J’ai commencé il y a près de deux ans cette chronique du chômage aux États-Unis après avoir lu cette dépêche :
« Le taux de chômage aux États-Unis a reculé à 9,4% en décembre, son plus bas niveau en 19 mois, avec 103.000 créations d’emploi, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Travail. En 2010, le pays a au total créé 1,1 million d’emplois, soit 94.000 par mois en moyenne. […] Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de plus de 500 000 le mois dernier, pour descendre en dessous de 14,5 millions, son plus bas niveau depuis avril 2009. […] Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke s’est voulu optimiste vendredi, lors d’une audition devant la commission budgétaire du Sénat. Il a ainsi estimé que la croissance économique devrait être « modérément plus forte » en 2011, par rapport à 2010. Il a toutefois noté qu’il faudra encore patienter quatre à cinq ans pour voir le taux de chômage redescendre autour de 6 %. » [Associated Press, 7 janvier 2011]
Les choses ne changent décidément guère dans l’interprétation faussée du chômage américain, car la baisse du taux de chômage observée masque en fait une importante hausse des américains découragés qui abandonnent l’idée de trouver du travail. Les derniers chiffres ont ainsi fait l’objet d’une violente polémique durant la campagne électorale américaine.
Cette étude est particulièrement complète ; la richesse des statistiques américaine (stupéfiante au regard de la disette de chiffres en France) permet ainsi d’avoir une bonne vision du drame du chômage.
Voici où nous en sommes :
On constate que le taux de chômage a repris sa décrue, entamée en juillet 2010. Le nombre de chômeurs se dirige vers les 12 millions.
Si on s’intéresse à la variation du taux d’emploi (qui est le complément du taux de chômage, à savoir le nombre de personnes ayant un emploi, ramené à la population active = personnes pouvant et voulant travailler), on note que le rétablissement se poursuit, et semble en ligne avec les reprises de 1975 et 1983.
En fait, l’amélioration constatée depuis plus deux ans n’est pas aussi florissante qu’il n’y parait. Comme nous l’avons exposé, si le calcul du nombre de personnes employées est facile, celui du nombre de chômeurs l’est moins, car cette notion peut être extensive.
Rappelons que les statistiques officielles américaines partent de la Population Totale (315 millions fin octobre 2012), et définissent la Population Civile hors Institutions (Civilian Noninstitutional Population) comme étant celle des 16 ans et plus, qui ne sont pas pensionnaires d’établissements (prisons, hôpitaux psychiatriques, maisons de retraite). Elle est égale à 244 millions de personnes, qui pourraient donc potentiellement travailler. Un certain nombre ne le veulent pas (essentiellement les retraités – puisqu’il n’y a pas de limite d’âge dans la définition, beaucoup de personnes âgées travaillant aux États-Unis).
Cette population se scinde en 155 millions d’américains désirant travailler, qui constituent la Population Active Civile (Civilian Labor Force) et 88 millions qui ne veulent pas, la Population Non Active (Not In Labor Force). Sur les 155 millions, 12,3 sont au chômage, soit 7,9 %. En mai 2010, on comptait 15,5 millions de chômeurs pour 154,5 millions d’actifs, soit 10,1 % de chômage : le taux de chômage a bel et bien nettement baissé.
Mais à la lecture de ces chiffres, on voit vite le problème : la population active a stagné durant deux années ! Or, on oublie fréquemment un point majeur : la population des États-Unis est une des plus dynamiques des pays les plus développés. La population américaine croît de 1 million tous les 5 mois. Observons l’évolution de la population sur les 40 dernières années.
On constate que la population totale a une croissance très régulière, un peu supérieure au cours des vingt dernières années par rapport aux vingt précédentes. On observe la chute historique de la population employée et la hausse consécutive du chômage en 2008. Mais ce qui est plus intéressant est la quasi-stabilité de la population active depuis deux ans, alors que la Population totale ainsi que la Population hors Institutions ne connaissent aucune rupture dans leur évolution tendancielle. Zoomons.
On observe la chute énorme de la Population employée, qui est toujours sous son niveau de 2007 – ceci était attendu. Évidemment, la crise n’a eu aucun effet sur la Population totale, qui continue d’augmenter linéairement. Il en est de même pour la Population civile hors institutions.
Le point saillant est que la population active a cessé de croître depuis l’automne 2008. Et qu’elle a même diminué depuis lors. Un tel phénomène n’est tout simplement jamais arrivé aux États-Unis depuis 40 ans, même au pire de la crise des années 1970. En conséquence, c’est la population non active qui a très fortement augmenté depuis 2009. Nous n’avons pas de statistiques détaillées sur ces travailleurs découragés, mais ce sont probablement en bonne partie des sexagénaires et des septuagénaires qui ont cessé de travailler, alors qu’ils auraient continué avant la crise. Et au vu des retraites misérables américaines, on comprend que cette population se retrouve en situation difficile.
Grossièrement, le bilan entre le 1/5/2007 et le 31/12/2011 est de : 12,0 millions d’Américains en plus, dont 0,9 million dans des institutions (y compris écoles dans ce sens) et 11,1 millions hors institutions. Ce sont 9,1 millions d’Américains en plus dans la population non active, et à peine 2 millions en plus dans la population active. Ce sont 3,9 millions d’employés en moins, et 5,9 millions de chômeurs en plus.
Depuis 2007, si on prolonge la population active par sa tendance moyenne des 15 dernières années (elle a toujours été très linéaire), ce sont en fait 11 millions d’emplois qui manquent toujours à l’appel – bien qu’il n’y ait « que » 6 millions de chômeurs en plus. Le taux de chômage « officiel » sur cette base ne devrait donc pas être de 8,2 %, mais de 11,6 %. En fait, l’impact total de la crise affecte sans doute plus de 20 % de la population active, directement ou non (travail à temps partiel non choisi…).
Notre raisonnement est cohérent avec l’explosion de la population bénéficiant de bons d’aide alimentaire : + 20 millions en 4 ans. Il semble que la situation commence à peine à se stabiliser, mais il faudra plusieurs mois pour confirmer ceci. Ceci serait une bonne indication de la stabilisation de la situation de l’emploi (mais serait bien loin encore d’une franche « reprise »).
En raison de la croissance de la population, il est intéressant de ramener ceci à un taux pour 100 habitants :
On constate bien une croissance continue, passant de 9 Américains sur 100 aidés, à 15 sur 100… La tendance actuelle de « baisse de l’augmentation » a désormais cessé et la tendance est désormais à une reprise de l’augmentation.
Par ailleurs, comme on l’observe, près de 47 millions d’américains (15 % de la population, soit 1 américain sur 7) sont dans la détresse alimentaire. Les États les plus touchés par cette détresse alimentaire sont le Texas (4,0 millions de personnes), la Californie (3,7 millions), New-York (3,0 millions) et la Floride (3,1 millions). Il semble que la situation commence à peine à se stabiliser, mais il faudra plusieurs mois pour confirmer ceci. Ceci serait une bonne indication de la stabilisation de la situation de l’emploi (mais serait bien loin encore d’une franche « reprise »).
Rappelons ainsi que 14,5 % des américains ne mangent pas suffisamment, dont 17 millions sont en danger, dont 500 000 enfants.
Suite dans le prochain billet…
(légende à vérifier)
(légende erronée)
75 réactions et commentaires
Un bon dessin valant mieux qu’un long discours, Mr Berruyer, envoyé donc votre billet au gugus de BFM business qui n’arrive toujours pas à comprendre les analyses d’Olivier Delamarche sur le trucage des chiffres !
Encore merci pour votre travail.
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AlerterBonjour,
Très bon billet, très éclairant.
J’aimerais que vous puissiez aussi « déconstruire » les chiffres du chômage allemand, monsieur Berruyer…
Bonne continuation, votre site est vraiment passionnant.
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AlerterEtats-Unis :
« Employment-Population Ratio » = pourcentage de la population qui travaille.
Quel est le pourcentage de la population des Etats-Unis qui travaille ?
1- LA STAGNATION : janvier 1948 – mars 1983.
Janvier 1948 : 56,6 %.
Mars 1983 : 57,1 %.
De janvier 1948 à mars 1983, ce pourcentage évolue peu : il reste autour de 57 %.
2- L’AGE D’OR : mars 1983 – avril 2000.
A partir de mars 1983, c’est le début de l’Age d’or : le chiffre monte, monte, monte.
De mars 1983 à avril 2000, c’est une période euphorique.
Avril 2000 : 64,7 %. Ce chiffre de 64,7 % est un record dans l’histoire des Etats-Unis. Jamais ce chiffre n’a été aussi haut.
3- LA DESCENTE AUX ENFERS : avril 2000 – décembre 2009.
A partir du mois d’avril 2000, c’est une chute.
A partir d’avril 2000, c’est la descente aux enfers.
Le chiffre baisse, baisse, baisse.
Décembre 2009 : 58,2 %.
4- LA STAGNATION : décembre 2009 – ? ? ?
Cette descente aux enfers s’arrête en décembre 2009 : le chiffre se stabilise autour de 58 %.
Depuis décembre 2009, ce chiffre évolue peu : il reste autour de 58 %.
En octobre 2012, seulement 58,8 % de la population travaille.
http://data.bls.gov/timeseries/LNS12300000
Pour voir le graphique depuis janvier 1948 jusqu’à aujourd’hui :
Sélectionnez les années 1948 et 2012, puis cliquez sur « GO ».
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Alerter@BA
Le taux d’emploi revenu à 58 % n’est pas forcément inquiétant en soi car il pourrait constituer un retour à la normale fianlement. Sauf qu’avant les femmes (dans tous les pays occidentaux) étaient souvent au foyer et n’étaient en conséquence véritablement pas demandeuses d’emploi. La société ayant évoluée il y a aujourd’hui plus de personnes proportiennellement qui ont besoin de leur autonomie, donc d’un emploi.
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AlerterSur shadowstat John Williams sort un taux de chômage à 23 % quand le U6 officiel est à 15%.
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Alerteroui mais il faut se méfier de la méthodologie employée par shadowstats, tout autant d’ailleurs que celle employée par les statistiques officielles du BLS.
Où se situe la vérité, je me le demande bien, mais il est indéniable qu’il y a une légère amélioration (a mon avis seulement temporaire) de la situation de l’emploi aux Etats Unis depuis deux ans (sinon Obama n’aurait jamais pu être réélu). Et c’est loin d’être le cas en France.
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AlerterEn quoi le taux de chomage ou d’emploi mesure-t-il la qualité d’une économie ? En principe, avec les gains de productivité accumulés depuis des décennies, tout le monde devrait travailler à mi-temps, et encore…
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Alerterle nombre d’heures de travail annuel par personne employée a été à peu près divisé par deux au cours du siècle dernier, donc on peut dire qu’on travaille à « mi temps » par rapport à ce qu’on travaillait par le passé, et peu de gens s’en plaindront…
Par contre quelqu’un qui cherche un emploi et qui n’en trouve pas, c’est une situation désastreuse pour la plupart des gens (à moins d’avoir suffisamment d’argent de côté) et plus il y en a, plus c’est un signe que l’économie fonctionne mal.
Si la Grèce ou l’Espagne ont un taux de chômage trois fois plus élevé que l’Allemagne, je pense que peu de personnes soutiendront l’idée que l’économie grecque ou espagnole fonctionne aussi bien que l’économie allemande, non?
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Alerterdisons qu’une fois les « non vertueux » (dont nous faisons partie) à genoux, l’allemagne aura son quart d’heure de gloire avant de plonger au moins aussi violement vers la récession (voir plus vu l’atonie de sa demande interne) du fait de la disparition de sa clientèle à l’exportation. Oui c’est effectivement le signe d’un économie qui fonctionne bien… 1/4 h de plus !
Nonobstant cette remarque cynique, il y a bien entendu des enseignements sur le savoir faire (positionnement produit, financement d’entreprise) allemand, mais il me paraitrait quand même plus urgent de tirer les conclusions de la course à l’auto-destruction sociale européenne par le nivellement par le bas, et bien d’autre organisations perverses dans notre société. Le marketing ne sauve pas de ce genre de périls…
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Alerteron en reparle quand l’Allemagne aura un taux de chômage aussi élevé qu’en Grèce ou en Espagne, ou quand il y aura plus d’Allemands qui cherchent du travail en Espagne que le contraire. En attendant ce moment qui, selon toi, ne saurait tarder, je continuerais à maintenir que l’économie allemande fonctionne mieux que l’économie grecque ou espagnole.
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AlerterEn ce début de 1914 l’Allemagne fonctionne mieux que tous les autres pays du monde…
C’était pas le même cas de figure fin 1918…
Cela change vite en temps de guerre.
L’Allemagne est de nos jours la gagnante de la guerre économique que se livrent le monde et en particulier les pays européens je demande à voir dans quelques années lorsque la guerre sera terminée faute de munitions (d’argent..).
Et là sincèrement je préfère être en France qui est une nation qui a su conserver un socle agricole important plutôt qu’en Allemagne où plus grand monde ne voudra de produits que fourni sa « fameuse industrie » à commencer par ses voitures…
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AlerterEuh, il me semble que la France est importateur net de produits agricoles allemands…
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AlerterProduits haut de gamme, le haut de gamme sera bientôt inaccessible pour une grande majorité…
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Alertersi je n’ai que deux choix possibles, la guerre économique ou une troisième guerre mondiale, je choisi sans hésiter la première.
Je crois me souvenir que c’est Einstein qui disait, je ne sais pas comment aura lieu la troisième guerre mondiale, mais je sais que la quatrième aura lieu avec des arcs et des flèches.
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AlerterChris 06
Il est incontestable que l’économie Allemande a mieux fonctionné que l’économie grecque ou l’économie espagnole . Mais contrairement à ces deux pays , la construction de l’euro dans sa forme actuelle a favorisé les allemands dont la structure du PIB est majoritairement exportation en zone euro, au détriment des pays qui vivaient du tourisme ou de la consommation intérieure .
Et les recettes débiles de la Commission Européenne avec leurs plan d’austérité ont fait s’effondrer ce qui restait encore à détruire .
Le problème est que les Allemands sont désormais rattrapés par leur propre politique. Les pays européens n’ont plus les moyens d’acheter allemand . Depuis le début de l’année 2012 , le chômage augmente en Allemagne , et malgré les hausses de salaire dans l’industrie métallurgique et dans la fonction publique, la consommation interne n’a pas suppléé à cette baisse des exportations .
Ce qu’il y a d’extraordinaire dans le cas allemand c’est qu’ils ont organisé leur croissance et leur économie sur un modèle de déflation salariale qui est en train de les rattraper à grand pas . Le rapport du BIT (bureau international du travail) est catégorique
« Comme les coûts unitaires de main-d’oeuvre en Allemagne ont baissé par rapport à ceux des concurrents durant la décennie écoulée, il en est résulté des pressions sur la croissance dans ces économies, avec des conséquences néfastes pour la viabilité des finances publiques. Et, surtout, les pays en crise ne pouvaient pas recourir aux exportations pour pallier l’insuffisance de la demande intérieure car leur secteur manufacturier ne pouvait pas bénéficier de la hausse de la demande globale en Allemagne ».
Ces dernières années, l’Allemagne s’est comportée comme le passager clandestin de l’Union européenne. Elle profitait de la demande de ses voisins pour exporter. Et pour leur faire la leçon. Mais pendant ce temps la contraction des salaires allemands empêchaient les autres pays de faire de même. La farce s’épuise. L’Allemagne s’est prise à son propre piège. A force de vouloir imposer l’austérité salariale et budgétaire à toute l’Europe, elle a scié la branche sur laquelle elle est assise. L’austérité généralisée plonge l’Europe dans la récession. L’austérité française, italienne, grecque, espagnole ou portugaise prive les entreprises allemandes de clients. Et comme les salaires allemands sont trop bas pour compenser, l’Allemagne s’enfonce à son tour dans le marasme économique. Le mois dernier, le chômage a progressé en Allemagne pour le septième mois consécutifs. La hausse du nombre de chômeurs a même été deux fois plus forte que ce qu’attendaient les principaux économistes.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/11/07/on-nattendait-rien-mais-surtout-pas-ca/#article3
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Alerter« Il est incontestable que l’économie Allemande a mieux fonctionné que l’économie grecque ou l’économie espagnole . »
Selon quel critère ?
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Alerter@caroline (permettez moi de vous appeler ainsi?)
savoir si l’euro a favorisé l’Allemagne est un autre débat (au passage, je ne suis pas de cet avis, mais bon, discutons en sur un autre fil), je me contentais de répondre à la question de JoeChip qui me paraissait intéressante:
« En quoi le taux de chomage ou d’emploi mesure-t-il la qualité d’une économie ? »
@JoeChip,
« Selon quel critère ? »
celui du chômage, pardi. A moins évidemment que vous considériez que le fait qu’un jeune espagnol sur deux ne trouve pas de travail n’est pas un critère important permettant de juger du fonctionnement d’une économie.
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Alerter@chris06
Le problème n’est pas de choisir entre une guerre tout court et une guerre économique, le problème est d’arrêter le conflit !
Faute de l’arrêter volontairement, il va s’arrêter brutalement, laissant derrière lui une terre de désolation.
Ce moment se rapproche car l’argent pour acheter les munitions n’existe plus. Le conflit va donc se terminer car un acteur majeur de ce dernier va déposer les armes que ce soit l’UE ou les USA.
Et alors la seconde mondialisation se terminera comme la première dans le chaos…
Une société sera à reconstruire mieux vaut s’y préparer.
Je pense que plus rien ne peut arrêter la catastrophe qui s’annonce comme le dit fort justement un brillant article de Charles Sannat.
http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?article=4081077236G10020&contributor=Charles+Sannat
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Alerter@Dadone,
il n’y a pas moyen d’arrêter le « conflit », il y a une quantité de ressources limitées, on va prendre le pétrole puisque c’est, pour le moment, la ressource qui est la plus critique.
Il n’existe, à ma connaissance que trois manières de gérer sa répartition :
1. l’argent, c’est à dire le prix déterminé par le marché mondialisé du pétrole : ça nous donne ce que vous appelez, la guerre économique : celui qui a le plus d’argent (que cela soient des dollars, des euros ou toute autre devise convertible) prend la plus grosse part
2. le conflit armé : on prend possession de la réserve sur un territoire donné en l’envahissant : celui qui a le plus de munitions prend la plus grosse part
3. l’entente cordiale : les gouvernements des nations se mettent d’accord sur une clef de répartition (par exemple par tête de pipe sur une durée donnée ou toute autre méthode, je garanti que dans l’état actuel des choses, aucune ne sera satisfaisante!) : on peut oublier ça, cela a une probabilité exactement égale à zéro de se produire.
Si vous connaissez d’autres méthodes de répartition ,allez y, je vous écoute!
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AlerterChris 06
Un article du FT sur le chomage , des jeunes en particulier, qui devrait vous faire sourire surtout la première partie .
Competitiveness will not save the euro
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/59aa706a-2a63-11e2-a137-00144feabdc0.html#axzz2C0YCUXbQ
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Alerter@Chris06 : On est depuis bien longtemps déjà en pleine guerre économique mondiale.
Une guerre qui ne dit pas son nom. Une guerre qui a fait et surtout va faire beaucoup de victimes. Une guerre où les criminels de guerre sont élevés en exemple et où la convention de Genève ne s’applique pas.
Utiliser le Congo ou autre pays de ce genre pour justifier la course a la productivité et compétitivité est un sophisme grossier. Ces pays on été et sont encore complètement pillés de leur ressources, ce sont des victimes de cette guerre économique qui ne veut pas dire son nom.
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Alerterpour être précis, qui suivra de prêt la chute des clients. Quand à savoir quand chuteront les clients….
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Alerter@olivier,
« et tu ne penses pas que c’est la première qui pourrait conduire in fine à la seconde ? »
je n’en sais rien mais j’espère bien que non!
@Alain34,
« On est depuis bien longtemps déjà en pleine guerre économique mondiale »
tout à fait, je n’ai jamais soutenu le contraire…
« Utiliser le Congo ou autre pays de ce genre pour justifier la course a la productivité et compétitivité est un sophisme grossier. »
relisez mes commentaires, je n’ai jamais cherché a justifier la course à la productivité.
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Alerter@chris06
Je suis d’accord avec votre diagnostique mais il faut bien comprendre que le point 1
« l’argent, c’est à dire le prix déterminé par le marché mondialisé du pétrole »
demande toujours plus d’effort et donc d’énergie, le serpent se mords la queue !
La guerre économique est extrêmement coûteuse en l’arrêtant on réduit nos dépenses énergétique de minimum de 2/3 sans toucher à notre confort, tout simplement en travaillant moins !
Le problème énergétique se pose alors de manière bien différente…
L’humanité est donc face à deux choix :
Soit elle continue la lutte de manière Darwinienne et donc un ajustement inévitable de la population se fera pas des désastres sanitaires et climatiques
soit elle arrête la lutte en portant ses efforts sur une réduction massive de sa consommation énergétique.
Je suis pessimiste quant au choix qu’elle va faire…
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Alerter@dadone,
« demande toujours plus d’effort et donc d’énergie, le serpent se mords la queue ! »
ben, l’EROI diminuera avec le temps, le prix montera, il faudra toujours plus d’argent pour un barril de pétrole mais la méthode de répartition restera la même, celle du marché mondialisé du pétrole, de moins en moins de personnes pourront se l’acheter jusqu’au jour où l’EROI deviendra négatif et plus personne n’en consommera.
Je laisse le soin à tous les socialistes en herbe et autres Etatistes en puissance de suggérer une autre méthode pour gérer sa répartition. L’égalitarisme? Il y a XX réserves connues, on divise par le nombre d’habitants de la planète en parts égales sur une durée donnée (laquelle, 10, 50, 100 ans?) ça nous donne une quantité de pétrole allouée pour chaque habitant de la terre pour chaque année de la durée choisie. Bon, d’accord, croient ils VRAIMENT que les américains, ou même les français, tankoyé, seront d’accord pour, dorénavant et jusqu’à l’épuisement sur la durée déterminée (par qui, comment?) se voir allouer la même ration annuelle de pétrole que les maliens ou les congolais?
Alors qu’ils cessent tous leurs beaux discours lénifiants sur la soi-disant incapacité des marchés à gérer les ressources sur le long terme et qu’ils proposent une méthode alternative. Car il ne peut y avoir qu’une réelle démocratie sur la planète, c’est la nation « monde » basée sur l’égalitarisme absolu.
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AlerterL’égalitarisme…
Il y a une chose bien plus importante et trop oubliée ou piétinée : l’équité.
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Alerter@alain34,
les mots, toujours les mots, mais par contre, dés qu’il s’agit de suggérer une méthode pour répartir les ressources autre que les marchés ou les conflits armés, il n’y a plus rien.
Vous avez une méthode « équitable » pour répartir le pétrole aux habitants de la planète dans les décennies qui viennent?
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Alerter@chris06
Il n’y a pas moyen de répartir les ressources de manière égalitaire, je vous l’accorde.
On est trop nombreux.
Est’il pour autant raisonnable de se faire la guerre entre européens pour cela ?
Ne voudrait’il pas mieux unir nos efforts, pour d’une part consommer moins et d’autre part être plus efficient face à une concurrence mondialisée sur la part d’énergie qui nous ait indispensable ?
Au lieu de cela on s’entre déchire entre nous comme lors la première guerre mondiale qui était de ce point de vue une guerre civile !
Le meilleur moyen de s’effondrer avant les autres !
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Alerter@dadone,
l’Europe est, aujourd’hui, la région du monde qui a, de loin, la plus grande efficacité énergétique. Sachant que le prix de l’énergie va continuer a augmenter dans les décennies qui viennent, c’est une quasi certitude, nous devons bien entendu tout faire pour maintenir ce qui est un atout indéniable.
Il n’y aura pas de troisième guerre mondiale, que cela soit à partir de l’Europe ou ailleurs, croire en cela, c’est notre seul espoir. Tant que se seront les marchés qui géreront les ressources et pas les Etatistes-en-puissance nous pourrons l’éviter.
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Alerter@chris06 : les mots ont leur importance.
Je réagissais uniquement sur l’excès que représente le mot « égalitarisme » qui pour moi n’est rien d’autre qu’une autre version de totalitarisme.
Pour le pétrole, je suis d’accord, l’offre et la demande font le prix.
Une chose est sure, un jour il n’y en aura plus, ou du moins celui qui restera sera hors de prix.
La solution n’est pas dans une quelconque manière de le distribuer, de le répartir, mais plutôt, comment et par quoi le remplacer.
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Alerterj’ai mieux ! en quoi la productivité d’un économie définit t’elle sa qualité, voir encore plus tendu, la qualité de vie de sa population ?
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Alerterpose la question à un congolais (pays qui a la plus faible productivité par habitant).
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Alertermais… est-il malheureux ?
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Alerter@step,
franchement, es tu disposé à échanger tes conditions de vie avec celles de la grande majorité des congolais?
Aussi, je me contente simplement de parler du bien être des personnes, de leurs conditions de vie. Le bonheur? Rien n’est plus difficile à cerner et aussi subjectif que cela, c’est pas le domaine de l’économie-politique!
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Alerterj’en rève régulièrement. J’ai une amie qui a fait ça et est très heureuse et une autre né dans ces pays et qui rève que d’une chose c’est d’y retourner. question de relation à l’autre, d’espace et de temps psychologique, de sensation de collectif. Justement ce que ne veut pas prendre en compte l’économie mathématique et nous renvoie à ce que j’appellerai la « pauvre aisance du quotidien occidental ». (nb j’ai près d’un 1/4 de ma vie hors europe).
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Alerter@step,
j’ai passé la moitié de ma vie hors d’Europe et ma soeur a été médecin pour MSF plus de douze ans en Afrique (Ouganda, Kenya et Madagascar) et je l’ai visité maintes fois, il faut vraiment être de mauvaise foi pour soutenir que les conditions de vie de la très grande majorité, c’est le rêve!
M’étonnerai que tes amies qui y ont vécu avaient les conditions de vie de 90% de la population congolaise qui sont, et c’est le terme approprié, indigents. Etre né là bas et rêver d’y retourner, je comprends tout à fait cela, mais pas si on est né dans une famille pauvre. Eux n’ont pas le luxe de se poser la question d’où ils préféreraient vivre, ils n’ont pas le choix!
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AlerterEn rien comme vous le soulignez.
La question est assez rhétorique, mais elle peut être illustrable par une comparaison à un parc de machines-outils qui ont chacune un rendement différent (taux de pièces effectives), un amortissement différent et des débouchés différents avec des prix différents (type boulon chrome ou inox). Retirer les moins productives (déjà amorties ou alors sévèrement concurrencées) ) fait mécaniquement monter le taux de productivité sans que l’activité globale y gagne. Gain de productivité également obtenable avec une augmentation effective du taux d’emploi mais avec plus de possibilités de surchauffe.
La productivité, c’est beau, c’est joli, mais ça augmente l’exposition au risque avec des secteurs d’activité réduits ainsi que les investissements nécessaires plus conséquents pour le renouvellement.
L’exemple de réduire ça à une machine et à quelques caractéristiques rend la comparaison un peu rudaille et trop soumise à de l’utilitarisme à deux sous, mais me paraît assez claire pour dire que la fameuse productivité française, c’est de la poudre de perlimpinpin et que ça dénote au contraire plus un mal qu’un bien.
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Alerteren rien? La qualité de vie d’un congolais ou d’un malien est la même que celle d’un suisse ou d’un norvégien, et tous les gains de productivité depuis qu’on était des chasseurs-ceuilleurs n’ont donc servi à rien?
« La productivité, c’est beau, c’est joli, mais ça augmente l’exposition au risque avec des secteurs d’activité réduits ainsi que les investissements nécessaires plus conséquents pour le renouvellement. »
La productivité c’est ce qui fait que la probabilité de mourir d’une mort violente liée aux risques de guerres tribales ou autres, famines, épidémies, phénomène climatique, volcanique, tremblement de terre, etc… n’a cessé de diminuer avec le temps.
Allez dire ça à un Haïtien, que la productivité ne sert à rien, c’est vraiment une idée de bobo gôchiste.
Excusez moi d’avance pour le ton de mon commentaire, il ne se veut pas méchant, mais il y a simplement des choses qui m’énervent.
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Alerter@chris06
Non, non, ce n’était absolument pas mon propos. Ce que je voulais dire, c’est qu’en soit, un indicateur de productivité ne peut pas être un instrument « ultime » et unique de comparaison.
Quand j’écris « la productivité, c’est beau, c’est joli … », c’est uniquement une critique faite sous un jour purement marketing (et je souligne bien ce mot) tel qu’il nous est rabâché (via media et politique). La productivité à un sens, je ne le remets pas en cause, juste sa question de sur-utilisation.
Arf, décidément, je devrais mieux structurer et expliquer mes commentaires
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Alerter(Suite du commentaire précédent posté un peu vite)
Enfin, l’évocation même de la « productivité » telle qu’elle nous est vendue dénote davantage soit un degré d’ignorance quant à son calcul, soit une mésinterprétation, soit … de la malhonnêteté.
Même si c’est un indicateur très éloquent malgré tout et véritablement à considérer, on en fait tout un symbole, et c’est à mon sens assez peu judicieux voir parfois malsain.
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Alerter« Enfin, l’évocation même de la “productivité” telle qu’elle nous est vendue dénote davantage soit un degré d’ignorance quant à son calcul, soit une mésinterprétation, soit … de la malhonnêteté. »
Voilà des accusations qui sont assez virulentes, sans l’ombre d’une explication.
« Même si c’est un indicateur très éloquent malgré tout et véritablement à considérer, on en fait tout un symbole, et c’est à mon sens assez peu judicieux voir parfois malsain. »
Malgré tout quoi ? A considérer comment ? pourquoi peu judicieux et parfois malsain ?
Je suis peut-être ignorant, mésinterprétant ou malhonnête; mais vous n’êtes pas très clair.
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Alerter@JoeChip.
Vous vous méprenez sur ma réponse faite à step. Ce que je souhaitais souligner, maladroitement et un peu trop acerbe, était la question de la publicité faite via media traditionnel et politique (auxquelles les sujets d’ignorance, de mésinterprétation ou de malhonnêteté au moins intellectuelle étaient attribués) de la productivité française, et qu’une excellente productivité n’est pas forcément gage de bonne qualité.
D’où ma réaction sur le fait que l’indicateur est porté au pinacle, à mon sens à tort parcequ’il me paraît court-termiste sous une lumière purement utilitariste.
Pour finir, mon commentaire allait même bien au contraire dans votre sens. Ce que je laissais entendre sans rentrer dans le détail, c’était qu’une apparition de meilleure productivité ne devait pas nécessairement amener à se concentrer à faire travailler essentiellement les outils les plus productifs et mette au rebus les autres.
Si je vous ai paru cavalier ou nébuleux, c’est bien malgré moi (qui suis clairement ignare et mauvais interprète). Le côté un peu vert du commentaire ne vous était nullement adressé, ni à un autre intervenant par ailleurs.
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AlerterLa productivité mesure la valeur ajoutée par heure de travail. Elle a été multipliée par quelque chose comme 10 en une trentaine d’années. On va dire qu’on vit trois fois mieux qu’il y a 30 ans, notamment grâce à l’augmentation du nombre de fonctionnaires. Il reste donc 7 ; disons qu’on doit payer beaucoup plus de retraites qu’avant, mettons 2 revenus par travailleur au lieu d’une fraction d’1… Il reste encore 5 … Donc on peut travailler deux fois moins, sans que personne n’y perde…
Ok, c’est à la louche, mais quand même… Là en fait le nombre de pauvres augmente, et les difficultés quand on est pauvre, aussi, parce que les services publics diminuent en quantité et en qualité. Et on vient nous causer de coût du travail et des fonctionnaires qui coûtent trop cher…?! ‘Trouvez pas que ça pue l’arnaque ?
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AlerterLa productivité ne définit pas sa qualité, d’ailleurs je n’ai rien dit de tel. Je dis : si on dit que la qualité d’une économie se définit par le nombre et la situation des plus faibles, on constate que les gains de productivité ont mené à une détérioration de l’économie, alors que normalement ça veut dire que pour produire la même richesse il faut travailler moins.
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Alerter@ JoeChip
Votre raisonnement fonctionne seulement dans une société figée , mais sinon dans la vraie vie, la société s’invente tous les jours de nouveaux besoins :
Je prend un simple exemple, la productivité gagnée sur d’autres activités anciennes permet de fournir à la société de nouveaux services comme la possibilité pour la population d’aller plus au restaurant plus qu’avant, ce qui necessite plus de serveurs qu’avant. En compensation de cette « utilisation de productivité » les gens s’embetent moins à faire la cuisine.
Il ne peux d’ailleurs en être qu’ainsi, sinon avec les gains de productivité et sans nouveaux besoins, le taux de chomage serait probablement de 90 %.
Ceci serait certainement intenable socialement (puisque 10 bosseraient pendant que les 90 autres resteraient assis à rien faire) et je doute alors qu’on maintiendrait les gains en productivité car les tensions sociales surement énormes et réelles provoqueraient des pertes de productivité au moins aussi fortes que les gains.
Quant à une répartition du travail – qui se fait évidemment puisqu’on travaille moins qu’en 1900 – elle compense forcément un peu mais elle ne peut pas absorber totalement les gains de productivité : pour la majorité des emplois, une certaine qualification, une certaine pratique-habitude, et un certain suivi de dossier/taches empechent que 10 personnes se relaient pour faire le travail d’un seul. Même si cela se fait en pratique un peu d’une façon non nvisible : on fait facilement aujourd’hui de façon épisodique le travail de son plombier, de son maçon, .. ce qui revient à une répartition des taches de facto. Mais là encore ça correspond à une mutation de la société, pas à un figement.
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Alertervotre raisonnement ne fonctionne que si l’on envisage les besoins humains extensibles à volonté et les ressources planétaires aussi. Pour le 2eme point, on sait que cela va être très vite faux, pour le premier point, cela reste à prouver. Enfin, le service qui s’hypertrophie est un mauvais vecteur de croissance car à faible productivité intrinsèque. De plus il ne survit qu’en la présence des 2 premiers secteurs, ce qui tend à se démentir dans nos contrées.
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AlerterToujours est-il que mesurablement, on a gagné de la productivité et du chomage, donc en fait on a diminué le temps de travail nécessaire pour les besoins de tous, et même davantage. la preuve, tout le monde ne bosse pas. Ca serait mieux si ceux qui bossent bossaient moins et si ceux qui ne bossent pas bossaient davantage, et que tout le monde ait « de quoi ». Au lieu de ça, on a un type qui abat un boulot monstre en ne faisant que ça, et un ou deux qui n’ont pas d’argent.
Sinon, on ne peut pas prétendre que l’économie est bien organisée, ni même, en fait, organisée tout court.
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Alerter14,5% ne mangent pas assez, et probablement autant ou plus mangent trop et sont obèse (plus de 30% si mémoire est bonne). Vu sous cet angle, c’est assez effrayant.
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AlerterComme le dit Onubre Heinz dans son blog que vient de citer dadone , augmentation de la productivité liée à la chute de l’investissement productif ne peut avoir d’impact positif sur le chômage .
Ceci étant la conséquence de la « financiarisation » de l’économie , orientation qui ne crèe pas d’emploi , mais au contraire le détruit .
Parallèllement , je voudrais en profiter pour faire une réflexion sur justement le coût du travail, ou la théorie qui consiste à dire que la baisse des charges serait favorable à la création d’emploi . Cette théorie attend encore une démonstration . Il y a sûrement un seuil d’élasticité négatif sur le coût du travail par rapport à la création d’emploi , mais lequel ??? Nobody knows .
Par contre , les cotisations qui grèvent le coût du travail sont la plupart du temps destinées à une redistribution , qu’il s’agisse de la santé , du chômage ou des retraites . Et là , la démonstration est beaucoup plus facile à faire : ces redistributions maintiennent le pouvoir d’achat et soutiennent les moteurs de la consommation intérieure .
La prise en charge par des assurances privées du coût de la santé est une ponction sur le pouvoir d’achat des plus démunis . Dans des sociétés ou la consommation intérieure est le principal moteur de croissance, affaiblir ce pouvoir d’achat c’est augmenter le risque de récession .
Les Chinois font d’ailleurs l’inverse . Pour la première fois , ils ont désormais un système de soins gratuits ce qui devrait permettre de faire sortir les bas de laine jusqu’ici destinés à faire face .. Et cela devrait être un moteur de relance de la consommation intérieure énorme pour permettre de compenser la chute des exportations due à la crise mondiale .
Quand nous démolissons nos modèles sociaux , les Brics font l’inverse et il faut reconnaitre que leur recette de cuisine marche nettement mieux que la nôtre pour leur économie .
Pour ceux que cela intéresse, je viens de publier un nouvel article sur le Grand marché transatlantique . J’aurais du effectivement mettre une quatrième partie sur le chômage : le modèle que les américains veulent nous voir adopter .
http://fipcarolinep.xooit.fr/t72-MARCHE-TRANSATLANTIQUE-ou-COLONISATION-Europeenne.htm#p818
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Alerter« coût du travail » peut être abrégé en « salaire », « charges patronales » n’existe pas, il s’agit de « cotisations patronales ». Si on diminue les salaires en abaissant les cotisation salariales, on va continuer à affaiblir l’état et son rôle redistributeur, qui permet de faire tourner l’économie en faisant bouger l’argent, sans parler du financement de la sécurité sociale, qui permet à quelqu’un qui perd son emploi de continuer à consommer.
Si on réduit l’état et la redistribution par le biais notamment des impôts et des salaires des fonctionnaires, on augmente encore l’accumulation dans les couches les plus riches, et donc la pauvreté dans les couches les moins riches, donc leur endettement au profit des plus riches. En plus ça augmente la compétition entre les plus pauvres… Puisque ça augmente énormément le chômage, dès que le marché du crédit à la consommation est saturé.
On vient de prouver tout ça (enfin, ça commence à faire 4 ans…), et tout le monde reste encore sur des idées idiotes genre « il y a trop d’état », « il y a trop d’impôts », « il n’y a pas assez de compétition »… On n’est pas rendus.
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AlerterC’est pas exactement cela le processus qui en cours, c’est plutôt que plus on dégage de ressources pour les entreprises plus elles investissent (BEAUCOUP PLUS EXACTEMENT –> PLUS ELLES DEPENSENT) et plus elle ruinent nos sociétés dans ces dépenses.
Le retour sur investissement c’est une ILLUSION et c’est sur cette illusion qu’est fondé toutes la politique économique depuis trente ans..Si ce n’était pas une illusion alors nous serions globalement de plus en plus riche ce qui n’est pas le cas…
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Alerter« nous serions globalement de plus en plus riche ce qui n’est pas le cas »
Si, c’est le cas : en moyenne nous somme plus riches, mais parce que la couche la plus riche s’est beaucoup enrichie
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AlerterD’un point de vue monétaire uniquement car le système a beaucoup créé de monnaie, pas réellement…
Lorsque le système ce sera effondré vous pensez que vous pourrez récupérer les yachts et les vendre ? les villas et les vendre ?, les oeuvres d’art les vendre au prix ou elle ont été acheté ?.
Tout ces biens soit se dégonfleront soit ils ne vaudront plus rien.
Cette richesse est donc artificielle, pas réelle…elle ne tient que pas ce qu’il y détournement en continue de la force de travail au profit de quelques’uns, lorsque ce détournement aura cessé, cette richesse n’existera plus..
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AlerterSinon, pour la Chine et l’Inde, à mon avis leur avenir est sombre, ou du moins largement incertain, à cause de la pénurie de femmes qui s’annonce… Ca va sûrement faire une crise démographique, mais ptêt pas que…
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Alerter@Joe Chip
Sans aller jusqu’à prévoir un nouvel enlèvement des Sabines , je pense que cette crise démographique là sera moins déstabilisante que l’allongement de la durée de vie , que je ne critique pas, mais qui n’a pas été gérée en termes de conséquences sociétales . Elle se passe plutôt mieux dans les sociétés claniques que dans nos démocraties ou l’individualisme provoque une exclusion et un isolement des personnes âgées .
Pour çà que je dis souvent que nous devons raisonner en termes philosophiques et humains et certainement pas en termes comptables .
Et actuellement les chinois et les Russes ou encore l’Amérique Latine sont bien meilleurs que nous dans ce type de réflexion: il suffit de voir le succès qu’a eu le livre : le bonheur selon Confucius de Yu Dan qui s’est déjà vendu à plus de 10 millions d’exemplaires .
Les bilans n’ont jamais rien résolu car les bilans ne sont qu’une photographie à un instant T ..
Par contre l’espoir , les projets philosophiques et humains permettent d’escalader des montagnes .
Mais les comptables ne savent pas insuffler d’espoir, ils ne l’ont jamais sû , et il faut quand même bien reconnaitre que ce n’est en général pas ce qu’on leur demande .
Je ne peux que recommander la lecture du livre de Yu dan .. Qui déjà recommande de ne pas raisonner en conformiste .. Justement sachons sortir de la boite et essayer de penser autrement .
Ce sont bien de nouveaux modèles de société auxquels nous devons réfléchir . Le modèle actuel est en train de démontrer ses limites . Il est mort . Son agonie est douloureuse et prend plus de temps que nécessaire . Il vaudrait mieux y mettre fin le plus rapidement possible .
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AlerterSi le nouveau modèle de société c’est la Chine ou la Russie ou l’Am latine, on est mal barrés…
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Alerterjoe chip
Personne n’a dit que c’étaient « les modèles » .. J’ai juste dit qu’ils réfléchissaient plus que nous à ce que devrait être « le modèle » .
Puisque le sujet du billet d’Olivier est le chômage aux USA , je voudrais juste vous demander de réfléchir à la chose suivante .
Les américains s’inquiètent du fort taux de chômage des jeunes dans des pays comme l’Espagne, la Grèce ou la France .
Comme les Allemands qui voudraient nous voir prendre modèle sur eux , Ils attribuent ce fort taux de chômage à la rigidité du marché du travail qui protège les travailleurs déjà en place . Effectivement dans des économies en berne dans lesquelles les postes se raréfient , priorité est donnée aux individus en charge de famille . C’est une conception sociétale assez répandue dans les sociétés Européennes , les plus solidaires.
Selon cette doxa anglo saxonne , ce serait donc la rigidité qui entrainerait le chômage massif des jeunes . Il faudra que les défenseurs de cette doxa m’expliquent pourquoi le second taux de chômage des jeunes se trouve dans un des pays Européens qui a le marché du travail le moins régulé : L’irlande !!! (30%) ..
Ce n’est pas moi qui le dit mais les chiffres de l’OCDE
http://www.oecd-ilibrary.org/employment/taux-de-chomage-des-jeunes_20752334-table2
Par contre l’Allemagne qui pratique la dérégulation depuis quelques années, dérégulation qu’elle voudrait nous infliger (cf les dernières recommandations allemandes à la France) est le pays qui a effectivement un taux de chômage des jeunes les plus faibles d’Europe (8,5%)
Cette politique a certainement contribué à la déflation salariale allemande qu’on voudrait nous imposer comme modèle . Mais elle a aussi des contreparties négatives qu’il est impératif de regarder .. Et là c’est le BIT (bureau international du travail ) qui les recense . Ce faible taux de chômage des jeunes s’est fait au détriment d’une autre catégorie de la population :
« En mars 2012, près de 7,29 millions de personnes bénéficiaient d’un contrat à salaire modéré (« mini-job »). Parmi eux, seuls 4,76 millions n’avaient pas d’autre salaire que ce mini-job. Près d’un million de jeunes vivent avec ce revenu, qui est généralement majoré de l’allocation « Hartz IV » de 375 euros. En Allemagne, la libéralisation du marché du travail s’est faite au détriment du bas salaire individuel et des parents isolés. En effet, les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et le niveau de vie (EU-SILC) le montrent très clairement : le risque de pauvreté des travailleurs seuls allemands est de 14% et de près de 30% pour des parents isolés. Il l’est de 40% si on y inclut les chômeurs. Ces chiffres sont nettement inférieurs en France. » Je précise que sur les 5 millions de mini-jobbers, 3,5 millions sont des femmes. Evidemment.
Alors ?? Vous êtes sûr que le seul raisonnement comptable doit s’appliquer ??
Et en cas de rareté de l’emploi : vaut-il mieux donner du travail à ceux qui ont charge de famille et faire jouer la solidarité familiale ou priver ceux là de boulot pour en donner aux jeunes ??
La réponse n’est pas comptable : elle est philosophique et sociétale . Les pays comme l’Espagne ou l’Irlande ont choisi l’inverse de l’Allemagne . La solidarité familiale joue en faveur de ceux qui ont charge de famille .
Certains vont appeler cela la rigidité du marché du travail , moi j’appelle çà une conception qui s’attache aux besoins humains avant tout et qui est moins destructrice sur le plan sociétal que la formule qui consiste à sacrifier ceux qui ont charge de famille .. On peut aussi appeler çà une certaine conception de la solidarité .
Mais c’est vrai que cette solidarité là rend moins manipulables ceux qui la pratiquent, et qu’elle bloque les colonisations et la paupérisation à laquelle nous assistons .
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AlerterIl faut diminuer le travail de tous et mieux partager ses fruits entre tous, au lieu de ne donner ni les uns ni l’autre à une partie de la population, seulement pour que les investisseurs ( = ceux qui ont trop) puissent augmenter leur capital.
La productivité des travailleurs a été multipliée, leur temps de travail aurait donc dû être divisé, à revenu constant. Au lieu de ça leur revenu a été divisé, à temps de travail quasi constant, alors que le revenu des plus riches a été multiplié.
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Alerter@joe chip
Nous sommes d’accord
Et je vous répondrais car ces statistiques de l’OCDE m’ont vraiment étonnée sur le chômage des jeunes , que la solidarité familiale est le premier des partages ..
Visiblement, cette solidarité fonctionne quand même en Europe car si vous regardez les structures respectives du marché du travail , l’Irlande, la Grande bretagne et l’Espagne sont à l’opposé les unes des autres .
Donc le chômage des jeunes n’a rien à voir avec la structure du marché du travail, mais totalement avec la conception philosophique des sociétés concernées .
La souplesse du marché Irlandais est effectivement très représentative , ce qui n’empêche pas le taux de chômage des jeunes d’être au double du taux de la population (30% pour 14,6% ) alors même que le coût horaire du salaire des jeunes est nettement inférieur à celui des plus âgés et que les cotisations sociales (patronales et salariales) sont très faibles par rapport à d’autres pays , la France en particulier .
La durée hebdomadaire du travail est de 39h .
http://www.lemoci.com/Irlande/14-Legislation-du-travail.htm
Je pense que nos Enarques auraient besoin de suivre des cours de philo et des cours de sociologie pour pouvoir comprendre les besoins et moteurs respectifs des peuples Européens .
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AlerterLe chômage des jeunes est une données extrêmement biaisée, car il s’agit du pourcentage de chômeurs parmi les jeunes *actifs*. Donc si beaucoup de jeunes font des études, ça fait monter le taux de chômage des jeunes, parce que ça augmente les chances que celui qui sort du système soit inadapté aussi à l’organisation du travail ; en plus, moins il y en a qui ne font pas d’études, et plus la situation de quelques uns va se ressentir sur le pourcentage « total ». A la limite on pourrait être fier des systèmes éducatifs et économiques s’il n’y avait que quelques jeunes qui n’étudiaient pas, même s’ils étaient tous au chômage.
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Alerter@JoeChip,
a priori, il n’y a pas de raison pour que le biais dans la méthodologie de calcul du chômage des jeunes soit très différent d’un pays d’Europe à l’autre.
Si le chômage des jeunes est de 52% en Espagne et de 8% en Allemagne, ce n’est pas parce que les jeunes espagnols étudient très différemment des allemands, mais parce que le marché du travail est complètement bloqué en Espagne, vous pouvez poser la question à n’importe quel espagnol, il vous le confirmera, et ça serait être particulièrement de mauvaise foi que de continuer à essayer de se convaincre du contraire.
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Alerter« ça serait être particulièrement de mauvaise foi que de continuer à essayer de se convaincre du contraire »
J’imagine que c’est à moi que vous prêtez de telles intentions ?
Remarquez bien que le chomage tout court est plus élevé en Espagne qu’en Allemagne, on comprend donc mal la nécessité d’un indicateur spécifique pour les jeunes, à part sans doute par démagogie. Il est évident que si on arrête d’engager, les nouveaux venus sans travail s’accumulent.
Perso, je trouve plus facile d’être fauché quand on est jeune, que vieux, et après tout une période sans travail peut permettre à un jeune d’explorer un peu. Le problème n’est pas le chomage, mais la pauvreté.
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AlerterA vrai dire, comme beaucoup de français nous n’avons rien à foutre du chômage américain , sauf évidemment à considèrer que l’Europe est déjà un nouvel état américain comme planifié par nos politiques et Bruxelles. Nous aurions préféré connaître les statistiques françaises et européennes du chômage , pour la simple raison que comme actuellement nous avons en Europe des licenciements massifs , nous avons pour les derniers mois un accroissement de 50 % des dépôts de bilans , par exemple le groupe PSA et Toyota la semaine dernière ont arrêté leurs usines pour réduire leur production,
Nous avons notre protection sociale qui n’arrive plus à assumer l’afflux considérable de chômeurs etc…Dans ces conditions comment croire Mr Christian Noyer qui nous dit que toutes les conditions sont rèunies pour une sortie de crise , alors que nous ne pouvons plus compter sur la sociètè SICLI pour éteindre l’incendie économique puisque il licencie eux aussi !!! Donc le chômage américain est loin de nos préoccupations
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Alertermr noyer à raison, nous avons toutes les raisons de croire à une sortie de crise bientôt. Sauf que nous n’allons pas sortir de la crise de 2008 mais de celle qui a commencé vers les années 80. la remise en question va être un peu plus raide que ce que prévoyait Mr Noyer. Nonobstant ce « détail » effectivement nous approchons de la fin de quelque chose.
Olivier a déjà répondu au « pourquoi pas la france » : car nous avons des sources d’informations anémiques et que faire la même chose pour la france est un enfer documentaire.
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AlerterCher Olivier,
Je vous signale que les propos lus sur un des blogs que vous mettez en exergue « discotonio » ne me paraissent pas en phase avec les valeurs développées ici. Les bretteurs de la droite extrême sont passés maîtres dans l’art de faire passer leurs idées haineuses au milieu de propos progressistes et d’indignation démocratique (c’est la technique habituelle du fascisme). Il n’est pas facile d’être vigilant tout le temps, de l’intérêt d’être plusieurs.
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AlerterGraphique N°3 : la « population en établissement » est en fait l’ensemble de la population qui ne peut en aucun cas être sur le marché du travail; elle comprend les jeunes (-16ans) et sans doute les vieux (après 65 ans ?). Il n’y a pas 100 millions d’américains dans les maisons de retraite, prisons et autres casernes.
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AlerterS’il font comme en France et changent de mode de calcul régulièrement ou, pire, radient des gens, au moins le temps de faire des statistiques, ils peuvent le faire baisser leur chômage! Quand verrons nous les chiffres des embauches comparés à ceux des licenciements et du nombres de chômeurs? Jamais, car on ne pourraient plus stigmatiser les fainéants qui vivent royalement avec moins de 1000€ par mois sans travailler tout en montant ceux qui gagnent autant en travaillant contre eux! Personne ne veut partager le travail, encore moins son fruit mais ceux qui ont en encore subissent toujours plus. bien joué, cela les montent encore plus contre ces salauds de profiteurs qui vivotent voire survivent? Et là haut y en a qui rigolent bien. Va falloir les ressortir les piques et les fourches…et surtout les tourner du bon coté! Mais ça ce n’est pas gagné vu que les têtes sont tournées vers la télévision.
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AlerterContrairement aux craintes de beaucoup, ce n’est pas la sortie de l’euro elle-même qui sera source de perte de valeur, pour la Grèce comme pour la France.
Le point préoccupant est généralement passé sous silence:
En cas de sortie de l’euro, le montant détenu par des porteurs de titres sera transformé dans la nouvelle monnaie nationale, au taux de change décidé pour cette monnaie… ce qui entraînera simplement de nouveaux prix nominaux intérieurs en conséquence, à cet instant.
En d’autres termes, contrairement à ce que prétendent certains médias, il n’y aura pas, à cet instant, de perte de valeur entre l’euro détenu par un allemand et l’euro détenu par un grec.
Mais c’est la suite qui importe:
Le problème de la soutenabilité de la dette pour certains pays du sud continuera de se poser avec d’autant plus d’acuité que les intérêts à acquiter deviendront de plus en plus lourds pour les monnaies redevenues « faibles »: elles reprendront le cours de leur (lente) divergence avec les monnaies plus fortes, sur le marché des changes, traduisant la divergence des économies que voulait occulter la monnaie unique.
En d’autres termes, il faudrait espérer que leur période passée sous l’euro les aura renforcées économiquement, pour faire face à cette nouvelle obligation qu’elles n’avaient pas auparavant…
Or, c’est exactement le contraire qui a eu lieu:
Comme l’explique Artus dans son récent livre (La crise de l’euro), le libre-échange et la monnaie unique ont mis les pays européens sous la coupe réglée de la spécialisation « Ricardienne » dont on mesure aujourd’hui les effets accélérés: la plupart y ont perdu leur industrie au bénéfice de l’Allemagne. C’est le cas de la France dont la balance primaire négative et le taux d’industrialisation, divisé par plus de moitié en trente ans, la rangent parmi le « club Med » avec l’Espagne, le Portugal et la Grèce, et derrière l’Italie dont la balance primaire reste positive.
La logique conduit donc à conclure qu’on se relèvera d’autant plus vite de la crise européenne… qu’on sera resté moins longtemps dans ce système délétère ! Y demeurer plus longtemps ne fait que retarder le moment où l’on voudra bien en constater les dégâts…
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AlerterSi l’euro explose, chaque banque nationale est responsable des billets en euros qu’elle a émis. On peut savoir laquelle c’est en regardant le n° du billet. Si les gens commencent à refuser les euros grecs, ou plus facilement thésaurisent les euros allemands, ça risque de faire un problème, donc. Ou alors on s’aperçoit soudain que la banque centrale grecque a fait tourner la planche à euros, à un moment donné, et là on se marre.
De toutes façons, si par exemple la Grèce sort de l’euro, ce sera par surprise, car dans la minute de l’annonce, ses billets commenceront à être refusés.
D’un autre côté, si les euros allemands disparaissent parce que les gens les gardent, la banque centrale allemande devra en imprimer davantage…? Bref, on peut sortir de l’euro tout en y restant…
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AlerterL’euro ne va pas exploser pour se faire , il faut uniquement envoyer Mister Mario rejoindre Blythe Master pour qu’ils puissent ensemble concoter une nouvelle spéculation sur le de la vente du sable du sahara en le qualifiant de poudre d’or 24 carats qualifiée par l’agence de notation Moody’s ,et sur le nouveau un produit écologique : l’air pur du pôle nord mis en boîte par exemple par : coca cola. Ne plaisantons pas, il ya des gisements inestinables sur notre planète. Bientôt il y aura des introduction en bourse se sont de nouveaux Eldorado
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Alerter« le qualifiant de poudre d’or 24 carats qualifiée »
Ben, la nouvelle pièce de 5000€, 24 carats, 75g (!!!?), c’est fait. L’euro est sauvé, encore faut-il que vous l’achetiez…à ce prix.
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Alerter@ Chris
Concernant la productivité et ses « vertus », je veux bien vous suivre, à deux réserves près :
– Celles exprimées par Danone relatives à la nécessité d’une plus juste répartition des richesses crées et du travail.
– Celles exprimées par I. Illich dans ses ouvrages via le concept de « contre-productivité » (seuil au-delà duquel toute productivité supplémentaire, même dans le domaine des services publiques, école et santé y comprises, est vouée à dégrader la qualité des biens et services produits).
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Alerter@SPQR,
Je suis d’accord sur les deux points, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai répondu à Alain34 que je ne cherchais nullement à justifier la course à la productivité sans limites, qui est une aberration.
La productivité, c’est comme toutes les bonnes choses, à utiliser avec modération…
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Alerterchacun situe la zone « raisonnable » en fonction de son vécu….
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AlerterVous vous rappelez, juste avant les élections US, le taux de chômage qui descend miraculeusement jusqu’à passer sous la barre des 8% ?
On a enfin percé le mystère: 73% des emplois crées ces 5 derniers mois aux US l’ont été dans la fonction publique.
http://cnsnews.com/news/article/73-new-jobs-created-last-5-months-are-government
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AlerterLes commentaires sont fermés.