas noir ou jaune on est tous responsables de nos connerie et pensée sur les politiques humaine de gestion de nos besoin , l’égoïsme, le racisme , la haine ne serait être uniquement blanc car tous et toutes somme responsables de nos acte envers autrui a vouloir dominé les autres différances ou peuples , cela ne peut avoir pour conséquences la haine , les larmes , on seras tous perdant meme si on est les gagnants du massacre de la planète

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    • Cévéyanh // 23.12.2020 à 23h42

      C’est vrai, il n’y a pas que les « blancs » qui sont responsables. Certains humains (et non entièrement l’humanité) sont responsables et de plus, à différents niveaux, même au sein d’un pays.

      Ne devrions-nous pas arrêter d’utiliser cette expression « détruire/massacrer » ou « sauver » la planète ? Elle sera toujours là qu’elle soit tarie, en feu, ayant pour unique gaz le CO2 etc. Nous essayons de sauver l’environnement qui nous permettent, nous HUMAIN, de vivre ! Donc nous sauver en priorité ! Cette expression donne l’impression de vouloir cacher notre « égoïsme » de vouloir nous sauver, non ? C’est un plus beau slogan (récit ?) de dire « sauver la planète » que de dire « sauver l’humain » ?

      Les extinctions d’espèces ou déforestations ont eu lieu depuis des siècles. La majorité des humains ne s’en est pas émue. Nous avons déjà impacté la Terre depuis que l’homo sapiens est apparu. Pour manger, nous sommes obligés de « détruire » notre environnement. Mais nous avons été régulé par les autres vivants. Aujourd’hui, nous ne sommes plus régulés autant qu’à cette époque. C’est pour cela que nous impactons beaucoup plus et que nous sommes aussi environ 8 milliards.

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  • RGT // 22.12.2020 à 11h04

    Les politicards ne pensent qu’à leur réélection et se foutent totalement des conséquences de leurs décisions. Ces conséquences surviendront plus tard et ce seront leurs successeurs qui devront les assumer.

    Pendant ce temps, ils pourront continuer à vivre en toute insouciance à l’abri du besoin en profitant des bienfaits de l’état et des « retours d’ascenseur » de leurs amis et mécènes.

    L’être humain est foncièrement égoïste, comme tout autre espèce animale d’ailleurs sinon il ne peut pas survivre.

    La seul différence par rapport aux autres espèces se tient dans sa faculté à piller sans retenue son environnement (naturel, social, économique) afin améliorer son propre « confort » au dépend des autres.

    Imaginez un seul instant un dirigeant qui prenne la décision saugrenue d’appliquer à la lettre les accords climatiques et donc de baisser la quantité d’énergie disponible dans sa « zone d’influence ».

    Double peine : Non seulement il se retrouvera avec des problèmes socio-économiques insolubles suite à l’effondrement de l’économie locale désormais totalement inféodée aux combustibles fossiles et aux pollutions associées, mais de plus ses « concurrents » profiteraient de l’aubaine en se partageant la part de gâteau énergétique que ce pays n’utiliserait plus, ce qui ne changerait strictement RIEN au désastre écologique planétaire qui continuerait à s’amplifier et qui entraînerait encore plus de dommages dans le pays respectueux de l’environnement.

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    • Téji // 22.12.2020 à 20h28

      « L’être humain est foncièrement égoïste, comme tout autre espèce animale d’ailleurs sinon il ne peut pas survivre. »
      Chacun voit la réalité à l’aune de son expérience.
      L’humain est animal social, et sauf rares exceptions, seul il ne tient pas longtemps. Rares sont les animaux « égoïstes », la plupart vivent en groupe, première stratégie de survie.
      Le « struggle for life » n’est que la partie émergée de l’iceberg, et hors les cas bien connus de symbiose, les scientifiques découvrent peu à peu les stratégies de collaboration voire d’entr’aide intra et inter-espèces : voir cet article scientifique (désolé, en anglais) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589004219301464

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      • raoul // 22.12.2020 à 21h28

        Pour moi, l’Homme est le seul animal capable de détruire son éco-système… Nous nous en rapprochons, et, avec la lobotomisation des cerveaux (jeux video, manque d’esprit critique, ‘journaux’ de propagande) le chemin inverse n’est pas pris !

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        • Patapon // 22.12.2020 à 22h00

          raoul, j’ai une autre explication. Pour détruire son écosystème, il lui a fallu l’aide des machines, c’est à dire des hydrocarbures qui en constituent le carburant. C’est une forme de fatalité thermodynamique, le destin de l’énergie est toujours de se dissiper tôt ou tard, le potentiel du pétrole et du charbon s’est exprimé de cette façon plutôt qu’une autre. L’homme est aussi le seul animal capable de modéliser l’avenir et, quand il n’est pas possédé par les démons qu’il crée (comme par exemple le système financier), il se peut qu’il enclenche une rétroaction vertueuse. Mais actuellement ce n’est pas le cas.

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          • raoul // 22.12.2020 à 22h15

            Les machines sont des outils, les bombes thermonucléaires ou centrales atomiques aussi…
            Autres exemples sur les populations : la destruction des peuples indiens dans les Amériques par les envahisseurs européens, la destruction de la civilisation aborigène en Australie… Sans compter les guerres où ce sont les va nus-pieds qui ont péri et cela perdure.
            Autres exemples sur la nature : les continents de plastiques, le mercure au Japon (XIXe), la raréfaction des poissons, notamment des requins (plus nombreux que les humains il y a un siècle).
            Quant à la vertu des gens de pouvoir (politique, financier, militaire, économique, religieux), permettez moi d’en douter !

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          • Cévéyanh // 27.12.2020 à 17h39

            A Patapon :
            Nous ne « détruisons » pas notre environnement pour « rien », nous impactons de plus en plus la Terre pour nos besoins et plaisirs grandissants (même futiles). La majorité ne voulent pas (sa)voir ou prendre conscience des conséquences : pollutions, morts d’autres espèces… Ils ont toujours eu mais en proportion moindre. Aujourd’hui, étant des milliards d’humains, ces conséquences se sont amplifiées.

            A Raoul :
            Les indiens d’Amérique sont aussi morts nombreux à cause des virus apportés par les européens. Ils n’étaient pas immunisés car ne faisait pas d’élevage d’animaux. Cela a beaucoup aidé à la prise de territoire.

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    • Cévéyanh // 27.12.2020 à 17h18

      A RGT et raoul :
      Nous ne sommes pas la seule espèce à faire cela à l’environnement naturel (économique les autres espèces ne l’ont pas inventé. Nous ne pouvons comparaître): les criquets pélerins qui sévissent en ce moment, mangent tout sur leur passage et se multiplient en formant un essaim, et disparaîtront ou ne restera qu’un nombre minime car il n’auront plus rien à manger. https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-invasion-criquets-continue-etendre-afrique-79398/
      A savoir si les autres espèces ne feraient pas comme nous pour le confort, je ne sais pas car ils ne sont pas arrivés à un tel niveau pour que nous le sachions.

      Les espèces sont régulés par les autres vivants. Si un désequilibre a lieu, c’est la chaîne qui est perturbé un moment puis est de nouveau régulé. Vincent Mignerot l’explique : https://vincent-mignerot.fr/anthropocene-capitalocene-ou-deregulocene/

      L’humanité, grâce à son intelligence, à énormément réussi à s’extraire de cette chaîne. L’humanité a réussi à trouver « un chemin pour le contourner » : de cueilleur, devenant chasseur, agriculteur, éleveur etc, passant du traitement naturel aux plantes, à l’hygiène corporelle, au médicament chimique, au vaccin etc Les autres espèces seraient morts car il n’y aurait eu pas assez de fruits/légumes, d’herbivores, ou morts de maladie.

      Contrairement au criquets, nous les HUMAINS, avons la capacité d’analyse et de voir comment notre existence peut nous nuire dans le futur. Malgré cela, certains sachant et pouvant, ne commencent pas à changer. Ils n’ont pas encore eu cette prise de conscience.

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  • Macarel // 22.12.2020 à 11h38

    L’effondrement du capitalisme financier est déjà là, les sociétés occidentales ne se sont jamais vraiment relevées de la crise de 2008. Un simple virus très contagieux, mais pas des plus létaux a complètement désorganisé les sociétés « les plus avancées ».
    Nous avons aujourd’hui, la preuve flagrante que « le marché » et son « court termisme » sont totalement inadaptés pour faire face aux défis écologiques qui sont déjà là : comme la crise sanitaire dite de « La COVID », ou comme la crise climatique qui enfle lentement mais sûrement. Sans parler de l’attrition des ressources non renouvelables, qui sont nécessaires à la fabrication et au fonctionnement de toutes les machines qui permettent un confort de vie que ne connaissaient pas la plupart de nos ancêtres.

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    • CHRIS // 22.12.2020 à 22h37

      Le capitalisme financier ne c’est jamais mieux porté, profit sur profit, Obligation de distribuer plus de dividendes, ils ne savent plus quoi fiare du pognon. Sans etre complotiste, il faut juste écouter les économistes ils se frottent les mains.
      Ils sont comme des chats ils retombent sur leurs pattes. Il faudrait tout renationaliser pour le bien commun et penser à faire société. ça risque d’etre plus long que de faire prendre conscience pour le climat…..

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  • Christian Gedeon // 22.12.2020 à 15h14

    J’adore ce genre d’article. Le grand frisson et tout et tout. Et encore plus les réactions des collapsionnistes. C’est d’un détendant. Tiens je vais me faire les Mad Max dans la foulée, et Living dead aussi. En attendant d’être, au choix, submergé, atomisé, carbonisé ou pire encore que mon fils cadet épouse une fonctionnaire écolo gaucho!😂

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    • Patrick // 22.12.2020 à 18h31

      Fait gaffe !! Mad Max , ça se passe en 2021 😁

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      • Patrick // 22.12.2020 à 22h21

        Personne ne sait comment il va se sortir d’un effondrement total.
        On peut se préparer mais tout est tellement imbriqué dans cette société que l’on ne peut pas être sûr de s’en sortir indemne.

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      • JBB // 22.12.2020 à 23h57

        Et pour ceux qui ne vivent que grâce aux taxes et cotisation des autres, ça va être encore plus dur ( chômeurs, retraités, , syndicats, politiques)

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    • Rgotfra // 22.12.2020 à 19h02

      Vous devriez plutôt occuper votre temps à visionner les conférences ou cours à l’école des Mines de Jean-Marc Jancovici.
      https://jancovici.com/publications-et-co/cours-mines-paristech-2019/cours-mines-paris-tech-juin-2019/
      C’est très instructif et parfaitement documenté.
      C’est d’après moi la meilleure source d’information sur la crise énergétique et climatique.
      Bref, difficile de dénier le lien entre croissance du PIB, confort de vie et consommation d’énergie carbone.
      Je vous assure qu’après on est tout de même un peu plus sensible à la notion de pic énergétique (histoire de spoiler, il semblerait que le pic de pétrole conventionnel st passé depuis 10 ans et les données sur le shale oil ne sont pas très enthousiasmante…).
      Je ne crois pas forcément à un effondrement brutal (dans le sens du jour au lendemain), par contre il faudra bien vivre avec un accès de plus en plus compliqué à l’énergie (à fortiori en Europe) et ça n’est rien d’autre qu’un appauvrissement général… A amortir dans un contexte de réchauffement climatique qui va mettre sérieusement en danger les rendements agricoles.
      Je veux bien entendre toutes contradictions et en débattre avec vous ensuite, mais en tenant compte de ces données.

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      • Christian Gedeon // 23.12.2020 à 01h18

        Très franchement, je m’en fous. Je veux dire des prédictions et des prédicateurs et de leurs analyses toujours fausses. René Dumont personnage au demeurant très sympathique nous voyait à dos de chameau dans les dunes de Provence en 2020! Les imprécateurs m’emmerdent profondément et croyez moi des dangers bien plus immédiats et implacables menacent notre monde en général et l’occident pusillanime en particulier, que le climate change.

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        • Bouddha Vert // 24.12.2020 à 00h41

          Si certains s’alarment de l’état catastrophique de notre lithosphère, de notre atmosphère, du biotope, de la pédosphère, de la cryosphère et de l’hydrosphère c’est parce que leurs bons fonctionnements sont à la base de nos besoins physiologiques (cf pyramide de Maslow), les différents nationaux sont de la roupie de sansonnet à côté de la prolongation des effondrements en cours…

          Il existe, malheureusement, une mauvaise attribution des causes aux dangers qui menacent notre avenir par l’effondrement des systèmes qui assurent la capacité à être de nos sociétés humaines.
          Les causes sont avant tout: des productions qui ne savent pas assurer de processus avec recyclages, contrairement au bio, ce qui engendre des pollutions qui s’accumulent trop vite, et font sortir ces systèmes de l’équilibre, mais elles ont l’avantage à court terme d’offrir une productivité extraordinaire.

          Et, très honnêtement, que Dumont ait assurément forcé le trait sur la dynamique des dérèglements ne change rien à son analyse qualitative, à savoir que continuer comme nous le faisons provoquera des guerres pour un verre d’eau au lieu d’un verre d’essence!
          Que cela se passe en 2020, 2030 ou 2080 ne change rien à l’affaire même si la manière est, je vous l’accorde, insupportable.

          L’avantage avec Jancovici, c’est que ses cours vous permettent de confronter votre raison à des faits mesurés, quantifiés et aux dynamiques bien approchées et cela sans avoir fait centrale, polytechnique, les mines, science po ou aérosup, ce serait dommage de ne pas en profiter.

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        • rgotfra // 24.12.2020 à 10h13

          Qui vous parle de prédiction ?
          Ce que j’apprécie avec Jancovici, c’est l’absence d’hystérie dans sa façon de présenter la situation.
          C’est factuel et documenté.
          Les dangers que vous évoquez ne sont pas à mettre en opposition avec la question énergétique. Au contraire ils sont complètement liés.
          Dire que la croissance telle que nous la connaissons depuis des décennies est liée à l’abondance des énergies fossiles en tête, est un fait et non une prédiction. De même, que l’existence du pic du pétrole conventionnel. A partir de là, il me semble plutôt logique de s’inquiéter de la survenue du pic pétrolier non conventionnel, et la fragilité du modèle économique de cette industrie n’invite pas à l’optimisme.
          Je ne me risquerai pas à annoncer des dates et à dire les modalités de cette future crise, mais je ne mettrai pas en doute sa survenue.

          Concernant le risque climatique, il est en effet plus lointain et il y aura d’autres problèmes à court terme à gérer. Ses conséquences sont aussi difficile à modéliser et là encore je me garderai bien de décrire ses conséquences dans une zone géographique restreinte. Elle seront tout de même visible par la génération de mes enfants (et probablement la mienne).

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        • Rgotfra // 24.12.2020 à 10h14

          Quand mon médecin me prédit que mon mode de vie peut me faire mourir dans d’atroces souffrances et qu’en plus ce sera transmis à mes enfants et petits enfants, même si je ne peux pas avoir la certitude à 100% qu’il ait raison, j’ai plutôt envie de l’écouter.
          Sans enfants la question peut en effet se poser des bénéfices risques à suivre ces conseils à un niveau individuel (à une échelle sociétale, j’ai déjà plus de doute), mais ça soulève une question éthique importante.

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  • BOBAM // 22.12.2020 à 19h54

    l humanité s en sortira quand on enseignera la Loi de Lavoisier : rien ne se crée , rien ne se perd, tout se transforme  » , ainsi que la fonction exponentielle. comme dit l’autre ( inconnu ) on n’arrêtera pas le progrès, non, inné l arrêtera pas, il s arrêtera tout seul.

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    • Patapon // 22.12.2020 à 21h48

      Il y avait quelques millions d’années d’énergie solaire accumulée sous forme d’hydrocarbures, elle a brûlé en deux siècles, on a cru que c’était notre génie, et on a appelé ça le progrès. Le capitalisme n’aura été qu’une chaudière [modéré]

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      • Patrick // 22.12.2020 à 22h08

        Quelque soit le système politique ou économique, l’humanité a été trop contente de trouver une source d’énergie aussi fantastique que le pétrole.
        A partir du moment où on a eu les moyens de l’utiliser, les jeux étaient faits, plus rien ne pouvait l’arrêter.
        Le capitalisme a pu créer plus de richesse que les autres systèmes , c’est tout. La folie financière initiée par Nixon a boosté le système au-delà du raisonnable, elle a littéralement consumé le système.
        Bon, ça touche à sa fin, l’effondrement économique en cours va limiter la consommation pour un certain temps.

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        • Subotai // 24.12.2020 à 18h12

          «  »Le capitalisme a pu créer plus de richesse que les autres systèmes , c’est tout. » »
          **********
          Ben non.
          Le capitalisme a rationalisé l’utilisation de la manne énergétique à son profit. C’est tout.
          Que cette manne ait aussi profité aux autres, vu sa grande disponibilité est un fait, mais se n’est qu’un bénéfice collatéral.
          La preuve est que, dès que la manne énergétique a commencé à diminuer, les effets de la diminution se font fait sentir en premier chez les autres.
          Et plus la manne est devenue difficile à trouver, plus l’aspiration de la richesse a augmenté en direction du capitalisme. Les 20 dernières années sont caractéristiques du phénomène, sommes toute, banal, naturel, prévisible et je dirais même physique – voyez comment la vague qui se forme aspire toute l’eau autour.

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  • Patrick // 22.12.2020 à 22h26

    Et comment faire pour que les choses n’aillent pas simplement à leur terme ?
    On peut juste essayer de ne pas être sous les décombres quand tout se cassera la figure ( et pas dans très longtemps).

    Quant à prétendre que l’on peut faire quelque chose pour qu’il en soit autrement, je vous laisse à vos illusions.

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  • Saint Maurice // 23.12.2020 à 07h32

    je n’ai pas bien compris à quoi vous opposez le capitalisme ?
    Ok il y a le communisme (disons la mise en commun des moyens de productions et la disparition de la propriété privée… c’est chaud quand même…) mais ce n’est pas super tendance si on lit un peu la blogosphère mondiale et il y a quoi d’autre ?
    Un système mixte comme nous avons en France ? (un peu dirigé quand même avec un plan, certains prix contrôlés, un service public qui fait ce qu’il peut), c’est pas encore génial…ou en Chine ?
    M’ai avis qu’il faut surtout travailler sur un nouveau système financier international (et relire un peu ce que nous enseignent les post keynésiens…)…

    Que des « renards » veulent se faire de l’argent tant et plus (c’est à dire sans tenir compte des autres ni de la planète), cela existe dans tous les systèmes politiques non ?

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  • Jay // 25.12.2020 à 23h40

    De façon pragmatique, faisons l’effort de changer. Si nos modes de vies actuels sont délétères, on pourrait éviter un potentiel désastre. Si on a exagéré ou surestimé ce risque, et bien on aura quand même impulser une évolution plutôt positive à mon sens. Un peu comme le pari de Pascal, autant avoir la foi, ça ne peut que apporter un bénéfice.

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  • Ernesto // 28.12.2020 à 01h36

    « oui, j’ai déjà lu ce tissus d’inepties » (les millions de morts provoqués par le capitalisme). « et pis voilà, fin de la fête, il va falloir se serrer la ceinture ». « nous ne savons pas s’il y aura un pb climatique ». « très franchement je m’en fous… des prédictions et des prédicateurs et de leurs analyses toujours fausses ».

    Ah ! Que le cynisme crasse et la posture du déni sont simples et confortables et que les fausses certitudes sont rassurantes pour éviter le débat de fond !

    Le capitalisme n’a plus d’adversaire (qui l’obligeait à quelques concessions pour maintenir la paix sociale) depuis trente ans, et pourtant il enchaîne crises sur crises (sociales, financières, économiques, sanitaires, politiques, morales…), de plus en plus profondes, de plus en plus rapprochées dans le temps.

    La cécité volontaire sur ses tares originelles n’efface en rien sa nature intrinsèque de crime anthropologique et écologique qui fait peser une lourde menace sur l’avenir de l’humanité.

    C’est le travail qui crée les richesses pas le capital. Et pourtant, c’est ce dernier qui en accapare l’essentiel dans sa quête éperdue de toujours plus d’accumulation et de profit.

    Votre déni vous empêche de voir la réalité pourtant sous vos yeux. Les inégalités explosent, la précarité galope, la pauvreté et la misère s’étendent, des gens crèvent de faim, jamais les associations d’aides aux plus démunis n’ont accueilli autant d’êtres en grande souffrance et parmi eux de plus en plus de jeunes.

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  • Ernesto // 28.12.2020 à 02h34

    Dans le même temps, la nature surexploitée s’épuise, la biodiversité s’amenuise, le réchauffement climatique menace l’avenir de la planète.

    Tout cela au 21iéme siècle et chez nous au sein de la sixième puissance mondiale. Nul besoin d’aller dans le tiers-monde pour y rencontrer pauvreté, faim, maladie et autres fléaux qui devraient pourtant être éradiqués depuis longtemps si on y avait consacré les moyens adéquats.Comment continuer à plébisciter un système qui concentre à un pôle de la société une quantité aussi obscène de richesses dans si peu de mains, alors qu’à l’autre, on observe une pauvreté endémique lot de dix millions de personnes, avec entre les deux, une classe moyenne qui survit dans la hantise de tomber à l’étage inférieur ?

    Contrairement à ce que vous prétendez, tout le monde ne rêve pas du dernier i-phone à la mode, d’une voiture ou de la climatisation. Les jeunes étudiants ou précaires qui frappent à la porte du secours populaire ou du secours catholique, viennent plus prosaïquement chercher à manger car ils ont faim et ne peuvent en l’état satisfaire ce besoin élémentaire.

    Savez-vous qu’un français sur deux ne part jamais en vacances ? Ceux-là n’ont même pas connu « le début de la fête » et « se serrer la ceinture » est chez eux comme une seconde nature pratiquée depuis longtemps.

    Le système capitaliste est mortifère et son dépassement est plus que jamais à l’ordre du jour.

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