Les Crises Les Crises
1.novembre.20111.11.2011 // par Olivier Berruyer

Débat BFM avec Alain Madelin du 1er novembre

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Nicolas Doze m’a de nouveau invité à son émission Les Experts ce mardi 1er novembre à 9h00 (sic. ce que je ne ferais pas pour vous 🙂 ), sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

J’étais confronté à Alain Madelin, ce qui a donné des échanges vraiment très intéressants (et difficiles) avec lui – surtout quand dès le début il explique que le Gouvernement Grec a « cédé à la rue », en organisant un référendum – sachant que des centaines de milliers battent le pavé, et que les politiques grecs ne se sentent plus en totale sécurité…

Entendez bien « Céder à la rue » = « Agir conformément à la volonté et aux intérêts des 90 % les moins riches de la population » – une honte absolue quoi…

(Le mp3 est là.)

Ceci étant, je pense que tout va être fait pour que le peuple grec ne prenne pas la parole, en particulier en faisant chuter le gouvernement vendredi, afin de pouvoir en revenir au « vous êtes en démocratie, vous pouvez ainsi librement choisir d’être égorgés par la gauche ou empalés par la droite »…

En tous cas, je trouve ce débat assez intéressant, car traitant de sujets de fond – n’hésitez pas à le diffuser autour de vous 😉


Vous pouvez réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts

(cliquez sur Contacter l’émission sous le logo)

À suivre…

85 réactions et commentaires

  • Fan // 30.10.2011 à 08h13

    Come on Olive !!!

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  • Benoit // 30.10.2011 à 09h09

    On a du mal à vous reconnaitre avec votre cagoule bleu 🙂
    bon débat.

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  • jack // 30.10.2011 à 13h16

    Madelin, je l’ai vu dans plus d’un débat. Ce qui le distingue, c’est sa médiocrité. Et pour ce qui est de sa carrière politique, je ne suis pas sur qu’elle restera dans les annales. Dans le camp libéral, il doit y avoir des contradicteurs avec un peu plus de poids.

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    • José // 30.10.2011 à 16h02

      Si si, sa carrière restera dans les… mais le mot suivant ne prend qu’un seul n je crois? (bon d’accord c’est nul) 

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 09h01

      Juste un point technique sur la « datation ». Il y a un commentaire de Jack daté du 30, alors que nous sommes déjà le 2 octobre.
       
      N’y aurait-il pas un problème dans la gestion des commentaires?
       
      B.L.

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      • step // 02.11.2011 à 10h51

        non ce message est là depuis longtemps, ce n’est pas un soucis de date mais de position dans le fil, il devrait être plus haut. Ceci dit il aurait du faire répondre au post 31 juste au dessus, du coup c’est peut être volontaire de la part d’olivier, pour que les 2 posts restent ensembles.

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        • Bruno L // 02.11.2011 à 11h13

          @STEP
           
          OK, je craignais que l’on assiste à un remake de « sept jours pour agir » – excellente série 😉
           
          B.L.

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          • BA // 02.11.2011 à 19h37

            Mercredi 2 novembre 2011 :
             
            Grèce : le référendum ne portera pas sur l’euro.
             
            Le référendum grec portera sur le plan de sauvetage. 
             
            La consultation portera sur le plan d’aide européen, et non sur l’appartenance à la zone euro, a annoncé le porte-parole du gouvernement grec. Interrogé sur le maintien de la Grèce dans la zone euro, le porte-parole Angelos Tolkas a répondu : « Non, ce ne sera pas la question. Ce sera le plan de sauvetage ».
             
            http://www.europe1.fr/International/Grece-le-referendum-ne-portera-pas-sur-l-euro-797771/
             

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  • Max // 31.10.2011 à 02h49

    Bravo pour vos Analyses,
    Mr Madelin c’est reconverti en vrp de gsm 4ième génération ultra libéral, pourtant comme tous ces éléphants technocrates, il est dépassé par la technologie et ce monde qui compte 70/100 de moins de 30 ans (ou un peu moins).
    je ne manque jamais vos interventions qui résonnes comme la voie (x aussi 😉 des Français de moins de 65 ans d’age mental ! qu’ils réorientent leurs discours politique vers les jeunes dynamiques, qui ne peuvent jamais se faire entendre.
    SOYEZ COMME D’habitude, précis, incisif et n’oubliez pas de présenter des graphiques, comme un cour dont ils ont besoin.
     

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  • BA // 31.10.2011 à 09h28

    Samedi 29 octobre 2011 :
     
    Rien ne va plus pour l’Italie. Les investisseurs ne semblent pas croire à un miracle, redoutant semble-t-il que Rome sombre à son tour dans le chaos financier.
     
    Alors que le pays doit faire face à un endettement colossal, le coût de son financement s’est à nouveau envolé vendredi lors d’une émission obligataire test.
     
    De plus en plus inquiétant : les taux d’intérêt des titres à échéance 2022 ont dépassé la barre des 6 %, seuil considéré comme dangereux par les analystes.
     
    Pire encore, un niveau record a été enregistré avec un taux de 6,06 %, contre 5,86 % le 29 septembre, date de la dernière opération de même type.
     
    Les analystes considèrent la situation d’autant plus préoccupante, estimant qu’un tel niveau ne peut être longtemps soutenable pour l’économie italienne, cette dernière affichant une très faible croissance et le stock de dette demeurant très élevé, s’établissant désormais à 1900 milliards d’euros , soit environ 120 % du PIB. Des chiffres vertigineux qui pourraient effectivement en effrayer plus d’un …
     
    Les taux des titres à échéance 2014 ont quant à eux progressé à 4,93 %, contre 4,68 % lors de la précédente émission, ceux des titres à échéance 2019 s’élevant désormais à 5,81 % contre 4,03 %, tandis que ceux des titres à échéance 2017 s’établissaient à 5,59 %, contre 2,33 %.
     
    http://www.leblogfinance.com/2011/10/italie-les-taux-dinteret-depassent-le-seuil-de-risques.html
     
    Lundi 31 octobre 2011 :
     
    Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,148 %.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
     
    Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux de plus en plus exorbitants.
     
    Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.
     
    L’Italie sera le quatrième domino à tomber.

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  • Zeca // 01.11.2011 à 07h18

    Et Papa se tourna alors vers le Peuple …
    N’est-ce-pas une saine réaction au milieu du grand enfumage généralisé par des médias aussi frileux qu’atterrés et par des politiques enfermés dans des débats idéologiques ô combien confidentiels, que de demander au Peuple ayant inventer la démocratie, à quelle sauce il voudrait ne pas être mangé ?
    Mais c’est de la triche si vous connaissez déjà les questions, non ?
    Bonne émission.

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  • JPS1827 // 01.11.2011 à 10h25

    Emission intéressante ce matin. Le mot de la fin (approuvé par Olivier) nous révèle que Madelin n’est pas pour qu’on subventionne, en rognant le niveau de vie des français, les entreprises qui doivent être compétitives toutes seules. En revanche il pense apparemment qu’il faudra bien rogner le niveau de vie des populations (à moins d’une croissance peu probable, qui de toutes façons ne permet qu’une « fuite en avant ») pour rembourser les créanciers, car il pense qu’on ne peut pas faire autrement. Visiblement l’idée d’un défaut des états génère une « peur du vide », à moins qu’il soit résolument du côté des créanciers de nos économies.
    Peut-être faudrait-il expliciter plus clairement où va mener le probable « non » au référendum de Papandréou. Les scénarios proposés par Nicolas Doze sont clairs, mais pas leurs conséquences réelles pour la vie de tous les jours.

    Par ailleurs Madelin a relativement évité de s’opposer ouvertement à Olivier Berruyer sur le diagnostic de la situation. Seul les traitements proposés paraissent radicalement différents.

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  • BA // 01.11.2011 à 13h38

    Dimanche 2 mai 2010 : chute du domino grec.
     
    Après une semaine de discussions, la zone euro a validé, dimanche 2 mai, l’accord négocié entre Athènes, le FMI, et la Commission européenne pour aider la Grèce à éviter la faillite. Au total, les Grecs se verront prêter 110 milliards d’euros sur trois ans sous forme de prêts bilatéraux.
     
    Dimanche 28 novembre 2010 : chute du domino irlandais.
     
    Après l’Irlande, l’Europe craint l’effet domino.
     
    Comme prévu, les pays de la monnaie unique s’apprêtent ce dimanche soir à donner un feu vert définitif à un plan de renflouement de 85 milliards d’euros pour Dublin. Mais ils cherchent à aller au-delà. Avec l’espoir de contrer durablement la défiance des investisseurs et d’empêcher la chute d’autres dominos dans la zone euro.
     
    Mardi 3 mai 2011 : chute du domino portugais.
     
    Un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros pour le Portugal.
     
    Le premier ministre démissionnaire, José Socrates, a annoncé aux Portugais, mardi 3 mai dans la soirée, que son gouvernement était parvenu à un « bon accord » avec les délégations de l’UE et du FMI chargées de négocier le programme d’aide financière demandée par le pays pour un montant de 78 milliards d’euros sur trois ans.
     
    2011 ? Ou alors 2012 ? Chute du domino italien.
     
    Les investisseurs internationaux n’ont plus du tout confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

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    • JPS1827 // 01.11.2011 à 14h11

      Merci pour cet utile rappel des dates

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    • denton // 01.11.2011 à 16h23

      @ Max et @ jps1827
      Dans tous les débats que l’on peut suivre, beaucoup de contradicteurs apportent des arguments très peu éclairants. Plus le temps passe et plus ils s’enfoncent dans un cadre intellectuel pré-établi et c’est vrai qu’on ressent une certaine peur du vide qui leur fait dire n’importe quoi.
      Mais je ne crois pas qu’il s’agisse d’une question d’âge ou de génération. Les contre-exemples parfaits : Stéphane Hessel et Edgar Morin qui ont 184 ans à eux deux. Je pencherais plutôt du côté portefeuille car ceux qui souhaitent prolonger la situation actuelle sont peut-être aussi ceux qui y ont le plus d’intérêt financier. Ils sont perdus et bien entendu des positions radicales comme celles d’Olivier Berruyer ne peuvent pas leur convenir.
      Convaincue par Georges Brassens, je dis avec lui « le temps ne fait rien à l’affaire, … »

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      • JPS1827 // 01.11.2011 à 16h59

        Entièrement d’accord avec vous.

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  • Zeca // 01.11.2011 à 14h51

    Et je découvre en différé que non seulement mon blog-éco préféré est sur le podium de la virtualité, mais qu’en plus son brillant auteur semble rejoindre à pieds joints mon propos de ce matin. J’aurais donc trouvé un havre de pensée « très décalée » et pourtant honteusement très populaire ? J’y resterais bien volontiers en ce cas. Belle émission, face à un mur de la pensée unique et libérale et moribonde et c’est bien fait.

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  • Grégory // 01.11.2011 à 15h04

    “vous êtes en démocratie, vous pouvez ainsi librement choisir d’être égorgés par la gauche ou empalés par la droite”
    La formule m’a fait franchement rire, merci. Je vais regarder ça le temps de faire chauffer le popcorn.

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    • step // 01.11.2011 à 21h29

      ce sera moins rigolo l’année prochaine pour nous…

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  • ykpaiha // 01.11.2011 à 15h20

    Petit principe d’entropie économique :
    Question con aux matheux :
    1% de perte en bourse (dans le monde) c’a fait combien de milliards virtuellement desintégrés ?
    Si on considere que les bourses ont perdu 15% depuis l’épisode grec , combien de fois la ou les dettes Europeennes auraient elles étés rembousées ?
    Il est normal que c’a ne tourne pas rond, si chez vous pour récupérez 100 Euros vous en dépensez 5000 il y a belle lurette que vous auriez laissé tombé….eux non !!
    Par contre pour ces 100 euro de créance ils vous en demande 6000 en plus des 5000 dépensés pour les frais comme si c’était normal et obligatoire…
    Poser la question a la ménagere de moins de 50 ans me semble etre le moindre du bon sens, parce que elle elle verra ou est le probleme.
     

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  • CORSEDEPAU // 01.11.2011 à 15h38

    Dans des couloirs tres feutrés de la finance,il a ete question que la grecs sorte en Mars 2012 apres le referadum negatif et prennent la monnaie chinoise.
    que pensez vous ce cela?

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  • Yann // 01.11.2011 à 15h51

    Que pensez vous de cet graphique pour ce qui nous attend?
    http://images.johnmauldin.com/uploads/charts/102711-01.jpg  

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  • Nihil // 01.11.2011 à 16h19

    Excellente « prestation », Olivier. Tes arguments n’ont pas pu être valablement contestés, car visiblement tes interlocuteurs savent que tu es dans le vrai, même si Madelin ne peut s’empêcher de tenter de les dévaloriser en disant vouloir privilégier les aspects pratiques et concrets, bref le politique, en laissant là la « théorie ».
    Le fait de rappeler que tu es un libéral dérange à chaque fois car cela empêche tes collègues (!) de prôner davantage la socialisation des pertes.
    Le mot de la fin de Madelin est à conserver précieusement, ça pourrait resservir !
    N. Doze doit considérer que tu apportes de la fraîcheur de qualité (et donc de l’audience) à son émission, c’est ce qu’il me semble. 
    Bravo encore. 
    Bon, tout ça ne nous dit pas si nous serons empalés ou égorgés…
    🙂  

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    • Alain34 // 01.11.2011 à 17h08

      Tres bonne prestation en effet.
      Et oui, les « libéraux », ou du moins ceux qui disent l’être quand il s’agit de se gaver, le sont beaucoup moins quand il s’agit de reconnaitre des pertes.
      Comme le dit si bien Olivier, quand on prête avec un taux d’intérêt fonction du risque, le défaut est déjà pris en compte et fait partit du jeux du libéralisme.
      On ne change pas les règles en cours de partie.
      Il est temps de sortir de ce délire totalement déconnecté de la réalité qu’est la privatisation des gains et la socialisation des pertes. Ce n’est pas au quidam de payer pour que les crétins qui nous ont mis dans la situation actuelle retrouvent leurs billes.
      A la limite, qu’ils se retournent contre les agences de notation qui n’ont jamais fait leur boulot correctement, contre l’Europe qui a laissé entrer (entre autre) la Grèce dans l’€uro sans s’assurer qu’elle était bien gérée… etc etc…
      A ce sujet, c’est a se demander a quoi servent les institutions Européennes. Silence radio. On entend pas un seul député Européen (a part peut être l’ovni DCB) s’exprimer sur la situation. Quand aux commissions diverses et avariées, tous les fonctionnaires (très) grassement payés a faire on ne sais quoi (si, je sais : a pondre des règles sur tout et n’importe quoi qui sont de vrai boulets pour l’économie réelle), à leur place je raserai les murs, parce que la crise actuelle démontre et expose au grand jour leur inutilité totale et leur incompétence crasse. Et je suis gentil, à la base, je suis pro Europe…

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  • Hubert // 01.11.2011 à 16h47

    Bonjour,

    Je comprends tout à fait que le peuple grec ait son mot à dire sur cette crise, mais ce référendum n’aurait-t-il pas dû être programmé avant le sommet de mercredi passé ?

    C’est un peu comme M. Papandréou avait laissé toutes les délégations présentes travailler dans le vide je trouve. 

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  • Daniel // 01.11.2011 à 16h57

    Excellente intervention Oliviern, félicitations.
    Je crois que Madelin sous estime le coté néfaste de la prise en charge de la dette par la BCE parcequ’il continue à penser que l’europe peut retrouver de la croissance, et donc qu’elle pourra rembourser ses dettes. Tu devrais leur rappeler tes statisitiques sur l’évolution de la moyenne de l’évolution du pib  sur 10 ans glissants, car c’est le meilleur moyen de leur prouver que la tendance n’est pas à retouver les croissances révées de plus de 2% sauf exceptionnellement, à moins de changer profondément le système, or ils veulent à tout prix le garder.
    Je trouve d’ailleurs que le gouvernement ne devrait pas effectuer son budget prévisionnel sur des prévisions de croissance toujours fausses, mais justement en partant d’une croissance équivalente à la moyenne des 10 dernières années (voila un autre point à rajouter à la règle d’or donc).

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  • tartocassix // 01.11.2011 à 17h02

    Excellente émission, excellent débat entre deux conceptions du monde radicalement différente. Force est de constater que vous vous en sortez très bien M. Berruyer malgré des interlocuteurs plutôt néolibéraux.
    Votre discours est clair, cohérent, appuyé par des exemples concrets, il fait mouche.

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  • Nihil // 01.11.2011 à 17h56

    Malgré la réalité de la contestation sociale en Grèce, je me demande si l’annonce de Papandreou n’est pas un coup politique, et même politicien, et si le référendum n’est pas une arme dont il n’entend se servir qu’en paroles…Ne connaissant rien ni aux institutions ni aux usages du pays, je n’ai aucun argument à présenter. Mais je doute un peu du soudain besoin de démocratie exprimé par un premier ministre aux abois (et bientôt absent ?). 

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  • Vincent // 01.11.2011 à 18h12

    Personne ne parle de Stanislas de Bentzmann ? J’ai beaucoup aimé son premier propos : « Quand on rentre dans un principe de faire voter une population de gens beaucoup moins… « informés » […] on prends un risque majeur. » pour ensuite enchainer sur la fainéantise des grecs.
    Et quand on regarde les réactions des différentes figures politique aujourd’hui, on dirait qu’ils trouvent presque indécent de faire voter le peuple grec sur ce qui est un peu son avenir à court/moyen/long terme…
    A se demander s’ils se souviennent qu’ils ont été démocratiquement élus ceux-là…

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  • valuebreak // 01.11.2011 à 18h30

    bsr
    désolé de détonner un peu mais j’ai trouvé Madelin meilleur qu’ Olivier sur la forme, pas sur le fond …. ce gars là n’hésite pas à couper Doze quand il sent que la question va le gêner s’il laisse développer, et n’hésite pas non plus à répondre à côté de la plaque quand ça l’arrange, en utilisant son ton et sa force de persuasion.
    ce gars là est meilleur tribun que vous, c’est un fait.
    mais par chance, ca se sent au micro.
    donc si vous acceptez un conseil, Olivier, n’hésitez pas à dire à l’antenne qu’il coupe grossièrement Doze, recadrez fermement ses propos en montrant qu’il s’en est délibérément écarté, et développez ce que vous savez faire, c’est à dire les chiffres, les chiffres et les chiffres … 

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    • JPS1827 // 01.11.2011 à 18h47

      Ce n’est pas tellement qu’il soit meilleur sur la forme, c’est surtout qu’il utilise éhontément sa stature d’ancien ministre, qui impressionne Nicolas Doze qui l’a laissé parler plus que les autres. C’est malheureusement constamment comme cela, une idée est souvent jugée plus en fonction de celui qui l’énonce qu’en fonction réelle de ce qu’elle est. Moi je trouve qu’Olivier s’est bien tiré de cette situation inégale et que Madelin n’était visiblement pas très à l’aise. Quant au 3ème expert, il est passé un peu inaperçu, mais il a dit un truc révélateur, au début à 5’50 », qui témoigne de son opinion vis à vis de la démocratie.

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      • Nihil // 01.11.2011 à 19h03

        « On (les enfants) ne parle(nt) pas à table »

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    • Alain34 // 01.11.2011 à 18h47

      Vous avez raison, mais Madelin c’est un vieux routard des plateaux TV, des interviews… un professionnel de la politique avec tout ce que ça veut dire… art de noyer le poisson, de répondre a coté, etc etc.. alors qu’Olivier n’est que ‘débutant’. Et comme vous dites, « ça se sent au micro », et dans ce genre d’émissions, sur ce genre de chaines, le fond compte fort heureusement plus que la forme ou la performance d’orateur.
      Je trouve toutes fois qu’Olivier s’améliore d’émissions en émissions.

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  • RonRon // 01.11.2011 à 18h42

    Bon débat, le problème, c’est que tu cherches à virer toute l’eau et à colmater la fuite alors que de l’autre, Nicolas DOZE compris, on se demande comment écoper l’eau. Tu es donc hors sujet 🙂

    Les possédants ne veulent pas virer l’eau, elle leur appartient, les financiers ne veulent pas colmater la fuite, c’est leur fond de commerce.

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    • Nihil // 01.11.2011 à 18h59

      Les Grecs, comme les Allemands d’ailleurs, paient surtout en liquide. …(Au moins un point commun !)

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    • step // 01.11.2011 à 21h33

      belle analyse ronron, rien de plus à dire sur ta prestation, au demeurant très bonne.

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      • step // 01.11.2011 à 21h54

        Petite analyse :
        on commence par la fin:
        1) j’ai adoré le mot de la fin d’ AM, quand un zélé représentant du medef se fait harakiri en place publique, il est de bon ton de sortir les pop-corn.
        2) AM semble être le seul (même le peu respectueux de la démocratie 3 eme interlocuteur en a convenu) que l’acharnement thérapeutique pour mieux soigner le cadavre financier grec est contre productif. Ils ont par contre probablement tous des obligations grecques car ils veulent tous qu’on leur sauve la peau avec nos états tout aussi insolvables… C’est beau la socialisation des pertes ! Très bonne utilisation du ‘libéral’. hé oui c’est plus dur en temps de crise !
        3) Il a fait un écran de fumée qui je pense retient la population actuellement, c’est le « tout va crever en cascade derrière ». Il est sûr que pour s’assurer de la servilité des peuples il vaut mieux avoir une prédiction d’apocalypse à prédire, c’est vieux comme la religion. Tout le travail qu’il va falloir mener est démonter cette prédiction, car oui (islande, argentine) il y a une vie après le défaut, et elle n’est pas pire que celle de se soumettre ad vitam aeternam.
        4) Je suis d’accord avec toi sur la chute de GP vendredi, mais après ?
        Retirer le référendum obtenu par un peuple qui ne demande que ça ? Bloquer le processus d’élection anticipée mécaniquement conséquence de la dissolution pour ne pas permettre d’élection ? Certes mais dans ce cas, on parle bien d’une dictature en Grèce, qu’attendons nous pour envoyer notre aviation pour soutenir le peuple grec qui forcément (et légitimement) tentera le coup de force contre ce coup d’état ? Les masques tombent on dirait….

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  • THIERRY Georges // 01.11.2011 à 18h49

    Ce qui dérange MADELIN comme beaucoup de ses pairs, c’est que PAPANDREOU ait ouvert la boite de Pandore en souhaitant consulter le peuple grec
    Tant que la résolution des problèmes de la zone euro concerne les « spécialistes » , il est quasi assuré qu’entre gens du même monde (les marchés, les états, les institutions européennes et les banques) on ne sciera pas la branche sur laquelle tout ce beau monde est assis (une zone de libre échange favorable aux  flux économiques et financiers )
    J’ai toujours pensé que la BCE finirait par monétiser les dettes au risque de relancer inflation et bulles spéculatives en tous genres
    Par contre, faire appel au peuple : quelle incongruité !!
    Et c’est là le vrai danger : d’où tous les contre feux qui vont être allumés par tous nos dirigeants ( au nom bien sur de l’intérêt des peuples ) pour éviter une contagion « démocratique »
    Donc, au final : on va continuer à promouvoir la cavalerie financière et ostraciser les réactions des peuples qui, par définition, sont ignorants et inconséquents

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  • junior // 01.11.2011 à 19h03

    Bonjour Olivier,
    Quelques questions, auxquelles vous aurez envie de réponde je l’espère, sur votre débat du 1er novembre sur BFM Radio.
    1/ L’un de vos arguments concernant l’inutilité (voire la dangerosité) des plans mis en place pour amortir la chute de la Grèce est, d’après ce que j’ai compris, que ceux qui ont parié sur la dette grecque doivent prendre leur pertes.
    Mais vous oubliez de précisez que des petits épargnants (1000 voire 2000 € sur contrats en euros) n’ont pas forcément choisi volontairement « de spéculer » sur la dette grecque, que des fonds de pensions, caisses de retraite etc ont investi sur ces titres parce qu’ils étaient notés AAA.
    Enfin qu’une bonne partie de la dette grecque est détenu par des grecques via les « capsules » citées plus haut.
    Et je ne parle pas des effets de contagions possibles sur la dette italienne, espagnol, française etc. Même si votre raisonnement est compréhensible d’un point de vue moral, il me semble qu’une zone économique décadente moralement mais vivante économiquement serait préférable à l’inverse, ne pensez vous pas ?
     
    2/  A supposer qu’une solution « technique » soit trouvée pour limiter la chute de la Grèce quelle solution proposeriez vous pour faire repartir la croissance de la zone Euro ? Car il me semble que si l’Allemagne a « tiré sont épingle de la crise » c’est grâce à ses partenaires qui n’ont pas adopté la même « politique » (croissance par l’exportation). Or si tous les pays européens (à quelques exceptions près : Lux, Belgique etc) adoptaient la même logique ce « modèle » fonctionnerait il encore ?
     
    3/ Ma troisième et dernière question fait suite à la deuxième. Pourquoi les pays européens n’accordent pas leur taxes de manière identique concernant les produits venant de l’Asie ? Cela pousserait la plupart des pays à se réindustrialiser et à limiter les déficits des balances commerciales (vis à vis de la Chine par ex). Je reconnais que cela passe par une baisse du niveau de vie pendant quelques années mais entre réduire son niveau de vie pour un avenir meilleur et réduire son niveau de vie pour payer des impôts et financer des plans de « relances » qui ne fonctionneront pas je n’hésiterai pas…
     
    Merci.
     
    junior

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    • Alain34 // 01.11.2011 à 21h30

      Mes 2cts :
      1/ tout placement comporte un risque. Qui doit payer ? ceux qui ont ‘joué’ en épargnant ? ou ceux qui n’ont pas joué ? Alors peut être ont ils été trompés… et alors ?
      La question est donc une économie décadente moralement mais vivante économiquement peut elle vivre longtemps ? La décadence est une chute a un moment ou un autre la mort.
      Et si moraliser l’économie lui rendait la vie ???
      2/ il faudrait arrêter de penser pays et penser Europe… ou alors penser pays et oublier l’Europe. mais surtout, faire le choix une fois pour toutes.
      3/ voie 2/ soit chacun fait les choses dans son coin, soit on essaye d’avancer ensemble

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 08h33

      Bonjour,
      C’est vrai que le slogan (ou l’élément de langage) si on ne ‘sauve’ pas la Grèce, tout va péter (alors que si la Grèce sort de l’euro, ce n’est pas la fin du monde, et peut être pas la fin de l’Euro, et en tout cas pas la fin de l’Europe) nous est répété « ad nauseam ».
       
      Maintenant,on va jusqu’à dire que les petits épargnants (cf. assurance vie) vont trinquer.
       
      Personne n’empêche un état responsable de garantir les ‘petits épargnants’ – disons jusqu’à 10 ou 20000 euros (un peu comme pour le livret A) , et de faire payer les gros.
       
       
      Quoiqu’il en soit, émission très intéressante, de par le contraste entre Alain Madelin – pseudo libéral mais qui se fiche complètement de l’économie réelle et qui ne pense qu’à sauver ses copains du système (et/ou ses placements) et O.B.
       
      Un peu déçu par le représentant de « Croissance Plus » – en tant que Professeur, avec ou sans mérites, d’HEC. Si même les entrepreneurs se laissent ‘enfumer’, où va t-on?
       
      Bruno L

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  • Nihil // 01.11.2011 à 19h12

    Madelin, Madelin..??…Celui qui, ministre de quelque chose en 1986, a dit que le « nuage de Tchernobyl » ne menaçait en aucun cas la sécurité des Français (il n’avait pas parlé des Corses) ? Et dans une émission spécialement consacrée à ce sujet en début de soirée (on ne disait pas encore prime time, heureusement, ni d’ailleurs haircut, shadow banking, hedge fund, etc).
    🙂

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  • bart // 01.11.2011 à 21h28

    bravo pour le  « Milton FRIEDMAN doit se retourner dans sa tombe »

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  • DAVID // 01.11.2011 à 21h32

    Olivier
    Merci de représenter le peuple (et le bon sens paysan), j’ai qq remarques :
    Vous vous améliorez  de jour en jour sur ce plateau, votre nervosité initiale se transforme en conviction et perd en agressivité. Votre style sera trouvé qd vous saurez désarmer les vieux routiers comme Madelin avec l’arme fatale de l’Homme : l’Humour
    J’aurai aimé que AM ait la politesse de vous regarder dans les yeux, certes vous êtes un gueux à ses yeux mais même un clochard mérité un regard.
    Enfin sur Stanislas de B., il faudrait qu’il retourne à l’école de manadjeumanteuh puisque les frais de R&D ont une super niche fiscale en France à savoir le crédit impot recherche, tous les nouveaux labos US s’installent chez nous pour ça. Sinon il a pointé qq bonnes flèches.
    A l’occasion, si vous pouviez leur causer en direct des nouveaux emprunts Russes ça me ferait plaisir… De quoi je cause… cela a été abordé dans ce débat mais personne n’a moufté. Les fameuses assurance vie d’avant 99 sur les fonds en francs se sont transformées en euros et les OAT FRANCAISES se sont transformées en titres hybrides (France, Grece, Italie) sans que les détenteurs français n’aient donné leur accord. 
    Au final, l’avantage fiscal de l’AV se conçoit qd il est reservé aux OAT françaises, mais perd en cohérence qd il finance d’autres dettes souveraines. La paume sur la Grece nous touchera alors que ce devrait pas être le cas. (NB : j’ai 50€ en AV). A vérifier donc mais c’est un vrai scandale financier digne des emprunts Russes et du canal de Panama.
    Si les 1000 mds d’AV des français étaient investis en OAT françaises au final, le risque de défaut serait réduit (dixit le japon) et les défauts grecs ou italiens ne toucheraient pas le portefeuille DIRECTEMENT. D’ailleurs les grecs n’auraient pas pu se financer jusqu’à aujourd’hui. Par contre les rendements alléchants n’auraient pas été au RDV. Ainsi va la vie
    Bonne continuation   

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  • Fabien // 01.11.2011 à 23h18

    Choquant d’entendre des gens dire qu’il ne faudrait pas demander l’avis du peuple !
    C’est simplement être anti-démocratique !
    Et c’est les mêmes personnes qui parlent de belle démocratie à toute les sauces, surtout celle qui les arrange… A vomir !!!

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  • Chazam // 02.11.2011 à 00h18

    Bonjour M. Berruyer,
     
    J’ai écouté l’émission en direct ce matin et à nouveau ce soir, d’abord parce qu’elle est à mon avis très intéressante, mais aussi parce qu’elle me fait me poser quelques questions… Pour lesquelles, n’étant pas économiste, je n’ai pas de réponses.
    1- la plupart des « experts » s’entendent pour dire qu’il faut que la BCE rachète les créances pourries et/ou les émissions de dettes des états qui ne peuvent plus se financer correctement sur les marchés et/ou qu’elle déverse des centaines de milliards d’€ dans l’économie pour éviter que cette dernière se grippe (tout ça étant peut-être la même chose).
    Ok, tout ça c’est bien gentil, mais pour le profane que je suis, ça donne l’impression qu’une banque centrale serait comme un trou noir : elle pourrait donc absorber pratiquement une infinité de créances vérolées et les faire disparaitre… Or tout ça ne disparait pas comme par enchantement ? Quelle est la conséquence pour une banque centrale d’avoir un bilan pourri ? Elle n’est pas nulle j’imagine ? 
     
    2- Si je suis moralement à 100 % d’accord avec vous sur la nécessité que seuls ceux qui ont prêté à mauvais escient accusent les pertes qui découlent de leur mauvais investissement et donc que les états fassent défaut plutôt que de pressurer 100% de la population pour éviter des pertes globalement à une minorité la plus riche de cette même population, quelles seraient les conséquences de ces défauts, en particulier à l’échelle de l’Europe ??? 🙂 J’ai le sentiment que les 10 % les plus riches ne vont pas juste perdre une partie de leurs économies. Mais je suis infoutu d’avoir une idée de ce qui pourrait se passer en pratique (alors que je pense cerner à peu près correctement la conséquence des cures d’austérité qu’on nous promet).
     
    Voilà voilà, quelqu’un peut-il m’éclairer de quelque façon que ce soit ? (en le/la/les remerciant d’avance 😉 ).

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  • blondasse // 02.11.2011 à 06h34

    Monsieur Berruyer,
    Je dois vous dire que j’ai été extrêmement déçu par votre intervention. En effet quand on parcoure votre blog on constate que vous êtes une personne intelligente, qui posez les bonne questions, qui faîtes les bonne analyse et là, dans ce débat, vous vous laissez reléguer au rang d’universitaire utopiste naïf par un M. Madelin qui vous prend de haut.
    J’aurais vraiment aimé qui vous fassiez redescendre ce monsieur sur terre. En écrivant cela je me pose la vrai question, qui est finalement qui sommes-nous en train de sauver? Toute cette dette  sert à financer qui? Les banques, ok, mais finalement si l’on arrêtait cela quel serait l’effet sur l’économie réel. Car c’est ce point qui importe, est-ce que le prix de ma viande va augmenter, serais-je toujours payé la même chose, aurais-je toujours un travail, etc. C’est cet ensemble d’indicateurs qui peut apporter une vrai réponse, à mon avis, au débat qui consiste à empiler de la dette sur de la dette.
    Qu’en pensez-vous?
    Sinon continuez: de publier vos articles, de faire de apparitions en TV, mais svp ne vous laissez plus prendre de haut par qui que se soit, vous avez le potentiel pour répondre.
     
    Salutations et excellente journée
     

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 08h54

      Bonjour blondasse
       
      non seulement Olivier B. a la carrure pour répondre à Madelin – qui a un bagout de politicien professionnel, même s’il n’est pas resté très longtemps ministre de l’Economie, à ma connaissance – mais il l’a montré.
       
      En tant que libéral-social je ne peux qu’approuver Olivier sur sa cohérence ‘libérale’, même si je suis un des supporters de l’abolition de la loi de 1973 et du « 100% monnaie ».
       
       
      Bruno L.

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      • blondasse // 02.11.2011 à 09h54

        Monsieur Lemaire,
        C’est justement ce qui m’a frustré dans ce débat, c’est de voir une personne comme Monsieur Berruyer ne pas utiliser son arsenal de connaissance et d’analyse pour défendre son point de vue. Et surtout rester dans la case où Monsieur Madelin l’a placé (universitaire utopiste). C’est effectivement là que l’on voit le bagout du politicien qui est capable d’orienter le débat pour faire passer, ceux qui ne sont pas de son avis, pour des naïfs utopistes et irresponsables. 
        Mais je vous rassure, ça ne m’empêchera pas de continuer à suivre Monsieur Berruyer.
        Salutation

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        • Bruno L // 02.11.2011 à 10h48

          @ « blondasse » et @ « nicolas_v »
           
          Je ne suis pas normand, mais vous avez tous les deux un peu raison.
           
          Madelin n’est pas le plus nul de nos politiques : il défend le système actuel avec un certain brio (et une mauvaise foi certaine, peut être ou sans doute: est-il pleinement conscient – ce que l’on peut penser, ou est-ce de la dissonance cognitive, je ne sais).
           
          Cela nous change, par exemple, de la nullité crasse d’un Estrosi.
           
          Mais je trouve remarquable quelqu’un comme Olivier, qui fait peu à peu son trou sans jamais se renier, ou renier ses convictions.  Je n’ai sans doute pas ses positions sur un éventuel protectionnisme et sur le rôle de l’état dans les questions monétaires, mais ce qu’il dit est tout à fait cohérent, à la fois sur les risques (insensés?) pris par les prêteurs – qui après s’être goinfrés pendant une ou deux décennies veulent crier « pouce » – sur ce qui serait bon pour la Grèce, sur ce qui serait, peut-être, bon pour l’Europe.
           
          La dictature de la BCE et des marchés financiers a peut être assez duré.
           
          Quoiqu’il en soit, bravo à Olivier B. de montrer à quel point on peut faire entendre une position anti-système avec tant de brio et de cohérence.  Mon vœu le plus cher est que son blog devienne le blog le plus couru dans le domaine économique – ce qui est déjà presque le cas, il est déjà dans le tiercé de tête – , ce qui montrera que la voix de 90% de la population n’est pas facile à couvrir, grâce à internet et sans doute aussi grâce à l’enthousiasme de plus en plus d’internautes qui refusent de se laisser berner par nos ‘élites’, omniprésent(e)s dans les médias traditionnels…
          Après la démocratie directe initiée en Tunisie, qui sera peut être reprise, d’une certaine façon, en Grèce, à quand la démocratie directe en notre doulce France?
           
          Bruno L
          (bien vieux pour être un ‘bloggeur’ de la qualité d’Olivier, même si je suis très heureux – et immodestement fier – d’avoir poussé au développement d’Internet quand je dirigeais l’informatique d’HEC, il y a bien longtemps)

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  • nicolas_v // 02.11.2011 à 09h47

    Je vous trouve un peu severe. Madelin est certes un peu caricatural dans les Experts [modéré] mais je lui trouve au moins de la coherence dans ses propos, des arguments ainsi qu’une culture economique. Apres, on souscrit ou pas a sa position.

    Ce qui n’empeche absoluement pas Olivier d’apporter un vent de realisme dans ces debats. La fin du deni et le vrai fond des questions. Et je suis bien d’accord, il ne me semble pas illogique que les peuples disent au bout d’un moment « Et, ho, ca suffit. Je ne vais pas me couper un bras pour rembourser des creanciers » qui ont pris un risque calcule et remunere.

    Le risque de la democratie, OK. Mais j’aimerai egalement que tout soit clair. Defaut = paria sur les marches pendant au moins 10 ans = solde budgetaire (ou du moins balance des paiements) en equilibre, car faut pas exagerer, ils ne trouveront plus de financements exterieurs.

    Question subsidiaire: j’aimerai que l’on ne verse plus un euro d’aide a la Grece sur les fonds votes precedemment (message pour la troika) tant que le referendum n’est pas passe. Parce que, il n’y a bien que les politiques pour croire que « non, ce ne sont que des garanties, le FESF ne coutera rien aux Francais ». Si la Grece fait defaut, la BCE et le FESF peuvent tirer un trait sur leurs creances (ou du moins sur 70%).

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    • step // 02.11.2011 à 10h48

      Defaut = paria sur les marches pendant au moins 10 ans
      Faux: voir interview ministre argentin. Ceci dit ce genre de mésaventure fait en général passer l’envie de la dette à l’état.

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      • nicolas_v // 02.11.2011 à 11h02

        L’Argentine, qui a fait defaut en 2001, n’est revenue sur les maches de capitaux internationnaux qu’en 2010. Dans l’intervalle, elle a du se financer ‘domestiquement’.

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        • step // 02.11.2011 à 11h32

          tout à fait à un détail près, c’est que c’est l’argentine qui a refusé les propositions bancaires, pas ces dernières qui étaient absentes.

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      • Bruno L // 02.11.2011 à 11h16

        @step et @nicolas_v
         
        Dix ans de ‘purgatoire’, loin des marchés financiers, ce n’est pas cher payé pour retrouver sa souveraineté. Faut-il encore que des réformes économiques permettent de rééquilibrer la balance commerciale, sinon ce peut être dangereux.

        La monnaie, si ce peut être une arme de destruction massive (comme pour la zone euro actuellement) ne peut bonifier à elle seule un pays ou une zone. L’économie réelle, asphyxiée par un système monétaire défectueux, doit aussi fonctionner correctement (c’est mon côté libéral 😉 )
         
        Bruno L.

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        • step // 02.11.2011 à 11h33

          tout à fait d’accord surtout quand dans notre cas, ce sera 30 ans de purgatoire pour ne pas la recouvrer…

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  • MBO-CH // 02.11.2011 à 11h15

    J’ai trouvé ce débat très intéressant sur le fond autant que sur la forme et Olivier a parfaitement répondu à Alain Madelin.

    En réalité j’ai même trouvé Madelin plus réaliste et mesuré que d’ordinaire, notamment lorsqu’il dit que la Grèce peut parfaitement décider, unilatéralement, de faire défaut. Cette question de dette libellée ou pas en Euro (en réalité il est évident qu’elle serait convertie en Drachme si la Grèce sort de la zone) n’est clairement pas pertinente dans le cadre d’un défaut souverain.
    Olivier l’a d’ailleurs souvent souligné : le défaut d’un pays se produit lorsque les sacrifices nécessaires au paiement de la dette sont supérieurs à ceux induits par le défaut lui-même.
    A part ça le début du débat ainsi que l’intervention de Laurence Parisot dans la presse hier sont tout simplement hallucinants : « le comportement de la Grèce est un comportement anormal, qui n’est pas loyal, à l’égard des chefs d’État européens, à l’égard des peuples européens ».

    Ainsi demander l’avis du peuple, dans une démocratie, serait anormal et déloyal ? Mais où va-t-on ?!

    Sur ce point Olivier a parfaitement répondu à Madelin, il faut le souligner !

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 12h52

      @MBO-CH
      Il est plus difficile d’être plus nulle que Laurence Parisot (même niveau que Estrosi, c’est tout dire)
       
      Quand on pense qu’elle parle au nom du MEDEF. Je vais finir par croire qu’elle est manipulée par Marine Le Pen (ce qui n’est pas le cas), car, à chaque fois qu’elle parle, elle fait gagner des voix à ceux qui, comme N D A ou M L P s’élèvent contre le système et les ‘castes’. Mais je ne vais quand même pas m’en plaindre (m^me si j’attendais quand m^me mieux du grand patronat, dont j’ai croisé quelques représentants – toujours de très loin, bien sûr 😉 )
       
      Bruno L.
       
       

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  • Bab // 02.11.2011 à 13h11

    Bruno Lemaire, Bruno Lemaire…j’espère qu’il s’agit juste d’une homonymie 😀

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 13h20

      @ BAB
       
      Le ministre (énarque) s’écrit en fait en 3 mots BRUNO puis LE puis MAIRE (« BRUNO LE MAIRE »)
       
      Je souffre de moins de mots, et de maux, « BRUNO LEMAIRE », simple Professeur Emérite HEC (cf. http://www.contre-feux.com/profile/bmlemaire/ )
       
      B.L.

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  • Vincent // 02.11.2011 à 13h14

    J’étais abasourdi ce matin en entendant Sarko à propos de la Grèce estimer que oui, interroger le peuple peut parfois être légitime (je ne me souviens plus de ses paroles exactes) mais que là, non, faut rester sérieux, la Grèce n’a pas le choix : il n’y a pas d’autre solution a-t-il dit. Ce qui me fait penser au célèbre There is no alternative de Tatcher. Bref, la même rengaine néolibérale depuis 30 ans …
    Bref amis grecs votez bien, sinon franchement, on ne pourra pas tenir compte de votre avis ;o)
    A hurler de rire, si ce n’était aussi tragique.
    Que se passera-t-il si les grecs rejettent l’accord ? On fait comme pour le traité constitutionnel européen, on sort une V2 (copie conforme du plan actuel) et on l’applique de force ? Je croyais que la démocratie était le gouvernement de la majorité … Incurable naïf que je suis !!

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  • nouailhas // 02.11.2011 à 17h30

    Il y a pour moi 2 problèmes distincts:
    – la dette: C’est à se demander si les sommes en jeu représentent encore quelque chose en dehors d’écriture comptable: Vu la différence entre le montant de liquidité en circulation et le montant du PIB en valeur, il y a quelque chose de totalement incohérent;
    C’est une course sans fin dont l’origine principale reste de l’autre côté de l’atlantique (on l’oublie un peu) et dont la solution est purement idéologique: En quoi l’économie américaine serait elle capable par un don du ciel de se rétablir; En quoi l’Allemagne serait elle par nature vertueuse. Il me semble qu’on oublie que pour nos amis outre rhin, ils ont réussi à délocaliser dans leur propre pays notamment dans les Länder de l’est…
    – la construction européenne: L’expression « Victoire à la Pyrrhus » risque de prendre tout son sens pour certains pays de l’Europe du Nord. On sera tous vertueux mais vieux !

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  • ab // 02.11.2011 à 17h39

    Une de vos réactions m’a assez… illuminé l’esprit… et pas de manière enthousiaste.
    Les banques nous prêtent une somme.
    Des intérêts viennent couvrir le risque de non remboursement.
    Si les états viennent soutenir les banques en cas de non remboursement, à quoi servent les intérêts?
    La réponse est évidente je pense, mais poser la question à un de nos représentants et connaitre sa réponse « pour voir » me ferait bien sourire je crois.
    Monde de fous.

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  • BA // 02.11.2011 à 18h31

    Mercredi 2 novembre 2011 :
     
    Un mini-sommet de crise sur la Grèce s’est ouvert mercredi à Cannes autour du président français Nicolas Sarkozy et de la chancelière allemande Angela Merkel, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy, celui de la Commission européenne José Manuel Barroso, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker, et la directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde étaient aussi présents pour cette réunion convoquée après la décision surprise de la Grèce de soumettre le plan européen de sauvetage du pays à un référendum à l’issue très incertaine.
     
    Grèce : taux des obligations à un an : 224,749 %. Record historique battu.
     
    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
     
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 96,685 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 5 ans : 34,584 %. Record historique battu.
     
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 25,466 %. 

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  • G. // 02.11.2011 à 19h28

    Monsieur Berruyer,
    Merci pour cette émission, très pertinente. Quelques éclaircissements tout de même sur certains points pourraient aider à la compréhension, la situation étant délicate et complexe.
    Vous dites que les prêteurs, qui sont en immense majorité des gens « riches » (top 10% de la population), ont pris des risques en prêtant à la Grèce, ont touché des intérêts pour cela. Et que donc ils doivent à présent payer, sans que la Banque Centrale Européenne vienne « éponger leurs pertes ». Cela n’est que pure justice, mais…
    Le système financier mondial est une course au siphonnage des capitaux par les différents Etats. Entres les USA, les pays européens etc., c’est à qui « captera » le plus de capitaux étrangers. En particuliers, les capitaux des « riches » étrangers, ou des « riches » locaux. En prenant cela en compte, si nous appliquons la « justice populaire » sur la dette grecque, que risque t’il de se passer ? Les « riches » locaux et étrangers vont précipitamment se détourner des dettes européennes. Nos Etats ne pourront non seulement plus se financer sur le marché, mais les capitaux de nos « riches » vont s’enfuir ailleurs.
    En ces circonstances, ne craignez/pensez vous pas que la « libre circulation des capitaux » hors Europe doit être remise en question ? N’est-ce pas là un pré-requis pour qu ‘ « au moins » les capitaux européens ne s’enfuient pas ?

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    • RonRon // 02.11.2011 à 20h13

      A mon avis, c’est la raison pour laquelle cette fuite en avant a eu lieu.

      Les emprunts d’état n’ont aucune justification sinon de retenir ou d’attirer des capitaux étrangers. 

      L’exemple flagrant du Japon qui au lieu d’imposer sa population lui fait des emprunts, un bon moyen de conserver l’épargne au niveau national mais aussi de favoriser la rente 🙁

      C’est aussi la raison pour laquelle le défaut Berruyer n’est pas urgent pour les insiders surtout que nos concurrents anglo-saxons ne sont pas prêt de lâcher la manne de l’emprunt d’état non remboursable.

      D’ailleurs les pays qui ont un solde primaire à 0 sont considéré comme vertueux, faut dire que dans ce cas, les prêteurs n’ont plus le choix : roulez la ou oubliez la :))

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    • Bruno L // 02.11.2011 à 20h34

      Cher G.
       
      La question de la libre circulation des capitaux est effectivement un vrai problème.
       
      Mais je ne vois pas bien comment la zone euro pourrait se mettre d’accord sur une restriction quelconque sur ce point, vu ses tergiversations sur tant d’autres points.
       
      Un pays peut le faire, en sortant de la zone Euro. Mais il faut encore en avoir la volonté politique, et une économie potentiellement solide.
       
      Bruno L

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  • Bab // 02.11.2011 à 20h21

    C’est fabuleux la démocratie, pour être bien sûr de « réussir » un référendum: soit un voter le peuple jusqu’à ce que la bonne réponse sorte vainqueur, soit on choisit la bonne question pour faire sortir la bonne réponse.
    Amis esclaves du libéralisme crasse, bonsoir!
     
    SB

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  • OLIVIER // 02.11.2011 à 21h29

    Bonjour Olivier,

    un grand bravo pour avoir fait une leçon d’économie libérale à AM, fallait le faire quand même! en rappelant, quand il le fallait, et en termes précis, qu’il renie actuellement une partie du courant de pensée auquel il appartient (Milton Friedman), devant les évènements qui se précipitent et qui échappent à son cadre de pensée.
    Pour moi, il avait l’air fatigué et un peu désemparé, bien qu’ avec une contenance apparemment intacte.
    Vous croyez qu’il a investi plus de 100.000€ dans la dette grecque ? 

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  • Août // 02.11.2011 à 21h37

    globalement je suis votre argumentaire sur la nécessité pour les investisseurs privés d’assumer les risques qu’ils prennent. Ceci dit l’accord trouvé à Bruxelles allait bien dans ce sens en demandant aux banques de renoncer à 50% de leur créance (bien entendu le papier racheté par la BCE n’entrant pas dans ce schéma, certains investisseurs ont réussi à se mettre à l’abris).

    Maintenant si les Grecs votent non, que le plan tombe à l’eau, et qu’en gros on aboutit à un défaut général de la Grèce, quelles seront les conséquences immédiates au lendemain du vote? J’ai quand même l’impression qu’on va passer d’une austérité, certes difficile à vivre, à une purge catastrophique.

    Puisque la Grèce ne pourra plus financer ses déficits, il va falloir qu’elle se mette immédiatement à l’équilibre en taillant dans toutes les dépenses d’une manière autrement plus brutale. Très concrètement tous ceux qui dépendent des salaires versés par l’état, de pensions, de prestations sociales vont souffrir d’une manière qu’ils ne connaissent pas jusqu’à aujourd’hui. Des gens vont sans doute y laisser leur peau (cf les laboratoires Roche qui ont cessé les livraisons de certains médicaments suite aux impayés qu’ils ont déjà subi). Peut être que confronté à cette nouvelle escalade le peuple Grec se jettera dans des émeutes sanglantes.

    Tout ceci sans parler des effets de contagion aux autres pays tres endettés de la zone Euro. On voit bien que les acteurs de marché accordent une importance aiguë à la dynamique des événements, et ne se contentent pas de regarder les « fondamentaux » de telle ou telle entité: une baisse violente d’un actif peu entraîner une spirale auto entretenue même si la nouvelle configuration devient soutenable.

    Alors même si on est pour un retour à une saine gestion des finances publiques, moi je trouve qu’il faut prêter attention à la manière avec laquelle on y va. Si c’est au prix d’un chaos sans nom en Grèce et en Europe, on risque fort de « mourir guéris » comme on dit. On peut être idéaliste pour se fixer l’objectif à atteindre, mais à mon avis il faut faire preuve d’une bonne dose pragmatisme dans les décisions pour y arriver.

    De mon point de vue c’est la faiblesse de votre position, que je partage encore une fois sur le principe.

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  • hema // 03.11.2011 à 07h00

    @Olivier,

    Sans être aussi extrémiste que Blondasse, je pense que tu faire encore mieux face à un « Madelin » un peu déboussolé et amorti, (ce manque de réaction a pu passer pour un début de sagesse).
    Ta volubilité et ton débit de parole un peu trop rapide peuvent te faire passer pour un excité, reprends ton souffle de temps en temps , le message passera mieux.
    A part ça, que je considère comme des détails (enfin, tout dépend de ce que tu veux faire plus tard), j’ai beaucoup apprécie ton air de garnement malicieux, jetant à la figure de Madelin « Je suis un libéral »
    Cordialement 
     

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  • Bab // 03.11.2011 à 09h02

    Effectivement, le jeu consiste à ne surtout pas déclencher le remboursement lié au CDS qui représente sans doute des centaines de milliards au bas mot…

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  • Un_passant // 03.11.2011 à 17h30

    Le problème que pose la Grèce n’est-il pas celui du risque de contagion et d’effet boule de neige, faisant passer l’épisode Lehman Brother pour une promenade de santé?

    Je m’explique, la Grèce en elle-même ne représente pas grand chose (en poids économique) pour l’Euro ou l’UE mais… n’y a-t-il pas un risque de contagion (par une crise de confiance), alors, sur le Portugal, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande et la France puis finalement l’Allemagne puisque le message sera clair: près de 40% (en montant, de mémoire) de la clientèle de l’Allemagne sera impactée?

    Cela ne risque-t-il pas d’entraîner une débandade bancaire mondiale (faillites, monnaies chaotiques, inflation, récession)? Si le socle de l’Euro est mis en défaut, tout le système s’effondre, dollar compris (la dette US est telle que les EU ne pourront relancer l’économie mondiale et la Chine par la chute de ses réserves, ne se préoccupera que de l’ASEAN et de son marché intérieur; quant à la Russie, elle se détournera de l’UE au profit de la Chine).

    A ce stade, je crois qu’une crise grave est inévitable, mais ne serait-elle pas plus facilement gérable en préservant l’Euro et en maintenant la Grèce en son sein? J’ai l’impression qu’un défaut partiel et un peu d’inflation serait préférable à une débandade monétaire…

    Ou est-ce que je me fourvoie complètement? 

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  • Tom Andjerry // 04.11.2011 à 08h22

    Bonjour.
    Une question de novice.
    Si la conclusion finale est le défaut de la Grèce. Les investisseurs auront perdu une ou toute partie de leur investissement.
    Mais, même si le solde du compte en banque est remis à zéro suite au défaut, l’équilibre recettes / dépenses sera toujours négatif.
    Il faudra donc que la Grèce trouve des gens / banques qui devront lui prêter de l’argent.
    Qui aura envie de prêter à la Grèce, vu la perte des précédents investisseurs ? sauf de repartir sur des primes de risques élevées ?
    A moins que les ratios dette / PIB, une fois la dette effacée redeviennent attirants ?
    Merci

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  • Max // 05.11.2011 à 14h45

    Bonjour Mr  Olivier Berruyer,
    Merci et bravo pour votre dernière intervenions Vs Madelin. Libéraux de toutes générations, tenez vous la main !…
    Pour mardi prochain La Grèce possède :
    des mines d’or : http://www.loretlargent.info/crise/4019/4019/
    du gaz et du pétrole : http://iphone.france24.com/fr/20110922-chypre-turquie-gaz-petrole-hydrocarbures-energie-offshore-mediterranee-israel-erdogan
    Donc il y a des perspectives à moyen et long terme ?.
    Si je peux me permettre :
    parlé plus lentement, soyez positif et souriant et prenez l’air soucieux quand vous abordez les questions graves, la communication est primordial dans ces joutes verbales et il est aisé pour ces vieux brises car de vous décrédibiliser ou vous faire passé pour un jeune énervé (ce que nous savons être faux).
    Apporter votre bouquin, qu’il soit présenté à l’antenne et expliquer que votre site, non commercial est le 3ièmes plus consulté en France (source ?) malgré le manque de partenariat avec des média institutionnels ou privés. Ce qui prouve le manque de considération des jeunes entrepreneurs dynamique Français. Il y a 30 ans vous auriez été financé pour devenir un journal ou référent incontournable.
    La vielle France doit se réveiller et laissé la place à la génération qui paye ces retraite.
    Sortir le graphique de la moyenne d’age des politique sur les 40 dernières années :
    1220 le vieillissement de l assemblé national
    en 1970 – 1980 environ 45 ans, En 2000-2010 environ 65ans : la France est un vieux pays qui se meure d’ignorance et d’incompétence.
    Demandez à faire apparaitre vos graphiques pertinent, c’est cela la modernité, étayé des idées avec des preuves concrètes. Préparer des calques, transparents, ou image sur clef usb. VOUS DEVRIEZ AVOIR UNE RUBRIQUE A PART ENTIÈRE SUR UN GRAND MÉDIA.
    Soyez POSITIF sur les solutions d’avenir, les générations futur n’ont pas à ce sacrifier pour des erreurs passées, il faut reprendre le contrôle de nos économie et avoir un discours visionnaire et non pas Apocalyptique. c’est une chance qui s’ouvre à l’Europe que d’être le fer de lance de la démondialisation, et mettre en place un croissance saine, écologique, durable et responsable. Les pays émergents sont les marchés de demain.
    Merci encore et soyez notre voie (x aussi)
     
     

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  • Julien S // 05.11.2011 à 20h51

    Analyse juste de votre part sur le fait que les créanciers doivent assumer leurs choix. Pour ma part, je m’attache à décortiquer le discours qui voudrait faire croire le contraire, cf mon blog.

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  • jl38 // 15.11.2011 à 22h30

    Monsieur Berruyer, je reviens un peu dans le passé proche pour vous donner mon sentiment sur la présentation que vous faites de ce n°6.( J’écoute tous les soirs avec intérêt les experts BFM, notamment lorsque vous y êtes invité). Je vous trouve dur quand vous commentez le début de l’intervention de M. Madelin en disant  » “Céder à la rue” =… » . Il est beaucoup plus respectueux que cela et dit « c’est du lourd » pour montrer que l’appel au référendum est important à tout niveau. Ré écouter bien ses propos avec recul!
    Par ailleurs, il faudrait modérer certains commentaires. On peut ne pas partager les idées ultra libérales de M. Madelin (c’est mon cas) mais il faut reconnaitre qu’il est brillant dans certaines de ses analyses et dans ses explications. La critique est toujours plus facile que d’expliquer des phénomènes complexes avec pédagogie.

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  • Gus // 15.12.2011 à 13h48

    Le problème de Madelin c’est que, quand il avait 10 ans, il a reçu la lumière de la déesse marché et ne s’en est jamais remis. Personne ne lui a expliqué qu’en fait il avait vu la vierge. 
    C dommage car il est tellement obsédé par ce qui pourrait ressembler à de l’étatisme, du socialisme voire du communisme qu’il finit par couvrir des actes totalement antilibéraux et antidémocratique (car le néolibéralisme financier ressemble de plus en plus à une mise de l’Etat au service des plus riches me semble plus relever de l’Ancien Régime que du libéralisme des Lumières et nombre de libéraux, parfois même très radicaux, ont toujours considéré que l’€ était une hérésie). Un peu comme ces théologiens de l’ancien temps couvant les pires crimes au nom de l’amour du Christ.

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