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8.mars.20138.3.2013
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Climat : Le réchauffement climatique global

Suite du billet sur la concentration en CO2. L’index général de la série de billets sur le réchauffement climatique est disponible ici Température globale de la Planète Alors qu’en est-il de ce fameux réchauffement climatique ? Observons les températures moyennes mensuelles sur l’ensemble de la Planète depuis 1970. Pour ce faire, nous allons mesurer l’écart […]
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Suite du billet sur la concentration en CO2. L’index général de la série de billets sur le réchauffement climatique est disponible ici

Température globale de la Planète

Alors qu’en est-il de ce fameux réchauffement climatique ?

Observons les températures moyennes mensuelles sur l’ensemble de la Planète depuis 1970. Pour ce faire, nous allons mesurer l’écart entre la température du mois et la moyenne 1951-1980, exprimé en centième de degrés Celsius (0,01 %) :

Anomalies de températures Planète

Bien entendu, qu’importe le détail (quoiqu’on note que 2010 a été l’année la plus chaude !), on observe bien un réchauffement généralisé.

Comme 40 ans est une durée très courte, remontons jusqu’à… 1850 :

Anomalies de températures Planète

et avec un léger lissage on obtient :

Anomalies de températures Planète

La conclusion est évidente : la température de la Planète a fortement augmenté au siècle dernier, de 0,96 °C entre 1910 et 2010.

Si on représente cette tendance par une courbe, on a le mouvement éloquent suivant :

Anomalies de températures Planète

On observe que cette tendance a concerné toutes les saisons :

Anomalies de températures Planète saison

Les hivers sont sur une pente légèrement déclinante depuis 10 ans.

Différences géographiques d’anomalies de températures

Une photo satellite (ici d’octobre 2010) illustrant les anomalies de températures à un instant donné montre un phénomène intéressant :

Anomalies de températures Planète

Les anomalies planétaires de températures en octobre 2010

Ainsi la Planète ne se réchauffe pas partout de la même manière, il y a de nettes différences géographiques, à commencer entre les 2 hémisphères :

Anomalies de températures Planète

Ceci s’explique en particulier par le fait que l’Hémisphère Nord comprend beaucoup plus de terres émergées que l’Hémisphère Sud. Si nous coupons la Planète en 3, on a :

Anomalies de températures Planète

et en 8 :

Anomalies de températures Planète

On observe bien que les pôles chauffent particulièrement, et qu’un net gradient existe depuis l’Équateur jusqu’au Pôle Nord…

Températures planete

Les températures au sol en juin 2010

 

Anomalies de températures

Les températures en altitude en mai 2009

 

Cartes détaillées

La NASA a diffusé les cartes détaillées d’anomalies de températures suivantes :

Pour la décennie 2000 à 2009 :

Réchauffement climatique

Réchauffement climatique

Et pour la seule année 2010 :

Réchauffement climatique

Réchauffement climatique

Ça chauffe…

Température de l’Hémisphère Nord

Nous nous intéressons ici aux températures de l’Hémisphère Nord, en se limitant aux températures au-dessus des terres émergées, supérieures à celles au-dessus des océans. Cela nous donnera une meilleure présentation de notre ressenti concret face au réchauffement climatique.

Recommençons l’exercice :

Anomalies de températures Hémisphère Nord

On constate qu’en effet, les températures sont bien plus élevées : si 2010 était plus chaud de 0,66 °C sur l’ensemble de la planète, elle a été plus chaude de 1,16 °C sur les continents de l’Hémisphère Nord !

Anomalies de températures Hémisphère Nord

Et en lissant :

Anomalies de températures Hémisphère Nord

Anomalies de températures

Ainsi, au final, la température de nos pays a en réalité augmenté au siècle dernier de 1,29 °C (entre 1910 et 2010).

En synthèse

130 années en 30 secondes…

Anomalies de températures

Le réchauffement climatique entre 1880 et 2010

 

Dans le billet suivant, vous trouverez une illustration de ce réchauffement…

45 réactions et commentaires

  • Manu // 09.10.2011 à 18h37

    []. Vous pouvez censurer mon intervention, cela ne changera pas ma pensée et ni l’opinion que j’ai de vous. 

    [Merci beaucoup – accordez moi le bénéfice de lire jusqu’au bout la série, et surtout sa conclusion, et rediscutons en à ce moment ;)]

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  • Manu // 09.10.2011 à 18h46

    [] il faut lire autre chose que les médias Français et voir d’autres scientifiques avec des expériences totalement intéressante (comme CLOUD) qui font VRAIMENT avancer la connaissance sur comment marche notre planète.

    Enfin ce n’est pas grave, on verra bien les faits (futur).

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  • alex // 09.10.2011 à 19h52

    Merci Olivier pour ces graphiques.
    Je n’arrive pas à croire qu’on perde encore autant de temps et que des gens remettent perpétuellement en cause ce genre de preuves sur la base… de rien. Une poignée d’incrédules et de lobbyistes qui bloquent une situation s’aggravant de jours en jours (d’ailleurs je remarque que ce sont souvent les premiers à « troller » des articles de ce type !). Mais comment peut-on nier des faits aussi probants ?  

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  • Moi // 09.10.2011 à 20h32

    Il y a une baisse des températures dans l’hémisphère nord depuis la fin de la WW2 jusque 1980. Elle est surtout marquée dans la période 1960-1980. Comment l’expliquer? Ou alors, est-ce non-significatif?

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    • Coco // 08.03.2013 à 04h13

      bah parce que c’etait la guerre « froide » ….

      CQFD

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    • yvan // 08.03.2013 à 13h40

      El Nino, Toi.

      Pas mal de scientifique se sont rendus compte que les courants marins variaient et avaient une influence beaucoup plus grande que ce que l’on pensait sur l’atmosphère.
      Ca a donné le film catastrophe : « Le jour après le précédent. »
      Les US ont aussi été précurseurs en réalisant le film : « L’homme qui murmurait à l’oreille des lasagnes. », d’ailleurs…

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  • médéric // 10.10.2011 à 14h02

     
     
     
    de plus  ..comment imaginer quant ayant brulé 50% des énergies fossiles et des forèts primaires en 1 siecle ca ne dérègle pas un climat qui a mis des millions d’années a se stabiliser …c comme la vie..c’est magique mais c’est fragile!!
     
     
     
    ce n’est pas la planete qui se réchauffe… se sont les océans ……et ca vien en réponce a toute vos questions

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    • master t // 08.03.2013 à 09h19

      …depuis quand le climat a t il été stabilisé sur plusieurs millions d’années?

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  • step // 10.10.2011 à 15h38

    Gros complot vert ? c’est la faute à géant vert !

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  • step // 10.10.2011 à 15h44

    Ce qui m’ennuie dans ces cartes c’est que les (de très loin) premiers pollueurs au monde ne subissent que modestement les conséquence de leurs gaspillages (cf carte nasa). Cela ne va pas aider à leur prise de conscience sachant que le monde en dehors des states c’est assez flou chez eux. Cela me fait penser à l’excellente introduction de ton partenaire sur le dernier BFMTV sur les hydres à 6 têtes sans contrôles dans notre monde. L’économie en est une, en voilà une autre. Je crains qu’en plus avec l’économie, ce genre de préoccupation passe loin loin derrière le  » et je mange quoi demain »….
     
     

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    • papps // 08.03.2013 à 17h53

      Les US risquent de se prendre de plus en plus de Katrina et Sandy en pleine poire… Ça devrait finir par les faire réfléchir… mais trop tard. Ces mécanismes ont énormément d’inertie. L’homme n’aura jamais la sagesse de limiter ses émissions. Tout le CO2 de tous les hydrocarbures disponibles finira dans l’atmosphère, ils ne sont pas substituables sans une contrainte physique d’approvisionnement qui n’arrivera qu’à l’épuisement des stocks car une contrainte auto-imposée est invendable politiquement (décroissance). Enfin, les conséquences ne sont pas prévisibles… il y aura peut être même des gagnants! Mais peu probable vu le délai minuscule (à l’échelle des temps climatique) de l’ajustement que nous demandons à la planète. Pour moi, on est assez proche de conditions type extinction massive (c’est une opinion/conviction, pas un fait scientifique que je peux étayer!)

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  • ThomBilabong // 08.03.2013 à 10h40

    Je suis d’accord avec OB : l’essentiel, ce sont les conséquences.
    Pour l’humanité et le monde végétal et animal en général. Bref, la vie.
    Le monde minéral, lui, s’en remettra sans trop de difficulté puisque sa nature est sans doute la plus partagée avec le reste des astres de l’univers.
    La question n’est d’ailleurs même pas qui est responsable du passé et de ses erreurs mais comment être responsable du futur et des améliorations, correctifs, et autres choix de voies différentes pour survivre dans des conditions acceptables dans..50 ans (ce qui est à peine le double de ce qui s’est déjà déroulé depuis les dérèglements significatifs observés). Ca va très vite et il faut en prendre la mesure.

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  • jducac // 08.03.2013 à 12h27

    Merci Olivier de relancer le débat sur ce sujet fondamental. Les tableaux, graphiques et animations que vous publiez participent à la prise de conscience de ce qui met en cause l’avenir de la vie, notamment humaine, sur notre planète. C’est très bien de pousser à la réflexion sur ce sujet critique.

    Hélas, comme très souvent quand on aborde les questions de climat, on est naturellement portés à regarder en l’air alors que nous devrions d’urgence porter notre attention au sol et au sous sol.

    « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » avait dit J. Chirac au Sommet de la Terre de Johannesburg. C’était il y a déjà dix ans. L’image était excellente mais pour être plus suggestive et efficace, elle mériterait certainement d’être déclinée afin d’inciter à agir prioritairement et d’urgence sur la cause, plus que sur la mesure des conséquences au niveau atmosphérique ou autres.

    L’incendie est au sous sol de la maison. Pendant ce temps dans les étages on fait encore la fête sans imaginer que certains demain, risquent de se jeter dans le vide, parce qu’on n’aura pas suffisamment et tout de suite porté l’effort sur l’extinction du feu à sa source, tout en préparant les moyens de sauvegarde des habitants

    Car si le feu a démarré au sous sol, il s’est déjà éteint dans certaines caves par épuisement du combustible qui s’y trouvait. C’est le cas en France et en Europe du Sud plus qu’au Nord où les réservent suintent encore.

    Alors que des milliers de scientifiques au GIEC à la NASA ou ailleurs s’excitent sur les conséquences, de l’incendie, quels sont les effectifs, les bureaux d’études et autres organismes internationaux et nationaux, notamment en France, qui publient les résultats de leurs études sur la cause et les moyens d’y remédier ? C’est pourtant primodial.

    Où sont ceux qui montrent comment on va remplacer dans le temps et dans l’espace les énergies fossiles si décriées mais encore si essentielles pour nos économies, pour nos niveaux de vies, pour nos vies ?

    Attend-t-on que l’incendie encore alimenté par les autres caves de la maison, celles du proche Orient, de l’Europe du Nord, de la Russie, de l’Afrique du Nord, de l’ouest du Centre ou d’ailleurs qui se tarissent inexorablement, s’éteigne par manque de carburant ?

    L’extinction complète sera certes bénéfique au plan climatique mais, en l’absence de solutions de remplacement suffisantes pour éviter un trop fort ralentissement de nos économies, l’incendie se propagera inévitablement au sein des peuples qui commencent d’ailleurs d’autant plus à s’échauffer qu’ils sont maintenus dans l’ignorance et l’inconscience du problème à surmonter.

    Pratiquement tous les dirigeants pensent que l’économie, la vie et le niveau de vie relèvent essentiellement des sciences humaines, sociales, politiques, philosophiques voire religieuses, alors que se sont les sciences dures et implacables comme la physique qui commandent la marche du monde, avec lesquelles nous sommes contraints de composer. L’indignation n’y apportant rien.

    Ils croient même, comme trop de gens incitent à le penser, que c’est à cause des finances, des banques, des riches et des puissants que tout va plus mal, mais hélas tous ces aspects, et les boucs émissaires qui sont désignés, ne font que masquer le problème de fond qui est physique, biophysique et énergétique. C’est à la cause racine du mal être qui nous gagne, qu’il faut s’attaquer. C’est à cela qu’il faut s’atteler en commençant par amener les foules à en prendre conscience et à montrer que ce problème est pris en main rationnellement par les scientifiques ad hoc, des physiciens, des ingénieurs énergéticiens.

    Des hommes tels que D. Meadows, J.M.Jancovici, P.Chefurka, etc..;semblent être les mieux en mesure de trouver les voies à prendre. Les politiques et les dirigeants de banques centrales ou autres n’agissent pas sur des grandeurs physiques mais sur des vues de l’esprit, des artéfacts, qui n’interviennent que dans les circuits secondaires de la grosse centrale d’énergie qui entretien la vie sur terre. Agir sur les circuits secondaires et de distribution, tels que les circuits de l’argent et de l’influence politique, ne sert plus à rien quand on n’amène pas l’énergie suffisante au cœur de la centrale. D’ailleurs ces circuits de commande ne semblent plus répondre aux ordres de ceux qui les commandent tant au niveau des banques centrales que des gouvernements.

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    • Lamy // 08.03.2013 à 16h27

      @ jducac,

      100% d’accord avec l’ensemble des arguments. Le monde est finie et surtout l’énergie fossile.

      Cependant je ne rejoins pas l’analyse quand il est écrit que « l’indignation ne sert à rien », « Ils croient même, comme trop de gens incitent à le penser, que c’est à cause des finances, des banques, des riches ». Ces problèmes sont liés, les riches ont profité pendant des décennies de l’énergie à bas prix et s’en sont accaparé les bénéfices. L’indignation sert, car le quidam [personne hermétique aux arguments thermodynamiques] rentre dans la logique « il-faut-que-ca-change » par cette émotion ! Ensuite l’émotion doit rationalisée pour déboucher sur une compréhension plus grande, plus thermodynamique du monde.

      Face à la crise climatique, et celle liée énergétique, les réponses ne peuvent être que techniques… je dirais même qu’elles sont avant tout politiques ! La technologie pour vivre « sobrement en terme d’énergie » est connue depuis la fin du néolithique… D’ailleurs les politiciens se reposent beaucoup trop sur le mythe du progrès, ils font l’économie d’un « projet politique ambitieux ». Pourtant le vrai défi actuel est là ! Il faut changer de paradigme en politique !

      Si l’on résout la crise énergétique alors la crise climatique se résoudra beaucoup, beaucoup, beaucoup plus facilement. Cela sera du détail !

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      • jducac // 09.03.2013 à 10h59

        @ Lamy Le 08 mars 2013 à 16h27

        L’indignation sert, car le quidam [personne hermétique aux arguments thermodynamiques] rentre dans la logique “il-faut-que-ca-change” par cette émotion !

        Merci d’avoir réagit sur la question de l’indignation. J’ai le plus grand respect pour S. Hessel auquel on rend hommage actuellement. Loin de moi l’idée de vouloir nier l’utilité de l’indignation qui incite à la réaction et à l’action. Vous le dites vous-même, l’indignation relève de l’émotion. Très souvent elle témoigne de nobles et bons sentiments qui honorent ceux qui les défendent. Mais avant de passer à l’action et éviter l’action violente souvent le résultat d’une incompréhension, si l’on veut être efficace, c’est-à-dire éviter de gaspiller de l’énergie inutilement, il convient de se livrer à un travail de réflexion afin d’accéder à la compréhension aussi complète que possible des phénomènes conditionnant la résolution du problème auquel on est confronté.

        S’indigner et communiquer son indignation est relativement facile. C’est la phase suivante qui demande beaucoup de travail, sur soi d’abord, mais aussi sur, et avec les autres, jusqu’à bien cerner de manière contradictoire et argumentée les causes profondes de la réalité à laquelle on se heurte. Il convient ainsi d’éviter de ne faire que déplacer, dans l’espace et/ou dans le temps, le problème ayant déclenché l’indignation. Cela oblige à se défier des solutions par trop simplistes, faciles à faire émerger quand on s’adresse à un public trop incompétent, et facilement manipulable par insuffisance de culture dans le domaine des sciences dures, tant chez l’endoctriné que chez l’endoctrineur.

        Le blog tel que celui qu’anime Olivier, permet de dépasser le stade de l’indignation en ouvrant la possibilité de constructions intellectuelles collectives, validées contradictoirement dès lors que l’on suscite et permet l’expression des uns et des autres. Merci d’avoir répondu à ma petite provocation concernant l’indignation, cela nous a permis d’échanger et de nous rapprocher. Comme nous sommes lus par de nombreuses personnes, cela les a peut être amené à réfléchir elles aussi et à fournir, sans consommation supplémentaire d’énergie, un travail utile à la communauté.

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  • Stéphane Grimier // 08.03.2013 à 12h31

    Sur ces fils, moi j’ai toujours un arrière gout de  » on se fait plaisir avec la peur  » … Qu’on soit d’accord, ou pas, qu’on accepte ou pas le constat que vous faites, qu’est ce que vous voulez bien qu’on y fasse ????

    On arrive déjà pas a élire un vrai représentant du peuple dans notre démocratie grotesque, à couper les banques parasites qui phagocytent l’entièreté de richesses, je me demande bien ce qu’on peut bien y faire quand on gaspille kérosène, métaux, plastiques, qu’on pollue tout et détruit toutes les espèces en déféquant dessus…. En gros, il n’y a rien de réaliste « droit de l’hommiste » à faire, le crash est inévitable.

    Là, on se fait plaisir. Discutons, faisons des débats. Convainquons les moutons pour qu’ils décident bien (pour changer tient, mais le changement c’est pas maintenant vu qu’on le dit). On remarquera que c’est quand même la meilleur façon de rien faire. Et c’est pas la crise de 2007 à nos jours qui va contredire ce constat dramatique.

    La seule chose à faire est d’imposer les choses par la force, mais les pleureuses défenseurs de la démocratie des faux jetons, va hurler à la dictature des heures les plus sombres de notre histoire chaotique (et on a encore rien vu). Dès lors, ca se réglera tout seul via l’unique méthode réaliste, ne vous inquiétez pas, avec la disparition de l’homme et sa société médiocre du non-sens tels qu’on les connait. Point barre, et bon débarras.

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    • jducac // 08.03.2013 à 20h21

      @ Stéphane Grimier Le 08 mars 2013 à 12h31

      On se fait plaisir avec la peur … Qu’on soit d’accord, ou pas, qu’on accepte ou pas le constat que vous faites, qu’est ce que vous voulez bien qu’on y fasse ????

      Il ne s’agit pas de se faire plaisir, ni de se faire peur, ni de ne rien faire mais, au niveau de chacun, de faire au mieux en fonction de ses moyens, pour aborder objectivement le traitement du problème posé par l’utilisation des énergies carbonées, surtout dans les pays développés.

      C’est un fait, les dirigeants qui pilotaient la marche du monde par la voie économique, financière et politique ont perdu la main. Les leviers sur lesquels ils agissaient, soit grâce à la relance par l’endettement ou grâce à la démagogie, voire même la méthode Coué, ne répondent plus.

      Il n’y a rien d’étonnant à cela quand on a compris ou pris conscience que c’est la quantité d’énergie mise en jeu et son efficacité d’utilisation qui gouvernent réellement l’économie et sa croissance donnant de ce fait un sentiment de progrès et de projection positive vers le futur.

      Au lieu d’évoquer les risques et d’esquisser le vague contour des conséquences, il vaut mieux s’attaquer aux causes, les traiter, c’est-à-dire réduire l’utilisation d’énergie fossile, et prouver, calculs à l’appui, que par de moindre consommations et l’utilisation d’autres sources à créer, quelles seront les conséquences sur les niveaux de vie moyens, compte tenu des populations prises en compte.

      Au lieu de se décrédibiliser, les dirigeants et les électeurs, tous majoritairement ignorants dans ces domaines, devraient demander la mise au point d’un programme d’action sur ce sujet auprès de scientifiques et ingénieurs ad hoc, ce serait certainement plus utile maintenant, que d’accumuler des preuves sur le réchauffement.
      http://www.manicore.com/documentation/articles/decision_durable_fev2013.html
      http://www.youtube.com/watch?v=Mu2vOeCGqqE

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      • dadone // 09.03.2013 à 02h02

        @Jducac
        Vous affirmez :
        « Il n’y a rien d’étonnant à cela quand on a compris ou pris conscience que c’est la quantité d’énergie mise en jeu et son efficacité d’utilisation qui gouvernent réellement l’économie et sa croissance donnant de ce fait un sentiment de progrès et de projection positive vers le futur. »
        C’est vraiment n’importe quoi d’affirmer de tels certitudes.
        Je vais prendre 1 un seul exemple, je dispose de X quantité d’énergie, j’ai le choix entre construire 3 villas luxueuses ou une centaine d’appartements modestes.
        Vous pensez vraiment que les conséquences sont les mêmes?
        Or ce choix est un choix politique ou économique et cela n’a rien à voir avec votre vision centrée énergie.
        Contrairement a ce que vous affirmez les choix politiques et économiques sont déterminant et l’énergie n’est qu’un facteur secondaire mais qui finit par devenir déterminant n’ont pas intrinsèquement mais comme l’aboutissement des choix politiques et économiques infondés.
        Si les autorités politiques avait comme le préconisait le rapport de Rome essayait de tout faire pour stabiliser la population mondiale le problème des ressources énergétiques ne se poserait pas.
        Et cela c’était encore un choix politique de le faire ou non…

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        • jducac // 09.03.2013 à 13h59

          @ dadone Le 09 mars 2013 à 02h02

          “Il n’y a rien d’étonnant à cela quand on a compris ou pris conscience que c’est la quantité d’énergie mise en jeu et son efficacité d’utilisation qui gouvernent réellement l’économie et sa croissance donnant de ce fait un sentiment de progrès et de projection positive vers le futur.”
          C’est vraiment n’importe quoi d’affirmer de tels certitudes.

          Pourquoi dites-vous que « c’est vraiment n’importe quoi » ?

          C’est l’expression de « ma perception personnelle » et, le fait de l’exprimer vous a permis de vous exprimer, ce qui est déjà nettement mieux que si nous étions restés l’un et l’autre, chacun dans notre coin à regarder passivement l’information passer, sans l’enrichir, sans y apporter notre petite valeur ajoutée personnelle. Grâce à ce blog, d’utilité publique, elle est livrée à la connaissance de tous ceux qui peuvent nous lire, réfléchir et s’exprimer sur le sujet. Ce processus permet de faire progresser le niveau de perception et de connaissances de notre communauté. N’est ce pas positif ?

          Je vais prendre 1 un seul exemple, je dispose de X quantité d’énergie, j’ai le choix entre construire 3 villas luxueuses ou une centaine d’appartements modestes.
          Vous pensez vraiment que les conséquences sont les mêmes?

          Les conséquences ne sont pas les mêmes, c’est évident. Mais cela dépend surtout dans quel esprit est fait l’investissement. Quel est son objectif?

          Si en construisant trois villas luxueuses à Marrakech, par exemple, l’objectif est de les louer aux touristes et de drainer l’énergie prélevée via l’argent (qui est une pseudo énergie d’échange et de transmission) dans les réserves d’énergie vraie, disponibles derrière les barrages hydro électriques d’Europe du Nord ou dans les mines de charbon d’Allemagne, il aura été réalisé un investissement productif.
          Cet investissement donnera peut-être le moyen à des Marocains pauvres, habitués à travailler dur et à consommer peu dans les montagnes de l’arrière pays, de trouver des emplois plus lucratifs dans le bâtiment, puis dans les services générés par ces trois villas. Les travailleurs ainsi employés seront peut être suffisamment rémunérés pour qu’au terme d’une phase d’épargne et de capitalisation ils puissent acquérir un appartement qu’ils pourront transmettre ensuite à leurs descendants.

          Ne serait pas un investissement utile pour le Maroc ?

          Mais pour que cet investissement soit réalisable, il faut bien évidemment que le pays soit suffisamment stable politiquement et socialement, donc que son niveau d’éducation, notamment économique, soit suffisant. Un peu comme il existait encore en France jusqu’à l’immédiat après dernière guerre, en tant qu’héritage d’une ancienne culture d’origine agricole acquise lorsque plus de 70% des actifs cultivait la terre et avait appris à travailler beaucoup et à consommer peu. C’est le plus sûr moyen de s’enrichir pour ceux qui n’en n’ont pas honte. C’est aussi ce qu’impose et imposera l’écologie donc la perpétuation de notre espèce.

          S’il est construit une centaine d’appartements pour loger une population modeste en vue d’améliorer ses conditions de vie et son bien être social avant de se soucier des investissements nécessaires à procurer des emplois réellement créateurs de richesse pour l’avenir, alors ce ne sera qu’un feu de paille, l’amélioration des conditions de vie ne pourra pas durer bien longtemps.

          Le bien être social ne peut pas durer très longtemps s’il n’est pas conçu comme une retombée positive de la performance économique d’un pays ayant d’abord songé à capitaliser pour investir, ou à faire investir, pour produire des richesses à partir de l’énergie accessible dans son environnement.

          N’êtes-vous pas d’accord sur ce point ?

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          • dadone // 09.03.2013 à 21h09

            La performance économique c’est un autre débat.
            Cette performance étant relative, il suffit d’ être un peu moins performant que son concurrent pour tout perdre ce qui engendre un gaspillage qui est à l’ origine dès problémes économiques actuels.
            Autrement dit, la concurrence de tous contre tous rend les choix économiques beaucoup plus complexes qu’ils ne devraient l’être.
            Mais encore une fois décreter la concurrence comme optimun économique et un choix politique en aucun cas énergétique.
            Si votre vision centré énergie qui m’a fait réagir.
            Avec tout le respect que j’ai pour Jancovici, je pense qu’il accorde une importance à l’énergie disproportioné.
            Il y avait d’autres choix possibles dans les années 1970 comme le préconisait le rapport Meadow, ils n’ont pas été faits nous en subissont aujourd’hui les conséquences et demain ces c conséquences seront probablement dramatiques pour beaucoup de concitoyens.

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          • jducac // 10.03.2013 à 07h42

            @ dadone Le 09 mars 2013 à 21h09

            La performance économique c’est un autre débat.
            Cette performance étant relative, il suffit d’ être un peu moins performant que son concurrent pour tout perdre ce qui engendre un gaspillage qui est à l’ origine des problèmes économiques actuels.

            Après avoir longuement expliqué, à partir de vos propres données, l’intérêt de songer à investir afin de mettre à la disposition des travailleurs des moyens permettant de créer des richesses, lesquelles entraînent des retombées sociales positives et bien plus durables que si l’on inverse l’ordre des allocations de ressources, je vous ai demandé votre accord. Or, votre réponse me donne l’impression d’une esquive. Cela empêche de se mettre bien en phase sur ce qui est à la base de l’économie.

            J’aurai plaisir à vous faire part de mes vues sur les questions de performances économiques et de concurrence, mais il est nécessaire, que préalablement, vous répondiez à la question posée. Cela rendra la prolongation de l’échange pleinement efficace. Il me semble même que c’est vous qui avez le plus à y gagner.

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          • dadone // 10.03.2013 à 13h11

            @jducac
            L’investissement comme vous le présentez, qui ne peut être d’ accord ?
            Le problème dans le monde actuel est que tout investissement peut se heurter au même moment à un autre investissement similaire rendant le premier investissement qui était au départ une évidence, risqué.
            Donc les notions d’ investissement et de concurrence sont liés.
            L’ économie c’ est simple, la compétition économique, non.
            Et c’est à cause de cette compétition que le monde actuel va au désastre, et encore une fois cela n’a pas de rapport directe avec l’ énergie.

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          • jducac // 10.03.2013 à 21h39

            @ dadone Le 10 mars 2013 à 13h11
            Nous sommes donc d’accord sur la nécessité d’investir, malgré les risques que présente une telle entreprise.

            Le problème dans le monde actuel est que tout investissement peut se heurter au même moment à un autre investissement similaire rendant le premier investissement qui était au départ une évidence, risqué.
            Donc les notions d’investissement et de concurrence sont liés.

            Nous sommes tout à fait d’accord. D’ailleurs n’est-ce pas parce que de tout temps les hommes ont été placés en devoir d’investir et de supporter la concurrence que l’espèce humaine a pu se perpétuer ?

            En effet, dans la grande famille des mammifères, nous les hommes, venons au monde à un stade tellement inachevé et vulnérable que c’est probablement grâce à la multiplication des investissements, entendez par là, les enclenchement de processus de création de richesse, à savoir notre propre vie, que malgré le nombre d’échecs à la naissance, et au-delà, notre espèce a réussi à survivre.

            Tout compte fait, n’est-ce pas à cause de ce handicap de départ que, comparativement à d’autres espèces, nous avons développé davantage d’aptitudes à surmonter ou à contourner les difficultés rencontrées dans notre évolution jusqu’à, par exemple, être capables de nous déplacer et de communiquer hors de l’espace terrestre ?

            Malgré, et à cause de, leurs fragilités et handicaps, les humains sont parvenus à décrypter et comprendre le monde infiniment petit ou grand qui les entoure, ce que peut-être aucun autre organisme vivant n’a été en mesure de faire.

            Ne pensez-vous pas qu’au lieu de condamner la situation de concurrence à laquelle nous sommes soumis, nous devrions lui être reconnaissants de nous avoir permis d’évoluer malgré les difficultés rencontrées. Certes au cours de notre évolution, nous avons perdu en route la branche des néandertaliens qui, pour des raisons que nous ignorons, ont fait des choix risqués dont certains se sont révélés mauvais et les ont conduits à disparaître. Mais en définitive, l’essentiel, n’est-il pas que l’espèce humaine ait survécu et que grâce, aux stimulants qu’apporte la concurrence, elle continue à se perpétuer.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_N%C3%A9andertal

            L’ économie c’ est simple, la compétition économique, non.
            Et c’est à cause de cette compétition que le monde actuel va au désastre, et encore une fois cela n’a pas de rapport directe avec l’énergie.

            L’économie c’est effectivement simple. Il s’agit de consommer moins d’énergie que ce que l’on capte afin de pouvoir investir et être ainsi capable de provoquer et/ou suivre l’évolution engendrée. Quant à l’énergie, réfléchissez bien. Elle me semble jouer un rôle essentiel dans l’évolution et donc dans la vie.

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          • dadone // 11.03.2013 à 13h17

            @jducac
            Les propos que vous tenez sont directement issus du Darwinisme.
            Et cette idéologie, et je pèse mes mots, et la pire que je connaisse.
            Depuis le XIX siècle, elle permet de justifier toutes les dérives de domination de l’homme sur l’homme y comprit les guerres .
            Cette idéologie a permit de justifier la colonisation et le quasi esclavagisme de la population autochtone qui en a résulté, elle a également été non négligeable pour le d déclenchement de la premiere guerre mondiale avec une sois disant supériorité teutoniques sur les autres peuples, elle est directement à la base de l’idéologie Nazi, et son espace vital, elle est également à la base de l’impérialisme US.
            Enfin elle justifi

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          • dadone // 11.03.2013 à 13h35

            (suite)
            Enfin elle est à la base de la pensée unique et ™sa concurrence libre et non faussée » justifiant la lutte de tous contre tous.
            Ceci étant rappellé, cette idéologie est fausse .
            En aucun cas la nature impose à une espèce une domination sur les autres pour assurée sa survie. Non la nature cherche un équilibre harmonieux entre tous en totale contradiction avec une domination quelconque. Lorsque cet équilibre est atteint l’ évolution s’ arrête. Lorsqu’il est perturbé alors chaque espèce essye de trouver une solution pour s’adappter.
            En conclusion votre base de raisonnement nous conduit directement à la catastrophe et en plu elle est erronnée.

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          • jducac // 11.03.2013 à 21h02

            @ dadone Le 11 mars 2013 à 13h17

            Les propos que vous tenez sont directement issus du Darwinisme.
            Et cette idéologie, et je pèse mes mots, et la pire que je connaisse.

            Désolé, mais les propos que je tiens sont issus de mes propres analyses et réflexions à partir de faits que tout le monde peut observer. Ne pensez-vous pas que si vous aviez des contre arguments et des démonstrations à faire valoir pour montrer en quoi je fais erreur, ce serait bien plus positif et efficace.

            Partir d’un rapprochement de mes pensées avec une vision darwinienne, puis dériver ensuite vers le nazisme, témoigne des intentions qui vous animent.

            Et vous vous faites le chantre d’une vie en harmonie ? Etes-vous certains de mettre vos actes écrits en harmonie avec vos dires ?

            En aucun cas la nature impose à une espèce une domination sur les autres pour assurée sa survie.

            Relisez-bien ce que j’ai écrit et vous verrez que je prône l’esprit d’entreprise pour réduire les risques de disparition de l’espèce, non pour amener les uns par les autres. En multipliant les « entreprises » de mise au monde de petits fragiles, très inachevés et vulnérables tels ceux de l’espèce humaine, nos ancêtres ont probablement permis la survie de l’espèce humaine. C’est peut-être de là que notre espèce s’est trouvée renforcée dans sa capacité à vaincre les difficultés et à pousser son développement très loin, au delà de ce qu’ont fait les autres espèces.

            Ne peut-on pas parler d’espèces sans être taxé de darwiniste, voire pire…… ?

            En évoquant la lignée interrompue des néanderthaliens, je n’ai jamais dit qu’ils ont été éliminés par la lignée des homos sapiens qui leur a survécu. J’ai simplement dit qu’au titre de leur évolution, ils ont probablement fait de mauvais choix. Ils se sont peut-être éliminés d’eux-mêmes, comme l’ont presque fait les habitants de l’Ile de Pâques, ou d’autres civilisations telles que les Aztèques.

            Alors de grâce lisez prêtez une plus grande attention à ce qui est écrit et prêtez de saines et bonnes intentions à vos interlocuteurs Tout le monde courra moins de risque de s’entredéchirer stupidement; tout en connaissant une vie plus harmonieuse.

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  • yvan // 08.03.2013 à 13h56
    • yvan // 08.03.2013 à 13h59

      Pardon pour le doublon, les vidéos n’apparaissaient pas …

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    • yvan // 08.03.2013 à 21h52

      Néanmoins, deux preuves de terrain qui pourraient éventuellement commencer à faire réfléchir les obscurcis par le profit immédiat (soit, l’individualisme prôné) et la propagande dans laquelle nous baignons tous :

      – la Bretagne n’est plus en alerte sécheresse depuis septembre 2013 après 2,5 ans de déficit GRAVE de l’ensemble des nappes phréatiques.
      Quand on vous raconte qu’il pleut 24/24H, faut parfois se poser des questions.
      Cette irrégularité de pluviométrie n’a jamais été constatée auparavant.

      – l’ensemble des vignobles du Bordelais sont en train de s’affoler sur le fait que le type de raisin majoritaire actuel ne pourra plus avoir les rendements habituels pour cause de « modifications de conditions »…
      En gros, si les gars plantaient des oliviers, au moins, ils se feraient encore un peu de fric.

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  • Sylvain // 08.03.2013 à 20h53

    From Hockey Stick to Ski Jump:
    « Even in the ice age the global temperature never changed this quickly.” »

    http://climatecrocks.com/2013/03/08/from-hockey-stick-to-ski-jump/

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  • Ardéchoix // 08.03.2013 à 23h35

    Juste pour dire que le FSI qui entre autres a été créé pour aider les pme ,vient de perdre 2 milliards euros sur les actions France Télécom .FIS ,mais cela veut pas dire fonds STRATÉGIQUES d investissements ,respects ……..le stationnement interdit va passer à 200 euros ? Je peine .

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  • Turennes // 09.03.2013 à 23h47

    Les faits sont établis et peut contestables … mais à l’ échelle de l histoire humaine (35 000 ans) est ce la première fois ? Est-ce si catastrophique que nous le pensons

    Il semble me souvenir que ces changements climatiques ont plutôt été des périodes de saut de civilisation … pourquoi n en serait il pas de même cette fois ci.
    Finalement les plus impactés risque d être les 1 % qui ont qq chose á perdre.
    Pour le reste on peut aussi considérer qu une situation chaotique d un point de vue climatique implique plus de solidarités locale et favorise des modes de vie moins urbains ….

    … Essayez de changer de regard … Et ce réchauffement était une opportumnitè ? ….

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  • Yann // 10.03.2013 à 21h05

    Deux infos en vrac, en rapport avec le climat :
    – Une fracturation de grande ampleur est en train de se produire dans la banquise arctique. En soi ce n’est pas spécialement inhabituel, sauf que : 1) ce genre d’événement n’avait apparemment jamais été observé fin-février / début mars (c’est à dire au moment ou la banquise est censée être la plus solide), et 2) cette fracturation pourrait avoir pour conséquence de pousser les dernières zones encore à peu près solides de la banquise (celles ou la glace était la plus vieille et la plus épaisse) vers des endroits où elles n’auront aucune chance de survivre en été. Pour des infos et des images, voir par exemple http://forum.arctic-sea-ice.net/index.php/topic,35.50.html
    – Alors qu’un El Nino était initialement attendu pour la première moitié 2013, nous sommes finalement en conditions Nada, et nous pourrions même nous retrouver en La Nina en deuxième partie de l’année. La conjonction d’un épisode El Nino et du maximum d’activité du cycle solaire courant aurait eu d’assez fortes chances de placer 2013 sur la plus haute marche du palmarès des années les plus chaudes observées.

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  • jeune étudiant en économie // 11.03.2013 à 14h11

    je suis toujours frapper de remarquer que (je ne prétend pas les avoir toutes lu loin de là) toutes les publications sur le réchauffement climatique ne font état du réchauffement que sur les 2 ou 300 dernières années… mais qu’en est il d’avant ça??? des recherches sur le net permettent de trouver des données ,recueillies grâce aux gaz contenus dans les calottes glacières , font état effectivement d’un réchauffement très rapides depuis quelques siècles… mais le même réchauffement a eu lieu déjà de nombreuses fois (4 fois au cours des 420000 dernières années ) on remarque également dans ces données que le réchauffement climatique s’accompagne d’une augmentation dans l’atmosphère de CO2 (et non l’inverse). et si on y regarde de plus près, nous sommes au sommet du réchauffement climatique. alors peu importe qui a tort ou raison il y a peu de chance que nous même voyons de « grands » changements mais il est probables que nos arrières petits enfant eux oui. les forces qui influent le changement climatique ne sont pas modifiable par l’homme (distance terre soleil, inclinaison de la terre, activité du soleil…)

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  • madake // 01.05.2014 à 21h54

    Soyons pragmatiques : aucune civilisation industrielle, donc économiquement développée, ne perdure ni ne survit sans une énergie abondante.

    Là, je demande clairement la contradiction.
    S’il vous plait un contre exemple???

    Qui peut opposer un modèle?

    Celà implique qu’ayant brûlé en 3 siècles le pétrole (qui est renouvelable en centaines de millions d’années…) qui fournit 95% de l’énergie des transports, nous allons connaître une forte contrainte économique, environnementale et… sociale.
    Quasiment personne n’est prêt au changement, et pourtant, il est certain que ça va arriver.
    Que les conséquences d’un réchauffement climatique planétaire surviennent en même temps, qu’une raréfaction de quantités de matières premières, rendra les choses très intéressantes.
    La question n’est plus de savoir le si mais le quand.
    Les contractions qui en résulteront seront, à mon sens violentes.
    Puisqu’il semble que notre espèce apprend à travers ses échecs, on peut espérer qu’arrivera ensuite une période où aborder avec lucidité et objectivité notre problèmatique de survie nous sera salutaire.
    Petit rappel: à la dernière ère glaciaire, où l’on passait à pied sec de France en Angleterre et ou Lyon était sous quelques centaines de métres de glace, la température moyenne planétaire n’était pas de -25 ou -30°C. Non.
    L’écart avec la température moyenne actuelle n’était que de….
    5°C
    Alors même si le GIEC, se trompe un peu (et ils ont développé plusieurs scénarios) l’augmentation promise pour la fin du siècle de +2°C à +6°C ne passera pas inaperçue, soyez en sûrs.

    Actuellement, une beaucoup espèrent une innovation technologique pour trouver un substitut aux carburants fossiles.
    Là il importe de bien comprendre qu’une innovation technologique est par nature consommatrice d’énergie.
    Que l’on regarde le bilan énergétique, ou carbone, du cycle de vie d’une centrale nucléaire, d’un panneau solaire, d’une éolienne, ou d’une voiture électrique, hybride ou à pile à combustible,
    on réalise rapidement qu’il faut faire la part entre le marketing et la physique, qui semblent s’ignorer mutuellement.
    Clairement, toute innovation technologique avancée est gourmande d’énergie.
    Le graal énergétique qu’on attend, se fait vraiment tirer l’oreille.

    Sans être un expert, ni un fanatique, je trouve la piste des centrales à sels fondus de thorium très intéressante, et incroyablement méconnue.

    Qui a entendu parler de cette technologie, qui a montré bien des qualités au cours des années 50?
    Elle revient par la petite porte avec les réacteurs de 4° génération.
    Et en cette ère post ThreeMiles ISland/Tchernobyl/Fukushima, elle coche, selon les physiciens de tous pays qui l’ont étudiée, toutes les coches de ce qu’aurait du être une énergie civile responsable, 1000 fois moins polluante que la filière uranium plutonium, on divise par 1000 les déchets, on peut y brûler les déchets des centrales actuelles, autorégulé, aucun risque d’explosion ou de fusion du coeur, pas de surchauffe, pas miscible dans l’air ou dans l’eau, solide à température, antiprolifération, (très dur de faire du militaire avec)…
    Les LFTR (Liquid Fluoride Thorium Reactor) demanderaient vraiment qu’on s’y intéresse.
    D’ailleurs, les chinois ont repris les travaux américains, abandonnés pour des raisons politico-militaires, et y investissent en milliards.

    En ces jours de sombre perspectives, je propose une petite recherche sur « LFTR » vous trouverez quelques vidéos, dont l’activation des sous-titres sera profitable.

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    • FaLLaWa // 10.07.2014 à 05h53

      +1 pour le nucleaire au thorium.
      J’ai vu une presentation TED la dessus sur Youtube et une autre presentation et les 2 intervenants disaient la meme chose: le thorium est prometteur.

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  • FaLLaWa // 10.07.2014 à 05h49

    Cher Olivier,
    Vos graphiques montrent une évolution des anomalies de températures.
    Mais vous n’avez pas dit anomalies par rapport à quoi.
    En supposant que vos données soient exactes, je note que vous n’avez pas parlé de rechauffement anthropique. Pourtant pour de nombreux commentateurs, cela semble acquis. Ils semblent ne pas envisager que ce rechauffement puisse etre naturel.
    Selon un grand nombre de scientifiques, l’evolution du taux de CO2 dans l’atmosphere suit l’augmentation de la temperature moyenne. De plus l’apport en CO2 par les emissions de CO2 dues aux combustibles fossiles pourrait bien etre negligeables selon certaines recherches recentes comparees aux emissions naturelles dues au volcanisme sous marin par exemple.
    Cela jette un doute serieux sur la portee de mesures de reduction des emissions de CO2 et sur les centaines de milliards depenses en ce sens.
    L’homme est-il seulement capable de modifier quoi que ce soit?
    Ensuite, il est interessant de comprendre le fonctionnement du GIEC, organisme onusien donc politique. Lier la science a la politique ne mene a rien de bon generalement.
    Cordialement

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