Un bien bel article de propagande de la fin juillet…
Source : Le Nouvel Obs, Philippe Boulet-Gercourt, 27-07-2016
Dans un discours drôle et vivant, l’un de ses meilleurs, l’ex-président a décrit une Hillary généreuse et passionnée que l’Amérique ne connaissait pas. À elle de transformer l’essai.
Et Hillary fut. La première fois, en fin d’après-midi, quand les délégués l’ont choisie officiellement comme candidate. C’était prévu, mais ce fut un moment d’Histoire avec un grand H. La deuxième fois, le soir, a commencé de façon plus inattendue, par une phrase que l’on aurait crue sortie tout droit d’un roman : « Au printemps 1971, j’ai rencontré une fille… »
Bill Clinton était là, derrière le podium, observant la foule avec son air gourmand inimitable. Il allait nous sortir le grand jeu. Il l’a fait : à bientôt 70 ans, il reste un orateur extraordinaire. Il a littéralement captivé son audience, surtout pendant la première demi-heure, quand il a raconté sa rencontre et ses premières années avec Hillary. Et il a fait ce que personne d’autre n’avait réussi : il l’a humanisée.
S’il existait une école pour hommes politiques, on y repasserait en boucle ce genre de discours (lui préfère parler de « discussion »).
Bill Clinton a tissé avec maestria une histoire personnelle, celle de sa rencontre et de sa vie avec Hillary, avec toutes les anecdotes et blagues d’usage, sur un canevas que beaucoup ne connaissent pas : celui d’une Hillary qui a commencé très tôt, bien avant lui et avant même d’avoir fini ses études, à lutter pour améliorer le sort de populations discriminées ou socialement désavantagées […].
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C’est beau, mais c’est beau, on dirait du…
Ce qui me fait rire aussi c’est qu’on se garde toujours de parler du fait qu’elle faisait partie des « jeunes Républicains » en 1964, et qu’elle a milité pour l’élection du Républicain Barry Goldwater, qui défendait notamment la suppression de la sécurité sociale, l’interdiction du contrôle syndical, la désaffiliation de l’ONU et l’usage de l’arme nucléaire contre l’URSS…
Bon, après, c’est vrai que l’humaniseur en chef est aussi au mieux de sa forme, ce qui a pas mal fait parler durant ladite convention…
Sacré Bill !
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Commentaire recommandé
L’apogée de l’empire américain aura été sous la présidence de Bill Clinton:
il a bénéficié de la dissolution de l’union soviétique, l’image des USA était au plus haut, le dollar régnait sans partage, le soft power s’exerçait pleinement. Il aura suffi que les néoconservateurs soient trop gourmands pour tout faire capoter. Depuis, c’est la dégringolade militaire: Irak, Syrie; morale: Abou Graib, Guantanamo; économique, voir le nombre de jobs précaires et de bénéficiaires de « food stamps ». Mais les empires ne meurent pas dans leur lit, d’où le chaos actuel….
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L’apogée de l’empire américain aura été sous la présidence de Bill Clinton:
il a bénéficié de la dissolution de l’union soviétique, l’image des USA était au plus haut, le dollar régnait sans partage, le soft power s’exerçait pleinement. Il aura suffi que les néoconservateurs soient trop gourmands pour tout faire capoter. Depuis, c’est la dégringolade militaire: Irak, Syrie; morale: Abou Graib, Guantanamo; économique, voir le nombre de jobs précaires et de bénéficiaires de « food stamps ». Mais les empires ne meurent pas dans leur lit, d’où le chaos actuel….
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