Source : Consortiumnews.com, le 14/11/2015
Exclusif : Alors que le bilan des morts des attentats de Paris continue de s’aggraver, le président Hollande dénonce « un acte de guerre » de l’État islamique, mais, nous explique Daniel Lazare, la réalité sous-jacente est que les riches amis de la France dans le Golfe persique sont les complices de cette horreur.
Par Daniel Lazare
Au lendemain du dernier attentat terroriste de Paris, la question n’est pas de savoir quel groupe en particulier est responsable de l’attaque, mais en tout premier lieu de savoir qui est responsable de l’émergence de l’État islamique et d’Al-Qaïda. La réponse qui a émergé de plus en plus clairement au cours de ces dernières années est que ce sont les dirigeants occidentaux qui ont utilisé des portions croissantes du monde musulman comme terrain pour leurs jeux guerriers, et qui viennent maintenant verser des larmes de crocodile sur les conséquences de leurs actes.
Ce phénomène a commencé dans les années 80 en Afghanistan, où la CIA et la famille royale saoudienne ont quasiment inventé le djihadisme en essayant d’imposer aux Soviétiques une guerre à la vietnamienne juste dans leur arrière-cour. C’est ce qui s’est passé aussi en Irak, que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont envahi en 2003, déclenchant ainsi une guerre civile féroce entre les chiites et les sunnites.
C’est ce qui se passe aujourd’hui au Yémen où les États-Unis et la France aident l’Arabie saoudite dans une guerre aérienne de grande ampleur contre les chiites Houthis. Et c’est ce qui se passe en Syrie, théâtre du jeu guerrier le plus destructeur, là où l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe fournissent armes et argent à Al-Qaïda, à l’État Islamique, connu aussi sous les noms d’ISIS et de Daech, et à des organisations du même type, ce que les États-Unis savent parfaitement.
Les dirigeants occidentaux encouragent cette violence tout en s’en indignant quasi simultanément. En avril 2008, un responsable du ministère des finances a témoigné, lors d’une audition devant le Congrès : « L’endroit d’où part l’argent que reçoivent les groupes terroristes sunnites et les Talibans reste prioritairement l’Arabie saoudite. » [cf Rachel Ehrenfeld « Their Oil is Thicker Than Our Blood » dans Saudi Arabia and the Global Islamic Terrorist Network : America and the West’s Fatal Embrace (New York: Palgrave Macmillan,2011), p. 127.]
En décembre 2009, Hillary Clinton a indiqué dans une note diplomatique confidentielle que les donateurs d’Arabie saoudite constituaient, et ce au niveau mondial, la source la plus importante de financement des groupes terroristes. En octobre 2014, Joe Biden a déclaré aux étudiants de la Kennedy School de Harvard : « les Saoudiens, les émirats, etc. […] sont si déterminés à provoquer la chute d’Assad et surtout à mener par procuration une guerre chiites contre sunnites […] [qu’]ils ont versé des centaines de millions de dollars et fourni des dizaines de milliers de tonnes d’armement militaire à tous ceux qui voulaient se battre contre Assad, sauf que ceux qui ont reçu cette manne, c’étaient Al-Nosra et Al-Qaïda. »
Le mois dernier, le New York Times s’était plaint dans un éditorial de ce que les Saoudiens, les Qataris et les Koweitiens maintenaient leurs donations non seulement à Al-Qaïda mais aussi à l’État Islamique.
Cependant, même si on a souvent promis d’arrêter de financer ces groupes, les robinets sont demeurés grand ouverts. Les États-Unis ont non seulement approuvé de telles pratiques, mais ils en ont même été partie prenante. En juin 2012, le Times a écrit que la CIA travaillait avec les Frères Musulmans à faire passer aux rebelles anti-Assad des armes fournies par les Turcs, les Saoudiens et les Qataris.
Deux mois plus tard, la Defense Intelligence Agency, le Bureau du renseignement militaire, a indiqué qu’Al-Qaïda, les salafistes et les Frères Musulmans dominaient le mouvement rebelle syrien, que leur but était d’établir une « principauté salafiste dans l’est de la Syrie » là où se trouve maintenant le califat et que c’est « précisément ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition », c’est-à-dire l’Occident, les États du Golfe et la Turquie, « afin d’isoler le régime syrien. »
Plus récemment, l’administration Obama n’a soulevé aucune objection lorsque les Saoudiens ont fourni à Al-Nosra, la branche officielle syrienne d’Al-Qaïda, des missiles de pointe TOW pour l’aider lors de son offensive dans la province d’Idleb au nord de la Syrie. Elle n’a pas protesté quand les Saoudiens ont souhaité très vivement accroître leur aide à ces groupes, en réponse à l’intervention russe qui soutient le régime affaibli d’Assad.
Il y a deux semaines, Ben Hubbard du Times a indiqué que les troupes des opérations spéciales américaines introduites dans le nord de la Syrie avaient reçu l’ordre de travailler avec des rebelles arabes qui avaient précédemment collaboré avec Al-Nosra et qui – bien qu’Hubbard ne le précise pas – ne manqueront sûrement pas de le faire de nouveau quand les Américains seront partis.
Collaboration, vous avez dit collaboration ?
Bien qu’ils vouent une haine éternelle à Al-Qaïda, les États-Unis et leurs alliés du Golfe travaillent main dans la main avec ces mêmes forces, lorsqu’il s’agit d’atteindre certains objectifs. Pourtant, à présent, de Washington à Riyad, les dirigeants se désolent fort de ce que ces mêmes groupes mordent la main qui les nourrit.
C’est là un scénario qui s’est trop souvent répété ces dernières années. « Terrorisme » est un terme quasiment dépourvu de sens, qui brouille et obscurcit les événements plus qu’il ne les éclaire. Les attaques du 11 septembre ont mené à « une guerre mondiale contre la terreur » et, en même temps, à une vertigineuse dissimulation à propos de ceux qui étaient effectivement responsables de cette terreur.
Une chape de plomb s’est abattue sur le rôle joué par les Saoudiens en Afghanistan, où est né le réseau de ben Laden, et l’administration Bush a discrètement exfiltré des États-Unis 140 Saoudiens, y compris une vingtaine de membres de la famille ben Laden, après que le FBI les eut entendus, d’une façon plus que superficielle.
Quand le régent saoudien Abdallah ben Abdelaziz , qui devait encore attendre trois ans avant de régner officiellement, a rendu visite à Bush dans son ranch du Texas en avril 2002, le président a à peine fait allusion au World Trade Center et il a coupé la parole à un journaliste qui insistait pour en parler.
« Oui, moi, le prince héritier condamne vigoureusement les individus qui ont tué des citoyens américains. Nous travaillons constamment avec lui et son gouvernement, pour l’échange de renseignements et pour tarir la source des financements … ce gouvernement se donne du mal et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. »
Bush mentait. Un mois seulement avant cette visite, Robert Kallstrom, l’ancien sous-directeur du FBI, s’était plaint que les Saoudiens ne montraient pas beaucoup d’empressement à enquêter. « Ils ne donnent pas l’impression de faire grand chose, et franchement, ça n’a rien de nouveau. »
En avril 2003, Philip Zelikow, le néoconservateur en charge de la commission du 11 septembre, s’est séparé d’une investigatrice, Dana Leseman, quand celle-ci s’est montrée trop déterminée à enquêter sur les liens avec l’Arabie saoudite. [cf Philip Shenon, The Commission : The Uncensored History of the 9/11 Investigation (New York: Twelve, 2008), pp 110-13.]
L’épisode le plus étonnant de l’étouffement d’une partie de l’enquête, c’est ce qui s’est passé pour un chapitre de 28 pages d’un rapport du Congrès, qui traitait de la question de la complicité de l’Arabie saoudite. Ce rapport a été, dans son ensemble, lourdement remanié, et ce chapitre s’est, quant à lui, trouvé entièrement supprimé. Bien qu’Obama, peu après être entré en fonction, ait promis à une veuve du 11 septembre, Kristen Breitweiser, de veiller à ce que ce chapitre soit rendu public, il n’en a rien été.
Au lieu d’identifier les responsables, Washington a préféré laisser les Américains dans l’ignorance. Au lieu d’identifier les vrais coupables, l’administration Bush, soutenue par les Démocrates et la presse, a préféré blâmer de vagues et « infâmes individus » d’un autre monde. Le même phénomène s’est produit en janvier dernier avec le massacre à Charlie Hebdo. On a beaucoup évoqué les insignes « Je Suis Charlie » et les grandes manifestations, où se trouvaient notamment Netanyahou, Sarkozy et l’ambassadeur d’Arabie saoudite, mais on n’a pas fait allusion aux rapports qui s’empilaient à propos des contributions financières des Saoudiens. C’est, en effet, à cette source que s’abreuve Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique, le groupe qui a entraîné Chérif Kouachi et a manifestement fomenté l’attaque.
Les rapports selon lesquels Riyad a depuis collaboré avec l’AQAP (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) dans sa guerre contre les chiites Houthis ont connu le même sort. Les avions saoudiens sèment la mort et la dévastation dans tout le Yémen, Al-Qaïda a pris le contrôle d’une ville de l’est, Mukalla, un centre pétrolier et un port maritime de 300 000 habitants et s’est aussi emparé de certaines parties d’Aden. Le groupe a ainsi accumulé un arsenal de dizaines de tanks T-55, de chars 22, mais également des missiles antiaériens et d’autres armes.
Personne n’a tiré la sonnette d’alarme
Une telle situation devrait avoir de quoi alarmer Washington, pourtant tous se sont contentés de hausser les épaules. L’administration Obama continue à encourager l’Arabie saoudite dans son attaque contre la plus pauvre des nations du Moyen-Orient, elle lui fournit un appui technique et une aide navale, tandis que la France, si désireuse de supplanter les États-Unis dans son rôle de premier fournisseur d’armes du royaume, appuie ce pays, elle aussi.
Le président français, François Hollande, soutient ainsi le royaume, qui soutient les forces, qui ont soutenu les auteurs du massacre de Charlie Hebdo. Il soutient aussi un royaume qui permet à l’argent d’affluer vers ISIS, groupe qu’il identifie désormais comme responsable des dernières atrocités en date.
Hollande préfère battre sa coulpe et lancer des appels vibrants à « la compassion et à la solidarité » plutôt que de revoir d’abord ses liens avec ceux qui sont à l’origine de telles attaques.
Au niveau le plus fondamental, il s’agit d’une crise à propos du pétrole, de l’argent et d’un empire américain qui reste paralysé devant le désastre qu’il a créé au Moyen-Orient. Quand Obama a lancé son célèbre appel pour un changement de régime à Damas – « Pour le bien du peuple syrien, le temps est venu pour le président Assad de démissionner » – cela semblait un jeu d’enfant.
La révolte montait, le régime ne tenait plus qu’à un fil, et on pensait que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’Assad ne subisse le même sort que Kadhafi. « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort, » Hillary Clinton criait victoire, quelques mois près la mort de Kadhafi ; on pensait alors qu’Assad n’allait pas tarder lui non plus à mourir sous les coups d’une foule insurgée.
Assad s’est cependant avéré plus résistant que prévu, principalement parce qu’il pouvait compté sur un parti de poids qui, bien que corrompu et coupé des réalités, jouissait tout de même encore d’un soutien populaire important. A mesure qu’il se montrait capable de rester au pouvoir, les États-Unis se trouvaient pris dans une guerre de plus en plus sectaire, menée par des extrémistes sunnites financés par des pays du Golfe.
Confronté à un dilemme entre d’un côté, Assad, et de l’autre, ISIS et Al-Qaïda, Obama a hésité et traîné des pieds, refusant de s’engager pleinement dans la cause des rebelles, mais échouant à s’opposer quand ses amis les plus proches financent les organisations que les USA considèrent officiellement comme des suppôts de Satan.
Au lieu de venir à bout d’ISIS, cette politique du ni-ni a laissé s’envenimer la situation. L’organisation est plus riche que jamais, ses troupes avancent dans de flamboyants pick-up Toyota et disposent de moyens techniques sans précédent. Il y a deux semaines, elle a, sans doute, abattu un avion de ligne russe dans le Sinaï. Jeudi, elle a dépêché deux tueurs-kamikazes dans une banlieue chiite de Beyrouth, lesquels ont fait 43 morts et plus de deux cents blessés.
Et à présent, selon les autorités françaises, ISIS a envoyé une équipe d’au moins huit militants pour mitrailler différents endroits à Paris. Se référant manifestement aux bombardements occidentaux contre des cibles ISIS en Syrie, un tireur aurait crié pendant l’assaut du Bataclan : « Ce que vous faites en Syrie, vous allez le payer maintenant. »
Ce spectacle d’horreur est produit par Washington, Riyad et l’Élysée.
La montée de l’extrême-droite
Que faire ? Ces évènements sont une bénédiction pour Marine Le Pen, qui les utilisera sans aucun doute pour attiser la xénophobie, grande pourvoyeuse de voix pour le Front national. C’est une aubaine, pour d’innombrables politiciens de l’est de l’Europe, depuis le hongrois Victor Orban, jusqu’au premier ministre slovaque Robert Fico, qui profitent eux aussi du sentiment anti-immigration grandissant.
En Pologne, où le président Andrzeij Duda a dénoncé les quotas de réfugiés de l’Union Européenne, et où 25 000 manifestants d’extrême-droite ont récemment défilé à Varsovie aux cris de « la Pologne aux Polonais, » les nationalistes se frottent les mains avec jubilation.
Depuis des semaines, les sites web d’extrême-droite et les journaux ont averti qu’ISIS utilisait la vague de réfugiés pour infiltrer des combattants en Europe, et maintenant ils peuvent évoquer le massacre du Bataclan et dire qu’ils avaient raison.
C’est un argument que les gens ordinaires trouveront probablement imparable et c’est pourquoi il est crucial de souligner le rôle des gouvernements occidentaux dans la débâcle. Après avoir déversé la destruction sur les nations musulmanes les unes après les autres, les dirigeants occidentaux ne devraient pas à être surpris de voir la violence déborder chez eux.
Il se peut que la fermeture des frontières façon Donald Trump ou Nigel Farage soit considérée par les électeurs comme une démarche logique, mais plus les États-Unis et leurs alliés imposeront un « changement de régime » et terroriseront la population au Moyen-Orient, plus le nombre de réfugiés cherchant à fuir augmentera. Les pays européens peuvent ériger toutes les barrières qu’ils veulent à leurs frontières, un nombre croissant de migrants les contournera.
Le même raisonnement vaut pour la violence. Peu importe les efforts que l’Occident fera pour se protéger contre les désordres qu’il a lui-même créés, il s’apercevra qu’un cordon sanitaire est impossible à maintenir. L’Arabie saoudite a quadruplé ses achats d’armes ces dernières années, alors que le Conseil de Coopération du Golfe avec ses six membres dispose aujourd’hui du troisième budget militaire du monde.
Ce sont des nouvelles formidables pour les industries de l’armement, sans oublier les politiciens prêts à tout pour donner un petit coup de pouce à leur PIB, mais un peu moins réjouissantes pour la foule des gens ordinaires au Yémen, en Syrie, au Liban et à Paris qui subissent maintenant le contrecoup de tout cet armement et de toute cette violence. Plus l’alliance Occidentale et ses « partenaires » du Golfe persisteront à semer le chaos au Moyen-Orient, plus l’extrême-droite et la xénophobie augmenteront, que ce soit en Europe ou aux États-Unis.
Source : Consortiumnews.com, le 14/11/2015
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
Commentaire recommandé
Avant de parler de xénophobie comme une bénédiction pour Marine Le Pen, il faudrait parler de la « populophobie » de ceux qui par cupidité, par le cumul des richesses, qui leur donne l’illusion d’être des dieux capables de dominer le monde d’être plus grands et plus puissants que quiconque et détruisent les peuples, les poussant même à la guerre contre eux-même, est une réalité bien plus grave que la xénophobie.
Ce sont ces mêmes populohobes qui accusent le peuple de xénophobie, l’anathème que ces puissants cupides utilisent pour culpabiliser et continuer à dominer les peuples
Tout se passe comme si populistes et xénophobes étaient étroitement liés.
Car, même si la xénophobie existe, elle n’est pas suffisante pour prendre le pouvoir. Sauf quand les dominateurs et les puissants leur donnent un coup de main, comme en Ukraine avec les bandéristes ou dans le golf avec les émirs super-puissants qui nourrissent DAESH.
Ce qui fait peur aux puissants, aux maîtres du monde, c’est justement le peuple que l’on veut faire taire, qu’on veut anesthésier, qu’on veut zombifier, qu’on veut utiliser, qu’on veut soumettre.
Quand le peuple porte ses voix ailleurs, alors il est taxé de populisme et de xénophobie, on le culpabilise pour le faire taire et le tour est joué.
Pourtant le peuple aspire à s’exprimer à prendre son destin en main.Mais il ne trouve pas de réponse. Il ne vote plus, ou cherche désespérément une représentation qu’ils ne trouve pas.
La bénédiction avec les peurs pour qui est-elle finalement? Les peuples se reconnaissent entre eux et parfois se soutiennent et ne sont pas forcément xénophobes.
Les populophobes nous manipulent.
48 réactions et commentaires
Les médias français ne jouent que sur les événements en France et aller porter des roses blanches avec des visages de compassion de Hollande Cameron et Merkel. A C dans l’air rien sur l’Arabie saoudite.le Qatar et les US. Ce n’est pas politiquement correct pour les rédactions.
+21
AlerterJe ne doute pas que les lobby pro israéliens US poussent à la chute d’Assad (toujours en guerre contre Israël et soutient du Hezbollah). Cependant, on voit bien la limite de ce puissant lobby puisque les US, c’est le moins que l’on puisse dire, sont prudent sur ce dossier.
Si Israël avait une tel influence, pourquoi normaliser les relations avec l’Iran ? Pourquoi ne pas avoir bombarder Assad lors de l’épisode des armes chimique ?
Mon hypothèse : c’est le complexe militaro industriel US qui pousse à toutes ces guerres que le lobby pro israelien lui désigne. Mais l’Irak a mis à genou les ressources en soldat US donc lobby ou pas lobby, il y a un moment où le gouvernement US est obligé de mettre le hola.
+8
Alertertiens, le mien non plus…
Je parlais d’Israël……
+0
AlerterA propos de complexe militaro industriel, on en a un beau aussi en France qui explique peut-être notre acharnement à vouloir faire la guerre.
https://www.youtube.com/watch?v=917y6IN_S3E
+2
AlerterFaire une guerre et la gagner, c’est forcément la paix au bout. (c’est ennuyeux!)
Faire la guerre et ne surtout pas la gagner, c’est s’assurer de casser du matériel indéfiniment et donc faire du pognon indéfiniment.
Tout comme la dette dont chaque pays n’arrive pas à rembourser seulement les intérêts.
Donc, il ne faut pas gagner le guerre et ne pas permettre de rembourser cette saloperie de dette.
Chaque enfant qui naît a dans son trousseau de maternité, un carnet de santé, une kalachnikov, une dette de 28000€, une boite de captagon…
La guerre a bien changé depuis le temps des chevaliers… maintenant on fait la guerre comme on conçoit une cocotte minute, ou une brosse à dent… à part que le matériel dure un peu moins longtemps…
+2
AlerterToute l’agitation médiatique depuis les attentats de Paris a pour unique fonction de couvrir la responsabilité du pouvoir dans ce carnage. Eviter qu’il ne soit désigné comme coupable de par sa politique étrangère désastreuse et par son soutiens affirmé et revendiqué à l’ »opposition syrienne ». Il suffirait pourtant de poser cette simple question à Hollande et Vals : pourquoi le terrorisme est-il condamnable et France et pas en Syrie ?
+17
AlerterAvant de parler de xénophobie comme une bénédiction pour Marine Le Pen, il faudrait parler de la « populophobie » de ceux qui par cupidité, par le cumul des richesses, qui leur donne l’illusion d’être des dieux capables de dominer le monde d’être plus grands et plus puissants que quiconque et détruisent les peuples, les poussant même à la guerre contre eux-même, est une réalité bien plus grave que la xénophobie.
Ce sont ces mêmes populohobes qui accusent le peuple de xénophobie, l’anathème que ces puissants cupides utilisent pour culpabiliser et continuer à dominer les peuples
Tout se passe comme si populistes et xénophobes étaient étroitement liés.
Car, même si la xénophobie existe, elle n’est pas suffisante pour prendre le pouvoir. Sauf quand les dominateurs et les puissants leur donnent un coup de main, comme en Ukraine avec les bandéristes ou dans le golf avec les émirs super-puissants qui nourrissent DAESH.
Ce qui fait peur aux puissants, aux maîtres du monde, c’est justement le peuple que l’on veut faire taire, qu’on veut anesthésier, qu’on veut zombifier, qu’on veut utiliser, qu’on veut soumettre.
Quand le peuple porte ses voix ailleurs, alors il est taxé de populisme et de xénophobie, on le culpabilise pour le faire taire et le tour est joué.
Pourtant le peuple aspire à s’exprimer à prendre son destin en main.Mais il ne trouve pas de réponse. Il ne vote plus, ou cherche désespérément une représentation qu’ils ne trouve pas.
La bénédiction avec les peurs pour qui est-elle finalement? Les peuples se reconnaissent entre eux et parfois se soutiennent et ne sont pas forcément xénophobes.
Les populophobes nous manipulent.
+52
AlerterLe souci majeur c’est bien les réactions épidermiques d’une « majorité silencieuse » peut-être pas si majoritaire mais qui s’agace facilement et peut s’identifier aux préjugés néo-conservateurs…avec une critique de « l’assistanat, de l’immigration, de la violence urbaine ».
Tout cela porte en germe le désordre, une atteinte pour la paix et la bonne entente entre tous les hommes!
Les dégâts des politiciens de droite amèneront l’extrême droite au pouvoir et elle aggravera nos maux!
+5
AlerterD’accord avec vous Duguesclin.
Et aller contre le peuple finit en violence. Que ce soient des guerres, du terrorisme ou des révolutions (rangé par ordre décroissant d’arrangement avec le capital ou le complexe militaro-industriel).
+3
AlerterMalheureusement l’expérience montre que les révolutions n’aboutissent pas toujours à plus de démocratie ni à rendre au peuple la capacité de décider de son destin.
La révolution française a finit par donner le pouvoir à la riche bourgeoisie qui jalousait la noblesse et soutenait la révolution. C’était la révolution des capitalistes de l’époque qui nous gouvernent plus que jamais aujourd’hui. D’en d’autre cas, elle amène la dictature style soviétique ou genre Pol Pot. Une vraie révolution dans le but de donner la voix au peuple, pour le moment et à ma connaissance, n’a pas eu les aboutissements recherchés.
+8
AlerterOlivier
Dans l’article repris sur la haute finance et Daech on trouvait ceci
Son patrimoine s’élèverait à 2260 milliards d’euros avec un revenu annuel en 2015 de 2,6 milliards d’euros, selon les toutes dernières estimations que Jean-Charles Brisard, expert en financement du terrorisme et président du Centre d’analyse du terrorisme.
Cette richesse non négligeable permet d’ »armer, nourrir et payer les quelques 30.000 combattants environ 300 dollars par mois, verser des pensions aux familles des militants tués, entretenir les bases militaires, administrer les territoires nouvellement occupés,réaliser des clips de propagandes à la manière de Hollywood, «rééduquer» les enseignants avant de rouvrir les écoles, et embaucher des ingénieurs et des traders pour faire tourner leurs sites pétroliers et gaziers ».
Selon M Brisard, le calcul du patrimoine de 2 ,26 trillions de dollars représente les installations pétrolières et gazières, des mines de phosphates, des terres agricoles, des sites culturels etc. situés sur le territoire contrôlé par l’État islamique.
PIB de la Syrie : 34 Milliards en 2014
PIB Irakien : 117,7 Milliards en 2010
PIB France : 2 534 en 2013
Alors effectivement , il faudrait quand même qu’on m’explique comment un pays arrive à se constituer un trésor de 2 000 Milliards avec des pays dont ils occupent à peine la moitié ou le tiers entre 20 et 40 fois inférieur ..
La FED leur a fait un QE illimité ?
Effectivement, il y a un gros problème mathématique sur les chiffres qui se promènent . Entre problème mathématique et intoxication médiatique , la nuance n’est pas forcément très éloignée
Meme en cumulant les chiffres qataris et saoudiens on arrive toujours pas aux chiffres annoncés
Gros problème non ?
+28
AlerterNon, ce calcul est juste un pipeau ridicule consistant à valoriser tout ce qui se trouve dans les territoires contrôlés par Daech et à supposer que, s’ils arrivaient à tout vendre d’un coup à ce peux, cela leur rapporterait.
+3
AlerterNon , je ne confonds pas et je sais très bien que le PIB n’est pas le patrimoine . Mais quelque part , laisser sous entendre que Daech détient ce patrimoine me parait hautement fantaisiste puisque justement , ce n’est ni un pays , ni un Etat reconnu .
Quand la mafia vole ou rackette , on parle de racket ou de vol , on ne parle pas de trésor pour qualifier les ressources issues du vol et du racket
+8
AlerterMais puisqu’on en parle, notez bien que le nouveau calcul du PIB comptabilise les activités illégales…
Même si la drogue le racket et la prostitution ne sont pas encore comptabilisées en France, c’est bien le cas en Angleterre et en Italie.
Pour la France, les dépenses d’armement sont bien sur comptabilisées dans le PIB.
Je rappelle que l’Europe, par le SEC Système Européen de Comptabilité et Eurostat, qui dictent les règles de la compabilité des Etats membres, « insistent désormais pour que tous les Etats prennent ces données en compte »
http://www.liberation.fr/futurs/2014/06/20/pib-drogues-dures-et-prostitution-faisons-le-point_1046163
Question: sachant que nous sommes passés en 2015 au niveau 5 de surveillance budgétaire européenne, et soumis aux recommandations insistantes conditionnées par des sanctions financières, combien de temps la position de la France tiendra-t-elle devant le dieu PIB?
+1
AlerterPatrimoine représenté par un puits de pétrole au beau milieu de l’Etat Islamique, et au prix actuel du baril: à mon avis pas tant que ça…
+0
AlerterL’extrême-droite a d’autant plus de chance d’augmenter en France qu’elle est le seul parti d’opposition crédible, le seul parti antisystème de poids.
Le Front de Gauche est plombé par son parti-pris de « ralliement au second tour » avec le parti « socialiste » qui le disqualifie complètement dans les critiques qu’il lui adresse. Toute perspective d’alliance électorale avec ce parti de menteurs entre en collusion avec la logique TINA : européisme, atlantisme, austérité, libéralisme mondialisé etc … et donc alliance avec la stratégie du chaos menée par le bloc atlantiste occidentaliste, donc alliance avec les pétromonarchies, donc alliance avec le terrorisme islamiste instrumentalisé.
Il n’y a pas d’opposition de gauche en France sinon groupusculaire. Si l’on veut voter efficacement pour changer les choses il reste peu de choix.
+16
AlerterL’extrême droite n’est pas crédible ni anti-système pour tout le monde, en tout cas pas pour moi.
Le front de gauche n’a pas besoin du PS pour se décrédibiliser. En revanche, que reste-il à quelqu’un de gauche pour voter ? Ca d’accord.
Aujourd’hui la ligne de démarcation essentielle me semble plus être entre l’ultra libéralisme et le reste qu’entre droite et gauche.
Je pense qu’il vaut mieux voter avec ce qui ressemble le plus à ses convictions plutôt que voter avec stratégie (penser au second tour avant de voter au premier).
+4
AlerterOui, bien sûr. On peut dire aussi que voter n’a jamais changé les choses, que l’action si minime soit-elle peut changer les choses, un peu, pour pas longtemps, mais ce sera déjà ça de pris.
+2
AlerterIl faut créer un BDS (boycott désengagement sanction) contre les pays cités. La résistance commence par des petites actions, des aménagements collectifs.
+5
AlerterUn BDS avec les pays du Golfe, ça veut dire devenir piéton… Je n’ai encore jamais vu une station-service afficher l’origine des produits vendus.
+2
AlerterNon.
Il existe le gazogene a charbon de bois.
Comme en 1940…
C’est en plus COP21 compatible.
+1
Alerterle BDS est désormais illégal depuis un arrêt récent de ne je ne sais plus quel cours de justice concernant les produits israéliens. Mais rien n’empêche – a titre individuel – de s’abstenir d’aller en Turquie pour des vacances ou d’acheter des produits made in Turquie…par ex.
+2
AlerterJuste quelques précisions
1. BDS n’est pas illégal, cette association n’a pas été dissoute.
2. Un jugement a condamné des militants de BDS pour appel au boycott au titre qu’un tel appel serait discriminatoire.
3. Il ne s’agit pas de produits israëliens, mais de produits fabriqués dans les colonies (ce qui n’est pas la même chose à moins que vous ne considériez l’Etat d’Israël comme une vaste colonie…)
+1
AlerterOui, parce que c’est du raffiné, mais le brut a son adn (dixit Le Floch Prigent), je ne vois pas pourquoi sur le pétrole des pays du golfe un « étiquetage » ne serait pas possible (auquel cas vous auriez le choix, comme bientôt on aura le choix d’acheter des produits produits dans les colonies israéliennes ou de ne pas les acheter).
Mais comme le disait bien Pascal Bruckner, « notre mode de vie n’est pas négociable » (mode de consommation). Avant on pouvait avoir l’illusion de mourir pour la patrie, maintenant sans illusion on meurt pour Total, le PSG ou la magie de Noël en grande surface…
+0
Alerterhttp://www.20minutes.fr/monde/daesh/1631115-20150614-capital-decortique-sources-financement-daesh
« Une entreprise terroriste dont les sources de financement sont en cours de diversification. Dans Daesh, état islamique: d’où proviennent les milliards des nouveaux barbares?, diffusé ce dimanche soir à 20h55 dans Capital, sur M6, Eric Declemy et Emanuel Creutze remontent la piste des sources de financement de Daesh. Dons, pillages, contrebande, racket… toutes les sources de revenus de «l’organisation terroriste la plus puissante et la plus riche de tous les temps», au budget estimé à plus de 2 milliards de dollars pour 2015, sont passées en revue.
Comment Daesh est devenu le groupe terroriste le plus riche de la planète
On savait déjà comment Daesh avait été, à ses débuts, financée par de riches mécènes des monarchies du Golfe, puis comment la prise de Mossoul, en juin 2014, lui avait permis de faire entrer dans ses caisses plusieurs milliards de dollars. Cette plongée dans le système économique de l’organisation souligne aussi l’importante part des profits tirés du pétrole dans le budget de l’organisation -ils s’établissent à «environ un quart des revenus de l’EI, soit un peu moins de 600 millions de dollars par an»-, ou celle, également bien connue, tirée du pillage et du trafic d’antiquités et de reliques.
Mais le film donne surtout à voir comment l’organisation est parvenue à multiplier et diversifier ses sources de revenus. Ainsi, les filières de contrebande -préexistantes à son implantation dans ses territoires- permettent à Daesh d’écouler, en grande partie via la Turquie voisine, sa production de pétrole, mais aussi… de coton. La Syrie faisait en effet partie, avant la guerre, des plus gros producteurs au monde, et Daesh contrôle aujourd’hui 90% des champs de coton syriens.
Des t-shirts «made in Daesh»
Comme pour les autres productions, le coton -tout aussi intraçable que le pétrole une fois qu’il est mélangé à celui provenant d’autres zones de production- est vendu à prix cassés, toujours moins cher que le prix du marché classique pour séduire les clients. Or, c’est de Turquie que proviennent nombre d’articles d’habillement à bas coût, qui sont ensuite vendus à l’international. Acheter un t-shirt à bas prix en France, peut donc amener chacun d’entre nous, involontairement et sans le savoir, à financer Daesh. »
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AlerterJouer « double jeu » pour un Etat comme l’Arabie saoudite perturbe en effet tout esprit un tant soit peu manichéen.
Toutefois, il me semble que dans un registre différent le double jeu ne choque personne, en particulier quand de grandes multinationales américaines arrosent à coups de millions le candidat démocrate et le candidat républicain aux élections. Et à cette occasion d’ailleurs les « amis » des Etats Unis n’en font-ils pas autant ?
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AlerterJusqu’à présent , les financements de campagne électorale ne sont pas à l’origine de centaines de morts .
Et théoriquement les financements sont publics .
J’ai bien dit théoriquement
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AlerterIls sont à l’origine de centaines de morts, puissent qu’ils permettent d’élire des gouvernement qui contribuent directement ou indirectement aux guerres .
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AlerterSi ils sont à l’origine des centaines de milliers de morts puisqu’ils permettent d’élire des présidents qui sèment la mort partout dans le monde surtout quand on sait que ce sont les industries d’armement qui paient le plus.
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AlerterTiens à propos une bonne raison de plus pour lutter contre la Directive du Secret des Affaires que Macron et l’Europe veulent absolument nous imposer .
effectivement, comme çà , on ne pourrait même plus savoir par exemple qui achète son pétrole à Daech ..
https://www.change.org/p/ne-laissons-pas-les-entreprises-dicter-l-info-stop-directive-secret-des-affaires-tradesecrets
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AlerterCaroline,
« Si les pétitions changeaient quelque chose, elles n’existeraient pas »
3 et quelques millions de signatures contre le TAFTA, pétition refusée par la CE;
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AlerterPétition : « 3 et quelques millions de signatures contre le TAFTA, pétition refusée par la CE » oui mais il fallait la faire (et la signer) pour montrer le refus. C’est aussi ça une pétition 😉
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AlerterSoyons certains d’une chose, d’ici là que « Hollande réussisse à convaincre les autres chefs d’états de la nécessité d’une coalition contre Daesh » (ah bon? il n’ont aucune idée de ce que fait Daesh?), la catastrophe en cours au Yémen (les Saoudiens y ont livré toute la moitié Est du pays à leurs alliés d’al Qaïda) nécessitera elle aussi une intervention d’envergure. Qui a dit que le lobby militaro-industriel se frottait les mains?
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Alerterla véritable raison de l’acharnement de Hollande et Valls contre Bachar Al-Assad
http://gaideclin.blogspot.fr/2015/11/la-veritable-raison-de-lacharnement-de.html
Alain Juillet : « L’Arabie Saoudite et le Qatar prennent très mal l’idée d’un pipeline qui pourrait aller depuis l’Iran jusqu’à la Méditerranée et qui pourrait donc concurrencer leurs livraisons de pétrole. Ils vont dire “mais dans le fond, le problème c’est Bachar. Bachar est en train de signer un accord qu’il ne devrait pas signer avec l’Iran, donc c’est un personnage extrêmement dangereux, donc il faut renverser Bachar. »
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AlerterComment comprendre alors la position européenne qui se tire une balle dans le pied en se privant du pipeline ?
Il doit y avoir autre chose !?
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AlerterCeci expliquant peut-être cela:
« Les trois principaux créanciers de l’État français sont les Iles Caïmans, le Luxembourg et le Royaume-Uni (du fait, notamment, de sociétés écrans basées à Londres). À eux seuls, ils représentent 33 % des créances de l’État.
33 %, c’est aussi le pourcentage de la dette détenue par des non-européens. Parmi les créanciers de l’État, des pays asiatiques et des pays du Proche-Orient comme l’Égypte, le Koweït, le Qatar, l’Arabie saoudite et même la Libye qui prête des euros à la France. »
http://www.jolpress.com/article/qui-detient-les-dettes-detat-lexemple-francais-274107.html
L’état français s’est t-il positionné par sa mauvaise gestion comme otage de ces derniers pays?
Qu’a promis l’état à ces pays?ou peut-être que ces pays menacent de ruiner la France si elle s’oppose au pillage de la Syrie?
Sans compter les miettes que la FRANCE récupérerait au cas où la Syrie tombait?
La FRANCE, en suivant aveuglément les usa s’est mise en danger.Les USA, eux, s’en foutent, ils sont loin.
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AlerterLa photo dit tout. L’alliance exécrable entre les Américains et ces arriérés de Saoudiens (soutien d’un groupe esclavagiste et profondément anti-tout).
Il est dommage que Roosevelt ne se soit pas « casser » une jambe le jour où il a nouer une alliance (celle du Quincy, du nom du navire de guerre où fut faite cette alliance) avec ce bandit de grand chemin qu’était ce chef de bande saoudien plus connu sous le fallacieux titre de roi d’Arabie.
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AlerterQuant aux Turcs, ils deviennent comme les Saoudiens avec le Ceaucescu du Bosphore.
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AlerterLa Directrice Générale du FMI, Christine Lagarde soutient que la finance islamique peut devenir un facteur de stabilité grâce aux notions de partage du risque et d’échange basés sur des actifs tangibles. « La finance islamique peut en principe devenir un facteur de stabilité financière, car le partage du risque réduit le ratio d’endettement et les échanges sont adossés à des actifs tangibles, donc entièrement garantis » a-t-elle déclaré lors d’une conférence organisée par le FMI et la Banque centrale du Koweit, ce 11 septembre2015.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/christine-lagarde-fait-l-eloge-de-la-finance-islamique-929423.html
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AlerterEn parlant de financement, deux papiers intéressants sont apparus sur la famille Erdogan et son business (en anglais malheureusement) :
Le premier ici : http://journal-neo.org/2015/08/24/erdogan-s-dirty-dangerous-isis-games/
Le second là, qui complète le premier et insiste sur le rôle de Bilal Erdogan : http://www.zerohedge.com/news/2015-11-25/meet-man-who-funds-isis-bilal-erdogan-son-turkeys-president
Du coup, je comprends mieux la colère du sultan à cause de l’intervention russe en Syrie…
bonne lecture !
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Alerterarticle du Guardian ( traduction google)..j’ai changé le titre parce qu’il est incompréhensible, mais le contenu est très clair..et ça date de juillet.. mais bon on continue à soutenir Erdogan , et par là Daesh, et Al Nosra.. c’est génial! à savoir Erdogan junior a été nommé « ministre du pétrole ».. ça doit les emmerder , qu’on bombarde les camions.. bizness is bizness.. pff..
notre « ami Erdogan » et le pétrole de Daesh..
extraits
L’objectif de ce raid, le premier du genre depuis jets américains sont retournés vers le ciel sur l’Irak Août dernier, était un fonctionnaire Isis responsable de la contrebande de pétrole, du nom d’Abu Sayyaf
De la mi-2013, le combattant tunisien avait été responsable de la contrebande de pétrole à partir des champs de l’Est de la Syrie, dont le groupe avait alors réquisitionnés. Huile de marché noir est rapidement devenu le principal moteur de revenus Isis – et les acheteurs turcs étaient ses principaux clients.
En conséquence, le commerce de l’huile entre les djihadistes et les Turcs a été retenu à titre de preuve d’une alliance entre les deux
Dans le sillage du raid qui a tué Abu Sayyaf, les soupçons d’une alliance non déclaré ont durci. Un responsable occidental de haut rang familier avec l’intelligence, rassemblés au composé du leader tué a déclaré que les relations directes entre les responsables turcs et le classement des membres Isis était désormais «indéniable».
« Il y a des centaines de lecteurs et documents flash qui y ont été saisis, » le fonctionnaire dit l’Observateur. « Ils sont en cours d’analyse pour le moment, mais les liens sont déjà tellement clair qu’ils pourraient finir par avoir des implications politiques profondes de la relation entre nous et Ankara. »
la suite ici
https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.fr&sl=en&u=http://linkis.com/WS3Ci&usg=ALkJrhgH-NykIMjRzUyT4jyuqOT2SoZDDA
à noter que Erdogan demande à Poutine de prouver que la Turquie achète du pétrole à Daesh, à mon avis, il risque gros sur ce coup là, car des preuves, comme le dit l’article anglais, plusieurs pays en ont..de plus ça n’est pas forcément la Turquie mais la famaille Erdogan elle même qui est dans le trafic.
http://fr.sputniknews.com/presse/20151126/1019838757/erdogan-daech-petrole-ei.html
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AlerterC’est vrai, hallucinant d’entendre partout que F. Hollande veut raisonner V. Poutine pour entrer dans la coalition contre Daesch !
C’est évidemment l’inverse.
La coalition défendue par Hollande devrait peut-être s’appeler coalition contre Bachar ?
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AlerterExcellent Questions/Réponses sur Le Monde (les pauvres, ils doivent déprimer les journalistes en lisant ça de devoir resservir la soupe le lendemain aux mêmes états qui sont ici accusés directement)
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/11/26/la-france-n-a-aucune-intention-de-revoir-ses-relations-avec-l-arabie-saoudite-et-le-qatar_4818445_3218.html
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AlerterDont acte ! Voilà nous sommes prévenu, ils sont tous achetés à des degré divers, comme l’avait bien dit certains, les pétromonarchies ont bien achetés nos élites, et certains plus que d’autres. Devinez aussi que les plus engagés dans la grande conquête de l’Irak, Syrie, et autres Lybie !
L’OTAN (axe BAO) dont la France nous a fait comprendre avec « l’attentat » attribué a Daesh que nous étions rentrés dans une « nouvelle ère » : « on a été en guerre longtemps sans vous le dire mais là c’est officiel nous le sommes a votre vue et avec votre agrément ».
Etant donné le « prix du sang » payé par « les agneaux sacrificiels » du 13 novembre, nos élites ont répété le scénario du 11 septembre 2001 aux Usa. La France a copié Bush jusque dans les mots : « ils nous assassinent parce que nous sommes ce que nous sommes : bons, libres avec notre art de vivre !! » Phrases ridicules, qui ne font que démontrer l’état d’esprit réel de ces élites leur narcissisme, arrogance monstre et impérialisme, digne de l’Allemagne nazie en son temps.
En plus il faut parler de l’autre guerre dont on ne parle pas, le Yémen, ou là des mercenaires d’ ACADEMI ex-Blackwater est engagé par les Emirat Arabes Unis, c’est dire l’implication des occidentaux à tous les niveaux dans la plupart des guerres dans le monde :
http://news.antiwar.com/2015/11/25/uae-dispatches-colombian-mercenaries-to-yemen/ site ayant la source du News York Times traduites…
http://www.nytimes.com/2011/05/15/world/middleeast/15prince.html
Le mercenariat est en pleine expansion ou sont regroupés des hommes venus de pas mal de pays, le chômage étant la norme, et les salaires même inférieures à celle d’une armée nationale sont moins couteux pour les nations en guerre USa, France, UK ou Israel.pourtant assez riches.
Je suis bien certaines que des français participent et particulièrement ceux qui parle « arabe » seront-ils recherchés comme présumés djihadistes ???
..Qu’en pensez vous ?…
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AlerterPour le moment, c’est plutôt en Amérique Latine et Centrale qu’on recrute des mercenaires. Les arabophones d’Afrique du Nord parlent des dialectes que les Yéménites ou les gens du Golfe ou même les Egyptiens ou les Syriens, ne comprennent pas (trop d’influences berbères et francophones)
Les témoignages en provenance de Raqqa indiquent que les djihadistes étrangers sont regroupés par langue et qu’il leur est interdit de se mélanger aux locaux. Pratique, ils font connaissance pour pouvoir se retrouver ensuite, en prison ou ailleurs!
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AlerterCet article dit l’essentiel, la question est donc que va faire la France vis-à-vis du Qatar et de l’Arabie Saoudite, la réponse est simple : RIEN DU TOUT.
Ces deux pays nous tienne [MODERE] la finance et de notre dépendance a leurs hydrocarbures, dépendance amplifié par le boycotte antirusse.
Pour résumé :
La France est le 2eme exportateur d’armes au monde grâce aux achats massifs de l’Arabie Saoudite.
Le Qatar est l’Arabie Saoudite nous ont noyauté financièrement, grâce a leurs fonds souverains achetant des pans entiers de l’économie française.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/11/26/la-france-n-a-aucune-intention-de-revoir-ses-relations-avec-l-arabie-saoudite-et-le-qatar_4818445_3218.html
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/11/25/nos-allies-les-saoud_4816820_3232.html
Il y a bien une solution mais elle est atypique.
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Alerter@Maracel
« Ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. Pas besoin d’une Bible d’un Coran ou d’une Torah »
Parfaitement d’accord sur le principe. La question porte sur la façon de nommer. Très important et très difficile à expliquer. Un nom est un vase dans lequel chacun verse ses évaluations conscientes ou inconscientes. Les grandes querelles politiques sont des querelles de mots.
Les citoyens français et musulmans, eux, s’interrogent depuis longtemps. L’Islam-s est quelque chose qu’ils portent en eux (des parents qui prient, évoquent le nom Allah.L’ Islam-s c’est aussi les fêtes en famille, le mariage d’une sœur, le baptême d’un neveu). C’est le partage, la fraternité, la paix, l’Amour d’une famille). Je suis français et musulman. Ce mot n’existe pas, donc tu n’existe pas. T’es citoyen français ou tu dégages. Le musulman c’est celui qui passe à la télé.Lui je l’ai nommé.
La République dit t’es français Point ou tu dégages. T’es charlie ou tu dégages.(t’enlèves ton hijab ou tu dégages). Ici c’est la république. Formation Iman, construction mosquée, cours de langue arabe. Ici c’est la nation française.
Dans la conscience des citoyens français et musulmans l’intégriste n’est pas un musulman.Et l’inverse est vrai.
Le citoyen français et musulman ne comprend pas qu’on reconnait la référence Islam à l’intégrisme et pas à lui.
Le pouvoir des Médias est de mettre le projecteur sur ce que nous devons voir, entendre et interroger (musulmans intégristes =barbarie). Les Médias laisse dans l’ombre ce que nous ne devons regarder, écouter et questionner (l’Islam-s français =paix)
40 ans de silence, 40 ans de tapage médiatique….J’aurais essayé
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Alerter« les troupes des opérations spéciales américaines introduites dans le nord de la Syrie »
euh ? au même endroit que les milliers de Spetsnaz envoyés par la Russie ?
Si oui cela risque de mal tourner, vraiment très mal :'(
On pensait avoir toucher le fond et on creuse encore …
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AlerterLes commentaires sont fermés.