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1.décembre.20121.12.2012 // Les Crises

[Reprise] « La finance et les banquiers sont les boucs émissaires chargés de tous les maux », par Daniel Bouton

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Ce blog est heureux de commenter pour la seconde fois les propos éclairant d’une de nos sommités financières, le bien nommé Michel Bouton, qui vient nous donner des leçons de gestion (si, si…).

Pour les quelques ermites lecteurs de ce blog, je rappelle que, ancien directeur de cabinet d’Alain Juppé de 1986 à 1988, il a été le PDG de la Société Générale de 1997 à 2009, qu’il a lancée à corps perdu dans le trading, qui a donc failli couler sa banque au vu des contreparties en défaut d’AIG en 2009. Et il a également oublié – c’est balot, mais qui n’a jamais fait de petite boulette au taf, hein ? – de mettre en place un contrôle sérieux de ses traders, d’où la petite paume de 5 milliards d’euros de Jérôme de Kerviel – mais là aussi qui n’a jamais fait de petite boulette au taf, hein ?

Les critiques pleuvent sur le gouvernement et sa politique économique. Estimez-vous comme beaucoup que la nouvelle majorité a tout faux ?

Je ne dirais pas ça.
=> Oh, je ne vais pas dire ce que je pense en public non plus… Et puis, n’insultons pas l’avenir, on ne sait jamais…
À mon sens, deux décisions importantes ont été prises au cours des six mois écoulés. La première concerne le respect des engagements pris par le pays en matière de rétablissement des finances publiques. Après trente années d’excès d’endettement, cette cure est indispensable. Il faut ramener le déficit budgétaire à moins de 3 %. La seconde concerne la lutte contre la sous-compétitivité des entreprises françaises. À ce titre, on peut d’ores et déjà considérer que le rapport Gallois est un très grand rapport, car, contrairement à beaucoup d’autres, il va au moins partiellement se traduire dans les faits ! Qui plus est le gouvernement en a fait une traduction astucieuse : la mise en place d’un crédit d’impôt spécifique financé par une hausse de la TVA reportée dans le temps n’aura ni impact dépressif sur la demande, ni impact comptable en 2013.

Cela suffira-t-il à restaurer la confiance ?

Absolument pas. Une fois cela réalisé, on aura à peine accompli un vingtième de la tâche nécessaire pour remettre le pays en marche. Comme l’Italie ou le Portugal, la France souffre d’un excès de dépenses publiques.On les a laissées enfler pendant trop longtemps.

=> Pur rhétorique néolibérale sans fondement, classique. J’ai déjà montré que le niveau des pures dépenses publiques est dans la norme européenne. La différence vient de la Sécurité sociale, où nous sommes champions, mais c’est simplement une cotisation d’assurance mutualisée. Si on veut comparer aux autres pays, il faut leur rajouter leurs dépenses d’assurance privée, et là-encore, l’écart n’est pas très grand.

Résultat, leur rendement est devenu négatif. Au lieu de soutenir l’activité, elles la brident. Il faut donc très rapidement engager les mesures nécessaires à leur réduction.

=> genre, en plus sauver les incompétents qui sévissent dans certaines banques ? Ah, au fait, je rappelle que les 5 Md€ de pertes de Kerviel ont été en bonne partie imputées sur le résultat de la banque, et a donc privé scandaleusement l’État de plusieurs centaines de millions d’euros d’impôts. À rembourser ?

Cela passe par deux leviers : une remise à plat des dépenses de transfert, y compris de santé

=> rôôôôô trop d’humanisme tue l’humanisme là…

, et le début d’une diminution raisonnable des dépenses des collectivités locales. Ce sont les deux voies d’eau qu’il faut colmater d’urgence, sachant qu’une nouvelle étape de rééquilibrage des régimes de retraite doit être entreprise au plus vite.

=> en piquant certaines retraites chapeau totalement imméritées par exemple ?

Quelle est à votre avis l’ampleur de l’effort nécessaire ?

Il est immense. Nous avons devant nous quinze ans d’efforts. Pour retrouver des marges de manoeuvre, il faut en gros ramener la dépense publique autour de 45 à 50 % du PIB, soit une baisse de 7 à 12 points.

=> Niveau calculé par l’économiste Jean-Paul Pifomètre, j’imagine ?

Pour éviter que cela ne crée un choc insupportable, il faudra une dizaine d’années au minimum. Mais les Français y sont prêts.

=>Non.

Il s’agit d’un changement fondamental. Pendant des années, la croissance, l’inflation et l’augmentation de la dette ont permis aux hommes politiques de tenir une partie de leurs promesses. Aujourd’hui, il n’y a plus que des décisions douloureuses à prendre.

=> niark niark, vous allez tous souffrir terriblement !!!!

Pourtant, la France emprunte à des taux historiquement bas. Les marchés n’ont pas l’air de s’inquiéter.

Vous avez raison, nous avons eu ces derniers mois une chance extraordinaire : les marchés nous ont laissés du temps, celui de la campagne présidentielle. Mais le temps file et l’heure des choix approche. Les créanciers du premier emprunteur de la zone euro attendent des signaux témoignant d’une prise de conscience, car le problème de la France est moins comptable que structurel. Nous n’avons plus que quelques semaines devant nous pour engager les réformes structurelles nécessaires à la restauration de notre compétitivité à moyen et long terme.

Quel événement pourrait précipiter un changement de comportement des marchés ?

Deux, en fait. Le premier serait une dégradation de notre note de crédit par Moody’s, ce qui reste possible. Si, après Standard & Poor’s, une seconde agence nous dégradait, c’en serait fini de notre AAA. Dès lors, les acheteurs non européens de notre dette se détourneraient massivement. Ce qui augmenterait automatiquement nos coûts d’emprunt. Le second ne dépend que de nous. Ce serait, comme je le disais, de ne pas engager les mesures indispensables à notre redressement. Si, par exemple, les annonces consécutives au rapport Gallois ne sont pas suivies d’effet ou si le nouvel acte de la décentralisation ne prévoit pas une réduction sensible des dépenses des collectivités locales, alors nous irons dans le mur.

=> je partage pour les collectivités locales…

Voyez-vous un modèle à suivre pour sortir de l’ornière ?

Pas un, mais plusieurs. On pourrait s’inspirer du Canada ou de la Suède pour la réduction de la dépense publique,

=>oui, c’est sûr que c’est comparable… Le Lichtenstein aussi peut-être aussi, non ?

de l’Allemagne pour l’évolution du marché du travail

=> oui, baisser les salaires, c’est l’avenir d’une économie capitaliste ça, c’est évident. Bah, j’imagine que certains cours de base d’économie ont été manqués à l’ENA…

et de l’Espagne ou de l’Italie pour la réforme des collectivités locales. Chaque expérience sera utile pour s’adapter à la nouvelle donne. Ce qui est sûr, c’est que sans adaptation, la croissance ne reviendra pas,

=> « vous nous fatiguez avec votre croissance. Si vous ne comprenez pas qu’elle ne reviendra pas et qu’il faut adapter l’économie à ça, par pitié, mais partez à la retraite et laissez la place à des gens qui ont quelques idées, capables de penser autre chose que les recettes d’il y a 40 ans… »

car nous ne traversons pas une crise, mais une grande mutation. Certains pays européens ont déjà commencé à s’y adapter.

=> oui, le Lichtenstein surtout, je dirais…

En France, nous en sommes toujours à nous demander si nous pouvons différer les choix,

=> oui, on est cons en France, c’est sûr. Ca marche tellement mieux aux USA, au Japon, en Angleterre, en Espagne…

alors que le risque d’appauvrissement irrémédiable de notre pays et de ses citoyens est aujourd’hui réel.

=> relire plus haut.  » l’évolution du marché du travail » = appauvrissement irrémédiable des citoyens, en français…

A quoi percevez-vous ce risque ?

Notre tissu économique va mal. Si l’on excepte d’un côté les très grands groupes, de l’autre les TPE adaptées à la demande locale, entre les deux, la situation est très difficile pour les entreprises françaises. Leurs marges se contractent et leur compétitivité s’érode. Les PME, notamment, souffrent énormément. D’autant plus qu’on les dissuade de grandir à travers la mise en place de tout un tas de seuils. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de voir grossir le nombre de jeunes diplômés qui s’expatrient. Le risque de voir Paris perdre toute activité économique non liée au territoire et devenir une Venise du XXI e siècle est réel.

On parle beaucoup d’exil fiscal ces derniers temps. Réalité ou fantasme ?

C’est une réalité. Et cet exode est bien plus grave que celui de 1981-1982. A l’époque, c’était des rentiers ou des gens qui avaient fait fortune qui s’expatriaient. Aujourd’hui, ce sont des actifs. Il n’y aura bientôt plus de volontaires pour venir travailler à Paris pour les métiers les plus rémunérateurs.

=> euh, les traders vont partir ???? Vous ne dites pas ça pour me faire plaisir, dites, dites ??

C’est le résultat d’une politique fiscale aberrante.

=> bah oui, vouloir faire payer un peu les riches pour rembourser 1 800 Md€, quelle idiotie…

Il y a tout de même quelques signaux positifs, comme les avancées réalisées par l’Union européenne, à la faveur de la crise de l’euro…

Nous serions aujourd’hui dans une situation beaucoup plus grave si nous n’avions pas l’euro.

=> OUAHHHHHHHHH, 2 minutes, il faut que je me remette face à un argument d’une telle force, aussi puissant, une folle quintessence d’intelligence…. Bon allez, je réplique par une autre brève de comptoir alors : « Bah oui, Nous serions aujourd’hui dans une situation beaucoup plus grave si cela avait été pire… »

Je me réjouis donc des efforts fournis ces derniers mois pour éviter un éclatement de notre zone monétaire. Mais l’Europe fait désormais face à deux questions majeures : une question de périmètre, d’abord. On ne peut pas prétendre faire avancer du même pas 27 pays aussi différents. Des coopérations renforcées dans certains domaines me semblent indispensables.

=> merci pour votre avis éclairé. Bon, à l’évidence, banquier, ce n’est pas trop votre truc, j’imagine donc que vous avez acheté la méthode Assimil pour parler le diplomate… ?

A commencer par la plus emblématique d’entre elles : un gouvernement économique et bancaire de la zone euro.

=>hmmm « un gouvernement bancaire », qu’est-ce que ça sonne bien, j’en bave d’envie, comme tout le monde… Enfin un gouvernement, qui s’occupera des vraies priorités…

La deuxième question qui se pose est celle de la gouvernance, car les seuls organes démocratiques dont nous disposons relèvent de l’Union européenne. Il nous faut adapter nos modes de décisions et de représentation pour les champs qui ne concerneront pas forcément les Vingt-Sept…

Dans ce contexte, les « hoquets » du moteur franco-allemand vous inquiètent ?

Rien ne peut se faire en Europe sans le couple franco-allemand. Et le fait que la France aille mal n’y change rien.

=>oui, parce que l’Allemagne (et ses 2100 Md€ de dette) va super super bien…

Pendant longtemps, l’Allemagne était un nain politique dans le sillage de la France. Les rapports de force se sont inversés, et pendant le temps que prendra le redressement de notre pays, il va falloir apprendre à fonctionner avec une France plus faible. Mais ne perdons pas de vue qu’au terme de cette période, nous retrouverons un avantage comparatif : le déficit démographique allemand rééquilibrera le couple.

Estimez-vous que la finance a été changée par la crise ?

L’industrie de la finance subit les tsunamis les uns après les autres : les excès des banquiers ont conduit à la crise de 2008, la gestion chaotique de la banqueroute de la Grèce a conduit à l’éclatement de la crise de la dette souveraine, la grande panique de 2011 a failli faire sauter le système bancaire européen tout entier par disparition de la liquidité en dollars

=>le tsunami Kerviel/Bouton aussi, vous l’avez oublié…

; comme après chaque grande crise, la finance et les banquiers sont les boucs émissaires chargés de tous les maux.

=>ben oui, alors que tout est de ma seule faute en vrai…

Au prix d’un prélèvement sur la croissance probablement plus élevé qu’on ne le pensait, les régulateurs,

=> Note du rédacteur : « régulateur » = « enfoiré » dans ce contexte, bien évidemment. On appréciera aussi l’affirmation niveau CM1 : « régulation = moins de croissance », car il est bien entendu que la chute du système financier ne génère aucun problème de croissance, bien entendu…

faute d’avoir pu prévenir,

=> ah oui, j’oubliais « la crise est due aux régulateurs, pas aux banquiers incompétents »

imposent a posteriori aux banques la construction de digues de plus en plus coûteuses, tant en fonds propres qu’en réserves de liquidité. Beaucoup de métiers qui reposaient sur une liquidité élevée ont disparu ou vont disparaître.

=> RIP. Et champagne !!!!!!!!!!!!

Pour alléger leurs besoins de fonds propres, les grandes banques européennes sont contraintes de disperser à plus ou moins vil prix les actifs patiemment construits pendant les deux décennies précédentes.

=> rôôôô mauh oui, on sait qu’on a des banquiers super prudents, qui ne spéculent jamais, et ne vendent jamais « à vil prix » des milliards de positions spéculatives prises par certains traders par exemple…

Un énorme chantier de redéfinition des « business models » s’ouvre. Dans ce contexte, les grandes banques françaises, qui ont traversé cette période agitée sans dommage majeur,

=> Là, c’est plus que ce que je ne peux en supporter…

vont devoir abandonner des pans entiers d’activité. Les banques de détail elles-mêmes, réputées si sûres, par opposition aux vilaines banques d’investissement

=> Oui, « vilaines », car ce sont des machins où des traders font n’importe quoi, non surveillés par des dirigeants encore plus incompétents qu’eux, c’est dire… Mais j’avoue qu’on m’aurait dit qu’un jour je verrais Daniel Bouton persifler sur la sûreté des banques d’investissement, je ne l’aurais pas crû. Mais…

, vont avoir du mal à gagner plus que le coût du capital. Des restructurations de réseaux vont devoir être entamées…

=> et on finit donc en beauté sur le classique chantage à l’emploi…

François Vidal – Pascal Pogam

Source : Les Echos, 19 novembre 2012.

Dédicace à Michel Audiard :

65 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 01.12.2012 à 07h22

    Tu sais Olivier, un bon joggig ça défoule aussi …

    => Presse-toi lentement :

    Nous n’avons plus que quelques semaines devant nous
    pour engager les réformes structurelles …

    Nous avons devant nous quinze ans d’efforts …

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  • Esope // 01.12.2012 à 07h52

    Pourquoi prendre la mouche alors qu’il s’agit sans doute d’un numéro d’humour au second degré. DB doit bien rigoler dans son for intérieur en constatant tout ce que ses auditeurs sont capables d’avaler. La prochaine fois, il montera encore d’un cran pour voir jusqu’où cela peut fonctionner. De toutes façons, il n’a plus grand chose à perdre.

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    • Patrick Luder // 01.12.2012 à 08h19

      C’est vrai que l’on pourrait croire qu’il s’agit d’un numéro d’humour …
      mais il suffit de lire l’article dans lesechos.fr pour ce rendre compte
      que c’est article est le plus sérieux du monde
      et dans la droite ligne des autres articles des^rédacteurs en chef :

      http://www.lesechos.fr/journalistes/index.php?id=202
      http://www.lesechos.fr/journalistes/index.php?id=342

      Ces journalistes sont encore plus fous que BD …

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      • Esope // 01.12.2012 à 10h55

        Hélas !
        Quand il ne sert à rien de pleurer, autant ironiser, cela défoule …

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      • Christophe // 01.12.2012 à 13h53

        Et encore, n’oublions pas que la droite accuse la presse d’être de gauche !

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  • jaicruvoir // 01.12.2012 à 07h54

    Dans 15 ans il sera grabataire ou mort, l’avenir ne le concerne pas, promettre des jours difficiles est facile.
    Que fait on de nos enfants? Je leurs conseille de quitter la France dès la fin de leurs études.

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    • Patrick Luder // 01.12.2012 à 08h27

      Ne dis pas de mal de ce beau pays, un peu mal(-)mené il est vrai.
      Nous quittons la Suisse avec nos deux enfants (6 et 8 ans)
      pour venir nous établir en Bresse Louhannaise …

      Peu importe que tu habites en Suisse, en France, en Allemagne, en Espagne ou en Grèce, le principal est de savoir comment tu veux y vivre, pourquoi et avec qui (ou avec quelles relations sociales).

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      • Vénus-Etoile du Berger // 01.12.2012 à 10h33

        Bienvenue en France à vous et votre famille.

        Je vous souhaite une pleine réussite dans vos projets sûrement sur l’environnement.

        Dans ma région natale, de nombreux anglais sont venus s’installer pour leur retraite, ils ont dû vendre leur maison et repartir en Angleterre malheureusement à cause de l’euro.

        Cordialement.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.12.2012 à 10h22

      @jaicruvoir »Que fait on de nos enfants? Je leurs conseille de quitter la France dès la fin de leurs études. »

      Bonjour,

      Partir d’un coup de tête et trop idéaliser d’autres pays n’est pas une solution non plus.
      Mieux vaut avoir un projet bien mûri.

      Combien de jeunes sont partis à Londres, aux Pays Bas, en Irlande etc. à la fin de leurs études, ont perdu leur emploi, sont revenus en France et ne parviennent plus à s’intégrer et donc à trouver un emploi (à part le Mc Do…)?

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    • erde // 01.12.2012 à 11h03

      « Que fait on de nos enfants? Je leurs conseille de quitter la France dès la fin de leurs études. »

      Dans ce cas préparez les à faire leurs valises très vite, car ils n’ont pas fini de faire le tour du globe.
      La crise est mondiale, la récession le sera aussi, notre civilisation décline inexorablement et bien malin est celui qui pourra prédire l’avenir.
      La seule chose à faire, c’est de se préparer au grand chambardement entouré par sa famille,car l’herbe ne sera jamais plus verte dans le pré du voisin. et la désillusion sera au bout du chemin.
      Le bonheur résidera dans la simplicité volontaire, car notre système sociétal du « toujours plus » est désormais à l’agonie.
      Inculquer à nos enfants une autre philosophie de vie est bien ce que l’on peut leur offrir de mieux !

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      • Christophe // 01.12.2012 à 14h01

        Ma fille de 19 ans, bilingue anglais, ayant déjà séjourné dans plusieurs pays anglophones durant plusieurs mois, puis séjourné à Munich pendant 1 an a décidé de faire sa carrière en France au motif que « C’est aujourd’hui que notre pays a besoin de ses jeunes ». Et de mettre en vrac la laïcité, la culture, la cuisine, le mode de vie, la production artistique, etc..

        Il semblerait que plusieurs de ses amis partagent ce point de vue. Rafraichissant… Je suis d’ailleurs très admiratif de notre jeunesse. N’en déplaise à Bouton, notre nation tient par autre chose que le pouvoir d’achat de ses citoyens. Et comme le dit Emmanuel Todd, en situation de crise, c’est l’adn du pays qui revient en force et sa population revient à ses fondamentaux..

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        • erde // 01.12.2012 à 20h39

          BRAVO !

          Pour votre fille et ses amis ! Il est vrai que pour ceux et celles qui apprécient la France , que le virus soit communicatif.
          Tout autre mentalité que ce que l’on a pu entendre dans cette vidéo :

          http://www.youtube.com/watch?v=EdIozv6VlHo

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  • François Moysan // 01.12.2012 à 08h04

    Je vous suis presque chaque jour et j’apprécie toujours autant le style de votre blog. J’ai acheté votre livre « Tirons les leçons de la crise » mais je n’ai pas pris le temps de le lire. La lecture numérique domine souvent la lecture papier.
    Merci pou le « dégriffage du Bouton ». Le cynisme n’a pas de limites. Faire cela de manière publique est une oeuvre de salubrité morale Le gavage idéologique continue, les oies se laisseront-elles plumer ? La plus grande inconnue est là. Jusqu’à quand les habitants d’un pays se soumettront ?

    Continuez et merci pour votre ton sur BFM Business.

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  • NK // 01.12.2012 à 08h19

    Bouton
    Le point noir de la banque
    Il nous a déjà pété à la gueule

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  • tikehau // 01.12.2012 à 08h24

    Quelle crédibilité ce Môsieur !
    A lire pour une simple piqure de rappel l’article suivant http://www.lexpress.fr/actualite/economie/la-societe-generale-soigne-la-retraite-de-daniel-bouton_750422.html

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    • Patrick Luder // 01.12.2012 à 08h31

      Baaah, j’espère bien que son million annuel soit ponctionné à hauteur de 75% ;o)
      Et cela lui laissera toujours un revenu encore trop comfortable …

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  • Thierry // 01.12.2012 à 08h44

    Les propos de Bouton sont lamentables notamment quand il se plaint qu’après une crise financière monumentale qui a coulé l économie pour 15 ans, on ose imaginer remettre quelques règles dans le monde de la finance…le problème comme l’explique Gael Giraud dans un entretien récent signalé par Spino ici (sur http://blogdenico.fr) est que la puissance qui a été donnée en 30 ans a ces gens les met en position de prendre le gouvernement en otage et d empêcher toute vraie reforme comme la séparation bancaire par exemple. Si on y ajoute la porosité entre Bercy et les grandes banques on a du mal à voir d où viendra le changement.

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  • Téji // 01.12.2012 à 09h14

    ouaip, dans le genre « on en a bien profité, maintenant c’est à votre tour… de vous serrer la ceinture ! »

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  • JPS1827 // 01.12.2012 à 09h37

    Totalement affligeant de constater que des personnes ayant eu des postes aussi élevés nous abreuvent toujours de cette soupe ad nauseam… faut pas avoir honte !

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  • Gribouille // 01.12.2012 à 09h53

    Contrairement à Olivier, je pense que c’est un excellent diagnostic de la situation française. Il ne suffit pas de lire entre les lignes, il faut aller au delà des lignes. Et vous comprendrez que le pourrissement vient de la tête : ses élites.

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    • Porteu caroline // 01.12.2012 à 11h20

      @Gribouille
      Totalement d’accord avec votre analyse .
      Que ce pourrissement soit conscient ou pas, ce n’est même plus le problème : il est là et il s’étend à la vitesse d’un virus mortel , aidé par l’indigence médiatique actuelle . Il peut même y avoir une certaine sincérité dans les propos de Bouton . Un comptable qui regarde des chiffres ne se pose pas toujours la question de la « stratégie » .. il ne regarde que les chiffres et les lignes qui doivent être modifiées. Son analyse est purement comptable comme celle de la plupart de nos politiques ou économistes chevronnés.

      J’en profite pour poser une question à la docte assistance qu’on trouve ici . Après avoir dégradé la France , ce qui se traduit pour l’instant par une baisse des taux !!!! , Moody’s vient de dégrader le MES !!!
      Là je dois dire que je n’ai pas compris .

      Est ce pour punir l’Europe ? pour faire que la remontée des taux tant espérée qui n’a pas eu lieu lors de la dégradation française , puisse se concrétiser au niveau de l’Europe entière ?
      D’autant plus difficile à comprendre que le MES n’a pas de licence bancaire pour l’instant .

      Sur la supervision Européenne , la décision de la Cour de Justice Européenne du 29 novembre est à mon sens un véritable coup d’état puisqu’elle donne désormais tous les pouvoirs à la BCE sans que cette dernière n’ait de comptes à rendre à qui que ce soit . Raison pour laquelle j’ai intitulé mon dernier billet d’humeur :
      Etat d’urgence décrété en Europe . http://fipcarolinep.xooit.fr/t117-L-Etat-d-Urgence-est-d-cr-t-en-Europe-par-des-NON-ELUS.htm
      En fait sur cette question de gouvernance , je pense que la Cour Européenne de justice vient de trancher:
      c’est la BCE qui gouverne : point barre .

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      • Surya // 01.12.2012 à 13h13

        La dégradation du MES est une conséquence de la dégradation Française; puisque ce sont les états qui garantissent le MES.

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  • DAN // 01.12.2012 à 11h31

    Mr Bouton devrait se faire oublier , un patron qui ne sait pas ce qui se passe dans sa boutique ,c’est plutôt rare !!! chacun sait que la SG c’était le casino .Comme la justice existe que pour certaines gens, l’impunité il l’a testé , comme dans la fable de Lafontaine c’est magnifique de trouver un âne pour porter le chapeau et manipuler l’opinion pubique.

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  • Manaflar // 01.12.2012 à 12h01

    A défaut de déprimer je préfère en rire. Merci à Olivier pour l’article.

    Évidemment chaque passage pourrait faire l’objet d’une moquerie méritée, mais un paragraphe en particulier n’a pas été commenté et m’a fait littéralement bondir :

    « La deuxième question qui se pose est celle de la gouvernance, car les seuls organes démocratiques dont nous disposons relèvent de l’Union européenne. Il nous faut adapter nos modes de décisions et de représentation pour les champs qui ne concerneront pas forcément les Vingt-Sept… »

    C’est que la traduction que j’en fais est correcte ou j’hallucine : il déclare en gros que l’UE européenne est démocratique, voire trop, et que pour prendre des décisions efficaces (« gouvernance ») il faut créer (encore) des structures «  » » »indépendantes » » » » qui ne seront pas sous tutelles des 27.

    Mais sérieusement ? Sa retraite il devrait la passer à Sainte-Anne. Et encore, ça serait dangereux pour les autres patients.

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  • Patrick Juignet // 01.12.2012 à 12h10

    Daniel Bouton se livre à un numéro d’enfumage idéologique comme ils sont des millier à le faire en espérant ainsi protéger leurs intérêts de classe.

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  • yoananda // 01.12.2012 à 12h15

    Mouaif,

    c’est facile vu d’ici de dire que DB est un incompétent et qu’on aurait fait mieux que lui et que c’est la faute des riches, des puissants, du méchant libéralisme …
    Je ne suis pas sûr que ça fasse beaucoup avancer les choses de ressasser ce genre d’articles.

    Ok, ils sont incompétents, et après ? on a quoi de mieux ?

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    • Christophe // 01.12.2012 à 13h48

      Facile : n’importe quel cadre brillant, avec un salaire normal, effectivement plus jeune pourra faire aussi bien.

      Prenons Ghosn qui perçoit environ 12M€ annuels minimum pour arriver à serrer le cou des sous-traitants. Qui a pour unique stratégie de faire construire dans des pays où la main d’oeuvre est moins chère, Quel talent !!!
      Quand à Bouton, c’est pire puisque jamais la Sté Gén n’a perdu autant d’argent qu’avec lui..
      Je prétends que biens de nos jeunes cadres seraient capable de faire aussi bien… Peut-être pas mieux, mais ça reste à prouver…

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      • Ratapoil // 01.12.2012 à 14h54

        Bonjour,

        malheureusement, je ne peux être totalement d’accord avec vous.
        Il y a plus que fort à parier que ceux qui dénigrent ce système (complètement pourri et vérolé je vous l’accorde) se montreraient aussi pourris et corrompus que les actuels dirigeants pour peu qu’on leur accorde d’être Calife à la place du Calife et ce pour peu que l’impunité la plus totale leur soit accordée
        comme celle que s’auto-accorde la caste des élites auto-proclamée qui prétend savoir et diriger.
        La corruption est malheureusement bien trop répandue dans nos sociétés et arrange bien trop de gens pour qu’une quelconque remise en cause soit seulement prise en considération.
        C’est uniquement grâce à cette situation que ce système perdure.

        Ce qu’il faut à cette humanité (la si mal nommée) c’est un vrai Caligula ou un Léto Atréides.

        Cordialement.

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        • JPS1827 // 01.12.2012 à 17h09

          C’est bien plus grave que ça ! les quelques-uns qui souhaitent travailler sérieusement à l’intérêt général représentent un énorme danger pour ces incompétents et sont rapidement écartés, ils n’ont a peu près aucune chance de « devenir calife à la place du calife ».

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          • Ivan // 02.12.2012 à 14h38

            Vous avez tout à fait raison et pointez le noeud du problème. Une caste dirigeante globalement dépassée et désemparée, incapable d’imaginer d’autres solutions que celles qui ont déjà fait la preuve de leur inefficacité et dont le but de l’activité semble finalement consister essentiellement à se maintenir au pouvoir et à protéger ses intérêts (d’où le recyclage sans fin du logiciel économique néo-libéral pourtant obsolète). Dans ce contexte de mafiocratie, il est dans la pratique impossible d’accéder aux postes de direction sans avoir montré patte blanche et faire parti du sérail. Cela n’est pas uniquement valable dans la haute administration ou dans les grandes entreprises, au niveau des collectivités locales, les mêmes travers clientélistes et ploutocratiques se reproduisent. En ce sens, la farce électorale qui se joue à l’UMP, est symptômatique de la déréliction du système démocratique représentatif et de l’entrepreneuriat politique.

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        • Michel // 01.12.2012 à 18h42

          La corruption est implicite dans un système économique ou tout ce qui bouge (ou pas) doit avoir une valeur monétaire
          Tout a donc son prix, politique compris(e).
          Le capitalisme porte la corruption dans ses gènes.

          Pour ce qui est de Muad’Dib: qui fera les Fremen ?…

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          • Ratapoil // 02.12.2012 à 15h13

            Bonjour Michel,

            Vous vous méprenez, je ne parle pas de Paul Muad’Dib mais de son fils Léto Atréides (Empereur Dieu).
            Quant aux Fremen (homme libre = Free men), j’ose espérer qu’il reste encore sur cette planète suffisamment de non-corrompus et surtout non-corruptibles pour assumer cette position.

            Bon dimanche.

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          • Michel // 02.12.2012 à 17h50

            Bonsoir Ratapoil.
            Bien sûr, je me disais qu’il y avait un problème avec ce Leto-là.
            Superbe personnage en effet que l’Empereur-Dieu… et des leçons intéressantes.

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    • Mina // 01.12.2012 à 15h05

      On en a plein des mieux que lui, mais ce n’est pas un exploit, vu le niveau d’étalonnage. Simplement, les ‘mieux’ font autre chose. Etant donné ce qu’on demande à l’heure actuelle à un dirigeant ou à un manager, ils n’ont pas envie de ce job. Qu’on remette les idées et l’innovation au premier rang, au lieu de la courtisanerie des réseaux, la couardise et l’hypocrisie et on aura de nouveau des talents aux manettes.

      PS : Olivier, franchement, c’est injuste pour les standardistes votre 5e commentaire. Je n’en connais aucune qui soit capable de faire autant de dégâts que ce triste sire…

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  • BIGGLOP // 01.12.2012 à 12h41

    Après son départ de la SG, en 2009, il a créé sa société de conseil DMJB Conseil dont il est le président.
    Mais aussi, il est administrateur indépendant de Véolia et Senior advisor de Rothschild & Cie Banque
    http://www.finance.veolia.com/docs/Composition-du-conseil-d-administration-au-21-mars-2012.pdf
    Une retraite fructueuse

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  • Christophe // 01.12.2012 à 12h54

    Bon, la vraie solution, je vais la donner à Mr Bouton : dans quelques années de réductions à tous crins du niveau de vie, on va se rappeler qu’il y a quelques siècles, les planqués comme lui ont été quelque peu raccourcis, et qu’à force de nous prendre tous pour des truffes, c’est lui qui va finir fourré… (pardonnez mon impolitesse crasse, mais trop, c’est trop…

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  • Christophe // 01.12.2012 à 13h42

    « On parle beaucoup d’exil fiscal ces derniers temps. Réalité ou fantasme ?

    C’est une réalité. Et cet exode est bien plus grave que celui de 1981-1982. A l’époque, c’était des rentiers ou des gens qui avaient fait fortune qui s’expatriaient. Aujourd’hui, ce sont des actifs. Il n’y aura bientôt plus de volontaires pour venir travailler à Paris pour les métiers les plus rémunérateurs. »

    Comme dit Frédéric Lordon : « Mais qu’ils partent donc, ils ne nous manqueront pas. Ils sont très remplaçables, leur fortune est inutile à l’économie, et elle est un trouble à l’ordre public. Ah oui : en partant, qu’ils n’oublient pas de déposer leur passeport à la porte. Avant de la prendre. »

    http://blog.mondediplo.net/2012-03-16-A-75-les-riches-partiront

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  • Incognitototo // 01.12.2012 à 14h46

    C’est étrange…

    Bien évidemment, nos « élites » sont « pourries »… Cela se démontre tous les jours, on peut être très cultivé et très con, ainsi qu’humainement incohérent, l’un n’excluant absolument pas les autres… Il n’y a pas d’école du « bon sens » et de l’honnêteté, en France, ça n’existe pas et je ne sais même pas si cela peut s’apprendre…

    Cependant, je m’étonne toujours que dans ce « débat » sur la responsabilité de nos « élites », les commentateurs oublient perpétuellement que nous avons des lois qui sont censées nous protéger des abus, de la corruption et de la connerie de ces mêmes élites…
    Depuis la crise, je n’ai jamais lu un seul article qui évoquerait la responsabilité des instances de contrôle et de répression des entreprises financières : contrôle interne, CAC (commissaires aux comptes), AMF, répression des fraudes, et cetera, et cetera…

    Il est, par exemple, incompréhensible (et à mon avis impossible) que les CAC n’aient rien vu venir de la crise financière… Mais avez-vous déjà entendu un journaliste qui poserait la question de leur responsabilité d’avoir certifié des comptes, sans aucune réserve ? Alors qu’ils sont censés vérifier, notamment, la valorisation des actifs ?…

    Le plus « intéressant », c’est que la « crise » n’y a absolument rien changé : les CAC continuent à certifier des comptes, dont les actifs sont valorisés à des valeurs mathématiques, sans aucun respect pour les normes communément admises qui consistent à valoriser au prix de cession de marché à la date bilancielle. Ils continuent à accepter de certifier des comptes en fonction de « possibles » futures cessions à la valeur mathématique, alors que tous ces actifs sont actuellement incessibles et n‘ont, donc, aucune valeur… Formidable, non ? Et ça ne choque, ni n’interroge personne…

    Pour faire bref, bien évidemment que de nombreuses réformes doivent être faites, cependant, ça n’explique pas pourquoi notre système répressif est amorphe et, disons-le clairement, complice… ni même pourquoi même nos lois actuelles ne sont pas appliquées… et là, la responsabilité des politiques est totale. Notre « démocratie », du moins ce qu’il en reste, va vraiment très mal.

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    • TZYACK // 01.12.2012 à 20h25

      Par expérience personnelle, je puis vous confirmer que comme beaucoup, les CAC sont là pour la soupe et surtout pas pour « tuer » leur généreuse clientèle !

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      • Incognitototo // 02.12.2012 à 00h40

        J’en parle également par expérience puisque j’ai été CAC à l’époque de la bulle Internet… Pour autant, j’ai toujours refusé de certifier des comptes sur des chiffres d’affaires putatifs futurs, alors même qu’à l’époque la Compagnie des CAC nous proposait de stages pour apprendre à faire cela !!!
        De même, j’étais un martien dans la profession, puisqu’appliquant la déontologie des CAC, contrairement à mes pairs, je refusais les déjeuners avec les patrons…
        Oui, tant que tous les conflits d’intérêts ne seront pas éradiqués des systèmes de contrôle et de répression, on assistera à ce grand n’importe quoi.

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  • BA // 01.12.2012 à 15h49

    Evolution du cours de l’action de la Société Générale :

    Depuis 3 ans : – 41,83 %.

    Depuis 5 ans : – 70,02 %.

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  • Jacques Coeur // 01.12.2012 à 17h13

    Bouton, Bouton, … ? Ne me dites pas que c’est le même Bouton qui trempa dans « l’affaire du Sentier II », et dont les montants impliqués atteignent plus de 30 Md$ ?

    Et il aurait recommencé ces acrobaties avec l’affaire Kerviel (qui du coup paraît plus petit avec 5 Md$) ?

    Est-ce possible ? Nos banquiers sont-ils si inconséquents ? Nos organes de contrôles si inexistants ?

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  • Mister Nine. // 01.12.2012 à 17h29

    Ce type est le plus médiocre gestionnaire de banque Français de ces dix dernières années (et pourtant nous avons des champions !).[Modéré]
    Il a voulu se prendre pour un américain alors que eux trichent et impriment à tout va.

    Ce sont les gens comme lui qui ont été les fossoyeurs des classes moyennes des pays occidentaux.

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  • Thierry // 01.12.2012 à 17h33

    Les propos de Bouton sont lamentables et même risibles, quand on voit qu’il s’étonne qu’il y ait des bribes de régulation dans l’air après une crise monumentale de la finance comme celle de 2008…on devrait bien entendu leur faire confiance pour s’autoréguler et croiser les doigts en attendant la prochaine ? Cela dit on en est pas très loin, puisque sous la pression du lobby bancaire, Bâle 3 comme la séparation bancaire sont en voie de détricotage absolu. Plus que la question des hommes comme Bouton, c’est donc bien le système complexe qui relie Etats-Banques-Banques centrales qu’il faut analyser, car à l’heure actuelle, comme le signalait Spino sur ce forum, l’économiste Gaël Giraud explique bien (http://blogdenico.fr/entretien-avec-gael-giraud-23-la-necessaire-reglementation-financiere-et-bancaire/) que tout le monde est objectivement condamné à se sauver ensemble ou à couler ensemble, et qu’en plus on n’a pas le droit d’avoir un débat public sur la question et sur les difficultés de certaines banques, parce qu’on précipiterait leur faillite dans le foulée. Bref, pas facile de sortir de cette prise en otage par le lobby bancaire, je ne vois pas de solution simple en tout cas.

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  • Benjamin Franklin // 01.12.2012 à 17h37

    En fait Bouton est un condensé du mal français, du néoféodalisme, de l’échec de l’étatisme corporatiste et des illusions sociales-démocrates, tout en un.

    Relisons sa biographie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Bouton

    Bouton a apparemment l’air de sortir d’un milieu modeste, et se serait issé grâce à la méritocratie républicaine.
    Il a fait Sciences-Po et l’ENA. Des écoles où l’on apprend la politique, l’administration, le droit constitutionel et la langue de bois. Certainement pas des écoles où l’on apprend l’économie. Certainement pas des écoles où l’on fait des stages ouvriers, ou des formations dans des TPE. Enseigne-t-on Turgot, Say, Bastiat, Proudhon, à Sciences Po ou l’ENA ? Ca m’étonnerait fort.
    Par contre on apprend bien sûr que le politique doit diriger l’économie, la société, la culture, et pourquoi pas tant qu’à faire le sexe et la religion.

    Ensuite Bouton passe dans la haute administration fiscale. Fait cocasse, le changement de majorité de 1981 n’arrête absolument pas sa carrière. L’alternance politique est une pure illusion : tous les politiques sont du même camp, ceux qui veulent du pouvoir, des voitures avec chauffeurs, des hôtels parisiens à dorures. Si pour ça il faut débourser démagogiquement l’argent public, tant mieux. Ca augmente leur pouvoir.

    Encore plus fort : il quitte Bercy en 1991, pour entrer à la SoGé à un poste spécialement créé pour lui. C’est pas bizare ça ? Qu’une banque fraîchement privatisée embauche un haut fonctionnaire qui ne connaît rien aux affaires et au commerce ? Bienvenue dans le « crony capitalism », le corporatisme où politiciens et banquiers sont consanguins.

    Mais non, la garantie publique des dépôts n’a pas été créée pour dispenser les banques d’avoir des fonds propres solides.
    Mais non, les critères de Bâle n’ont pas été créés pour donner une illusion de sécurité, abaisser encore les fonds propres, tailler un petit monopole légale à S&P, Moody’s et Fitch.
    Mais non, les banques n’ont JAMAIS promis d’acheter de la dette publique et de distribuer du crédit immobilier en échange des coups de pouce des politiques.
    Vous êtes vraiment mauvaises langues.

    Le bonhomme Bouton est également administrateur dans de nombreuses société du CAC40, où il touche des jetons de présence.
    Reprenons. A l’époque où le libéralisme (« authentique », « historique », « classique », « autrichien », tout ce que vous voulez) étant encore vivace en France, en gros jusqu’aux années 30, s’étaient développés un beau tissu d’entreprises industrielles de pointe, dans l’automobile, la pétrochimie, le ferroviaire, l’électricité.
    Après la guerre, les communistes, malgré deux ans de collaboration avec les nazis, font partie du camp des vainqueurs, et obtiennent que l’Etat entasse toutes ces structures et en fasse des gros monopoles qui vont s’enfoncer dans la bureaucratie.
    Puis les néocons et les monétaristes deviennent à la mode, et expliquent qu’un monopole privé c’est plus fun qu’un monopole public, donc les hauts fonctionnaires comme Bouton vendent plein de gros machins bureaucratiques, en font des gros machins néoféodaux, et s’auto-bombardent à leur tête. La loi sur les sociétés anonymes qui garantit que le conseil d’administration fait écran à l’assemblée des actionnaires, permet à Bouton et ses potes de s’enraciner.

    Et finalement tout ce petit monde se casse la figure. Je me souviens de la prestation de Bouton à une émission télé à l’époque de l’affaire Kerviel. On avait l’impression qu’il jouait un père trahi par son fils.
    Bon sang, mais quand on est mauvais à ce point, on reste pas banquier ! On met la SoGé en faillite, on tape dans les deniers du Bouton pour essuyer autant de pertes qu’on peut, et on arrête de faire payer le contribuable pour les bourdes monumentales d’un privé perfusé d’aides publiques !

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.12.2012 à 18h43

      doux Jésus

      il a reçu deux décorations
      -Chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur
      -Officier de l’ordre national du Mérite

      les résistants morts pour la Patrie, jamais décorés, doivent se retourner dans leurs tombes…
      Napoléon et le Général de Gaulle aussi doivent se retourner dans leurs tombes…

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    • Christophe Vieren // 01.12.2012 à 22h38

      Benj, je ne comprends pas cela « Après la guerre, les communistes, malgré deux ans de collaboration avec les nazis ». Tu peux messpliquer ?

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      • Benjamin Franklin // 02.12.2012 à 12h01
        • Christophe Vieren // 02.12.2012 à 14h08

          @Benj : a ben ouais, suis je bête : Communiste = Staline = pacte de non agression = collaboration => communistes résistants français = collaborateurs ! Bon sang mais c’est bien sûr. Et bien sûr, du jour ou l’URSS à signé ce pacte, les communistes allemands ont cessé d’être des locataires des camps d’extermination.
          La France et l’Angleterre, collaborateurs également puisqu’en 1938 ils (des coco aussi ?) signent les accords de Munich avec l’Allemagne nazie et l’Italie laissant le champ libre aux nazis pour annexer la région des Sudètes en Tchécoslovaquie, peuplée d’importantes minorités allemandes.
          Et puis, la Suisse, la Finlande, …. tout ces pays neutres (surtout la suisse pour cacher l’argent de tous les riches belligérants), également collaborateurs. Je rappelle pour fini que l’URSS a perdu 20 millions (vingt millions) d’hommes, soit près du tiers de tous les victimes du nazisme.
          Je te connaissais plus nuancé, Benj.

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          • Benjamin Franklin // 02.12.2012 à 15h30

            Je fais la nuance justement.
            Je parle du parti communiste français, de l’appareil de ce parti. Le PCF a bel et bien très officiellement collaboré avec les nazis pendant près de deux ans, sur ordre de Moscou.
            Je ne condamne absolument pas les millions de gens et d’électeurs qui ont cru aux boniments du PCF. Je condamne le parti. Le PCF aurait dû être éradiqué après la guerre, et ses cadres, au moins supérieurs, condamnés lors de l’épuration, comme les autres collabos.
            Et les gens qui croyaient au communisme en 1945 aurait dû créer un autre parti, épuré, qui n’aurait pas été affilié au Kominform et à Moscou.

            Au lieu de cela, on a nommé ministre d’Etat un déserteur de 1939, et on a absous le PCF.

            Et à part ça, oui, la France et le Royaume-Uni aussi ont été coupables. Ainsi que la Suisse et la Finlande (encore que la Finlande a eut le choix entre accepter l’aide militaire allemande ou être anéantie par Staline).

            Je connais le bilan humain de la guerre. C’est le peuple russe qui a vaincu la Wehrmacht au prix de 20 millions de morts. Pas Staline ni l’URSS. Il se serait d’ailleurs volontiers passé de ces deux-là, qui n’ont fait qu’accroître le prix à payer.

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  • Pierre // 01.12.2012 à 17h52

    Bonjour Olivier,
    Pouvez vous m’indiquer le billet dans lequel vous démontrez que  » que le niveau des pures dépenses publiques est dans la norme européenne. La différence vient de la Sécurité sociale, où nous sommes champions, mais c’est simplement une cotisation d’assurance mutualisée. »
    Ce sujet m’intéresse beaucoup…
    Merci

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    • Christophe Vieren // 02.12.2012 à 14h27

      En attendant une réponse d’Olivier, ce document « L’environnement des finances publiques » établit à 45,3% (page 19) la part des ASSO* (= sécurité sociale) dans la dépense publique.
      En revanche, ce document n’indique pas, quel serait la position de la France si l’on comparait les dépense publiques hors ASSO.
      _________________
      * Les administrations de sécurité sociale (ASSO) regroupent les ODASS (principalement les hôpitaux), l’ensemble des régimes de Sécurité sociale (régimes généraux et régimes spéciaux) ainsi que les régimes de retraite complémentaire (AGIRC, ARRCO, IRCANTEC) et l’assurance chômage (Unedic). Les dépenses des administrations de sécurité sociale entrant dans le champ des lois de financement de la Sécurité sociale sont principalement des dépenses de prestations sociales. Elles sont autorisées par le Parlement chaque année par le vote de la loi de financement de la Sécurité sociale.

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  • Vincent // 01.12.2012 à 18h01

    Comme dirait un certain JG, propagandiste de son état : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit ». Le plus important est pour moi la seconde partie…
    Quant a ce cher Bouton d’acné, il mérite juste de se faire exploser…

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  • Jean-Claude Dusse // 01.12.2012 à 20h59

    J’ai du mal à comprendre comment un journaliste a pu se dire en se levant un beau matin: « Tiens, et si j’allais interviewer Daniel Bouton aujourd’hui ? »
    C’est l’une des raisons pour lesquelles je ne regarde plus la télé ni ne lis plus les « grand journaux ». J’en ai marre de voir passer en boucle les avis de ces personnes, de ces « élites » qui se plantent en permanence depuis des années et qui viennent maintenant nous expliquer comment résoudre une crise dont ils sont responsables.

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    • Christophe Vieren // 04.12.2012 à 17h21

      Non seulement cela te permet d »économiser l’achat d’un grand écran plat, particulièrement polluant à construire, et que l’on ne sait pas encore déconstruire proprement (cela occupera les générations futures), mais en plus tu économises la modique somme de 123 € (redevance audiovisuelle). De quoi subventionner les meilleures sources d’info web, indépendante des puissances économiques et financières, telle ce blog.
      Et que l’on ne me dise pas que les contrôleurs du fisc ne font pas la chasse à la fraude : quoiqu’ayant coché la cas ad hoc de ma déclaration d’impôts, annuellement on me demande de confirmer que je ne possède pas de téléviseur. Pas de TV = fraudeur en puissance !

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  • DAN // 01.12.2012 à 21h02

    Nous perdons notre temps à disserter sur un personnage qui est ni plus ni moins qu’une grosse M…, ce n’est pas avec ce type de personnage que nous allons modifier l’image et sauver la France.

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  • Vincent LR // 03.12.2012 à 12h51

    Bonjour Olivier,

    Je lis toujours avec intérêt vos articles, cependant depuis quelque temps j’ai l’impression que vous ne maitrisez pas vos colères.

    J’avoue qu’à la lecture de cet article, au moment où je suis tombé sur un « gros mot » que je ne citerai, je me suis tout de suite arrêter.

    Sur internet où tout est tracé. Sorti d’un contexte, de tels mots pourraient vous discréditer ainsi que toute votre démarche, ce qui serait vraiment dommage.
    Les incompétents qui nous dirigent sont des gens très intelligents et rusés, les affronter de front est une perte d’energie.

    Vincent

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  • JoeChip // 03.12.2012 à 14h35

    On peut se demander en quoi l’opinion de ce type a le moindre intérêt, en fait. A part que les idées n’ont pas changé, dans le gotha financier, et qu’ils vont essayer d’utiliser « la crise » pour augmenter encore les inégalités, en continuant à faire ce qu’ils ont fait depuis 30 ans. Jusqu’en 2008 on pouvait penser que c’était par bêtise, à présent on est forcé de constater que c’est par volonté de nuire… Ou alors il est vraiment aussi bête que ça ?

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  • Arnould // 04.12.2012 à 17h52

    Bouton et consort ne sont peut-être pas malhonnêtes, mais certainement incompétents, ça, oui. Je parie que tous les ENArques et Sciences po que nous avons se vautreraient dans les grandes largeurs sur les effets de l’exponentielle. Il suffirait de faire le test au moment de leur embauche:

    – épaisseur d’une feuille de papier de 1/10è de mm pliée en deux 50 fois de suite?
    – date à laquelle le nénuphar qui double de taille tous les jours envahit complètement l’étang (->fin du monde des petits poissons qui s’ébattaient joyeusement dedans)?

    Un ingénieur pourrait se répondre correctement (et encore…). Certainement pas un Bouton. Et pourtant toute sa carrière d’adorateur de la croissance a normalement consisté à gérer cette fonction exponentielle…

    Certains lecteurs penseront peut-être que cette intervention mériterait quelques explications. Certes, je suis d’accord.

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  • Pierre // 06.12.2012 à 14h32

    Il semble que le cynisme des banques soit parfaitement sincère. Mais dans le genre perfidie rien ne vaut tout de même la dernière communication du crédit agricole : « nos conseillers ne sont pas financièrement incités » ou comment les banquiers cachent leurs dérivent derrière leur personnel les plus fragiles, ça vaut le détour! : http://laphrasedeshabillee.blogspot.fr/2012/11/nos-conseillers-ne-sont-pas-incites.html

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  • Paul Bourdette // 17.12.2012 à 16h55

    Quelque chose que je n’ai jamais compris c’est la reprise de finance. Est-ce que c’est vraiment quelque chose qui marche bien pour ceux qui cherche les choses moins chères?

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  • Davet Covillon // 25.01.2013 à 01h52

    Il est vrai que quand on voit un crise financiaire comme maintenant où on vois tant de reprise de finance, c’est souvent chez les banquiers qu’on cherche le mauvais, ce qui n’est pas toujours vrai.

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  • jean pierre // 18.02.2013 à 19h49

    c’est sur que la ou il ‘y a des crise financière tu trouvera les reprise de finance et il faut en profiter.

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