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5.octobre.20185.10.2018 // Les Crises

Berlin, 1933 La presse internationale face à Hitler, par Daniel Schneidermann

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Source :Le Seuil, Daniel Schneidermann, 29-09-2019

Berlin, 1933
La presse internationale face à Hitler

Daniel Schneidermann

Quand Hitler arrive au pouvoir en janvier 1933, ils sont quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin. Très peu d’entre eux seront expulsés. La plupart vont rester dans la capitale du Reich.

Américains, Britanniques, Français, tous bons connaisseurs de l’Allemagne et souvent germanophiles, ils travaillent selon les standards démocratiques de la liberté de la presse. Mais leurs interlocuteurs quotidiens s’appellent Goering ou Goebbels. Alors qu’autour d’eux s’abattent bientôt les persécutions sur les Juifs et les opposants, ils se battent pour décrocher une confidence off the record ou la faveur d’une interview du dictateur.

Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l’hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? L’anticommunisme viscéral de leurs employeurs, un air du temps qui banalise les dictatures, la sidération devant l’énormité sans précédent de ce que voient leurs yeux, et mille autres causes encore : tout se conjugue pour produire un aveuglement médiatique collectif qui ouvrira la voie, à partir de 1941, au déni planétaire de la Shoah.

Voici, fondé sur un travail de sources considérable, la chronique passionnante de la vie quotidienne des journalistes occidentaux en poste à Berlin de 1933 à 1941. Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?

Daniel Schneidermann est journaliste, créateur et animateur de l’émission, puis du site, « Arrêt sur images ». Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs essais, romans, et récits.

Source :Le Seuil, Daniel Schneidermann, 29-09-2019

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Commentaire recommandé

Tonton Poupou // 05.10.2018 à 09h49

Non.
Mais parce que les premiers « pensionnaires » des camps de concentration (le camps de Dachau) ont été et dés le début (1933) …… les communistes.
Et que cela arrangeait bien beaucoup de gens et ces gens préféraient détourner la tête car tonton Adolph « faisait le job » pour leur compte. Car si vous reprenez les premiers discours du « fondé de pouvoir allemand de l’anti-communisme international » (Hitler a été financé par une oligarchie internationale et pas seulement allemande. n’est ce pas ? comme par exemple Ford qui avait le portrait d’Hitler accroché dans son bureau) et bien dans ces discours vous trouverez plus de diatribes anti-communistes que de diatribes anti-juives.

61 réactions et commentaires

  • Pierre D // 05.10.2018 à 06h47

    « Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l’hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? »

    Parce que l’hitlérisme a précédé Hitler et n’était pas spécifiquement Allemand.

    Hitler était d’abord un populiste. Pour accéder au pouvoir, il a flatté les instincts (deux fois millénaires pour les Juifs) de la populace… et de la presse populaire.

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    • Tonton Poupou // 05.10.2018 à 09h49

      Non.
      Mais parce que les premiers « pensionnaires » des camps de concentration (le camps de Dachau) ont été et dés le début (1933) …… les communistes.
      Et que cela arrangeait bien beaucoup de gens et ces gens préféraient détourner la tête car tonton Adolph « faisait le job » pour leur compte. Car si vous reprenez les premiers discours du « fondé de pouvoir allemand de l’anti-communisme international » (Hitler a été financé par une oligarchie internationale et pas seulement allemande. n’est ce pas ? comme par exemple Ford qui avait le portrait d’Hitler accroché dans son bureau) et bien dans ces discours vous trouverez plus de diatribes anti-communistes que de diatribes anti-juives.

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      • Quinca 1er. // 05.10.2018 à 10h41

        Du grand n’importe quoi; Hitler est venu au pouvoir grace aux élites banquaires, industrielles et aux médias de l’époque.
        Il n’a jamais eu la majorité absolue à la chambre des représentants.
        Toute cette explication comme quoi c’est le peuple seul qui l’a amené au pouvoir, est une fable des élites pour se disculper, culpabiliser le peuple, et décrédibiliser la démocratie.
        Quand on ne vote pas comme nos élites , elles nous resservent l’exemple hitlérien pour nous démontrer que le peuple n’a pas toujours raison.
        L’Allemagne subissait la crise économique, dire que c’est par rapport à sa politique contre les juifs qu’il a eu du succès est juste une caricature.

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        • Sandrine // 05.10.2018 à 15h34

          Au deuxième tour des élections présidentielles de 1932, Hitler a obtenu 36,7% des voix, soit la seconde place. Neuf mois plus tard, le gouvernement en place a choisi de faire appel à Hitler pour occuper le poste de chancelier, en dépit du recul du NSDAP aux élections parlementaires ayant eu lieu entre-temps, et cela, sous pression, notamment des milieux industriels.

          Allez j’ose : au second tour de l’élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen a obtenu 33,9% des voix. six mois plus tard, personne n’a fait pression dans les milieux industriels pour qu’elle soit appelé au poste de premier ministre…
          Mais bon, tout peut encore changer – malgré les indiscutables différences entre le profil des deux candidats, il y a malgré tout de nombreuses similitudes – surtout du point de vue des milieux économiques.

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          • Koba // 06.10.2018 à 00h48

            Faut dire que la bourgeoisie et l’aristocratie allemande se faisaient dessus : révolte spartakiste en 18-19, poussée soviétique arrêtée in extremis en Pologne en 20, instabilité avec des groupes paramilitaires communistes (RFB) vs social-démocrates (Reichsbanner) vs nazis (SA), et malgré les répressions, un essor électoral continu des communistes…
            Jusqu’aux législatives de novembre 32, effectivement, où le NSDAP commence à s’écrouler alors que le KPD gagne toujours des voix. Elles pouvaient plus se permettre bien longtemps la démocratie. Elles se la sont pas permise…

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          • dan // 06.10.2018 à 21h22

            C’est tellement facile d’être anti-fasciste quand il n’y a pas de fascisme. Des « antifas » il y en aurait infiniment moins dans notre beau pays qui est la France si il y avait une vraie menace fasciste avec son parti bien structuré et ses bandes armées pour semer la terreur, et tout ce qui va avec.
            Ainsi, si au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017 personne n’a fait pression dans les milieux industriels pour que MLP soit 1ere ministre, c’est que Macron avait été choisi bien avant par ces milieux qu’on appellerait aujourd’hui l’oligarchie euro-atlantiste pour faire le boulot de démantèlement de tous les acquis sociaux et d’atteinte au droits démocratiques si chèrement acquis. MLP était là juste pour servir de repoussoir et assurer l’élection haut la main de Macron. En conséquence de quoi le vrai danger pour notre démocratie ne vient pas d’une hypothétique menace qui s’appellerait MLP comme on voudrait le faire croire au bon peuple, mais bien de ceux qui sont financés et manipulés par cette oligarchie pour faire le boulot de liquidateurs : ils se nomment Sarkozy, Hollande et maintenant Macron. Regardons de prés toutes les atteintes à l’état de droit et à la démocratie depuis une dizaine d’année dont ces sinistre personnages sont les auteurs, d’ailleurs il serait bien utile d’en faire la recension pour ouvrir les yeux à de nombreuses personnes et peut-être créer un mouvement…, et réfléchissons un instant à ce qui est une politique fiction : que ce serait-il passé si, MLP arrivant au pouvoir, elle avait fait le dixième du quart de ce que Macron et/ou ses 2 prédécesseurs ont faits pour démanteler la république et comme atteintes aux libertés publique et à la démocratie en général.

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        • step // 05.10.2018 à 17h19

          je modère un peu le n’importe quoi. Les partis fascisant de droite était majoritaires lors des élections législatives précédent la prise du pouvoir du nsdap, et au sein des cette nébuleuse politique qui ne s’entendaient que pour faire barrage aux alternatives, le parti nazi était la principale force politique. Alors, non, la population n’a pas porté les nazis aux pouvoir et dans tous les cas, ne l’a pas porté seule. Mais il y a eu suffisamment de lâches de serviles et d’aveugles pour leur donner un poids politique suffisant pour renverser l’échiquier. La période moderne n’a pas vu le pourcentage des gens qui votent par l’humeur personnelle du moment et la peur d’un changement de leur statut social régresser. Autant les médias peuvent s’interroger sur le fait qu’ils soient guère plus prêts qu’a l’époque à nommer le mal, autant nous le devrions aussi.

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          • Sandrine // 05.10.2018 à 20h06

            « Partis fascisants de droite majoritaires »… c’est vite dit. C’est plutôt le Zentrum (qui comme son nom l’indique était plutôt centriste) qui, au pouvoir, favorisa l’entrée des nazis au gouvernement.
            Ce même Zentrum, après guerre, revint aux affaires « la bouche en cœur », et n’eut pas de mots assez durs pour stigmatiser le nazisme.

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            • step // 08.10.2018 à 18h24

              Bien sûr que le Zentrum a fait la bouche en cœur. C’est d’ailleurs ça ou la prison. Ce qui n’est pas normal c’est que cela ait marché… D’où l’échec relatif de la dénazification de la SOCIETE allemande (au delà de ses têtes de gondole).

              Pour le reste, non ce n’est pas vite dit :
              legislatives de 33 :
              -Nazis = 44%
              – Parti national du peuple allemand = 8%
              2 partis fascisants et racistes, et à deux ils étaient bien majoritaires.
              Somme de tous les autres partis (y compris communistes): 41%.
              Donc oui le zentrum a ouvert la porte aux nazis, et non à moins de provoquer de nouvelles elections pour invalider le fait que les nazis étaient le premier parti à l’assemblée, ils ont respecté effectivement le vote populaire selon les mécanismes logiques d’appel au parti arrivé premier aux élections.

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            • Sandrine // 10.10.2018 à 13h42

              Les élections de mars 33… vous voulez dire celles qui ont eu lieu après l’incendie du Reichstag et après la normalisation du parti nazi suite à l’accession de Hitler au poste de chancelier?
              Et malgré cela seulement 50% pour la droite nationaliste fascisante… personnellement je n’appeMme pas ça un raz-de-marée.
              Il faut se rappeler que à peine un an plus tôt SS et SA avaient été interdites. Leur re-légalisation suite à l’accession de Hitler au pouvoir n’a pu que donner un signal positif et inciter à la confiance les Allemands qui étaient traditionnellement des gens éduqués à révérer tout ce qui touche à l’Etat et ce qui est « légalisé» par l’etat (cf. Kant, le protestantisme,etc.).
              Dans cette histoire, l’elite politique a clairement failli dans sa mission d’éclaireur de la société civile. Elle a largement contribué à jeter les Allemands dans les bras de Hitler.

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      • Pierre D // 05.10.2018 à 11h25

        La république de Weimar n’a pas attendu les beuglements hallucinés du junky autrichien dans les Brasseries du Commerce pour liquider les spartakistes… ni Henry Ford pour se lancer dans son œuvre littéraire.

        Votre tonton n’a fait que courir après la fanfare.

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      • hytloday // 05.10.2018 à 12h45

        Hindenburg meurt le 2 août 1934 d’un cancer du poumon, dans sa maison de Neudeck en Prusse-Orientale, à l’âge de 86 ans. Quelques jours plus tard, un plébiscite donne à Hitler tous les pouvoirs (19 août 1934). Hitler supprime donc la fonction de président du Reich. Son titre de Führer cumule donc de fait les fonctions de chancelier et président du Reich. L’élection présidentielle de 1932 est donc la dernière de la république de Weimar. (Wikipedia)

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        • Serge WASTERLAIN // 05.10.2018 à 19h17

          Merci de rappeler qu’Hitler a obtenu les pleins pouvoirs lors d’un plébiscite (référendum) gagné à une très large majorité (+ de 84% des électeurs inscrits et presque 90% des votants).
          Pour moi, c’est un mystère que historiens/politiciens/intellectuels/autres nient le fait que c’est le peuple allemand – ainsi que les tenants du pouvoir mondialisé de l’époque – qui ont porté Hitler au pouvoir ! Qui a-t-il à ce point de méprisable qu’il faille « arranger/cacher » l’histoire ?… …Y aurait-il des « héritiers » de cette époque ayant intérêt à… …Celui/ceux qui ne veulent pas regarder l’histoire comme elle est, plutôt que de la voir comme ils voudraient, contribuent à ce qu’elle se répètent… …et ça c’est pas bon pour nos enfants et encore moins pour nos petits-enfants ! ! !

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          • Ando // 06.10.2018 à 00h30

            Un pouvoir plébiscité sans doute. Un élan populaire cependant renforce par la terreur urbaine que les petits voyous des SA faisaient alors régner en Allemagne. Le ‘Pravyi secteur ‘ de l’ époque.

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          • PierreH // 08.10.2018 à 14h58

            Il me semble que dans une démocratie digne de ce nom existe une constitution qui n’autorise pas a priori la dictature, MEME quand on vous donne « les pleins pouvoirs », ce qui en pratique veut souvent dire que vous cumulez des pouvoirs confiés normalement à des personnes différentes, pas que vous pouvez vous torcher avec la constitution…
            Le pouvoir des armes a « sans doute » un peu joué là-dedans, non…??? On peut accuser une partie de la population d’avoir été naïve, très certainement. Probablement pas d’avoir voulu un dictateur sanguinaire et un état totalitaire… Qu’est-ce qu’on fait pas dire à la populace, hein ? 😉

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            • Serge WASTERLAIN // 09.10.2018 à 11h49

              Je ne connais pas la constitution qui était en vigueur en Allemagne au moment du référendum. Vous non-plus semble-t-il et ni vous ni moi ne pouvons dire si ce référendum était ou non anticonstitutionnel.
              Cependant, ce qui est certain c’est que 90% des votants ont accordé à Hitler les pouvoirs qu’il demandait. C’est un fait ! Après on peut prêter au peuple toutes les intentions et/ou les ignorances que l’on veut… …On peut également tenter d’expliquer l’adhésion du populo par la contrainte des armes avec un ‘’sans-doute’’ qui ne mange pas de pain, comme on peut également ‘’supposer’’ que le peuple allemand, presque unanime, n’acceptait pas l’exclusion de la nation d’une partie de leurs concitoyens.
              Enfin, gardons à l’esprit qu’en 1934 personne, tant les citoyens allemands que les dirigeants étrangers, ne pouvait prédire le désastre mondial auquel allait mener ce plébiscite…

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      • Serge WASTERLAIN // 05.10.2018 à 12h47

        Je lis actuellement le livre de Anna M. Cienciala : ‘’Józef Beck – Wspomnienia o polskiej polityce zagranicznej 1926-1939’’ que j’ai péniblement traduit en français avec Deepl (un travail de titan, mais j’y suis arrivé !). Je couple cette lecture en sourçant systématiquement sur la toile tous les faits et personnages cités (un autre travail de titan). Ceci me permettra d’avoir le point de vue polonais contemporain sur les raisons qui ont amené la deuxième guerre mondiale. Mais cette lecture me permet également de me faire ma propre opinion sur cette question. Je vous rejoins tout à fait sur le fait qu’Hitler était considéré par les démocraties, principalement l’Angleterre, la France et les USA, comme étant (un mal ?) nécessaire (provisoire ?) qui non seulement écrasait dans l’œuf le socialisme à l’ouest, mais, moyennant quelques ‘’arrangements’’ (auxquels la Pologne n’a pas souscrit, tout occupée qu’elle était à vouloir reconstruire la première république, celle des deux nations), était un atout majeur pour aller écraser l’ogre communiste à l’est… …Croyez-moi, cette lecture est édifiante et donne un éclairage à l’opposé du ‘’Il faut sauver Danzig’’ qui au demeurant n’avait pas la moindre envie d’être sauvée…

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        • Emmanuel Grenier // 05.10.2018 à 14h46

          Encore en 1939, Beuve-Méry écrivait : « Il reste que tout n’est pas à blâmer dans le national-socialisme et qu’il aura contribué, parallèlement au communisme auquel il s’apparente à plus d’un titre, à modifier profondément la face du monde. Contre les dépravations de l’intellectualisme, de l’individualisme, du libéralisme, du capitalisme, contre l’affadissement ou les déviations du christianisme, il aura été une déviation excessive, mais nécessaire. Avant de dégénérer et vraisemblablement de tomber dans le mensonge, la corruption et la cruauté, il aura contribué à redonner aux hommes le goût de la vie et le courage du sacrifice, le sens d’une certaine solidarité et d’une certaine grandeur. » No comment !

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        • Ando // 06.10.2018 à 00h39

          En bref, tenter de composer avec le nazisme pour orienter sa fureur destructrice vers les peuples de l’Union soviétique. Ce qui s’est effectivement passé avec un bilan de 25/28 millions de morts dont les deux tiers furent des civils désarmés. Les Russes eurent le malheur au 12 ieme 13ème siècle de devoir subir le choc des invasions mongoles. En 1941 ils durent se battre contre d’autres Mongols, venus de l’ouest cette fois-ci. L’ Europe leur doit beaucoup.

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        • Koba // 06.10.2018 à 20h20

          Votre traduction se partage-t-elle quelque part ?

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          • Serge WASTERLAIN // 07.10.2018 à 08h51

            Je peux la fournir à qui la demande, mais je pense qu’il faudra passer par Les Crises pour communiquer car il n’y a pas possibilité d’échanger des messages personnels sur le site.
            La totalité du livre est traduite, mais actuellement seules les 90 premières pages sont nettoyées des imperfections de la traduction automatique Deepl.

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      • Kapimo // 05.10.2018 à 16h33

        Si comme vous le dites les démocratie ont supporté Hitler pour s’en prendre aux communistes à l’Est, pourquoi les armées alliées se sont-elles arrêté sur l’Elbe, en laissant l’Europe de l’Est aux « communistes » (accords de Yalta).

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        • Koba // 05.10.2018 à 20h27

          Parce que les soviétiques avaient libéré ces territoires et étaient trop puissants pour être repoussés ? Parce que la guerre avait assez duré ? Parce qu’en 1918, alors qu’ils étaient en pleine guerre civile contre les « blancs », on n’a déjà pas pu les écraser malgré l’envoi de corps expéditionnaires de 14 nations (UK, France, US, Japon…) ; alors en 45 avec une URSS industrialisée, militarisée et victorieuse, avec des Staline, Joukov et cie, fallait pas y compter ?

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          • Kapimo // 06.10.2018 à 00h50

            Et pourquoi les soviétiques étaient-ils si puissants? Qui leur a envoyé de manière continue et prioritaire dès 1942 des armes (chars, avions, canons etc) et toutes sortes de marchandises malgré les U-boats, leur évitant peut-etre la défaite face aux Allemands. Est-ce cohérent avec l’idée qu’Hitler a été aidé dans le but de défaire les communistes? Je ne pense pas.

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            • Tonton Poupou // 06.10.2018 à 12h09

              les américains n’ont pas « aidé » les soviétiques. Ils leur ont fait un « prêt bail » (comme aux français et aux anglais pendant la première guerre mondiale). Prêt bail d »ailleurs insignifiant en comparaison du PIB soviétique de l’époque. Le mythe des américains sauvant l’URSS au début de la guerre est juste un argutie propagandiste anti-communiste primaire. L’essentiel et l »énorme pourcentage du matériel militaire de l’Armée Rouge était d’origine soviétique. L’URSS ayant massivement transformé son industrie civile en industrie militaire.

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            • Koba // 06.10.2018 à 20h04

              cf tonton poupou pour la puissance soviétique.
              Mais vous avez raison, les élites françaises, américaines et britanniques ont fini par « s’allier » aux soviétiques. Churchill n’est pas Chamberlain, De Gaulle n’est pas Daladier.

              Il n’empêche, les gouvernements successifs Britanniques et Français ont toujours ignoré les propositions d’alliance de Staline contre l’Allemagne avant la guerre.
              Ils laissent l’axe de renforcer en Afrique, en Autriche. Les Britanniques signent un traité naval en 35 avec l’Allemagne, qui l’autorise à réarmer une flotte, dont les U-boats qui nous occupent. A Munich, ils abandonnent l’allié tchékoslovaque et ignorent encore la proposition d’alliance de Staline. La France signe même un accord de non-aggression avec les Allemands en décembre 38 !
              C’est au pacte germano-soviétique en 39, et à l’invasion de la Pologne que les Franco-Britanniques réalisent à quel point ils sont cocufiés, et à quel point ils auraient du écouter Staline dès le début. Nous on se fait rouster de manière « divinement » surprenante, et les Anglais sont à deux doigts de se coucher avant que Churchill dégage Chamberlain.

              Y a plusieurs interprétations possibles à ce comportement. L’une prête aux élites occidentales un souci vibrant pour la tendance pacifiste de leurs peuples, doublé d’une ingénuité touchante poussant à l’apaisement. L’autre constate que les priorités d’une partie de ces élites étaient focalisées sur la lutte contre le bolchevisme, jusqu’à ce que leurs proxys fascistes leur pètent à la figure en préférant annexer l’ouest avant d’attaquer l’est…

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          • Serge WASTERLAIN // 07.10.2018 à 09h16

            Koba
            ‘’…les priorités d’une partie de ces élites étaient focalisées sur la lutte contre le bolchevisme, jusqu’à ce que leurs proxys fascistes leur pètent à la figure en préférant annexer l’ouest avant d’attaquer l’est…’’
            On ajoutera le jeu complexes des nouveaux pays installés sur l’ex empire austro hongrois et d’une partie de la Russie qui avaient tous des revendications territoriales à faire valoir et plus particulièrement la Pologne, plus préoccupée par son programme ‘’prométhéen’’ que par sa frontière ouest afin de redevenir la grande puissance régionale qu’elle était du temps de sa glorieuse première république.
            C’est en tout cas la conclusion à chaud que je tire d’une première lecture rapide. Je viens de commencer la lecture en profondeur, peut-être que mon opinion changera !

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        • Ando // 06.10.2018 à 00h46

          Parce que dès juin 1944 la seconde guerre mondiale en Europe est virtuellement déjà gagnée par l’Union soviétique et que plus personne ne peut s’opposer à ce résultat historique. La contribution étasunienne a la victoire alliée est tout simplement marginale : moins de 3%du total des pertes alliées.

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    • calal // 05.10.2018 à 13h19

      bien sur c’est la faute au peuple…
      Peuple qui n’a pas ete massacre par l’hyperinflation de weimar, ses millions de chomeurs, ses meres et ses filles obligees de se prostituer pour mettre du pain sur la table (le fameux « ruissellement »)…

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  • Dizalch // 05.10.2018 à 07h43

    Un Must Read… soulevant beaucoup de questions, certaines encore d’actualité effectivement; Même si je ne suis pas toujours d’accord avec D.S. (notamment sur les traitements faits par les médias de certains sujets), c’est à lire absolument.
    Merci

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    • leprolo // 05.10.2018 à 08h00

      A : monsieur le député François Jolivet

      J’ai bien reçu votre lettre de député Macroniste et votre journal « la lettre du député ». Je vois que vous « planquez » bien votre appartenance politique ……Est-un signe de fierté de servir = çà ? Dans une France qui enfonce de + en + les petites gens , dans la misère

      Né en 1939 , je fais parties de tous ces citoyens qui ont dû quitter leur département , pour pouvoir espérer obtenir une carrière professionnelle . Tout çà parce que les élus de droite , celles et ceux qui se sont réclamés de la gauche n’ont guère fait mieux ! Ont négligé les investissements qui auraient permi de créer des emplois de proximité .

      Voici ci-dessous ce que je diffuse actuellement :

      .Alors que les références à l’organisation collectives de la société , sur les bases du = Liberté , Égalité , Fraternité ,qui représentaient des mots forts , d’un grand contenu , qui peu à peu ont vu leur valeur peu à peu diminuées ….J’ai abandonné mon adhésion politique , syndicale , et associatives dans les années 1990 , n’y retrouvant plus les bases de mon engagement pour la société Républicaine , pour lesquelles j’ai donné le meilleur de mon existence (A titre bénévole) Pas plus chez celles et ceux qui s’affublaient encore de l’étiquette socialiste ! Ces gens là ont vécu sur l’héritage que nos anciens leurs avaient légué , sans tenter en quoi que ce soit de le perpétrer . Elles , ils ont crû qu’il pouvaient vivre encore sur la simple référence à cet héritage ! Mais , il n’y a plus eu de groupe politiques , de confédération syndicale , ou association qui ont enseigné ce qu’étaient les valeurs de l’organisation collective de la société . Oh ! , je sais bien que pour quelques esprits tordus et incultes , lorsqu’on leur parle , aujourd’hui d’organisation collective de la société , ils , elles pensent tout de suite à du collectivisme ou autres appellation du genre = çà les arrange tellement : Si ces gens là savaient su , voulu travailler à la construction d’une société solidaire , au sens noble du terme = Républicain , cela se saurait = Beaucoup savent critiquer la situation existante , et il y a en effet beaucoup de matières ! Pour ce qui est d’apporter sa pierre à la construction d’une société à laquelle ils , elles aspirent , c’est bien souvent le néant ! ………On improvise …….quitte à mettre en place des gens qui feront dans le n’importe quoi ……..Ou pire encore , servir des intérêts à bases mafieuses ! Le fond de formation politique est bien loin ……Nous allons bien vers le n’importe quoi ……Au jour , le jour ! ……..Oui je ressent très mal tout cela ! Pardon encore pour ma brutalité !

      Je publie ce qui suit également :

      G Colombe ) , veut aller retrouver sa présidence de l’office HLM = »toucher » ? les loyers des HLM , plus que centenaires , à Lyon , dont il avait publiquement fêté le centenaire , juste avant d’être désigné ministre de l’intérieur …..Il en va d’ailleurs pareil pour tout le parc de logements dits sociaux ? = notamment avec les logements sociaux du 1 % dit patronal ….. Que deviennent ces logements et ou leurs loyers , après amortissement ???

      Pendant que j’y suis , voici le message qui suit et que je publie sur internet : Puisque la presse n’évoque pas tous les crimes commis , pour permettre aux plus riches de s’empiffrer , voici ce que j’en pense : Ce qui ruine la bonne opinion de l’électorat que Macron a obtenu , soit 20 753 937 voix = C’est qu’il a pu croire que le mouvement syndical est foutu (c’est vrai) , et qu’il pouvait supprimer à la France d’en bas , le peu d’avantages sociaux acquis le plus souvent par les celles et ceux qui ont participé à des grèves = Les autres électrices et électeurs qui n’ont pas voté pour lui , soit une majorité de l’électorat inscrit , ne lui ont pas fait confiance …! Nous voyons trop bien il « roule  » pour son clan , l’espérance de vie de la France d’en bas , diminue par rapports aux anti Égalité ,et heureux ainsi ….Les malades ! Ce sont les assassins par la culture de la misère !

      Salutations de AUSSEUR Robert

        +14

      Alerter
  • Etienne // 05.10.2018 à 08h28

    Un jour, on écrira le même livre sur le comportement scandaleusement complice des « journalistes occidentaux » par rapport à l’invasion criminelle de la Palestine et au génocide des Palestiniens.

      +26

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    • wollaston // 05.10.2018 à 08h52

      malheureusement ça n’est pas certain; l’histoire est écrite par les vainqueurs!
      Si nos « défenseurs » de la liberté passent tellement de temps a étudier et a continuer d’accabler tout les responsables possible ou imaginaire de la seconde guerre, c’est certainement parce que :
      1- le méchant a perdu
      2- ça évite de parler du présent

        +12

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  • wollaston // 05.10.2018 à 08h32

    « Très peu d’entre eux seront expulsés. La plupart vont rester dans la capitale du Reich. »

    En clair : seuls les plus serviles d’entre eux ont eu le droit de garder leur place.
    Les vrais journalistes n’ayant pas internet a l’époque, ont fini au chômage!

      +5

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  • Ando // 05.10.2018 à 08h33

    Heu… Oui bien sûr la shoa et ses 5/6 millions de victimes mais peut-être aussi les 50 millions de morts du second conflit mondial (la plupart en Europe)?.

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    • CB // 05.10.2018 à 09h58

      sans oublier dans ce décompte macabre les 25 millions de morts soviétiques

        +17

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    • Chris // 05.10.2018 à 17h34

      Shoa : chiffre exagéré, tiré de nulle part, pour justifier l’installation d’un état juif en Palestine (1947), alors sous mandat britannique (1922 à 1948), mandaté par la SDN.
      Les archives soviétiques ouvertes en 1989 évaluent les victimes juives à max. 1.500.000 millions.
      Pour comparaison (mais pas raison !), de 1915 à 1916, 1.200.000 Arméniens vivant dans l’empire ottoman périront dans le premier génocide du XXe siècle.
      Hélas pas le dernier… Les safaris humains se poursuivent à Gaza.
      En 1948, 800’000 Palestiniens seront chassés par les armes, la violence, le crime et la torture, par les milices de la future “Tsahal” : d’où la fameuse « Nakba » qui a agité la Palestine au printemps/été 2018.

        +12

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      • Ando // 06.10.2018 à 00h51

        Ce chiffre d’un million cinq cent mille morts ne concerne que les victimes soviétiques de la shoa allemande. Et il est sous estimé.

          +0

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        • Pol ux // 06.10.2018 à 08h28

          Des organisations juives ont fait le décompte et arrivent à un chiffre bien moindre.

            +2

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  • Albert Charles // 05.10.2018 à 09h14

    Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde ? La question vaut encore pour aujourd’hui, ce qui est inquiétant compte tenu des capacités d’information gigantesques dont on dispose tous, maintenant. Mais ça vaut aussi pour tout le monde, pas seulement pour les journalistes….Même le citoyen lambda, informé portant de tel ou tel problème (voire tortures, dictatures, massacres, etc) fait le choix de retenir, diffuser ou non, trier ou déformer, l’info qu’il reçoit et qui peut le déranger ou le conforter dans ses partis pris idéologiques ou religieux.On le voit même sur les commentaires de ce site web (Les Crises). Prenons un exemple simple actuel: l’invasion et l’occupation (en cours) par la Chine de quasiment toutes les îles du Pacifique situées au Sud de son continent (certaines parfois à quelques centaines de kilomètres seulement des côtes de certains pays d’Asie du Sud Est) : des journalistes rapportent ces faits depuis longtemps (connus dès la la fin des années 70), mais combien relaient l’information et la diffusent régulièrement ? Peu. Quant aux citoyens, lesquels s’en soucient ? Cette guerre et cette invasion sont loin de chez eux, et ça ne les concerne pas (pensent-ils). Et ce qui se passe avec les Ouïgours du sol chinois, les journalistes en parlent pourtant: mais comme ce sont des Musulmans, après tout ces Chinois ont peut-être des raisons (lutte contre le terrorisme, forcément…) de les enfermer dans des camps. Et puis, bien sûr, il y a aussi tous ceux qui ont admiré la Chine pendant des années, depuis leurs fauteuils douillets d’Occident, parce qu’elle symbolisait pour eux (mais pas pour les Chinois) le pays du Tiers-Monde qu’il fallait défendre les yeux fermés (pour cela, ces militants autoproclamés Tiers-Mondistes ont même fermé les yeux sur l’amitié et les accolades du mandarin communiste Chou En Lai et du Yankee Nixon qui était en train de bombarder les digues de Hanoi…capitale emblématique, pourtant, de la lutte des Tiers-Mondistes contre l’impérialisme US!). Il n’y a donc pas que les journalistes qui trient et sélectionnent les infos. Pour l’Allemagne de Hitler, pas mal d’Européens avaient un petit regard plutôt bienveillant à son égard: il avait l’étiquette de socialiste, après tout ! Quand quelqu’un se dit De Gauche, voire Socialiste, il faut le croire…..Bref: 1933, c’est pas si loin que ça…

      +6

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    • marc // 05.10.2018 à 14h45

      « l’invasion et l’occupation (en cours) par la Chine de quasiment toutes les îles du Pacifique situées au Sud de son continent »

      si seulement hitler s’était contenté d’envahir des iles inhabitées…

        +4

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      • PierreH // 08.10.2018 à 15h11

        Oui effectivement Marc c’est un peu léger. D’autant que les USA se sont arrogés, grâce à leurs alliés britanniques, des îles (habitées, elles) mauricienne dans le Pacifique: du coup, USA et Chine dans le même panier ? Tout ça est un peu rapide…

          +0

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  • seb // 05.10.2018 à 09h33

    Mieux armés aujourd’hui? je ne le pense pas il suffit de lire Tchakotine « Le viol des foules par la propagande politique ». 90% des individus sont psychiquements faibles et des élites peuvent les téléguidés mentalement pour le meilleur ou le pire. Cet auteur a voulu, ou espérer, une inversion des 90 et 10%. Le souci semble être le modèle patriarcal de l’inconscient collectif, le culte du meneur. Il est quand meme etonnant que depuis 1938 l’éducation n’a pas transmis les recherches sur la psychologie des foules et des masses? Sauf pour des élites accrochés a leurs privileges, qui finissent a adopter la paresse intellectuelle et des actions pour un bénéfice a cours terme. L’histoire se répète.

      +13

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    • PierreH // 08.10.2018 à 15h12

      C’est toujours pareil: 90% des gens sont stupides, ou faibles, ou irresponsables, etc… Tout le monde dit ça mais tout le monde se met dans les 10% restants. Cherchez l’erreur…

        +0

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  • Daniel Menuet // 05.10.2018 à 09h43

    j’avais été présent à une conférence d’Annie Lacroix-Riz sur son livre « Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930 » et j’ai un souvenir qui correspond exactement au message transmis par les journalistes dans ces années là : « Hitler était très attendu en France par les classes dirigeantes (politique, industrielle et financière), car il avait réussi en temps de paix à diminuer les salaires des ouvriers ! »
    Cette phrase est restée gravé dans ma tête jusqu’à aujourd’hui. D’une certaine manière l’occupation financière actuelle a le même Leitmotiv : baisser les salaires, maintenir la population en asservissement /survie par l’argent.
    Dans ce cadre, comme Marc Bloch l’a montré, les journalistes ne sont que les messagers de cet ordre des choses au service des puissances de l’argent qui les financent.
    La solution aujourd’hui serait d’éliminer les financiers par une remise à plat de la finalité de la société (Nouveau Bretton Woods).
    Je sais que c’est une idée « impossible »! mais « Impossible n’est pas Français » 🙂 et l’impossible crée le possible…

      +26

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    • Chris // 05.10.2018 à 17h50

      “Hitler était très attendu en France par les classes dirigeantes (politique, industrielle et financière), car il avait réussi en temps de paix à diminuer les salaires des ouvriers.
      Vieille antienne.
      L’Union Européenne a remplacé Hitler : « Ça n’a pas la couleur de l’alcool, ni le goût de l’alcool… mais c’est bien de l’alcool » (parodie inverse du Canada dry)

        +1

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  • Robert // 05.10.2018 à 10h56

    L’actualité nous apporte la réponse à la question. La presse entretient avec tout pouvoir en place des relations équivoques, basées sur la finance, la complaisance, voire la lâcheté dans certaines situations. De tout temps, nombre de journalistes ont été des mercenaires…

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  • Georges // 05.10.2018 à 11h38

    Pourquoi les journalistes étrangers et français en poste aujourd’hui ne dénoncent-ils pas les dérives mafieuses et fascistes d’un État qui sert la soupe, comme à l’époque, aux grandes multinationales qui voudraient bien, comme à l’époque, pouvoir s’enrichir avec de la main d’oeuvre gratuite ?

      +12

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  • Lysbeth Levy // 05.10.2018 à 11h54

    Sur la responsabilité des journalistes « voix de leurs maitres » (médias appartenant au groupes industriels) et celle des propagandistes déguisés en « spécialiste » du Moyen orient, ou de l’Europe de l’est, Afrique, il y a le précédent de Nuremberg et il y a des lois qui ont été édictées .Juste pour rappel cette pétition vite oubliée sur la Syrie : .https://www.mesopinions.com/petition/autres/ceci-solennel-avertissement-aux-journalistes-occidentaux/9041
    « À l’attention : Tous les journalistes en exercice, toutes les personnes qui utilise leur position pour relayer une propagande OTANienne
    Le 16 Octobre 1946, le journaliste nazi Julius Streicher à été pendu a Nuremberg pour avoir contribué à endormir le peuple sur les crimes du troisième Reich. Il a contribué à dresser les allemands contre les juifs et a ainsi encouragé, sous de nombreuses formes, les allemands sous uniformes ou non, à commettre des crimes de guerre innommables !
    Julius Steicher a été condamné durant le procès de Nuremberg pour cette raison, je cite : « …le Tribunal de Nuremberg a considéré qu’un tel soutien médiatique à des crimes de guerre constituait lui-même un « crime » »…
    Contrairement a la pauvreté des moyens techniques pour glaner l’information durant la seconde guerre mondiale, il existe a notre époque une foison de moyens capables d’apporter un éclairage beaucoup plus précis et exacte d’une situation.

    L’existence même de ces moyens technique et la facilité avec laquelle tout un chacun peu les utiliser et y accéder, a fortiori le public lui-même, aggrave sérieusement la responsabilité de tout journaliste dont le métier devrait se cantonner a des aspects pourtant parfaitement défini par un code de déontologie judiciarisé.
    Si un quidam tel que moi peut accéder a des informations contradictoires, le journaliste dont l’exercice du métier lui permet d’utiliser des outils performants, ne peut en aucun cas les ignorer ou prétendre ne pas y avoir accès. » » suite à lire sur le site pétitions
    La Charte de Munich : https://eeas.europa.eu/archives/delegations/tunisia/documents/page_content/charte_munich1971_fr.pdf

      +17

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    • tepavac // 06.10.2018 à 00h14

      Excellent, merci Lysbeth !

      Cette jeune info de 72 ans, est toujours aussi rafraichissante…..

        +2

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  • Catalina // 05.10.2018 à 12h38

    La métamorphose du rêve américain : Le plan du Quatrième Reich fasciste
    « Lorsque Adolf Hitler a accédé au pouvoir en Allemagne dans les années 1930, les industriels du monde l’ont hissé sur le dos de l’humanité. Les entreprises britanniques, allemandes et américaines ont investi des milliards de dollars, en valeur actuelle, afin de créer la machine de guerre la plus dévastatrice que le monde ait jamais connue. Ford, General Electric, I.G. Farben (Bayer), Thyssen, les Rothschild, les Rockefeller et une liste de bienfaiteurs de l’élite européenne étaient des partisans irréfutables du Reich nazi naissant. Ce long rapport nomme quelques-unes des sociétés les plus rentables d’aujourd’hui qui ont financé les tueurs les plus efficaces de l’histoire. Ces faits sont en réalité déjà connus, mais ont besoin d’être rappelés ici pour une bonne raison. Ce financement continue. »

    https://journal-neo.org/2016/11/09/american-dream-metamorphosis-the-fourth-fascist-reich-plan/

      +12

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  • Kapimo // 05.10.2018 à 15h59

    A propos du « mal », ci-joint le compte-rendu de Douglas Reed, correspondant du Times à l’époque.
    « Les observateurs aguerris, à Berlin, convenaient qu’Hitler ferait la guerre si on le laissait faire, et en avisèrent leurs supérieurs gouvernementaux et éditoriaux à Londres. Le correspondant en chef du Times à Berlin, M. Norman Ebbutt (j’étais le second correspondant) rapporta début 1933 qu’on devait s’attendre à une guerre dans les cinq ans environ, à moins qu’elle ne soit contrecarrée à l’avance, et ce compte-rendu particulier fut publié. Lui, moi et beaucoup d’autres reporters au cours des années suivantes, devînmes de plus en plus inquiets et stupéfaits que les dépêches fussent supprimées ou ignorées, et qu’au Parlement et dans les journaux, Hitler fût décrit comme un homme naturellement bon qui resterait pacifique si ses justes réclamations étaient satisfaites (aux dépens des autres) Cette période s’est fait connaître comme celle de la « politique d’apaisement », mais encouragement serait un mot plus juste, et cette politique transforma la probabilité de la guerre en certitude. La pression provoqua l’effondrement physique de M. Ebbutt. À partir de 1935, je fus correspondant en chef à Vienne, ce qui n’était alors qu’un autre poste d’observation pour surveiller la scène allemande. De là, vers la fin de 1937, j’informai le Times que Hitler et Goering avaient dit que la guerre commencerait « à l’automne 1939 » ; je tenais cette information du chancelier autrichien. »

    En d’autres termes, ce ne sont pas les correspondants qui n’ont pas fait leur boulot, ce sont les dirigeants des journaux qui ne voulaient pas parler de la guerre qui venait.

      +14

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  • Kapimo // 05.10.2018 à 16h08

    Douglas Reed, correspondant du Times, à rebours du récit officiel:

    « Dans le cas de « la persécution juive » en Allemagne, je découvris que la présentation impartiale des faits cédait progressivement la place à une description si partisane que la vérité était perdue. Cette transformation fut effectuée en trois étapes subtiles. D’abord, la persécution des « opposants politiques et des juifs » fut rapportée ; puis, cela fut imperceptiblement changé en « juifs et opposants politiques » ; et à la fin, la presse en général ne parlait que de « la persécution des juifs ». Par ce moyen, une fausse image fut projetée dans l’esprit du public, et la situation critique de la majorité écrasante des victimes, par cette fixation du projecteur sur un groupe, fut perdue
    de vue…….Quand la persécution générale commença, je la rapportai telle que je la voyais. Si j’apprenais l’existence d’un camp de concentration contenant mille prisonniers, c’est ce que je rapportais ; si j’apprenais que sur ces mille, il y avait trente ou cinquante juifs, je le rapportais.
    Je fus le témoin de la première terreur, parlai à de nombreuses victimes, examinai leurs blessures, et fut averti que ce faisant, j’attirais l’hostilité de la Gestapo. Les victimes étaient dans leur grande
    majorité allemandes – certainement bien plus de quatre-vingt dix pour cent – et quelques-unes étaient juives…………Les mesures contre les juifs ne surpassèrent pas la terreur exercée contre d’autres groupes ; les juifs étaient impliqués dans un nombre beaucoup plus grand d’autres groupes. Le régime de terreur ne débuta pas le 29 janvier 1933, mais la nuit de l’incendie du Reichstag, le 27 février. Aucune « incinération de livres juifs » ne fut ordonnée ; j’assistai à cette incinération et la rapportai, et j’ai relu mon rapport publié dans le Times, pour vérifier mes souvenirs. Une masse de livres « marxistes » fut brûlée, incluant les travaux de nombreux auteurs allemands, anglais et d’autres auteurs non-juifs (mes livres, s’ils avaient été publiés alors, en auraient fait partie, sans aucun doute) ; l’incinération inclut quelques livres juifs. »

      +10

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  • openmind // 05.10.2018 à 17h00

    Je rappelle juste que wall street soutenait avec ferveur l’Allemagne sous Hitler et que la propagande américaine anti nazi n’a commencée que en ………………1941!!! La guerre ne Europe c’est bon pour ………les USA!!! Je vous ai bien eu là, j’en ai vu qui ont pensé autre chose…vilains va!

    Seul un certain Chaplin avait osé chahuté Adolf dans « le Dictateur »

    La haute finance est apatride, seul le profit compte pour le grand capital, le reste n’est que l’écume des choses….ils vont juste en jouer pour aller dans leur sens, la guerre, les crimes contre l’humanité, les droits de l’hommes, les combats des minorités ne sont que leurs instruments et levier de pouvoir (soft dans ce cas)

      +5

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  • occitan // 05.10.2018 à 17h05

    Pour éviter la baisse de ses profits et la montée des revendications du peuple laborieux, le capitalisme recourt au fascisme. Voire Allemagne de 33, Chili de 73, Argentine et Brésil… A qui le tour ?

      +7

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  • Lysbeth Levy // 05.10.2018 à 18h27

    C’est un fait qu’Hitler avait un blanc seing pour « saigner l’URSS » de Staline, ayant aussi le droit de faire ce qu’il voulait de toute l’Europe de l’est (main d’oeuvre corvéable à merci, esclavage humain) d’où la crise de Munich voulue par les Occidentaux. Un auteur le confirme quand à la façon de prendre le pouvoir par ce dictateur » bien utile au fond aux grandes puissances de l’argent . C’est vrai que les communistes, syndicalistes furent éliminer en premier.
    .http://www.aden.be/uploads/file/int_gossweiler.pdf « Hitler, l’irrésistible ascension? Essais sur le fascisme préfacé par Annie Lacroix Ritz. Quand a ceux qui ignore le rôle des multinationales (Coca cola, Ford, Ugo Boss etc) étrangères à la montée politico-économique d’A. Hitler, et l’aval des banques de la City a La Fed c’est connu …IBM fut emblématique mais pas seul .
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/IBM-ste-de-contrainte-A4.pdf Même a Paris il y avait un bureau de fichage pour la police française et allemande. Sinon comment auraient ils pu « trouver les gens » a déporter si vite ?

      +4

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    • Kapimo // 06.10.2018 à 15h26

      « C’est un fait qu’Hitler avait un blanc seing pour “saigner l’URSS” de Staline, ayant aussi le droit de faire ce qu’il voulait de toute l’Europe de l’est ».
      Si tel était le cas, pourquoi les anglo-saxons ont-ils envoyé quantité de matériel en URSS dès 1942 afin d’aider l’union soviétique face aux allemands?
      Est-ce par ailleurs à dire que la guerre telle qu’elle a (selon votre point de vue) été imaginée, a été une défaite pour les occidentaux (prise de l’Europe de l’est par l’URSS)?

        +0

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  • otty // 05.10.2018 à 20h00

    « Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l’hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? »
    Parce que les nazi n’étaient pas fous. Une bonne partie des élites allemandes cultivées ont adhéré au nazisme (Spengler, Heidegger, …) et il ne semblent pas l’avoir fait par peur ou soumission mais par conviction. Les conférences de Stefen Hicks (philosophe américain) le rappellent bien et replace le nazisme dans le contexte de la crise de la modernité et de la contre révolution anti lumière (comme le socialisme et le communisme)
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1034&v=OgIqli9kW9k

      +4

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  • Gilgamesh // 06.10.2018 à 03h37

    « sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ? »

    Si quelqu’un a lu l’ouvrage, pourrait-il nous donner la réponse apportée par l’auteur ?

    S’il y a une réponse. Parce que cela me semble très difficile d’utiliser l’expérience passée des journalistes pour appréhender leurs pratiques actuelles.

    Sans trop verser dans la médiologie (https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9diologie) il me semble que les conditions de production de l’information, les objectifs même de cette information aujourd’hui (la société du spectacle, https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Soci%C3%A9t%C3%A9_du_spectacle_(livre)); diffèrent sensiblement de ceux des années 30.

    L’exhumation d’archives journalistiques a un réel intérêt historique. Mais nous aide-t-elle réellement à comprendre les pratiques actuelles des journalistes ?

    A moins de croire à un invariant, celui du journalisme pilier de la démocratie, je vois difficilement comment rapprocher les deux époques. M. Schneidermann pousse-t-il la critique jusqu’à douter de cet invariant, à le déconstruire ? C’est-à-dire à s’appuyer sur l’Histoire pour démystifier sa profession ?

      +2

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  • Ando // 06.10.2018 à 08h56

    Soit le journaliste exerce son métier seul et sans contrainte et il est alors invisible et inaudible (excepté le cas marginal de quelques écrivains – journalistes ou des rares journalistes parvenant à trouver leur public sur le net) . Soit il l’exerce en groupe et il alors soumis au meneur de ce groupe et à la pression collective consciente et inconsciente de son milieu. En bref, pour que ce métier soit efficace il doit être réalisé comme une activité sociale mais cette nécessité en supprime toute la dimension subversive. Sous l’Ancien régime la société se divisait en états : aristocratie, clergé, et tiers – etat. Les journalistes des médias mainstream ont repris le rôle politique du clergé d’autrefois, avec un peu les mêmes caractéristiques (haut et bas clergé) répandant ‘vérités’ et legitimant ce qui doit l’être. Nous sommes beaucoup plus proches des singes que du modèle abstrait de l’homme doué de raison éclairant le monde.

      +5

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  • Nanker // 11.10.2018 à 16h51

    « Faut dire que la bourgeoisie et l’aristocratie allemande se faisaient dessus : révolte spartakiste en 18-19, poussée soviétique arrêtée in extremis en Pologne en 20, instabilité avec des groupes paramilitaires communistes (RFB) vs social-démocrates (Reichsbanner) vs nazis (SA), et malgré les répressions, un essor électoral continu des communistes… »

    Les Italiens avaient montré la « bonne » voie à suivre : mettre au pouvoir un type à poigne dont le 1er geste politique serait d’écraser les Communistes. C’est exactement ce qui se produisit dès 1924 avec Mussolini.
    Rappel : en 1919 à Florence prolos et paysans établissaient une république des soviets, sur le modèle léniniste! Nul doute qu’à ce moment la grande bourgeoisie, morte de trouille, se mit à chercher une solution permanente à cette contamination rouge de l’Italie. D’où Benito…

    Hitler ne fut que la répétition, sur une plus grande et plus tragique échelle, de la « solution » Mussolini que les classes dominantes italiennes avait trouvées chez elles.

      +1

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