Source : The Washington Post, Joseph G. Allen, Akiko Iwasaki et Lindsey C. Marr
Traduit par les lecteurs du site Les Crises
Joseph G. Allen est professeur associé et directeur du programme des Aménagements sains à l’École de Santé publique de l’Université d’Harvard T. H. Chan. Akiko Iwasaki est professeur en Immunobiologie à l’Ecole de Médecine de Yale. Lindsey C. Marr est professeure en Ingénerie civile et environementale à Virgina Tech.
Entre le décompte de cas positifs, le nombre d’hospitalisations et de morts en hausse – sans omettre le grand nombre de réunions familiales pendant les vacances de fin d’année – la perspective de l’hiver approchant est assez sinistre.
Bien heureusement, nous ne sommes pas désespérés dans notre combat. Nous avons en effet en notre possession un large choix d’outils pour nous protéger contre la propagation du virus : masques, distances sociales et lavage des mains, ainsi que des stratégies visant à rendre les espaces clos plus sains, comme la ventilation et la filtration.
Il existe également un troisième outil d’aménagement que nous pouvons utiliser cet hiver : le maintien de l’humidité relative entre 40 et 60%.
L’humidité relative est le terme utilisé pour décrire la teneur en eau de l’air comparée à la valeur maximale qu’il peut contenir. Imaginez-le comme une éponge : à 100% d’humidité, l’éponge est totalement imbibée d’eau ; à 50 pour cent, elle en contient la moitié. L’air plus chaud peut contenir plus de vapeur d’eau, comme une éponge plus grosse. Alors que nous nous enfonçons dans l’hiver, nous nous mettons à chauffer l’air et notre environnement sous abris devient plus sec, descendant souvent jusqu’à 20% d’humidité relative contre un idéal de 40-60%.
L’humidité relative peut altérer la transmission de trois manières. Premièrement, elle affecte les capacités de notre corps à se battre contre l’infection. La première ligne de défense des poumons s’appuie sur un effet combiné du mucus au niveau du tractus respiratoire et du battement ciliaire de cellules pulmonaires visant à se débarrasser des impuretés. Le mucus collant permet d’attraper les particules, y compris les virus, lors de leur descente dans les poumons. Une fois piégés, les cils poussent le mucus et les particules vers la gorge, ou le tout est avalé sans causer de dommages. C’est l’ascenseur mucociliaire, un processus fort efficace… la plupart du temps.
Léger problème : lorsque l’air ambiant est sec, le mucus est moins abondant et les cils ne battent pas aussi vite ni toujours dans la bonne direction, révèle une étude récente. Cela signifie que moins de particules virales sont capturées ou éliminées des voies respiratoires, ce qui permet à un plus grand nombre d’entre elles d’atteindre la partie la plus profonde de nos poumons, là où elles font le plus de dégâts.
Deuxièmement, une nouvelle étude montre que le coronavirus se décompose plus rapidement autour de 60% d’humidité. Bien que cette étude n’aie pas fait l’objet d’un examen par des pairs, il existe une panoplie de papiers montrant que d’autres virus ont tendance à se dégrader dans des taux d’humidité entre 40 et 60%. Nous ne pouvons pas encore en expliquer la cause, mais nous pouvons au moins tourner cette information à notre avantage et éviter des conditions d’air sous abri excessivement sec.
Troisièmement, l’humidité relative influence également la distance à laquelle des gouttelettes contenant le virus sont projetées avec leur subsistance dans l’air. Quand nous parlons, chantons ou respirons, nous émettons des gouttelettes respiratoires. Certaines sont assez larges et tombent au sol relativement vite. La plupart sont microscopiques – aussi appelées « aérosols » – et restent en suspension dans l’air et peuvent voyager à plus de deux mètres.
Le problème est le suivant : plus l’humidité relative est basse, et plus les gouttelettes larges s’évaporent rapidement. Le résultat étant que nombre de ces gouttes censées avoir disparues de l’air ambiant se transforment en gouttelettes potentiellement contaminées qui se déplacent plus facilement et pénètrent profondément dans les poumons. C’est un moindre effet comparé aux deux mentionnés précédemment, mais qui pèse néanmoins dans la balance en faveur d’un air plus humide, visant à réduire la propagation.
Mais, si des taux élevés d’humidité sont conseillés, pourquoi s’arrêter à 60% ? Le développement de moisissures ! Un niveau de 40 à 60% est le taux parfait auquel nous jouissons des bénéfices d’un air suffisamment humide sans en subir les effets néfastes.
Nous sommes sur le point de passer de plus en plus de temps à l’intérieur alors que le froid s’installe, et la plupart des transmissions se passent dans des espaces clos. Pendant l’hiver, nous apportons de l’air à l’intérieur et le réchauffons. Nous augmentons la taille de l’éponge sans y ajouter de vapeur d’eau. De ce fait, l’humidité relative est plus basse dedans que dehors.
Malheureusement, il y a peu qu’un bâtiment public ou commercial puisse faire pour y remédier. La plupart des systèmes CVC [chauffage, ventilation et climatisation, NdT] – même dans les hôpitaux – ne sont pas équipés d’humidificateurs, et l’installation n’est pas des plus faciles.
A la maison, en revanche, il est possible d’utiliser des humidificateurs portables afin d’augmenter l’humidité relative d’une pièce. Par exemple, une étude consacrée à la transmission du virus Influenza a montré que l’utilisation d’un humidificateur d’air réduisait la survie du virus jusqu’à 30%. Étant donné que les contaminations ont lieu plus fréquemment dans les lieux de vie, l’humidification peut être un atout judicieux à ajouter à notre stratégie. (Rappelez-vous bien de suivre les recommandations du fabricant. A chaque fois que vous introduisez de l’eau dans un bâtiment, vous vous exposez au risque de créer des conditions d’humidité idéales au développement de moisissures.)
Et avec l’hiver à nos portes, nous avons besoin de défendre nos maisons, nos écoles et nos bureaux. Ajouter aux autres stratégies – masques, distance sociale, ventilation et filtration – l’augmentation de l’humidité est un atout supplémentaire à considérer.
Source : The Washington Post, Joseph G. Allen, Akiko Iwasaki et Lindsey C. Marr, 18-11-2020
Traduit par les lecteurs du site Les Crises
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35 réactions et commentaires
Faut pas s’inquiéter. Les canons à eau entre Bastille et République, c’est juste Lallement qui pétouille encore un peu avec les réglages.
Mais ça part d’une bonne volonté.
Sur l’origine de ce virus:
https://fr.sputniknews.com/sante/202012021044865986-le-covid-19-etait-present-aux-usa-avant-la-pandemie-en-chine-conclut-une-etude-americaine/
Remontons à la source, d’ailleurs citée par Sputnik : l’étude d’origine a étudié du sang collecté entre « December 13, 2019 to January 17, 2020 » et a trouvé des anti-corps dans 106 d’entre eux sur 7,389 étudiés.
Ca ne veut pas dire que le virus vient des USA mais juste qu’il y était présent dès décembre ce qui est logique puisqu’il a été détecté lors du dernier trimestre 2019 en Chine. Parce que nous n’avions pas les moyens de le trouver, on peut logiquement en déduire qu’il était en circulation dans le monde depuis quelques mois.
Si des anticorps ont été détectés en décembre, cela signifie que le virus était déjà présent avant, les anticorps pouvant persister plusieurs mois. En outre une étude japonaise avait montré que plusieurs haplotypes avaient eu le temps de se développer aux USA, signant l’origine du virus. Les Américains ont été dans l’incapacité d’identifier le virus, qui avait dès octobre causé une première vague de décès étiquetés « flu » (plusieurs dizaine de milliers de décès!), alors que la grippe 2019-20 a été inoffensive. Des pneumopathies atypiques ont aussi été mises sur le compte du vapotage.
On ne remerciera jamais assez la Chine d’avoir identifié le virus et d’avoir réussi à le contrôler.
En fait, hormis dans les « Pravda » nationales, personne ne connaît réellement avec certitude l’origine géographique de ce virus.
Qu’il vienne de Chine, des USA, du Burkinafaso ou d’Antarctique n’a en fait que peu d’importance, hormis celle permettant à des politicards de pouvoir rejeter la responsabilité sur leurs « ennemis ».
Le problème le plus crucial sur lequel personne ne s’attarde est bien la responsabilité des activités humaines, qu’elles soient prédatrices envers les (très rares) écosystèmes entièrement naturels qui hébergent des pathogènes (pour les humains) dont il faudrait s’éloigner ou des moyens de communication qui permettent à ces pathogènes de se propager en quelques jours sur l’ensemble de la planète.
De tous temps, les pandémies « du monde connu » ont toujours été propagées par des humains qui amenaient avec eux ces pathogènes.
Une population « isolée » ne transmettra jamais ces pathogènes à ses « voisins » si elle n’entre pas rapidement en contact direct avec eux car elle sera « exterminée » avant de le communiquer.
N’oubliez jamais la peste noire, apportée par les turcs dans l’empire romain d’orient lors de leur invasion, puis ramenée en occident par des marchands qui l’ont ensuite diffusée après leur fuite en bateau avec les conséquences que l’on connaît.
Pour ne plus avoir de pandémies il faudrait totalement fermer les frontières (horreur pour la « libre circulation des biens, des personnes et des capitaux ») et imposer des quarantaines suffisamment longues pour que les porteurs puissent être détectés, soignés ou en mourir.
Ce qui n’empêcher pas les porteurs sains de passer entre les mailles du filet mais limitera grandement les risques.
L’autre solution consiste (hérésie) à ne plus aller perturber les écosystèmes « sauvages ».
Mais il s’agit bien là d’une idée saugrenue, l’homme ayant une tendance « naturelle » à aller « prélever » sans restrictions les « bienfaits que dieu a mis à sa disposition ».
À mon avis, cette pandémie n’est que le début et sans remise en question complète de « notre » rapport à « notre » environnement ça devrait être de plus en plus « délicat ».
Ces propos ne sont pas de moi mais de scientifiques qui étudient les zoonoses actuellement en pleine expansion.
Surtout, comme pour le changement climatique, il ne faut absolument rien changer pour que la solution vienne toute seule.
Bienvenue dans
l’anthropocènele crétinocène (pardon les crétins d’utiliser ce terme péjoratif alors que vous n’êtes que de simples malades qui ne font rien de mal).Logique dans les latitudes dits tempérées mais froides en hiver les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre quand on regarde vers le Nord. Réalité qui a dissuadé la guerre nucléaire car les nuages radioactifs auraient fait 3 fois le tour de la terre.
LibEgaFra, Jean Do est plus juste dans son interprétation, Sputniknews et Moscou savent bien qu’il y a eu des jeux mondiaux militaires en Chine et que Pékin et Washington se renvoient alors la balle sur le départ de l’épidémie en octobre 2019. Cette dispute est de la propagande, les Russes spécialistes ont très peu de doute sur l’origine chinoise de la contamination, compte tenu de sa vitesse et des mesures prises à Wuhan – ou alors il aurait fallu identifier un « acteur américain » déposant une charge virale sur un marché ou vers le réseau d’eau potable -. Moscou est en fait discret, réservé mais n’en pense pas moins à savoir – l’OMS est en-dessous de toutes compétences dans l’affaire, elle est tenue par les intérêts de grands groupes pharmaceutiques, des experts bien payés et tranquilles dans de beaux bureaux, que la Chine et les Etats-Unis continuent à se chamailler – la Russie sera laissée plus tranquille (la Chine a commis quelques erreurs -à elle de se débrouiller en étant moins ambitieuse désormais…) Personne ne remarqua que Moscou a réagi très mollement sur la décision de Trump de ne plus financer l’OMS- cela en dit suffisamment sur ce que pense les Russes de l’OMS et nombre de ses recommendations dans la gestion de la pandémie – la Russie a pris nombre de mesures, notamment sur l’usage de médicaments, qui n’entraient absolument pas dans les conseils de l’OMS (voire s’opposer aux interdictions) (voir le manuel de pratique ambulatoire pour le traitement des affections respiratoires et Covid 19 du Minzdrav)
cher ami et camarade de combat… tu te trompes il y a le renvoi d’avion sanitaire, par la chine et comme le montrent les amis de reseau international, c’est en effet une guerre mais encore une fois menée et de trop il me semble pour l’honneur des puissances victorieuse avant 1948, contre les savants rouges et cette fois avec à l’évidence sauf mensonge évident informationnel en agence de presse, perdue en raison de la faiblesse des armements, et aussi du nombre de point d’envoi des transmissions ou des telecom en radar et engin teleguidés avec ou sans pilote l’axe du mal est devenu l’axe quasi unuamine sur l’omc et ne t’en déplaise avec la russie et le kazckstan et aussi l’azerbajian et aussi l’arménie etc.. et plus israël mais la palestine en toute tolérance et non guerre à l’étoile rouge des telecom de kim il sansumg dont le poitn le plus haut est le cochon en astronomie asiatique… c’est ainsi et donc attention à ne pas confondre sabra et chatila avec la france républicaine non post cominform mais post gaulliste et giscardisme.. comme mitterando-jospinienne.. voilà il me semble de manière très incompréhensible donc moi hutch mais d’autre tarski???
un article a prendre avec des pincettes tant il me semble que les conditions favorables preconisees ont l’air difficile a atteindre pour le commun des mortels.
-Beaucoup de gens n’ont pas de thermometre et arretent de monter leur chauffage quand ils sont a la temperature subjective » je peux me balader en short et en tshirt chez moi en plein hiver sans probleme » .
-Un hygrometre est tres rare dans les domiciles, l’aeration manuelle en voie de disparition ( ouvrir une fenetre pour aerer c’est une charge mentale trop importante pour certain.e.s) et c’est aux proprietaires d’investir en ventilation mecanique automatique s’ils veulent ne veulent pas voir de la moisissure apparaitre dans leur bien loué ( « je ne paie pas mon loyer,le logement est insalubre,y a de la moisissure dans le coin » ).
Petit problème pour la France : en hiver, il y pleut un jour sur 2, donc humidité forte.
Cette théorie est à réserver aux pays secs en hiver, c’est à dire pris pas le gel pendant 3 mois : Canada, midle-west, Russie , Pologne.
Pour nous, le truc le plus efficace est de bien se chauffer, et de bien se couvrir au cas où un bus serait annulé.
Humidité forte mais température basse : un air à une température de 5°C et un taux d’humidité de 90% à 5°C a un taux d’humidité d’environ 50% s’il est échauffé à 15°C et autour de 30% s’il est échauffé à 20-22°C.
Donc même en France l’air dans les logements chauffés et ventilés est sec. Ce n’est pas pour rien que le linge sèche mieux à l’intérieur en hiver.
J’y avais pensé, c’est pour ça que j’avais parlé des pays à gel continu, car c’est quand la température descend sous zéro que l’humidité ABSOLUE s’effondre, donc il n’y a (presque) plus rien pour de l’humidité relative quelque soit la température.
Maintenant, quand le temps est à la pluie, le vent est d’ouest et s’est réchauffé sur la mer avec le golf-stream. Il est donc à 10 degrés même si on meurt de froid à cause du vent (en hiver les vents sont plus forts).
J’ai un hydrométre chez moi : il ne descend sous les 40% que par temps de gel fort avec vent d’Est bien installé parce que je suis en France.
En plus, dans une maison il y a des habitants qui respirent, qui s’agitent, font bouillir de l’eau pour la cuisine, prennent des douches, sèchent le linge, etc… donc le calcul de la fonction humidité relative/tempérrature est de la théorie.
« nous nous mettons à chauffer l’air et notre environnement sous abris devient plus sec, descendant souvent jusqu’à 20% d’humidité relative contre un idéal de 40-60% », chauffer une habitation et prétendre descendre sous un seuil de 30%, est soit une exagération, soit une mauvaise lecture, soit l’appareil est défaillant; même avec un déshumidificateur il est difficile voir impossible d’atteindre les 20% d’humidité relative dans un lieu habité.
Effectivement, un habitat ayant une humidité relative comprise entre 40 et 60%, est le taux idéal afin d’éviter la propagation de moisissure et toute une diversité bactérie pouvant nuire à la santé des habitants cet espace, si l’HR est supérieur à 60% d’humidité, et inversement, avec un taux inférieur à 40% d’humidité, il y a assèche les muqueuses des voies respiratoires, et des infections ORL peuvent se développer.
Par contre cet été 2020 a été un des plus secs depuis le début des mesures en 1959 selon météo France; un comparatif avec des relevés de propagation de la Covid-19 aurait été intéressant.
« cette étude n’aie pas fait l’objet d’un examen par des pairs » ceci pourrait expliquer celà…
En février 2012, dernière grande vague de froid sec en région parisienne, j’avais relevé 13°C et 25% d’humidité dans mon appartement d’alors mal isolé, et ce malgré un chauffage (insuffisant) à fond.
Donc oui c’est possible dans certaines conditions.
Un article de la presse italienne (La Stampa) : https://www.lastampa.it/topnews/edizioni-locali/torino/2020/11/29/news/negativi-al-tampone-ma-positivi-al-covid-le-molinette-scoprono-che-l-ecografia-smaschera-il-virus-piu-efficacemente-1.39598132
Covid 19 : Le Molinette (un hôpital de Turin) découvrent que l »échographie démasque le virus plus efficacement.
Etude scientifique sur 228 patients 20 % des positifs étaient en réalité négatifs au test.
Étonnant… On a un moyen de faire de la prophylaxie à grande échelle avec une simple échographie (et donc sans alimenter les industries pharmaceutiques), qui donne un résultat immédiat (et très précoce avant même que la PCR soit réactive), et qui permettrait en outre de déceler d’autres problèmes pulmonaires ou cardiaques ; et on ne l’utilise pas… Cherchez l’erreur et les incompétences…
Rappel de physiologie élémentaire: En respiration naturelle bouche fermée l’air inspiratoire est déjà complètement et heureusement conditionné au fond de la gorge, avant de franchir la glotte. L’air alvéolaire, celui qui nous fait vraiment vivre, est lui-même saturé à 100% en H2O, sa pression partielle devant être prise en compte dans les échanges !
L’humidité a des avantages mais aussi des inconvénients. Dans ma jeunesse on vantait les mérites des saturateurs accrochés aux radiateurs jusqu’à ce qu’ils soient fortement déconseillés car facilitant la propagation d’ infections respiratoires microbiennes et fongiques. Après l’affaire de la célèbre Maladie des Légionnaires a mis en lumière les risques infectieux liés aux climatisations.
Cet article me paraît complètement hors sol, de la d…e absolue.
En Chine, où les taux d’humidité varient, suivant les régions, de 10% à 90%, c’est dans les régions les plus sèches que la propagation a été la plus faible, en particulier à Pékin (~20% en hiver)
On a parlé d’ailleurs des conditions de propagation plutôt favorisée par l’humidité! Wuhan, humide, et même pas chauffée, les « marchés humides » où on vend du poisson toujours en aquarium, les abattoirs en Europe, froids et humides.
Aller à ce point contre les évidences, faut être un journal américain mainstream de base, ou bien être particulièrement mal intentionné.
Je partage votre avis, j’ai personnellement toujours entendu dire lors de mes études médicales, que les virus enveloppés c a d quittant la cellule par bourgeonnement en emportant un fragment de membrane cellulaire étaient, (à l’inverse des virus « nus » quittant la cellule par effraction et lyse, plus résistants), sensibles à la chaleur et à la dessication…
Ainsi, il semble bien que la maladie ait été moins prévalente en Europe à la période chaude et séche (été) qu’au printemps et hiver plus humides et frais. De même les régions sahariennes et sahéliennes ont été épargnées par rapport aux régions nord (Maghreb) et sud (Afrique du sud) plus fraiches et humides. A l’inverse, le Brésil tropical humide est un des pays les plus touchés.
En effet et quoiqu’on entende parfois, les brassages de population de notre été particulièrement sec n’ont pas entraîné de pic avant la date de rentrée+15j. C’est quand la lampe à UV géante (autre facteur non évoqué dans l’article) a commencé à baisser vraiment que cela s’est gâté.
Le virus semble avoir retrouvé des conditions plus favorables quand le temps s’est gâté et que la température a baissé, juste à la période de son émergence l’année dernière à Wuhan. Et cela malgré un brassage de population bien moindre et, surtout, peut-être moins au grand air.
Merci de confirmer! Soutenir l’importance de l’humidité -fausse, archi fausse- et dans le même temps passer sous silence ce qui est désormais établi, à savoir l’importance de la vitamine D pour lutter contre la maladie, donc indirectement l’importance du soleil, avec en particulier le rapport entre maladie établie (pas PCR positif, mais maladie réelle) et carence en vitamine D, et en plus faire des « recommandations » fondées sur des informations biaisées, c’est, au bout du compte, criminel.
A voir:
https://twitter.com/coulmont/status/1334100923992453121
Très bien fait (nombre de décès 2001-2020)
Un article complètement contre-intuitif…
S’il est acquis que l’humidité des muqueuses est un facteur important de résistance aux milliards de virus que nous respirons constamment (l’optimum pour un asthmatique est de 30 à 50 %, au-dessus ou en dessous cela peut déclencher une crise), par contre que le taux d’humidité de l’air ait une incidence sur la « disparition » plus rapide du virus dans celui-ci me laisse dubitatif.
Comment expliquer alors que cet été nous ayons bénéficié d’un répit sur sa propagation ? Comment expliquer qu’en principe, aux pôles (air froid et sec), on n’attrape pas de rhume ? Comment expliquer que les zones tropicales (très humides) sont connues pour être des réservoirs de maladies de toutes sortes, bactériennes et virales ?…
En outre si l’eau fait « éclater » le virus (qui est composé de parties amphiphiles = aimant ou n’aimant pas l’eau), pour autant la dessiccation est aussi un moyen certain de le tuer.
Sa survie dépend donc d’un fragile équilibre où trop d’humidité le tue, mais trop de sécheresse aussi.
Aussi, sans autres faits convaincants, je m’en tiendrai pour ma part (et sans vouloir convaincre personne) au fait certain que la dilution et la dispersion de l’air (par l’aération et la ventilation) sont les meilleurs moyens de lutter contre la propagation du virus.
Je pense que cette étude concerne principalement les environnements confinés: en clair les apparemments.
Car à l’extérieur, il faut tenir compte de la variable température: c’est bien connu, quand il gèle à pierre fendre, on attrape moins de rhumes, grippes, etc. En revanche la température autour de zéro ou légèrement au dessus (à l’intersaison) est favorable aux infections respiratoires en tous genres.
Bé oui, mais c’est bien ça qui me rend dubitatif… Un air sec extérieur limite la propagation du virus, tandis qu’un air humide semble un facteur de diffusion (comme pour beaucoup d’autres virus). Et il en serait autrement en intérieur ? Ce n’est pas cohérent, ou alors il y a un paramètre qui n’a pas été pris en compte (ou qui n’est pas dit) dans cette étude qui fausse les conclusions.
Bref, je reste avec mes doutes.
En outre à moins d’avoir un humidificateur qui tourne en permanence, personne ne peut maintenir un taux d’humidité à 60 % chez soi, donc je me demande si ce n’est pas une « commande » des fabricants… 🙂
L’humidité de l’air est un facteur mais ce n’est pas le plus important. Le plus important est la réceptivité de l’hôte (nous). Lorsque nous sommes peu réceptifs, en appartement chauffé par exemple, alors l’humidité de l’air devient un facteur significatif.
Par ailleurs il fait chez moi 20°C en ce moment et l’hygrométrie tourne autour de 50%, sans humidificateur (je n’ai pas non plus fait bouillir de l’eau). Je ne prétends donner de leçons à personne. 50% est tout-à-fait acceptable d’après l’article. Après, faut-il équiper les logements privés en humidificateur ? Avec tout ce que cela implique : consommation accrue d’énergie, entretien, coût d’installation, encombrement, courant d’air, consommation / destruction des ressources naturelles à la fabrication, etc. Ce serait encore un gadget.
Utile à l’hôpital, dans les salles de spectacle ?
La phrase sur la moisissure avait l’air d’être intéressante, j’aurais bien aimé qu’elle soit développée. Pour cultiver du virus on cultive d’abord des bactéries et les virus viennent les manger (ou peut-être s’associer à elles ou les parasiter, je ne sais pas bien), donc il y a peut-être un lien entre l’augmentation des champignons et des bactéries et l’augmentation des virus. Ça contribuerait aussi à expliquer pourquoi les zones où les habitants sont plus pauvres ont plus de virus.
Y’a pas à dire ce virus fait couler de l’encre. Tous aux hammas ou au Brésil. Apparemment l’humidité brésilienne ne doit pas être la même que la nôtre. Ou alors leurs stats déconnent. L’Islande c’est bien. A condition de passer ses journées dans l’eau chaude géothermique. Hammam oui, mais ciel ouvert. Moralité il faut tous aller en Islande. Problème ils ne veulent pas de nous.
Si, si, on peut aller en Islande (comme dans plein d’autres pays qui ont maîtrisé l’épidémie), info de juin : « Les premiers touristes post-coronavirus foulant le sol islandais auront deux options : soit observer une quarantaine de 14 jours, comme c’était le cas jusqu’ici, soit se faire tester. » ; simple, non ? Une mesure que nous n’avons évidemment pas prise chez nous…
Il y a beaucoup mieux que l’humidité pour combattre le Covid 19 et surtout ses formes graves comme je l’ai déjà dit sur ce site .
Pour ceux qui ne l’auraient pas vu la vitamine d même sous sa forme antique l’huile de foie de morue est une bonne protection .
Voir le communiquéde l’académie de médecine ci dessous.
https://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-vitamine-d-et-covid-19/
Honnêtement compte tenu de l’immense quantité de papelards que génère ce virus (comme le faut remarquer Christian Gédéon) je ne comprend pas ce qui a motivé le choix de cet article. Il porte une position « controversée » comme on dit dans les médias de nos jours, « sujette à caution », « dont la réalité est débattue » et est pauvrement sourcé. Tout ce qui semble donner des directives ou des conseils au grand public dans ce domaine devrait être mieux argumenté et sourcé. Ici on a juste l’impression que l’on emmène les gens dans une impasse mortifère. Vraiment pourquoi ce texte?
Je navigue entre deux eaux avec cette épidémie …
D’une part, la surmortalité est réelle, d’autre part le bruit médiatique et les mesures disproportionnées et inadaptées de l’exécutif.
Il semblerait que la mortalité (morbidité ? létalité ?) sur l’ensemble de la population soit à moins d’1 pour mille (: 40 à 80 000 victimes potentielles) correspondant a ce qui est observé sur le Charles de Gaulle et le Diamond Princess..
Je regrette que la com’ du pouvoir n’ait pas davantage porté sur le « risque moyen » au lieu de terroriser le quidam dans sont appart de banlieue.
D’autre part, pour les complotistes, recherchez les graphiques de Coulmont sur Twitter, notamment celui-ci https://twitter.com/coulmont/status/1332337201213018112/photo/1 où on voit clairement une surmortalité de l’odre de 30000 ce printemps. Ces chiffres doivent cependant être relativisés, d’abord parce que l’augmentation et le vieillissement de la population induisent une hausse continue du nombre brut de décès, et ensuite parce qu’il est (cyniquement) plus significatif de considérer la perte d’espérance de vie, dont on ne pourra juger les impacts que sur les 1 ou 2 ans qui suivent, comme après le pic de la canicule de 2003.
Je partage beaucoup de ce que vous dites. Avec un penchant pour la surexageration du phénomène. 400000 personnes en danger de mort mon oeil.
A qui la faillite de (beaucoup de) nos entreprises profitera-t-elle j’ai du mal a comprendre. Mais les contribuables (cornus comme jamais) vont etre appelés a plus « d’effort et de solidarité nationale » dixit l’hypocrite et cynique aurocrate que d’aucuns ont élu. Et ce lent essorage du peu que nous avons, va faire soufffir encore et plus.
Solidarité avec le peuple. Solidarité avec les chomeurs. Solidarité avec les déclassés.
Ils interdisent les manifs mais la colere gronde.
Je ne désire pas approfondir le débat ,n’ayant pas les moyens pour le faire.
Néanmoins,la considération d’un seul élément, l’humidité relative de l’air,enlève ou ignore toute la complexité des conditions de développement du virus.
La pauvreté qui ne dit rien de ce qualificatif,le climat…que sais je encore qui,s’ils peuvent être un facteur n’apportent rien dans la prévention ni dans la compréhension.
J’ai du mal à prendre au sérieux les conseils pour affaiblir le risque de contamination entre personnes vivant sous le même toit (voire dormant dans le même lit).
Y a-t-il vraiment des familles qui prennent des précautions entre eux à l’intérieur de leur lieu de vie ? Ne pas se toucher ? Ne pas toucher les mêmes objets ou les désinfecter avant ? Garder son masque ? Ne pas rester dans la même pièce plus de x heures (par ex, ne pas dormir dans la même chambre) ? Aérer toutes les heures ?
Il faudrait d’abord faire tout ça (et je plains ceux qui s’y conforment, si tant est qu’ils existent) avant de s’intéresser au taux d’humidité, non ?
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