Il ne faut pas oublier que la situation continue inexorablement de se détériorer en Grèce, sous les coups de l’austérité – et on se prépare à en remettre une couche, c’est hallucinant.
Le pire est que tout cela est due à l’obstination du pays à rester dans l’euro, alors qu’à l’évidence, un pays comme la Grèce ne peut vivre avec la monnaie de l’Allemagne (à tout le moins sans des dons massifs des autres pays – utopie). Cela revient simplement à porter des sabots 4 pointures en dessous : ça fait mal, puis ça fait très mal, puis ça s’infecte, puis ça gangrène…
Par ailleurs, je suis très heureux que ce modeste blog ait pu faire surgir des talents, en particulier le sympathique Okeanos, qui a fini par essaimer avec okeanews, très bon site sur la situation grecque, qui lui demande beaucoup d’efforts.
Il vient de partir en vacances en claquant la porte. J’espère qu’elles lui seront bénéfiques – et que son blog survivra à la rentrée… Vous pouvez lui écrire ici.
Chapeau l’ami !
Trop !
La goutte d’eau de la misère a fait déborder mon vase de l’acceptable. Le hasard m’a -encore- fait tomber sur une répulsion. Une jambe gonflée. Des plaies ouvertes qui laissent entrevoir ici et là une musculature. Des plaies non soignées et un début de gangrène. Des plaies laissées à l’air libre, purulentes. Mais l’homme marche, boitillant, sans paraître se plaindre. Sa dose de drogue en poche, peut-être, lui fait oublier sa condition physique. Le risque prochain de perdre sa jambe gauche ne semble pas le perturber. Sa vie ne semble rien valoir pour la troïka.
Trop. En 2010 déjà, un autre mendiant était dans des conditions comparables. C’était son bras entaillé qui laissait entrevoir son triceps. Sans trucage. Analyse anatomique en pleine rue, en plein jour, dans le quartier de Kerameikos. Depuis, chaque jour à Athènes est un croisement de ces misères provoquées par les mordorandums. Déformations physiques volontairement présentées pour espérer quelques pièces de monnaie. Ou misères cachées par fierté mais bien trop visibles.
Trop. Un tour en voiture me fait revoir cette misère à chaque feu rouge. L’exemple de ce que propose le piège de l’austérité carabinée. Ici, un migrant amputé des 2 bras avec un gobelet en plastique autour du cou pour y déposer quelques pièces. Là un retraité -sans retraite- qui vend des mouchoirs. Là encore, un toxicomane en quête de quelque monnaie pour acheter sa dose.
Trop. J’ai atteint mon niveau de tolérance maximum. L’asymptote de ma fonction personnelle de survie en milieu troikan est dépassée. Et tant pis pour le non respect des théories mathématiques. Trop de larmes quotidiennes lors des mois de février et mars dernier lorsque je rédigeais les « nouveautés » mordorandiennes. Trop de visites à Mr Lacrymal en relisant les articles et en les corrigeant. Trop d’épuisements, déjà. Trop de temps passé à brasser les infos véritables et des rumeurs scandaleuses. Trop d’incompétence chez nos gouvernants.
Trop. La troïka revient. L’Allemagne ressort le Grexit du placard. Barroso a décidé de se pointer hier à Athènes pour une visite de courtoisie, « Je suis là en ami ». Qu’il aille au diable. Il n’ira pas voir les miséreux. Il n’ira pas voir les toxicomanes. Il n’ira pas voir les quartiers d’Athènes en perdition. Les petits commerçants en faillite. Les petits retraités en larme lors des manifestations des 2 dernières années. Il n’ira pas visiter les commerces fermés, les hôpitaux publics en souffrance où les grévistes héroiques de l’aciérie en grève depuis plus de 8 mois. J’aimerai qu’il se fasse enyaourter par ceux dont la vie est devenue intenable. Pire, j’ai parfois envie que tout se casse la gueule. Vite. Un reboot. Comme la fin de FightClub. Zou, tout pète et on repart à zéro. La théorie du chaos appliquée. Le théorème du boulanger à son paroxisme. Et on replantera des patates et des tomates. Retour à la case départ sans passer par la banque. Et tout le monde au même point.
Trop. Le gouvernement grec réfléchie à la manière de faire les 11 milliards d’économies gentillement demandées par la troïka. Même si rien n’est encore gravé dans le marbre, les mesures prévues font encore froid dans le dos : passage de la retraite de 65 à 67 ans, réductions des retraites, de certains avantages, des dépenses de santé. « Et eventuellement d’autres coupures dans les salaires des fonctionnaires ». Quelques réserves ont été apportées. Samaras ne semble pas vouloir réduire les « salaires spéciaux » dans la fonction publique. Forcément : ces salaires sont principalement versés aux forces de sécurité. Le ministre des finances a même évoqué la possibilité de mettre en place toutes ces mesures dès cette année pour « prendre de l’avance ». Le nouveau mordorandum. Un crime contre l’humanité. Une arme de destruction sociale massive. Bizarrement, j’ai cette image d’une guillotine en tête.
Trop. Après un an de congé sans solde, ma copine a retrouvé son emploi. Comme il était. Désorganisé, déstructuré, invraissemblable. Une nouvelle pression en plus. Celle du risque de perdre le poste. Le temps où on se disait qu’il faudrait virer tout le monde pour embaucher les bons profils est bien loin désormais. C’est déjà trop tard. Aujourd’hui, ces emplois permettent de faire survivre des familles entières. Après 11 ans d’ancienneté, son salaire sera de 750.13€ par mois. Pas de quoi vivre à Athènes. Il était de ~1200€ avant la crise et de ~1060€ en 2011. Sa collègue qui travaille depuis 27 ans gagne maintenant 920€. Ces postes avaient d’autres avantages : moins d’argent, plus de temps libre. Mais… c’est de l’histoire ancienne. Exit, la semaine de vacances du mois d’août offerte par l’université. Exit les 3 jours de congé de la pâques orthodoxe. Et l’université semble réfléchir au moyen de faire travailler ses petites mains 1h de plus par jour. Sans doute exit la semaine de vacances de Noël. Trop de vacances de l’avis de la troïka, sans doute. Alors le temps libre restant servira … à chercher un 2ème boulot ?
Trop. Ces derniers jours, je prépare le nouveau design du site. Un reboot, un retour à la case départ. Je me demande parfois s’il verra le jour. Peut-être que tout s’écroulera avant. Le réseau wan avec. Peut-être que je jetterai l’éponge pour reprendre une vie « normale » et gagner ma vie en travaillant. En attendant, je mets en pratique mes belles études d’ingénieur. Celles qui m’ont permis de travailler quelques années dans des domaines « excitants » ou « sexy » comme on dit dans le métier. J’utilise mes compétences de « project manager » pour gérer tant bien que mal mon projet personnel : vivre en Grèce. Mais même pour un expatrié, pas -encore- dans la difficulté, c’est usant. « La Grèce est morte » me disait un ami l’été 2010. Je ne voulais pas le croire. Il avait pourtant raison. La Grèce est en train de mourir, sous les coups de la troïka et des différents gouvernements de la honte. Alors suivre la presse, les nouveaux suicidés, les nouvelles rumeurs, les nouvelles mesures, le théâtre politique, être le rapporteur de mauvaises nouvelles est trop usant. Et espérer que les donations permettent de se projetter un minimum vers ce futur incertain aussi. Car des donations, il n’y en a jamais trop.
Et puis trop de mépris. De ceux qui ne comprennent rien à la Grèce. De ceux qui ne comprennent rien à la population grecque. De ceux qui ne voient pas plus loin que l’ombre de leur propre condition. Les grecs ceci, les grecs cela. Le vote des grecs. Les impôts des grecs. La paresse des grecs. La fraude des grecs. La faute de grecs. Trop de ces conneries déblatérées à longueur de journée. Trop de travail pour lutter contre ces préjugés. Et puis trop de peine de voir mes amis accusés. De voir que même eux finissent par s’y habituer. A y croire parfois. 2 ans qu’ils se voient accusés pour le simple fait de leur nationalité. Ce mépris est méprisable. Et c’en est trop.
Trop de rèves brisés. Ces rêves s’évaporent dans mon pays d’accueil. Avec ce tumulte médiatique. Avec ces annonces incessantes. Euro, pas euro. DRAchmE et char d’assaut dans Athènes. Guerre civile et dettes souveraines. Taux en hausse et Espagne. PIGS et Allemagne. Schauble. Merkel. Juncker. Barroso. VanRumpoy. Hollande. Samaras. Ras le bol ! FUCK ! Je m’en cogne de leurs «avis» d’ « experts », de leur prévision de croissance pour 2014. La croissance est morte, et pas qu’en Grèce. Nous vivons dans un monde fini. Nos ressources sont limitées, il serait bon que nos magiciens de dirigeants incompétents sortent la tête de l’eau. Car en attendant, ils font crever des peuples. Et attisent la résurgence des néonazis qui n’en attendaient pas moins pour montrer le bout de leur face odieuse.
Trop. Quand j’ai commencé OkeaNews, je voulais juste témoigner sur mon pays d’accueil. Redonner un peu de vérité face aux mythes et préjugés, au racisme ambiant envers une population qui subit plus que toute autre en Europe le résultat de ces politiques criminelles. Je me rappelle ce jour de 2011 où mon beau père à la retraite est venu nous aider pour repeindre notre appartement. On parlait déjà beaucoup de la « paresse grecque ». Il me dit : « Demain, on se lève tôt, tu verras comment ca bosse un grec ». J’ai détourné le regard pour masquer les larmes de colère qui montaient en moi. Déjà c’était trop. Se justifier. Envers moi qui pourtant connaissait déjà bien ces travailleurs acharnés. Etre le témoin de la destruction d’un peuple est éprouvant. Surtout quand cette destruction passe en premier lieu par la remise en cause des fondements culturels d’une société. Pourtant, cette culture et cet art de vivre doivent survivre. Mais l’espoir est mince. Trop mince.
Alors trop. Ahènes a eu raison de mes dernières forces. Je ne peux plus voir un écran en peinture sans avoir des nausées. Je ne veux plus me balader dans cette Athènes transformée en champs de ruines sociales. Je n’y vois que misère, j’en oublie ses bons côtés. Je ne vois plus que la noirceur. J’ignore ses splendeurs. Je ne veux plus lire les annonces, l’arrivée de la troïka, les nouvelles mesures, le nouveau mordorandum. Je ne peux plus passer mes 12h quotidiennes minimales à suivre l’actu pour la partager ici. Je ne peux plus prendre le risque de passer à côté de la vraie vie. Ce n’est pas mon job. Je ne suis pas payé pour. Quel que soient les évènements à venir, je veux voir autre chose. Je veux revoir ma Grèce. Je veux reprendre une claque. Celle de sa beauté. De sa générosité. De son accueil. Je veux verser à nouveau ces larmes de joie. Des joies simples. Une vue. Une plage. Des sourires. Un baiser. Un câlin. Des câlins. De l’amour et de l’eau fraîche. De l’Ouzo.
Et oublier l’austérité dans une eau translucide.
Alors je pars en vacances. De vraies vacances en Grèce.
Elles ne seront pas de trop.
Okeanos
P.S. Edit Olivier Berruyer : rien à voir, mais je signale qu’Eric Verhaeghe a répondu à quelques commentaires sur le billet de jeudi… 🙂
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
39 réactions et commentaires
Bonjour Okéanos,
Séchez vos larmes de tristesse et ne renoncez pas à votre belle tolérance.
Vos efforts ne sont pas vains.
Merci beaucoup pour vos témoignages et votre site riche qui aident à atténuer les préjugés et à soutenir le peuple grec en souffrance.
Bon retour en Grèce, très bonnes vacances à vous.
Bonjour à mon amie Chloi.
Je souhaite tout le bonheur du monde au peuple grec à travers la toile.
Vénus Etoile du Berger.
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AlerterOui, excellent blog à la lecture duquel on peut avoir une idée de notre futur quotidien.
Pour une approche plus générale il y a aussi http://www.economiedistributive.fr
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AlerterJe vais faire le vilain petit canard. Loin de moi l’idée de penser que Okéanos n’est pas sincère. Certes, il l’est. Mais trop de larmoiement, trop de plaintes, trop d’amalgames, trop de complaisance dans le désespoir, trop de romantisme, nuisent à la cause qu’il veut défendre. De bonnes vacances lui feront du bien, lui feront retrouver l’énergie dont tous les Grecs ont besoin pour se retrousser les manches et agir au renouveau de leur pays millénaire, et qui, loin d’être fini, doit retrouver ses valeurs résilientes.
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AlerterEncore faut-il avoir une chemise! Et des moyens pour agir!
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AlerterHeureusement que nos ancêtres n’ont pas réagi, ainsi, …j’imagine une scène d’un film assez burlesque style Monty Piton, époque Cro-magnons, avec défilé, slogans et pancartes sculptées, pour exiger du gouvernement de Lascaux de meilleurs grottes, des fusils d’assaut, et des camping-gaz, et du prêt à porter.
Croire que ce que l’on a un jour est acquis pour toujours (et encore plus), qu’elle drôle d’idée. Le problème n’est pas le nouveau niveau de vie des Grecs, le problème c’est que pour assurer la pérennité du gnre humain, on devrait leur emboiter le pas et on ne le fait.
Une frugalité et simplicité choisies par le grand nombre, je parle des 20% ou 30% les plus riches de la planète, dont nous faisons partie, pour éviter une hécatombe écologique demain.
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Alerterγεια σας Ωκεανός
Oui, bonjour à vous Okeanos !
On ne peut pas diriger un Etat comme on dirige une entreprise et la preuve en est faite, en Grèce comme ailleurs !
A cet égard, vous avez raison de le dénoncer ! En plus de vos efforts pour transcrire cette réalité, il me semble qu’un rien de prosélytisme dans votre blog pour le rétablissement d’une vraie démocratie -celle dirigée par le citoyen – me semblerait de bon aloi !
Et pour illustrer le pouvoir destructeur de tous ces technocrates, vous pouvez lire ceci:
http://tatanka.blog.tdg.ch/archive/2012/01/18/les-banques-meurtrieres-des-etats-nations1.html
Bonne lecture et surtout bon repos pour recharger vos batteries et repartir de plus belle dans ce combat contre l’injustice et la vilenie !!!
A bientôt, donc !
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AlerterJe ne suis pas persuadé que connaissez bien le monde de l’entreprise, … on ne peut pas diriger un pays comme une entreprise, certes … ce qui sous-entendrait que les pays sont dirigés comme des entreprises, la Grèce en l’occurence, et que c’est un échec au final …
Vous en connaissez beaucoup des entreprises, si on prend en exemple la France, en déficit depuis 40 ans et qui sont toujours en activité, … si vous pouviez en citer une je serais interessé de la connaître. Je veux dire une vrai entreprise, pas un organisme assimilé sous perfusion de l’Etat.
Oui, on peut toujours dire, on est pas les seuls, mais on cumule les handicaps, balance commerciale exécrable, fiscalité parmis les plus élévés au monde … on pourra toujours maudir la Troika, comme le font les Grecs, mais on fait tout pour la faire venir.
La France dirigée comme une entreprise … j’ai du mal à garder mon sérieux, je me demande combien pense ainsi … et si les Français étaient des ânes en économie / gestion / finance … on peut pas tous être des experts, c’est pas le but, mais là … on bat des records.
D’ailleurs, la France s’endette non pas pour assurer des investissements long terme, ce qui alors serait assez justifié, mais majoritairement pour assurer des dépenses de fonctionnement. Un peu comme si les ménages s’endettaient pour payer leurs dépenses alimentaires, une extrémité à éviter.
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Alerter+++ C’est pourtant pas diffcile à comprendre.
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AlerterExcellent article, Okeanos ! En le lisant, j’ai pu ressentir votre rage de lutter contre ce massacre perpétré en Grèce !
J’ose d’ailleurs croire que ce n’est pas un hasard. La Grèce est un symbole… La mettre à genou est aussi mettre à genou l’idéal démocratique qu’elle représente. Tout effacer, tout nettoyer comme si cela n’avait existé, un peu comme l’arbre de Dimitri qui a été dépouillé de ses marques de reconnaissance.
Je suis un lecteur assidu de votre blog. Il est, à mon avis, essentiel pour comprendre ce qui risque de nous arriver. Car nous avons tous conscience, que pour la Troïka, ce n’est qu’un début.
Votre article est un cri d’amour pour un pays qui vous est cher. Je trouve qu’il est on ne peut plus normal de crier sa colère quand on écorche votre être le plus cher. Merci pour votre blog. Merci pour votre sincérité. Quoi qu’il arrive votre travail n’aura pas été vain. Je vous dis donc à bientôt, peut-être.
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AlerterJ’ai moi aussi le moral en baisse continue. Je tombai hier sur un article immonde paru sur un site libéral bien connu, dans lequel une dame expliquait qu’afin de conserver l’emploi dans le domaine du télémarketting, il aurait fallu permettre de faire travailler les gens le dimanche, de pouvoir changer leurs horaires au dernier moment, de les renvoyer facilement …Le commerce d’abord, l’humain loin derrière! Nous sommes dans une situation de guerre, de guerre économique. Les grands perdants? Les milliards de petits employés envoyés au front, comme chair à canon.
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AlerterOn a déjà eu USA for Africa.
Les grecs ont encore de quoi maigrir.
Alors je ne pleurerai pas pour les pauvres de riches qui sont les riches des pauvres….
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AlerterUSA for Africa, « We are the World » de Lionel Richie sortie en 1985, pour récolter des fonds pour lutter contre la famine en Ethiopie.
Magnifique beautiful song, l’une des plus vendues au monde.
Et pourtant la famine en Ethiopie est toujours présente….
Et en chanson c’est mieux
« We are the world, we are the children, we are the ones who make a brighter day,
So let’s start giving, There’s a choice we’re making, we’re saving our own lives, It’s true
We’ll make a better day, just you and me»
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AlerterPleurerez-vous pour le premier enfant grec mort de la pauvreté ?
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Alerterlagarde on t’a reconnu. Ne vous inquietez pas, la famine à la télé avec les ptis gamis aux os saillants, les scénaristes ont callé ça pour une saison ultérieure. C’est vrai faut faire monter le climax progressivement, sinon cela ne fidélise pas le télévoyeur.
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AlerterDimanche 29 juillet 2012 :
Les Allemands pensent qu’ils seraient mieux sans l’euro (sondage).
Une majorité des Allemands pensent que leur pays serait en meilleure situation sans l’euro, selon un sondage paru dimanche, alors que le ministre de l’Economie a répété ses doutes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro.
Selon le sondage Emnid pour l’hebdomadaire Bild am Sonntag, 51% des Allemands pensent que l’économie de la première puissance européenne serait dans une meilleure situation si elle ne faisait pas partie des 17 pays de la zone euro.
Vingt-neuf pour cent pensent que la situation serait pire.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00457718-les-allemands-pensent-qu-ils-seraient-mieux-sans-l-euro-sondage-348521.php
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AlerterCette description du quotidien des Grecs doit être lue comme une image de ce qui nous attends, nous les profiteurs de ces économies occidentale. La Grèce ne doit pas être vue comme le déclencheur ou le bouc émissaire de cette crise, mais comme la première des victimes, dans une liste qui n’a pas fini de s’allonger.
Alors oui, il faut prendre conscience que nous allons au devant d’une période faite de sueur, de sang, et de larmes, comme le disait Winston entre deux cigares, et que nous n’en sommes que au balbutiement du processus.
Néanmoins, c’est également l’unique chance d’amener une révolution dans les consciences, et arriver à composer une société respectueuse de l’environnement et de l’humanité.
Et en ce sens, je reste positif.
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Alerteron joue au maillon faible a l’échelle des peuples. Next…
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Alerterbref !
Les difficultés de vie du peuple grec sont désolantes mais n’a-t’il pas voté durant des décennies pour les responsables successifs de ce bilan catatophique ?
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AlerterNon seulement les Grecs ont voté pour les respnsables de la situation, mais ils continuent de le faire. Ils en veulent donc encore davantage. Les peuples sont des moutons…de Panurge.
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AlerterProbablement. C’est dans la nature de l’être humain.
Je ne vois personne (à part les Suisses 🙂 – qui ne sont pas tous des saints – mais qui ont refusé récemment par référendum plus de congés payés sans effort supplémentaire ) pour refuser de recevoir plus en donnant moins.
Les politiques grecs (tous partis confondus) ont usé de la formule plus que les autres et c’est aux citoyens insouciants ou non qu’est présentée la très (trop) lourde facture. Culturellement c’était un beau symbole de voir la Grèce dans l’Union Européenne. Economiquement c’était une erreur voire une faute. Au mieux c’était au mieux trop tôt.
Ceci je comprends la détresse et la douleur d’ Okéanos et il a mille fois raison de dire que notre paradigme occidental devient bancal. Saurons-nous en préserver le meilleur et en abandonner le pire (et non pas faire l’inverse) ?
Malheureusement la réponse à cette question n’est guère évidente quand on regarde l’histoire récente ou ancienne. La réponse pourrait être oui mais au prix d’un énorme mouvement collectif et citoyen au niveau de la planète. Souhaitable, réalisable mais difficile.
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AlerterMerci de prêter attention à ma courte réaction qui véhicule de nombreux « non dits » et frustrations…
Vous dites : « Saurons-nous en préserver le meilleur et en abandonner le pire (et non pas faire l’inverse) ? »
Notre plus gros problèmes c’est que nous n’avons pas eu et n’aurons pas le choix du choix
Je veux dire qu’entre un Sarkozy (ou succédanés) et un Hollande (ou comparses et succédanés) nous avons la même politique avec un habillage différent destiné aux plus crédules d’entre nous.
Les autres n’étant (pour moi) que des pis-aller (MLP, Melenchon EELV) surfant sur des vagues popu !
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AlerterExcellent article, Okeanos ! En le lisant, j’ai pu ressentir votre rage de lutter contre ce massacre perpétré en Grèce !
J’ose d’ailleurs croire que ce n’est pas un hasard. La Grèce est un symbole… La mettre à genou est aussi mettre à genou l’idéal démocratique qu’elle représente. Tout effacer, tout nettoyer comme si cela n’avait existé, un peu comme l’arbre de Dimitri qui a été dépouillé de ses marques de reconnaissance.
Je suis un lecteur assidu de votre blog. Il est, à mon avis, essentiel pour comprendre ce qui risque de nous arriver. Car nous avons tous conscience, que pour la Troïka, ce n’est qu’un début.
Votre article est un cri d’amour pour un pays qui vous est cher. Je trouve qu’il est on ne peut plus normal de crier sa colère quand on écorche votre être le plus cher. Merci pour votre blog. Merci pour votre sincérité. Quoi qu’il arrive votre travail n’aura pas été vain. Je vous dis donc à bientôt, peut-être.
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AlerterIls ont tous oublié que les dépenses des uns font les revenus des autres qui en étant dépensées feront les revenus des suivants, etc …
Il n’y a pas de solution sauf à faire exactement l’inverse de ce que le gouvernement grec et la troïka imposent: il faut distribuer de la monnaie à la population et financer les services public… mais il faudrait aussi pouvoir dévaluer !
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AlerterJe me doute bien qu’Okea et un certain nombre de Grecs sont au bout du rouleau, il ne s’agit pas de nier leurs difficultés évidemment. Le problème au delà de l’euro, de la troika, et j’en passe, c’est le mode de vie occcidental de consommation tel qu’il est … il est condammé.
Ce que vit la Grèce pour des raisons économiques/politiques/financières je pense ce sera bien pire pour nous tous demain pour des raisons énergétiques, climatiques, écologiques.
Quand je dis demain, 10 ans, 20 ans, difficile à dire.
Par exemple, peut on poser une question simple tel que … » combien sont prèt aujourd’hui, en France à réduire leur train de vie de 30%, ou plutôt leur empreinte écologique, pour donner 30 ans de vie à la prochaine génération ? « La question est-elle réaliste ?
On va me dire Aaaahhhh mais non ! !! je peux pas … mon écran plat, mes 1200km A/R cet été en voiture pour aller à la mer, (alors qu’un lac est à 100km), 1 fois de la viande par semaine et le reste des proteines seront végétales …(impossible dira-t -on !), que des légumes/fruits de saison plutôt que les fraises du Chili à Noel, j’éteins tous mes appareils (d’ailleurs je fais la vaisselle à la main)… (quelle galère !), je met un pull plutôt que de monter le chauffage, ect ect ect 100Euros/mois ds des œuvres caritatives, investissements éthiques, … (et mon prochain Iphone je le paye comment ? )
3 ou 4 paires de chaussures plutôt que 30 (j’en ai vu avec 200 .. si si je blague pas).
(mais j’aurais jamais rien à me mettre c’est sur !)
Combien d’objets pas vraiment utiles autour de nous ? Beaucoup plus que vous ne croyez … tellement d’économies en eau et en énergie possibles.
Par exemple, je n’ai vu aucun Français respecter les messages de limitations de vitesse lors des pics de pollution … cela en dit long sur leur intérêt pour l’air que vont respirer leurs enfants.
Ce sont des milliards de petits gestes mis bout à bout qui vont faire les grands fleuves de la vie de demain.
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AlerterJe pense tout comme vous avoir une conscience aigue des problèmes de dépressions des ressources et des graves crises « ecologiques » a venir mais par contre je ne peux vraiment pas partager le dedain, voir la morgue que vous possedez pour vos concitoyens.
Le francais moyen que je suis issue des classes populaires (violement traites de beauf en permanence pour les bobos arrogeants) n’ont jamais decretes les regles qui regissent l’economie.
Il me semble pas que ce soit les francais (termes vagues j’en conviens) qui decident du PIB. Ce n’est pas nous qui avons decide du concept de « progres » qui a fait que tout les « bouseux » ont du quitter les campagnes pour aller s’entasser dans des usines. Ce n’est pas non plus les francais qui ont decretes des 80 % d’une classe d’age au BAC, creant des penuries de travailleur manuel. Ce n’est pas les francais qui ont decides d’aller prendre les ressources de matieres premieres dans des pays instables.
Ce n’est pas non plus les francais qui faut blamer si la finance est devenu folle.
L’homme de base du systeme subit tout les changements dans son pays depuis toujours, il n’a pas fait les revolutions, ni culturel, ni industriel.
Quand aux retours a la terre, je vous propose d’aller aider les paysans, je les connaît bien, ce sont des gens simples qui sont toute aussi desole des changements actuels mais qui subissent plus qu’ils ne peuvent agir. Ils continuent pourtant de remplir les besaces des intelectuels de pacotilles qui fleurissent sur internet, annee apres annee, tout en se laissant insulter de boiseux, de beauf ou autre sobriquet, par les memes qui font des lecons sur ce qu’on devrait faire.
Les peuples sont les premières victimes de ce système que ce soit en Grèce, en France ou partout dans le monde. Oh mais pardon ca doit etre populaire ce que j’ecris donc je dois etre dans le camp du mal.
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AlerterBonjour Enoch, un paragraphe avec un peu d’humour vaguement corrosif , du dédain, de la morgue, non je ne pense pâs, parfois un peu de révolte et d’agacement de voir ce cheminement vers le ravin.
Tout comme pour la Grèce, il y a 10 ans, un regard perspicace et avisé aurait eu beaucoup de chances d’anticiper les difficultés de la Grèce d’aujourd’hui.
A l’échelle de la planète, le manque d’anticipation, de courage et l’envie de toujours plus ( justifier pour ceux à qui il manque le minimum vital se nourrir/se soigner/se loger/s’éduquer), le phénomène sera le même que pour la Grèce d’aujourd’hui. Beaucoup de souffrances en vue.
Essayez de le prendre avec humour … mais d’une certaine manière vous illustrez mes propos. Le citoyen qui se dit qu’il ne peut rien faire, que des petits changements dans sa vie finalement ce n’est pas cela qui compte, que ce sont les puissants qui décident de l’avenir du monde et ainsi de suite, peut-être connaissez vous la petite histoire du colibri, sinon je vous l’offre.
La part du Colibri
Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche,
fait l’aller-retour de la rivière au brasier,
une minuscule goutte d’eau dans son bec,
pour l’y déposer sur le feu.
Un toucan à l’énorme bec l’interpelle :
« tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien ».
« Oui, je sais » réponds le colibri, « mais je fais ma part »…
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AlerterVotre histoire avec le colibri est gentille mais je maintiens mon propos et je vais essayer de la renforcer. Pourquoi ?
J’ai souvent des conversations avec des gens qui ont des consciences « écolo ». Et il y a une approche qui me semble facile, que j’ai eu et que vous avez, qui est d’englober le groupe humain et d’avoir une tendance a considérer cette entitée comme un virus ou un cancer.
Si on regarde à l’échelle globale, on peut facilement arriver à cette conclusion. Le problème c’est qu’à l’échelle individuelle, je ne connais personne qui se soit lever un matin en disant je vais détruire mon environnement.
J’ai beaucoup réfléchi à ce sujet, et ma conclusion est simple, l’homme n’est ni bon ni mauvais, il s’adapte à la condition la plus facile de sa survie.
On peut pérorer sur le coté morale de ces actes pour survivre mais nul ne sait ce qu’il serait capable de faire pour vivre.
Conclusion, notre mode de vie, qui dégrade les ressources, s’exportent à travers toute la planète, parce qu’il est le plus facile pour survivre. Il n’y a pas une espèce animale qui ne rêverait pas d’abondance.
Et croyez bien que j’ai conscience de la phase B de cette abondance. J’en ai d’autant plus conscience que je m’attends à un effondrement du système car j’ai pleinement conscience que nos modes de vies ne sont pas soutenables à terme.
Quelle fut mon action pour changer de statut (ma goutte d’eau)?
Apres avoir vécu comme expat, je suis retourner vivre à la campagne en France, je vais essayer de m’enraciner à nouveau. C’est un choix qui ne va pas naturellement de sens et difficile à assumer au quotidien. J’ai commence à apprendre et pratiquer la permaculture, je m’intéresse aux plantes médicinales, en d’autre mot, je tends vers une plus grande autonomie pour sortir des réseaux marchands le plus possible (tout en étant réaliste sur les limites).
Et vous seriez surpris, de voir comme dans les campagnes françaises nombre de gens, ont leur potager, ont des animaux et sont in fine dans leur vie quotidienne beaucoup plus écolo que de nombreux urbains prêcheurs de vérités.
Ce que je veux dire c’est que si ces gens utilisent des pesticides et des engrais c’est qu’ils ont la possibilité de le faire car c’est le plus facile. Ce sont des gens simples et dans la paysannerie française, il y a toujours eu ce vent de liberté (si française), qu’ils en ont marre que des gens viennent leur faire une leçon de morale sur leurs comportements.
Je voudrais conclure par ceci, ils sont la solution, ils sont l’essence de notre nation, il faut arrêter d’opposer les gens les uns aux autres. C’est toujours ce qui me dérange le plus dans le concept de lutte des classes, c’est l’idée de lutte entre citoyen. Il y a tellement de point en commun entre ecolo, agriculteur traditionnel, et meme chasseur, pecheur, que les luttes sont steriles.
Elle est deja la, votre goutte d’eau, elle tombe tout les jours partout dans les campagnes de France. Il y a encore des gens connecte a la mère nature, connecte a leur plantes et ce tout les jours !!!
Donc je maintiens et signe, ils ne sont pas le problème, ils sont la solution, par contre je ne suis pas sur de pouvoir écrire la même chose sur les populations urbaines.
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AlerterC’est une belle histoire pour les enfants. Dans la vie, cela ne se passe pas comme ça. L’homme n’est pas vertueux par nature. Il ne l’a jamais été et ne le sera jaùmais. Il le devient, éventuellement, par culture, et cette culture passe par l’éducation. Et encore, cela ne fonctionne qu’à long terme. Et pas toujours. Par exemple, tout le monde reconnaît qu’il est préférable de vivre en bonne intelligence avec son voisin plutôt que de le tuer. Pourtant, il y a encore des gens qui tuent leur voisin. La vérité est que l’homme est un prédateur, y compris contre sa propre espèce.
Seule la nécessité pousse l’homme à plus de vertu. Si un jour, l’énergie et la nourriture se font plus rare, donc plus chères, alors l’homme saura limiter ses besoins. Si le litre d’essence est 10€ le litre, plus personne ne prend sa voiture. Si le poisson et la viande sont à 100€ le kg, plus personne n’achète de poisson et de viande. Notez que ce sera bon pour la planète, mais mauvais pour l’emploi.
Là, nous touchons une autre vérité. La décroissance, c’est bon pour la planète, mais doit s’accompagner d’une décroissance démographique. C’est même peut-être par là qu’il faudrait commencer. Mais l’homme n’étant pas vertueux par nature ne le fera pas.
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AlerterPendant ces dernières décennies avant l’euros , beaucoup de grec se sont expatriés pour aller travailler en Allemagne ou en Suisse et sont revenus au pays ont construit de belles maisons avant la retraite , ils touchaient leur pension en devises fortes et toute la famille vivait ensemble de la grand-mère au nouveau né . Egalement des grecs eux mêmes revenant d’Allemagne montait leur entreprise en rachetant des machines de leur ancien patrons allemands….. ils vivait correctement sans êttre des millionnaires. Leur entrée dans l’euro les a tué … ça été la vie à crédit ,toutes les banques européennes leur accordaient des crédits à la manière des banques américaines sans le moindre soucis de leur solvabilité à long terme. Les fautifs se ne sont pas les grecs mais bien le système bancaire européen et us.
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Alerter@DAN,
» Leur entrée dans l’euro les a tué … ça été la vie à crédit »
la vie à crédit, ça fait plus de trente ans que ça dure et pas qu’en Grèce mais dans tous les pays de l’OCDE!
Il suffit de regarder un graphe de l’évolution des dettes publiques et privées dans tous ces pays pour se rendre compte que leur croissance accélérée, à un rythme trois fois plus rapide que celle de la valeur ajoutée, est un phénomène général qui démarre à la fin des années 70 dans tous les pays soi-disant développés (en fait, sur-développés par l’endettement accéléré serait un terme plus approprié).
Mais malgré ce phénomène général à l’ensemble des pays de l’OCDE depuis plus de trente ans, et qui est pourtant indéniable pour quiconque se donne la peine de regarder la réalité en face, certains continuent d’affirmer que c’est l’euro ou la construction européenne qui en sont la cause alors que ce ne sont que des symptômes.
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AlerterVous remarquerez que la dette s’est mise a augmenter fortement au moment où l’inflation a été désignée comme l’ennemi public.
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AlerterDepuis vos débuts Okeanos j’ai inconsciemment avec les posts d’Olivier, assimilé la grèce à ce qui pourrait arriver à la France mais en peut être plus dur.
Certes la France à pour elle plus de leviers économiques (sans vouloir dénigrer la Grèce) mais tout de même je pense qu’à moindre échelle on retrouve la dette, la perte d’activité industrielle, des banques au bord du gouffre, de la corruption et une classe politique aussi pitoyable qu’en Grèce (un coup à toi, un coup à moi au détriment de la démocratie).
Beaucoup raillent la Grèce en France mais feraient bien de réfléchir car d’ici peu, les grecs et d’autrent peu charitables risquent de nous faire ravaler nos propos.
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Alerteret en première commentaire
Te dire que moi, ça fait un bail que je n’ai pas écrit. Pour l’instant, m’installer dans une maison sans chauffage, mais sans loyer non plus, la nôtre (enfin, presque, parce qu’elle n’a pas de papiers…)
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AlerterLundi 30 juillet 2012 :
Madrid ne demandera pas l’aide des fonds européens.
« L’Espagne ne demandera pas aux fonds de sauvetage européens d’acheter sa dette même si le pays souhaiterait voir rapidement reculer ses coûts d’emprunt », déclare le directeur du Trésor espagnol Inigo Fernandez de Mesa dans une interview au quotidien local Expansion.
« Le Trésor émettra de la dette en 2013 pour les régions ayant sollicité l’aide de Madrid pour se financer », précise Inigo Fernandez de Mesa.
Les 17 régions autonomes d’Espagne sont exclues de fait des marchés financiers, et nombre d’entre elles envisagent de se financer par le biais d’une ligne de crédit de 18 milliards d’euros mise en place par le gouvernement central.
« Il n’est pas à l’ordre du jour de l’Espagne de demander au fonds d’acheter de la dette, pas du tout. Cela ne s’est pas produit et je peux vous assurer que cela ne se produira pas », déclare Inigo Fernandez de Mesa.
(Dépêche Reuters)
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AlerterSamedi 28 juillet 2012 :
L’Allemagne s’oppose à l’achat d’obligations souveraines par la BCE.
Le ministre de l’Economie allemand, Philipp Rössler, s’est déclaré opposé à des achats d’obligations souveraines à grande échelle par la Banque centrale européenne (BCE) alors que les intervenants s’attendent justement à ce que la BCE intervienne sur des titres de dette italiens et espagnols. Philipp Rössler, également vice-Chancelier allemand et leader des libéraux du FDP, membres de la coalition au pouvoir, souligne dans un entretien publié samedi par le « Neue Osnabrücker Zeitung » que la BCE doit rester indépendante.
« Préserver la stabilité des prix doit rester le rôle principal de la BCE, pas le financement de la dette des Etats. Acheter des obligations souveraines ne peut être une solution permanente », dit-il. « Nous ne pourrons établir une confiance renouvelée dans la zone euro que si la rigueur budgétaire est strictement maintenue et si les réformes structurelles sont mises en oeuvre. »
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120729trib000711478/l-allemagne-s-oppose-a-l-achat-d-obligations-souveraines-par-la-bce.html
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AlerterMardi 31 juillet 2012 :
Le président de la Banque centrale européenne visé par une enquête.
Le comité de surveillance interne de l’Union européenne a ouvert une enquête sur Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE). Elle intervient à la suite d’une plainte pour conflit d’intérêts, a dit lundi une porte-parole de l’institution.
L’Observatoire de l’Europe industrielle, en anglais Corporate Europe Observatory (CEO), qui suit le lobbying ayant pour cible l’Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé.
« Nous avons reçu une plainte et avons envoyé une lettre à la BCE. Maintenant nous attendons une réponse », a dit Gundi Gadesmann, porte-parole du médiateur de l’UE Nikiforos Diamandouros. La BCE a jusqu’à la fin octobre pour répondre, a-t-elle ajouté.
Contradiction avec les règles éthiques.
Le CEO est arrivé à la conclusion que l’implication de Mario Draghi dans le G30 est en contradiction avec les règles éthiques de la BCE.
« Le G30 présente toutes les caractéristiques d’un véhicule de lobbying pour les grandes banques internationales privées et le président de la Banque centrale européenne ne devrait pas pouvoir en être membre », estime l’Observatoire.
http://www.romandie.com/news/n/Le_president_de_la_Banque_centrale_europeenne_vise_par_une_enquete56310720121030.asp
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AlerterEt pourtant les Grecques continuent de vivre … pas très bien c’est sûr … mais en dehors de la Grèce officielle, dans une économie parallèle et locale, empreint de débrouille, de soutiens mutuel entre les personnes et de petits gestes quotidiens de survie. Est-ce cela l’avenir de l’Europe ? Une vie officielle impossible et donc le développement d’une nouvelle vie parallèle ? En tous cas l’Espagne en prend aussi le chemin …
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