Source : Les Econoclastes, Youtube, 09-01-2019
Diffusion en direct jeudi 9 janvier à 20h : Les Éconoclastes ont l’honneur de participer à une conférence dans le cadre des « Évènements de l’École de Guerre ».
La conférence sera divisée en deux parties : Les cigales se régalent, les fourmis sont punies.
Par Philippe Béchade et Pierre Sabatier. La guerre économique est planétaire, numérique et… totale. Par Pierre Conesa.
Source : Les Econoclastes, Youtube, 09-01-2019
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oui mais moi, le fait de voir un drapeau européen en fond de décor dans ce type de conférence, ça me vrille mon neurone.
et j’y tiens beaucoup à mon neurone.
en plus au côté du drapeau français,alors là y a de quoi gigoter de la mâchoire.
13 réactions et commentaires
oui mais moi, le fait de voir un drapeau européen en fond de décor dans ce type de conférence, ça me vrille mon neurone.
et j’y tiens beaucoup à mon neurone.
en plus au côté du drapeau français,alors là y a de quoi gigoter de la mâchoire.
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AlerterEn tout cas c’était bien dense et intéressant.
Par contre j’ai une question, de campagnard probablement : A part le galonné qui gère le planning de la salle, qui écoute ces conférences, on a l’impression que c’est des civils voir du public libre. Je ne dis pas que c’est pas très bien, mais à l’école de guerre je m’attendais à au moins quelques militaires voir quelques futurs diplomates, renseignement (même si dans ce cas, il est bien normal que ce ne soit pas tatoué sur leur front). Quel est le public ?
Je ne cache pas nourrir un peu d’inquiétude.
Magnifique conférence en tout cas du début à la fin.
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AlerterSouvent, dans ces conférences de ThinkTank, c’est plein de retraités, militaires et civils, en tenue civile.
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AlerterPour ceux qui connaissent en détail l’histoire des tensions et conflits de 1990 à 2013 , notamment en Yougoslavie, et l’évolution des renseignements poru la même période, on peut sans conteste affirmer que votre spécialiste Pierre Conessa s’arrange quand il faut en se parant d’une fausse objectivité mais pire pratique le mensonge sur l’Iran, globalement, en prenant le parti américain dans la guerre Irak-Iran et les « dites conclusions iraniennes » mais pire encore plus sur la Yougoslavie.
L’écouter permet une seule chose – savoir comment raisonne les « penseurs du Quai d’Orsay » et la ploutocratie française en général.
La chute en sera que plus dure…
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AlerterJE remet sur votre commentaire ce que j’ai écris sur l’article « le fiasco diplomatique des médiations françaises « Notre psychorigide et autocentré Macron ne comprend pas l’ADN des peuples y compris le notre,en plus de ses fiascos définis dans cet article je voudrai rajouter l’humiliation faite aux serbes lors de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918 :la délégation du Kosovo (qui n’existait pas à l’époque)était présente entre Merkel et Trump,celle de la Serbie sur une estrade secondaire,de plus les drapeaux des pays vainqueurs étaient placés à notre « Dame de Paris »parmi lesquels se trouvait celui du Kosovo.Monsieur Macron connait il notre histoire ?
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AlerterQui peut m’expliquer pourquoi les banques européennes n’ont pas réussi à redevenir compétitives comme les américaines après 2009? Il me semble que c’est un élément important pour comprendre l’inefficacité de l’UE et de l’euro.
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AlerterLes banques européennes dépendent de la BCE (managé par et pour l’Allemagne) avec un euro qui est un Deutsch mark sous évalué pour l’Allemagne et surévalué pour les les pays latins ,d’où la désindustrialisation en particulier de notre pays,étudiez les pays qui ont gardé leur monnaie comme la Pologne par exemple qui ont gardé la leur et a pu diminuer l’age de la retraite(ce que nos médias ont peu commenté) malgré les critiques de l’UE.
Récemment à Prague plusieurs tchèques m’ont dit que eux aussi ne voulez pas rejoindre l’Euro après l’exemple de la Grèce,et les difficultés de l’Espagne,du Portugal…
Le monde financier lorsqu’il met les pieds dans des pays en difficultés veulent TOUT.
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Alerter« Les banques européennes dépendent de la BCE (managé par et pour l’Allemagne) »
Je peux me tromper, mais à ma connaissance les banques européennes ne dépendent pas de la BCE: aucun lien de subordination. La BCE se contente de fixer les taux directeurs qui permettent aux banques commerciales d’emprunter à la BCE.
En revanche, je suis sûr que la BCE n’est pas managé par et pour l’Allemagne. Pour preuve, la BCE a lancé son quantitative easing contre l’avis de l’Allemagne qui a fait un recours devant les tribunaux.
La perte de compétitivité des banques européennes par rapport aux banques US peut s’expliquer par les décisions politiques qui ont été prises de part et d’autre après la crise des subprimes:
– USA: dérégulation du secteur bancaire + diminution des impôts
– UE: renforcement des contraintes du secteur bancaire (Bâle III: https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/acteurs-de-la-finance/comite-de-bale/bale-iii/)
Concrètement, les USA ont choisi d’augmenter les profits et les risques, l’UE a choisi l’inverse.
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AlerterFaudrait dire à M. Béchade d’expliquer les acronymes qu’il emploie à foison. Rien compris à son exposé…
Cela dit, c’est assez amusant de s’apercevoir que les financiers sont tellement « perchés » qu’ils en oublie que la priorité d’un conférencier devrait être de se faire comprendre du plus grand nombre.
Je n’ai pas regardé la seconde partie avec les deux derniers intervenants, cela m’a épuisé ☹
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AlerterC’était sur un tout autre sujet, la diplomatie, la géopolitique, vue par Pierre Conesa, toujours aussi décapant, sans langue de bois, remettant les pendules à l’heure.
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AlerterLa seconde partie est « en apparence » plus abordable que la première. C’est de la géopolitique, il y a donc moins de jargon technique que dans la première.
Pierre Conesa est effectivement très intéressant.
Par contre il part d’un présupposé qui est un peu « facile » à mon gout. « L’ennemi mortel est mort » (aka URSS communiste). Je pense que le communisme était une circonstance aggravante et un point d’appui pour la com au même titre que le « sort des femmes afghanes » l’était pour la « fabrique du méchant ». Mais l’ennemi mortel n’est pas mort, car la russie existe et a toujours (et de plus en plus) des velléités de (re)constituer un empire concurrent à celui des américains.
Cette objection est une partie du clivage que l’on peut retrouver dans le pouvoir US. Pour caricaturer, Trump est sur une ligne idéologique anti-communisme et d’ailleurs essaye de se lier la russie contre la chine… alors qu’une partie des néo-cons sont dans une visions du « grand jeu » : Thalassocratie Us ne peut dominer que si elle clive l’eurasie. C’est le rôle stratégique de l’europe en tant qu’antenne de l’OTAN… et ceci que la Russie soit communiste ou capitaliste !
Quand Pierre Conesa fait un aparté sur la grêve, on conçoit qu’il n’est pas gauchiste (dans ce conflit de jusqu’au boutisme gvt et syndicat sont symétriques). Il ne faudrait pas que sa sensibilité politique affadisse son propos préliminaire en négligeant que l’affrontement capitalisme/communisme n’était qu’un des aspects du combat Russie/USA.
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AlerterIl indique d’ailleurs que les US ont fait le choix de « sélectionner » les conflits les plus porteurs en terme de politique intérieure. C’est parfaitement exact, et c’est justement ce qu’a bien compris la Russie. Cette dernière utilise d’ailleurs ces angles morts de la diplomatie US pour s’immiscer dans des conflits laissés en déshérence et les envenimer (style yemen) directement ou indirectement afin de forcer les US à maintenir cette infrastructure militaire impériale à échelle mondiale. Structure dénoncée en interne et coûteuse en externe, alors même qu’avec la Chine, la Russie pousse à la dédollarisation. Le conflit est/ouest de la période communiste n’était bien qu’un premier round. Les US ont montré qu’ils avaient plus d’allonge et le bras le plus puissant. A partir de là tout adversaire malin sait qu’il doit user en gardant ses distances, pour épuiser. C’est exactement ce que fait la Russie à travers ses proxies (syrie, iran, milices ukrainiennes pro-russe etc…).
Cette remarque mise à part, il faut bien être conscient que Pierre Conesa fait l’exposé brillant des errements de la géopolitique de notre bord, pas une description du grand échiquier mondial.
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AlerterJe trouve d’ailleurs les mirlitons assez couillus pour inviter quelqu’un qui leur dit que ceux qui décident et les envoient au front n’ont aucune idée de la gestion des crises internationales et n’agissent qu’en fonction de leur image pour une réélection nationale. Des crétins irresponsables quoi!
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