Les Crises Les Crises
13.juin.201213.6.2012 // par Olivier Berruyer

[Intervention média] BFM Business, Les Experts – 12 juin

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Nicolas Doze m’a invité à son émission Les Experts le 12 juin à 9h00, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Voici la vidéo :

Comme d’habitude plusieurs regrets, en particulier de ne pas avoir eu le temps de rebondir pour indiquer qu’il était incohérent de parler de « solidarité indispensable dans l’eurozone » et de « les grecs doivent nous rembourser ». Non, le « fédéralisme », c’est justement donner de l’argent qu’on en vous rembourse pas, autant donc classer ceci « aide financière » que « prêt ».

dessin humour cartoon

© Chappatte


N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts

(cliquez sur Contacter l’émission sous le logo)

71 réactions et commentaires

  • Joe Bserve // 13.06.2012 à 04h50

    @ Mr Berruyer.
     
    Excellentes interventions, j’aime beaucoup les analogies extraordinairement simple que tu emploies pour reformuler certaines problématiques.
     
    A titre d’exemple je ne pense pas que 5% des français comprennent la nécessité d’une redistribution des excédents  commerciaux aux pays déficitaires (ou alors d’une vente du patrimoine domestique en échange), mais l’exemple de la Guadeloupe ou encore mieux les régions françaises semble mettre tous le monde d’accord.  
     
    Je ne suis pas sûr que Mr X (je ne connais pas son prénom) ait beaucoup aimé ton hypothèse de « mutualisation » de vos deux salaires, en (re)regardant la vidéo tu verras la tête qu’il fait, c’est un peu la consternation ; il semble prendre acte. 
    Je suis convaincu qu’il n’avait pas lui même envisagé que factuellement un certain fédéralisme revient peu ou proue à cela.
     
    PS: N’oublie jamais que les élites allemandes n’ont pas porté plainte au moment où les Espagnols et les grecs s’endettaient auprès d’eux pour acheter les grosses berlines, je ne t’ai jamais entendu en parler alors que cela me semble un argument Kolossal !
     
     
     
    Whatever bravo pour la prestation, sans doute la meilleure à ce jour mais je ne les aies pas toutes vues.
     
     
     

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  • Vénus-Etoile du Berger // 13.06.2012 à 06h00

    L’Europe politique a deux vitesses : vitesse…règlementation limitation de vitesse…
    En Allemagne :
    Agglomération: 50 km/h
    Autoroute : La vitesse maximale est conseillée à 130 km/h.
    Cependant, il existe beaucoup de portions limitées à 100, à 120 (par exemple, lorsque la chaussée est dégradée ou la B.A.U. étroite), à 130 ou même à 140 km/h. Certaines autoroutes sont également équipées de panneaux de signalisation électroniques qui permettent d’ajuster la limite de vitesse en fonction du trafic ou des conditions météorologiques.
    La limitation sur les (nombreuses) portions en travaux est en général de 80 km/h, voire de 60 km/h.
    Les panneaux “80 – bei Nässe” indiquent qu’en cas de pluie, la vitesse est limitée à 80km/h.
    Les voitures avec caravanes ou remorques de plus de 750kg sont limitées à 80km/h. Une dérogation est accordée aux remorques ayant satisfait à un contrôle technique allemand, lequel donne droit à une vitesse maximale de 100 km/h indiqué par l’apposition d’un disque correspondant à l’arrière de l’ensemble.
    En France : vitesse par paliers, paliers de décélération
    Agglomération: 50 km/h
    Autoroute : 110 km/h
    Sans pluie ou précipitations : 130 km/h
     
    Avec pluie ou autres précipitations :
    110 km/h sur les sections où Vmax = 130 km/h
    100 km/h sur les sections où Vmax < 130 km/h
    Visibilité inférieure à 50 mètres : 50 km/h
    En Belgique : Agglomération : 50 km/h, sur autoroute : 120 km/h.
    En Espagne : Agglomération: 50 km/h, sur autoroute : 110 km/h.
    En Irlande : Agglomération : 50 km/h, sur autoroute : 120 km/h. Cependant la limite est également fonction du type de véhicule.

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  • Patsux // 13.06.2012 à 06h32

    C’est toujours sympathique de vous voir dans cette émission. Merci beaucoup de ces interventions, en plus du blog.

    La conception de la démocratie de vos débatteurs est étrange, comme si à leur yeux, il n’y avait qu’une issu possible, celui du fédéralisme, si bien que la consultation peut attendre – dans l’espoir, je suppose, que tout se construise avant l’effondrement de la zone euro, sinon, le fédéralisme devrait encore attendre. On les sens  parfois gêné de cet oublie démocratique, mais ils retrouvent leur vrai nature dans le chaud de leur analyse qui semble assez flou au final – vous savez, tout est complexe, c’est pas si simple…puis finalement, ce n’est pas trop mal. Le véritable problème, c’est que l’on est pas allé assez loin en fait !

    Bref, j’entends le facteur déposer un livre dans ma boite aux lettres. L’auteur ? Un certain Berruyer 🙂

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  • BA // 13.06.2012 à 06h55

    Olivier Berruyer écrit : 

    le “fédéralisme”, c’est justement donner de l’argent qu’on ne vous rembourse pas, autant donc classer ceci “aide financière” que “prêt”. 

    Phrase fondamentale.

    Phrase décisive.

    Autrement dit :

    le fédéralisme existe si il existe une volonté de DONNER de l’argent pour aider les pauvres et pour faire fonctionner le groupe.

    Exemple concret : prenons le groupe d’etres humains que l’on appelle « les Etats-Unis d’Amérique »

    Aux Etats-Unis d’Amérique, les citoyens acceptent de DONNER de l’argent au budget fédéral. En 2011, le budget fédéral des Etats-Unis est de 25,3 % du PIB.

    Mais en revanche, dans l’Union Européenne, il n’existe aucune volonté de DONNER de l’argent au budget : les Etats européens pauvres ont demandé trois choses :

    1- Les Etats européens pauvres ont demandé que le budget de l’Union Européenne soit supérieur au minable 1 % du PIB de l’Union Européenne.

    2- Les Etats européens pauvres ont demandé des transferts de dizaines de milliards d’euros depuis les Etats européens riches vers les Etats européens pauvres.

    3- Les Etats européens pauvres ont demandé que tous les Etats européens se financent en émettant sur les marchés des euro-obligations, avec le meme taux d’intéret pour tout le monde.

    A chaque fois, pour toutes ces trois demandes, les Etats européens riches ont refusé.

    Conclusion :

    Depuis 2007, la crise a montré au monde entier que la soi-disant « solidarité européenne », c’était du pipeau.

    Depuis 2007, la crise a montré qu’il n’existait pas de volonté de DONNER de l’argent pour sauver les six Etats européens en faillite.

    Depuis 2007, la crise a montré qu’il n’existait pas de volonté concrète, dans les actes, de DONNER de l’argent aux six Etats européens hyper-endettés.

    La soi-disant « solidarité européenne », ça n’existe que dans les paroles, dans les beaux discours.

    Mais au moment de DONNER de l’argent, il n’y a plus personne. 

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    • bourdeaux // 13.06.2012 à 08h20

      Exact, BA. Je me permets de compléter : La construction à marche forcée d’une grosse machine administrative centralisée estampillée « Europe » ne remplacera pas le travail du temps. De mon point de vue, ce n’est pas, comme le dit par fol enthousiasme Olivier, 80 ans qu’il faudra pour voir naître un peuple qui se sente européen comme il peut aujourd’hui se sentir Français, espagnol ou finlandais aujourd’hui, c’est 2 siècles ! La politique européenne ne pourra faire prévaloir ses institutions et ses règles de solidarité que lorsque le temps aura couronné 2 siècles de paix, de commerce, d’échanges et de brassages culturels, peut-être même d’insensibles rapprochements linguistiques et monétaires entre les peuples.
      Pour moi, la solidarité se dénature si la force de la loi lui est entièrement nécessaire pour exister : lorsque j’aide mon voisin à remettre ses tuiles un lendemain de tempête, je ne me pose pas la question de savoir si je DOIS le faire ; je le fais parce que, inconsciemment je sais qu’il pourrait le faire pour moi. Il n’y a qu’une longue et pacifique cohabitation qui puisse faire émerger ce genre de mentalité.
      Depuis Maastricht, il me semble que le projet européen a laissé place à une sorte d’église, avec ses dogmes et son clergé : il suffit qu’émerge le spectre d’une religion d’état qui chasserait toutes les autres pour faire fuir tous les croyants et les ramener dans l’enclos de leurs anciennes croyances. De cette façon, c’est une erreur de vouloir projeter à toute force un fédéralisme sans fédérés, sauf à vouloir détourner les peuples de leur volonté de se rapprocher les uns des autres.
      Autrement dit : la construction européenne, oui, mais en commençant par les fondations (les peuples), et en terminant par la peinture et les radiateurs, quand tout le reste sera fini.

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  • Fabrice // 13.06.2012 à 06h58

    Olivier vous avez bien recentré le débat qui partait dans un brouillard assez impressionnant.

    Comme Joe Bserve, monsieur X a j’ai l’impression de tenté vous discréditer en vous associant avec un message d’un auditeur assimilant la fédéralisation avec la dictature, ce que Nicolas Doze à interrompu fort justement en remettant les pendules à l’heure.

    Je me demande si d’ailleurs Nicolas Doze vous invite parce qu’il aime votre manière de reposer les problème de manière concrète alors que beaucoup d’invités noient le poisson et éludent la source des difficultés que nous rencontrons.

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  • eric // 13.06.2012 à 09h26

    Vous avez juste LA meilleure analyse au monde, merci pour tout ce travail! Olivier président!

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  • BA // 13.06.2012 à 09h35

    Mercredi 13 juin 2012 :
     
    L’Italie emprunte 6,5 milliards d’euros à un an, mais ses taux s’envolent.
     
    Le Trésor italien a emprunté mercredi comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an, mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler alors que la péninsule est revenue depuis le début de la semaine dans la ligne de mire des marchés, a annoncé la Banque d’Italie.
     
    Les taux de ces obligations à un an se sont inscrits à 3,972%, contre 2,34% lors de la dernière opération similaire le 11 mai.
     
    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Italie_emprunte_65_mds_EUR_a_un_an_mais_ses_taux_s_envolent85130620121112.asp
     
    Fin 2011, l’Italie avait une dette publique de 120,1 % du PIB.
     
    120,1 % du PIB, soit 1897,179 milliards d’euros.

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  • amorgos // 13.06.2012 à 09h35

    Vive l’Espagne qui chante, même dans la m____ ! une leçon de vie et je suis sérieux , nous français sans cesse en train de pleurer !

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=iop2b3oq1O0

     

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    • José // 13.06.2012 à 18h14

      ¡Viva el flamenco insurgente! ¡Abajo los bancos! ¡Ole!
      Pas besoin de traduction je crois?

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    • Christophe Vieren // 13.06.2012 à 20h56

      4’47 » de bonheur et d’émotions (j’adore le flamenco).
      Mais hélas no habla espagnol,
      Si l’un de vous deux pouvait traduire ou trouvr une version sous-titré français, ce serait géant !

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      • olivier // 14.06.2012 à 10h16

        Une traduction: 
        Le caractère et la volonté
        ont changés mon ami
        Le caractère et la volonté

        Hé, depuis que t´as de l´argent
        on ne peut plus te supporter
        c´est une chose de nouveau riche

        Tu m´as baissé le salaire
        et tout a augmenté
        Pour pouvoir survivre
        j´ai mis en gage jusqu’au perroquet (Loro= perroquet – el oro= l´or)
        j´ai vendu jusqu’à la maison

        Arrêter de m´ amener des Rodrigo (rodrigo Rato ex-gérant fmi et bankia)
        que pour sa mauvaise tête
        nous terminerons tous des braconniers.

        Je me suis cherché 2 jobs
        pour l´hypothèque

        Pour l´hypothèque
        Tu te mets dans des problèmes
        et tu me vires
        Parcequ´il n´y a plus de beurre (fric)
         

        Je me suis cherché 2 jobs
        pour l´hypothèque

        Bankia, Bankia, Bankia
        Pour tes 6 poumons
        pour moi des branchies

        Je ne vais pas t´aimer
        même si tu me quittes l´intérêt
        Je ne t´aime pas Bankia
        même si tu ne me crois pas
         

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  • aurel // 13.06.2012 à 09h41

    perso :

    dans ma boite on a (a eu) comme nationalités et sur à peu près 150 personnes :

    italiens
    danois
    anglais
    allemands
    neerlandais
    belges
    espagnols

    et je dois en oublier… et bien sur des francais dont pas mal d’ex-expats.

    la moyenne d’age est 29 ans cette année.

    honnêtement, je ne vois AUCUNE différence entre tous ces individus sur le plan humain (mis à part la personnalité de chacun évidement). Tous mangent des plats internationaux, tous ont les mêmes besoins humains, tous ont à peu près les même convictions, tous sont très heureux de pouvoir migrer librement sur terre et de vivre une expérience partagée au delà de nos frontières étriquées et obsolètes, tous sont citoyens d’internet, utilisent les mm médias sociaux, partagent des centres d’intérêts communs.

    Pour ce qui est de l’administratif, la plupart se balance complètement de payer plus ou moins d’impôts, de s’emmerder plus ou moins avec l’administration locale car chaque pays a ses avantages et ses inconvénients.

    Et bien que nous soyons majoritairement jeunes, majoritairement terriens plutôt que nationaux, je pense que nous ne sommes pas bien différents des autres gens et qu’un fédéralisme total ne génerait globalement pas beaucoup de gens (cf la vitesse d’adoption de l’euro en 2000), parceque ce fédéralisme supplanterait en avantages, en très peu de temps les inconvénients… sachant qu’une trop grosse perte sociale ferait bondir les peuples, unis internationalement pour le coup (et l’internationalisation des peuples est en marche cf les fronts de gauche, les parti pirates et les partis écologistes qui ne fonctionnent qu’internationalement).

    Il y eut une autre époque où les internationaux se sont unis, c’est en 1934. Et si les gros capitalistes n’avaient pas soutenus les grands fascismes d’époque, alors il aurait pu y avoir aujourd’hui une europe unie et solidaire…

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    • bourdeaux // 13.06.2012 à 10h34

      Là tu nous décris des ex’pat, aurel : expatrié : à l’extérieur de sa patrie : cela donne déjà pas mal d’outils pour voir les choses différemment, reconnais-le. Renvoies ces gens-là dans leur patrie, et je crois qu’ils la perdraient vite, leur vue » grand angle ».
      Ta vision, bien que séduisante est à mon point de vue très idéaliste aujourd’hui, hors, l’idéalisme sert à tout en politique, mais ne suffit à rien : il faudra beaucoup, beaucoup de temps.

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      • Casquette // 13.06.2012 à 12h17

        Pour compléter ce que tu dis j’ajoute qu’en plus de la mentalité d’expatrié ,qui impose une certaine forme d’éffacement pour mieux favoriser son intégration sociale, se superpose aussi une « mentalité d’employé » ou l’impératif d’éffacement est purement professionel.
        Aurel aurait sûrement des surprises s’il voyait ses collègues étrangers chez eux ,dans leur jus , il ne les reconnaîtrait pas (expérience perso)
        ps : si l’Europe de demain ce sont des gens qui mangent et pensent tous de la même façcon alors je m’expatrie !

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    • Damien // 13.06.2012 à 13h22

      Le milieu socio-culturel de tes collègues est-il représentatif de la population européenne? Ou est-ce qu’il s’agit principalement de cadres qui ont fait des études supérieures?
      C’est sûr que des jeunes, diplômés, multilingues se sentent plutôt pro-Européens. La « génération Erasmus ». L’Europe, l’ouverture des frontières leur profite et c’est « normal » qu’ils se sentent fédéralistes. J’ai travaillé en Allemagne, fait des WE easyjet dans toutes les capitales, Schengen, l’Euro; le pied!
       
      L’ouvrier de PSA, sans diplôme, qui ne parle pas anglais, ne prend pas easyjet et qui voit son usine partir en Hongrie aura une perception très très différente de l’Europe et de « plus d’Europe » (fédéralisme).
      Scoop: il y a  plus d’ouvriers monolingues sans diplômes que de cadres sup’ bilingues!
       

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  • olivier // 13.06.2012 à 10h46

    Bonjour,
    Nos sociétés se trouvent à la croisée des chemins. Et par conséquence TOUS les humains vivants dans un pays donné se trouvent, eux-mêmes,  à cette croisée de chemin, TOUS (riches, pauvres…).
    Si nous ne souhaitons pas être les dindons de la farce, nous devons prendre le taureau par les cornes et n´ont pas laisser notre salut aux individus conditionnés par ce système, dans un premier temps pour sauver ce qui peut l´être puis pour rectifier les perversions/inversions de nos systèmes.
    Les pays occidentaux sont quand même des pays riches (pas seulement en argent) en connaissances, en volonté, en structures (quelles soient sociales, infrastructures non-productive directement mais offrant de l´efficience aux organes productifs ou réseau productif….), culture, créativité… Mais également en épargne ; mais qu´est-ce que l´épargne ? si ce n´est la somme des flux n´ont utilisés dans une période de temps, elle peut même être capitalisée. Les gens riches aujourd´hui, le sont, en partie, grâce à l´émulation que l´outil France a pu leur fournir. Mais voilà, l´outil France est cassé. Et nous sommes tous sur le même bateau (riches, moyennement riches, normaux, pauvres, très pauvres….).
    Le vocabulaire que nous employons est un  vocabulaire guerrier (les marchés attaquent la Grèce, puis l´Espagne). Sommes-nous donc dans une guerre économique/financière ? Si oui, cette guerre est très diffuse car nous ne savons pas qui nous attaque, comment nous défendre, en quelle direction tourner les forces d´une nation ? Nous pouvons même nous demander si nous sommes encore une nation, donc comment trouver des forces communes ? En revanche, les victimes de cette guerre économique, elles, sont bien visibles, nous pouvons les voir dans les rues, dans les données du chômage ou de pauvreté et pour les riches la perte de valeurs de leurs capitaux.
    Nos riches ont peur de perdre leurs actifs (qui procurent une rentabilité et donc de l´épargne future) nos pauvres ont peurs de perdre le peu qu´ils ont (travail mal rémunéré, subventions). Bref tout le monde a peur.
    Si nous nous proposions, comme entité commune, de nationaliser pour une période donnée (et le pour une période donnée est très important) les flux que produisent les actifs, cela permettrait aux possédants de ne pas perdre les capitaux (et à s´assurer des futurs gains après cette période) et à l’état de se renflouer et continuer à offrir des structures qui ne sont pas productives directement mais qui sont le socle de tous les gains privés.
    Il y a bien sûr des conditions : Exiger des responsabilités, remettre à plat le fonctionnement de notre état, ne pas bloquer le capex de nos sociétés sur cette période, avoir un minimum de sensibilité commune, assurer la valeur du capital…
    Vous me direz, si vous faites cela, les capitaux vont fuir… Bien sûr que certains fuiront (dans un premier temps), mais si nous tenons le coup et que nous nous renflouons et que nous mettons les bases pour une économie commune assainie (au niveau de la dette et de son fonctionnement) alors nous serons un paradis pour les capitaux futurs……
    La France (en terme économique) c´est 2 Mds euro de PIB annuel, si vous nationalisez les flux sur une période de 6 mois ou 1 an, vous assainissez la situation. Si on l´avait fait en 2008, ou en serions-nous aujourd´hui ?????? Et qu´est-ce que 6 mois/1 an dans la vie d´un riche/pauvre (si la machine est relancée ?)
    Tout cela n´est pas trop capitaliste mais c´est paradoxal que pour sauver notre système il faille passer par là…
    Voir à court terme ou à moyen/long  terme ?
    Etre Français, ce n´est pas supporter l´équipe de France de football.

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    • Christophe Vieren // 14.06.2012 à 07h20

      @Olivier : OK avec quasiment tout. Je ne suis pas d’accord pour dire qu’on est tous dans le même bateau. OU alors ce bateau est le Titanic. Et, comme dans le Titanic, il y a suffisamment de canot de sauvetage pour les première classe mais pas pour les classes éco ! Pourrais-tu me dire ce que les « riches » genre Dewendel, Krupp, … sont devenus durant et après la 2de guerre mondiale ? Je crains qu’il n’y ait une classe supranationale dont les intérêts sont à 180° des nôtres, humbles prolétaires.

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    • Christophe Vieren // 14.06.2012 à 07h25
    • chris06 // 14.06.2012 à 08h10

      @olivier,

      que voulez vous dire par « nationaliser les flux que produisent les actifs »? 

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      • olivier // 14.06.2012 à 09h29

        Nationaliser les flux cela signifie pendant une période donnée : les bénéfices que produit tout capital durant cette période. C´est-à-dire épargne, outils de production (entreprise…) etc…
        Pour les possédants, cela signifie qu´ils mettent à disposition les bénéfices que ces capitaux génèrent  au service de la nation (mais que la décision d´investissement reste privée). Cela s´appelle l´effort de guerre, en contrepartie cela permettra de renforcer l´outil France et donc d´assurer la sauvegarde de ces capitaux… Le prix à payer sera que les gains durant une certaine période  que ces capitaux génèrent vont à la nation.
        Bien sûr il faut affiner tout cela, ne pas bloquer les sociétés et leurs permettre de faire du CAPEX (investissement pour le futur) (peut-être à hauteur de la période précédente afin d´éviter le biais humain du chef d´entreprise qui pourrait penser que si ils vont me quitter les bénéfices durant cette période je ne vais faire que du capex et donc bénéfice 0 pour personne). Que faire au niveau des salaires ? etc… Il faut savoir que si une entreprise emploie du personnel dit qualifié, ce même personnel a été formé (par ce que l´on appelle nation), que ce même personnel utilise les routes, transports en commun, se soigne si il est malade… (Encore nation) et tout cela le chef d´entreprise l´a utilisé pour son profit durant x décennie. Il est normal que TOUS nous contribuons à remettre à plat tout ca. Que sont 6/9/12 mois contre toutes ces décennies de profits ? Contre l´assurance que les possédants resteront des possédants….
        Puisque nous sommes au milieu d´une guerre économique, il faut bien faire un effort de guerre. Durant la I guerre mondiale toutes les usines travaillaient à fournir des flux pour l´effort de guerre non ? Et bien là c´est la même chose.
        Et il faut également nettoyer notre état de ces disfonctionnements, remettre à plat certaines choses. 

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        • Patrick Luder // 14.06.2012 à 09h39

          A la guerre comme à la guerre, mais on n’en est pas encore là !
          Ah chouette … on Nationnalise les pertes aussi ? 

          Je veux bien faire un effort pour mon pays, mais pas pendant que la finance continue de faire de fric avec mon pognon !!!  

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          • olivier // 14.06.2012 à 09h52

            La guerre physique n´est pas devant nous… Il y a des guerres ailleurs que nous appelons de basse intensité (pour nous, mais pour ceux qui les vivent cela doit être autre chose). Mais bon pendant que ce n´est pas dans mon village…
            En revanche la guerre ëconomique/financière, nous sommes en plein dedans… Et cela , c´est une réalité. Le problème c´est que l´on ne sait pas s il y a un ennemi, si oui qui sont-ils… Peut-on dire que l´incompétence, le comportement « too greedy » peuvent-être des ennemis? bref c´est une guerre mais très diffuse, invisible, mais dont les conséquences sont tangibles, et nous touchent directement.

            Il faut partir du principe que les pertes accumulées d´un secteur, sont la contrepartie de gains passés de certaines personnes (et je ne dis pas seulement le méchant banquier, capitaliste, chef d´entreprise mais tout le monde dans une intensité différente). Il faut avoir la volonté de mettre à plat beaucoup de choses avant de se lancer dans un tel projet. 

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          • Patrick Luder // 14.06.2012 à 11h34

             
            Il est abusif de parler de guerre. Une guerre peut viser sa propre défense ou l’accaparement de richesse des autres, mais une guerre utilise toujours la destruction volontaire de ce qui est perçu comme une menace !
             
             
             
            On peut parler surtout de profits inconsidérés, immoraux et non visionnaire … on peut parler d’impuissance et d’abandon des devoirs politique des Etats, d’ingérence dans la gestion des autres et d’incompétence dans la gestion commune … mais pas de destruction volontaire de menace étrangère …
             

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        • chris06 // 14.06.2012 à 10h24

          autrement dit, vous proposez d’imposer à 100% tous les revenus du capital en France, c’est ça? Et vous vous attendez sans doute que les capitalistes français et étrangers disent amen et continuent d’investir dans ce pays alors qu’ils peuvent le faire en Belgique, Allemagne, Royaume Uni ou n’importe quel autre pays sans être taxés de la sorte? Préparez aussi le « corralito », c’est à dire l’interdiction de déplacer le moindre centime hors de France, parce que sinon, ça sera la débandade. Vu qu’on a signé des traités avec les autres pays européens interdisant le moindre obstacle à la libre circulation des capitaux à l’intérieur de l’UE, il faudra aussi renier ces traités.

          Autre point, la valeur d’un actif du capital provient du flux de revenus qu’il permet de générer, si ce flux est taxé à 100%, l’actif ne vaut rien. Bien sûr, vous dites que cette taxe ne serait que temporaire mais croyez vous que les investisseurs auront confiance en un gouvernement qui impose une telle taxe soi-disant pour une courte durée seulement? 

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          • olivier // 14.06.2012 à 10h37

            Effectivement cela peut-être perçu par une taxe à 100%, tout du moins pour son résultat direct pour le possédant/épargnant/actionnaire. Mais dans la pratique, cela sera différent. De tout manière qui va investir dans un pays en guerre????? Et si on par du constat que nous sommes dans une guerre économique…. Donc cet aspect que vous citez est un faux problème. Regarder l´actionnaire de Bankia….. il n´est pas taxer à 100% dans la pratique….
            Il y a plusieurs points importants. Un des points importants est d´assurer la valeur des futurs flux. (et donc permettre le capex des entreprises, donner une période…) afin d´assurer la valeur des outils qui composent l´entité France qui a un PIB de 2000 mds annuels d´euros.
            Ce principe, c´est comme une entreprise occidentale qui délocalise son usine en Chine, et qui permet à l´usine chinoise de garder une partie de sa production pour le marché intérieur (1 jour sur 7, sur 14 …) et bien là ce sera la même chose 6 mois de flux pour relancer la machine…
            C´est peut-être la solution la moins chère à cette crise même si cela brise les concepts capitalistiques…… 

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          • chris06 // 14.06.2012 à 11h13

            La guerre économique actuelle est un tout autre animal que la guerre militaire : c’est la mise en concurrence des différentes nations (fiscalité, productivité, monnaie, etc…) pour attirer/garder le plus possible d’investissements sur leur territoire. Il y a aujourd’hui environ 10 000 milliards d’euros investi en France (en actifs immobiliers et mobiliers), pour un pays « en guerre » c’est déjà pas mal, non?
            Si vous vous mettez à taxer à 100% les revenus de ces actifs, une bonne partie de ceux qui les détiennent les vendront et déplaceront leur capital ailleurs. Cela aura un double effet, d’une part, la valeur de ces actifs diminuera considérablement, d’autre part, les flux de revenus du capital dont vous semblez vouloir assurer la valeur future, diminueront d’autant. Si on ne veut pas que ça se produise, il faut fermer les frontières et s’isoler du monde extérieur, et bloquer les mouvements de capitaux comme l’ont fait l’Espagne après guerre  ou l’Argentine lors de leur corralito.   
            Bankia a été nationalisée car l’entreprise était au bord du dépôt de bilan et ne valait plus rien, les actionnaires avait déjà quasiment tout perdu. Je ne vois pas le rapport avec ce que vous proposez, Total, Saint Gobain ou l’Air Liquide ne sont pas en faillite, à ce que je sache? 

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          • olivier // 14.06.2012 à 11h44

            Ce que je propose c´est une purge (ou période d´abstinence… ) pour relancer la machine, et que cette purge ne soit pas une guerre….
            Effectivement, les pays essayent d´attirer les capitaux grâce à la fiscalité (Irlande cela a plutôt bien fonctionné), à son tissu industriel (qui est le résultat d´années d´investissements privés ET publics) etc.
            Mais actuellement plus sur la confiance qu´un pays génère.
            Prenons vos chiffres :
            10.000 Mds euros investis en France. Si c´est de l´argent investi, vous attendez un rendement, non ?
            Quel est- il ? Je ne sais pas, disons 3%. Donc cela produit pour les investisseurs, épargnants, actionnaires… 300 Mds sur un an. Si en échange d´un assainissement, d´une bonne gestion politique (SIC… et cela il faut aussi contrôler, investissements CAPEX plutôt que OPEX)). Avec des garanties…
            L´investisseur voit ça et va calculer sa VAN et décider si il va investir ou non.
            Dans notre cas le premier flux vaudra 0 pour l´investisseur mais quelque chose pour la communauté (Et donc pour l´investisseur c´est HORRIBLE) mais l idée est que les flux futurs soient supérieurs aux flux normaux sans cette intervention (et largement supérieur si on continue dans cette crise) et donc s´il croit dans ce projet il fera ses calculs et il pourra voir si F1 valant 0 mais F2 F3 F4 supérieurs aux flux sans intervention peuvent être intéressant pour lui….
            La clé est là… Et je pense qu´un pays comme la chine a plus intérêt à investir dans un pays uni solide que le contraire…… et là vous créez de la confiance au bénéfice de tous les acteurs du pays concerné… Bien sûr il faut affiner l´idée voir plus en détails, mais l´idée est la suivante :
            Sans intervention :
            VAN : F1+F2+F3+F4+F5…+Fn (en sachant que la crise peut avoir une conséquence importante sur les estimations)
            Avec intervention :
            VAN’ : 0 +F2’+F3’+F4’+F5’+…+Fn’  (en sachant que le but est d´assainir le pays afin d´éviter les conséquences de la crise) Avec F2’>F2, F3’>F3, F4’>F4 etc…. et arriver à la conclusion que VAN’>VAN
            Pour l’exemple de Bankia, je voulais juste dire que même si les intérêts sont taxés à hauteurs de 21% en Espagne, ce sont les politiques qui fixent cette règle. Ces mêmes politiques étaient à la gestion de Bankia et les épargnant/actionnaires ont perdus 100% de la valeur (comme vous dites) cela aussi peut être perçu comme une taxe…..Même si cela n´a pas le même nom…. EN revanche cela détruit la confiance et n´est aucunement productif pour la société espagnole voire européenne

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  • jean-luc // 13.06.2012 à 11h56

    Olivier Berruyer la voix des peuples !!
    Merci de votre intervention. Vous recentrez le débat sur les vrais problèmes.
    On a vraiment l’impression que les vraies questions et les vrais problèmes passent complètement au-dessus de la tête des autres intervenants.
    A force de n’entendre que des intervenants (toutes émissions confondues) tous sur la même droite ligne de pensée (il n’y a pas d’autres solutions, il faut continuer, si on essaye pas on n’y arrivera pas …), cela commençait à devenir pénible.
    Quand on entend M. Parisot dire que « l’Europe ne peut pas dépendre d’un référendum, qu’heureusement on a su empêcher, ou une élection comme celle en Grèce prochainement », on se rend compte qu’ils n’ont rien compris ou ne veulent pas comprendre. Les réactions des peuples sont logiques et l’on ne peut pas continuer à vouloir construire cette Europe sans ou contre eux.

    Votre explication des problèmes bancaires Espagnols (bulle immo) est très parlante, votre mise en perspective du fédéralisme permet de se projeter et d’imaginer ce que cela implique.

    Encore merci de faire entendre votre voix.
    Nicolas Doze est très bien aussi.

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  • Joanna // 13.06.2012 à 11h58

    Ce que je trouve intéressant dans ce genre d’émission c’est que à la fois Nicolas Doze et les différents intervenants (pas toujours tous) maîtrisent parfaitement leur sujet.
    Ce que je déplore par contre c’est qu’il n’y ait sans doute aucune espèce de retombées de ce qui y est dit au niveau de plus de 98% des électeurs lambda qui votent … en toute méconnaissance de cause. Tout ceci pour de multiples raisons évidentes.
    Mais de ce fait ceci reste un peu comme une conversation de salon entre experts avisés et courtois, que n’écouteront que des happy few curieux et déjà bien informés, mais d’une utilité réelle très largement insuffisante. Ceci n’est en aucun cas une critique mais un regret. Et je précise que je ne vois pas ici et maintenant de solution évidente pour aller vers ce que je souhaiterais.
    Il est dommage notamment que ceux qui sont au cœur du pouvoir (des ministres ou leurs proches collaborateurs) ne soient pas présents sur ce plateau pour confronter leurs idées (le plus souvent fausses certainement) avec ceux qui savent et pourraient les éclairer avantageusement. Et puis ça les changerait tellement de « on n’est pas couchés » ou d’échanges apathiques avec des chroniqueurs politiques consternants !…
    J’espère que M. Doze « entendra » cette suggestion.

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    • odeur_de_sapin // 13.06.2012 à 12h20

      Bonjour Joanna, vous vous doutez bien que le tweet tweet tweet de Valérie c’est autrement plus important que les fondements de notre économie.
      Que d’arbres massacrées pour le papier, que de disques durs remplis de tweet (dont le mien !), que de coups de fil de journaleux alimentés par les centrales nucléaires, que de «  temps de travail  » de nos élus à commenter, intriguer, supputer, … la crise … en France, mais pas du tout, une pure invention de notre ami Olivier J

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    • Tycer // 13.06.2012 à 20h33

      Ils maitrisent leur sujet?
      A part Olivier, O. Delamarche et d’autres blogueurs , les « experts » ne sont que des incompétents.
      D’ailleurs je ne suis même plus étonné de la situation actuelle quand je vois que c’est ces personnes que les chefs d’états écoutent.

      On va au krach de tout le système de l’Euro.
      Puis suivra les USA… (car c’est pire la bas!)
      Dire que ceux qui le disent depuis des années étaient méprisés par ces élites…
      Ça va faire mal.

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  • bourdeaux // 13.06.2012 à 12h21
    • Patrick Luder // 13.06.2012 à 15h27

      Excellent article qui nous montre aussi que les Chinois sont passés de « petits copieurs » à « grands maîtres », ils analysent-pensent-prévoient-gèrent-développement bien mieux que les gulus qui sortent de nos plus hautes universités… Enfin je me corrige, les chinois ont été les maîtres de tous les temps, mettant au point la plupart de nos inventions des millénaires avant nous! Quel dommage que ce grand peuple ne s’occupe pas mieux de notre pauvre planète et de notre misérable humanité, ils arriveraient peut-être à faire de grandes choses …

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  • Gribouille // 13.06.2012 à 12h37

    Si le seul argument pour l’Europe fédéral, c’est la taille, je suis inquiet sur la profondeur de la réflexion de vos débatteurs d’autant que pour eux, il ne semble existait qu’un seul modèle fédéral possible, les EU. 

    Personnellement, je pense que l’Europe devra inventer son propre modèle, et si un Etat fédéral devait émerger en Europe, il ne pourrait exister que dans le respect des spécificités nationales (ce qui suppose le retour des monnaies nationales). Car même sans monnaie unique, l’Europe peut émerger comme une grande puissance si elle voulait s’investir dans des chantiers importants comme une politique étrangère commune et une Europe de la défense. Il suffit de faire la somme des PIB des pays de l’Union pour comprendre que ce n’est pas l’économique qui fonde notre relative impuissance actuelle. 

    Enfin, on ne m’enlèvera pas de l’idée que l’Europe fédérale est aussi un alibi pour fonder une nouvelle forme de gouvernance calquée sur des institutions supranationales à l’image du FMI où des experts remplaceront les politiques. (Lors du passage à l’EURO combien de fois a t-on parlé d’une future Europe sociale pour rassurer les peuples) 
    Car, qui peut nous assurer que le soi-disant Etat fédéral sera le portrait des Etats nations que nous connaissons aujourd’hui ?
    Il suffit d’écouter les propos tenus jusque dans les hautes sphères de la politique Européenne pour comprendre qu’on ne parle pas de la même chose. Ces personnes qui sont en réalité des idéologues tiennent étrangement les mêmes discours. il faut renoncer à nos acquis sociaux, il faut réduire les dépenses publiques, diminuer le périmètre de l’Etat pour laisser le champ libre au privé, privatiser ou déréguler tout ce qui peut l’être dans la lignée des préceptes économiques des années 80. On comprend très vite que c’est moins un Etat fédéral digne de ce nom qu’une pure entité administrative supra nationale qu’on veut mettre en place. 

    Enfin, coté timing, je ne pense pas que les peuples accepteront de se voir priver de la sécurité (face au chômage, à la santé, à la vieillesse) que procure aujourd’hui un Etat nation pour laisser la place à une sorte de vide fédéral. Il est complètement utopique de penser que les peuples attendront 80 ans dans le cadre d’une longue parenthèse non démocratique et la mémoire des Etats-nations, le temps qu’une Europe fédérale n’émerge, pour recouvrer leurs droits fondamentaux.  

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    • bourdeaux // 13.06.2012 à 13h07

      Entièrement d’accord, sauf sur le dernier paragraphe. Olivier ne pensait pas, me semble-t-il à « une longue parenthèse non démocratique et la mémoire des Etats-nations, le temps qu’une Europe fédérale n’émerge, pour recouvrer leurs droits fondamentaux », mais estimait juste qu’il faudrait 80 ans pour que murisse dans les mentalités l’idée d’une fédération européenne : il ne préconise donc pas 80 ans de malheur avant d’accéder enfin à la béatitude fédérale.
       Cela dit, moi l’idée fédérale, je la trouve plutôt sympa, mais quand je vois les difficultés qu’éprouvent parfois 65 millions de français à vivre ensemble, la perspective continentale m’effraie un peu. J’ai lu chez VOLTAIRE un jour que dans les voyages, le plus excitant, c’est finalement le trajet : c’est un peu cela, la construction européenne, l’arrivée à destination risque d’être décevante.

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    • Dids74 // 13.06.2012 à 13h14

      Pour le fédéralisme, on pourrait s’inspirer de nos voisins Suisses:
      1 monnaie unique
      4 langues officielles et beaucoup de personnes parlant surtout une langue étrangère: anglais, espagnol, portugais, …
      Des cantons très autonomes et différents,
      Des gens très fiers de leur canton d’origine, chauvins et pourtant très suisses, à la limite du nationalisme!
      ET AUSSI:
      Une démocratie très participative
      Une capacité de concertation permanente : dans la diversité, sans pensée unique
      Un pragmatisme jusque dans la gestion administrative
      Une compétitivité industrielle malgré un niveau de vie très élevé
      Une justice 3 ou 4 fois plus rapide qu’en France (quand on en a besoin)
      Un droit du travail rétrograde et libéral … Sans chômage !
      Un sens du bien commun, de la citoyenneté

      Je ne parle pas trop d’économie mais de quelques observations qui me rendent admiratif chaque fois que je découvre ce pays et qui le définissent aussi.

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      • Patrick Luder // 13.06.2012 à 15h18

        Ah ben ça change des gags sur les p’tits Suisses!     Comme quoi il n’y a pas besoin d’être trop grand pour être performant.     Enfin, espérons que le ciel ne nous tombe pas sur la tête     =>     Les plaques tournantes du commerce mondial et de la finance (Zürich et Genève) risquent bien de devenir des zones sinistrées, dès lors que les futures crises montreront le bout de leurs nez (déplétion des ressources et de l’environnement).     Mais bon, ce n’est pas pour demain la veille, je pense que l’on à encore quelques « belles » années avant de voir venir …

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  • Dids74 // 13.06.2012 à 12h50

    Au départ, le projet européen ressemble à un rapprochement des peuples, et peut-être aboutira-t-il à un certain fédéralisme.
    Le projet euro me semble plutôt impérialiste, bâti dans un contexte de guerre économique. Ensemble, plus forts, les pays d’Europe…bla…bla…bla…
    Par le passé les entreprises impérialistes n’ont pas toutes été couronnées de succès !
    L’intelligence pourrait nous guider vers un choix éclairé, mais … Les voies d’eau du bateau euro me semblent bien difficiles à éponger. Et les principes et fonctionnements démocratiques bien fragilisés…
    L’avidité a encore bientôt démontré sa capacité de destruction.

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  • BA // 13.06.2012 à 13h04

    La crise en Grèce a été un excellent révélateur de ce qu’est réellement le fédéralisme en Europe : 

    le fédéralisme en Europe, c’est du pipeau pour les bisounours.

    Si les Etats européens riches avaient voulu VRAIMENT sauver la Grèce, ils auraient accepté de créer une Europe unie, solidaire, fédérale.

    Or, que s’est-il passé ?

    Réponse :

    Les Etats européens riches ont refusé de créer une Europe unie, solidaire, fédérale.

    Concrètement : les Etats européens riches ont refusé de DONNER les 350 milliards d’euros qui auraient pu sauver la Grèce.

    Depuis le début de la crise grecque, le monde entier a ainsi pu constater qu’il y avait une grande différence entre :

    1- Le fédéralisme en Europe, les grands discours sur l’Europe fédérale

    2- et les actes concrets des Etats européens riches.

    Résultat :

    Depuis le début de la crise grecque, les Etats européens laissent crever la Grèce.

    Lisez ces deux articles :

    Les sorties d’argent s’accélèrent en Grèce avant le scrutin.
     
    Les banques grecques ont enregistré une forte hausse des sorties d’argent à l’approche des élections législatives de dimanche, de nombreux Grecs craignant que le résultat du scrutin ne pousse leur pays hors de la zone euro, ont rapporté des banquiers.
     
    Ces derniers jours, les retraits cumulés des principales banques grecques ont atteint 500 à 800 millions d’euros par jour, le rythme s’accélérant à l’approche du vote, en particulier mardi, ont dit mercredi deux banquiers.
     
    Les sorties d’argent dans les petites et moyennes banques ont oscillé de leur côté entre 10 et 30 millions d’euros, ont-ils ajouté.
     
    « Cela inclut les retraits de liquidités, les transferts bancaires et les investissements dans les fonds du marché monétaire comme les Bunds allemands, les emprunts du Trésor américain et les obligations de la BEI » (Banque européenne d’investissement), a précisé un banquier sous couvert de l’anonymat.
     
    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8HDBTO20120613?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0
     
    Grèce : le programme FMI-UE appartiendra à l’Histoire après les élections.
     
    Le chef du parti de la gauche radicale grecque Alexis Tsipras s’est engagé à procéder à une révolution pacifique en Grèce et à faire en sorte que le programme du FMI et de l’UE appartienne à l’Histoire à l’issue des élections législatives de dimanche.
     
    « Le programme FMI-UE fait déjà partie du passé et il appartiendra définitivement à l’Histoire lundi, au lendemain du scrutin », a déclaré au cours d’une conférence de presse à Athènes M. Tsipras, dont le parti est au coude-à-coude avec la droite.
     
    « Une révolution pacifique est en marche », a-t-il déclaré, refusant de répondre aux médias étrangers.
     
    « Dès lundi, les forces de corruption et des usuriers internationaux partiront et Syriza va écrire l’Histoire », a-t-il affirmé.
     
    (©AFP / 12 juin 2012 20h32) 

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  • Brice Goe // 13.06.2012 à 14h07

    Il me semble qu’au fur et à mesure des émissions, les participants ont de plus en plus de mal à cacher leur inquiétude quant à la situation. Y sont maintenant évoqués des scénarios graves encore tabous il y a quelques semaines : dislocation de la zone euro, défauts de paiement, et autres bank-run (et même ici « double bank-run »). La méthode Coué commence à trouver ses limites. Et on sent bien que la situation s’avère inextricable comme l’explique Olivier Berruyer depuis belle lurette.
    La surconsommation, les gaspillages et autre gabegie ont été compensés du temps des trente glorieuses par un taux de croissance élevé, puis par la dette ensuite. Dette devenue aujourd’hui insoutenable. Pour reprendre un auditeur : « La génération des boomers s’est goinfrée ». Et les générations suivantes n’ont fait que reproduire ce mode de vie, (avec toutefois moins de bonheur puisque le chômage et autres joyeusetés ont fait leur apparition).
    Nous avons même hypothéqué gravement nos ressources naturelles. Comme disait Jacques Chirac : « La maison brûle et on regarde ailleurs ».

    Serons-nous jamais capables de gérer en bons pères de famille ?

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    • Patrick Luder // 13.06.2012 à 15h35

      + 1’000’000’000’000’000 à Brice Goe,

       » G é r e r   e n   b o n   p è r e   d e   f a m i l l e « 

      Tout est dit dans cette petit phrase …

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      • melody vers // 15.06.2012 à 15h16

        Voici ce que pense paul Jorion de la gestion « de bon père de famille » (c’est de l’humour ;-))
        Étant dans l’ombre, on ne sait donc pas vraiment qui c’est. N’expliquent-ils jamais qui ils sont vraiment ? Si, d’une certaine manière : quand un spéculateur parle en son nom, il emploie toujours la même expression : « un bon père de famille ». Quand un spéculateur explique ce qu’il fait, il commence sa phrase par « Un bon père de famille fait ceci ou ça… ». Dans la suite de mon billet, j’appellerai donc les spéculateurs, « bons pères de famille », et on saura de qui je parle.
        http://www.pauljorion.com/blog/?p=38113
         

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  • Luc van Mulders // 13.06.2012 à 15h06

    Bonjour Olivier,
    J’ai bien entendu placé le clip vidéo sur mon blog (en commentaire sous le billet actuel).
    http://serfix.wordpress.com
    Bonne continuation à toi :-).
    Luc
     
     
     

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  • BA // 13.06.2012 à 15h49

    Mercredi 13 juin 2012 :
     
    Considérant que l’Union Européenne était à un moment « crucial », le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décoché de son côté des flèches en direction de celles des « capitales » qui ne mesurent pas l’urgence de la situation.
     
    « Nous avons un problème systémique devant nous, nous devons avoir un cap et le maintenir. Je ne sais pas si l’urgence est bien comprise par toutes les capitales aujourd’hui », a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.
     
    http://www.boursorama.com/actualites/italie-monti-affiche-sa-serenite-malgre-la-flambee-des-taux-d-emprunt-80574aa0b4cacf171c2e010311c52766
     
    José Manuel Barroso vient de dire la phrase la plus importante :
     
    « Nous avons un problème systémique devant nous »

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    • odeur_de_sapin // 13.06.2012 à 16h26

      Mais mon cher BA, l’euro c’est mort, plié, finito, dead, begraben, … il reste juste une inconnue, c’est la date. Et le jour d’avant, bien sur, tous les dirigeants vont nous affirmer la main sur le cœur, ca ira mieux demain .. avec le nouveau plan de sauvetage les z’investissseurs seront rassurés…
      Il vaut mieux se détendre en entendant le coup de grâce. Tenez par exemple les potins de la République, savez vous par exemple que not’ Valérie, la première dame de France (c’est qui la seconde ?) elle met de l’ambiance, à présent elle s’en prend au Monde je crois bien, pour faire retirer 2 photos ou on la voit de loin, simplement assister à la séance photo de Depardon pour la photo officielle. Ca promet.

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      • Yves // 14.06.2012 à 17h21

        Exact et ça me fait penser au président d’Allemagne de l’Est en 1989 : « Le mur existera encore dans 50 et même dans 100 ans si les causes de son existence ne sont pas encore éliminées (Berlin, 19 janvier 1989). » 10 mois plus tard, bye bye Berlin Wall 😉 http://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Honecker

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    • Patrick Luder // 13.06.2012 à 20h06

      Il n’y a pas que les capitales qui planent sur leur petit nuage, c’est le cas de la majorité  des personnes. Depuis 5 ans que les médias nous abreuvent de trucs financier incompréhensible, on se rend bien compte que quelque chose cloche, mais cela à l’air tellement irréel et tellement loin de tous les tracas quotidiens …

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  • Vénus-Etoile du Berger // 13.06.2012 à 19h32

    Certes donner mais aussi être en capacité de recevoir.
    Et surtout ne jamais se décourager, Olivier.
    Face à l’adversité, il faut savoir persévérer.
    Le fruit de votre travail soigné finira bien par aboutir, en restant patient…
    estomper également les regrets…ne jamais avoir de regrets…

    Courir après le temps n’est pas non plus une bonne solution à mon sens,
    le temps est correctement maîtrisé lors de votre intervention.

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  • samuel // 13.06.2012 à 20h11

    joli conclusion de votre interlocuteur, « la confiance » et vu qu’on sait pas trop occupé de la confiance du bas peuple (ouvrier, chômeur, jeune) mais seulement de celle du marché, une fois qu’on aura ajouter le risque immobilier (et son financement) et le risque des matières premières (et les petits jeux qu’ils permettent), c’est la confiance des classes moyennes qui fera imploser ce qui reste de confiance en l’Europe.
    Les gens sont « bêtes » ils devraient avoir confiance, même quand la réalité s’éloigne de ce que leur vend la télévision (et ces écrans publicitaires).

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  • Marcus // 13.06.2012 à 21h02

    Pasolini : fascisme et société de consommation !
    http://www.unmondeencrise.com/

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    • Marcus // 14.06.2012 à 06h40

      Il y a un excellent bouquin scientifique de Michel Desmurget
      « TV lobotomie : la vérité scientifique des effets de la télévision »

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      • Christophe Vieren // 14.06.2012 à 07h08

        @Marcus : Si la vérité n’est pas scientifique, elle est quoi ? Révélée. J’espère que le contenu est plus scientifique que son titre , un tantinet racoleur !

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        • Marcus // 14.06.2012 à 09h06

          Je voulais dire que l’étude est étayée scientifiquement, avec des chiffres.
          Cela aurait pu être un simple point de vue.
          Quant au titre lis le livre d’abord (en vente sur amazon) et tu verras qu’il n’a rien de racoleur.

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          • Christophe Vieren // 14.06.2012 à 13h05

            @Marcus : c’est l’association de vérité et scientifique le titre qui m’interpelle !
            Je compte sur toi pour nous faire un petit résumé des vérités scientifiques qui y sont dévoilées.

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          • Marcus // 14.06.2012 à 17h06
          • Christophe Vieren // 24.09.2014 à 12h01

            Je confirme, Marcus : il s’agit bien de la vérité [étayées par de très nombreuses s études publiées dans des revues ] scientifique internationales (et nationales).
            Recensement de celles citées dans le CHAPITRE Il : LA TÉLÉ ÉTOUFFE L’INTELLIGENCE , ICI

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  • Marcus // 13.06.2012 à 21h11
    • Patrick Luder // 14.06.2012 à 18h43

       
      En pleine forme Nigel Farage => à voir absolument !!!
      Et la plupart des parlementaires restent vautrés le regard hagard, complètement indifférents, c’est incompréhensible ! Je me demande s’ils réagiraient si on leur disait que leur maison brûlait avec leurs gosses dedans ? Il y en a même qui sourient béatement, comme si on venait de leur faire un petit gag, histoire de détendre l’atmosphère. => Ce sont des veaux…

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  • yoananda // 13.06.2012 à 21h51

    Face les multinationales gagne, pile les peuples perdent !!!
    Fédéralisme ou pas ça ne change pas grand chose.
     

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    • Marcus // 13.06.2012 à 22h11

      T’as tout compris !

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  • Gautier // 13.06.2012 à 21h56

    Excellent ! Vraiment très intéressant.
    J’ai de plus le sentiment qu’Olivier fait passer ses idées avec plus d’impact.
     

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    • Marcus // 13.06.2012 à 22h09

      Oui, il est tout simplement plus à l’aise et ça se voit (et s’entend) !

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  • yoananda // 14.06.2012 à 07h53

    Bravo Olivier,
    ca fait juste plaisir d’écouter quelqu’un avoir du bon sens dans cette histoire.

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  • reset // 14.06.2012 à 09h15

    enfin la différence et que les etat-unis est un empire, ils font payer leur fédéralisme au monde entier, va falloir quand même arrêter de les prendre en exemple surtout qu’un déclin peut déboucher sur une guerre civil dramatique, ( ce n’est pas l’URSS ).

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  • Porcinet // 14.06.2012 à 09h53

    Un petit message inutile au débat, mais simplement pour vous féliciter pour ces interventions Olivier. 

    N. Doze est un intervenant pertinent et il l’est suffisamment pour bien s’entourer.

    Cela fait du bien et c’est instructif et vu parfois le niveau d’analyse, bonne continuation ! 

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  • Alain34 // 14.06.2012 à 21h32

    Tres bonne intervention.
    Belle présentation du fédéralisme et des dangers d’attendre sans rien faire ou de vouloir aller plus vite que la musique sans les peuples.

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  • step // 19.06.2012 à 12h13

    ma vision du débat, il y a au moins deux messages qui sont passés qui sont abhérants :

    1) les US ça marche… ben oui il suffit de regarder leur déficits et leurs situation économique actuelle. La seule chose qui les sauve est d’avoir le flingue dans la main, les créanciers sont du coup bien plus dociles, sinon ce serait déjà la grêce en pire.

    2) il est inacceptable que la grêce ne paye pas, ce n’est pas acceptable. Donc ton interlocuteur n’est pas d’accord pour un saut fédéral, or c’est ce qu’il préconise comme solution « miracle ». C’est non seulement complètement schyzophrène de sa part mais en plus CE n’est pas une solution, car cela ne règle pas les problèmes des états qui ont TOUS une incapcité à prélever l’impôt auprès de la population la plus suceptible d’en produire. En quoi ensemble ils seraient plus apte à cela SANS législation sociale et fiscale commune, ce qui n’est en aucun cas poussé par les deux interlocuteurs.

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