Source : Global Climat, Johan Lorck
Une nouvelle étude de modélisation montre l’importance de limiter le réchauffement climatique pour éviter une fonte accélérée des glaces de l’Antarctique.
La quantité d’émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines décennies aura une incidence sur le niveau moyen de la mer pour les centaines d’années à venir, à travers une combinaison d’expansion thermique des océans et de perte de glace terrestre. L’élévation se poursuivra longtemps après l’arrêt des émissions de gaz à effet de serre. Une étude publiée dans Nature montre l’importance des effets de seuil qui interviendraient si les émissions de CO2 ne peuvent être maîtrisées au 21è siècle. Des mécanismes tels que l’hydrofracturation des plateformes et l’effondrement des falaises de glace risquent de rapidement augmenter le débit des calottes glaciaires marines.
La calotte glaciaire antarctique est le plus grand réservoir de glace terrestre de la Terre avec l’équivalent de 58 mètres d’élévation du niveau de la mer. La majeure partie de l’inlandsis de l’Antarctique de l’Ouest est ancrée bien au-dessous du niveau de la mer, avec de vastes lignes d’échouage (grounding line en anglais, la zone située entre la partie où les glaces flottent et celle où elles reposent sur la terre) et de larges plateformes de glace directement en contact avec l’océan. Les données géologiques indiquent que le niveau moyen de la mer a fluctué sur au cours des 25 derniers millions d’années, atteignant parfois 20 mètres ou plus au-dessus du niveau moderne. Une telle élévation implique des variations substantielles de la taille de l’inlandsis de l’Antarctique.
Des observations satellitaires récentes indiquent que la contribution de l’Antarctique à l’élévation du niveau de la mer a considérablement augmenté ces dernières années. La plupart des pertes de glace sont concentrées dans l’Antarctique occidental, où l’amincissement des plateformes de glace flottantes entraîne une accélération de l’écoulement des glaciers et le retrait des lignes d’échouage. Il n’en reste pas moins que des incertitudes demeurent dans la prévision de l’élévation future du niveau de la mer. Elles sont principalement dues aux mécanismes physiques qui pourraient amplifier la contribution de l’inlandsis antarctique.
Il est donc primordial de pouvoir déterminer la sensibilité de l’Antarctique aux instabilités dynamiques et le risque d’assister à une retraite accélérée. L’étude publiée dans Nature et des explications fournies sur le site CarbonBrief par deux des auteurs, Pollard et DeConto, précisent les risques liées aux facteurs dynamiques de la plus grande calotte de glace du globe. Avec 1,5°C ou 2°C d’élévation de la température globale, la fonte des glaces en Antarctique se poursuivrait à des niveaux similaires à ceux d’aujourd’hui. Cependant, avec 3°C, il y a des risques importants d’élévation rapide et irréversible du niveau de la mer avant 2100. Le modèle utilisé intègre des processus glaciologiques qui pourraient s’avérer déterminants, comme l’impact de la fonte des plateformes sur les glaciers de sortie et les «falaises de glace» marines qui risquent de s’effondrer.
Les auteurs de l’étude montrent que leur modèle est capable de reproduire avec précision les changements du niveau de la mer dans le passé ancien de la Terre, ce qui augmente leur confiance dans la simulation des impacts à long terme, au-delà de 2100. Ce modèle indique ainsi qu’un seuil serait franchi avec un réchauffement dépassant 2°C.
Le dernier million d’années a connu une série d’âges glaciaires interrompus par des périodes relativement courtes de températures plus chaudes, appelées interglaciaires. Il y a environ 125 000 ans, la température globale était sensiblement la même qu’aujourd’hui, mais le niveau de la mer était d’environ 6 à 9 mètres plus élevé. De grandes sections de la calotte glaciaire du Groenland ont probablement résisté à ce réchauffement. Cela indique qu’une partie de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental a dû fondre pour obtenir une élévation de 6 à 9 mètres.
Comme les températures mondiales ne sont pas encore stabilisées et pourraient dépasser +3°C par rapport à la période préindustrielle, il faut trouver un autre analogue pour avoir des indices de ce que nous réserve l’avenir dans des scénarios à concentration élevée de CO2. Le milieu du Pliocène, il y a environ 3 millions d’années, constitue une période de comparaison intéressante. Les géologues pensent que les niveaux de CO2 se situaient aux alentours de 400 parties par million (contre près de 420 ppm aujourd’hui), avec des températures comprises entre 2 et 3°C au-dessus des niveaux préindustriels .
Des données suggèrent que la mer a probablement atteint des niveaux beaucoup plus élevés qu’aujourd’hui, impliquant une contribution d’environ 11 à 21 mètres de l’Antarctique. Cela signifie qu’une partie de l’Antarctique de l’Est a perdu de la glace, en plus du Groenland et de l’Antarctique de l’Ouest. Ces données géologiques indiquent donc que la calotte glaciaire antarctique serait fragilisée par une élévation de température d’environ 2°C.
Il s’avère que le modèle employé dans l’étude ne peut reproduire ces observations géologiques qu’en incluant certains processus dynamiques. Il s’agit de la rupture soudaine des plateformes de glace recouvertes d’eau de fonte et de l’effondrement de hautes falaises de glace instables qui émergent au bord de la calotte glaciaire lorsque les plateformes de glace sont perdues.
Une grande partie de la calotte de l’Antarctique de l’Ouest repose sur un substrat rocheux situé sous le niveau de la mer, jusqu’à 2,5 km sous le niveau de la mer par endroits. Aujourd’hui, les plateformes de glace flottantes dans les mers de Ross, Weddell, Amundsen et Bellingshausen fournissent des contreforts qui empêchent l’écoulement de la glace vers le large et stabilisent les zones d’échouage marines. Malgré leur épaisseur, un océan qui se réchauffe a le potentiel d’éroder rapidement les plateformes de glace par le bas.
Bien que les plateformes de glace elles-mêmes ne contribuent pas directement à l’élévation du niveau de la mer, elles jouent un rôle crucial dans le ralentissement de la perte de glace de l’Antarctique.
Les plateformes de glace dans un climat en réchauffement sont vulnérables à la fois à la fonte de l’océan en-dessous et à la fonte en surface par le haut. De plus en plus, les plateformes de glace s’amincissent, en particulier lors de pics de température soutenus au-dessus du point de congélation, lorsque l’eau de fonte peut s’accumuler à leur surface.
Le processus appelé hydrofracturation est impliqué dans la désintégration de la plateforme glaciaire de Larsen B en 2002 dans la péninsule antarctique. Aujourd’hui, les températures estivales approchent voire dépassent légèrement 0°C à la surface de certaines plateformes. Il ne suffirait que d’un petit réchauffement atmosphérique pour augmenter considérablement la surface concernée par la fonte et les précipitations d’été. Les plateformes peuvent être déstabilisées par le dessus en raison des infiltrations à l’origine de crevasses.
Une instabilité incluse dans de nombreux modèles est l’instabilité de la calotte glaciaire marine, qui concerne les zones de la calotte glaciaire reposant sur le substrat rocheux avec une pente inversée dite rétrograde, c’est-à-dire que le lit sous-jacent s’enfonce vers l’intérieur. Un retrait initial peut déclencher une boucle de rétroaction positive et auto-entretenue, provoquant une réaction de plus en plus rapide.
Des chercheurs de l’Antarctique occidental ont déjà observé des preuves de ce phénomène, en particulier au glacier de Thwaites, connecté par des bassins intérieurs profonds au reste de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental.
C’est là qu’un deuxième phénomène pourrait entrer en jeu. Si la glace d’un kilomètre d’épaisseur qui se jette dans l’océan perd entièrement sa plateforme de glace de soutien, la fraction de glace au-dessus du niveau de la mer peut former une falaise de glace massive exposée au-dessus de la surface de l’océan. Cette hypothèse émergente postule que les falaises de glace deviennent instables et s’effondrent si elles dépassent ~ 90 m au-dessus du niveau de la mer, facilitant le retrait rapide des calottes glaciaires. Ce processus peut avoir été important en Antarctique au cours des périodes de réchauffement passées.
Le mécanisme des falaises de glace permet d’augmenter la sensibilité d’une modélisation, montrant ainsi qu’il est possible d’atteindre les niveaux de la mer très élevés du passé. Cependant, l’hypothèse de l’effondrement des falaises ne fait pas l’objet d’un consensus. Elle n’a pas été observée à grande échelle en Antarctique, et il n’est donc pas aisé de déterminer à quelle vitesse une falaise de glace serait susceptible d’être fragilisée.
Certains chercheurs estiment que ces falaises de glace ne sont peut-être pas si instables. Heureusement, le phénomène n’est pas encore observé en Antarctique aujourd’hui, car la plupart des principaux glaciers de sortie de l’Antarctique se déversent vers les plateformes de glace qui agissent encore en contrefort. Mais cela pourrait changer avec un réchauffement futur. L’existence de fissures et de crevasses profondes pourraient fragiliser ces falaises.
En résumé, l’effondrement des falaises de glace est un facteur clé qui pourrait accélérer la contribution de l’Antarctique à l’élévation du niveau mais il n’y a pas de certitude à ce sujet.
Ces phénomènes dynamiques ont été testés grâce à un modèle pour évaluer leur capacité à simuler la contribution de l’Antarctique à l’élévation du niveau de la mer il y a 125 000 ans (la fin de la dernière période glaciaire, à environ 1°C de réchauffement) et il y a environ 3 millions d’années (le milieu du Pliocène, à 2-3 °C de réchauffement). Le modèle a bien reproduit ces conditions passées seulement lorsque la dynamique associée à la rupture des plateformes de glace recouvertes d’eau de fonte et l’effondrement des falaises ont été inclus.
La conclusion de l’étude est qu’à mesure que les températures augmentent, la perte de glace de l’Antarctique accélère avec le risque d’atteindre des conditions irréversibles assez rapidement.
Avec des températures de +1,5°C à 2°C, la perte de glace antarctique et sa contribution à l’élévation du niveau de la mer se poursuivent aux taux observés aujourd’hui, atteignant probablement de 6 à 11 cm d’ici 2100. Au-delà de ce siècle, la contribution se poursuit à un rythme similaire, ne s’accélérant que légèrement vers 2300.
Même si le réchauffement climatique est limité à 1,1°C, le niveau actuel, l’élévation du niveau de la mer dû à l’Antarctique ne cesse pas. Au lieu de cela, elle continue lentement pendant des siècles, sans s’arrêter. Cela correspond à ce que nous savons du passé de la Terre. Dans le dernier interglaciaire, par exemple, lorsque le niveau de la mer s’est stabilisé à 6-9 mètres plus haut qu’aujourd’hui, il a fallu plusieurs milliers d’années pour atteindre ces niveaux.
Dans des scénarios de 3°C de réchauffement, la modélisation suggère que l’Antarctique connaît une forte augmentation de son taux d’élévation du niveau de la mer, déclenchée par le retrait rapide de Thwaites, qui déstabilise une grande partie ou la totalité de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental. Les simulations suggèrent que cette accélération commence vers 2060, atteignant 5 mm par an à la fin de ce siècle. En comparaison, le taux actuel de toutes les sources (y compris le Groenland, les glaciers terrestres et l’expansion thermique) est d’ environ 3 à 4 mm par an. L’élévation totale du niveau de la mer (liée à tous les facteurs) pourrait alors dépasser 1 cm par an.
Un saut encore plus net et plus catastrophique se produit avec un réchauffement au-dessus de 3°C. En utilisant le scénario d’émissions très élevées RCP8.5 entraînant un réchauffement d’environ 4,5°C en 2100, les auteurs de l’étude constatent que l’élévation du niveau de la mer liée à l’Antarctique est presque le double de celle des scénarios 3°C, atteignant au total 34 cm d’ici 2100 puis dépassant 6 cm par an d‘ici 2150, alors que la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental se désintègre. Dans ce scénario, l’instabilité de la calotte glaciaire est également déclenchée en Antarctique oriental ; et d’ici 2300, l’élévation du niveau de la mer liée à l’Antarctique atteint à elle seule près de 10 mètres.
D’après le GIEC, l’élévation du niveau de la mer due à tous les facteurs dans un avenir à fortes émissions (RCP 8.5) se situerait entre 60 centimètres et 1 mètre d’ici 2100. L’instabilité des falaises pourrait cependant conduire à une élévation au-delà de 2 mètres dès 2100, disaient déjà Kopp, DeConto et Pollard en 2017. En revanche, cette instabilité n’aura pas beaucoup d’effet si nous atteignons l’objectif d’émissions de l’Accord de Paris. Ce dernier permettrait de contenir la hausse mondiale probable entre 30 et 90 centimètres.
Comme dans les scénarios 1,5°C et 2°C, cette perte de glace antarctique et l’élévation du niveau de la mer se poursuivraient pendant de nombreux siècles. A ceux qui jugeront ces conclusions alarmistes, il faut rappeler que les données du passé suggèrent de 2°C à 3°C se sont soldées par un niveau de la mer environ 20 mètres plus élevé qu’aujourd’hui.
Il faut cependant ajouter que l’étude se base sur un seul modèle. D’autres modèles incluant les phénomènes physiques décrits précédemment pourraient constater une élévation du niveau de la mer inférieure ou supérieure.
Source : Global Climat, Johan Lorck – 11-05-2021
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Commentaire recommandé
Je ne me lasse pas de mettre le lien vers cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw
De quelle supposition parlez-vous? Un doublement du taux de CO2 entraine une augmentation de la température moyenne de 4°C. Avec déjà 415 ppm/280, c’est mal parti, les 2 degrés sont déjà pratiquement acquis..
63 réactions et commentaires
En considérant que cette modélisation soit juste.
Si on considère que la montée de l’eau sera progressive ( ça va pas se faire en une nuit ) , les zones les plus à risque seront inondées doucement , ça laissera le temps de se replier plus en hauteur dans les terres.
Rien de catastrophique en soi , mais ça va entrainer des pertes au niveau des infrastructures existantes. Par exemple , Les Maldives viennent juste de mettre en service plusieurs aéroports , tous situés au niveau de la mer , ils n’auront pas le temps de les amortir.
+5
Alerter>Rien de catastrophique en soi
Et comment vous faites pour « replier » des dizaines de millions de gens qui au passage ont vu le sol se saliniser irrémédiablement, empêchant toute agriculture ? si ce n’est pas catastrophique, c’est quoi ?
+5
Alerterc’est de l’adaptation !! y’aura pas le choix , et sous condition que les modélisations soient justes , ce qui reste à prouver. Il y a au moins 20 ans que la banquise doit disparaître l’an prochain.
ça a pris des décennies pour ceux qui vivaient à l’intérieur des terres viennent s’agglutiner sur le littoral. Le plus souvent dans de grandes zones urbaines ( donc , on s’en fout qu’elles soient salinisées ).
Donc maintenant , ça sera retour sur les hautes-terres , bêche à la main … et ça prendra du temps, parce qu’au rythme actuel ça monte pas beaucoup.
+8
Alerter» Il y a au moins 20 ans que la banquise doit disparaître l’an prochain. »
Non, pas l’an prochain, mais la tendance est très claire. Disons une centaine d’années…
Rassuré? Après moi le déluge?
+5
Alerter« parce qu’au rythme actuel ça monte pas beaucoup. »
Ce n’est pas l’avis de certains peuples du Pacifique. Où les « hautes-terres sont inexistantes…
+5
AlerterOu même des riches habitants de Miami, un des signes de richesse était d’habiter en « bas » de la ville, sinon dans les îlots à proximité…le centre en hauteur étant réservé aux pauvres, et quest ce quil se passe depuis quelques années ? Une flambée de l’immobilier sur les hauteurs, au détriment bien sûr des plus pauvres.
+5
Alerterflambée sur les hauteurs ? forcément , il n’y a plus rien à acheter sur le bord de mer alors les prix montent comme dans tous les centres villes.
Mais à priori les propriétés du bord de mer ne sont pas abandonnées précipitamment.
+1
Alerterparlons en des peuples du Pacifique !!
Toujours le même exemple amusant : Les Maldives !!
Vous savez ceux qui hurlent qu’ils vont disparaître sous les flots à cause du méchant CO2 des occidentaux , même que les occidentaux devraient leur verser des millions de dollars de dédommagements et absolument limiter leurs émissions de CO2 sinon c’est la cata !!
Et bien en 2019 , ils ont mis en service 4 aéroports et agrandi leur aéroport principal pour accueillir des A380 .. si c’est pas beau !!
J’ai comme l’impression qu’ils n’y croient pas trop à toute cette histoire de CO2.
Il y a aussi les îles situées sur une plaque tectonique qui s’enfonce doucement mais sûrement sous une autre .. pas vite , quelques mm par an , à peu près la vitesse de montée des eaux .
+15
AlerterLes Maldives sont dans l’océan Indien et pas dans le Pacifique ;-).
Il y a des atolls de polynésie qui sont déjà très touchés par la monté des eaux. Ils essaient de mettre en place des digues mais ça n’est pas suffisant.
+4
Alerteroui mais les Maldives sont quand même l’exemple le plus amusant des îles qui vont disparaître.
Pour toutes ces îles « menacées » , il faut aussi tenir compte de l’érosion naturelle et des dégâts causés par les activités de pompage ou d’extraction .
il y a ça aussi dans les trucs amusants
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/un-archipel-du-pacifique-s-agrandit-malgre-la-montee-des-eaux_121143
+5
AlerterAvez-vous noté ceci:
« un-archipel-du-pacifique-s-agrandit-malgre-la-montee-des-eaux »
Il est écrit que les eaux montent. Merci de la confirmation.
+4
Alerter« Il y a aussi les îles situées sur une plaque tectonique qui s’enfonce doucement mais sûrement sous une autre .. pas vite , quelques mm par an , à peu près la vitesse de montée des eaux . »
Si une plaque tectonique s’enfonce, le niveau des océans va baisser, non?!
Pourquoi faites-vous une fixation sur les Maldives? Vous devriez savoir que ce qui compte dans une économie capitaliste, c’est le profit à très court terme, de quoi ramasser assez de patates pour acquérir un chalet en France…
« J’ai comme l’impression qu’ils n’y croient pas trop à toute cette histoire de CO2. »
J’adore les gens qui pensent à la place des autres. En fait c’est vous qui n’y croyez pas.
+3
Alerteren ce qui concerne les plaques tectoniques.
Quand une plaque s’enfonce c’est qu’elle passe sous une autre.. qui a tendance à monter . Donc les îles s’enfoncent en même temps que la plaque. Mais le niveau de l’océan reste stable .
C’est aussi pour cela qu’à certain endroit le niveau de la mer semble baisser.
Bon , tout ça se joue à 1 ou 2 mm par an.
Rappel : ça fait 12.000 ans que ça se réchauffe et que la mer monte , elle est déjà montée de 120 mètres , on n’en est pas à quelques mm près.
+6
Alerter« Rappel : ça fait 12.000 ans que ça se réchauffe et que la mer monte , »
Ouais, sauf que c’est la première fois qu’il y a plus de 7 milliards d’être humains.
Saisissez-vous la petite différence?
+0
Alerteroui, il y a 7 milliards d’êtres humains et ça pose un gros problème , à tous les niveaux. Et ça va en poser encore plus avec les tensions qui arrivent sur les approvisionnements.
Donc le seul mot d’ordre doit être « adaptation » aux changements de notre environnement et surtout aux risques de pénurie.
Il est tout à fait illusoire de penser que nous pouvons agir sur la montée éventuelle des eaux ou un quelconque autre changement de la planète.
+1
Alerter« ils n’auront pas le temps de les amortir. »
Je pense que si, disons 200 ans minimum.
+0
AlerterEt bien Patrick, merci pour se précieux conseil fiscal et je rappelle à nos auditeurs qu’il ne faut pas acheter d’obligations d’état des Maldives car elles risquent de prendre l’eau.
Nous vous conseillons des placements sur des actifs situés plus en altitude: Les stations de sport d’hiver ou bien encore: les terres agricoles du pourtour méditerranéen, j’ai personnellement un petit faible pour les forages dans les aquifères millénaristes aujourd’hui nécessaires à la subsistance de millions de clients!
« Rien de catastrophique en soi », j’ai toujours apprécié les personnes qui vont de l’avant, les optimistes mais là, votre mantra tourne à l’aveuglement.
Si cet article ne dresse pas un dérèglement catastrophique des processus qui font la stabilité de l’antarctique je me demande de quoi parle-t-il?
Admettons que les observations et les modélisations scientifiques décrites soient justes ou pas, l’intérêt de ce genre d’article est de « nourrir » une population de l’état de l’art, du moment, concernant ce que l’on comprend des phénomènes à l’oeuvre et des conséquences localement à peine visibles d’un monde qui globalement dérive d’un équilibre dynamique stabilisé vers des surprises systémiques localement pas souhaitables et qui globalement finissent par saper l’édifice le plus patiemment érigé.
Si nous sommes des citoyens, il est impératif à pouvoir disposer de ce genres d’articles, merci les crises.
+6
Alerter» Les stations de sport d’hiver »
Vous n’y pensez pas! Elles auront fait faillite depuis longtemps!
+2
Alertersurtout si elles sont obligés de fermer leurs remontées les années où il y a de la neige 🙂
+6
Alerter« Un réchauffement supérieur à 2°C entraînerait une forte élévation du niveau de la mer »
Eh bien voilà une bonne nouvelle! Quand Miami sera sous les eaux, les uns et les autres comprendront enfin que le réchauffement climatique n’est pas une lubie de jeune fille autiste, mais que les autistes sont ailleurs.
En attendant la Suisse se distingue en proposant une loi CO2: c’est le peuple qui décide le mois prochain.
+6
AlerterFaudrait pas prendre une supposition suivie d’un conditionnel pour une vérité ferme.
+10
AlerterJe ne me lasse pas de mettre le lien vers cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=R6eywXdssMw
De quelle supposition parlez-vous? Un doublement du taux de CO2 entraine une augmentation de la température moyenne de 4°C. Avec déjà 415 ppm/280, c’est mal parti, les 2 degrés sont déjà pratiquement acquis..
+6
Alerter« Un doublement du taux de CO2 entraîne une augmentation de la température moyenne de 4°C »
1) Hypothèse non prouvée , sans doute farfelue
2) 97% des émissions de CO2 sont d’origine naturelle , et encore ça c’est sur les dernières décennies parce que nos émissions de CO2 ont augmenté de façon exponentielle.
La solution est de supprimer la nature.
+7
Alerter« 1) Hypothèse non prouvée , sans doute farfelue »
Ce n’est pas une hypothèse, c’est un fait. L’ignorance n’est pas un argument.
« 2) 97% des émissions de CO2 sont d’origine naturelle »
Visiblement on n’enseigne pas le cycle du carbone à l’école. Ni la notion d’équilibre. On voit le résultat.
« La solution est de supprimer la nature. »
La solution est de supprimer l’ignorance et c’est pas gagné.
+4
AlerterLa Suisse se distingue surtout, je suis résident entre Lausanne et Genève par l’invraisemblable accumulation de voitures de très grosses cylindrées, d’avions et de jets privés, d’hélicoptères privés, de bateaux a moteurs de forte puissance sur tous les lacs, de motos de haut de gamme, jamais vu autant de Ferrari, de Maserati, de Rolls-Royce, etc.
C’est aussi le pays qui est le siège social de compagnies multinationales parmi les plus nocives de la planète dans le domaine pharmaceutique, chimique..
Obtenir un référendum fédéral sur un sujet quelconque n’est en rien le gage d’un succès et parmi ceux des dernières années qui a fonctionné est celui qui a permis l’interdiction de construire des minarets..pour des mosquées dont la construction est systématiquement refusée par les cantons. La population a rejeté massivement le référendum pour baisser l’âge de la retraite a 65 ans..je ne me lasse jamais de donner cet exemple ou de baisser la semaine de travail fixée a 45 heures.
La Suisse c’est un millième des émissions mondiales et le 13 Juin il y a aussi 2 autres votations. A noter que cette loi sur le climat (la réduction de la masse carbonique) ne propose rien pour la réduction de la consommation, du mode de vie, etc, mais des taxes supplémentaires sur les carburants, les utilisateurs du transport aérien provenant de l’extérieur du pays, pas les compagnies, etc..Il y a déjà un autre référendum en préparation pour éventuellement annuler les résultats du vote qui aura lieu le 13 Juin. L’opposition est bien entendu l’industrie chimique, le secteur agricole, les industries du tourisme, etc.
La Suisse, le pays ou il y a 6 vols quotidiens entre Genève et Zurich, distant de 200 kilomètres alors qu’il existe un réseau ferré de classe mondiale.
La Suisse a réduit ses émissions de gaz a effet de serre de plus de 50 % depuis 1995 surtout par la délocalisation des productions les plus polluantes ailleurs et elle n’est pas la seule dans cette direction.
Il y a un signe des changements climatiques soit la fermeture de stations de ski ( -20 % depuis une quinzaine d’années), la difficulté de faire fonctionner d’autres sans l’utilisation de neige artificielle. Le reecul des glaciers est très visible.
Admirer la possibilité au peuple de se prononcer c’est oublier que des référendums de ce type demandent des moyens énormes et que seuls des organisations ou des partis politiques influents sont capables de les obtenir.
+9
AlerterEffectivement, ajoutons qu’en Suisse comme ailleurs l’abstention est importante. Et que comme ailleurs ce sont les pauvres, car il y en a en Suisse, qui votent le moins ! Et que comme ailleurs la gauche au pouvoir, c’est la gauche caviar.
Ceci posé, le système politique helvétique est plus désirable que le français.
+3
AlerterGenève-Zurich 230 km et 300 par la route. 45 heures dans la loi, très peu en pratique. Non, les initiatives et les référendums ne demandent pas des moyens énormes, mais des militants actifs, et il y en a encore, la preuve le nombre de votations le 13 juin: 7 sujets à Genève. Des initiatives ont été lancés avec très peu de moyens.
+2
Alerter« Il faut cependant ajouter que l’étude se base sur un seul modèle. D’autres modèles incluant les phénomènes physiques décrits précédemment pourraient constater une élévation du niveau de la mer inférieure ou supérieure. »
Pourquoi ne pas avoir mis ce paragraphe en premier,tout en haut de l’article?
CAVEAT EMPTOR…
+11
Alerterc’est l’avantage avec les modèles , on peut prendre celui que l’on veut en fonction des conclusions auxquelles on souhaite arriver.
+14
AlerterNier la réalité n’a jamais offert une prise sur cette réalité.
+4
AlerterUn modèle informatique n’est pas la réalité.
Ce qui est intéressant c’est de confronter le modèle avec la réalité , c’est même le seul moyen de le valider.
Et pour l’instant la réalité , c’est que l’eau ne monte pas beaucoup. Il y a même des endroits où la mer se retire ( en fait , le niveau apparent dépend autant de la montée de l’eau que des mouvements des plaques tectoniques, si la plaque s’enfonce alors le niveau de l’eau monte )
+18
Alerter« Et pour l’instant la réalité , c’est que l’eau ne monte pas beaucoup. »
Très intéressant votre relation avec la réalité, mais de quelle réalité prétendez-vous être informé.
Allez dire à la population du Bangladesh, et plus particulièrement à ceux qui sont obligés de déménager tous les 5 ans que votre réalité est scientifiquement plus concrète que la leur… « En quarante ans, j’ai déménagé huit fois, d’abord tous les dix ans. Mais les trois dernières fois, c’était tous les cinq ans. Toujours à cause des inondations ». Déplacer sa maison signifie recommencer une nouvelle vie. « Se déplacer coûte très cher. Quand il faut partir, je perds mes terres, mes économies. On devient de plus en plus pauvre. On est huit dans la famille, je ne sais pas comment on va survivre. »
+2
AlerterBengladesh : « Entre 1993 et 2012, le sol s’est affaissé de 1 mm à 7 mm par an suivant les endroits. La subsidence est un phénomène commun à tous les deltas. Elle est due à différents processus naturels comme la tectonique ou le compactage des sédiments, mais aussi à des actions humaines, comme le pompage des nappes phréatiques. »
Si on ajoute 1 ou 2 mm de montée des eaux .. forcément on a les pieds dans l’eau.
Le problème n’est pas le CO2 , le problème s’est de s’être installé là
+13
Alerter« Le problème n’est pas le CO2 , le problème s’est de s’être installé là »
Ça, si ce n’est pas du cynisme…
Lorsque le delta du Gange-Brahmapoutre sera sous les eaux, il y aura des millions de réfugiés à caser. Le bon président français ouvrira les portes (cf. Bayrou qui a l’oreille du maître), et il serait rigolo qu’une partie de ces réfugiés viennent s’installer près de chez vous, non?
+2
Alerter« Un modèle informatique n’est pas la réalité. »
Est-ce que je vous ai parlé de modèle informatique? Non, de réalité. Etes-vous tellement coupé de la nature que vous ne voyez pas les manifestations de ce réchauffement?
Je me contrefiche des modèles. Même un modèle qui aurait été validé après 20 ou 50 ans n’est pas forcément valide pour les prochaines 20 ou 50 années.
Pour que le niveau de l’océan mondial monte de 7 m, il faut que l’inlandsis du Groenland fonde complètement, ce qui mettra plusieurs centaines d’années. Pour l’Antarctique il y a de quoi mettre Paris sous les eaux. Très amusant d’imaginer la Tour Eiffel les pieds dans l’eau… salée.
+3
AlerterHabituellement c’est le point Godwin, ici c’est plutôt le point Dunning kruger mais en fait je crois que les « modélistes » atteignent finalement le point Baudrillard.
Nous remarquons qu’insinuer les possibles erreurs et dérives des modèles, revient à nier la réalité…
et sinon ça se passe comment au Pays bas?
+4
AlerterL’inconvénient des modèles c’est que ce sont des joujoux vidéo qui dans le domaine de la recherche scientifique comme dans les jeux pour ados, sont remplis des fantasmes de leurs ‘designers’ (on peut pas honnêtement les nommer ‘créateurs’). Mais les néophytes en sciences (ce monsieur Lorck par ex.) comme les utilisateurs des jeux, ne voient juste que « ça tourne ». Il arrive dans les modèles ce qui n’arrive pas dans la réalité, parce que les « modèles » reposent sur un découpage du réel en tranches grossières, alors que la réalité est fine. Donc ils « convergent » ou ils « divergent » sans états d’âme. On ne peut pas, par exemple, dans les modèles, insérer des principes scientifiques forts -c’est pourtant ça la science- comme la loi de Le Chatelier: « dans un système évoluant, l’évolution s’oppose aux perturbations qui l’ont engendrée et en modère l’effet. »
Comme ces principes ont disparu, les vulgarisés (ceux qui sont l’objet de « la science pour tous », soit presque tout le monde) sont plongés dans une dépendance désorientée, du « en même temps » scientifique, un modèle dit ça, mais bon un autre pourrait dire autre chose, ou pas.
La catastrophe n’est plus à venir en fait, elle est déjà, en purée, dans les têtes. La science qui a été pendant des siècles une (relative) boussole est détournée, comme le reste, et contribue au grand bazar, à la désorganisation
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Alerter« La catastrophe n’est plus à venir en fait, elle est déjà, en purée, dans les têtes. »
Vous parlez de modèle, mais de quel genre de modèle au juste ? Comme celui-ci : Rapport du Club de Rome : https://jancovici.com/recension-de-lectures/societes/rapport-du-club-de-rome-the-limits-of-growth-1972/
Comme dit un de ses auteurs, Dennis Meadows : « Nous n’avons pas mis fin à la croissance, la nature va s’en charger ». https://www.les-crises.fr/dennis-meadows-croissance/
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AlerterVous pourriez y adjoindre Paul Ehrlich, qui est de la même eau. Il prévoyait dès 1968, 66 millions d’habitants à Calcutta en 2000, la fin de toute vie animale dans l’océan en 1980, la mort de 4 milliards de personnes dans les années 80, la « disparition » de l’Angleterre en 2000 et autres billevesées maniaco-dépressives. Puis le Club de Rome, puis Al Gore prévoyant la disparition des deux calottes glaciaires pour 2013, supposée faire des centaines de millions de réfugiés….
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AlerterEn passant, il est remarquable que dans le volet 1 des rapports du GIEC concernant l’étude des données climatiques, de leur évolution, de leur ampleur il n’est jamais fait mention de quelconques préconisations sociales particulières.
C’est à partir des travaux des chercheurs du groupe 2, avec médecins sociologues… que des propositions d’organisation sociale peuvent être émises.
Quant au rapport économique du groupe 3, il est composé à l’image des sensibilités économiques existantes et n’a souvent plus beaucoup de connections avec le monde matériel, ces limites, pollutions, dégradations…
La réélection étant l’horizon ultime du mandat politique, il est à propos nécessaire de rappeler le rôle cardinal de la CCNUCC qui interdit toute forme de limite structurelle à l’économie aux solutions proposées par les COP.
Le monde scientifique face aux politiques ne pèse pas toujours lourd dans ses arbitrages, surtout lorsqu’il met en cause le productivisme industriel comme modèle de développement sur un temps que beaucoup de scientifiques désignent comme devant être extrêmement rapide.
Que certains politiques ou scientifiques s’expriment bien au delà de ce qui est scientifiquement admis semble évident, ce n’est certainement pas une bonne raison de jauger le reste de la classe à la hauteur des pires bévues de quelques uns.
Donc, vive la science, les conséquences décrites sont déjà visibles, si le consensus scientifique nous alarme sur une situation qui ne doit pas durer il est prétentieux et inconséquent de prétendre le contraire ou minorer les conséquences.
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Alerter30 ans qu’on nous bassine avec la montée des eaux dans 10 ans … et en attendant de niveau de la mer n’a pas bougé d’un iota
calmos donc !
https://www.youtube.com/watch?v=tHX0np4pG_U
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Alerterhttp://refmar.shom.fr/fr/evolution-niveau-marin-brest
Bonjour, un lien pour relativiser votre propos tout au moins en ce qui concerne Brest!
Par ailleurs, pas le temps d’en faire la liste ici, mais nombre d’articles paru également ici, montrent l’intérêt de Londres, des Pays Bas, du Portugal, du Bangladesh, de Djakarta… pour trouver des solutions toujours radicales, on fabrique des systèmes de digues de Titans, on déplace une ville (?), les terres agricoles se salinisent et on meurt localement et ça fini par se transmettre de proche en proche…
En 2021, quels sont les arguments pour entendre que les mers et océans montent?
Si vous doutez des mesures scientifiquement établies, de leur analyse il est grand temps de nous faire part de vos méthodes et de vos sources.
Je précise, à toute fins utiles, que le journal télévisé ne peut tenir lieux de sources d’informations fiables dans quelque domaine que cela soit, merci
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AlerterBonjour Bouddha vert,
Comment le niveau moyen de la mer est-il calculé ? https://www.cls.fr/journee-mondiale-du-climat-que-voit-on-et-que-fait-on-depuis-l-espace/
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AlerterAllez, juste un petit glaçon dans le verre ? Aujourd’hui on peut s’installer en terrasse des cafés et contempler la mer selon où on est situé…; c’est la fête.
Le plus gros iceberg du monde se détache de l’Antarctique : https://www.geo.fr/environnement/le-plus-gros-iceberg-du-monde-se-detache-de-lantarctique-204850
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AlerterUn beau désastre annoncé mais bien sûr rien ne sera fait en dehors de quelques « mesurettes » qui ne toucheraient bien sûr que les « moins que rien », genre trottinettes à charbon et autres « véhicules écologiques » dont la construction serait largement plus nuisible que de laisser des véhicules plus durables continuer à circuler.
Et bien sûr il ne faudra surtout pas toucher au transport commercial qui fait 3 fois le tour de la planète avant de délivrer des biens qui ne sont pas vitaux.
Sans compter le trafic aérien et autres joyeusetés énergivores et polluantes nécessaires à « faire tourner l’économie » .
Si l’élévation du niveau des mers pouvait entraîner l’immersion de Wall-Street, de la City, des spéculateurs occidentaux et des paradis fiscaux ce serait un bienfait car ce serait vraiment un cas typique d’arroseur arrosé.
Par la même occasion Paris serai aussi submergé ce qui engrainerait la fuite des « élites » qui devraient dès lors émigrer vers les zones plus élevées peuplées par les « gueux » et autres « gilets jaunes » qui ne manqueraient pas de leur signifier les bonnes manières et le respect de la population.
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Alerter[modéré]
Non un modèle n’est pas un joujou virtuel éloigné de la réalité. Pas plus que les maths, les lois de Kepler, la théorie de la relativité générale etc. Vous pensez vraiment que les arguments qui vous employez, les dizaines de milliers de chercheurs qui planchent depuis des décennies, il n’y ont pas pensé ??? Vraiment…
Pour conclure, juste un petit apport : un modèle n’est valable que si il décrit la réalité justement. Ils sont réactualisés, ajusté, en permanence. Petite piste de reflexion : si la science avait la berlue au point de se planter comme les sceptiques le pensent, quand la même science envoi un satellite sur Mars, 99% du temps ils se crasherait, partirait n’importe ou etc. Or il n’en est rien, donc conclusion…
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AlerterJ’ai fait suffisamment de modèles moi-même, en thermodynamique et en nucléaire, et parmi les plus ardus (ceux qui tournaient en nuits entières de calcul sur Cray) pour savoir de quoi je parle. Non la science n’a pas pour propos de « valider des modèles par la réactualisation de ses mécanismes ». Certes les scientifiques d’aujourd’hui, qui n’ont rien à voir avec les grands savants d’autrefois, pratiquent à outrance les modèles, les modélisations, les calculs informatiques. Paresse et indigence intellectuelle, plus facilité d’utilisation. Les modèles devraient aider les chercheurs à affiner leur intuition, à s’approcher d’une formulation scientifique, point. Ils ne devraient jamais sortir des laboratoires et ne jamais être présentés à la presse, dans des institutions, ou sur les médias sociaux. Uniquement des outils temporaires. Mais la soif de notoriété et la bêtise ont cours parmi les scientifiques comme dans n’importe quelle communauté.
La science cherche à com-pren-dre. Elle est parfaite quand elle émet des lois, qui se traduisent, parfois mais pas tout le temps, en équations, ou en théorèmes. En-deçà de ce niveau on est et on reste dans le bidouillage et les essais. Un bon chercheur a 25 idées par jour, fait des essais sur l’une d’entre elles pendant des mois, et aura peut-être une seule chance dans toute sa vie de réellement découvrir quelque chose de si-gni-fiant!
Ce n’est pas la science qui envoie un satellite sur mars, mais l’ingénierie. Qui utilise les lois de la science. C’est louable, parfois admirable, mais pas plus.
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AlerterNotre climat résulte d’un ensemble d’équilibres chimiques, énergétiques, dépendant de multiples éléments en intéraction. Composition de l’atmosphère, le soleil etc. Vous voyez ?
Qu’est-ce que l’humanité à fait depuis la révolution industrielle ? Sortir du carbone séquestré depuis des millions d’années dans le sol, qui était donc de ce fait exclu de l’équation climat, et le réinjecter dans le dit climat. Quand on modifie un équilibre chimique en changeant la quantité d’un de ses composant, on change le-dit équilibre, çàd le rédultat de l’équation, en l’occurrence notre climat. Et si la quantité de carbone est trop grande, ça peut devenir très compliqué
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AlerterMouais… Hippocampe je ne vous voie pas du tout faire voler des avions ni faire de bonnes prévisions météorologiques avec un reniement aussi idéologique sur la modélisation. On ne travaille pas avec des « intuitions » en mécanique des fluides, on se permet surtout d’exploiter une puissance de calcul qui n’a plus rien à voir avec celle des vieux Cray des années 80 ou 90 pour justement comprendre et prévoir par exemple l’effet du relief sur les phénomènes de micro-climat, en 3-4 dimensions, sur des mailles ou des temporalités plus ou moins fines. Tout cela est inaccessibles aux capacités humaine, on n’en n’a jamais assez (de puissance informatique), et c’est bien normal.
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AlerterConception des avions : les modèles sont en permanence vérifiés , on ne parle pas de projection à 60 ans. Si ça ne marche pas ça se voit rapidement ( voir 737 max ).
Météo : idem , on compare sur le court terme, donc les modèles sont validés, quoique ! La météo est la science exacte du temps qu’il aurait du faire ( blague de pilote souvent confronté aux modèles)
Le climat : certainement trop complexe pour être modélisé, on ne sait pas vraiment ce qui agit dessus.
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AlerterMoi non plus et personne de sensé ne parle de modélisation aéronautique à 60 ans…par contre calculer de nouvelles formes aérodynamiques et mesurer leur comportement en simu et labo soufflant oui.
Utilisez les prévisions de Météo-France vous verrez qu’elles sont plus précises que celles ramenées par les US , parce que l’un travaille sur des modèles plus précis mais petits, tandis que l’autre sur des modèles plus larges mais plus globaux (en ce qui concerne les prévisions « mainstream » qu’ils livrent au public, parmi tous les modèles de toutes sortes qu’ils calculent…).
S’ils sont si mauvais et si inutiles on essayera de faire appel à vous…
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AlerterLe lien de LibEgaFra de Science Étonnante sur les modèles est effectivement très bien !
Faut-il croire au réchauffement climatique ici:
https://youtu.be/R6eywXdssMw
Je n’attends rien de sensé comme remarques de Patrick mais pour les autres après visionnage on ne vous la ferez plus à vous, ces balivernes et pirouettes de vieux briscard de la politique pour avancer leur agenda anti-science anti-modélisations pas crédible pour un sou.
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AlerterAllez je fais quand même des remarques à propos de la vidéo.
Le gars se présente comme scientifique mais son approche n’est pas très rigoureuse.
Il oublie totalement de préciser que les émissions humaines de CO2 sont minimes par rapport aux émissions naturelles .. à l’entendre on se dit que tout le CO2 est émis par l’homme … on pourrait penser à une manipulation .
De plus , sa démonstration prouve que l’augmentation du CO2 n’est pas due à l’activité humaine. Il montre que le taux de CO2 a fortement augmenté à partir de 1850 .. début de la révolution industrielle.
En considérant qu’à l’heure actuelle .. en pleine débauche d’énergie, le CO2 émis par l’activité humaine représente 4% des émissions totales , combien cela représentait il en 1850 avec juste quelques machines ? 0,01% ? 0,1%. , en gros inférieur aux variations naturelles des émissions naturelles ..
Autre chose .. la courbe de température montrant les écarts est basée sur la différence avec la période 1951-1980 qui a été une période plutôt froide ( a cette époque on nous annonçait même une future glaciation ) .. le choix de la période de référence est assez troublante.
[modéré]
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Alerter« Le gars se présente comme scientifique mais son approche n’est pas très rigoureuse. »
C’est pas tout de le dire, il faut le démontrer, ce que vous ne faites pas.
*Il oublie totalement de préciser que les émissions humaines de CO2 sont minimes par rapport aux émissions naturelles *
Ce point a déjà été abordé dans un sujet précédent et il y a déjà été répondu. Ce que vous écrivez ne tient pas la route, car vous ignorez la notion de cycle du carbone. Alors oui l’augmentation du taux de CO2 est due aux activités humaines par la combustion des énergies fossiles.
Le CO2 émis par les activités humaines est en partie absorbé par les océans, sinon le taux atmosphérique serait déjà supérieur à 500 ppm.
Celui qui observe la nature verra les conséquences du réchauffement que vous niez.
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Alerter« Le climat : certainement trop complexe pour être modélisé, on ne sait pas vraiment ce qui agit dessus. »
Ceux qui étudient la paléoclimatologie savent quelles sont les conséquences d’une variation importante du taux de CO2. Et donc oui on sait ce qui agit dessus.
L’anti-science n’a jamais fait avancer le schmilblick.
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AlerterTant que Mr Obama et autores enemies du changement climatique, continuent a acquerir des proprietes a Marta Vineards, on n’a pa’s a s’inquieter.
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Alerteroui , ce sont ces gens là qu’il faut observer.
Ils sont bien renseignés , ils connaissent la vérité et ils nous montrent qu’il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter.
Comme les gens de Davos qui viennent avec 1500 jet privés et qui font une haie d’honneur à Greta. Il y a la vérité pour le peuple et la réalité pour eux.
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AlerterIl y a un signe qui ne trompe pas.
Dans les Alpes françaises et suisses plus de 20 % des stations de ski ont fermé et plus de la moitié de celles qui restent en activité sont obligés d’utiliser des canons à neige.
Les photos des glaciers prises au début du 20 ième siècle et maintenant montrent un recul dramatique de la masse glaciaire qui pourrait entraîner dans certains cas l’effondrement du glacier.
Il ya aussi un impact considérable sur la production d’électricité compromise par la baisse du niveau des barrages.
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AlerterVraiment l’homme est un animal aussi ridicule qu’incurable. Quelle manie désastreuse actuelle de vouloir s’autoflageller comme aux plus noirs moments de l’obscurantisme. La vie est ultra courte et vous ne voulez que cauchemarder de votre mort inéluctable programmée à votre conception. Ce qui doit arriver arrivera et depuis plus de 2 millions d’années au moins l’homme s’adapte. Il s’adaptera bon gré ou malgré et finira par disparaitre comme toutes les innombrables espèces qui nous ont précédé et comme les nouvelles créatures qui nous remplaceront inéluctablement.
Encore une minute monsieur le Bourreau ! (Comtesse du Barry). Nous ne sommes que les ridicules marionnettes de la Création. Prenez au moins le temps de vivre votre présent ou allez vous suicider en Suisse ou en Belgique. Ces voyages liquident la vieillesse mais font au moins place aux jeunes qui en veulent
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AlerterQuand je me promène je vois de grosses voitures toutes neuves, on fait des rallyes, des courses de F1, des bateaux tout en carbone et époxy font le tour du monde à fond les ballons. aucun gouvernant n’y fait rien.
On vend des écouteurs bluetooth, on voyage en avion et on va au ski, aucun gouvernement ne réagit.
On mange de la viande à tous les repas, même en prison, on achète je ne sais combien de vêtements et de chaussures par an et on parle de croissance.
Tandis que les personnes les plus puissantes du monde se préparent à partir en tourisme spatial, la terre continue de se réchauffer à vitesse grand v.
Toute personne s’inquiétant de l’augmentation de la population mondiale se verra répondre par une phrase débile du type « on a de quoi nourrir 20 milliards d’habitants » (mais pas les chauffer, les transporter, les vêtir, les soigner, etc, juste les nourrir)
La question de la transition écologique est une fausse question. celle de la transition économique et sociale est une urgence, elle se résoudra de manière planifiée ou dans la violence.
Le problème est qu’un candidat à une élection qui proposerait des solutions raisonnables à cette situation ne serait pas élu. en revanche, celui qui fera des pistes cyclables et des bardages en bois le sera.
+2
AlerterTout est vrai, sauf la notion « urgence ». Qui d’ailleurs est contre-productive parceque paralysante. Il y a des économistes qui ont réfléchi à cette question, en profondeur, mais ils ne sont ni invités, ni écoutés. Malgré parfois une grande notoriété et fiabilité, comme William Nordhaus, prix Nobel d’économie qui, au terme de ses évaluations, prône un horizon à +3,5°C en 2100 comme optimum climato-économique et social.
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AlerterAprès avoir goûté votre définition de la science, apprécié votre référence aux grands scientifiques d’hier comparé aux paresseux d’aujourd’hui, intellectuellement indigents, je dois vous avouer ne pas comprendre votre enthousiasme pour un économiste comme Nordhaus!!!
Quels sont les outils à la disposition de Nordhaus pour affirmer que l’optimum sociau-économico-climatique se trouve à 3°C d’ici à 2100!!!
Dans l’attente de vous lire!
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AlerterPas tout compris dans ce verbiage pseudo scientifique et ces mots très technique peu parlant pour un béotien sinon un catastrophisme évaluant des montées de t° de 3 à 4 ° et de montée des eaux de 20, 30 m voire plus pour fini sur un registre plus « raisonable » de 1,5 à 2 ° et 6 à 9 m de montée des eaux qui plus est sur une période de 250 ans. Donc le catastrophisme du début est largement pondéré par la fin de l’article
Je ne vois pas l’intérêt de la formulation de cet écrit
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