Proposition : tout journal gratuit diffusé largement doit se voir interdire ce genre de billet « d’opinion », et être soumis à une obligation de stricte neutralité.
Paru le 12 mars 2015 dans Direct Matin :
Selon le sondage publié fin février par VCIOM, institut russe d’études de l’opinion publique, la part de personnes heureuses en Russie est en hausse : 52 % contre 44 % en décembre 2014. Malgré les sanctions contre le pays et la récente dévaluation du rouble, tout irait donc bien pour les Russes. Pour l’économiste Siméon Djankov, cette joie de vivre est difficilement conciliable avec certains faits qu’il rappelle sur le blog du Peterson Institute for International Economics : le prix des produits alimentaires a augmenté de 29,3 % entre janvier 2014 et mars 2015 d’après Rosstat, l’agence fédérale russe de statistiques ; le nombre de touristes russes est en baisse : ils étaient 27 % de moins à aller skier en Autriche, 52 % de moins en Finlande et 43 % de moins en France en janvier 2015 ; la vente de voitures est aussi en baisse : 115 390 véhicules vendus en janvier 2015, contre 151 000 en janvier 2014 et 163 000 en janvier 2013.
Siméon Djankov conclut : «Je ne peux penser qu’à deux explications possibles de cette apparente dissonance cognitive. Premièrement, la majorité des Russes aiment souffrir : quand les temps deviennent durs, ils se sentent plus gais. Deuxièmement, les personnes interrogées ont peur de donner la véritable réponse puisque la paranoïa à l’égard de l’Etat omniprésent a rapidement augmenté.» De leur côté, Christopher Walker, directeur du Forum international des études démocratiques, et Robert Orttung, directeur adjoint de l’Institut d’études européennes, russes et eurasiennes de l’école de commerce de l’université George-Washington, soulignent dans le Washington Post que le pouvoir en place utilise des tactiques de diversion, comme l’annexion de la Crimée, pour reléguer la crise économique au second plan.
Et voici la réponse, dans les règles de l’art, de Jacques Sapir.
Le triste sire Colombani
Le ci-devant Colombani n’aime vraiment pas les russes. Il en a donné un nouvel exemple dans la tribune qu’il écrit pour le quotidien gratuit Direct Matin, tribune reprise sur internet dans Slate.fr où le ci-devant, qui en est aussi le directeur de publication, officie aussi[1]. C’est un exemple frappant et instructif du racisme antirusse, qui inspire ces élites auxquelles le ci-devant appartient, qu’il nous délivre à cette occasion.
Le bonheur ne s’achète pas.
Le ci-devant Colombani découvre donc qu’il y a des russes heureux. Et en plus, leur pourcentage progresse. Voilà qui semble beaucoup le chagriner. Il écrit donc « Selon un sondage publié fin février par VCIOM, institut russe d’études d’opinion publique, la part des personnes heureuses en Russie est en hausse : 52% contre 44% en décembre 2014. Malgré les sanctions contre le pays et la récente dévaluation du rouble, tout irait donc bien pour les Russes. Pour l’économiste Siméon Djankov, cette joie de vivre est difficilement conciliable avec certains faits qu’il rappelle sur le blog du Peterson Institute for International Economics ». Cette progression de gens se déclarant heureux l’effraie. Elle lui semble incompatible avec les effets des « sanctions » occidentales. Ces dernières sont réputées avoir plongé l’économie dans le chaos…Ou peut-être pas. Car il y a des observateurs, plus perspicaces que le ci-devant qui ont émis de sérieux doutes quant à cette vision catastrophiste de l’impact des sanctions.
C’est en réalité une chose très facilement compréhensible. Le ci-devant ne conçoit pas le bonheur en dehors des choses matérielles. Pour lui, ce n’est qu’une valeur comptable. Que, dans la notion du bonheur il puisse y avoir celle de la fierté nationale, de la dignité retrouvée, lui est à tout plein incompréhensible. Que le bonheur individuel participe d’émotions collectives, comme celles qu’ont éprouvées les russes à l’occasion du rattachement de la Crimée à la Russie lui est inconcevable. Il est bien ce produit de la bourgeoisie dont Marx et Engels disait, dans le Manifeste du Parti communiste, qu’elle « … a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ». Voilà pourquoi il ne peut concevoir que, dans un pays où il y a des difficultés économiques, les gens puissent se sentir plus heureux. Non, il n’y a là aucune « dissonance cognitive ». Car, le ci-devant Colombani n’est pas à court d’une explication. Il ne la formule pas lui-même. Le ci-devant à des pudeurs de jeune fille d’un autre temps. Il préfère laisser la parole à d’autres, se réfugier derrière ce qu’il considère comme un « avis autorisé », celui de Siméon Djankov auquel il fait dire : “Je ne peux penser qu’à deux explications possibles de cette apparente dissonance cognitive. Premièrement, la majorité des Russes aiment souffrir : quand les temps deviennent durs, ils se sentent plus gais. Deuxièmement, les personnes interrogées ont peur de donner la véritable réponse puisque la paranoïa à l’égard de l’Etat omniprésent a rapidement augmenté. » Ah, que ces pratiques sont belles de la part d’un journaliste si éminent. Il ne dit pas ce qu’il pense vraiment : les russes aiment souffrir et sont tenus par la peur. Non, il le suggère par le biais d’une citation d’autrui. Mais, on se rend bien compte que ceci ne fait que traduire ce que le ci-devant Colombani pense. Et cette pensée est tout simplement raciste.
Le racisme antirusse en action.
On se souvient de ce discours du XIXème siècle qu’avaient repris une partie de l’élite blanche sud-africaine : les noirs ont une gaine qui entoure leurs nerfs et qui fait qu’ils ressentent moins la douleur. D’où cette conclusion : on peut fouetter ces noirs, car ils ne sentent rien ou si peu…Et bien nous avons ici une autre forme de ce même racisme : « les russes aiment souffrir ». Donc, il n’est pas étonnant que plus nous (les occidentaux) nous leur faisons « mal » avec les sanctions, et plus ils soient heureux. On ne sait trop si, devant tant de stupidité, il faut rire ou bien pleurer.
Le stéréotype s’affiche dans sa bêtise crasse. S’il était un journaliste honnête, il aurait pu –et il aurait dû – regarder d’autres sondages, interroger d’autres personnes connaissant la Russie, bref trouver d’autres sources que quelques idéologues américains. Mais, cela fait des années, et les anciens lecteurs du Monde ne le savent que trop, que le ci-devant Colombani a abdiqué toute prétention et au journalisme et à l’honnêteté intellectuelle. Il n’est plus qu’un idéologue comme un autre. Il reprend à leur sources tous ces préjugés qui existent depuis maintenant près de deux siècles quant aux russes, il les recycle pour leur donner une forme plus acceptable, mais le fond est toujours le même : les russes sont des barbares, des êtres primitifs qui « aiment souffrir » quand ils ne sont pas terrorisés par le pouvoir.
Pourtant, la Russie a donné quelques leçons depuis deux siècles qu’elle a produit une civilisation, certes différente, mais comparable à celle de l’Europe occidentale. Que ce soit dans les arts ou dans les techniques, on ne compte plus les apports de la Russie. Pourtant, tout ceci est systématiquement nié, et l’image de la Russie qui est véhiculée par ces idéologues à gages est toujours celle d’un monde primitif et brutal. Il y a donc beaucoup de racisme dans cela, mais il y a aussi une idéologie meurtrière, comme un appel à la guerre. Rappelons-nous ce que les nazis disaient des slaves : des untermensch, des sous-hommes. On ne sait que trop où ceci conduisit, et les horreurs sans nom de la guerre d’extermination que les nazis (et leurs alliés) conduisirent contre les peuples de l’URSS. Mais on oublie parfois de rappeler où tout ceci s’arrêta : les dits sous-hommes infligèrent aux nazis des défaites sanglantes et prirent Berlin. Le ci-devant Colombani devrait s’en souvenir, ou alors il s’expose à finir comme d’autres ci-devants…
Confusion et méconnaissances
Mais il est vrai que la Russie a connu des problèmes économiques, et qu’elle en connaîtra encore en 2015. L’année 2014 a été marquée par une très forte dépréciation du taux de change, qui a eu des conséquences importantes sur la hausse des prix et sur le système financier. On sait que la situation actuelle se caractérise à la fois par une forte baisse des prix du pétrole, qui devrait durer jusqu’au mois de juin 2015, et par un affrontement entre les pays occidentaux et la Russie au sujet de l’Ukraine. Les sanctions financière qui ont résulté du conflit en Ukraine ont eu un impact sur la Russie qui a été surtout important dans la sphère financière. Ceci a contribué à déstabiliser encore plus le taux de change. Les prévisions pour 2015, comme celles du Ministre des finances, M. Siluanov, sont mauvaises et l’on annonce une récession de -4% du PIB. Il est possible que l’on pêche par excès de pessimisme, car d’autres éléments indiquent que l’économie russe résiste bien aux sanctions et pourrait rebondir dans le cours du 2ème semestre.
Mais, nouveau modèle de croissance s’impose désormais. C’est ce qu’a reconnu d’ailleurs le Président Poutine lors de son adresse du 4 décembre. L’importance du débat sur ce sujet ne date d’ailleurs pas de ces derniers jours[2]. La mise en place d’un modèle de financement (et bancaire) de développement « autocentré » (comme on peut le constater avec la mise en place du « système national de paiements ») met en lumière la dimension stratégique du taux d’intérêt, mais aussi celle d’un système bancaire performant[3]. En effet, tant que l’on considère que le rouble doit être stabilisé par des instruments de marché, ces taux resteront nécessairement élevés. Or, ils freinent, voire empêchent, l’économie russe de se diversifier et de profiter de la dépréciation du rouble qui rend les producteurs russes plus que compétitifs que ce soit à l’exportation ou sur le marché intérieur.
En fait, on constate que la politique de la Banque Centrale n’est pas cohérente que ce soit avec ses propres principes ou avec la situation que l’économie russe connaît. Pour lutter contre les effets de la déstabilisation du taux de change elle a fortement monté ses taux. Or, les taux d’intérêts pratiqués détruisent en effet les éléments de substitution à l’import qui existaient depuis cet automne et qui se développaient. La Banque centrale risque d’être désignée comme la principale responsable des difficultés économique qui s’annoncent. Les taux sur les prêts à l’agriculture pratiqués par les banques commerciales, en référence aux taux de la BCR, sont au minimum de 25% et plus proches de 35%. Les sociétés de leasing, y compris parapubliques comme la Rosselkhoz, sont en train de rapatrier massivement le matériel agricole au moindre défaut de paiement. Il en résulte que les producteurs agricoles ne peuvent acheter les semences et entretenir leur matériel. Beaucoup sont en défaut depuis l’an dernier. Une réaction de la part du gouvernement s’annonce et devrait prendre la forme de diverses mesures et peut-être de changements dans le gouvernement lui-même.
Il est donc clair qu’il y a de nombreux problèmes en Russie. Nul ne le nie. Mais, ces problèmes sont connus et reconnus comme tels. Peut-être que le sentiment de « bonheur » exprimé par 52% des russes traduit-il simplement le fait qu’existe la conscience que l’on sait où l’on va et que l’on a confiance, peut-être moins en certaines personnes du gouvernement que dans le système général de gouvernement, pour résoudre les difficultés qui ont surgi et qui surgiront. Dans le « Chant des Partisans », s’exprime justement cette idée d’une communauté de lutte et de projet où chacun sait ce qu’il a à faire.
« Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute… »
Cette idée correspond à une certaine définition du bonheur, non pas du bonheur hédoniste mais de celui qui se construit dans une lutte collective. C’est cela que, visiblement, le ci-devant Colombani ne peut et ne veut comprendre. Tout comme il ne peut comprendre que l’on veuille vivre dans un pays, la France ou la Russie, libre et souverain.
Il est vrai qu’il a choisi son camp, et que ce dernier n’est pas celui de la résistance.
Notes
[1] Colombani J-M, « Heureux qui, comme un russe », publié dans Direct Matin, n° 1653, 12 mars 2015.
[2] Ivanter V.V. Nekipelov A.D. et Glazyev S.Yu (2013), « Problemy Dolgosrotchnogo Sotsial’nogo-Yekonomitcheskogo Razvitija », Yekonomitcheskie i Sotsial’nye Peremeny n°30 (6/2013), p.14-25. Disponible aussi sur http://www.ras.ru/news/shownews.aspx?id=4f0a07fe-8853-4eda-9428-574f5fcf0654
[3] Ivanter V.V., Uzyakov M.N, Ksenofontof ,M. Yu., Shirov A.A., Panfilov B.S., Govtvan’ O. Dzh., Kuvalin D.B., Porfiriev B.N., « Novaya Yekonomika Politika – Politika Yekonomitcheskogo Rosta », (2013), in Problemy Prognozirovaniya, n°6 (141), pp. 3-16.
Source : Jacques Sapir, pour son blog RussEurope, le 15 mars 2015.
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
La propagande anti-Russe est intéressante parce que ceux qui s’y livrent révèlent malgré eux, par un phénomène de projection, les agissement de l’Occident. C’est-à-dire que les reproches qu’ils adressent à la Russie sont valables en réalité pour l’Occident. Lire « le pouvoir Russe utilise des tactiques de diversion pour reléguer la crise économique au second plan », c’est énorme !
96 réactions et commentaires
On ne peut pas attaquer tous ces gens sous la loi Gayssot?On le fait bien sans arrêt pour des tas d’autres peuples/races/sexualité/nationalités/langues….la russophobie serait certainement surtout à si forte dose depuis un an,considérée par un juge(?)comme du racisme.
Sincères condoléances à ce clown et à tous les ‘journalistes’ et ‘experts’ qui salivaient deja..
La Russie sort de la crise.
http://russeurope.hypotheses.org/3650
+65
Alerterje trouve , perso , que des « ci-devants » comme Colombani font acte de salubrité intellectuelle en « mithridatisant » les esprits.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mithridatisation
@+
+4
AlerterAu rythme où vont les choses, le déclenchement de la 3ème Guerre mondiale n’est qu’une question de temps. Quelques mois, deux ans, tout au plus.
Croisons les doigts très fort pour que Poutine nous débarrasse enfin une fois pour toute de toute cette racaille (et le mot est faible), qui fait honte à la France depuis tant d’années, que dis-je de décennies ! Inutile de balancer des noms, ils inondent nos merdia de masse, nos assemblées, jusqu’à nos communes.
Nettoyer de fond en comble nos écuries d’Augias est non seulement une priorité absolue de salubrité publique, mais aussi d’hygiène mentale !
+37
AlerterCe n’est pas le rôle de Poutine, c’est le devoir des citoyens français La tache est lourde..
+67
Alerteroui le mot est faible. J’utilise élito-racaillasse, mais c’est aussi trop faible.
+3
AlerterIl n’y a pas que pour Colombani qu’être heureux c’est claquer du fric et aller faire du ski! Ces gens sont totalement vides, il n’y a rien à en tirer!
+67
AlerterIl faut le comprendre, grâce aux sanctions contre la Russie, il a eu 43% de place en plus dans les station Françaises.
+34
AlerterCette mention de l’histoire Sud-Africaine et des leçons que la Russie n’a pas à recevoir me rappelle l’histoire de la revente de l’Alaska aux États-Unis en 1867, car les alaskains l’ont très mal vécue, surtout les autochtones.
En effet, si au départ les relations étaient un peu houleuses entre colons et colonisés, ça s’est calmé les Inuits et les métis avaient le même statut de citoyen que tout autre russe avec certains avantages (exempts de taxes entre autres). De fait, un inuit pouvait accéder à de hautes fonctions, comme officier de la marine russe par exemple. Ils étaient tout simplement considérés comme des humains.
Suite à la revente aux États-Unis, l’Alaska est alors entré dans le système états-unien qui considérait les nations autochtones comme des sous-humains inutiles (seules leurs terres l’étaient).
http://www.akhistorycourse.org/articles/article.php?artID=161
En fait, il suffit de voir comment sont considérées les nations autochtones en Russie et ce qu’elles sont devenues en Amérique du Nord pour s’en convaincre.
+73
AlerterJ’ajoute simplement 2 exemples actuel à ce juste propos : Le président de la Banque Centrale de Russie, l’un des piliers de la guerre contre le dollar, est Elvira Sakhipsadovna Nabioullina, une femme, Bachkire (= »autochtone »), probablement de culture musulmane (aucune idée de ses croyances).
Le ministre de la défense russe, dont l’armée fait apparemment trembler l’OTAN, est Sergueï Koujouguétovitch Choïgou, un Touvain (= »autochtone », d’une région de tradition bouddhiste tibétaine).
Les Tatars (majoritairement musulmans), en tant que population « autochtone » la plus nombreuses a logiquement des représentants à de très nombreux postes importants, correspondant à leur proportion dans la population et à leurs talents.
Au passage, il y a aussi 3 autres femmes au conseil de direction de la BCR.
+48
AlerterLa propagande anti-Russe est intéressante parce que ceux qui s’y livrent révèlent malgré eux, par un phénomène de projection, les agissement de l’Occident. C’est-à-dire que les reproches qu’ils adressent à la Russie sont valables en réalité pour l’Occident. Lire « le pouvoir Russe utilise des tactiques de diversion pour reléguer la crise économique au second plan », c’est énorme !
+90
Alerter…et qu’est-ce que ça sera si un jour Poutine fait arrêter un enfant de 8 ans pour non-charlisme!
+29
AlerterBon sang que votre remarque est juste !
+6
AlerterEt il est d’ailleurs surprenant de constater que, sur toutes sortes de sujets (meme d’importance plus relative), ce que les Russes peuvent parfois reprocher a leur pays, et plus precisement a certaines lois ou manque de lois, correspond a tout ce qui se passe chez nous. Je le constate encore plus lors de mon dernier voyage en Russie (j’ecris de la-bas actuellement) et je ne me gene pas pour le faire remarquer a chaqe coup. Simplement pour bien montrer que ceux qui pretendent resoudre ces problemes par une soumission aux US-UE et l’application de leurs si merveilleuses « reformes » sont d’obscures trompeurs, et dans le meilleur cas des idiots. Et en general le message est clairement approuve!
+3
Alerter« La Russie sort de la crise » Par Jacques Sapir
« On nous annonçait tous les jours que la situation économique en Russie était effroyable. Mais, la situation économique de la Russie est loin d’être catastrophique. C’est ce que viennent de découvrir, à leur grande amertume et leur non moins grande stupéfaction, des analystes occidentaux. (..) Il apparaît (en fait) que si certaines personnes espéraient que les sanctions allaient provoquer une crise sociale d’ampleur en Russie qui aurait pu déstabiliser Vladimir Poutine, ce calcul ne tenait nullement compte de la résilience importante des structures économique en Russie. L’échec de ce calcul, que confirment les sondages sur la popularité de Vladimir Poutine, conduit dès lors les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne au dilemme suivant : faut-il maintenir, voire renforcer, les sanctions, dont on voit qu’elles ont eu très peu d’effet ou faut-il admettre que la politique des sanctions a été une profonde erreur ? Ce dilemme devrait devenir de plus en plus important dans les mois qui viennent. »
http://russeurope.hypotheses.org/3650
+5
AlerterSalut! Je cherche des volontaires qui parlent le russe et le français pour traduire un gros documentaire sur la Crimée: https://www.youtube.com/watch?v=t42-71RpRgI&feature=youtu.be
On est déjà 2 mais comme le docu dure 2H30 on aimerait constituer une petite équipe pour faire ça rapidement.
+10
AlerterBonjour! Je crois que ce documentaire sortira bientôt sur sputniknews avec les sous-titres en français! Toutefois, je peux donner un petit coup de main s’il le faut!
+3
AlerterAh d’accord, eh bien si sputnik va le faire ce n’est pas le peine alors.
Je pensais que personne ne le ferais.
+1
AlerterLe film est sous titré en anglais, français et allemand.
Confirmation ce soir dans le « journal de la semaine » sur Rossia 1 avec un extrait de la version anglaise.
+6
AlerterAh ok ils en parlent au journal du dimanche avec Kisselev? Je m’apprêter justement à le regarder, merci pour l’info Louis.
+0
AlerterAu fou! ! ! !
Bien pire que Colombani,Melnik a encore frappé,nous voilà tous racistes!!:
http://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488
Qui plus est,prof de géo-politique à Nancy….si un Nancéen nous lit………………
+21
Alerter@Merci Jay SWD
L’un des internautes demande s’il vaut la peine de scolariser ses enfants étudiants en voyant le niveau de l’article de M. Melnik ? Où en effet scolariser ses enfants étudiants ? Il me semble que la situation dans l’enseignement supérieur, en ce qui concerne les questions géopolitiques tout au moins, est encore pire que dans la presse.
+26
Alerter@Sadsam
Je confirme c’est pire.
Pour info je vous propose de lire cet article :
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/03/16/le-formatage-ideologique-et-la-production-des-elites-la-matrice-sciences-po-paris/
Pour suivre de près l’IEP, je vous confirme que tout ce que dit cet article niveau idéologie mondialiste est vrai.
A ceci près : « Cette dimension mondialiste se retrouve sans surprise dans le recrutement de l’école qui ambitionne de former l’élite mondiale sans distinction de nationalité ».
En réalité c’est le contraire, Sc po est devenue une officine atlantiste à part entière au service du pouvoir US et Bruxelles. Ce n’est pas destiné aux élites mondiales mais à nos propres élites qui sont formatées dès leurs études avec des cours sur l’histoire ou la politique très éloignés parfois des Sciences objectives et bcp plus proches de l’idéologie. Cela a été amené par Décoing. On n’ignore pas ses nombreux contacts américains et son salaire disproportionné de 500 000 Euros / an.
J’ai déjà essayé d’alerter sur ce site. L’idéal serait de faire un article fourni sur la question car il en va de questions vitales par la république.
Le pouvoir atlantiste fait de « l’entrisme direct » dès la formation des étudiants promis à des carrières d’État ou privées…
+20
Alerter@merci LPP,
Effectivement une synthèse sur la dérive de l’IEP Paris serait intéressante.
Parmi les petites nouvelles lues ci et là, l’une de celles qui m’avait le plus choqué, et qui m’avait paru très révélatrice, était la suppression de l’épreuve de culture générale.
(J’aurais trouvé une excellente idée d’organiser des cours de préparation gratuits à cette épreuve, par des anciens Sc Po en retraite, pourquoi pas ?, pour aider les élèves venant de milieux pas très favorisés culturellement mais la supprimer…).
Sans avoir suivi de très près, j’ai le sentiment que l’IEP est devenu un lieu de formatage, avec accent mis sur les sujets des « culture wars », « Gender » par exemple, pour des futurs sous-cadres. Un indice du dégringolage des classes moyennes françaises.
Les enfants brillants des vraies « élites » ne doivent plus y étudier, je suppose, ils doivent aller dans des universités aux Etats Unis ou au Royaume Uni.
Il y a une quarantaine ou une cinquantaine d’années, le formatage existait déjà mais au moins il était impératif dans les dissertations ou les exposés de présenter les deux aspects d’un problème, avec les fameux plans « oui… mais » ou « non…mais ». Le climat général entraînait à beaucoup lire, les opinions minoritaires, si elles étaient bien étayées, étaient acceptées par les professeurs.
Aujourd’hui je me demande comment les professeurs à Sc Po, à Paris ou en province, « spécialistes » de la Russie, de l’Ukraine ou de la Pologne, que l’on voit souvent dans les médias et qui défendent d’un ton sans réplique un discours unilatéral vis à vis de leurs interlocuteurs, noteraient un étudiant qui oserait « comprendre » certains aspects de la politique du Kremlin.
Aspects que les profs d’autrefois à Sc Po comprennent d’ailleurs, il suffit d’écouter les interviews de Mme Carrère d’Encausse.
+17
Alerter@Sadsam
1) »Aujourd’hui je me demande comment les professeurs à Sc Po, à Paris ou en province, “spécialistes” de la Russie, de l’Ukraine ou de la Pologne, que l’on voit souvent dans les médias et qui défendent d’un ton sans réplique un discours unilatéral vis à vis de leurs interlocuteurs, noteraient un étudiant qui oserait “comprendre” certains aspects de la politique du Kremlin. »
Je pense que des élèves critiques existent même s’ils sont une minorité. Le premier réflexe de ces étudiants doit être d’éviter à tous prix de choisir les cours d’une Mendras et consorts. Si malgré tout ils se retrouvent piégés pour une question d’horaire ou de manque de place dans un autre cours, je suis persuadée que les étudiants s’autocensurent pour être bien notés.
2) « Les enfants brillants des vraies “élites” ne doivent plus y étudier, je suppose, ils doivent aller dans des universités aux Etats Unis ou au Royaume Uni. »
Oui mais malheureusement le formatage français vient de ces pays. Descoings a juste réalisé un copié-collé des modèles enseignés dans ces pays. De sorte que quand les étudiants de Sc Po se rendent aux US ou en Angleterre pour leur année d’études à l’étranger, ils ne sont absolument pas dépaysés.
C’est à Londres qu’il existe un département « War studies » et le « gender » nous vient aussi des US.
3) Moi ce qui m’inquiète avant tout c’est l’enseignement d’une histoire fausse et dénaturée et à la perte de l’esprit critique. La falsification idéologique de l’histoire est la porte ouverte à toutes les dérives futures en France.
Ce sont les anglo-saxons qui ont inventé la notion « d’histoire immédiate » dans leurs universités. C’est à dire à une histoire depuis les années 1991. Histoire qui leur est forcément favorable puisqu’ils y enseignent avoir gagné la guerre froide.
Or c’est avant tout une fuite en avant dans la perte de nos repères culturels et historiques et une falsification.
4) Par Sc Po nous sommes colonisés de l’intérieur
+20
Alerter@LPP,
Bonjour,
Mon neveu est à l’uni (histoire)et oui, il cache son esprit critique pour avoir de bonnes notes.
Le Monde Diplomatique a sorti un hors-série
« Manuel d’histoire critique de la révolution industrielle à nos jours »où on apprend par exemple que lors du vote de Hitler, il y avait des gardes armés devant les bureaux de vote et à l’intérieur qui surveillait que vous votiez bien Hitler…
+7
AlerterLes gardes armés dans les bureaux de vote, c’était à Vienne dans certains quartiers « rouges » au moment du vote de l’Anschluss.
+8
Alerter@Caramba
Beaucoup de ce qui est enseigné, bien-entendu est l’histoire des vainqueurs. L’histoire de la WWII n’échappe évidemment pas à ce phénomène y compris à l’Université mais ce n’est pas nouveau.
Ce qui l’est en revanche c’est l’enseignement de l’idéologie dominante ouvertement.
Je reviens à l’article paru des Moutons Enragés.
On y lit ceci :
« Sans surprise, Frédéric Ramel fait du mondialisme l’unique objet de son étude des relations internationales. Ce dernier est en effet l’auteur d’un essai intitulé L’attraction mondiale, paru aux presses de Sciences-po en 2012, qui présentait le Nouvel Ordre Mondial comme un aboutissement logique de l’histoire universelle… Plus que les contenus, auxquels nous n’avons pas accès, c’est le choix des objets d’étude et du plan du cours qui procèdent d’une vision idéologique biaisée. »
Pour moi, le problème est d’enseigner que le Nouvel ordre Mondial est l’aboutissement de l’histoire.
A Sc Po Paris F.Ramel n’est qu’un exemple. Mais bcp d’autres comme lui sont chargés de cours tels que « Histoire économique globale ». Ce sont des cours qui sont de véritables escroquerie intellectuelles et qui nous viennent directement des pays anglo-saxons.
En gros, ils cherchent à substituer au matérialisme historique de Marx ( notion tout aussi idéologique) une sorte de libéralisme historique. C’est à dire que toute l’histoire depuis la création du monde serait vouée au libéralisme. Bien-sûr rien n’est jamais démontré dans ce genre de cours et l’histoire y est tout simplement complétement dénaturée. D’ailleurs les intervenants ne sont en aucun cas des historiens. Le CERI notamment est un foyer diffusion de ce genre d’idées…
+6
AlerterSans oublier « 1984 » d’Orwell, roman où l’histoire est réécrite quotidiennement au Ministère de la Vérité; tâche à laquelle s’attelait d’ailleurs Mr. Smith, le personnageprincipal.
+5
Alerter« Les enfants brillants des vraies “élites” ne doivent plus y étudier, je suppose, ils doivent aller dans des universités aux Etats Unis ou au Royaume Uni. »
C’est précisément des USA que nous viennent les cours de gender.
Aux USA, les études de ce type délivrées par les universités de sciences politiques donnent lieu à des cours où personne n’ose ouvrir la bouche pour poser la moindre question de peur d’offenser le professeur. On y étudie dans une ambiance de plomb, le par-cœur est obligatoire, et les seules interventions auxquelles se risquent les étudiants vont dans le sens de l’acceptation enthousiaste (or else…). Comme me l’a dit un professeur d’université américaine, les cours de « gender » aux States relèvent, selon ses mots précis, « d’une piété libérale étouffante. »
Ensuite, on peut parler des « Madonna Studies » (étude de l’impact des paroles de Madonna sur la communauté LGBT, sic) délivrées même par Harvard ou Princeton, ou encore des cours de « musicologie Queer » à UCLA…
http://www.answers.com/Q/What_are_%27Madonna_Studies%27
+5
Alerterje trouve que tu exagères LPP, quand tu dis « Pour moi, le problème est d’enseigner que le Nouvel ordre Mondial est l’aboutissement de l’histoire. »
il y a bien un nouvel ordre mondial qui est l’aboutissement logique de l’histoire de l’humanité, en parallèle avec l’augmentation des communications entre les populations
dans cet aboutissement idéal, les bonnes idées seront gardées et les mauvaises idées ne seront pas appliquées, le respect de la vie humaine et de la nature seront logiquement les fondements
mais, je sais, tu faisais référence à ce qu’on appelle le nouvel ordre mondial, essentiellement économique, « l’économie » étant une sorte de manipulation mentale visant les populations, basé sur la propriété privée et l’argent dette etc,
le mondialisme néo-libéral etc évidemment, c’est certainement pas l’aboutissement de l’histoire!
ces traditions qui lient nos mains et nous maintiennent attachés ne survivront jamais au grand test du temps
+2
AlerterA ce propos, je rappelle la pétition contre la censure maccarthyste dans les bibliothèques universitaires adressée au président de l’université de Paris 1.
Lien http://www.petitions24.net/petition_contre_la_censure_dans_les_bibliotheques_universitaires
+2
Alerterhttp://www.lecercledesliberaux.com/?p=11488
Voir dans les commentaires, la réponse de Pierre Lamblé + son blog;
les autres réponses sont pas mal non plus !
Merci JaySWD…
+6
AlerterVoir aussi le commentaire d’Anna qui a remit un sourire sur mon visage après cette lecture nauséabonde :
« Pauvre Melnik…
Pauvre Occident…
Je suis bien contente d’être Russe et pro Poutine
La Russie est à nous
La Crimée est à nous
L’avenir est à nous
L’urticaire est à vous »
Je n’aurai pas dit mieux 🙂
+19
AlerterLes réactions des lecteurs, dans leur grande majorité, ont été excellentes, ce pauvre professeur Melnik en a pris pour son grade.
+11
AlerterJe reste sans voix face à un tel déversement de mépris et de haine de la part de « Monsieur » Melnik.
Il arriverait presque à nous faire regretter les « heures sombres de notre histoire » tant le niveau de son « texte » est en deçà de ce que « je Suis Partout » aurait pu écrire à l’époque.
+1
AlerterCe qu’il se passe au sein de l’Union Européenne ne nous donnent pas envie de rire tous les jours.
Je ne pense pas que les gens se sentent heureux, car nous vivons dans l’incertitude du lendemain.
On se demande ce que nos dirigeants, non-élus, non représentatifs et autistes vont encore nous pondre. Nous perdons notre dignité et perdons l’espoir d’un changement, car tout est verrouillé par le pouvoir qui ne cesse de s’imposer contre nous.
Mais en Russie, la confiance, le sentiment de victoire face à un occident qui s’agite dans le vide, renforce la fierté russe et l’unité derrière un président compétent et représentatif.
En Russie les gens se contentent de faire attention à leurs dépenses sur des choses inutiles, et sont mêmes heureux pour beaucoup de bien s’en sortir et de ne manquer de rien de l’essentiel, malgré les sanctions stupides et arbitraires d’une guerre sans fondement contre eux. Ils ont la conviction que l’avenir leur donnera raison et que les atlantico-européistes ne peuvent rien contre eux. Les russes sont sûrs de leurs valeurs et les défendent. Voilà qui explique que les gens sont beaucoup plus heureux que dans l’Union Européiste.
C’est exactement l’inverse de ce qui se passe chez nous.
+25
AlerterUne corollaire navrante s’impose en lisant les réflexions du triste sir :
Être heureux signifie bien consommer.
Pauvre occident.
Ou allez, un peu d’espoir… Disons plutôt; pauvre élite occidentale.
+39
AlerterDire que beaucoup traversent les mers sur des palettes Europe pour rejoindre notre rêve occidental, se serrait bien de les prévenir qu’a force de courir après l’argent notre condition n’a plus grand-chose à envier à un citoyen de république bananière en terme de soumission.
Généralement au bout d’un an de métro-boulot-dodo les premiers symptômes apparaissent mais il est déjà trop tard et la liberté tant rêvée devient sournoisement conditionnelle pour 99% d’entre nous.
+18
AlerterNous avons quand même une condition de vie confortable et une certaine solidarité en Europe. Il est tout à fait compréhensible de prendre beaucoup de risques pour rejoindre ce rêve malgré tout relatif.
Mais dire qu’un peuple tout entier aime souffrir car il paie 30% de plus sa nourriture (Laquelle?), ou parce que 40% des russes ne partent plus au ski à l’étranger et achètent moins de voitures est complètement idiot.
C’est pathétique tant d’idiotie.
+26
AlerterTenez compte quand même que cet article avance des chiffres complètement faux.
Je vis à Moscou et je peux dire que :
– le panier de la ménagère à effectivement été un peu « alourdit », mais cela venait essentiellement de petits margoulins qui ont cru bon de tenter de profiter de la situation pour faire valser les étiquettes.
L’état Russe a pris les choses en mains et des sanctions rapides et sévères ont été mises en places, et pas mal de petits commerçants se sont fait prendre la main dans le sac.
Il y a un numéro de téléphone direct pour dénoncer ces abus, et tous les moscovites ayant un portable et étant vigilants, je peux attester qu’ils ne se sont pas privés de signaler ces incartades
Récemment, ces commerces avaient la hantise de voir un client observant les étiquettes avec son téléphone portable.
Grosso modo, je n’ai pas vu mon « panier » sensiblement augmenter.
Les Russes ne partent plus à l’étranger ?
Oui, écoeurés par l’attitude des européens, beaucoup ont préféré rester en Russie, ce qui leur coûte souvent plus cher, mais ils préfèrent ça (mon dentiste, par exemple)
Ils achètent moins de voitures?
Ah,ah,ah, je viens justement d’acheter une voiture neuve …. Russe évidemment !
Vous devriez venir voir la réalité à Moscou.
Le nombre de voitures neuves ou récentes est hallucinant.
Et pas des petites voitures, il y a plus de voitures de haut de gamme à Moscou qu’à Paris.
Je pense tout simplement que le marché Russe commence à se saturer (on ne sait plus où se garer), et bien sur, l’achat de voitures européennes a certainement baissé.
Mais les coréens, chinois et japonais s’en donnent à coeur joie et l’industrie automobile Russe (oui, ça existe) est en plein boum !
La voiture (Russe) que je viens d’acheter est la plus vendue en Russie dans sa catégorie
+25
Alerterздравствуйте
Et quelle est cette voiture russe, s’il vous plait?
Pour le reste de votre message c’est un espoir pour ce pays magnifique.
с уважением
+4
AlerterBonjour j’habite à Togliatti, dans l’oblast de Samara, près des usines LADA, et je suis curieux. De quelle voiture parlez-vous ? La Lada Priora ? La Kalina ? La Granta ? ou s’agit-il de l’énorme PATRIOT de UAZ ?
S’il s’agit d’une LADA, il faut quand même savoir que RENAULT-NISSAN est devenu depuis l’année dernière l’actionnaire principal de LADA.
Donc, votre voiture, si c’est une LADA, n’est pas 100% russe !
Pour en savoir plus sur TOGLIATTI, et la folie des voitures sans pare-choc, c’est par ici :
http://leblogdegrog.blogspot.ru/2014/07/russie-crash-voitures-choc-de-togliatti.html
+1
AlerterAh, ah, des connaisseurs…
Au départ, je voulais m’acheter un Patriot qui est le 4×4 le plus adapté à la campagne Russe
Les anciens modèles étaient effectivement assez impressionnants.
La devise de UAZ est : là où un char passe, le Patriot passe !!
Et effectivement on voit des vidéos sur Youtube où les gars essaient de passer dans les endroits les plus invraisemblables en faisant des compétitions avec les Toyota, Hummer et autres Mitsubishi.
J’en ai vu un monter des escaliers dans le style de la Butte Montmartre, un autre traverser une rivière avec de l’eau jusqu’en haut des portières, un autre passer dans un champ de gros cailloux où il ne me serait pas venus à l’idée d’y passer en voiture (voire même à pied), etc
Il y a d’ailleurs un club de fous furieux du Patriot en Russie, et croyez moi, quand il s’agir de faire les con…ies les plus invraisemblables, les Russes sont imbattables 🙂
Au final, j’ai toujours vu les Patriots sortir les autres de l’ornière avec son treuil 🙂
Les nouveaux modèles sont beaucoup plus civilisés, et un non connaisseur les distinguera à peine d’un 4×4 ordinaire, tout en ayant gardé toutes ses qualités.
Mais habitant actuellement à Moscou, je n’ai pas réussi à convaincre mon épouse pour cette fois.
Nous avons donc acheté une Lada …. « Largus », qui est effectivement un clône de la Renault Logan, version break, fabriquée sous licence.
Et oui, Renault possède une participation au capital, mais les usines sont Russes, les voitures sont fabriquées en Russie par des Russes, et je tenais absolument à ce schéma.
C’est une excellente voiture, loin de l’idée qu’on peut se faire d’une Lada en France.
Actuellement elle s’arrache et il est difficile d’en obtenir (à Moscou) et je suis très content de cet achat.
Dans un an ou deux, j’irai m’installer dans la campagne Russe pour y créer une petite ferme de permaculture, et à ce moment là, l’achat d’un Patriot reviendra à l’ordre du jour 🙂
Dans mes recherches, j’ai lorgné entre autres du coté de Samara… 🙂
+7
AlerterBravo pour nos amis russes, mais franchement, la bagnole, çà ne me fait pas rêver : circulons en vélo, la Planète nous remerciera (et c’est aussi une façon de dire merde à l’Empire, comme les actions chez nous des courageux « zadistes »… un peu hors sujet peut être, mais pas tant que çà..CONVERGENCE DES LUTTES!).
+0
Alerter« Être heureux signifie bien consommer. »
Bien-sûr car c’est quantifiable… En espèces sonnantes et trébuchantes.
Le bourgeois est un grand poète.
+0
AlerterJean Marie Colombani french american foundation 83 84 , a la solde de l’empire donc …bouh !!!
http://www.frenchamerican.org/young-leaders-directory/profile/302
+30
AlerterIl est vraiment intéressant de lire tout ça.
Maintenant, il n’y a qu’une chose à espérer que la Russie réussisse à mettre en oeuvre l’orientation économique choisie depuis les sanctions occidentales. Cette orientation économique semble s’inspirer de la « méthode Deng Xiao Ping », elle accepte tous les investissements étrangers à partir du moment où ils ont pour effet d’augmenter à court terme l’indépendance technologique du pays. Elle a pour but de renforcer le marché national. Elle accélère la mise en oeuvre des applications de la recherche-développement et des brevets des Instituts russes (puisque certaines sanctions occidentales lui interdisent l’achat de brevets occidentaux), l’auto-financement pour les investissements augmente (compte tenu de la restriction sur le marché financier international), l’augmentation et la diversification des produits agricoles deviennent une nécessité -partiellement facilitées par la baisse de la concurrence occidentale. Ce secteur agricole est considéré comme vital pour éviter une augmentation des prix de l’alimentaire qui dégraderait le niveau de vie. La baisse du cours du rouble est considérée comme une donnée raisonnablement « gérable », si le marché national se développe.
C’est vrai tout ceci semble contraire à l’idée de « globalisation du monde », mais là on se trompe. La Russie, grâce à l’Occident semble avoir compris que pour s’ouvrir au monde, il faut d’abord avoir les « reins solides ». Si cette stratégie réussit, d’ici 2 ou 3 ans, les Colombanis et autres tomberont de leurs chaises, en s’étonnant de voir que la Russie, comme la Chine, a des capacités d’investissements à l’étranger et un marché national sain en croissance régulière et des investissements étrangers de pays émergents et non de l’Occident (qui avait voulu « mettre à genoux ce pays »). C’est le scénario que l’on peut souhaiter, pour montrer les inepties de ces doctes journalistes occidentaux.
+27
Alerteret je crois que c’est ce qui va se passer
+2
AlerterOui, il faut l’espérer cette croissance russe. J’ajoute que j’avais une Kalina 1ere génération (partie à la casse à cause d’un abruti). Eh bien je n’ai jamais compris les critiques d’Autoplus par rapport à une Logan. La Kalina était question moteur bien plus brillante et la finition tableau de bord bien plus agréable ! Seule l’insonorisation était d’un niveau inférieur. Maintenant la Vesta va arriver, quand en France ? Mais malgré ce, je crains que les stéréotypes « anti-russes » auront quand même un effet chez Autoplus – sauf si le réseau Renault intégre ce modèle dans son réseau – alors on aura un autre son de cloche. Ceci me laisse douter sur « l’indépendance des journalistes français » dans nombre de domaines.
+1
AlerterTous mes amis Russes n’ont pas changé d’un iota dans leur comportement et leu joie de vivre. Ils en sont même à souhaiter aider plus ceux qui souffrent en Ukraine et les accueillir. La seule chose qui les inquiète est une guerre mondiale nucléaire, le reste n’entame et n’entamera jamais leur moral, ils sont adorables. La société de consommation est artificielle et ne vit qu’à grand renfort de publicité. Pour ceux qui sont plus âgés sur ce site, faites le bilan de votre vie et regardez ce qui vous a réellement donné du bonheur. Je doute que ce soit la livraison du frigo américain. Du confort et toujours plus de confort de plus en plus sophistiqué et inutile sera de toute façon en voie de disparition, si ce n’est déjà commencé, ce qui dès lors a de quoi inquiéter l’Occident dont c’est la seule et unique valeur. A la vouloir absolument, pas étonnant qu’on en arrive aux vols, aux mensonges aux plaisirs sexuels débridés et pour de moins en moins de gens qui se déchirent entre eux..
+35
AlerterNombre d’occidentaux ont besoin d’une psychothérapie… le matérialisme et le consumérisme amènent une frustration permanente, une insatisfaction qui n’est comblée que temporairement par l’achat de babioles et de iConneries. On est conçus pour aimer les gens et utiliser les objets… et on en finit par aimer les objets et utiliser les gens. Quelle tristesse.
Le stade suivant de cette perversion est ce qu’on voit actuellement à l’oeuvre : alors que les Occidentaux ressentent confusément que leur « camp » est à son crépuscule et que leurs nations naufragent, ils sont épris d’une JALOUSIE hideuse, vile, abjecte, irrépressible contre les Russes, qui ont toutes les cartes en mains : le pétrole, le gaz, les minerais, les ressources, des vues traditionnelles sur la famille, les territoires immenses, un dirigeant remarquable travaillant pour l’intérêt du pays, la souveraineté, l’optimisme, une joie de vivre et un avenir radieux avec la nouvelle Route de la Soie haute vitesse.
Et les pays naufrageant le plus rapidement (USA, Royaume-Uni, Europe de l’ouest) sont les plus féroces dans leur volonté de « sanctionner » l’objet de leur jalousie, avec une sorte de position supérieure suprématiste absolument risible (« sanctions » comme un Proviseur à l’école).
Sic transit gloria occidenti, tristement et grotesquement.
+33
AlerterDécidément, bluetonga, nous avons les mêmes lectures !
De Marcus Rediker, je vous conseille fortement « les forçats de la mer » paru aussi chez Libertalia. Rediker y démontre (et je crois qu’il est le premier à le faire) que l’organisation rationnelle de l’extorsion de la plue value s’est faite sur les navires marchands avant d’être transposée dans les usines anglaises de filatures ! Le « salariat captif « pour dettes, les retenues pour les biens de subsistance, les amendes pour fainéantise, etc, sont des pratiques inventées pour maintenir une soumission « volontaire » des matelots par rapport à leur employeur, la Compagnie !
Passionnant et novateur.
J’ai aussi beaucoup aimé « À bord du négrier » du même auteur paru au Seuil.
+6
AlerterLà, Homère, vous me battez à plate couture. Same as elsewhere, je vais fouiner. Merci.
+0
AlerterHdA, si vous avez le temps, vous pourriez développer sur les démonstrations de Rediker en rédigeant un article sous word que vous pourriez proposer au taulier du blog pour publication? Il me semble qu’il cherchait des éclairages historiques différents sur l’avant 14-18.
+2
AlerterMerci de la suggestion, bluetonga.
Je vais voir si je peux y consacrer un peu de temps. Je ne voudrais pas mal présenter le travail remarquable de Rediker.
Mais si personne ne s’y met, mieux vaut une présentation passable de ma part que rien du tout.
+1
AlerterJe voulais dire, merci Kiwixar et bluetonga. Mais la correction du post était impossible.
@Kiwixar
Je suis allé hier à une conférence organisée par l’une de mes connaissances, Jacques Bonnet, auteur entre autres d’un livre sur le photographe Eugene Atget. Or, dans ce livre, est mise en exergue la photographie que vous m’avez présentée ( le fusillé mexicain) bien que non prise par Atget mais contemporaine.
J’ai trouvé singulier que deux sources distinctes, à quelques jours de distance, me fassent connaître cette magnifique photographie.
+1
AlerterA propos des travaux de Marcus Rediker, j’ai trouvé cette interview dans « la vie des idées »:
http://www.laviedesidees.fr/Le-negrier-d-hier-a-aujourd-hui.html
C’est à propos de la sortie de la traduction française de son livre « À bord du négrier ».
Je ne désespère pas de réussir à écrire un papier pour le blog d’Olivier Berruyer sur les travaux de Rediker. Mais, actuellement, mon emploi du temps est un peu chargé.
+0
AlerterEt bah je suis éblouie et sans voix par votre ode à la Russie !
Les français deviennent plus russes que les russes !
+0
AlerterJe plussoie , bravo pour votre contribution, je partage votre analyse à 110% !
+0
AlerterMais qui est Mr Simeon Djankov ?
Source Wikipédia:
« membre du parti des Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB) » ( et oui le parti de la gerbe )
« Il détient un master et doctorat de relations financières et commerciales internationales de l’université du Michigan »
Comme beaucoup d’Européiste il a fait ses études aux US.
C’est un agent d’influence Américain. Comme Colombani.
+24
AlerterSi pour eux le bonheur c’est aller skier en Autriche et s’acheter une voiture, pauvres gens ! En quelque sorte pas de consommation, pas de bonheur!
+21
AlerterLe bonheur est une notion négative : c’est parce que l’on n’éprouve pas de manque qu’on est heureux. On est malheureux, en Russie selon Colombani, si le manque de voiture ou de séjour en station de ski se fait sentir; ce qui permet de deviner à quels Russes il pense : ceux qui ne font pas partie des 86% qui font confiance à Poutine et qui ne veulent plus éprouver le sentiment que leur patrie leur manque parce qu’une minorité en aura fait sa propriété.
+6
AlerterProposition : tout journal gratuit diffusé largement doit […] être soumis à une obligation de stricte neutralité.
Il faudrait surtout arrêter de les appeler des « gratuits ». Ils ne sont pas gratuits, ce sont les clients des annonceurs qui se cotisent, a travers la part du prix de reviens consacrée a la com’, pour les payer.
There is no such thing as a free lunch.
+12
AlerterPour ma part, il faudrait surtout arrêter d’appeler à l’interdiction.
Et pourquoi pas une police de la pensée, et une haute commission que définira ce qui est la neutralité avec un président qui aura le pouvoir de censuré. Dangereuse utopie, incompréhensible de votre part. Votre intolérance (envers la bétise ou le parti pris) ne vous honore pas.
+2
Alerter« Votre intolérance (envers la bétise ou le parti pris) ne vous honore pas. »
Si pour vous, l’intolérance envers la bêtise et le parti-pris n’honorent pas, je demande à connaître votre définition de l’honneur.
Quoique, encore, la bêtise en soi peut s’excuser, mais uniquement tant qu’elle ne se mêle pas de tout régenter et de se poser en seule et unique pensée autorisée. Parce que là, comme on dit chez les Anglais, Tally-ho !
+1
AlerterAlae,
Il est question d’idée, de discours, on n’est pas dans les actes.
Sommes nous d’accord qu’on ne peut parler de tolérance que pour des choses que nous gènes ou qui nous dérange?
Sommes nous d’accord qu’appeler à l’interdiction ne peut pas être compatible avec la tolérance?
Sommes nous d’accord que l’intolérance ne fait pas partie des attitude honorable?
Ce blog nous montre (entre autre) les dérives journalistiques. L’intolérance pour des idées me parait encore plus dangereux que le parti pris.
Je parle de tolérance, pas de respect. On peut tolérer une idée tout en la méprisant et la combattre, mais avec des idées des arguments
+0
AlerterL’interdiction de la propagande incessante me semble une excellente idée. Désolée.
+4
Alertercomment définissez vous la « propagande incessante »?
Est-ce que vous êtes pour la liberté d’expression?
Certains trouveraient que ce site fait de la propagande incessante pro-russes? hop interdit.
Les écologistes font de la propagande incessante, entre autre, sur le réchauffement climatique? hop, interdit
non, vraiment je ne comprend pas pourquoi on (vous n’êtes pas seul malheureusement) veut interdire à un individu de dire ce qu’il a à dire.
+2
AlerterBonsoir Albert !
On comprend votre raisonement, néamoins vous vous trompez sur l’étendu du sujet.
Vivre en société implique nécéssairement des règles paramêtrant les relations entre les personnes,
Certaines de ces règles sont intriséques à l’èspèce, d’autres sont conventionnelles.
Mais quelqu’elles soient, il n’en demeure pas moins qu’elles aboutissent à des interdictions.
Et c’est la seule voie que nous ayons à « tolérer ».
+0
AlerterKasper, je réagissais avec vous au commentaire introductif du billet. La critique était adressée à son auteur.
+1
AlerterJournaux gratuits : il n’y a rien de gratuit sinon ce que nous donne la Nature.
Donc si ce n’est pas gratuit, alors c’est offert.
Offert par qui ? Pourquoi ?
Quand le doigt montre la lune, l’idiot regarde la lune. Le sage regarde le doigt.
(C’est la vraie forme chinoise du proverbe, l’idée est mal passée en occident).
+3
AlerterCe type a coulé Le Monde ce qui ne l’empêche pas aussi de délivrer la « bonne » parole et de faire la leçon sur le service public… Plus insupportable à entendre qu’à lire avec son ton compassé.
Misère des éditorialistes des médias dominants.
+22
AlerterExcellente, la causticité de Sapir. Appeler Colombani « ci-devant », une expression qui sent bon sa guillotine, ça situe tout le bien qu’il en pense. 🙂
+24
AlerterMmmmhhh….
Franchement, la presse faite par et pour les courtisans a toujours une guerre de retard. Même Nolande se trouve dans l’obligation de changer de discours sur la Russie :
http://tass.ru/en/world/784065
Nos petits roquets plumitifs, après avoir beaucoup aboyé, vont-ils se mettre à japper? Probablement. Ils font ça très bien, comme donner la patte et montrer leur ventre en signe de soumission.
Un livre que j’ai trouvé très intéressant pour saisir la mentalité soviétique, et par extension la mentalité russe, était « La fin de l’homme rouge », de Svetlana Alexievitch. L’auteur, écrivain, y aurait enregistré les souvenirs de nombreux ex-soviétiques sur la vie d’avant, dans les petits détails, dans la joie comme dans la tristesse, ainsi que les événement de la pérestroika et la période Eltsine.
Le bouquin est fascinant parce qu’il n’élude pas la question des crimes des régimes précédents et en fournit un témoignage direct, très russe dans la fascination du mal et du malheur, et de la culpabilité face à sa conscience, mais il exprime également très bien l’idéalisme généreux et naïf de la population pour le projet socialiste, nonobstant tous ses défauts.
Comme ce livre expose les crimes soviétiques et qu’il n’est pas franchement pro-Poutine, il a reçu une critique très positive de nos journalistes. Pourtant sa lecture montre également à quel point les citoyens soviétiques étaient sincères dans leurs ambitions et tourmentés par leurs injustices.
Mais la subtilité, ce n’est pas pour nos gratte-papiers certifiés AFP.
+11
AlerterOutre « la fin de l’homme rouge », d’autres ouvrages de Svetlana Alexievitch sont aussi très utiles à lire pour bien appréhender le monde russe.
« Derniers témoins » sur les enfants pendant la Seconde guerre mondiale, « la supplication » à propos de Tchernobyl ou « les cercueils de zinc » relatant la guerre d’Afghanistan sont des livres magnifiques.
+6
AlerterMerci, Homère. Je vais chercher…
+0
Alertertous ces idiots inutiles de colombani à melnik en passant par bhl et consorts me font gerber avec leurs génuflexions constantes devant le minotaure de washington.j’attends l’hercule qui nettoiera l’écurie européenne.
+6
AlerterDans les commentaires de l’article, Thierry Laurent Pellet semble également avoir réalisé une interview concernant particulièrement le cas du vol MH17, à charge de Kiev.
En saurait-il beaucoup sur le sujet?
+13
Alertersuite aux annonces farfelues sur le vol MH17, les Pays-bas ont du répondre et selon le bureau d’enquête, le vol MH17 n’a pas été abatu par un missile, ni Bouk, ni pas bouk
http://francais.rt.com/lemonde/1184-mh-17-pays-
sinon, interview de VGE par le figaro, mais jamais publiée???
bashttp://fortruss.blogspot.fr/2015/03/giscard-destaing-crimeas-return-in.html
A noter les superbes questions de la journaliste
Enfin, une petite analyse argumenté par Agathe en deux partie, sur la désinformation, ou plustôt… enfin à voir.
+0
AlerterSAPIR PRESIDENT !
+18
AlerterDepuis que je l’ai vu s’énerver comme un pit-bull dans ce soir ou jamais, il me plaît bien le Sapir.
+0
Alerter54% de russes heureux ? Tant mieux pour eux !!!
Et j’espère qu’ils seront de plus en plus nombreux à l’être.
J’aimerais bien connaître le véritable pourcentage de français heureux.
Le meilleur indicateur est à mon avis la consommation de psychotropes par habitant qui nous place à la première place mondiale.
Cocorico !!!
Pour une fois que nous sommes champions du monde, nous devrions nous en réjouir, faire la fête et manitester notre joie dans les rues à grands coups de klaxxon !!!
Malheureusement, on ne sait pas pourquoi, nous n’avons pas envie…
Sans doute par pudeur, pour ne pas froisser tous ceux qui pourraient être jaloux de notre immense bonheur !!!
+11
AlerterRGT, Le meilleur indicateur est à mon avis la consommation de psychotropes par habitant qui nous place à la première place mondiale.
Pardon, mais c’est faux. D’abord, les chiffres sont très flous et les stats fiables, très dures à dénicher.
Ici, j’ai les Américains en tête, champions toutes catégories avec 80% des anti-douleurs prescrits dans le monde (les anti-douleurs peuvent être pris à la place des anxiolytiques) et une consommation effrénée d’anti-psychotiques.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2142481/Americans-consume-80-percent-worlds-pain-pills-prescription-drug-abuse-epidemic-explodes.html
http://rt.com/usa/204563-abilify-top-grossing-medication/
Ensuite, j’ai une consommation qui explose au Royaume-Uni, avec la la moitié de la population britannique sous médication.
http://rt.com/uk/218787-uk-drugs-prescription-report/
J’ai entendu dire que la France est en tête au rayon anti-dépresseurs, mais aucune source fiable ne le corrobore, du moins que je sache.
De toutes façons, tous ces chiffres résument l’état mental de l’Occident. Pas joli, joli.
+4
AlerterPeut-être les Russes sont-ils heureux parce qu’ils perçoivent un avenir et des perspectives positives. Tout le contraire des citoyens d’Europe qui n’entrevoient que plus de difficultés, plus d’austérité et ceci sans la moindre éclaircie à l’horizon pouvant justifier de souffrir.
+11
AlerterJe me relis, j’ai oublié un détail important : Hilary Clinton ne touche pas ces 10 millions de dollars de n’importe qui mais des cotisants ukrainiens !
Donc j’imagine bien des rétro-commissions : mon pays te donne (ou prête) 1000, et je t’en rends 10 à titre personnel et définitif (non pas un prêt).
+10
AlerterJ’ai trouvé, Colombani est un transhumain.
Il se plaint que les Russes ne sont pas comme lui. J. Sapir a raison, Colombani est donc raciste.
+4
Alerter@merci pour l’info Delphin.
En fait Schneidermann devrait être fier d’entrer dans un club plutôt select où il y a des gens très bien et aussi des gens qui ont été attaqués par du tout pour les bonnes raisons.
Quant à se faire traiter de rouge-brun, même si l’on n’a jamais éprouvé la moindre sympathie pour le communisme ou le nazisme, je crois qu’il va falloir s’y habituer.
Et pour poser une question à Nerouïev : les Russes aujourd’hui, y compris les jeunes, peuvent-ils toujours réciter par coeur des pages et des pages de leurs poètes classiques, de Pouchkine à Anna Akhmatova et à Ossip Mandelstam ? Je ne sais pas s’il y a eu de nouveaux « classiques » par la suite.
La nouvelle de Ray Bradbury « Farenheit 451 » était écrite à partir d’un épisode réel de l’histoire de l’antiquité chinoise. Mais les étudiants étrangers qui séjournaient à Moscou au tournant des années 1960-1970 pouvaient vivre un épisode de ce genre en direct.
Le film de François Truffaut avec Julie Christie est à voir (avec vos enfants ou petits enfants qui ne lisent pas beaucoup, à votre grand désespoir).
+1
AlerterBonjour sadsam,
J’ai vu le film de Truffaut, avec l’acteur allemand Oskar Werner et Julie Christie. Autodafés des livres, les « résistants » qui apprennent par coeur pour une mémoire verbale…
Pas un de ses meilleurs. L’idéologie démonstrative sous-jacente semble avoir plombée Truffaut. Comme quoi une louable intention ne suffit pas.
Je soupçonne que le livre de Bradbury était autrement plus attrayant.
Amicalement,
Delphin
+2
AlerterCe que fait la banque central russe est tout a fait cohérent. Elle freine la création monétaire du rouble. Donc elle diminue l’afflux de rouble (provenant de la création monétaire) sur les marchés internationaux. Donc elle lutte efficacement contre la dévaluation du rouble sur les marchés internationaux en limitant l’afflux de rouble sur les mêmes marchés.
De tout façons les sanctions sont vouée à l’échec. Car la Russie dispose de la Chine qui peut et qui prend progressivement et facilement la place de l’occident. Mais cela la classe des oligarchies/élite occidentale (qui de tout vraisemblance semble en décadence) semblent incapables de comprendre
+4
Alerteroué enfin « la russie dispose de la chine », c’est beaucoup dire, s’ils ont bien fait de pivoter et de faire de plus en plus ostensiblement un doigt à l’europe vu comment ils s’y font traiter, entre la Russie et la Chine on sait lequel des 2 est l’éléphant dans la pièce et c’est pas la Russie 😉
Les dirigeants chinois semblent suffisamment malins pour que les partenariats ne rendent pas tangibles des liens de subordination comme dirait Rebsamen ^^ , mais le C des BRICS écrase gentiment les autres lettres, R inclus.
+0
AlerterL avenir de la Russie c est de devenir un satellite de la chine ?
La Russie aura toujours besoin de l’occident ne serait ce justement pour ne pas devenir trop dépendante de la chine.
A quoi ça sert de s affranchir de l’occident si ce c est pour se trouver enchaîné à la chine.
La Russie traitera toujours d égal à égal avec l’Europe . Ça ne sera pas le cas avec la chine mais bon Poutine est trop aveugle pour s en rendre compte
+0
AlerterColombani qui travaille pour les merdias, c’est assez cohérent …
OK je sors
+5
AlerterLe syndrome Tolstoïevsky.
Le problème, avec l’approche occidentale de la Russie, n’est pas tant dans le manque de volonté de comprendre que dans l’excès de volonté de ne rien savoir.
http://blog.despot.ch/post/le-syndrome-tolstoievsky
+2
AlerterEncore un grand papier de Jacques Sapir qui remet à sa place M. COlombani.
L’ennui c’est que Jacques Sapir ne puisse se voir offrir une tribune dans un quotidien gratuit pour faire valoir une voix dissonante !
Triste presse…
+3
AlerterLa fameuse liberté d’expression permet aux journalistes de dire vraiment n’importe quoi.
+0
AlerterTiens tiens qu’est-ce qu’on trouve qu’on on tape « fondation internationale pour les études démocratiques » sur Google ?
http://www.ned.org/fellowships/fellowship-flyer-in-french
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.