Source : Global Climat, Johan Lorck
Cette page présente un bilan des archives de température pour le mois de juin dans une version très allégée (en raison des vacances qui ne me permettent pas de disposer des mêmes outils informatiques). On y trouve habituellement un bilan issues de six organismes mesurant la température de surface ou de la basse troposphère au niveau global : NASA GISTEMP, NOAA MLOST, NCEP-NCAR, ERA5, RSS, UAH. Ces archives utilisent normalement des périodes de référence et des méthodes distinctes. Les séries sont ici rapportées à la même période 1981-2010 et équitablement représentées selon leur source de récolte des données (thermomètres, réanalyses, satellites).
- Les données de la NASA et de la NOAA sont recueillies par un réseau mondial de stations météorologiques, de navires et de bouées. Ce réseau mesure la température de l’air au-dessus des terres et la température de surface de la mer.
- Les réanalyses atmosphériques NCEP-NCAR et ERA5 utilisent une gamme d’observations plus large, notamment des données de stations météo et satellitaires combinées à un modèle de prévision météorologique, pour produire une analyse de la température globale complète. ERA5 représente la plus avancée des dernières générations de réanalyses.
- Les données satellites RSS TLT et UAH TLT ne mesurent pas directement la température à la surface du sol, mais interprètent la température de la basse troposphère (les 5 premiers kilomètres). Des sondeurs récupèrent les profils de température verticaux de l’atmosphère en mesurant l’émission thermique de molécules d’oxygène à différentes fréquences.
Ce bilan ne prend pas en compte d’autres archives de surface comme Hadcrut4, Berkeley Earth et JMA. D’une part parce que JMA et Hardcrut4 ne sont pas globales (ces séries couvrent environ 85% de la planète car elles omettent les régions polaires). La NASA et la NOAA couvrent respectivement 99% et 93% de la planète grâce à une méthode d’interpolation, un outil statistique permettant de calculer des données manquantes grâce aux stations les plus proches. D’autre part, Hadcrut4 et Berkeley Earth ne publient pas avec la même régularité que les agences recensées sur cette page.
Les six archives sont désormais disponibles. La NASA annonce un record de chaleur, ERA-5 et RSS mettent juin 2020 à la 2e place. La moyenne des six archives montre que juin 2020 se classe en deuxième position avec +0,5°C derrière 2019 (+0,54°C).
Voici le bilan par archive :
– NASA Gistemp : juin 2020 record de chaleur avec +0,53°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010, à égalité avec 2019. Cela représente +0,93°C au-dessus de 1951-1980 ou +1,21°C au-dessus de 1880-1920.
– NOAA : juin 2020 à la 3e place de l’archive avec +0,482°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010.
– Era-5 (Copernicus/ECMWF) : juin 2020 à la 2e place de l’archive avec +0,534°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010 , quasiment à égalité avec le record de 2019.
– Ncep-Ncar : juin 2020 à la 7e place de l’archive avec +0,366°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010.
– RSS : juin 2020 à la 2e place de l’archive avec +0,654°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010.
– UAH : juin 2020 à la 3e place de l’archive avec +0,43°C au-dessus de la moyenne de 1981-2010.
Source : Global Climat, Johan Lorck
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1 réactions et commentaires
Si on a le droit de douter de la cause » humaine » du réchauffement, il est d’autres problèmes que l’on peut imputer à l’homme avec certitude : pollution air-eau-terre et maintenant espace , pollution lumineuse, bruit, destruction de la biodiversité, radioactivité………….. Ces problèmes exigent les mêmes changements que pour un réchauffement qui serait humain .
Ma vision toute personnelle et qui n’engage que moi est que le réchauffement est provoqué par la nature pour FORCER l’homme à arrêter ses délires . Et elle y parviendra quoiqu’il arrive .
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