Source : Le Monde, Cédric Pietralunga, 23-03-2020
Le chef de l’Etat et le gouvernement assument « prendre le temps de l’analyse » et « ne pas se précipiter » pour protéger les Français du Covid-19
Après la sidération, la contestation. Alors que l’unité nationale avait prévalu au sein de la classe politique depuis le début de la crise du coronavirus, les critiques montent en puissance à mesure que la vague épidémique déferle sur le pays et que le nombre de morts s’accroît.
La pénurie de masques de protection et de tests de détection du virus est ainsi dénoncée par de nombreux élus, qui s’interrogent sur l’état de préparation du pays à faire face à une telle épidémie.
Dans une lettre adressée dimanche au chef de l’Etat, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a appelé à « réquisitionner toutes les industries » capables de fabriquer des masques, des tests de dépistage, des respirateurs et du gel hydroalcoolique. « On paie cher le retard à l’allumage du gouvernement », a critiqué, de son côté, le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon.
Une antienne reprise par Marine Le Pen, lundi matin sur Europe 1, qui a estimé que la pénurie de masques résultait d’un « choix politique ». « Il faudra déterminer qui (…) est responsable de la suppression des stocks, mais également [de] la délocalisation massive de nos capacités de production », a jugé la présidente du Rassemblement national (RN).
Après la sidération, la contestation. Alors que l’unité nationale avait prévalu au sein de la classe politique depuis le début de la crise du coronavirus, les critiques montent en puissance à mesure que la vague épidémique déferle sur le pays et que le nombre de morts s’accroît.
La pénurie de masques de protection et de tests de détection du virus est ainsi dénoncée par de nombreux élus, qui s’interrogent sur l’état de préparation du pays à faire face à une telle épidémie.
Dans une lettre adressée dimanche au chef de l’Etat, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a appelé à « réquisitionner toutes les industries » capables de fabriquer des masques, des tests de dépistage, des respirateurs et du gel hydroalcoolique. « On paie cher le retard à l’allumage du gouvernement », a critiqué, de son côté, le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon.
Une antienne reprise par Marine Le Pen, lundi matin sur Europe 1, qui a estimé que la pénurie de masques résultait d’un « choix politique ». « Il faudra déterminer qui (…) est responsable de la suppression des stocks, mais également [de] la délocalisation massive de nos capacités de production », a jugé la présidente du Rassemblement national (RN).
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Source : Le Monde, Cédric Pietralunga, 23-03-2020
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2 réactions et commentaires
Oui il ne se presse pas pour la gestion de l’épidémie,c’est pourquoi le 29 février, il a détourné un conseil des ministres exceptionnel qui devait être exclusivement consacré au Covid,pour annoncer l’utilisation de l’article 49-3 sur la réforme des retraites.
A chacun ses priorités!
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AlerterQu’ils font preuve de mauvaise foi tous ces camelots à « la bonne parole » pour nous vendre leur prétendu service « protéger les Français du Covid-19 ».
Il est temps que les français se réveillent, et, lorsque ce cauchemar aura disparu, fassent le ménage dans les écuries.
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AlerterLes commentaires sont fermés.