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8.novembre.20198.11.2019 // Les Crises

Alors que Julian Assange est arrêté, un rappel de ce que nous avons appris de WikiLeaks

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Source : The Huffington Post, Nick Robins-Early, 11-04-2019

Assange est visé par une menace d’extradition liée à WikiLeaks pour avoir obtenu et publié des informations militaires américaines classifiées.

Par Nick Robins-Early

Les autorités britanniques ont arrêté le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, jeudi à Londres, l’accusant d’avoir violé les conditions de sa libération sous caution et l’exposant à une extradition vers les États-Unis où il est accusé de piratage informatique..

Assange avait passé plus de six ans réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres pour éviter une telle extradition, car les autorités américaines cherchent depuis longtemps à le poursuivre pour son rôle dans WikiLeaks, en obtenant et en publiant des informations militaires classifiées en 2010.

Bien que l’éthique et la légalité des opérations de WikiLeaks et de ses motivations soient contestées, l’organisation a révélé au fil des ans des informations indéniablement dignes d’intérêt que les autorités ont cherché à cacher au public. Voici quelques-unes des plus importantes révélations qui proviennent de WikiLeaks.

Julian Assange est poursuivi pour complot de piratage criminel aux États-Unis.
HUFFPOST UK

L’armée américaine a tué des civils et un cameraman de Reuters en Irak

En 2010, une vidéo tournée à bord d’un hélicoptère américain opérant en Irak a documenté le meurtre d’un cameraman de 22 ans de Reuters et de son chauffeur dans une attaque aérienne à Bagdad. WikiLeaks a diffusé les images de la frappe, qui a tué au moins une douzaine de personnes, dans une vidéo de 38 minutes intitulée « Collateral Murder » [meurtre collatéral]. On y voit les détails de la tuerie et on entend l’équipage riant et se référant aux victimes en termes injurieux. L’armée américaine a d’abord affirmé que l’équipe de Reuters avait été tuée dans une fusillade avec des insurgés, explication contredite par la vidéo.

La vidéo et plus de 700000 documents qui ont fait l’objet d’une fuite ont déclenché un important scandale et un tollé de la part des groupes de défense des droits humains. Elle a également mené à l’arrestation de Chelsea Manning, agent de renseignement américain qui avait illégalement téléchargé les documents d’une base militaire avant de les fournir à WikiLeaks.

Corruption, meurtres et abus en Irak et en Afghanistan

Après que WikiLeaks ait publié la vidéo « Collateral Murder », il a continué avec d’autres documents des fichiers Manning. Ces documents ont révélé une corruption et des violations massives des droits de l’homme en Irak et en Afghanistan, ainsi qu’un manque apparent d’action de la part des autorités américaines pour enquêter ou prévenir de tels abus. Certains des dossiers indiquaient en détail que les forces américaines étaient au courant des abus commis par la police irakienne, y compris la torture et le viol, mais qu’elles ne faisaient souvent rien pour punir ces actes. Un autre communiqué concernait des marines américains qui ont tué ou blessé des dizaines de civils non armés près de Jalalabad, en Afghanistan, alors qu’ils fuyaient une attaque.

Les États-Unis ont espionné leurs alliés et écouté les appels téléphoniques des gouvernements étrangers

Un communiqué publié en 2015 a révélé que les États-Unis avaient espionné un certain nombre d’alliés, utilisant la National Security Agency pour intercepter les appels téléphoniques de hauts responsables, d’entreprises et de dirigeants étrangers. Les révélations ont déclenché une tempête politique internationale, forçant le président Barack Obama à présenter des excuses à l’Allemagne, à la France, au Brésil et au Japon, qui ont tous été ciblés par l’espionnage. Dans le cas de l’Allemagne, WikiLeaks a allégué que les dossiers montraient que la NSA avait mis la chancellerie allemande sur écoute depuis des décennies.

Rapports de renseignements sur les prisonniers de Guantanamo Bay

Des centaines de rapports sur les opérations et les détenus de Guantanamo Bay ont donné un aperçu des opérations menées dans le camp de détention secret des États-Unis et du statut de ses prisonniers. Les publications de 2011 ont révélé que des dizaines de détenus souffraient de dépression et de maladie mentale, que les États-Unis obtenaient des informations par la torture et que certains prisonniers étaient détenus sur la base de maigres preuves ou en raison d’une identité erronée. Les dossiers ont également montré que 172 des prisonniers qui s’y trouvaient avaient été considérés comme des prisonniers à haut risque qui représenteraient une menace pour les États-Unis s’ils étaient libérés.

Liste noire Internet de l’Australie

Dans l’une de ses premières fuites de 2009, WikiLeaks a publié une liste de près de 2400 pages Web dont le gouvernement australien aurait l’intention de bloquer définitivement l’accès dans le pays. La liste, contestée par le gouvernement australien, comprenait des sites de pornographie pédophile et de violence extrême, mais aussi plusieurs autres pages dont des vidéos YouTube, des entrées WikiLeaks et des sites de poker. La publication de la liste a intensifié un débat public sur la censure d’Internet, tandis que les défenseurs des droits de l’enfant ont condamné WikiLeaks pour avoir publié les noms des sites qui abusent des enfants.

Les exécutions extrajudiciaires au Kenya

WikiLeaks a publié en 2008 un rapport supprimé de la Commission nationale des droits de l’homme du Kenya qui contenait des allégations d’exécutions extrajudiciaires par la police dans le pays. Cette publication a reçu un large soutien de la part des groupes de défense des droits de l’homme et Amnesty International a décerné un prix média à WikiLeaks en 2009 en récompense.

Les Smartphones et Ordinateurs Ciblés par la CIA

A ne pas confondre avec la fuite de documents d’Edward Snowden détaillant les mesures de surveillance de la NSA, WikiLeaks a publié ses propres fichiers en 2017, dans le but de montrer les vastes capacités de piratage de la CIA. Les fichiers alléguaient que la CIA pouvait cibler des ordinateurs individuels et des smartphones à l’aide de logiciels malveillants permettant à l’agence d’en révéler les contenus. Dans un document particulièrement troublant, la CIA expliquait en détail comment elle pouvait attaquer un téléviseur intelligent Samsung de sorte que l’appareil semblait être en mode arrêt alors qu’il était, en fait, allumé et enregistrait les conversations.

Le fonctionnement interne de Sony Pictures

Une cyber-attaque a révélé des milliers de documents internes et de courriels de Sony Pictures en 2014 dans le cadre d’un incident bizarre que les responsables américains croyaient lié à la Corée du Nord s’offusquant d’une comédie de Seth Rogen qui se moquait de son dirigeant Kim Jong Un. Bien que WikiLeaks n’ait pas été liée à la publication initiale des documents, le site a par la suite recueilli et publié tous les fichiers piratés dans une base de données consultables qui a donné un aperçu approfondi des conversations entre les cadres dirigeants d’Hollywood.

Les courriels d’Hillary Clinton

Au cours de la campagne présidentielle américaine de 2016, WikiLeaks a publié des milliers de courriels du chef de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, que des pirates russes avaient volés sur son compte Gmail. Ces courriels jetaient un regard plutôt gênant sur le cercle privé de Mme Clinton et offraient à ses détracteurs une série de cibles faciles à attaquer, y compris un courriel qui montrait que Donna Brazile, collaboratrice de CNN et plus tard présidente du Comité national démocratique, avait divulgué à Mme Clinton une question posée, à l’avance d’un débat primaire démocratique de type assemblée publique.

Les courriels de WikiLeaks ont nuit à Clinton et à sa campagne, et la question de savoir qui était au courant des documents avant leur publication et comment la fuite était liée à l’ingérence de la Russie dans les élections américaines aurait été l’un des principaux sujets de l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller. Mueller a interrogé de nombreux associés du consultant politique Roger Stone, qui a travaillé pour la campagne du président Donald Trump, pour déterminer si Stone ou ses associés étaient des intermédiaires entre WikiLeaks et la campagne Trump.

Cet article a été publié pour la première fois en novembre 2018. Cette version mise à jour reflète l’arrestation d’Assange et la fin de l’enquête Mueller.

Source : The Huffington Post, Nick Robins-Early, 11-04-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Duracuir // 08.11.2019 à 07h16

Sauf que Assange a toujours démenti que c’était des hakers Russes qui lui avait fourni les mails de Clinton. C’est pas possible, même quand ils sont de bonne volonté ces c…. de journalistes ne peuvent pas s’empêcher de relayer des Fake news et la propagande russophobe

18 réactions et commentaires

  • Fritz // 08.11.2019 à 07h07

    Bob Woodward et Carl Bernstein : héros de la liberté de la presse, champions de la Démocratie
    Julian Assange : espion, délinquant sexuel, agent de Moscou, idole des complotistes

    Depuis 1974, la liberté de communication et d’expression a triomphé. Demain nous fêterons tous ensemble le 30e anniversaire de la chute-du-mur, la fin de l’affreuse dictature en Allemagne de l’Est, la fin de la Stasi.

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  • Duracuir // 08.11.2019 à 07h16

    Sauf que Assange a toujours démenti que c’était des hakers Russes qui lui avait fourni les mails de Clinton. C’est pas possible, même quand ils sont de bonne volonté ces c…. de journalistes ne peuvent pas s’empêcher de relayer des Fake news et la propagande russophobe

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    • James Whitney // 08.11.2019 à 11h01

      Il ne faut jamais oublier le contenu de ces courriels de Clinton et quelques uns de ses collaborateurs : toute une série de magouilles pour empêcher Sanders de devenir le candidat des Démocrates dans la présidentielle 2016 et aussi d’aider Trump de devenir le candidat des Républicains parce qu’on a estimé qu’il soit le plus facile à battre.

      Et quand le plus facile à battre a quand même bien battu Clinton, les dirigeants Démocrates n’ont jamais cessé de crier « c’est les Russes, c’est les Russes.. » Ainsi va la vie.

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      • Duracuir // 08.11.2019 à 11h08

        Je n’oublie surtout pas les dizaines de milliers de messages effacés par les informaticiens du PD avant de donner les discs au FBI. Clinton devrait être en prison pour avoir utiliser une messagerie perso. Il ne s’agit pas d’une négligence mais de dissimulation criminelle en évitant le mail officiel et OBLIGATOIRE et son système de copie.

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    • John V. Doe // 08.11.2019 à 11h02

      Et techniquement, un expert a montré les indices prouvant que ces données avaient été originellement copiées, sur une clé USB ou disque externe, en regardant les dates et heures des fichiers copiés. La faible différence entre eux prouvait une connexion très rapide, type USB justement et donc un accès physique au serveur, au contraire d’une connexion internet notablement plus lente même dans des conditions idéales.

      Les prétentions de Guccifer, déjà impossible pour des raisons de dates, et la piste d’un hacking russe ont ainsi définitivement été écartées

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      • Inox // 08.11.2019 à 12h09

        En tout cas, si ce sont des russes, ils sont mauvais:

        « Les métadonnées des documents transmis aux médias sont peut-être les plus révélatrices : un des documents a été modifié à l’aide de paramètres russes par un utilisateur nommé Феликс Эдмундович. Ce nom de code fait référence au fondateur de la police politique soviétique, Tchéka, en l’honneur duquel une statue a été érigée devant les quartiers du KGB pendant l’ère soviétique. Les auteurs de la brèche ont commis d’autres erreurs : un des documents contenait des hyperliens de messages d’erreurs en alphabet cyrillique, conséquence de la modification d’un fichier avec un ordinateur qui utilise le russe. Après la divulgation de cette erreur, les hackeurs ont retiré l’information en alphabet cyrillique des métadonnées et utilisé des noms d’utilisateur créés à partir de noms d’autres régions du monde, confirmant ainsi leur erreur.  »

        https://www.vice.com/fr_ca/article/8gemnx/tout-indique-que-la-russie-est-derriere-le-piratage-du-parti-democrate

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    • Logique // 08.11.2019 à 16h08

      Même qu’Assange et wikileaks ont offert une récompense pour l’arrestation de l’assassin de Seth Rich.
      On se demande bien pourquoi.

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  • Catalina // 08.11.2019 à 08h03

    « tandis que les défenseurs des droits de l’enfant ont condamné WikiLeaks pour avoir publié les noms des sites qui abusent des enfants. »
    et bien….Défenseurs ?
    En quoi livrer les noms de sites d’abus porte t-il préjudice aux enfants ?
    Avec des « défenseurs » comme ça, je plains ces pauvres gamins.

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    • Omelette // 08.11.2019 à 11h00

      https://www.wired.com/2009/03/wikileaks-expos/

      Une association de protection de l’enfance et évidemment le gouvernement estimaient que la publication de ces sites les rendrait plus accessibles in fine, en reprenant plus ou moins l’argumentation en faveur du secret défense.

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      • John V. Doe // 08.11.2019 à 11h10

        Sauf que la protection par l’obscurité n’a jamais fonctionné. D’autant moins face des réseaux passablement organisés pour satisfaire des besoins aussi pressants et majeurs pour les « consommateurs » donc bien financés qu’odieux pour les victimes et au yeux de la toute la société.

        /humour on
        « Toute la société » sauf ABC et le prince Andrew peut-être ;-P
        /humour off

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  • Renaud // 08.11.2019 à 09h39

    Sur le même sujet, Les Crises, le 24 novembre 2014, publiait un billet intitulé :
    « Un journaliste allemand parle de l’influence de la CIA sur la presse »
    Rédacteur en chef au Frankfurter Allegemeine Zeitung’ Udo Ulfkotte révéla comment la CIA contrôlait les médias alldmands et d’autres pays ‘allies’ de l’Ouest. Plus tard (en 2017 je crois) à 56 ans il fut retrouvé mort…

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    • Yuri G. // 08.11.2019 à 10h16

      Si je me rappelle bien, lors de l’interview dans laquelle il fait ces révélations, il précise bien qu’il a un grave problème de santé, qu’il n’en a plus pour longtemps, qu’il n’a ni femme ni enfant et que c’est pour ces raison qu’il peut se permettre de sortir du bois.

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      • Logique // 08.11.2019 à 16h10

        Un grave problème de santé? Certainement. Même qu’il n’est pas difficile d’en provoquer un, surtout s’il s’agit du cœur. Et généralement cela ne laisse pas de trace.

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    • Alfred // 08.11.2019 à 23h34

      Toujours sur le même sujet lire « who paid the piper? » (qui mene la danse ?) de Saunders. Ça laisse rêveur quand on transpose au jour aujourd’hui.

        +2

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  • John V. Doe // 08.11.2019 à 11h26

    Franchement… vous n’avez rien de mieux comme argument que cet hoax issu de l’extrême-droite américaine alors qu’il y a tant à dire sur la politique promue par Podesta. A force de fouiller dans les poubelles des gens, ce qui clive la société, on oublie de juger ce qui est réellement important: leurs actes politiques, les sources de leurs idéologies, leurs relations et alliés.

    Trump gagnera les élections de 2020, j’en fait le pari, parce que la seule chose dont les démocrates et médias américains parlent c’est de la boue que se lancent mutuellement Joe Biden et lui. Et si peu des propositions sociales de Liz Warren et Bernie Sanders pourtant chères aux yeux du peuple américain. A ce jeu, c’est le plus cochon qui gagne, hélas.

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  • Owen // 08.11.2019 à 12h19

    Le NSA en 2015, en France, c’est la fausse attique sur le toit de l’ambassade des E. U. qui cache la station d’écoute. A 300 m de l’Elysée, proche des grand ministères et des autres ambassades, elle écoute même les simples conversations depuis Chirac, paraît-il.

    La presse mainstream s’était quand même agitée.
    https://www.liberation.fr/planete/2015/06/23/a-paris-l-oreille-interne-de-l-ambassade-americaine_1335690

    Ce qui a gêné Hollande et Valls était surtout que ça se sache. Pas qu’il y ait cette station d’écoute.
    On a applaudi l’énorme effort consenti par Obama pour présenter ses excuses. La fausse attique est toujours bien visible, soyons sérieux.
    C’est le jour où j’ai définitivement compris que la France a été mise en cage.

    Aujourd’hui, les médias mainstream ne présenteraient plus ce genre d’information. Trop conspi.
    Dans cinq ans, peut-être que mon ordi tombera en panne pour avoir cherché ce genre de lien URL. De toute façon je fais déjà partie de la lecrisosphère.

    Et mes pensées pour Julian Assange, en prison comme l’ont été Gandhi ou Mandela. Mais ces derniers ont pu en sortir.

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  • vert-de-taire // 08.11.2019 à 13h48

    Le rôle du gouvernement anglais envers Assange est lamentable.
    Pas même une tentative de semblant de justice.

    Je n’ai pas de mots pour signifier mes dégout et répugnance estrêmes.

    Notre époque de fin de civilisation nous emporte dans une progression d’horreurs que l’on espérait lointaine.
    Je crains que cela ne fasse que commencer et le pire est que cela vient ses États, des institutions qui nous encadrent, pas seulement de fous.

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  • weilan // 08.11.2019 à 22h01

    Selon son père, Julian Assange est en très mauvais état et risque de ne pas sortir vivant des géoles britanniques.

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