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26.octobre.202026.10.2020
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Cohn-Bendit et la Fédération franco-allemande : Un grand Saut dans le Vide – par Eric Juillot

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Le 15 septembre dernier, dans Le Monde, Daniel Cohn-Bendit a cosigné[1] une tribune dans laquelle il appelle à la création d’une fédération franco-allemande. Cette proposition fantasque en dit beaucoup sur le rapport entretenu par l’européisme avec la démocratie et avec l’Histoire.

Quelques arguments pêle-mêle

Conscient que le contexte ne s’y prête guère et que son ambition peut sembler démesurée, Cohn-Bendit multiplie, dans son propos, les arguments de toutes sortes, évoqués sans souci d’ordre et sans grande rigueur analytique.

La fédération qu’il propose serait ainsi une « conséquence logique »[2] de l’existence déjà ancienne de nombreuses institutions communes (celles de l’UE), dont une sorte de dynamique autonome aboutirait in fine à un couronnement fédéral.

A ce déterminisme institutionnel s’ajouterait une proximité culturelle plus grande que jamais entre Français et Allemands, fruit précisément de 70 années de construction européenne : « Alors qu’en 1950 ou en 1970, on assistait à deux mondes différents, aujourd’hui, les Français et les Allemands se sont fortement rapprochés ».

Que cela soit vrai dans les couloirs du parlement européen ou, à la rigueur, dans les départements frontaliers, peut-être ; mais qu’il en soit ainsi à l’échelle des deux peuples, cela n’est guère crédible : ce sont plutôt l’ignorance et l’indifférence qui l’emportent. La barrière de la langue reste évidemment intacte, mais Cohn-Bendit n’y voit rien de plus qu’ « un fait sémantique intéressant » !

Cohn-Bendit recourt ensuite à un révisionnisme historique parfaitement assumé, enrôlant sous sa bannière rien moins que de Gaulle : « Une union franco-allemande a souvent été évoquée depuis Adenauer-De Gaulle ». L’affirmation est tellement culottée qu’elle en est comique, car on cherchera en vain, dans le projet gaullien pour la CEE, la moindre trace d’un projet fédéral supposant pour la France la perte de l’essentiel de sa souveraineté[3].

L’auteur tente ensuite de se rassurer en évoquant le « contexte du traité d’Aix-la-Chapelle et les avancées favorables auquel il a conduit en 2019 et 2020 » : A part un engagement de pure forme de la France à soutenir la revendication allemande d’un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, on ne voit pas vraiment à quoi Cohn-Bendit fait ici référence.

Il serait plus judicieux d’évoquer le gouffre qui sépare aujourd’hui les ambitions du président français en matière de relance du projet européiste – telles qu’elles sont exposées dans son discours à la Sorbonne de 2017 – et l’extrême modestie des résultats obtenus[4]en dépit du volontarisme affiché par le président, car c’est précisément le constat objectif de cet échec qui conduit Cohn-Bendit à tenter d’avancer en empruntant un autre chemin.

En fait, de tous les arguments mis en avant, le plus convaincant – mais le plus démoralisant pour un partisan de l’UE – réside dans l’évocation de la dynamique centrifuge dont l’UE est victime : « L’Europe risque actuellement de se scinder en plusieurs composantes : les traqueurs de bonnes affaires que sont les « cinq frugaux », les nationalistes du groupe de Visegrad, le super-endetté « Club Med » ». Seule une fuite en avant fédéraliste pourrait donc contrer l’inexorable délitement de l’UE. Elle ne peut être le fait que du « couple franco-allemand », élément central de la mythologie européiste, dont Cohn-Bendit semble ignorer le caractère largement factice[5].

L’appel de Cohn-Bendit à un sursaut fédéraliste ressemble fort au chant du cygne d’un projet européiste dont les chantres tentent désespérément de conjurer la disparition. Y croient-ils vraiment ? Car ce projet, pour autant qu’on le trouve souhaitable, est de toute façon rigoureusement impossible à mettre en œuvre.

A l’ONU !

La proposition la plus percutante de Cohn-Bendit et de son comparse constitue un premier exemple de cette impossibilité. Leur projet pourrait spectaculairement gagner en consistance si la France acceptait de « partager avec l’Allemagne son siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU », afin de donner une voix à « l’Europe » (comprendre l’UE). Si elle possède une indéniable charge symbolique, cette idée est cependant aberrante à plusieurs titres :

– Tenir pour certain qu’un siège franco-allemand à l’ONU équivaudrait à un surcroît de puissance pour l’UE peut signifier deux choses : que l’on tient pour négligeables les 25 autres membres de l’UE – ce qui risque d’être mal perçu – ou que l’on se propose de relayer leur volonté au sein du Conseil de Sécurité, comme si les 27 étaient capables de s’entendre et de présenter une position commune sur tous les grands sujets internationaux : cela n’est guère crédible ;

– Si la conjonction des vues et des ambitions est impossible à 27, elle ne l’est pas davantage à 2 : les différences, les divergences mêmes, sont légion entre Paris et Berlin sur les questions diplomatiques. L’idéologie européiste étant de type post-historique, elle est vouée à nier l’irréductibilité des ambitions et des vues géopolitiques des Etats-membres, fruits du rapport spécifique que chacun entretient avec le reste du monde[6]. Un siège franco-allemand à l’ONU serait rapidement rattrapé par le principe de réalité ; il alimenterait de tels tiraillements entre Paris et Berlin qu’il perdrait toute crédibilité, sous le regard consterné ou amusé des autres membres du Conseil de Sécurité ;

– Sans même évoquer les différences de culture stratégique séparant la France et l’Allemagne, le poste de membre permanent du Conseil de Sécurité suppose des capacités militaires dont l’Allemagne ne dispose pas aujourd’hui, faute d’investissement et de volonté politique : il n’est pas tant question ici de la maîtrise de l’arme nucléaire – dont Berlin n’entend pas se doter – que des capacités opérationnelles de ses forces conventionnelles, faiblement projetables et qui ont atteint un point bas ces dernières années[7];

– En 1945, lorsque l’ONU est créée, la France doit la place qu’elle y occupe au poids de son passé ainsi qu’au rétablissement opéré in extrémis entre 1943 et 1945, par l’action de de Gaulle aux plans politique et diplomatique et, au plan militaire, par les soldats qui s’illustrent en Italie, dans la libération de la France et la conquête de l’Allemagne. Brader cet héritage au nom d’une idéologie hors-sol et finissante ne serait sans doute pas compris par l’immense majorité de nos compatriotes et susciterait l’étonnement ailleurs sur la planète. Il s’apparenterait à un exemple tout à fait inédit de suicide géopolitique.

Cette proposition n’a donc pas la moindre chance de se concrétiser, mais elle témoigne de l’irréalisme auquel se condamne Cohn-Bendit par aveuglement idéologique.

Une souveraineté sans peuple ?

La souveraineté nationale est a priori un concept inaliénable, puisqu’elle constitue une condition indispensable à l’existence même de la nation ; l’idée d’une nation sans souveraineté est tout simplement vide de sens. Le fait est, cependant, que la construction européenne est parvenue au fil des décennies à arracher des pans entiers de leur souveraineté aux États membres, principalement dans les domaines économique, monétaire et financier.

En France, le Conseil Constitutionnel, chargée de veiller au respect de la loi fondamentale au cœur de laquelle se trouve gravée le principe même de notre souveraineté, s’est montré dramatiquement irresponsable dans l’acceptation régulière des amputations dont elle a fait l’objet traité après traité[8].

En Allemagne, cependant, la Cour constitutionnelle a tenu à marquer, il y a onze déjà, une claire limite dans la capacité de l’UE à s’approprier la souveraineté nationale. Dans son célèbre arrêt de 2009, elle rappelle en effet que « les peuples de l’Union, constitués dans les États membres, demeurent les titulaires exclusifs de l’autorité publique »[9].

La souveraineté est également un pilier de la démocratie : c’est parce qu’un peuple est souverain qu’il peut construire une authentique démocratie sur son sol, où les citoyens auront à débattre et à opérer des choix sur toutes sortes de sujets essentiels. Dans cette perspective, les transferts de souveraineté consentis par la France au profit de l’UE ont gravement dévitalisé notre démocratie, plaçant hors de portée des citoyens la totalité des grandes questions économiques, tranchées une fois pour toutes au profit des thèses du néolibéralisme financier.

Avec son projet, Cohn-Bendit propose en fait de généraliser ces transferts à tous les domaines régaliens, seule manière de créer une authentique fédération. Autant dire qu’il souhaite détruire la démocratie à l’échelle nationale, seule échelle où elle peut exister pleinement. Cela pourrait peut-être paraître souhaitable s’il était possible de la faire renaître à l’échelle d’une fédération européenne ; mais il faudrait pour cela qu’il existât un peuple européen, un corps politique doté d’une réelle substance, en lieu et place des dizaines de nations qui se partagent le continent.

Or ce peuple n’existe pas – pour d’évidentes raisons historiques et culturelles. Cohn-Bendit peut bien concéder que « le chemin sera long » jusqu’à sa fédération franco-allemande, il faut bien constater que 70 années de construction européenne n’ont pas permis de faire le moindre pas en direction d’une fusion culturelle des peuples, préalable à leur fusion politique.

Les constructions stato-nationales résultent de processus multiséculaires, elles s’inscrivent dans une longue durée dont l’UE ne dispose pas. Survivra-t-elle seulement à la décennie en cours ? En outre, l’unité et la conscience nationales ont partout été forgées pour une large part dans des épreuves historiques coûteuses en sang et en larmes ; or personne, à l’évidence, ne souhaite aujourd’hui mourir pour l’UE, et peu d’entre nous la pleureront lorsqu’elle disparaîtra. L’idée d’une souveraineté européenne, même issue de deux seuls États, est donc tout à fait chimérique en l’absence d’un peuple correspondant.

Fédération-aliénation !

De ce fait, le projet fédératif de Cohn-Bendit n’est pas seulement irréaliste, il serait dangereux s’il venait à être mis en œuvre. Il est en effet impossible de fédérer deux nations. De deux choses l’une : soit l’une d’entre elle est à aliénée à l’autre – comme par exemple au sein de l’éphémère République Arabe Unie entre 1958 et 1961[10] – soit, autre possibilité, les deux nations sont aliénées à un pouvoir englobant dénué de légitimité.

C’est d’ailleurs ce à quoi ressemble aujourd’hui l’UE sur un mode mineur : une tentative d’union qui s’affirme en vidant de leur contenu les démocraties nationales au profit d’un pouvoir central de nature technocratique, qui tente de neutraliser le politique – qu’elle n’est pas en mesure de s’approprier – en le soumettant au droit et au marché.

Le dispositif est habile : les démocraties nationales sont formellement maintenues pour conserver l’illusion de leur pouvoir persistant. Les institutions bruxelloises, à l’abri derrière cette illusion, peuvent travailler insidieusement à l’extension de leurs prérogatives. Elles peuvent même, à l’occasion d’une crise, imposer un ordre technocratique de type néo-colonial à certains États – typiquement, la Grèce des années 2010 – avec la complicité des Etats membres les plus puissants.

Mais cette évolution suscite dans la durée une crise multiforme, largement engagée aujourd’hui, et dont la dimension politique constitue une menace mortelle pour l’UE : condamnée à l’impotence par son incapacité politique, elle empêche simultanément, par son existence même, les États et les peuples de ressaisir l’entièreté de leur souveraineté sans laquelle la résorption de la crise n’est pas envisageable.

Le projet de Cohn-Bendit, s’il était mis en œuvre, loin de favoriser l’UE, précipiterait au contraire la prise de conscience de sa dimension spoliatrice et destructrice, amplifiant ainsi l’ampleur et la violence de son rejet par les peuples. De cela, Daniel Cohn-Bendit ne peut se rendre compte : ancien député du parlement européen, il a représenté des années durant dans cette enceinte un peuple qui n’existe pas. Il semble qu’il en ait conservé un goût prononcé pour les chimères.

Eric Juillot pour Les-Crises

Notes

[1] Avec l’universitaire allemand Claus Leggewie.

[2] Cette citation et les suivantes :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/15/daniel-cohn-bendit-et-claus-leggewie-en-europe-personne-ne-doit-avoir-peur-de-150-millions-de-franco-allemands-ayant-une-double-nationalite_6052207_3232.html

[3] De Gaulle acceptait l’idée d’une Europe intégrée mais sous direction française et avec une RFA dominée, projet sans rapport avec l’ambition de Cohn-Bendit.

[4] Pour aller plus loin :

https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-et-leurope-par-eric-juillot-1-4/

https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-et-leurope-par-eric-juillot-4-4/

En outre, l’accord sur le plan de relance européen de juillet dernier n’a été possible que grâce au sacrifice par la France de son intérêt financier ; il est par ailleurs sous-dimensionné, et sa mise en œuvre sera lente et incertaine :

https://www.les-crises.fr/1-l-accord-europeen-du-21-07-un-deplorable-plan-d-endettement-de-750-milliards/

https://www.les-crises.fr/l-accord-europeen-2-2-budget-en-baisse-controle-des-etats-par-la-commission-en-hausse/

[5] Voir par exemple DELAUME Coralie, Le couple franco-allemand n’existe pas, Ed. Michalon, 2018.

[6] Le principal symptôme de cet état de fait réside bien sûr dans la spectaculaire inconsistance de la diplomatie communautaire.

[7] http://www.opex360.com/2019/03/18/otan-lallemagne-ne-tiendra-pas-son-engagement-de-porter-ses-depenses-militaires-a-15-de-son-pib/

[8] A ce sujet, voir l’article de Régis de CASTELNAU, Reconstruire le droit pour reprendre notre souveraineté, dans le 1er numéro de la revue Front populaire (été 2020).

[9] https://www.fondation-res-publica.org/L-arret-du-30-juin-2009-de-la-cour-constitutionnelle-et-l-Europe-une-revolution-juridique_a431.html

[10] Cette tentative de fédération de la Syrie et de l’Égypte à l’apogée du panarabisme échoue dès 1961 lorsque les élites syriennes y mettent un terme après avoir dénoncé l’hégémonie de l’Égypte nasserienne.

Commentaire recommandé

Fabrice // 26.10.2020 à 07h13

Cohn-Bendit sera le meilleur parole pour enterrer ce projet, il n’a jamais fait illusion pour bon nombre et a prouvé récemment qu’il fait parti de cette minorité qui enterre les peuples pour des cauchemars aliénants et asservissants qui ne sert que l’intérêt de cette minorité.

Sous couvert d’écologie, il a fait progresser un dogme fort peu en adéquation avec l’environnement, mais plus proche d’un message sectaire comme cette Europe qui n’a plus rien a voir avec l’Europe souhaitée, et qui est dirigé par des gourous complètement coupés de la réalité du monde et qui pensent pouvoir modeler cette réalité selon leur bon vouloir mais qui seront un jour rattrapés par cette réalité.

36 réactions et commentaires

  • Fabrice // 26.10.2020 à 07h13

    Cohn-Bendit sera le meilleur parole pour enterrer ce projet, il n’a jamais fait illusion pour bon nombre et a prouvé récemment qu’il fait parti de cette minorité qui enterre les peuples pour des cauchemars aliénants et asservissants qui ne sert que l’intérêt de cette minorité.

    Sous couvert d’écologie, il a fait progresser un dogme fort peu en adéquation avec l’environnement, mais plus proche d’un message sectaire comme cette Europe qui n’a plus rien a voir avec l’Europe souhaitée, et qui est dirigé par des gourous complètement coupés de la réalité du monde et qui pensent pouvoir modeler cette réalité selon leur bon vouloir mais qui seront un jour rattrapés par cette réalité.

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  • anatole27 // 26.10.2020 à 08h12

    Tropique de la pensée : Donc Cohn Bendit qui est Franco-Allemand appelle à une union franco-allemande
    et Emmanuel Todd qui est francais avec une histoire familiale anglo-saxonne appelle à une alliance avec les américains.
    Ceci devrait nous interpeller …

      +13

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  • Vain(s) espoir(s) // 26.10.2020 à 08h14

    Effectivement les Français et les Allemands se sont fortement rapprochés.

    Cela a donné… LA COLLABORATION.

    Et tout ses résidus persistants encore de nos jours.

      +24

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    • anatole27 // 26.10.2020 à 08h43

      Mais pas que :

      ‘ »Homme sans le SOU, alcoolique , djunkie, en perdition, RECHERCHE
      riche héritière qui saura lui fournir encore plus de DOPE,
      SOUMISSION TOTALE possible et souhaitée,
      je fais le ménage et je cire les chaussures
      « 

        +15

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  • pseudo // 26.10.2020 à 08h34

    CB, la confirmaton qu’il y a en europe en état dans l’état. c’est ça qui est entrain de nous bouffer.

      +1

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  • patochette // 26.10.2020 à 08h37

    La proposition n’est pas si fantasque que ça , elle prend même réalité . L’Alsace Moselle associées au baden wurtenberg devient une eurorégion . L’Allemagne commence à acheter les trains régionaux Vosgiens . Macron sacrifiera les pêcheurs français pour que l’Allemagne puisse continuer de vendre ses diesels truqués en GB après le Brexit .
    C’est pas un projet d’avenir, on y est déja .

      +11

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  • Jean-Do // 26.10.2020 à 08h56

    La perte de souveraineté n’est pas liée intrinsèquement à une union. Elle l’est par la construction qui en a été décidée. « L’union fait la force » mais les conditions dans lesquelles cette union a été décidée peut entraîner une perte de pouvoir pour les peuples qui la composent. Les peuples de Russie n’ont jamais été aussi forts -je n’ai pas dit « libres »- qu’unis dans l’URSS et aussi faibles que maintenant qu’ils sont désunis et soumis aux force de néo-coloniales du néo-libéralisme. L’instabilité y est permanente et voulue, non par les peuples qui les composent mais par ceux qui veulent les exploiter.

    C’est le cas pour la CEE et ce le sera pour toute construction décidée à un moment où le néo-libéralisme a confisqué non seulement les leviers de pouvoir mais aussi ceux de l’information.

      +4

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    • Raoul // 26.10.2020 à 12h03

      Dans une fusion, il y a toujours un fusionneur (Allemagne) et un fusionné (France)…ou autre terme couillonné…
      Je me demande si ceux qui dirige l’état ne sont pas pire que ceux des années 30… Du suivisme avec les grands voisins, du french bashing (en globish, ça va mieux) à tour de bras, une grande gueule tel le coq les pieds dans la … Et surtout aucune idée sur ce que pourrait être la France dans 20 ans !!

        +9

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    • ouvrierpcf // 26.10.2020 à 15h17

      « C’est le cas pour la CEE et ce le sera pour toute construction décidée à un moment où le néo-libéralisme a confisqué non seulement les leviers de pouvoir mais aussi ceux de l’information. » selon jean do
      que nenni oh que non c’est le cas pour l’UE définie par le traité de MAASTRICHT est l’EURO
      le CEE c’était autre chose chacun avait sa monnaie des accords industriels et commerciaux étaient possibles comme AIRBUS CONCORDE

        +1

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      • Raoul // 26.10.2020 à 15h58

        Airbus et Concorde sont de mauvais exemples pour un propos tout à fait honorable.
        Airbus est un consortium de plusieurs pays dont certains hors d’Europe, le CEE n’avait rien à y voir.
        Concorde était issu d’un accord entre nos amis grands bretons et la France.
        Maintenant, ces fake news sont surtout avancées par les européistes.. Vous savez la dernière religion !

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        • Dominique65 // 27.10.2020 à 21h09

          Airbus serait en effet interdit à l’heure actuelle, à cause des lois « antitrust » de l’UE.

            +0

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  • Darras // 26.10.2020 à 09h05

    Je déteste DCB, tout autant que l’UE.
    Cependant.
    Cependant une confédération franco-allemande(et non pas une fédération) fait, à tous points de vue, sens, et elle a d’ailleurs failli voir le jour à la fin des années 90.
    Si tel avait été le cas, le poids de l’entité eut été telle que le traité de Nice n’aurait pas été le désastre en rase campagne qu’il a été face aux exigences anglaises d’intégration et de soumission aux exigences de casse sociale et fiscale des pays de l’Est et de l’Irlande.
    Nous avions, avant les lois Hartz( conséquences directes du refus Français- Fabius, Védrine- du projet de conf) un système convergent qui s’appelait  » le modéle Rhénan ».
    Par ailleurs, l’auteur devrait mieux connaître l’Histoire.
    On a au moins un modele de fédération de deux états avec deux hiérarchies différentes, deux langues différentes, trois religions différentes. Cet union de raison, pour créer une masse critique capable de contenir les appétits Allemands à l’ouest, Russes à l’est et Turc au sud s’appelait la fédération de Pologne Lithuanie, elle a permis de maintenir 220 ans la puissance Polonaise, et c’est Elle et ELLE SEULE qui est venue sauver Vienne des Turcs.
    Elle a même permis à la Pologne de survivre au terrible  » Déluge  » de la guerre Suédoise( 1/3 de la population en moins). Cette fédération regroupait les états actuels Baltes, Polonais, Biélorusses et Ukrainiens.
    Ce n’est pas parce que DCB est détestable et ses arguments approximatifs que l’idée est nulle.
    De Gaulle n’y croyait pas du fait de la sujétion RFA aux US. Mais l’idée lui plaisait

      +3

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    • sylla // 26.10.2020 à 14h08

      « Elle a même permis à la Pologne de survivre au terrible » Déluge » »
      c’est pas le roi suédois de pologne (et de suède), qui, après s’être fait viré de suède, a utilisé la pologne pour récupérer sa place en suède? Si oui, ce serait plutôt une cause importante du déluge que le moyen de la survie.

        +0

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  • Rémi // 26.10.2020 à 10h25

    Faire cela c’est faire de la France les nouveaux Länder.
    L’allemagne a vidé l’est en faveur de l’ouest elle fera de même pour la France.
    il faut s’appeller CON Bandit pour ne pas plus comprendre l’allemagne que cela.

      +7

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  • Urko // 26.10.2020 à 10h47

    Ce qu’en trois guerres, l’Allemagne n’a pas réussi à faire, certains se proposent de le réaliser en douceur. La méthode change, l’objectif demeure : dissoudre l’un des plus vieux états nations à histoire à peu près continue du monde. L’emballage se fait plus souriant désormais… voire habillé d’un peu de philosophie bien dans l’air gentillet du temps, à la LinkedIn, afin d’endormir les uns et de séduire les autres. Personnellement, pour avoir vécu à l’étranger, je maintiens que ces propositions de fusionner des états reposent sur l’ignorance de ce que sont les peuples et leurs cultures. Des siècles durant, l’Europe a subi les guerres à cause des empires, et maintenant qu’elle a trouvé la paix grâce aux états nations ayant permis la démocratie, d’aucuns veulent rebâtir des empires, vecteurs de conflits

      +16

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  • Michel LEMOINE // 26.10.2020 à 11h30

    J’ai fait du tourisme en Allemagne l’été dernier en juillet et Août. Partout où je suis passé j’étais le plus souvent le seul français. Je ne me souviens pas avoir rencontré un allemand francophone.
    Je crois que l’Allemagne est en Europe le dernier pays qui attire les français et qu’ils soient d’humeur à côtoyer.
    On pourrait imaginer une Europe du sud avec l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Culturellement et même linguistiquement cela peut s’envisager. Mais pas avec l’Allemagne qui a ravagé l’Europe déjà deux fois pour imposer une hégémonie à laquelle elle n’a pas renoncé et qu’elle est d’ailleurs sur le point d’atteindre avec la CEE.

      +24

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    • Louis 29 // 28.10.2020 à 09h19

      J’estime, mais c’est purement personnel que la France à une grosse responsabilité dans toutes ces guerres qui sont plus ou moins liées et trouvent leurs origines dans notre révolution.. Un seul exemple celui notre second empire frivole et corrompu qui va chercher sa raclée au Mexique brûle les gilets jaunes de cette époque et ramasse une autre raclée contre l’Allemagne en 1870.. Notre histoire est tragique, pire ça continue…. La France mériterait de se réformer..

        +3

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  • RGT // 26.10.2020 à 11h42

    Si déjà l’Allemagne commençait par pratiquer une politique de transferts vers les pays victimes de sa position dominante ce ne serait pas mal.

    Mais surtout pas, les autres peuples doivent en premier lieu commencer à s’enrôler volontairement dans l’armée d’esclaves inféodés à l’Allemagne et ensuite ils envisageront ÉVENTUELLEMENT (avec bien sûr aucune garantie ni même promesse) de procéder à ces transferts.

    Pour résumer, tout pour ma gueule et que les autres crèvent.

    Finalement, « Dany le Rouge » est le meilleur petit soldat des ploutocrates allemands et ne fait que soutenir par ses attitudes plus que mensongères les inégalités contre lesquelles il est « censé » s’élever.

    Plus faux-cul tu meurs, qu’il retourne dans les poubelles de l’histoire et que son passage sur cette planète soit oublié à jamais, ou qu’il serve de contre-exemple aux générations futures comme le summum de la traîtrise politique.

    Hélas, seuls des types comme lui (de cette faïence dont on fait les bidets) parviennent à se hisser au sommet du « débat » politique dans « nos » démocrassies.

    Ensuite, les « élites » viennent se plaindre que leurs décisions « visionnaires » soient contestées par des gueux vêtus de loques et arborant des gilets d’une couleur qui traduit leur manque de goût.

      +17

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  • mohamed.chouieb // 26.10.2020 à 12h18

    Encore un exemple de l’arrogance de « l’élite » totalement déconnectée des peuples, si jamais elle a été, un jour, connectée! Qu’il aille raconter ses salades aux Français, chez eux, en France et il en entendrait des choses!

      +5

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    • Anonymous_civ_Sergent // 27.10.2020 à 06h07

      Elle n’a jamais été connectée et finira par en payer le tribut.

      Ses suppôts utiles commencent d’ailleurs déjà à voir contre eux se dresser les classes populaires et moyennes, bientôt rejoint de temps d’autres.

      D’ailleurs je dit une chose: quand ce monsieur sera mort, personne ne lui fera d’hommage au cimétière. L’histoire le releguera comme les pires scélérats à sa patrie.

        +2

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  • Casimir Ioulianov // 26.10.2020 à 14h03

    Ça commence à devenir une mode de laisser les plus gros troll fleurir les tribunes d’opinions avec leurs merdes au lieu de gérer pragmatiquement le temps présent.
    On te sert de la pandémie pour te faire oublier la crise, du terrorisme pour te faire oublier la pandémie, du racisme pour faire oublier le terrorisme, de la crise internationale pour faire oublier le racisme et de l’Europe pour bien nous faire comprendre que c’est de la faute à personne et qu’on peut pas résoudre la crise internationale … et la boucle est bouclée.
    Au final ça cultive la résignation comme voulu, mais aussi le ressentiment qui lui n’est pas souhaitable … faudra pas venir chialer après coup genre « mais pourquoi plus personne il ne nous fait confiance ? ».

      +10

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    • moshedayan // 27.10.2020 à 12h42

      D’accord à 100% avec vous, ce projet d’Etat franco-allemand n’a rien de nouveau, il est dans les clous de toute une ploutocratie européiste depuis longtemps et votre analyste fait une publicité directe à ce représentant franco-allemand de plus « libertariste » ou libertaire « à la Soros ». Si votre Ploutocratie le décide, elle acceptera sans état d’âme ce projet. Il n’ y aurait que quelques opposants ‘déclarés sûrement « fous » « anti-républicains » ou « fascistes » pour s’y opposer cette fois par la force (parmi de rares politiques ou encore plus rares militaires de haut rang qui se moquent de leurs carrières dans l’OTAN – allez les chercher avec une loupe, ils sont de plus en plus rares…). Votre analyste est bien trop indulgent sur l’UE et son militant Cohn-Bendit. Ce site ressort de plus en plus quelques thèmes aussi consensuels que dans les médias habituels.
      remarque : il aurait été plus important de dire – la France attend 41 milliards du plan de relance de l’UE (elle attend !) mais elle a déjà augmenté son déficit de commerce extérieur pour l’année 2020 de plus de 30 milliards ! Cherchez l’erreur dans la priorité des analyses….
      Et pour l’information générale, tous les pays d’Europe de l’Est s’en sortiront beaucoup mieux avec des régimes de confinement moins sévère, leurs usines tournent bien…. » Alors quid de la « ré-industrialisation », « du retour d’un tourisme même modéré pour la France ? »… Voilà ce dont je discute avec mes amis français.

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  • Cyrano 78 // 26.10.2020 à 14h05

    Bonjour

    Dans tous les textes parlant de « l’amitié franco-allemande » à la sauce DCB et autres, je vois parfaitement ce que la France doit donner. Je ne vois jamais ce que ‘lAllemagne doit donner à part sa considération.

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  • sylla // 26.10.2020 à 15h01

    Les nostalgiques de l’empire carolingien existent et ont des clubs influents. Le prix charlemagne récompense chaque année un promoteur de l’ue. à chaque crise ils reproposent leur solution unique de « noyau dur », tantôt l’ex europe des 6, tantôt la plus modeste fusion franco-allemande… Coudenove-Kalergi en parlait déjà il y a un siècle.

    Et ils sont relayés : par ex en 2002 chirac et le candidat allemand stoiber avaient mené une étude conjointe sur cette idée (la victoire de merkel l’a enterrée), fillon envisageait une forme de confédération franco-allemande aux débuts de sa campagne en 2013.

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  • Ernesto // 26.10.2020 à 17h56

    L’Allemagne a perdu deux guerres militaires mondiales mais a gagné la guerre économique qui lui a permis de devenir « la patronne » sur notre continent. Grâce à l’accord de Londres en 1953 avec l’effacement de l’essentiel de ses dettes (y compris celles de guerre), aux multiples et généreuses concessions accordées par les alliés pour relancer son économie et conjurer les menaces communistes intérieures et extérieures. Ainsi s’explique largement « le miracle économique allemand » qui a propulsé en un temps record notre puissant voisin sur la plus haute marche du podium.

    Cerise sur le gâteau, la France, pour sa plus grande infortune a accepté de faire monnaie commune avec un pays dont les obsessions monétaires, liées à des trauma anciens (l’hyper inflation des années 30 matrice du nazisme), auraient dû nous dissuader de tenter l’aventure. D’autant plus que l’accord s’est réalisé à ses conditions (sinon rien), notamment en ce qui concerne l’indépendance de la BCE et le nécessaire contrôle disciplinaire des marchés financiers pour empêcher toute dérive dispendieuse des Etats.

    Le « couple franco-allemand » est un mythe qui n’a aucune consistance sauf pour les élites qui font mine d’y croire. Cohn- Bendit est une crapule politique qui mange à tous les râteliers pour favoriser l’avènement de son projet fédéraliste totalement hors sol. Mais l’échec patent de la construction européenne sur tous les plans, n’incitera pas les populations à se laisser séduire par des perspectives irréalistes, non souhaitables (du point de vue de la souveraineté) et sans avenir.

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    • Louis 29 // 28.10.2020 à 09h10

      Correct, notons l’ingérence US à la fin de la guerre pour modeler l’Allemagne en fédération tout en organisant, il me semble, un laboratoire du libéralisme et sans De Gaulle la France suivait le même chemin. En 57 l’ordolibéralisme est adopté (stabilité de la monnaie et commerce libre et non faussé) qui deviendra l’idée fondatrice de l’UE. Entre temps, Mai 68 fut une mise à plat « soft » du rêve d’indépendance français.. La connaissance de l’histoire permet d’expliquer le présent..

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  • Calvez // 26.10.2020 à 17h58

    Cher Éric, il est toujours bon d’avoir présent à l’esprit cet ensemble d’arguments anti-européens et je vous remercie de les avoir à nouveau exposés. Mais ne dépensez pas d’énergie pour contrer un bavard écervelé sans intérêt. Ce n’est pas parce qu’il se répand dans « Le Monde » que ça change quelque chose. Tout le monde sait que ce journal ne fait plus référence mais étale sa révérence envers tous les pouvoirs.

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  • Rond // 26.10.2020 à 19h58

    Mon commentaire a été signalé comme SPAM. Puis-je me permettre un LOL ? En l’occurrence, ça conviendrait bien à Bendit.
    Pas de temps à perdre avec cet olibrius, et je passe donc mon chemin …

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  • Anonymous_civ_Sergent // 27.10.2020 à 06h03

    Mais que Monsieur Cohn-Bendit continue dans ses délires: il obtiendra le contraire. Nos voisins d’europe de l’est eurent la même chose avec l’union soviétique et leur homos sovieticus.

    Dans nos plus profondes âmes, nous resteront toujours des français, espagnols, italiens, portugais. Nous refuserons de porter cette étiquette européenne qui a été imposé d’en haut avec tout le mépris.

    En contre réaction à ce projet, il faudra s’attendre à des phénomènes de sépartisme beaucoup plus virulentes…

    Vous verrez avec tout ce malaise social, on verra dans toute la france et la navarre même dans les bations les plus européistes des scènes ou ce drapeau céleste sera brûlé!

    Il l’est déjà dans nos esprits de toute façon.

    Ah que je rêve du jour ou cette commission européenne aura disparu et aussi ce parlement européen. Du jour ou il y’aura des masses d’hommes et de femmes qui iront marcher contre l’oppresseur.

    Un jour ce seront eux qui devront capituler comme disait reznov à dimitri à stalingrad quand le reich marchait sur l’urss.

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  • koui // 27.10.2020 à 08h06

    Cohn Bendit a toujours été un troll. Hier, il « jouait » au pédéraste drogué pour embarrasser un vieux réactionnaire. Aujourd’hui, il prône la fusion de la France et de l’Allemagne. Il n’a pas proposé l’union a 3 d’Israël avec l’Allemagne et l’Arabie Saoudite. Ça prouve qu’il vieilli. Dieudonné pourrait reprendre le flambeau et finir sénateur d’un parti centriste.

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  • Xuan // 27.10.2020 à 19h19

    Cette « fédération » reflète plusieurs choses :
    1 – les rapports inégaux au sein de l’Europe, où la France et l’Allemagne constituent les impérialismes dominants, domination que Cohn Bendit veut assurer.
    2 – le délabrement de l’Union Européenne, mis en relief dès le début de l’épidémie, et confirmé par le revirement de plusieurs pays européens sur la 5G chinoise, au premier froncement de sourcils de Pompeo.

    Cohn Bendit veut réduire l’UE à sa plus simple expression, ôter aux autres nations européenne toute forme d’expression. Ensuite restera la question du leadership, liée à la puissance économique et financière respective des deux pays dominants.
    Mais cette forme institutionnelle bicéphale n’est -elle pas la réalité de l’Europe ?

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    • Louis 29 // 28.10.2020 à 09h36

      Notons que l’Euro est une monnaie supranationale qui échappe à toute régulation nationale, ainsi que les politiques économiques et environnementales du ressort de l’UE. Reste aux Nations les politiques de défense, médicales et sociales.

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  • Dominique65 // 27.10.2020 à 21h05

    « les avancées favorables auquel il a conduit »
    Mais qu’est-ce qu’on enseigne à la Sorbonne ? Mon « même pas bac » de mécanique m’interdit de telles approximations.

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