Nicolas Doze m’a de nouveau invité à son émission Les Experts ce vendredi 16 décembre à 9h00, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).
Voici l’émission :
Emission plus calme, avec un intéressant débat sur la croissance…
N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :
http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts
(cliquez sur Contacter l’émission sous le logo)
28 réactions et commentaires
Que penser de cet article ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/5000-milliards-pour-sauver-euro-mario-draghi-bce-serge-federbusch-250357.html
Le quantitative easing n’est il pas aussi un moyen de diluer la monnaie, équivalent à un défaut sans rompre brutalemeent les grands équilibres des sociétés ?
Bien sûr çà ne réduit pas les injustices internes à ces sociétés et ne résoud pas l’inégale répartition des produits du travail.
Personnellement je crois que çà permet de gagner du temps, qui comme ces dernières années, ne sera pas utilisé pour mettre en place les réformes indispensables. Mais je suis sans doute (peut être ?) trop pessimiste …
+0
AlerterJe n’ai pas dit que j’étais content, et je n’ai l’intention de remercier personne, bien au contraire(développer ce « contraire » pour le moment et dans le contexte ambiant me ferais du mal pour rien).
Mais je ne suis pas enthousiasmé par la perspective d’un Krach où « tout le monde » prendrais ses pertes (vous pouvez facilement deviner pourquoi il y des guillements à « tout le monde ») ; je me pose simplement la question de savoir si l’opération de la BCE s’inscrit dans une optique du moins pire, ou comment choisir entre la peste et le choléra ?
Oui, les politiques devraient faire mieux, mais on est devant un vide tragique de réelles compétences et ensuite de volonté qui de mon point de vue n’est pas près d’être comblé. Pour être clair, les mots qui me viennent le plus facilement à leur égard sont trahison, forfaiture etc … contre lesquelles je ne suis pas seulement « indigné », mais en appelle au « droit historique » en la matière (la prison suffirait, soyons modernes, mais bon, même pas en rêve).
Dans l’attente, je redistribue, à l’intérieur de ma famille, les miettes que me laisse un système (entre autres de prélèvements) dont chacun sait ce qu’il est.
+0
AlerterHaut les coeurs François !!!
Le pire n’est jamais sûr… même si je ne suis pas loin de partager ton pessimisme… un pessimiste est un optimiste réaliste…
C’est bien d’avoir une famille comme tu le dis et d’y faire du bien.
Bravo ! La famille est un élément constitutif de la société qu’il faut essayer de protéger.
Passe de joyeuses fêtes de Noël François (même prénom que mon père) !!!
Marc
+0
AlerterDébat très intéressant Olivier et bravo pour ta prestation !
En effet François78, cela ressemble fort à un QE à l’européenne.
C’est le cadeau de Noël pour les banques qui apprécient et montent en bourse…
Amicalement.
Marc
+0
AlerterJe trouve personnellement qu’un débat est intéressant quand il y a des thèses un tant soit peu opposées qui s’affrontent et en plus quand il y a au moins deux débatteurs un peu pêchus.
Là le fond est intéressant mais sur la forme c’est limite ennuyeux et c’est dommage, ça s’anime certes un peu à partir de la 23ème min. heureusement. Mais je dis ça aussi parce que quand ça devient un peu pointu je suis vite larguée.
Alors M. De Belot et Lechybre sont certainement des experts mais sur la forme c’est un peu mou …
Donc je ferais bien la suggestion suivante à M. Nicolas Doze pour sa prochaine émission :
Il vous invite, il invite aussi M. O. Delamarche ainsi que M. F. Baroin … Voilà qui pourrait être cocasse non ?
+0
AlerterJoanna, un débat tranquille passe beaucoup mieux à la radio.
A++
+0
AlerterD’abord, je rappelle l’adresse du site : http://www.prends-moi-pour-un-con.eu/
« Ma propre croissance à moi qui s’est arrêté quand j’avais 20 ans, je ne mesure pas 8 mètres 50 et je ne m’en porte pas plus mal. »
« attendre le retour de la croissance, c’est comme attendre le retour de Maurice chevalier, ça ne marche pas des masses »
Laisse tomber actuaire-blogeur, fait plutôt comique-économiste, un genre de comiste.
+0
AlerterD’ailleurs pourquoi Maurice Chevalier et pas, au hasard, Fernandel…?
Maurice Allais et Jean-Pierre Chevallier tarauderaient-ils à ce point le subconscient d’Olivier ?
🙂
+0
AlerterJuste un regard de candide en économie … si on regarde l’économie comme une boite noire un peu mystérieuse, d’un coté, une longue litanie de plaintes concernant les dettes des états, donc en manque d’argent, des banques gémissantes en manque de fonds propres et de l’autre … pas une semaine ne se passe sans que l’on apprenne des versements en centaines et centaines de milliards, au FMI, aux banques, aux états en déroute.
Ca en devient dingue cette histoire !
Personne n’a de blé, et pourtant il pleut des centaines de milliards chaque semaine ! (bon j’ai peut-être pas encore digérer le chapitre concerné du livre).
Mais il vient d’ou cet argent ? Il paraît que la planche à billet à la BCE est à l’arrêt alors ?
+0
AlerterCherche pas ou alors lis la réponse un peu plus haut d’Olivier plus haut à François78.
Comme dans le film d’hier soir « Le grand blond avec une chaussure noire »… c’est un piège à cons !
A+
+0
AlerterPiqûre de rappel : l’Argent Dette.
http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
http://vimeo.com/8088058
+0
AlerterCette émission (un débat? où ça?) est un peu vaine
à part l’atterissage de LECHYPRE le reste n’a aucun intérêt, et vous aviez l’air de vous ennuyer à un point, mon cher Olivier!!!!
+0
AlerterJe ne suis donc pas la seule à avoir ressenti ça.
C’est vrai que là on avait une conversation de salon feutrée entre experts et ça a ronronné très vite.
Un réel débat suppose un minimum de « spectacle » (pour moi ça n’a rien de péjoratif) et là il n’y en avait aucun. Un minimum d’épices quoi …
A M. Doze d’en tirer les conséquences. Ceci dit je souhaite bien entendu vous réentendre dans ce type d’émission, M. Berruyer, mais à M. Doze de bien « dozer » le choix des intervenants pour qu’il y ait réel débat.
+0
AlerterMercredi 21 décembre 2011 :
Plombée par l’austérité, l’Italie met un premier pied dans la récession.
Plombée par plusieurs cures d’austérité sévères et par l’assombrissement de la conjoncture mondiale, l’économie italienne a commencé à se contracter dès cet été et son entrée en récession ne fait désormais plus de doutes.
Pour la première fois depuis fin 2009 et après une légère croissance de 0,3% au deuxième trimestre, la troisième économie de la zone euro, qui est empêtrée dans la crise de la dette, a accusé un repli de 0,2% du Produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi l’institut de statistiques Istat.
En glissement annuel, le PIB a enregistré une croissance de 0,2%.
Une contraction de l’activité était attendue mais elle s’est finalement révélée plus marquée que ce que prévoyaient les économistes qui tablaient sur un recul de 0,1%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.
Et vu les dernières statistiques – baisse de la production industrielle et des commandes à l’industrie en octobre – l’entrée en récession, qui se caractérise par un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs au moins, ne fait plus de doutes, de l’aveu même du gouvernement italien.
http://www.boursorama.com/actualites/plombee-par-l-austerite-l-italie-met-un-premier-pied-dans-la-recession-1f68cdd08df6fe43429c7bc0640f965f
+0
AlerterBen moi j’aime beaucoup ce débat.
Olivier qui place un peu de décroissance et de bon sens au milieu d’experts qui t’expliquent que le problème n’est pas la dette mais le manque de croissance ça leur a plombé la fête. J’adore.
Interventions extrêmement pertinentes d’Olivier! Bravo!
+0
AlerterLe gag le plus rigolo de l’année 2011 :
Espagne : Luis de Guindos, ancien président de Lehman Brothers, ministre de l’Economie.
Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman Brothers pour l’Espagne et le Portugal, a été nommé mercredi ministre espagnol de l’Economie, a annoncé le nouveau chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy.
Luis de Guindos, 51 ans, ancien secrétaire d’Etat à l’Economie (2002-2004), occupera, au sein du nouveau gouvernement de droite, un poste-clé, chargé de mener son programme économique exigeant, mêlant austérité et réformes, afin de redresser un pays menacé de récession et frappé par un chômage record.
http://www.romandie.com/news/n/_Espagne_Luis_de_Guindos_ancien_de_Lehman_Brothers_ministre_de_l_Economie211220111912.asp
+0
AlerterMercredi 21 décembre 2011 :
Pays-Bas : la banque centrale néerlandaise (DNB) pourrait enregistrer une perte en 2011 en raison de la crise économique dans la zone euro, et a décidé de ne pas verser de dividende intérimaire, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Jan Kees de Jager.
« Il faut tenir en compte la possibilité que la DNB, en lieu et place du bénéfice prévu, présente un bénéfice moins important, voire une perte », a indiqué Jan Kees de Jager dans une lettre adressée à la chambre basse du parlement.
Ces pertes potentielles, la DNB les attribue au programme d’achat d’obligations souveraines (SMP) que la BCE a réactivé cet été, sous la pression des marchés. Mais ces pertes ne sont pour le moment que virtuelles, la banque centrale se devant de valoriser les titres de dette qu’elle possède à la valeur du marché.
Le ministre a assuré que la DNB, dont l’Etat néerlandais est l’unique actionnaire, a décidé de ne pas verser de dividende intérimaire pour 2011, alors que le ministère des Finances avait compté dans son budget sur un dividende intérimaire de 575 millions d’euros.
Cette décision aura pour conséquence d’alourdir le déficit du gouvernement néerlandais à 4,6% contre 4,5% prévu initialement.
En décembre 2010, la DNB avait versé un dividende intérimaire de 1,02 milliard d’euros à l’Etat néerlandais, selon le quotidien économique Het Financieele Dagblad.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111221trib000672824/la-banque-centrale-neerlandaise-se-protege-contre-des-pertes-potentielles.html
Et la Banque de France ?
Combien elle va perdre, la Banque de France ?
+0
AlerterMalgré vos interventions extrêmement réalistes (et de mon point de vue incontournables), la demande de Nicolas Doze (plusieurs fois réitérée), pour des esquisses de solutions est légitilme. On ne peut se contenter d’un constat, aussi justifié soit t’il. L’HISTOIRE n’est pas terminée.
Votre vision, à peine esquissée, d’une fin de la croissance telle que nous la connaissons (je souscris), MERITE d’être développée. Quels devraient êtres devraient êtres les grandes orientations futures à court et moyen terme (relocalisations, de quelles productions, quel devenir pour les labourages et paturages, l’énergie, les matière premières, etc …)
D’accord, les fautes sont commises, il va falloir assumer. Comment limiter la douleur ? Que peut t’on proposer ? Quelles sont les voies d’avenir …
Je sais que c’est à la limite du rêve, mais tout l’art de la conjoncture est de cerner, parmis toutes les utopies, le minimum possible et encore accessible, peut-être …
+0
AlerterOlivier Berruyer vous êtes aussi bon à l’oral qu’à l’écrit. J’aime bien vos métaphores sur BFM, elles sont claires et souvent drôles (l’attente de la croissance comme le retour de Maurice Chevalier, arf !)
Merci pour ce blog, bon Noël !
+0
AlerterPerso, si tant est qu’une Europe Fédérale se dessine (Europe que je ne conçois pas autrement que démocratique, oui, je sais ,c’est un peu naïf, mais… ), je voterai bien pour Wolfgang Schlaube comme président.
Arriver à dire dans le même texte que les problèmes sont, peu ou prou, « la croissance »(attention pas le manque de croissance mais la « croissance ») et « les inégalités », c’est certes pas trés original pour les gens éclairés que nous sommes ici, mais pour un dirigeant Européen, affirmer ça montre, qu’il en a, le père Wolfgang. Ca nous changerait un peu de nos ectoplasmes.
Si quelqu’un trouve la traduction du discours dont parle Nicolas DOZE, je suis preneur, des fois je m’emporte un peu et si je lis tout , je serais peut-être moins enthousiaste.
+0
AlerterMon avis : Débat passionnant avec un point d’orgue ou pour une fois ce n’est pas vous qui sonnez la charge, c’est Jean de Belo à 13 Min. Vous enchainez a 15min avec une petite référence bien trouvée à De gaulle et cela reste passionnant jusqu’a 17 min 30. Ces 5 min sont à montrer dans les écoles… un instant de grâce, l’histoire en train de s’écrire.
Les temps de parole sont bien répartis par Nicolas Doze, ce qui est mieux que la dernière fois. Il pose avec justesse les questions y compris celle de « et après ». Il lit par contre une contre vérité qui pique à 18’30 sans sourciller. Etre journaliste ne signifie pas forcément être neutre, mais chercher la vérité. Il aurait pu soumettre cette affirmation au débat pour en faire émerger la vérité. Je sais je suis exigeant, mais il n’y a qu’avec les mauvais animateurs que je ne le suis pas.
Très bon passage sur le ministre allemand. Un agaçant chez mr Lechiffre besoin de dérégulation a tout crin. Le problème là encore c’est le « et après ». Perdre des droits du travail vu la nature du patronat actuel, c’est jeter de la nourriture par la fenêtre. Les droits du travail doivent évoluer mais il faut aussi une révolution de notre dialogue social. Or rien, jamais rien sur ce point n’est dit par ces zélotes du dégraissage du droit du travail.
+0
AlerterJ’ai trouvé le débat de bonne tenue et je dois féliciter la direction de BFM business qui est en train de monter dans le paysage en ouvrant le débat démocratique. Je considère un peu l’émission de Doze comme le pendant, au niveau de la vie des affaires, de l’émission de Taddei CSOJ. Doze laisse chacun s’expliquer, veille à ce qu’il n’y ait pas de pugilat et sait toujours faire remonter la pression quand le débat s’enlise.
Je rejoins la « critique » de certains lecteurs à votre encontre cher Olivier : insistez plus sur les solutions, le fait qu’elles soient dans votre livre ne doit pas vos dispenser de les exposer à, la télé (pardon sur la toile).
Je termine sur l’intervenant de Challenge (Le Schiffre c’est son nom ? ) qui, après nous avoir offert un moment de grâce en admettant s’être trompé (c’est si rare dans sa corporation) s’est empressé, sans doute effrayé par sa propre audace, de revenir à ses vieilles certitude en nous vendant la bonne réforme structurelle à la papa des années 80-90’s comme si c’était le problème actuellement. Je n’ai rien contre une libéralisation des taxis ou une extension des ouvertures des commerce le dimanche, mais cela ne changera rien fondamentalement à nos problèmes. Que je sache, je ne crois pas que la GB ou les USA, aient des économies florissantes en ce moment. Le fond a été atteint quand il a affirmé que c’est la raison pour laquelle les marchés continuent à souscrire des bons du trésor UK parce qu’ils acceptent de payer pour un potentiel croissance supérieur. ! c’est le QE qui permet aux taux britanniques de ne pas déraper, point barre, c’est d’ailleurs en prenant l’exemple britannique qu’on nous vend un QE dans la zone €. Nous atteignons là le comble de l’aveuglement idéologique qui mène à une véritable faute professionnelle. Heureusement que ce type n’a aucune responsabilité de gestion du patrimoine. Je suis assez frappé de voir combien toute une génération de commentateurs n’arrivent pas en fait à sortir des modèles et débats d’il y a 20 ans, comme s’ils avaient cessé d’évoluer à 40 ans.
+0
AlerterEn résumé, malgré tous les défauts de la fonction publique française et la sur-administration territoriale, malgré les 35 h qui n’ont pas été une riche idée de mon point de vue, tous ces éléments ne sont pas responsables de la crise mondiale ! Ni même d’ailleurs de la situation de notre pays. Il faut croire que que les français, qui sont injuriés à longueur d’éditoriaux, sont en réalité des super bons, car on est pas plus dans la mouise que des anglais, des irlandais ou des USA qui pourtant ne doivent pas supporter toutes ces entraves et devraient donc être en bien meilleure forme.
Tant qu’on ne sortira pas de ces débats stériles, on n »‘avancera pas.n
+0
AlerterCe n’est pas une question de croyance, c’est aussi vérifié à longueur d’études, les 35 heures sont largement dépassées par beaucoup de monde et la productivité des français est très forte (tous secteurs confondus public/privé). Ce que nous pouvons envier à nos voisins allemand c’est presque uniquement leur dialogue social et le niveau de leurs « hommes » politiques, certainement pas l’équité de leur modèle économique ou leurs « performances ».
Il faut aussi bien quantifier l’avantage/inconvénient de la fonction publique. C’est un système inertiel. C’est donc un modérateur des excès (en hausse c’est regrettable, mais aussi en baisse, et là ça l’est beaucoup moins).
+0
AlerterBonjour
Emission et interventions pertinentes et intéressantes. Merci !
Cependant, je ne suis pas d’accord avec votre affirmation « il n’y a pas de problème d’euro mais un problème de dette ».
La réalisation d’une zone monétaire suppose des mécanisme d’ajustements afin de compenser les différences de compétitivité entre zones. Ces mécanismes n’existent pas pour l’euroland. Comme vous le reconnaissez vous même personne ne veut de transferts (entre pays) surtout pas les peuples qui sont vent debout contre les plans de renflouement.
L’Europe fédérale voulue par nos « élites » serait de plus non démocratique : L’arret du 30 juin 2009 de la cour constitutionnelle allemande constitue une référence en la matière. Elle explique qu’étant donné qu’il n’y a pas de démos européen (il y a DES démos), aucune institution ne peut prétendre représenter un démos qui n’existe pas. De plus Monnet était lui même très méfiant à l’égard des peuples. La CECA était déjà supranationale, à vocation économique. Chevènement fait une bonne analyse de ce point dans « La faute à Monnet ».
Pas de transferts donc pas d’euro. Sauf à partir du principe et pour paraphraser E. Todd que les européiste ont choisis entre la démocratie et l’euro, l’euro n’est donc pas possible en raison de l’absence de solidarités européennes. Sauf à vouloir mettre en place des plans de rigueur sans fin dans tous les pays afin d’adapter la compétitivité à la monnaie (puisqu’on ne peut dévaluer).
H. Brunning a mené une politique déflationniste en Allemagne entre 30 et 32… ce qui a mis Hitler au pouvoir plus sûrement que l’hyperinflation de 23 qui a peut être fait peur à l’oligarchie d’alors qui a cru la revoir dans la politique de V. Schleicher. Laval a fait pareil en France en 35 …. ça à moins mal fini avec le Front Pop qui est plutôt un truc sympathique.
L’hypothèse de la déflation étant exclue on se retrouve avec un véritable problème de conception qui était tout à fait prévisible (Todd que j’apprécie beaucoup l’avait prévu avec son approche anthropologique) et qui repose sur un concept simple :en Europe il y a des nations et il n’y a que ça. On a donc bien un problème d’euro selon moi.
PS : Je viens de terminer votre livre qui est très intéressant et très didactique surtout. Très bonne idée le mélange de texte et de dessins humoristiques.
+0
Alertervous etes vraiment tres bon Olivier !
merci à DiscoTonio (Aux infos du nain) de m’avoir fait vous découvrir.
Bonne continuation !!
Meilleurs voeux.
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.