Une enquête spéciale de Byline Times soulève des questions préoccupantes concernant l’indépendance éditoriale et la transparence des journaux The Independent et Evening Standard.
Source : Byline Times Team
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Les journaux The Independent et Evening Standard ont été accusés d’écoblanchiment après avoir accepté de l’Arabie saoudite une somme d’argent dont le montant n’a pas été divulgué afin de publier des dizaines d’articles positifs sur l’environnement dans le pays avant, pendant et après le sommet des Nations Unies sur le changement climatique COP26 à Glasgow.
Dans les jours qui ont précédé le sommet et pendant ses premiers jours, The Independent a publié pas moins de 50 articles et vidéos dans le cadre d’un accord commercial avec l’Arabie saoudite, révèle une enquête de Byline Times.
La plupart des articles publiés dans le cadre de cet accord mettaient en avant des actions environnementales positives liées au pays et omettaient de mentionner des détails contextuels négatifs – comme le fait que l’Arabie saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde et que ses émissions domestiques sont près de trois fois supérieures à celles de la moyenne du G20.
80 % des articles présentaient soit le ministère saoudien de l’Energie soit un projet environnemental dans le pays sous un jour positif. Seuls trois des 50 articles identifiés dans le cadre de l’accord commercial ont fourni des détails contextuels sur la production pétrolière de l’Arabie saoudite. Aucun d’entre eux ne mentionnait ses plans pour augmenter sa capacité de production de pétrole pour passer de 12 millions de barils par jour à 13 millions d’ici 2027.
Un article avait pour titre : « L’Arabie saoudite est le fer de lance d’une nouvelle ère d’action en faveur du climat ». D’autres étaient intitulés : « L’Arabie saoudite se réoriente vers un avenir plus durable » et « La princesse Reema appelle les dirigeants mondiaux à agir pour le climat. »
Après la conclusion de la COP26, des dizaines d’autres articles et vidéos ont été publiés sur les sites web de The Independent et de l’Evening Standard, dans le cadre d’accords commerciaux avec l’Arabie saoudite.
« Contenus partenaires »
Les contenus des journaux qui ont été payés sont réglementés par l’Advertising Standards Authority et sont soumis à la loi sur la protection des consommateurs. En vertu de la législation en vigueur, les journaux sont tenus d’indiquer clairement que les contenus ont été achetés.
Alors que la plupart des articles couverts par les accords commerciaux étaient labéllisés « Contenu de partenaire », Byline Times a identifié sur le site Web de l’Evening Standard 12 articles qui ne comportaient aucune mention informant le lecteur que le contenu avait été payé par l’Arabie saoudite.
Il s’agissait notamment d’un article et d’une vidéo intitulés : « Saudi Leaders Are Embracing « Unappreciated » Ways of Facing Climate Crisis, Says Researcher » (Les dirigeants saoudiens envisagent des moyens » inattendus » pour faire face à la crise climatique, NdT). Un autre article faisait l’éloge d’une conférence organisée par l’Arabie saoudite à Londres, la qualifiant de « COP de décideurs. »
Les articles qui faisaient partie de l’accord commercial entre The Independent et l’Arabie saoudite ont également été reproduits sur les sites web d’autres organismes de presse, tels que Yahoo News, où on ne trouvait aucune mention informant le lecteur que l’Arabie saoudite avait payé pour leur rédaction.
Les accords commerciaux conclus par The Independent et l’Evening Standard avec l’Arabie saoudite soulèvent des questions quant à l’indépendance éditoriale.
Jamie Peters, directeur par intérim de l’organisation environnementale Friends of the Earth (Amis de la Terre), a déclaré à Byline Times que les organes de presse qui reçoivent de l’argent des exportateurs de pétrole doivent faire preuve d’une plus grande transparence dans leurs transactions.
« Si les organes de presse sont prêts à accepter de recevoir de l’argent d’entités qui tirent profit d’activités polluantes, telles que les exportations de pétrole, il semble juste et éthique qu’ils fassent savoir à leurs lecteurs combien ils ont été payés pour sortir cette publication », a-t-il déclaré.
Le groupe environnemental Fossil Free London a qualifié les accords de « grandement problématiques. »
Un porte-parole a déclaré : « Les gens devraient être très inquiets de l’argent saoudien déversé dans des publications comme l’Evening Standard et The Independent et de l’impact potentiel sur l’impartialité éditoriale. »
The Independent a confirmé à Byline Times qu’il a été payé par l’Arabie saoudite pour publier des articles et des vidéos avant la COP26, dans le cadre d’un partenariat avec la Saudi Green Initiative (SGI) – une entité du gouvernement saoudien qui se concentre sur le changement climatique et la durabilité. Cependant, le journal a refusé de révéler le nombre d’articles publiés dans le cadre de l’accord et le montant de la contrepartie, déclarant qu’il n’était « pas obligé de partager les détails des relations commerciales. »
Un porte-parole a ajouté : « The Independent était un partenaire de la SGI. Dans le cadre de ce partenariat, la SGI a payé pour que le contenu soit publié sur son site par The Independent. Conformément au protocole de l’industrie, tant le site que le contenu étaient clairement marqués comme étant du contenu sponsorisé ou en partenariat. »
L’Evening Standard quant à lui n’a pas répondu à la demande de commentaire de Byline Times.
Des accords « non conventionnels, complexes et clandestins. »
Ce n’est pas la première fois que le groupe de presse est accusé de brouiller la frontière entre contenu sponsorisé et contenu éditorial.
En 2018, l’Evening Standard a conclu un accord de 3 millions de livres Sterling avec des entreprises, dont Google et Uber, en leur promettant un contenu style « ça ne s’achète pas », selon une enquête d’openDemocracy. Un initié a déclaré au site d’investigation que « ce qui était offert était clair – des nouvelles construites de manière théâtrale, montrant toutes les bonnes mesures prises. »
L’ancien rédacteur en chef de la publication londonienne – l’ancien chancelier et député conservateur George Osborne – a également été accusé d’un grave conflit d’intérêts en lien avec sa couverture souvent positive de la société de taxis privés Uber. En 2017, initiative extrêmement inhabituelle, le syndicat national des journalistes a demandé publiquement à Osborne de déclarer à ses lecteurs son emploi personnel rétribué à hauteur de 650 000 livres Sterling auprès du gestionnaire de fonds Blackrock, qui détenait une participation importante dans Uber.
Les dernières révélations de Byline Times soulèvent également de nouvelles questions sur la structure de propriété des deux titres.
En juillet 2019, The Independent et l’Evening Standard ont été explicitement accusés par le gouvernement d’être en partie détenus par l’État saoudien, avec une série d’accords « non conventionnels, complexes et clandestins » utilisés pour cacher la prise de participations d’une banque du gouvernement saoudien dans les organes de presse.
Evgeny Lebedev, qui contrôle les deux publications, a vendu des participations de 30 % dans les deux journaux à des sociétés offshore dirigées par un homme d’affaires saoudien, Sultan Mohamed Abuljadayel, en 2017 et 2018. The Independent et l’Evening Standard ont déclaré qu’ils étaient incapables de savoir qui était finalement l’employeur de l’homme d’affaires.
David Scannell, le représentant légal du gouvernement, a déclaré au tribunal que le gouvernement saoudien pouvait désormais potentiellement exercer une influence éditoriale sur les organes de presse. Il a déclaré que la vente des actions avait été faite dans un cadre de « considérations d’intérêt public », citant « la liberté d’expression et l’exactitude des informations » comme étant « pertinentes pour cette fusion. »
Il a également accusé Lebedev de faire des pieds et des mains pour éviter de répondre aux questions sur les transactions.
L’éducation du public aux médias
Fossil Free London demande aux journaux de fournir plus d’informations sur les contenus pour lesquels ils ont été payés.
« Dans cet écosystème, la transparence est essentielle, a déclaré un porte-parole à Byline Times. Le fait que le Standard et The Independent refusent de révéler combien ils sont payés pour publier des articles de greenwashing est très inquiétant. Si le public est informé des sommes d’argent qui changent de mains, il sera en mesure de se faire une opinion éclairée sur l’influence de l’Arabie saoudite auprès de ces institutions et de déterminer si le contenu éditorial est influencé ou dilué en raison des accords de partenariat
. »
« Comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit du financement des combustibles fossiles, il y a très peu de transparence ici et nous sommes obligés de faire des rapprochements pour essayer de faire la lumière sur des transactions obscures. Si nous savons sans aucun doute qu’un journal a pour politique de refuser le mécénat d’entités qui tirent d’énormes profits des combustibles fossiles, alors nous pouvons lui accorder beaucoup plus de confiance en tant que source d’information indépendante concernant le changement climatique. »
« Il est vraiment triste que, quelques semaines seulement après la COP26, les chefs d’entreprise et les rédacteurs en chef de journaux continuent à faire comme si de rien n’était. »
Le groupe de pression estime également qu’un affichage plus clair est nécessaire pour identifier le contenu lorsqu’il relève d’un paiement aux journaux.
« Le système tel qu’il existe aujourd’hui fait des hypothèses bien hasardeuses en ce qui concerne l’éducation du grand public aux médias, a déclaré le porte-parole. La façon dont ces journaux utilisent les mentions « Partenaire de » et « Contenu partenaire » crée une ambiguïté et pour beaucoup de gens ordinaires le fait que ce contenu est directement payé par l’Arabie saoudite ne sera pas une évidence. »
Duncan Meisel, directeur de Clean Creatives – un groupe américain qui fait campagne contre les messages publicitaires des entreprises de combustibles fossiles – estime que le contenu des journaux financé par l’Arabie saoudite est mauvais pour la société.
« Il est évident que les publicités diffusées par les pays liés au pétrole et l’industrie pétrolière elle-même sont conçues pour se prévaloir d’une caution sociale, et ainsi tromper le public sur leur engagement en matière d’action climatique, a-t-il déclaré à ce journal. C’est bien là le but de ces publicités – et le fait que vous en voyiez tant aux alentours de la date de la COP26 démontre que le rôle est de duper le public à ces moments où prévaut une plus grande focalisation sur la capacité à agir. »
« Il s’agit ici d’un exemple parfait de la fonction que revêt la publicité pour les entreprises de combustibles fossiles, qui est non seulement mensongère, mais dont les mensonges ont un ordre du jour très précis à l’esprit, il s’agit de retarder l’action en faveur du climat. Pour l’Arabie saoudite, le grand avantage de ces publicités est qu’elles ressemblent à des articles de presse impartiaux et ordinaires – et c’est bien pour cela qu’ ils les ont achetés. »
Source : Byline Times Team, 29-11-2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
Vous ne pensiez pas qu’à 1,20£ l’exemplaire « The Independent » allait pouvoir demeurer indépendant !
La diffusion papier était passée de 420 000 ex en 1986 à 40 000 en 2016 date à laquelle il a basculé en tout numérique.
Qu’en au Evening Standard, il est gratuit depuis fin 2009, ce qui prouve bien que l’équilibre doit être trouvé autrement. Comme disait je ne sais plus qui :
Si c’est gratuit, c’est vous le produit !
12 réactions et commentaires
Ho la la, c’est sûr, c’est pas des médias français qui accepteraien l’argent des Saoudiens et Émiratis. Et surtout pas en s’interdisant de les critiquer, monter des « enquête » à charge contre leur adversaires ou faire la promotion de ceux qu’ils souhaitent. 😂
Non mais
Pffff, que des vrais journalistes en c pays
+11
AlerterVous ne pensiez pas qu’à 1,20£ l’exemplaire « The Independent » allait pouvoir demeurer indépendant !
La diffusion papier était passée de 420 000 ex en 1986 à 40 000 en 2016 date à laquelle il a basculé en tout numérique.
Qu’en au Evening Standard, il est gratuit depuis fin 2009, ce qui prouve bien que l’équilibre doit être trouvé autrement. Comme disait je ne sais plus qui :
Si c’est gratuit, c’est vous le produit !
+30
AlerterEt qui paie commande. Les bases, toujours rappeler les bases.
+4
Alerter@Gaspard des Montagnes et pong .
Cette phrase n’a aucun sens .
On peut payer et être escroqué, trompé, etc.comment croire que des réseaux dit sécurisés soient réellement fiables. On n’a objectivement aucun contrôle sur eux à part la réputation propagé par des sources que l’on ne contrôle pas plus(ex:signal;télégram;tor:…).
+1
AlerterFranchement que ce soit par directement de l’argent, achat d’actions «Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix», par l’achat de publicité tout cela sert à museler la presse et devrait faire l’objet d’un examen de conscience des journalistes qui au lieu de faire les « vierges effarouchées » qu’ils assument.
Mais non ils se drapent dans leur armure de pourfendeur de dragons alors que tous le monde ayant un minimum de lucidité permet de se rendre compte qu’ils deviennent les acteur de la novlangue pour faire correspondre leur vision avec la vision du monde de dogmes néolibéraux (TINA) et plus souvent d’être la voix de leur maître.
Ils vantent à longueur de journée leur probité mais acceptent leur survie des subsides de l’état tout en mangeant à tous les râteliers franchement cela ne m’étonne plus, mais je suis même pas sûr qu’une ligne d’un cas identique sorte dans la presse française, quand on voit le silence qui a été fait de la corruption de certaines élites par le quatar rien d’étonnant : https://www.blast-info.fr/articles/2021/bhl-vs-blast-a-lepreuve-de-la-justice-82flS016TbO6HhUhYvMEgg
+8
Alerter« The Independent » a donc le record de la publicité mensongère la plus courte…
+13
AlerterIl serait farce de penser que ces seuls canards soient concernés !
Dans un système basé sur le fric volé par les riches, où la diffusion de l’information
n’est pas organisée comme un service public (donc au service de la population),
on peut difficilement penser que les médias soient autre-chose que les portes-paroles
des plus riches.
La ploutocratie que nous avons laissé s’installer prend ses aises.
c’est une manière de gérer, un système.
On a les effets des causes.
Tant qu’on ne saura pas isoler l’état, ses services, de l’influence de la corruption
on restera soumis.
C’est à cela qu’il faut penser, et non pas chercher bêtement des personnalités corruptibles
dans un système corrompu.
La démarche de E. Chouard pour des instituitions vraiment démocratiques ne propose rien d’autre.
La démarche de Friot-Lordon pour une éducation politique populaire permanente et une répartition
a priori des richesses produites est une option interessante.
Nous sommes totalement destabilisés par le chaos organisé par les mafieux.
Et nous espérons qu’un individu nous en sorte (modèle monarchique absurde versus principes démocratiques).
Alors que c’est dans notre inter-concertation comme population que nous trouverons
la seule légitimité que nous sommes prêt à reconnaitre. Toute autre modalité étant contestable voire suspecte.
On est coincé dans l’incapacité de nous concerter pour nous accorder à des actions bien définies
concernant le social, la politique.
En gros, nous ne sommes plsu capables de faire des partis crédibles.
+9
AlerterJe plussoie, nous vivons dans la dictature du carnet de scheik , ce monde merveilleux ou tout s’achète : la presse, les politiques, le sport, la loi, la respectabilité, l’opinion publique, la démocratie … on paye tout , sauf bien sur ceux qui font le travail pour de vrai et qui eux sont la seule et unique source de la richesse des nations.
Enfin j’imagine que les têtes des redacs chef n’avaient pas envie de voyager par valise diplomatique.
+8
AlerterQue de naïveté!
Et le Qatar, ils ont distribué quoi pour avoir la coupe du monde de foot chez eux????
Ah je suis bête, c’est une grande nation historique de football….
+7
AlerterEt chez nous le service public qui paye pour le Paris-Dakar qui se coure depuis 2 ans en Arabie Saoudite, c’est pas une honte ?
Nos grands sportifs mécaniques, ils ont pas honte d’aller cautionner un pays qui exécute à tour de bras au sabre ses nombreux condamnés à mort ?, mène une guerre bien sale au Yémen, sans parler du wahabisme répandu à travers le monde dont l’Afrique et ironie de l’histoire empêche depuis au moins 10 ans, ce fameux Paris-Dakar de se courir dans son lieu emblématique….
Sans parler de la gabegie de carburant dépensée à chaque édition et au massacre de la nature autochtone à chaque passage…Ah oui tout va devenir électrique comme la F1…..leur nouveau saint-graal pour s’autojustifier. Tous les gens qui participent au Paris-Dakar sont à vomir.
Boycotter tout, le PD, les JO qui arrivent en Chine ainsi que ceux de 2024, la CM future. Cela se remarquera au niveau des taux d’audience et donc pour l’argent de la publicité, le nerf de la guerre du sport professionnel.
+14
AlerterLe citoyen doit se rendre compte qu’il est co-responsable de ces dérives.
La presse à l’origine est une presse d’opinion, les opinions étant déclarées et assumées. Est arrivée la radio puis la télévision publique qui se sont déclarées impartiales, ce qui était un énorme mensonge car c’était de la propagande gouvernementale. Il est plus facile d’être passif à l’écoute que de lire un journal, la presse est devenue moins fouillée pour pouvoir lutter, c’était la concurrence vers la médiocrité. La presse a donc périclité au point de devoir se prostituer pour survivre.
On a la presse que l’on mérite, si on ne soutient pas une presse de qualité – en oubliant le concept d’impartialité qui est en général un rideau de fumée de la propagande – on en a tout simplement pas.
+1
AlerterJe préfère la notion plurielle de la presse à celle d’indépendance. Nous connaissons tous le propriétaire de Cnews et nous devons savoir qu’en France disons 80 % des médias appartiennent à 9 milliardaires comme ailleurs. Plus étonnant, notre groupe public se finance par la redevance et la publicité est-ce normal. Pire, comme pour les autres médias j’observe parfois qu’une émission met en avant des actions positives en passant sous silence les détails contextuels. A titre d’exemple la débauche des sondages actuels, jamais il est avancé le contexte, le commanditaire, les incertitudes liées aux valeurs affichées pourtant c’est devenu une drogue dure. Pour être convenablement informé il faut du temps, une bonne culture un esprit critique et tenir compte de la sensibilité du patron de presse. Bref, celui qui ne lit qu’un seul journal n’est pas informé.
Dans le même esprit, nous pourrions aussi citer les discrets pantouflages Public/Privé de nature à polluer notre démocratie.
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
+3
AlerterLes commentaires sont fermés.