Source : France Télévisions, Cash Investigation, 06-02-2019
C’est l’un des produits phares de nos placards de cuisine, la conserve de thon. 8 ménages sur 10 en achètent chaque année. C’est bon, facile à cuisiner et plutôt bon marché. Le thon fait partie des poissons les plus consommés au monde. Un marché mondial de 33 milliards d’euros.
Pour alimenter ce marché, les industriels ont mis au point une technique de pêche redoutable, qui menace l’une des espèces les plus vendues, le thon albacore. Une pêche pas vraiment écolo, qui se pratique pourtant avec le soutien de l’Union européenne et l’argent des contribuables européens. Élise Lucet et l’équipe de Cash investigation vous révéleront ce que l’industrie de la pêche thonière préfère ne pas vous montrer.
La journaliste Sophie Le Gall a enquêté sur Petit Navire. La marque emblématique bretonne a été rachetée par le numéro un mondial de la conserve de thon, Thaï Union. Des millions d’euros ont transité par des places offshore grâce aux bons soins d’un cabinet spécialisé dans l’optimisation fiscale.
Il existe un autre thon qui vaut de l’or. Le thon rouge a failli disparaître, victime de l’appétit des consommateurs. Aujourd’hui, ce thon rouge est entre les mains d’une poignée d’armateurs. Concentration des subventions, accaparement des quotas, bateaux libyens mystérieusement amarrés dans un port français, tous les moyens sont bons pour mettre la main sur ce trésor de la Méditerranée.
Des eaux turquoises des Seychelles aux quais de la Méditerranée, Cash investigation vous emmène pour une partie de pêche en eaux troubles.
Source : France Télévisions, Cash Investigation, 06-02-2019
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Commentaire recommandé
“La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini.” (Ernest Renan )
Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée – Quand le dernier poisson aura été péché – Alors on saura que l’argent ne se mange pas. (Proverbe amérindien de Geronimo)
Chacun défend son intérêt bien compris….vive le capitalo-libéralisme !… et ayons foi dans l’avenir, « »on » » trouvera bien une solution (revoir la 1ère citation)
12 réactions et commentaires
“La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini.” (Ernest Renan )
Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée – Quand le dernier poisson aura été péché – Alors on saura que l’argent ne se mange pas. (Proverbe amérindien de Geronimo)
Chacun défend son intérêt bien compris….vive le capitalo-libéralisme !… et ayons foi dans l’avenir, « »on » » trouvera bien une solution (revoir la 1ère citation)
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AlerterEncore une fois, aucun rapport entre le capitalisme, le libéralisme et la surexploitation de nos ressources terrestres, seul le productivisme qui est le propre de toutes nos idéologies politiques (vert, rouge, brun, bleu, blanc rouge…) est responsable de ces faits.
L’intérêt bien compris est celui de nos désirs à manger viandes, poissons à tous les repas, en provenance de toute la planète.
Mangeons carpes, tanches et ablettes calmera nos fringales exotiques, nos plaisirs surement, mais sustentera nos besoins en protéines.
Les problèmes à combattre sont essentiellement circonscrits dans nos attentes, heureusement les normes sociales ne sont pas inscrites dans l’airain, à nous, individuellement aussi, de changer nos rêves.
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AlerterLa destruction de notre planète se fait lentement mais sûrement les futures générations vont subir de plein fouet l hypocrisie de certains une grande famine se proclame a l horizon mais personne ne pourra l arrêté
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AlerterCe qui ressort de fondamental, de mon point de vue, dans ce documentaire très intéressant :
– la très très grande majorité de ce qui est dénoncé et présenté est légal ;
– le grand scandale est donc au niveau des superstructures qui autorisent cette légalité mortifère (Commission européenne, échelon français, organismes de gestion des ressources par océans, …) ;
– s’appuyer sur un discours moral est nécessaire pour faire évoluer les choses, mais le faire trop au niveau local peut être contre-productif puisque on en oublie que l’économie de marché n’a structurellement pas de morale, elle suit des possibilités légales qui lui sont offertes mondialement pour maximiser son profit, point barre…
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AlerterD’où les discours écologistes « religieux » (porté en particulier par la « collapsologie ») qui sont de plus en plus valorisés dans les médias actuellement…
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Alerter«… l’économie de marché… elle suit des possibilités légales qui lui sont offertes mondialement pour maximiser son profit… »?
Non pas, elle les CRÉE!
C’est dire que la soi-disant économie de marché n’en est pas une.
Une imposture fondamentale de plus!
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Alerterhttp://agriguinee.net/index.php/2018/01/23/la-flotte-de-peche-chinoise-nouveau-pirate-des-mers-en-afrique-de-louest/
Comme s’il n’y avait que l’Europe….
ls étaient à peine une dizaine de navires le long des côtes africaines en 1985. Aujourd’hui, ce sont plusieurs centaines de gros chalutiers chinois qui raclent les fonds marins ouest-africains en toute illégalité.
«La plupart des navires pratiquent le chalutage par le fond, une forme extrêmement destructrice de pêche qui rafle tout sur son passage et qui est en large partie responsable de la disparition des stocks de poissons dans les eaux chinoises», explique Greenpeace.
«Tout est démesuré et obscur»
Avec plus de 400 navires qui réalisent des prises annuelles d’un montant de 400 millions d’euros, la flotte de pêche en haute mer chinoise est la plus importante aujourd’hui dans les eaux ouest-africaines.
«La Chine a trouvé au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest des eaux très poissonneuses et très peu surveillées. Cela a donc favorisé la prolifération des navires de pêche étrangers dans cette région, où ils opèrent parfois de manière totalement illégale. La surpêche est donc rapidement devenue une réalité», explique Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l’association Bloom.
Et de préciser que si la Chine n’est pas la seule responsable de ce désastre, ce qui fait peur avec ses flottes industrielles, «c’est l’échelle et la manière: tout est démesuré et obscur», explique-t-il.
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Alerter@ septique // 07.07.2019 à 15h52
Plusieurs mois d’investigation pour traiter un tel ce sujet, ne noyez pas le le poisson . . . !
La leçon que je retiens, vérifier les mentions :
– pêche à la ligne
– pêche à la canne
– pêche à l’hameçon
à l’exclusion de toute autre !
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AlerterJ’espère que notre ami Olivier Berruyer qui semble préoccupé du sort des poissons, vu qu’il diffuse ce documentaire, ne mange plus de thon alors…
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AlerterMême si vous ne semblez pas préoccupé par les problèmes de ressources, vous pourriez, au moins, développer votre vision du futur, et de la manière d’y arriver… le laisser-fairisme?
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AlerterEt pour aider les enfants du Bangladesh qui travaillent dans ds usines ignobles il confectionne ses tee-shirt…a partir de vieux draps usagés..
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AlerterLe coté infantilisant et « Disney » de la narration est juste insupportable. Dommage car le sujet est on ne peut plus sérieux.
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AlerterLes commentaires sont fermés.