Voici la traduction du discours prononcé par David Simon, créateur de la série The Wire, au Festival des Idées Dangereuses de Sydney en novembre dernier. Observateur attentif des travers de la société américaine contemporaine, il dresse un portrait acerbe de son pays à la lumière de la pensée de Marx.
On ne révolutionne pas la série télévisée en partant de nulle part. Du début des années 1980 jusqu’au milieu de la décennie suivante, David Simon travaille comme reporter au Baltimore Sun, suivant comme une ombre la police criminelle de la ville. Un quotidien sordide que raconte Simon avec la minutie d’un sociologue et la sensibilité d’un grand romancier, d’abord sur papier, puis en images avec la mini-série The Corner en 2000, qui annonce le chef-d’œuvre The Wire deux ans plus tard.
Dans cet extrait traduit en français, Simon va accuser le pays des hommes libres d’être le théâtre d’une division profonde et visible entre riches et pauvres, qui, petit à petit, fait sombrer les États-Unis dans l’abomination — ou, pour reprendre ses termes, dans un « spectacle terrifiant ».
Extrait du discours de David Simon
2 novembre 2013 – opéra de Sydney
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L’Amérique est aujourd’hui un pays profondément divisé, que cela concerne la société, l’économie ou la politique. Il est désormais évident qu’il y a deux Amériques. J’habite l’une d’elles, dans un pâté de maisons à Baltimore qui fait partie de l’Amérique viable, celle qui est connectée à sa propre économie, où un avenir est possible pour ceux qui y sont nés. À une vingtaine de rues de là vit une tout autre Amérique. Il est stupéfiant de constater le peu de choses que nous avons en commun, alors même que nous vivons dans une telle proximité géographique. Il n’y a pas de fils barbelés autour de Baltimore-ouest ni de Baltimore-est, ni autour de Pimlico, les quartiers de ma ville qui ont été radicalement séparés de l’expérience américaine que je connais. Mais il pourrait tout aussi bien y en avoir. Il semblerait qu’on ait avancé dans deux directions différentes et je pense que cela s’observe de plus en plus en Occident. Je ne pense pas que l’Amérique soit la seule dans ce cas.
Je pense qu’on a rendu cette tragédie plus aboutie et qu’on y court beaucoup plus vite que d’autres pays qui sont peut-être un peu plus sensés, mais mon idée plutôt dangereuse impliquerait un type qui fut laissé de côté au XXe siècle, qui semblait même en être le comble de la blague ; un type qui s’appelait Karl Marx. Je ne suis pas marxiste, au sens où je ne pense pas que le marxisme ait une réponse clinique très précise à ce qui nous fait souffrir économiquement. Je pense que Marx était bien meilleur diagnosticien qu’il n’était clinicien. Il était bon pour trouver ce qui n’allait pas avec le capitalisme, ou ce qui n’irait pas si personne ne s’en occupait, mais il était beaucoup moins crédible quant à savoir comment résoudre le problème.
Vous savez, si vous avez lu Le Capital ou si vous avez les guides d’étude, que sa vision de la mise en pratique concrète du marxisme classique débouche sur ces bêtises que sont la disparition de l’État et autres platitudes du genre. Mais il voyait parfaitement bien le danger que représente un capital qui gagne sans équivoque, qui obtient tout ce qu’il demande. C’est peut-être l’ultime tragédie du capitalisme de notre temps ; qu’il ait réussi sa domination sans considération aucune des composantes sociales, sans être connecté à aucune autre forme de mesure du progrès humain.
Le profit, on comprend. Dans mon pays, on mesure les choses par le profit. On écoute les analystes de Wall Street. Ils nous disent quoi faire chaque trimestre. Le rapport trimestriel, c’est Dieu. Tournez-vous vers Dieu. Tournez-vous vers la Mecque, vous voyez le truc… T’as fait ton chiffre ? T’as pas fait ton chiffre ? Tu veux ton bonus ? Tu veux pas ton bonus ? Et cette idée que le capital, que le profit est le mètre-étalon par lequel on va mesurer la santé de notre société, constitue l’une des erreurs fondamentales des 30 dernières années. Selon moi elle remonte à 1980 aux États-Unis, et elle a triomphé par la suite.
Le capitalisme a littéralement écrasé le marxisme à la fin du XXe siècle et a gagné à tous les niveaux, mais l’ironie dans tout cela c’est que la seule chose qui fonctionne vraiment chez lui n’est pas idéologique mais impure ; il a en lui des arguments opposés et ne parvient jamais entièrement à une sorte de perfection philosophique ou partisane. Il est pragmatique, il inclut les meilleurs aspects de la pensée socialiste et du capitalisme de marché et il fonctionne parce qu’on ne le laisse pas fonctionner complètement. Et c’est assez compliqué de penser qu’il n’existe pas de remède miracle pour nous sortir du trou qu’on s’est construit. Et on s’est creusé un trou bien profond.
« Ce n’est pas seulement qu’on ait pu produire et offrir des choses, ou qu’on ait eu les usines, le savoir-faire ou le capital nécessaires, mais on a su créer notre propre demande et commencé à exporter cette demande à travers tout l’Occident. »
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Ouest a émergé avec une économie américaine forte de son expérience de la guerre, qui apparaissait comme le meilleur produit. C’était en effet la meilleure. C’est elle qui a le mieux fonctionné. Elle a montré sa puissance non seulement par ce qu’elle avait rendu possible pendant la guerre, mais aussi parce qu’elle a montré comme il était facile de produire de la richesse en masse. Plus encore, elle a permis beaucoup plus de liberté et a fait la seule chose qui garantisse que le XXe siècle devienne — excusez-moi d’avoir l’air chauvin — le siècle américain. Elle a pris une classe ouvrière qui n’avait aucun revenu disponible au début du siècle, qui ne gagnait que des revenus de subsistance. Elle l’a transformée en une classe de consommateurs, qui non seulement avaient assez d’argent pour acheter tout ce dont ils avaient besoin pour vivre, mais assez aussi pour acheter tout un tas de trucs qu’ils désiraient mais dont ils n’avaient pas besoin, et ceci constitua le moteur de notre société.
Ce n’est pas seulement qu’on ait pu produire et offrir des choses, ou qu’on ait eu les usines, le savoir-faire ou le capital nécessaires, mais on a su créer notre propre demande et commencé à exporter cette demande à travers tout l’Occident. Et ce niveau de vie a rendu possible de produire des choses à un rythme incroyable et de les vendre. Comment a-t-on fait ça ? On a réussi en ne penchant pour aucun côté. C’était le New Deal. C’était la Great Society de Johnson. C’était toute cette idée de la négociation collective des salaires, et cette idée impliquait qu’aucun côté ne l’emporte sur l’autre. Le travail ne gagne pas complètement, le capital non plus. Mais c’est dans cette tension, dans ce combat entre les deux que le capitalisme fonctionne vraiment, qu’il devient quelque chose dans lequel toutes les strates de la société ont un rôle à jouer, quelque chose que tout le monde partage.
Les syndicats ont beaucoup compté. Les syndicats ont fait partie de l’équation. Peu importait qu’ils gagnent à chaque fois, ou qu’ils perdent à chaque fois, la seule chose qui importait était qu’ils gagnent parfois, qu’ils mènent un combat, qu’ils défendent la demande et l’équilibre entre capital et travail, qu’ils défendent l’idée que les travailleurs ne valaient pas moins, mais plus. Au bout du compte, on a abandonné tout ça et on a cru à l’économie du ruissellement (trickle-down economics), on a cru que l’économie de marché, que le marché en savait plus, au point qu’aujourd’hui aux États-Unis le libertarianisme est vraiment pris au sérieux en tant que mode de pensée politique intelligent. Je trouve cela stupéfiant. Mais c’est ainsi. Les gens disent : « Je n’ai besoin de rien d’autre que mon talent pour faire du profit » ; « je ne suis pas connecté à la société » ; « je me fous de la façon dont la route a été construite, je me fous d’où vient le pompier, je me fous de qui éduque les enfants qui ne sont pas les miens ». « Je suis moi. » C’est le triomphe du moi. « Je suis moi, écoutez-moi rugir. »
« Nous sommes devenus différents de l’idée que nous avions du rêve américain, tout cela à cause de notre incapacité à partager, à envisager ne serait-ce qu’une impulsion socialiste. »
Je trouve cela stupéfiant qu’on en soit arrivé là, principalement parce qu’en remportant cette victoire, en voyant ce mur s’écrouler et cet ancien État stalinien se rapprocher de notre conception du marché, ou en le voyant s’affaiblir, on aurait pu penser qu’on aurait appris ce qui fonctionne. À la place, on a plongé dans l’avidité, il n’y a pas d’autre mot. Ce n’est que de l’avidité. C’est une incapacité à voir que nous sommes tous connectés, à imaginer que l’idée de deux Amériques, ou de deux Australie, de deux Espagne, ou de deux France n’est pas complètement invraisemblable. Les sociétés sont exactement ce qu’elles semblent être. Si tout le monde est investi, si tout le monde a l’impression d’en être, ça ne veut pas dire que tout le monde va gagner la même chose. Ça ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de capitalistes aventureux qui cherchent à avoir plus. Ce n’est pas chacun selon ses besoins ou quoi que ce soit de purement marxiste, mais que chacun sente que, si la société réussit, si lui-même réussit, il ne soit pas laissé pour compte. Et il n’existe aucune société occidentale aujourd’hui qui soit capable de maintenir cette exigence pour toute sa population.
Ainsi aux États-Unis, on assiste à un film d’épouvante. On observe une réduction du revenu familial, on constate un abandon des services publics basiques comme l’éducation, une éducation publique qui fonctionne correctement, j’entends. On voit les classes populaires traquées en raison d’une supposée guerre contre les drogues dangereuses (war on dangerous drugs) qui n’est en fait qu’une guerre contre les pauvres, qui nous a fait devenir la plus grande prison de l’histoire de l’humanité, aussi bien du point de vue du nombre absolu de gens incarcérés dans des prisons américaines, qu’au niveau du pourcentage de détenus parmi la population. Aucun autre pays sur la surface du globe n’incarcère autant de gens, surtout au rythme où nous le faisons. Nous sommes devenus différents de l’idée que nous avions du rêve américain, tout cela à cause de notre incapacité à partager, à envisager ne serait-ce qu’une impulsion socialiste.
Le mot « socialisme » est un mot sale dans mon pays. Je dois placer cet avertissement au début de chacun de mes discours : « Oh au fait, je ne suis pas marxiste vous savez. » J’ai vécu le XXe siècle. Je ne crois pas qu’une économie d’État puisse être aussi viable que l’économie de marché pour produire de la richesse à grande échelle. Je ne le crois pas. Je suis entièrement convaincu que le capitalisme doit, au siècle prochain, être la voie qui génère de la richesse à grande échelle. C’est dit. Mais l’idée que le capitalisme ne soit pas assorti d’un contrat social, l’idée que la façon dont les bénéfices de ce capitalisme vont être distribués n’inclura pas tout le monde, dans la société, dans une mesure raisonnable, voilà qui m’ébahit.
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22 réactions et commentaires
J’aimerais être moins désespéré que l’auteur, mais hélas, et pour les mêmes raisons…
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AlerterBonjour,
Je pense que contrairement aux Etats Unis, nous ne sommes pas encore totalement piégés par les firmes.C’est pourquoi c’est MAINTENANT qu’il faut se mobiliser.
Sinon, ils renouvelleront et signeront la Traité Transatlantique et oui, malheureusement, s’il est signé, le tableau dépeint ci-dessus risque fort d’être notre avenir.
Il ne doit en aucun cas être signé!
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AlerterAbsolument d’accord avec vous.
L’opposition radicale à ce qu’on appelle par commodité le Traité Transatlantique devrait tous nous mobiliser sans distinction de préférences politiques.
Cette affaire touche aux valeurs fondamentales qui assoient notre société.
D’où l’importance majeure du scrutin des Européennes.
Un vote massif de rejet des politiques et des institutions de l’Organisation de Bruxelles ne
serait évidemment pas sans conséquences positives quant à la conclusion du Traité et à sa ratification par les États.
Ne serait-ce que par l’augmentation du nombre d’opposants à ce Traité au sein de l’Assemblée européenne !
Que Todd, en prônant l’abstention, ne comprenne pas cela, laisse songeur…
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AlerterEh oui, la solution doit venir de quelque chose de central et de moyen… Une politique COURAGEUSE, qui poseras une diagnostic humaniste ( marxiste?!) et des reponses( des actions!) englobant tout le monde et contraignant tout le monde . Tout doit changer pour que rien ne change, tout doit changer pour que nous puissions rester dans une société douce à l’homme et à la terre comme nous le sommes ( encore un peu…) en France, savoir que l’on puisse soigner un cancer sans courrir à la faillite personnelle, avoir un système éducatif qui permette à TOUS de trouver une place dans la société… Mais va falloir passer sur tellement de résistances, lobbys, freins, tabous… ! Les banques( à démembrer d’urgences…) les corporatismes divers et variés , l’optimisation , qu’elle soit pratiquer au niveau des multinationales ou au niveau du citoyen lambda face à » l’état providence » , les milliasses de politiciens de tout bord accrochés à leur tripatouillage…. Bref prendre presque toute la société à rebrousse poil( un peu) pour la préserver… Autant dire que le boloss, ( façon de Gaulle) qui y arriverais, et bé moi je vois pas encore qui c’est!… Bref c’est mal barré…..
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AlerterBonjour, Passicon,
Et bien pourquoi n’envisager qu’un seul homme, un sauveur?pourquoi ne pas envisager plusieurs personnes et pas seulement des hommes?
Je pense que l’heure n’est plus à choisir un seul représentant et si nous voulons une politique revitalisée, elle doit dépasser les schémas anciens.
Innover puisque la mue est là.Retomber dans un parti avec un unique leader n’est pas intéressant et c’est par une union, discussion concertée que nous réussirons.
J’espère que les tous nouveaux mouvements politiques ne sombreront pas, à l’exemple de leurs aînes, dans la bagarre de cour d’école digne d’une maternelle qui nous a été donnée en spectable par notre assemblée….mais qu’au contraire, après les Européennes, il y aura une union forte des tous les opposants au Traité, de quelque bord qu’on soit.
Les nouveaux partis ou mouvements doivent s’attendre à de nombreuses attaques, directes ou déguisées .
Mais, m’enfin, c’t’intolérable ça, vlà la plèbe qui la ramène!!!
;O)
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AlerterLa démocratie selon Viviane Redding
http://www.politis.fr/La-democratie-selon-Viviane,25770.html
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AlerterEst-il certain que nos institutions nationales et celles de de l’UE soient non corrompus, que nos médias soient vraiment honnêtes et transparents? …….Poser la question, c’est déjà y répondre hélas….La confiance en nos élus est très très très petite et pour cause…
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AlerterBonjour,
Il doit bien y en avoir des pas corrompus, c’est sûr, maintenant pour les reconnaitre, c’est plus difficile.Comme à la Cour, tout le monde doit avoir ses petits secrets…Difficile sans doute dans cette assemblée de rester épargné par des choses pas très nettes, je pense.
Quand à nos médias, il me semble, mais peut-être me trompais-je, que lorsque ces médias sont « dirigés » par le pouvoir, ça commence sérieux à sentir le crâmé …et maintenant, on passe à l’étape supérieure, celle de la carbonisation!
En direct de Nantes….(.je ne vais pas refaire le couplet de nos deux zayrault-valls nationaux.)………pour moi, comme à l’accoutumée:des agitateurs.
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AlerterLes USA sont le pays du plus grand aveuglement et aussi celui de la plus grande lucidité.
Le capitalisme obtient tout ce qu’il veut et c’est là sa perte.
« La meilleure façon de punir les hommes est de leur accorder ce qu’ils réclament ». L’assertion de René Girard se confirme là encore.
Puissions-nous être capables de redresser la barre !
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AlerterLe capitalisme a effacé l’espèce humaine.
VO anglaise:
http://www.paulcraigroberts.org/2014/02/18/global-capitalism-written-human-race-paul-craig-roberts/
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AlerterL’Amérique de Flipper le dauphin est morte depuis longtemps, pour peu qu’elle n’ait jamais existé. The Wire, une des toutes meilleures séries…
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AlerterMoi je ne ferai qu’un seul commentaire.
« Bande de communiste ! Jamais, vous entendez ! Jamais nous vous laisserons prendre notre liberté. Même si on fait n’importe quoi avec, Même si on s’auto-détruit avec. Qu’importe. On est et on restera libre ! » Un capitaliste.
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AlerterAssurez-vous que le capitalisme préservera votre liberté lorsque la sienne entrera en conflit avec la démocratie.
En fait, je ne sais pas pourquoi j’écris ceci au futur…
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Alerterl’individualisme est la satisfaction de ses envies ( non des besoins ) un individu n’est pas par nature connecté, il en est au stade infantile ( annal ), le monde ne l’intéresse pas puisqu’il est une contrainte qu’il ne supporte pas, de moins en moins d’où internet etc … seul le miroir de lui-même l’intéresse.
la résolution des problèmes ne le concerne puis c’est ce qui n’est pas lui qui pose problème, qui est le problème.
le capitalisme pour lutter contre le collectivisme a usé et abusé de cette arme qu’est l’individualisme et il en est là, il a fragmenté la société en confettis de toutes les couleurs. le bouton défragmentation où est-il ? personne n’en sait rien et plus personne ne veut le savoir . Croque-Magnon doit savoir .
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AlerterLa conclusion de ce discours évoque la « démocratie représentative » et sa probable inertie à changer les processus en cours et je suis bien d’accord avec cela. Peut être est il temps de s’intéresser à la « démocratie réelle » qui prend forme en France actuellement à l’état embryonnaire pour les élections communales et surtout Européennes. Pour celles et ceux qui veulent une « démocratie réelle » voici un lien d’information http://www.democratiereelle.org
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AlerterEffrayant et tellement lucide …
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AlerterIl faut des actions fortes pour rompre ce processus.
Sortie de l’UE
Puis que l’état redevienne maître de sa monaie
A partir de la il sera de nouveau impossible de ne pas compter sur la valeur humaine de nos pays pour qu’il fonctionne car les multinationales retrouveront leurs places minoritaire.
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AlerterLes USA sont le pays de la démesure, et de l’hubris.
Là, le capitalisme a trouvé un terrain de prédilection, puisque l’américain
refuse toute limite à son besoin de toute puissance, et d’enrichissement.
Quand je parle de l’américain, je parle des descendants des colons européens, qui sont
arrivés dans le nouveau monde, une bible dans une main, et le fusil dans l’autre.
Je ne parle pas des « natives americans » qui eux ont été décimés, et dont les descendants sont cantonnés dans des réserves.
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AlerterPour en rajouter un peu au désespoir …
USA : LÉGITIMATION DE LA SURVEILLANCE DES MUSULMANS
Les musulmans vivant dans les pays occidentaux peuvent commencer à se faire des soucis. Au nom de la prévention contre le terrorisme, une cour américaine à New York (New Jersey) vient de décider que la surveillance des musulmans n’allait pas à l’encontre de la Constitution américaine.
http://reseauinternational.net/2014/02/22/usa-legitimation-de-la-surveillance-des-musulmans/
Ca ne vous rappelle rien ?
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AlerterSimon était également passé dans l’excelllllllllllllente émission « Mauvais genres » où il avait tenu des propos tout aussi intéressants.
Si je retrouve le podcast je le mettrai ici…
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AlerterBien sûr , bien sûr …
Ceci dit , cet état de fait est porteur d’une incroyable énergie qui fera des USA une puissance qui compte et comptera longtemps encore.
Et lorsqu’il s’agira de réagir , ils seront tous là , ensemble, pour faire payer le reste du monde.
Et une partie du Mal viendra bien de chez eux, malgré ce qu’ils ont exporté de bon, malgré leurs éléments lucides : ils ont le régime qu’ils se sont choisi .
Occupons nous d’améliorer le nôtre sans rien attendre d’eux.
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AlerterY a-t-il parmi les membres du forum des personnes qui se rendent régulièrement aux USA, je veux dire dans le pays réel pas le village de Manhattan, les circuits touristiques le MIT/Harvard et la silicon valley ? Loin de moins l’idée de remettre en cause l’analyse de Simon, simplement pour avoir des témoignages.
Je ne s’y suis pas allé depuis 2001.
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AlerterLes commentaires sont fermés.