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4.janvier.20164.1.2016 // Les Crises

Comment traiter avec la Russie de Poutine ? Par Dominique Moïsi

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Texte de propagande russophone désormais classique, dans le principal quotidien économique lu par les dirigeants économiques, que je reprends pour discussion…

Source : Les Echos, Dominique Moïsi, 02-01-2015

On peut penser que la personnalité de Poutine ne contribue pas à renforcer les liens qui peuvent exister entre la Russie et l’Europe. – Shutterstock

Séduction de la force, mépris de la démocratie : les valeurs de Vladimir Poutine sont radicalement opposées à celles de l’Union européenne. Avant de se rapprocher de la Russie, il faut donc estimer froidement son rôle dans le monde.

Dans le débat passionné qui existe autour de la personnalité du maître du Kremlin, et face à l’activisme extérieur grandissant de Moscou, il convient de trouver un juste équilibre entre la simple naïveté complaisante et la pure crispation idéologique. Avant tout, pour aborder la « nouvelle question russe », une exigence de clarté s’impose. Elle commence par quelques vérités.

La première consiste à rejeter l’analogie par trop simpliste et commode avec la guerre froide. La période que nous vivons en 2016 n’est pas comparable avec celle qui va de 1947 à 1989, et ce pour au moins trois raisons. La Russie n’est pas l’URSS. L’Amérique d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Enfin, la bipolarité du système international n’existe plus.

Ca c’est de l’analyse géopolitique !

La Russie de Poutine ne possède ni les moyens ni la motivation idéologique qui caractérisaient l’URSS. Tacticien plus que stratège, Poutine entend avant tout protéger son maintien au pouvoir en jouant la carte du nationalisme. De la même manière, l’Amérique d’Obama n’a que peu à voir avec celle du temps de la guerre froide de Truman à Reagan. Après les aventures militaires malheureuses de George W. Bush, elle n’en a ni les moyens ni la motivation.

Méchante Russie, Pauvre Amérique

La personnalité de Poutine ne contribue pas à renforcer les liens

La deuxième vérité passe par la réalité du pouvoir russe. Réfuter l’analogie avec la guerre froide est une chose. Faire abstraction de la nature du système politique en place à Moscou en est une autre. On peut trouver l’Amérique trop envahissante dans ses pratiques d’espionnage de ses alliés et trop indécise dans la définition et l’application de ses objectifs de politique étrangère. On peut juger son système politique dysfonctionnel, le niveau de violence qui existe dans la société américaine, en particulier à l’encontre de sa population noire, révoltant et intolérable. Et pourtant, il existe entre nous et eux ce lien fondamental et presque invisible qui s’appelle la démocratie et qui se traduit par le goût irrépressible de la liberté et la quête du bonheur individuel. Avant de nous décevoir, Obama nous a fait rêver, et ce pour de bonnes raisons. Il semblait incarner le meilleur de nous-mêmes et le triomphe d’une méritocratie ouverte et égalitaire.

Alors que Poutine est le fils d’Eltsine, et né milliardaire…

On peut penser à l’inverse que la personnalité de Poutine ne contribue pas à renforcer les liens qui peuvent exister entre la Russie et l’Europe. Elle aurait tendance à les distendre. « Nous n’avons pas les mêmes valeurs », proclamait une publicité fameuse en son temps.

Il serait donc intéressant de les définir.

Au passage, je rappelle que la Douma est élue à la proportionnelle, tous les courants y sont représentés…

La Russie ne pense qu’en termes de puissance

Il est intéressant de constater que la Russie et l’Union européenne souffrent de maux totalement opposés mais également dangereux. Victime d’une forme d’hyperréalisme, la Russie ne pense qu’en termes de puissance. Tout semble devoir être sacrifié à la quête de grandeur de la nation. L’idée de bonheur chère aux philosophes des Lumières ne semble pas avoir pénétré en profondeur l’âme russe, en dépit des nombreux échanges épistolaires entre Catherine II et Diderot.

Celle là, je pense qu’on va l’encadrer…

A l’inverse, l’Union européenne, dans sa quête d’un système postmoderne, semble avoir oublié délibérément le caractère tragique de l’histoire. Obsession de la puissance d’un côté, impasse faite sur sa dure réalité de l’autre, de Moscou à Bruxelles, on couvre toute la gamme des attitudes possibles face à la puissance.

Oui, ou alors entre un PAYS avec un PEUPLE, et, heu, un gros rien…

De Marine Le Pen en France à Donald Trump aux Etats-Unis ,

N’oublions pas de Marine Le Pen, c’est en lien direct avec l’article.

cet accent mis sur la puissance, tout autant que le style de Vladimir Poutine et sa vulgarité machiste, séduit les populistes,

mais pas les élitistes apparemment

et pas seulement eux. Séduction de la force, profond mépris de la démocratie: c’est bien là le problème. Car si la Russie n’est pas l’URSS, l’homme russe est resté, pour l’essentiel, un « Homo sovieticus ».

oui, un sous-homme quoi.

Pourquoi les journaux refusent-ils en revanche toute tribune ou on parle de l’homme allemand resté, pour l’essentiel, un « homo nazicus »

On l’encadre aussi celle là du coup…

Au lendemain de la chute de l’URSS, tous les espoirs semblaient pourtant permis, comme le disait à Oslo, en 2015, Svetlana Alexievitch, lors de son discours de réception du prix Nobel de littérature : « Nous avons raté l’opportunité qui s’ouvrait à nous dans les années 1990. La question était posée : quel type de pays devrions-nous être ? Un pays fort ou un pays de qualité où les hommes puissent vivre de façon décente ? » Une fois de plus, la Russie a fait le mauvais choix, au point que de nouveaux musées et monuments à la gloire de Staline voient régulièrement le jour dans de nombreuses villes russes. Le FSB, au pouvoir à travers Poutine, est l’héritier direct du KGB.

Et le goulag, le goulag…

Fixer des limites aux ambitions

Peut-on pour autant, au nom des valeurs, s’interdire tout rapprochement, même tactique, avec Moscou ? Pourquoi traiter la Russie de manière différente que l’Arabie saoudite, l’Egypte ou l’Iran, sans parler de la Chine ? La raison serait-elle la proximité géographique ? Moscou est une puissance européenne et nous menacerait plus que ne peuvent le faire Riyad, Le Caire, Téhéran ou Pékin ? Le critère différentiel serait-il plutôt celui de la proximité culturelle ? Peut-on et doit-on attendre plus d’un pays de culture partiellement européenne, que de pays orientaux ou asiatiques ?

La réalité est tout autre et passe par une estimation froide du rôle joué par la Russie dans le monde. On peut la résumer ainsi : où Moscou est-il un facteur d’ordre et où constitue-t-il à l’inverse un facteur de désordre ?

Ah, si c’est ça le critère d’analyse, ça va devenir TRÈS intéressant pour l’occident… Afghanistan, Irak, Somalie, Libye, Syrie…

Accepter le caractère incontournable de Moscou dans la recherche d’une solution politique en Syrie est déjà en soi discutable, mais ne peut signifier se jeter dans les bras de la Russie. Daech est un ennemi redoutable, mais dont la défaite est déjà programmée. L’objectif, légitime, d’anéantir le prétendu Etat islamique n’implique pas que l’on cesse de fixer des limites aux ambitions d’un pouvoir russe dont la nature profonde nous est étrangère, et doit le rester.

Dominique Moïsi

Source : Les Echos, Dominique Moïsi, 02-01-2015

Dominique Moïsi est un politologue et géopoliticien français. Il est conseiller spécial de l’IFRI (Institut français de relations internationales), après en avoir été le directeur adjoint. Il a enseigné à l’université Harvard et au Collège d’Europe.


En Bonus, pour contrebalancer, Raphaël Gluksmann analyse finement dans l’Obs :

Poutine vu par Glucksmann : « Lui, il aurait rasé Molenbeek »

Source : Raphaël Gluksmann, l’Obs, 04/01/2016

IL VA FAIRE 2016. Pour « l’Obs », une sélection de personnalités racontent ceux et celles qui marqueront la nouvelle année. Ici, Raphaël Glucksmann présente Vladimir Poutine.

L’essayiste Raphaël Glucksmann est auteur de « Génération Gueule de bois, manuel de lutte contre les réacs » (Allary éditions). Il présente ici le président russe Vladimir Poutine et s’inquiète de « la (très) résistible ascension du poutinisme, à l’extérieur et à l’intérieur de nos frontières ».

* * *

Bien calé dans le cockpit d’un avion de chasse, à cheval sur un tigre blanc de la Taïga, torse nu au milieu d’une rivière canne à pêche en main ou en costume avec Bachar al-Assad, il n’y a pas à discuter : Vladimir Poutine a une allure de « gagnant ». Alors que l’Europe et l’Amérique hésitent sur la bonne stratégie à suivre face à Daech, renoncent à réellement lutter contre le démembrement de l’Ukraine, semblent effrayés par deux millions de réfugiés et tétanisés par leurs propres démons populistes, le maître du Kremlin donne l’impression qu’il sait où il va et nous invite à le suivre.

« Un leader, un vrai » : voilà en quatre mots la définition d’un césarisme post-démocratique qui séduit bien au-delà des frontières russes, au cœur même de sociétés européennes doutant d’elles-mêmes et enclines à rejeter les principes qui les fondent depuis (au moins) 1945 dans la poubelle d’un « politiquement correct » suranné ou d’une « bien pensance » trop « féminine » pour l’époque.

Car 2015 a marqué le grand retour de la guerre dans nos vies et nos têtes. Entre les attentats de janvier et ceux de novembre, en passant par le succès des partis nationalistes un peu partout en Europe et la transformation de la mer Méditerranée en fosse commune pour migrants, l’année écoulée laisse désemparés les démocrates du Vieux Continent. Pas lui. Au contraire, il est dans son élément : cela fait 16 ans que son pays vit dans un état de guerre permanent, depuis son accession au pouvoir sur fond de conflit tchétchène et d’attentats louches à Moscou. Il sait et il fait. Le djihadisme ? Il avait prévu et prévenu :

Il faut buter les terroristes jusque dans les chiottes. »

Et tirer, au passage, la chasse sur 200.000 civils tchétchènes, les libertés russes, la souveraineté des voisins… Lui, il aurait exaucé le vœu d’Eric Zemmour après les massacres du 13 novembre à Paris, il aurait rasé Molenbeek, annexé la Belgique, fermé le « Nouvel Obs ». Et puis, il n’y aurait sans doute pas eu de 13 novembre, car, lui, il aurait envoyé, comme le réclamait instamment Hélène Carrère d’Encausse en citant alors le modèle de Grozny, son armée dans les banlieues françaises dès 2005 pour apprendre aux jeunes émeutiers les bonnes manières à coup d’opérations de nettoyage et de charniers.

« Il fait la guerre, lui au moins »

La Syrie ? Il avait, seul contre tous, proposé la « bonne » stratégie : il fallait aider Assad à massacrer son peuple bien plus tôt. Poutine analyse vite et agit promptement, lui. Peu importe que ses bombardiers ne ciblent que très peu les tueurs de Daesh, préférant frapper les autres groupes rebelles : il fait la guerre, lui au moins. Vraiment pas comme Obama ou comme Hollande.

Et les peuples d’Occident, meurtris par le terrorisme, veulent de l’action. Alors l’idée germe un peu partout de lui emboîter le pas, fut-ce en maintenant le boucher de Damas et en effaçant les dizaines de milliers de morts et les millions de déplacés. De toute façon, les révolutions – arabes ou est-européennes – ne peuvent mener qu’au chaos et à l’horreur. Et s’il faut mettre la main à la pâte pour valider cette théorie, Poutine armera les Assad de ce monde et répondra avec des tanks aux Maydan de cette terre.

La crise identitaire européenne qui se traduit en désastres électoraux successifs ? Il l’avait – elle aussi – anticipée et annoncée dans un discours remarquable de septembre 2013, prononcé devant un François Fillon visiblement ravi d’être là :

Les pays euro-atlantiques rejettent et oublient leurs racines, y compris les racines chrétiennes qui forment pourtant la base de leur civilisation.

Ils renoncent à tout fondement moral, nient toute identité nationale, religieuse ou sexuelle (…).

Les excès du politiquement correct y entraînent la promotion de la pédophilie. Cela nous mène à la décadence et à une crise morale terrible ».

Nous y sommes, en plein. Et il a la solution – « le rassemblement de tous les vrais patriotes européens » – comme les moyens de la mettre en place, via notamment les banques des oligarques qui l’entourent, comme la First Czech Russian Bank rendue célèbre chez nous par ses prêts au Front National.

« Il est incontournable »

Poutine est donc l’homme de l’année, ou plutôt du siècle qui naît, dans l’esprit des idéologues réactionnaires qui pullulent sur nos terres autrefois vaccinées contre le culte de la personnalité et la survalorisation de la force virile comme alpha et omega des relations sociales. Les anciens pestiférés d’extrême droite ayant désormais pignon sur rue parent l’ancien agent (de deuxième ordre) du KGB de toutes les « vertus » qu’ils se désespèrent de ne pas trouver en Hollande, Merkel ou Obama, construisant ainsi le mythe « Poutine ».

Les autres – ceux qui rejettent pareille mythologie pour le moins primaire – contemplent ses succès, concèdent qu’il « compte » et admettent que « rien ne pourra se faire sans lui », ni au Moyen-Orient, ni a fortiori en Europe de l’Est. Que voulez-vous ? Il est populaire chez lui, a réussi en Crimée, plongé l’Ukraine dans l’instabilité, s’est débarrassé de Saakachvili en Géorgie, exerce une influence déterminante sur les mollahs de Téhéran, porte à bouts de bras le régime de Damas, et nous chauffe l’hiver avec son gaz… Il n’est pas forcément sympathique, mais il est incontournable : faisons donc preuve de « real politik » et trouvons un « terrain d’entente ».

Le raisonnement n’est pas entièrement faux, mais il exagère son pouvoir et minore son hostilité à notre égard. En moins de deux ans, Vladimir Poutine a accumulé les erreurs et les paris hasardeux : il n’a pas vu venir la révolution de Maydan, poussant Viktor Yanoukovitch à la faute à force d’intransigeance anti-européenne, il a sous-estimé les capacités de résistance militaire ukrainiennes (ce qui l’obligea à une invasion directe le coupant de toute influence sur le jeu politique à Kiev), il a conduit l’économie russe dans le mur en se reposant uniquement sur une rente énergétique trop dépendante de cours du pétrole à la baisse, son projet grandiose d’Union Eurasienne ne séduit personne, il s’est embarqué dans le bourbier syrien sans possibilité réelle de victoire…

Il préside aux destinées d’un Empire fragile et n’a jamais été aussi détesté dans son voisinage. Ayant perdu les classes moyennes moscovites et petersbourgeoises, son régime repose sur une alliance bancale entre structures de force, oligarchie et assentiment des classes populaires. L’élite économique qui le soutenait jusqu’alors a peur des sanctions occidentales, les masses pauvres risquent de payer l’effondrement du prix du baril et les structures de force seules ne peuvent le maintenir indéfiniment au Kremlin.

« Il a une revanche à prendre »

Une politique sérieuse de containment pourrait calmer ses ardeurs. Elle suppose qu’on rejette le mythe de sa toute puissance et, à rebours, qu’on prenne au sérieux son agressivité à notre endroit. Ses actes comme ses mots expriment le ressentiment immense du jeune espion qui a vu son monde s’écrouler un soir de 1989 à Dresde : il a une revanche à prendre. Sur l’OTAN et, contrairement à ce qu’on prétend habituellement, plus encore sur l’Union Européenne : c’est l’UE qui séduit les peuples anciennement vassaux et c’est l’UE qui, bon an mal an et par-delà une faiblesse politico-militaire qu’il méprise, menace « son » modèle de société.

Il ne cessera donc pas d’œuvrer à sa défaite, externe et interne. C’est ainsi qu’il faut déchiffrer l’aide qu’il apporte aux mouvements anti-UE en Europe même, cette « cinquième colonne patriotique » que le père de l’Union Eurasienne, le philosophe néo-fasciste Alexandre Douguine, appelait de ses vœux le 31 mai 2014 à Vienne, devant le ban et l’arrière ban de la réaction continentale (dont Marion Maréchal Le Pen).

Il « compte » certes, mais il ne sera – réalistement – jamais un partenaire ou un allié. Le révisionnisme géopolitique – l’effacement de l’ordre européen issu de 1989 et 1991 – qui l’anime nie tout terrain d’entente possible avec l’Union Européenne. Nos dirigeants seraient bien avisés de le comprendre et de réagir ou ils seront co-responsables de cette farce tragique : la (très) résistible ascension du poutinisme. A l’extérieur et à l’intérieur de nos frontières.

Raphaël Glucksmann

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Kiwixar // 04.01.2016 à 04h54

Je me suis bien marré en lisant ça, c’est tellement gros, on dirait que c’est pondu directement depuis le fin fond d’un bayou par un red neck à qui on aurait demandé de postuler pour le prix Goebbels 2016 avec prime financière pour le nombre de jours où il resterait en tête de la course entre la ponte et le prix (fin d’année), d’où l’intérêt de pondre en tout début d’année.

Ah, ça démarre classique (« maître du Kremlin », bing 100 dollars de prime), puis mensonger et standard (« la Russie n’est pas une démocratie » bing 1000 dollars, faut oser quand même), et on a même droit à une sorte de racisme bien colonial (nous homo sapiens, eux sous-hommes homo sovieticus). Et ça vire dans le grotesque (la démocratie serait une des valeurs de l’Union Européenne)(ah ah non sérieux), mal au bide.

Mais là où je trouve le texte bien maladroit (pour de la propagande), c’est d’évoquer les Etats-Unis : quel est le but, justifier le TAFTA en raison de notre proximité « culturelle » avec les US, avec lesquels on aurait les mêmes « valeurs » (le pognon)? Oulà, acrobaties et mauvaise foi en vue, comparer notre proximité de « valeurs » avec celles des US et celles de la Russie.

Voyons voir :
– démocratie : US non (selon Jimmy Carter) / Russie oui
= http://www.huffingtonpost.com/eric-zuesse/jimmy-carter-is-correct-t_b_7922788.html =
– peine de mort : US oui / Russie non
– OGMs : US oui / Russie non
– mariage homosexuel : US oui (2015) / Russie non
– napalm, Agent Orange, fiole de Colin Powell : US oui / Russie non
– guerres externes sans la demande du gouvernement local légitime : US oui / Russie non
– 1939-1945 soldats allemands tués : front ouest 20% / front est URSS 80%
– bombes atomiques sur villes : US x2 / Russie 0
– crises majeures exportées : US 1929, 2008 / Russie aucune
– continent : US Amérique / Russie Europe+Asie

Donc si je résume, la valeur avec laquelle on est les plus proches des US, c’est le mariage homo.
Les valeurs avec lesquelles on est les plus proches des Russes, c’est la démocratie, l’abolition de la peine de mort, l’interdiction des OGMs, le fait de ne pas jeter des bombes atomiques sur des villes et d’éviter d’avoir une ingérence extérieure illégale (sans la demande du gouvernement local)(oui bon, Libye d’accord). Et la Russie est un pays européen en plus!

Chevènement : « Il n’y a pas d’indépendance de la France sans une Russie forte »
= http://www.lecourrierderussie.com/2014/09/jean-pierre-chevenement-france-russie/ =

108 réactions et commentaires

  • oz // 04.01.2016 à 01h10

    Coquille: Texte de propagande russophoBe (pas russophoNe).

      +77

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    • Fred // 05.01.2016 à 20h10

      Moïsi, Glucksmann?
      Bon. Il aurait été naïf d’attendre autre chose de ces deux là, comme de quelques autres…
      Plus profondément, j’observe avec amusement les détours que notre bourgeoisie compradore comme dirait Jacques Sapir, -cette bourgeoisie dont l’existence même, les intérêts fondamentaux, sont liés à certaine puissance étrangère dominante-, est contrainte de prendre pour masquer le fond même de son aversion pour « Poutine ».
      Rien n’insupporte davantage ces gens-là qu’un chef d’Etat qui se bat intelligemment avec tous les moyens à sa disposition pour la préservation de la souveraineté nationale de son pays, pour son indépendance, la maitrise de ses ressources et de son avenir, le respect de sa culture et de son
      identité.
      Quelle insupportable prétention que de vouloir continuer à exister et à rester soi même!
      Tout le reste n’est que tartufferie.

        +12

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      • Olga Croiseau // 06.01.2016 à 01h40

         » Rien n’insupporte davantage ces gens-là qu’un chef d’Etat qui se bat intelligemment avec tous les moyens à sa disposition pour la préservation de la souveraineté nationale de son pays, pour son indépendance, la maitrise de ses ressources et de son avenir, le respect de sa culture et de son identité.
        Quelle insupportable prétention que de vouloir continuer à exister et à rester soi même! »

        BRAVO!!!
        Existe il un chef d’État en Europe qui est prêt de faire la même chose pour son pays?

          +9

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  • HELLEBORA // 04.01.2016 à 01h11

    « Texte de propagande russophone désormais classique » : vous voulez dire « russophobe » je présume ?

      +27

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    • Vincent // 04.01.2016 à 19h44

      Non non, c’est bien russophone. Qui aime bien châtie bien, non ? Ces deux textes respirent l’amour de Poutine…

        +3

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      • Ber // 09.01.2016 à 05h13

        Vous confondez Russophile et russophone, mon cher Vincent. …

          +1

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  • natoistan // 04.01.2016 à 01h28

    La ‘classe politico médiatique mainstream’ est irrécupérable.Ils vivent en dehors de toute réalité.A quand un article sur les coupeurs de têtes(rien que 47 hier)d’Arabie Saoudite ou Erdogan ou les Qataris?Ah non pas touche ce sont de grands démocrates et puis ils nous achètent plein d’armes(dont ils sont incapables visiblement de se servir,voir Yémen). Donc si je suis bien le raisonnement de l’auteur,on devient ‘acceptable’ si l’on se prostitue,si l’on vent les intérêts(ou les solde ou les donne)à des oligarches ou à des multinationales US de préférence?Si on commande beaucoup à M Dassault on a un bel article en Une du figaro?Ben non même pas vrai car pour une fois que la Russie commande quelque chose(les Mistrals, plus justement pour faire plaisir que pour autre chose),ça ne va quant même pas,les grands ‘démocrates’ annulent leurs contrats et ne respectent même plus leurs propres règles du commerce.Peut être faudrait il fournir le gaz gratos aussi et le pétrole?Le blé,les moteurs de fusée sans lesquels visiblement les US ne savent même plus lancer la moindre fusée?
    Donc en résumé c’est une fatwa anti russe définitive?Ou bien je viens de comprendre…Poutine n’est pas assez Charlie,pas un pleutre,pas un esclave européiste/otaniste non élu comme Juncker ou le Polonais Donald machinchose qu’on ne voit jamais(forcément il est unilingue faut le cacher sauf pour renouveler les sanctions deux fois par an,la il fera un effort en Anglais). Je viens de comprendre en fait oui..Donald ne sert qu’à ça.Et je ne parle de l’autre Donald…un peu plus connu.

      +77

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  • Sébastien // 04.01.2016 à 01h42

    Un article qui sent le moisi, quoi…

      +90

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    • dervan // 04.01.2016 à 06h53

      Bien trouvé! la difficulté c’ est qu’ à force de se faire abreuver d’ idées et de pensées fausses de partout, je crains fort que c’ est la société dans son ensemble qui va sentir le moisi !!! ..si ce n’ est pas déjà le cas

        +40

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  • Kapimo // 04.01.2016 à 02h00

    Effectivement, comme dit en conclusion, la nature profonde du pouvoir Russe est étrangère aux moralisateurs comme Moisi.
    Alors qu’en France, les hommes de l’oligarchie actuellement au pouvoir font l’objet d’un rejet sans appel du peuple Français, le pouvoir Russe immensément populaire a quant à lui su remettre à leur place les oligarques locaux.
    Heureusement qu’on ne peut pas en France changer le peuple, sinon ils n’hésiteraient pas à le faire.

      +62

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    • anne jordan // 04.01.2016 à 15h34

      Moïsi n’est pas un moralisateur , mais un ultra ultra libéral !
      il sévit sur Arte , dans 28′ , comme le petit Glucksi , fils à son papa et ami des corrompus de Géorgie .
      O.B ., par pitié , ne nous donnez pas cette merde à avaler en ces lendemains de réveillons !

      Le côté positif , c’est que les outrances verbales de R.G. le discréditent même aux yeux des gens qui n’aiment pas Vladimir Vladimirovitch Poutine ( j’ ai fait le test , autour de moi )

        +21

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  • theuric // 04.01.2016 à 02h03

    La violence d’un pouvoir est une preuve de faiblesse, quelle que soit cette violence, quel que soit ce pouvoir.

      +10

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    • Francois // 04.01.2016 à 19h40

      Joli!

      Il y a aussi celle-ci, taillée sur mesure pour Hollande, dirait-on:

      « La violence est le dernier recours de l’incompétence. » (I. Asimov)

        +11

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  • Chris // 04.01.2016 à 02h05

    Quel galimatia ! Et ça se dit politologue et géopoliticien ? Un niveau affligeant. Je suis triste pour ses élèves.

      +71

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    • caliban // 04.01.2016 à 03h05

      Ne soyez pas si triste 🙂
      Ses « élèves » viennent non pas pour comprendre le monde mais apprendre des éléments de langage qui leur permettront de le décrire conformément à leurs intérêts (oserais-je ajouter, de classe).

        +82

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    • languedoc30 // 04.01.2016 à 12h32

      Moisi, à mon avis, a été chercher ce texte directement à l’ambassade des EU à Paris. Même avec la meilleure volonté du monde, il m’est difficile de croire qu’un professeur, aussi nul soit-il, ait pu pondre un machin pareil.

        +22

      Alerter
  • TuYolPol // 04.01.2016 à 02h06

    « Dominique Moïsi est un politologue et géopoliticien français. Il est conseiller spécial de l’IFRI (Institut français de relations internationales), après en avoir été le directeur adjoint. Il a enseigné à l’université Harvard et au Collège d’Europe. »
    C’est un métier !
    Du coup, l’IFRI, Harvard et le Collège d’Europe, ça doit friser le génie autant que mon coiffeur.

      +84

    Alerter
  • Silk // 04.01.2016 à 02h19

    homo sovieticus est devenu une expression, sur wiki :

    L’expression Homo sovieticus (pseudo-latin pour « Homme soviétique ») est une expression critique voire sarcastique qui désigne les habitants de l’ex-Union soviétique et dont la mentalité serait façonnée par les paradigmes de la société soviétique, qui aurait créé un nouveau type d’homme.

      +8

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    • tig // 04.01.2016 à 08h43

      La remarque D’Olivier sur l’homo nazicus est bien trouvée pour détruire cet élément de langage d’homo sovieticus. A assaisonner en homo colonisiatus, homo chaiselectricus, homo esclavigicus, homo segregationicus, etc… Suivant les détracteurs.

      Mais comme ‘mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ‘, ça ne m’étonne pas tant que ça que ces ‘anal-ystes’ manipulent aussi grossièrement avec leurs mots. Pas de comptes à rendre, pas de compétence à démontrer, si ce n’est celle de désinformer.

        +26

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      • lvzor // 10.01.2016 à 19h07

        Pour faire bonne mesure je trouve que :

        « L’idée de bonheur chère aux philosophes des Lumières ne semble pas avoir pénétré en profondeur l’âme russe »

        n’est qu’un remake de « l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire ». Ca sent très fort le moisi, et pas seulement.

          +0

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  • caliban // 04.01.2016 à 03h00

    Un joli condensé, avec tous les ingrédients de la propagande.

    Ingrédient n°1 : parsemer son papier de références historiques très vagues pour faire savant

    Ingrédient n°2 : Assimiler la politique étrangère russe à la personne de Poutine. Cet ingrédient fait coup double.
    • dans ce que cela dit explicitement : la politique étrangère russe est irrationnelle, elle est mue par les rêves de grandeur d’un despote doté d’un ego démesuré et biberonné par le KGB. C’est – je cite – « l’obsession de puissance »
    • dans ce qu’elle euphémise / cache sciemment : la politique étrangère russe est conforme aux intérêts de la Russie et il n’y a guère dans le monde que les Etats de l’UE qui s’évertuent à torpiller leurs intérêts nationaux. Selon les mots même de l’auteur il s’agit de « l’oubli du caractère tragique de l’histoire » (?)

    Ingrédient n°3 : poser comme une évidence hétérogénéité culturelle Est / Ouest (cela fleure bon son choc des civilisations)

    Là où on peut être plus inquiet pour l’auteur de ce papier (je veux dire surtout pour l’institut qui est capable de rémunérer ce genre de « chercheur »), c’est que cette personnalisation du pouvoir semble être un biais de sa pensée. Obama, Le Pen, Trump, Poutine … feraient l’histoire selon M. Moïsi.

    Faire de la géopolitique sans recourir à l’histoire longue, s’en tenir aux actions des dirigeants du moment, … c’est faire de la politique tout court.

    Etudes à Science Po, puis Harvard, Membre du groupe Bilderberg… what else ?

      +48

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  • Vassili Arkhipov // 04.01.2016 à 04h34

    Ce ramassis d’arrogance, d’auto-satisfaction occidentale et de pauvreté d’analyse m’était passé sous le nez, mais il vaut certes qu’on y revienne. On a là tous les poncifs les plus caractéristiques de la propagande: Russie système dictatorial (alors que peu ou prou le système présidentiel est très similaire à la France), l’Europe bien intentionnée mais faible, sa grande bonté faisant sa faiblesse dans ce monde de Poutines et de Kadirovs, intéressée uniquement par le bonheur du monde au détriment de ses intérêts, et les américains-nos-meilleurs-amis-pour-la-vie. Un concentré pareil, je l’attendais au minimum de la part d’une caroline fourest ou d’un BHL, ce monsieur a l’air de vouloir de l’avancement.
    Sinon, on appréciera la lecture simpliste et tellement confortable de l’Histoire: Ancien Régime -pas bon —–> lettres et bouquins de quelques penseurs ——> bonheur indiscible universel. Comme si diderot aurait pu juste avec des lettres changer la Russie (la force civilisatrice française sûrement), et comme si les philosophes des Lumières étaient tous des bisounours démocrates et étrangers à l’idée de puissance. Certainement pour ça que Voltaire a passé la moitié de sa vie à lécher les bottes de tous les monarques absolus qu’il pouvait trouver.

      +26

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    • theuric // 05.01.2016 à 12h46

      Ce que ceux qui furent les soviétiques ont traversé durant une décennie arrive dans le reste du monde à grand pas de bottes de sept lieux.
      Laissons donc cette terrible chasse nettoyer nos écuries d’Augias, nous lui prêterons main forte aux six coins de notre pays: les balais sont prêts.
      Nous vous convions même aux rires de contempler leur blême visage déconfit lorsqu’ils comprendrons que leur maître, leur champion, leur guide, les U.S.A., se fera accompagner par l’U.E. dans les mêmes poubelles de l’histoire que toutes les autres unions.
      Il nous est que de la patience d’attendre.

        +1

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  • Kiwixar // 04.01.2016 à 04h54

    Je me suis bien marré en lisant ça, c’est tellement gros, on dirait que c’est pondu directement depuis le fin fond d’un bayou par un red neck à qui on aurait demandé de postuler pour le prix Goebbels 2016 avec prime financière pour le nombre de jours où il resterait en tête de la course entre la ponte et le prix (fin d’année), d’où l’intérêt de pondre en tout début d’année.

    Ah, ça démarre classique (« maître du Kremlin », bing 100 dollars de prime), puis mensonger et standard (« la Russie n’est pas une démocratie » bing 1000 dollars, faut oser quand même), et on a même droit à une sorte de racisme bien colonial (nous homo sapiens, eux sous-hommes homo sovieticus). Et ça vire dans le grotesque (la démocratie serait une des valeurs de l’Union Européenne)(ah ah non sérieux), mal au bide.

    Mais là où je trouve le texte bien maladroit (pour de la propagande), c’est d’évoquer les Etats-Unis : quel est le but, justifier le TAFTA en raison de notre proximité « culturelle » avec les US, avec lesquels on aurait les mêmes « valeurs » (le pognon)? Oulà, acrobaties et mauvaise foi en vue, comparer notre proximité de « valeurs » avec celles des US et celles de la Russie.

    Voyons voir :
    – démocratie : US non (selon Jimmy Carter) / Russie oui
    = http://www.huffingtonpost.com/eric-zuesse/jimmy-carter-is-correct-t_b_7922788.html =
    – peine de mort : US oui / Russie non
    – OGMs : US oui / Russie non
    – mariage homosexuel : US oui (2015) / Russie non
    – napalm, Agent Orange, fiole de Colin Powell : US oui / Russie non
    – guerres externes sans la demande du gouvernement local légitime : US oui / Russie non
    – 1939-1945 soldats allemands tués : front ouest 20% / front est URSS 80%
    – bombes atomiques sur villes : US x2 / Russie 0
    – crises majeures exportées : US 1929, 2008 / Russie aucune
    – continent : US Amérique / Russie Europe+Asie

    Donc si je résume, la valeur avec laquelle on est les plus proches des US, c’est le mariage homo.
    Les valeurs avec lesquelles on est les plus proches des Russes, c’est la démocratie, l’abolition de la peine de mort, l’interdiction des OGMs, le fait de ne pas jeter des bombes atomiques sur des villes et d’éviter d’avoir une ingérence extérieure illégale (sans la demande du gouvernement local)(oui bon, Libye d’accord). Et la Russie est un pays européen en plus!

    Chevènement : « Il n’y a pas d’indépendance de la France sans une Russie forte »
    = http://www.lecourrierderussie.com/2014/09/jean-pierre-chevenement-france-russie/ =

      +168

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    • fouineur // 05.01.2016 à 21h51

      Moi aussi je me suis bien bidonné. Il faut se pincer pour se dire qu’on ne rêve pas et que cette prose truffée de contre – vérités se trouve bien dans un journal payant ! Merci en tout cas à Les-Crises de nous permettre de nous payer la tête de ces blaireaux de journaleux sans avoir à les subventionner une deuxième fois (puisqu’ hélas on le fait déjà avec nos impôts : quand j’y pense ça me scandalise d’ailleurs).

        +8

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  • Astatruc // 04.01.2016 à 05h17

    Bonjour à tous,
    et bien, ce Moisi devait avoir besoin de la prime de Noël, il a bien travaillé!

    J’avais déjà été alerté par le fait que notre menteuse nationale enseigne mais, euréka, j’ai compris, la séléction c’est « ne pas avoir de cerveau ».
    à l’aune de ce critère, on comprend nettement mieux comment des gens comme ça ont des tribunes dans les journaux .
    C’est faire insulte à la géopolitique de dire que Moisi en fait.Con-seiller spécial de l’IFRI, ça fait peur que des gens de ce niveau de bêtise soient conseillers et ça explique en partie l’état de délabrement de la France.
    J’espère juste que les étrangers ne prennent pas les titres de Moisi au sérieux parce que sinon, on doit tous passer pour des ignares.

    Astatruc, politologue, géopoliticien, dresseur de sardines au CNRS;
    ps-y en a qui portent bien leur nom
    🙂

      +39

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  • pucciarelli // 04.01.2016 à 06h24

    Néocons
    Quel besoin en France de reprendre le fond des discours néocons fort bien ficelés par l’establishment US? Je préfère pour ma part les originaux à leurs affidés. Supposons qu’un tel papier répond à des exigences qui n’ont guère à voir avec le désir de contribuer à un vrai débat. Ce « géostratège » fait de la politique politicienne bas de gamme. Quels que soient ses titres et CV, on doit voir en lui moins un « expert » qu’un propagandiste zélé. Il est dommage que dans nos grandes écoles, on n’apprenne pas à côté de la Science politique et autres disciplines les contraintes et exigences de la dignité, qui de toute évidence n’est pas innée. Quelle misère!

      +43

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  • Bruno // 04.01.2016 à 06h48

    Affligeant de lieux communs et de préjugés, saupoudré d’un peu de racisme anti-russe. On en oublierait presque qu’ils ont gagné la seconde guerre mondiale et permis de libérer notre pays des nazis, ces sous-hommes. Au passage, l’auteur en profite pour nous coller un peu de propagande pro-américaine. Pour remettre un peu les choses et comparer les agressions russes et américaines depuis la fin de la guerre;http://www.counterpunch.org/2015/12/25/nato-seeking-russias-destruction-since-1949/
    Nous l’avons traduit en français sur: https://beerblogsite.wordpress.com/2016/01/02/lotan-cherche-la-destruction-de-la-russie-depuis-1949-partie-i/

      +26

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  • Caracole // 04.01.2016 à 07h18

    On peut s’arrêter dès la première ligne: « mépris de la démocratie »
    Petite citation de notre Juncker: « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »
    À un niveau plus « local », il y a le referendum de 2005.

    Mon Dieu si seulement on essayait de comprendre d’où vient l’argent personnel de ces hommes, plutôt que taper sur la cotisation chômage, on arriverait peut être à trouver un puits sans fond de financement.

      +55

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  • oz // 04.01.2016 à 07h28

    Sur le même sujet, il y a un article gratiné de Raphaël Glucksmann, digne fils de son père, sur le site du Nouvel Obs…

      +8

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    • francois marquet // 04.01.2016 à 10h52

      Oui, Raphael Gluksmann, conseiller de Mikhaïl Saakachvili,
      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/saakachvili-le-mauvais-cheval-5-55870
      ex president Géorgien déchu de sa nationalité et actuel gouverneur d’Odessa, et mari de Eka_Zguladze-Glucksmann, « First Deputy Minister of Internal Affairs » d’Ukraine.
      https://en.wikipedia.org/wiki/Eka_Zguladze
      Bref, aucun mélange des genres…et rien que de l’honnêteté intellectuelle

        +21

      Alerter
      • Hellebora // 04.01.2016 à 18h46

        @ françois marquet
        … mari de celle qui s’occupe de la Police dans la clique kievienne, « lutte contre la corruption » (sic !) et se fait choper en décembre à l’aéroport avec des valises pleines de cash. Joli, non ? Mais ce matin, Lea salamé recevait le mari pour commenter l’actu du Moyen-orient. On ne prêtera jamais qu’aux riches…

          +5

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  • abcinuits // 04.01.2016 à 07h32

    Dominique moÏsi est un type de personnage devenu assez courant appelé « agent d’influence » c’est un des facteurs qui ont permis aux usa d’étendre leur hégémonie médiatique au niveau mondial.
    Ils firent de même pour toutes les grandes écoles françaises ,
    ENA , polytechenique , science-po , etc ……. Pourrir la France par la tête,
    Et ce depuis 50 ans d’action anglo-saxonne en ce sens , opération de leur part apparemment réussie , vu que les partis politique ‘français’ représentatifs d’une pseudo élite, sont devenus les partis de l’étranger , le regard tourné vers washgington , le doigt sur la couture du pantalon en attendant les ordres de l’aigle us.
    Alors comme le relève olivier berruyer , nulle surprise a avoir sur la propagande affichée de l’idéologie anglo-saxonne , avec laquelle d’ailleurs nous n’avons aucunes valeurs communes,
    Idéologie de soumission au monde néolibéral ,assénée à ongueur d’année , pour empécher quiconque de comprendre et de penser
    Ainsi se formatent les pseudos-élites et leurs électeurs .

      +60

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  • Astatruc // 04.01.2016 à 07h56

    ça doit être frustrant pour ces serviteurs de voir que malgré leur zèle, ça prend de moins en moins.Malgré tout, ils persévèrent à accomplir leur basse besogne:salir la Russie à travers M Poutine.
    Finalement merci à Moisi d’être aussi mauvais, ça prouve aux Français que les titres ne veulent plus dire grand chose au pays de la grande fumisterie et qu’ils doivent absolument rencontrer les profs de leurs enfants afin de les sauver et de les soustraire à ce genre de missionnaire politique à l’idéologie sorrossienne.

      +28

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  • DUGUESCLIN // 04.01.2016 à 08h11

    Eh ben ! Ce n’est pas avec ces gens là que nous aurons la paix en Europe et ailleurs.
    Ostraciser, diviser, pour nous affaiblir, pour nous dominer et nous utiliser.
    C’est toute l’Europe qui paie.
    Quand aux européistes qui ont fondé l’UE pour la paix, comment peuvent-ils accepter que la plus grande puissance d’Europe soit traitée en ennemie?
    Comment devons-nous traiter la France de Hollande et l’Allemagne de Merkel qui maltraitent les européens?
    La Russie des russes est une Russie amie qui se sent bien représentée par leur président. Est-ce le cas chez nous?
    La haine envers les peuples d’Europe, qui doivent être soumis ou disparaître, avec leur passé et leur culture, (ce qui n’est pas nouveau) est remise à l’ordre du jour pour ceux qui veulent dominer la planète.
    Pour le moment ces dominateurs peinent dans leurs discours, ils s’affolent, ils en rajoutent au point de se dévoiler, mais ils ne lâchent pas, ils sont têtus, nous aussi.

      +28

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  • Charles Michael // 04.01.2016 à 08h14

    Qui est Moïsi ? naissance, étude, carrière, etc… en lien fiche wikipedia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Mo%C3%AFsi

    Rien à signaler de particulier ou de surprenant, bien intégré, brevet de conformité, etc… manifestement intelligent, cultivé sait écrire comme un crétin pour des crétins.

    Sujet On nous informe si bien:
    L’Arabie Saoudite se discréditant de plus en lus , il est temps de relancer le Poutine Méchant, et quoi de mieux que de reparler du vol Malaysian Airlines MH 17 .

    merveilleuse coïncidence, sur LeMonde et TheGuardian, des articles sur des journalistes d’investigation (sic).

    Crash du MH17 : un rapport de journalistes d’investigation remis à la justice néerlandaise
    Le Monde.fr avec AFP | 04.01.2016 à 04h20 • Mis à jour le 04.01.2016 à 06h59
    lien:
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/04/crash-du-mh17-un-rapport-de-journalistes-d-investigation-remis-a-la-justice-neerlandaise_4841115_3214.html

    MH17 crash: Dutch investigators to assess new study implicating Russian soldiers
    British group Bellingcat claim to have identified Russian soldiers implicated in the crash of flight MH17, shot down over eastern Ukraine in July 2014
    lien:

    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/04/mh17-dutch-investigators-to-study-citizen-journalist-claims-over-russians-involved-in-crash

    la vérité 2.0 j’attend le selfie de Vlad appuyant sur le bouton -:)

      +26

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  • couci couça // 04.01.2016 à 08h25

    Et bien il est un peu rassurant de constater que les commentaires dans les Echos sur ce type d’article ne soient pas clairement enthousiastes .
    http://www.lesechos.fr/journalistes/index.php?id=842

      +11

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  • Olposoch // 04.01.2016 à 08h29

    « nous n’avons pas les mêmes valeurs »
    Le brillant politologue et géostratège cite une pub pour les… rillettes, en référence…

      +16

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    • vlois // 04.01.2016 à 08h48

      Celui qui cite les Lumières comme référence de la démocratie n’a même pas la lumière à l’étage. D’ailleurs les Lumières ne sont même pas références de démocratie mais de libéralisme, ce qui n’a rien à voir.

        +12

      Alerter
      • groucho // 05.01.2016 à 00h54

        En fait le siècle des Lumières, qui fait plus qu’un siècle, est surtout un siècle de bouillonnement intellectuel tous azimuts… Et dans toute l’Europe ! Il n’y a pas qu’Adam Smith…
        Bien sûr, pour écrire des âneries comme cet article, il vaut mieux défendre cette nouvelle tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain en oubliant tout ça… La liste des trucs à jeter devient d’ailleurs impressionnante avec le temps :
        1) le siècle des Lumières
        2) les grands penseurs de la Révolution, avec une mention spéciale à Robespierre
        3) Marx, mais ça va de soi
        4) Freud et Cie
        5) il y en a encore pas mal à jeter (la flemme de faire la liste).
        Evidemment on peut toujours se demander pourquoi il faut jeter tout ça et le considérer comme parfaitement sulfureux… Et garder seulement des grands penseurs comme BHL, Attali, Minc, Moisi et Cie…

          +3

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  • vlois // 04.01.2016 à 08h44

    J’ai aussi constaté qu’une nouvelle campagne anti-poutine mais surtout anti-russe a été déclenchée cette semaine par les organisme de propagandes affiliés aux néocons propriétaires des médias.
    La superficialité des analyses et la dose profonde de démagogie et de haine autorisée (qu’ils confondent sciemment avec le mot populisme) devrait satisfaire les cerveaux avides et habitués de malbouffes et de sucres rapides intellectuels. La manipulation Bernaysienne est en marche.
    Pourtant c’était bien le seul qui s’était rendu d’accord avec Hollande pour une coordination anti-daesch ! Mais qui s’étonnera de la remise en marche de la propaganda.

      +18

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    • Pascal Bazot // 04.01.2016 à 09h47

      Notre difficulté est de savoir comment traiter en France, cette problématique posée par ces homo pétainistus.
      Je ne connais pas autour de moi ce genre d’ agent d’influence (Traitres en novlangue) actifs et nocifs soit disant écoutés. Combien de types lisent ce torchon de propagande idéologique que sont les échos? En dehors ceux qui sont déjà convaincus du bien fondé de la « pensée » ultralibérale mondialiste ?
      Et donc, comme je balaye devant ma porte, pour répondre à Ber, nous devons chacune et chacun expliquer (C’est fastidieux parfois) aux homo pétainistus passif que nous côtoyons tous les jours les dangers permanent de cette propagande va-t’en-guerre.
      La médiocrité apparente de ces soi-disant penseurs ne plaide pas en leur faveur. Bien entendu leurs titre et leurs responsabilités font qu’ils peuvent se permettre d’être médiocre, le but de cet article est de donner le La de la propagande à toute une armée de « Droïdes » médiatiques qui eux s’adressent directement aux grand public.
      Nous aussi nous nous adressons au grand public, notre force est que nous en sommes au quotidien au seins de ce grand public (Peuple en novlangue), et que le grand public doute de ces donneurs de leçons,

        +10

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  • Emmanuel Grenier // 04.01.2016 à 09h02

    « L’idée de bonheur chère aux philosophes des Lumières ne semble pas avoir pénétré en profondeur l’âme russe »

    Ce n’est pas possible, ce type n’a pas lu Pouchkine, le poète national russe ???
    Comment peut-on écrire des choses pareilles ?
    Ah oui, c’est vrai, quand on enseigne à Sciences Po, c’est un peu comme quand on est chercheur au CNRS… On a des libertés, on peut écrire sur la Russie sans avoir lu Pouchkine.

      +30

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    • sadsam // 04.01.2016 à 10h32

      @merci Emmanuel

      Oui il devrait lire le poème de Pouchkine « Aux calomniateurs de la Russie » (1830, traduit en français dans la petite collection Poésie/Gallimard).
      Et aussi le poème d’Alexandre Blok « Les scythes » (1918, traduit en français par Jean Laloy, un ancien diplomate français qui avait été prof à Sc Po il y a une quarantaine d’années mais ce n’était pas le Sc Po d’aujourd’hui).
      Ces poèmes n’ont rien perdu de leur pouvoir visionnaire. D’ailleurs les internautes russes les citent souvent dans leurs commentaires de l’actualité depuis le début 2014.

        +15

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  • Grégory // 04.01.2016 à 09h05

    On en a vu passer des beaux mais celui là est collector, je dois dire. Ignorance crasse, racisme latent et suffocant, arrogance infinie.  » Oh le beau ! « 

      +34

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  • Pepin Lecourt // 04.01.2016 à 09h09

    Ce texte profondément Russophobe est néanmoins intéressant dans ce qu’il révèle de la totale méconnaissance de l’Histoire Russe et de sa culture et surtout de  » l’occidentalo-centrisme » qui pense que la culture occidentale est le modèle indépassable de développement de l’humanité vers laquelle devraient tendre toutes les autres cultures, lesquelles forcément ne seraient que des « cultures en retard » dont le seul avenir possible serait de finir par rejoindre la notre c a d le consumérisme effréné, l’individualisme ultra nombriliste.

    Cela renforce la remarquable étude de Guy Mettan dans son livre magistral  » Russie-occident, une guerre de mille ans; La Russophobie de Charlemagnes à la crise Ukrainienne » !

    Moïsi a été formaté à Harvard, on ne peut attendre guère mieux de sa part.

      +25

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  • Vénus // 04.01.2016 à 09h24

    Oh les pauvres ‘journalistes », ils ont de plus en plus de mal à trouver des « arguments » qui tiennent debout. Rien a faire, Poutine progesse dans les sondages en Russie et même en Europe à en croire certaines éditions. En tout cas, j’attends avec impatience l’Euro 2018, qu’est ce qu’ils vont nous sortir? Tous les arguments sont épuisés : chiens errants, absence d’eau chaude, corruption, quoi d’autre? Ils vont devoir subir l’accueil chaleureux des Russes et leur bienveillance!

      +15

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  • Clémentine // 04.01.2016 à 09h26

    Il faut se souvenir que Dominique Moïsi faisait partie, en 2003, de l’équipe qui soutenait l’intervention américaine en Irak – proche des néoconservateurs américains.
    Sa source d’inspiration est restée la même…

      +36

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    • Ailleret // 04.01.2016 à 18h03

      Il soutenait l’agression américaine contre l’Irak, vous voulez dire.

        +7

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    • gerard colin // 06.01.2016 à 15h11

      Tout le monde peut se tromper. Les idiots sont ceux qui réṕètent toujours leurs erreurs. Apparemment, Moisi répète depuis 2003 et même avant. Depuis 2003, toute l’humanité a devant les yeux la réalité de l’ « empire de la liberté » US. Ceux qui détournent les yeux de cette realité sont des idéologues et manipulateurs, ou des manipulés, souvent les deux

        +0

      Alerter
  • Jeanne L // 04.01.2016 à 09h30

    Tout ce qu’à d’outrancier ce texte a été souligné à coup de stabilo et commenté très intelligemment .
    Je voudrai cependant attirer l’attention sur une petite phrase qui prolonge la citation de S. Alexevitch:
    « La question était posée : quel type de pays devrions-nous être ?  » — » Une fois de plus, la Russie a fait le mauvais choix »
    Car je pense que cet article est un article très « opportun », il tombe au bon moment.
    Et là, l’analyste Moïsi ne s’y trompe pas. Ce sont des poncifs, des redites, des éléments de propagande.

    Mais il y a une chose qui est juste: la Russie est à l’heure d’un certain choix.
    Les circonstances actuelles en Russie sont très interrogatives.
    Il faut lire la série de trois articles qu’a mis sur son site Karine Béchet-Golovko, vivant en Russie, dans lesquels elle montre, les débats, les contradictions et les perspectives qui s’ouvrent.
    Ces articles, particulièrement celui du 30 décembre intitulé « Le gourou néolibéral Koudrine serait-il de retour au Gouvernement russe?  » pose la question cruciale des choix qui sont en train de se faire.

    Cet article qui fait suite à deux autres se conclut sur les phrases suivantes, qui ne laissent pas d’interroger sinon d’inquiéter:
     » Soit la souveraineté économique, c’est long, c’est difficile mais c’est solide et c’est sans Koudrine. Soit l’intégration économique qui ne va pas sans renoncement politique, notamment à l’international, et c’est avec Koudrine. Il n’y a pas d’autres alternatives. Il semblerait pourtant que le choix ait déjà été fait avec l’intégration de la Crimée et l’intervention en Syrie. Or, les choix obligent. »
    Les « choix » ne sont donc pas irréversibles et quand Moïsi, de son point de vue que j’ai envie de moquer et que je réfute, s’interroge sur la capacité de Poutine à pouvoir persévérer et de la Russie à pouvoir en changer, il ne fait que pointer ce qui est peut-être à la manoeuvre comme forces actives en Russie par les temps qui courent et que désigner en creux dans sa phraséologie de « politologue de la ligne » l’état même des débats en Russie (qui n’est ni monolithique, ni figée).
    Voir les trois articles:
    http://russiepolitics.blogspot.fr/2015/12/le-gourou-neoliberal-koudrine-serait-il.html

      +16

    Alerter
    • Alae // 04.01.2016 à 12h00

      A Jeanne L
      Vous avez des sources fiables sur le retour de Koudrine aux manettes, SVP ?
      Sur Sputnik, tout ce que j’ai, c’est « J’ai rencontré le Premier ministre Dimitri Medvedev la semaine dernière. Nous avons parlé de questions économiques. Aucune invitation à rejoindre le gouvernement n’a été discutée. » (déclaration officielle de Koudrine, en date du 29 décembre 2015).
      http://sputniknews.com/analysis/20151229/1032466403/ruble-kudrin-comeback.html
      A mettre en parallèle avec la déclaration de Poutine (datée du 31 décembre dernier) sur les faiblesses des finances de la Russie et sa stratégie pour 2016 : « L’influence grandissante de facteurs politiques sur les processus économiques, ainsi que les tentatives de certains états de résoudre leurs problèmes géopolitiques à travers des méthodes économiques, des outils financiers, commerciaux, d’investissements et de technologies, déstabilisent le système des relations économiques internationales. »(…) « Pour résister aux menaces sur la sécurité économique, le gouvernement… va mettre en œuvre une politique nationale économique et sociale visant… le renforcement du système financier, de façon à assurer sa souveraineté et la stabilité de la monnaie nationale. »
      https://www.rt.com/news/327608-russia-national-security-strategy/

      Comme jusqu’ici, Poutine a toujours fait ce qu’il disait et qu’il n’y a pas de raison de penser qu’il ait soudainement changé, on voit mal comment Koudrine s’inscrirait dans ce tableau.
      N’empêche, la rumeur a fait remonter le rouble. C’est toujours ça de gagné.

        +11

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      • Jeanne L // 04.01.2016 à 12h33

        Personnellement je n’ai pas de source autre que les articles de K.Béchet Golovko.
        Son article est un article dont le titre est à la forme interrogative,elle n’affirme pas elle pose et nous propose le questionnement.
        Cet article témoigne d’un débat et d’un problème qui semble en train de se dérouler.
        Elle cite à propos de Koudrine deux sources contradictoires, venant toutes deux des milieux officiels ,si j’ai bien compris, d’une part la porte parole du GOUVERNEMENT qui dit que des pourparlers ont bien eu lieu
        http://www.rbc.ru/rbcfreenews/5682c1a49a794781e46fd916
        d’autre part le porte-parole
        du KREMLIN dément que toute proposition concrète n’ait été faite et acceptée.
        http://www.tvc.ru/news/show/id/83786

        La conclusion de K.B.G. était je l’ai noté que « les choix obligent » ce que je comprends comme la même chose que ce que vous dites lorsque vous écrivez: »Comme jusqu’ici, Poutine a toujours fait ce qu’il disait et qu’il n’y a pas de raison de penser qu’il ait soudainement changé, on voit mal comment Koudrine s’inscrirait dans ce tableau. »
        Ce avec quoi je suis d’accord.
        Mais ce que je voulais souligner c’est que les choses ne sont pas aussi simples, aussi lisses que ce qu’on veut nous faire croire mais aussi que ce que nous croyons spontanément nous les lecteurs de ce blog avertis que nous sommes par l’énorme travail d’O.B.
        Je voulais montrer aussi que si Moïsi qui est ce qu’il est, parlait de ceci en ce début d’année, c’est que des forces politiques économiques, idéologiques sont en lutte en Russie même, et pas simplement dans les relations internationales.
        Que peut-être nous devrions, nous les lecteurs de ce blog, simples citoyens qui en ont marre d’être trimballés par les Moïsi, Mendras et tutti quanti être attentifs aux détails de ces luttes.
        La position de Poutine qui paraît assurée est constamment attaquée, y compris de l’intérieur et malgré le soutien de son peuple.
        C’est pourquoi la lecture de ce que dit Karine BG la juriste vivant en Russie me semble indispensable pour s’informer.

          +14

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        • Chris // 04.01.2016 à 18h06

          Pour étayer votre commentaire, j’ajouterai aussi cet article d’Israël Adam Shamir, intitulée « Le Blues de Poutine » :
          http://www.comite-valmy.org/spip.php?article6688
          {« …. Voilà un aperçu des récriminations au sein de la foule poutiniste, de la part des gens qui ont soutenu sa reprise en main de la Crimée et son entrée en guerre en Syrie. Ils pourraient accepter des privations mais ils sont outrés par la bienveillance de Poutine envers des voleurs, par son apparent népotisme, par ses amis oligarques. Jusqu’à présent, les critiques ont évité d’attaquer Poutine, mais ce sont là les premières couleuvres. Le Dr Stepan Soulaskchine, à la tête d’un groupe de réflexion à Moscou, a publiquement accusé Poutine de mener en toute conscience la Russie sur la pente de la dégradation.

          Cette insatisfaction en effervescence dans le propre camp de Poutine peut devenir plus dangereuse pour le président que la Fronde de 2011 de ses ennemis invétérés. En attendant, Poutine garde la tête froide, et ne veut pas plier le genou, sacrifier quelques uns de ses ministres les plus haïs et PDG, ou mettre à niveau sa politique intérieure avec les attentes de la société civile. Il a peut-être raison, et les choses ne sont pas ce qu’on croit, mais on a besoin de voir la justice en action, pas seulement après coup… »}

          Donc, effectivement tout n’est pas rose et simple… N’est-ce pas le propre de la politique ?

            +2

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          • theuric // 05.01.2016 à 13h04

            Monsieur Poutine se doit, si il a bien compris le prochain avènement d’un effondrement économique de première ampleur (de tous les français), de mener son pays vers une totale autosuffisance.
            En cela, il n’a pas d’autre choix, mais cela fait grincer bien des dents.
            Son seul souci c’est qu’il lui est difficile de faire comprendre aux russes les irrémédiables déséquilibres devant lesquels se trouve l’économie globalisée.
            Mais qui, dans le monde, en est vraiment conscient, qui en France, qui en Russie, qui dans les hautes sphères de ceux qui nous gouvernent?

              +1

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  • Astatruc // 04.01.2016 à 09h34

    Avec la Russie, non seulement nous partageons des valeurs communes, et nous sommes liés par le sang et l’Histoire:
    http://www.russie.net/article4302.html

    « Henri Ier s’alliera avec Iaroslav, grand-prince de Kiev, dont il épousera la fille Anne. Le 19 mai 1051, à la Pentecôte, Anne épousa donc le roi Henri Ier dans la cathédrale de Reims, là où étaient couronnés tous les monarques français. Elle reçut en même temps l’onction d’huile sainte qui la consacrait reine de France. »

      +9

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    • RMM // 04.01.2016 à 14h54

      Les politiciens de France se fichent de l’histoire, malheureusement… Sans doute ont-ils peur que l’Amérique ne s’offusque de cette profondeur historique.

        +7

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    • anne jordan // 04.01.2016 à 16h10

      Sans remonter au XI e siècle , plus près de nous : les nombreux artisans , industriels et savants attirés par Catherine II , venant souvent de l’Est de la France et qui ont fait souche autour de Moscou ou de St Petersbourg ; certains ont disparu dans les goulags , étant liés aux familles princières ; d’autres sont revenus en France et ne sont pas forcément instruits sur leur histoire familiale , hélas !
      Un indice de plus , pour analyser le dysfonctionnement de notre société : ne pas savoir d’où l’on vient , c’est ne pas se connaitre , ni savoir où l’on va !

        +6

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  • Tonton poupou // 04.01.2016 à 09h52

    Encore un grand comique.
    Le mec commence sont exposé avec une sentence : « La première consiste à rejeter l’analogie par trop simpliste et commode avec la guerre froide. » et le termine par cette autre : « si la Russie n’est pas l’URSS, l’homme russe est resté, pour l’essentiel, un « Homo sovieticus » ????????? ……….. En résumé : Il nous dit tout et son contraire. Entre les deux il nous assomme avec quelques clichés péremptoires devenus classiques de la propagande russophobe rabâchés jusqu’à la nausée et dont on attend toujours les preuves, du style : « Nous n’avons pas les mêmes valeurs » (tiens c’est bizarre, ça me fait penser à Tchekhov, Dostoïevski, Tolstoï, Kandinsky, Rudolph Noureïev, Stanislavski, etc. etc. etc…) puis le sempiternel : « Tout semble devoir être sacrifié à la quête de grandeur de la nation. L’idée de bonheur chère aux philosophes des Lumières ne semble pas avoir pénétré en profondeur l’âme russe » sous entendu : les Russes sont tous maso ! Suivit d’une petite pincée de féminisme tendance émasculatrice – ça fait toujours bien et ça peut pas faire de mal(e) : « Vladimir Poutine et sa vulgarité machiste » ! ?????? Oh ! My God !!!!! Un homme ! Quel horreur !!!!!!! Et ………..Enfin le désormais très célèbre : « Le FSB, au pouvoir à travers Poutine, est l’héritier direct du KGB » !!!!!!!!! ………….. On se demande dans quelle tête le Mur de Berlin n’est pas tombé ? N’est ce pas ? Mais la « perle » il nous la réserve à la toute fin : « un pouvoir russe dont la nature profonde nous est étrangère, et doit le rester. » Là ! De la plus pure xénophobie car si l’on en croit le quidam : Quelque soit le Pouvoir en Russie, il nous est « étranger » et il « doit » le rester !!!!!!!!!!! Autant nous dire directement : Toi le russe t’as une tête à coucher dehors ! Et t’y resteras pour toujours !!!!!!! Le seul cliché qu’il nous aura épargné (peut être un oubli !?) c’est les mafieux et les prostitués !!!!!!! Ce genre de « pensée d’exclusion systématique et définitive » ! Ca vous rappelle pas le même « profil » que développaient certains « intellectuels » de l’entre deux guerres à l’égard d’un autre peuple.

      +23

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  • Eric83 // 04.01.2016 à 10h17

    Pour des citoyens désintoxiqués de la soupe des médias MSM comme nous qui lisons le blog d’OB, le texte de D Moïsi est d’un haut niveau de propagande anti-Poutine et anti-russe.

    Cependant, ne nous y trompons pas. Ce texte est destiné à ceux qui sont déjà intoxiqués par la propagande des médias MSM et il en remet une couche plus profonde.

    Comme je ne connaissais pas D Moïsi, j’ai suivi quelques liens – que je vous joins – de sites en sites. Ce personnage a été membre de la Trilatérale et du Bilderberg comme… Thierry de Montbrial, fondateur de l’IFRI et fondateur de la WPC, la World Policy Conference qui a lieu chaque année. D Moïsi y est un invité assidu tout comme H Védrine, JC Trichet, des membres des familles royales du Qatar et de l’Arabie Saoudite…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Mo%C3%AFsi

    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/05/26/cnrs-bilderberg-trilaterale-et-faillite-de-l-ideologie-gesti.html

    http://www.worldpolicyconference.com/fr/the-world-policy-conference/

      +17

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  • douarn // 04.01.2016 à 10h18

    Bonjour
    Il y a vraiment un problème avec R. Glucksmann. Les medias qui l’invitent (France Inter pas plus tard que ce matin) devraient un peu porter la lumière sur les activités de sa femme, Eka Zguladze. Elle est née georgienne, devenue ministre sous Saakashvili, puis, naturalisée ukrainienne en décembre 2014, est devenue ministre (Ukraine’s Deputy Interior Minister) du second gouvernement Iatséniouk.

    Selon le site en.eadaily.com, la femme de Glucksmann se serait faite arrêtée avec 4 millions de $ alors qu’elle prenait l’avion pour la France. Enceinte, elle se serait justifiée en disant que cet argent lui appartient et lui aurait servi à couvrir des frais médicaux en France!! 😀
    (De manière annexe, selon la page wiki de Zgouladze, Raphaël Glucksmann serait également conseiller du président Mikheil Saakachvili)
    https://en.eadaily.com/news/2015/12/14/guest-corruption-fighter-eka-zguladze-caught-attempting-to-take-4mn-out-of-ukraine
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eka_Zgouladze

      +35

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    • lon // 04.01.2016 à 21h46

      R Glucksmann conseiller de Saakachvili ? Pauvre Saakachvili ….

        +1

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  • kasper // 04.01.2016 à 10h31

    La russophobie, c’est le racisme chicos qu’on peut encore afficher dans les salons au milieu du beau monde.

      +21

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  • stephp // 04.01.2016 à 10h32

    Woaouh, ça pique les yeux et les neurones un tel niveau de grossière propagande, mais c’est vrai que les chiens de garde ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait !
    Merci Olivier pour ce travail.

      +16

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  • Nerouev // 04.01.2016 à 10h39

    A 5000 € ma fierté l’emporte mais à 8 000 € je crois que je me fendrais d’écrire un tel texte, et vous ? Ce n’est donc pas une question de capacité mais seulement une question d’argent.

      +11

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  • Astrolabe // 04.01.2016 à 10h51

    Il est vraiment triste de constater combien des gens dits experts, analystes, politologues, « Professeurs », sont tombés bas dans le racolage, la bétise, dans la négation de la réalité ou de la vérité. Et dire que nos politiques sont conseillés par de tels charlatans issus directement de la propagande des années trente. Des slogans, des clichés, des formules toutes faites qu’il serait incapable d’expliquer ou de justifier. D’ailleurs, les journaux où il intervient sont du même tonneau, économiquement, politiquement, etc. A son âge, il devrait savoir ce qu’est la dignité. Bon c’est vrai qu’à un moment donné, on ne peut plus nager que dans le sens du courant.

      +7

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  • olivier imbert // 04.01.2016 à 11h27

    il y a une chose que je ne comprends pas c’est l’absence de recours aux concepts de rapports de productions et de forces productives dans la période de transition. Car si le passage au libéralisme a semblé un échec; en revanche la résistance du socialisme et de la diplomatie du Comecon a paru plus solide. Donc il faut s’adresser à poutine comme à un dirigeant qui a été élu à la tête d’un Etat qui a été socialiste pendant 70 ans.et qui le regrette un peu.

      +5

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  • EAUX TROUBLES // 04.01.2016 à 11h35

    Un article du même acabit d’une »russologue » Hélène Blanc :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/petit-pays-que-ne-connaissez-peut-etre-meme-pas-mais-qui-pourrait-pourtant-pousser-relations-entre-europe-et-russie-dans-zone-2491569.html

    « Malgré ses moins de 4 millions d’habitants et un PIB qui ne dépasse pas les 7 milliards d’euros (soit 1,28% du PIB de la France), la Moldavie aiguise les appétits expansionnistes russes… Et pourrait bien pimenter les relations de Vladimir Poutine avec l’Europe. »

    un extrait : « L’appétit de conquête, on l’a vu à l’œuvre en Ukraine mais aussi en Géorgie en 2008. Il est dommage que l’Europe n’a pas tiré la leçon du conflit géorgien. Tout n’est pas uniquement la faute de Poutine, je reconnais que Saakachvili (président géorgien à l’époque) a commis des erreurs d’appréciation. Mais c’est quand même la Russie qui a envahi la Géorgie en 2008 faisant des morts civils et militaires des deux côtés. L’objectif était de faire tomber le président géorgien qui était, en simplifiant, pro-géorgien et pas pro-russe. »

    Disons qu’après lu l’excellent article de Jacques Sapir sur le « conflit géorgien » (L’Ossétie du Sud n’est même pas nommée), ce passage ressemble vraiment à de la propagande.

    Le reste est à l’avenant.

      +9

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  • Louis Robert // 04.01.2016 à 11h41

    Merci natoistan, de confier ainsi au « maître du Kremlin » 🙂 🙂 🙂 le soin de « répliquer », répondant à un interviewer russe d’envergure… J’allais le faire, avant de vérifier que ce n’avait été fait, déjà, par vos bons soins.

    Je recommande chaleureusement cette série documentaire qui donne une excellente idée de la stature du Président et chef d’état Vladimir Poutine. J’ose affirmer qu’un tel homme manque cruellement à la France et à l’Europe tout entière.

      +25

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  • wesson // 04.01.2016 à 11h55

    Franchement, si le premier texte est « Russophone », c’est que je n’y ai rien compris.

    On a tout un étalage hallucinant de poncifs franchement pas à l’avantage du peuple Russe, tout cela pour en conclure que « oui on est obligé de faire avec, mais quand même on aimerai pas ».

    Au moins le second texte de Glucksmann est lui bien plus direct dans la Russophobie.

      +2

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  • Grim // 04.01.2016 à 12h00

    Ahah énorme cette caricature du faiseur d’opinion mainstream, c’est tellement débile on y croirait presque !

    Attendez c’est pas un sketch ? Merde…

    Plus sérieusement, on nous a expliqué il y a à peu près un an que Poutine était un danger pour l’Europe, on sous-entendait qu’il allait nous envahir, Hilary Clinton l’a même comparé à Hitler, et maintenant on nous le décrit comme faible et isolé mais que s’est-t-il passé ? La chute des prix du pétrole aurait t-elle suffit à stopper la menace ?

      +5

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  • Georges Clounaud // 04.01.2016 à 12h28

    Ce même Raphaël Glucksman a « œuvré » ce matin sur France Inter.

    http://www.franceinter.fr/emission-invite-de-7h50-raphael-glucksmann-le-wahhabisme-soppose-fondamentalement-a-nos-principes

    Ses propos étaient ouvertement anti-Arabie Saoudite et anti-Qatar ce qui m’a vraiment étonné quand on connait les états de services du lascar…

    Comment les interpréter ?

    1 : Cherche-t-il à s’acheter une certaine crédibilité et une nouvelle virginité en tapant pour une fois contre son propre camp (tout en sachant pertinemment que rien ne changera) ?
    2 : Officialise-t-il le fait que l’Empire ait décidé d’abandonner (momentanément, le temps qu’ils reviennent dans le droit chemin ?) les Saoud et le Qatar ?

    J’avoue ne pas être certain de mes suppositions et j’attends avec impatience toute explication plus convaincante.

      +5

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    • anne jordan // 04.01.2016 à 16h14

      je crois que l’option 2 est la bonne !
      rapportez vous à l’article du 3 janvier sur les  » révélations  » concernant Israel , et vous comprendrez que le ton a changé à l’égard des Saoud, non seulement Glucksi , mais tous les MMS….

        +2

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    • Lysbeth Lévy // 04.01.2016 à 20h14

      Détrompez vous, Gluksmann fils comme le père roule toujours pour l’Empire Us et contre le maudit Vlad : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20151222.OBS1798/poutine-vu-par-glucksmann-lui-il-aurait-rase-mollenbeck.html

      Tout en se faisant passer pour « je suis à gauche » mais c’est la gauche morale en fait..et l’opportunisme familiale marche toujours. Eka va pouvoir faire quelques emplettes et pas en solde.

      Avec les habituels clichés, le mec genre « viril » avec du Viagra et bodybuildé, pêcheur, torse nu .macho, brutal, .Buttant les terroristes jusque dans les chiottes…Tout de même le « petit Gluksman » devrait quand même avoir un peu plus d’imagination et créer d’autres griefs a Poutine, violeur, buveur, pédophile, empaleur etc….d’habitude les « méchants » selon les « canons occidentaux » ont tous les mêmes défauts !

      C’est la moindre des choses quand on se prétends écrivain et fils du « grand Gluksman » (?)…pouf pouf Et quand donc sa femme rembourse les quelques petits milliards empruntés à ‘l’insu de leur plein gré’ ???…

      Bref tout du Gluksmann !

        +4

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  • peyo // 04.01.2016 à 13h38

    Quelle vilaine propagande qui n’a rien à voir avec de l’analyse ou du journalisme, même moïsi.
    Lire des bêtises pareilles dans un journal historique d’idées, passé au néolibéralisme le plus idiot.
    Une grande tristesse pour la liberté et la démocratie.
    2016 promet.

      +6

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  • Spectre // 04.01.2016 à 14h06

    Ce qui frappe dans cet article, au-delà de la propagande grossière, c’est vraiment son impeccable nullité : aucun argument, aucune analyse. On trouverait sans effort 10 fois plus de profondeur dans la notice d’utilisation d’un grille-pain.

      +23

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  • Max // 04.01.2016 à 14h48

    Selon eux, quel est le crime de V Poutine, c’est celui d’avoir refusé la Démocratie à l’occidentale et ses passages obligés.
    Comme en Libye, en Irak et maintenant en Syrie, il faut détruire l’ancienne société, en Russie cela a été partiellement fait en 1990 grâce a Eltsine avec plusieurs millions de morts civils, lors des famines qui ont suivie l’effondrement de l’URSS, présenté comme passage obligé vers l’occident.
    Ensuite toujours comme en Libye, Irak, Syrie il faut prendre les matières 1ere et dans le même laps de temps mettre en place des alternatives politiques Droites/Gauches similaires avec des gouvernements fantoches contrôlés par les Banks ainsi le peuple sera déclaré libre.
    Cela dit, il y a certes une certaine exceptionnalité chez Poutine mais eu t’il été Français a la tète d’un grand parti politique, il aurait échoué en témoigne l’échec du Général De-Gaulle trahi par son propre parti politique.
    La spécificité de la Russie et de V Poutine ont été deux conjonctions indispensables pour tenir et résisté.
    La Russie a refusé de devenir un appendice de l’UE, monsieur Poutine et les peuples de Russie ont cassé leur rêve……………… je souhaite beaucoup de plaisir a l’Ukraine.

      +8

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  • Charlie Bermude // 04.01.2016 à 15h05

    Y a pas à dire on est informés et gouvernés par des génies . Leur horizon ne remonte pas plus loin que la guerre froide que ces néocons pensent avoir gagné . Napoléon et Hitler , deux qui n’ont rien négocié , connaissent pas . Le troisiéme épisode qu’ils veulent engager , pour une fin définitive , à mon avis se terminera comme les deux autres , par une défaite définitive , mais pas de ceux qu’on croyait .

      +7

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  • philbrasov // 04.01.2016 à 15h18

    je ne saurais trop conseiller de lire cet excellent article sur dedefensa, concernant la position de la pologne et vis a vis de la russie et vis de l’UE
    de mon point de vue, la grande bataille europeenne, pour 21016 se jouera en Pologne….
    Et contre l’UE, et dans les nouveaux rapports des pays de l’Est avec la Russie.

    http://www.dedefensa.org/article/la-pologne-explosive-au-coeur-de-leurope-et-du-systeme

      +8

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  • Lt Anderson // 04.01.2016 à 15h26

    Je vais faire court au risque d’être modéré.

    Les propos de Moïsi et Glucksmann ne sont que pures mépris, haines, et xénophobie. On croirait lire des gens qui veulent une guerre d’extermination. Pourquoi mépris; et donc haine et xénophobie? Comment puis-je avancer de tels propos?
    Car jusqu’en 2014 j’avais une connaissance « journalistique », un journaliste qui se qualifiait pompeusement de « journaliste freelance », auteur d’un livre « fameux » (fumeux?) : « AZF Une Vérité Explosive ». Un machin souvent dénoncé comme « complotiste » par ceux à qui je l’avais recommandé, un comble quand vous lirez ce qui va suivre.
    Sur la question de l’Ukraine je n’ai eu droit qu’à la classique propagande anti-russe et anti-russophone : ce sont des rustres arriérés. Quand la question du cout d’état constitutionnel de Yeltsine en 1993 fut évoquée : les russes, ces abrutis, avaient par ignorance reconduit leurs « bourreaux » au pouvoir (les élections législatives avaient donne la majorité à la coalition de gauche de Routskoï-Khasboulatov), donc Yeltsine avait bien agi pour sauvegarder « les libertés et la démocratie ».
    Et quand pour finir je lui demandais « qui pour la Russie » (vu que Poutine était un dictateur), sa réponse fut : Khodorkovski. Voilà, un oligarque, un pourri, auréolé de son martyr dans les geôles de Poutine. Le pov’ chou.
    Quel mépris, quelle haine, on se serait cru revenu au temps (février 1917-septembre 1917) où la bourgeoisie russe et son représentant Kerenski pensaient que, malgré la Constituante, une transition dictatoriale (coucou Kornilov) était nécessaire pour « éduquer » le peuple russe si arriéré et rustre.
    L’opinion de nos « intellectuels » adoubés par la Bourgeoisie n’a pas évoluée en un siècle.
    C’est beau le progrès.

    Finalement ce ne fut pas si court.

      +4

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