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1.avril.20201.4.2020 // Les Crises

Coronavirus, Galli : « Oui aux tests pour les asymptomatiques, que la Lombardie fasse comme à Vo’ Euganeo » (Zéro cas dans cette commune actuellement)

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Source : Il Fatto Quotidiano, 15-03-2020

« Si nous ne testons que ceux qui présentent des symptômes importants, nous nous retrouvons avec un taux de létalité des patients hospitalisés plus élevé que celui de la Chine », explique à La Repubblica le responsable des maladies infectieuses du Sacco [hôpital de Milan, NdT], qui déclare à propos de Milan : « Effort maximal pour éviter le pire ». La Vénétie annonce la nouvelle directive suite au succès à Vo’ Euganeo, qui depuis vendredi n’a plus de nouvelles infections : des tests seront dorénavant effectués même devant les supermarchés. « C’est ce qu’on appelle une surveillance active massive »

Augmenter le nombre de tests, à réaliser également sur les personnes asymptomatiques, et protéger Milan pour « éviter le pire dans une zone très densément peuplée comme la zone métropolitaine. Le maximum d’efforts doit être fait à cet égard ». Massimo Galli, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital Sacco de Milan, en première ligne contre l’urgence du Covid-19, et professeur à l’université d’État de la capitale lombarde, insiste dans une interview à La Repubblica : il faut réaliser davantage de tests. Et il approuve la stratégie adoptée par la Vénétie, qui a décidé de tester même les patients asymptomatiques. Un choix qui a conduit la ville de Vo’ Euganeo, dans la Province de Padoue, où a été détectée la première victime de coronavirus en Italie, à n’enregistrer depuis vendredi aucun nouveau cas. C’est pourquoi Andrea Crisanti, directeur du groupement de diagnostic microbiologique de l’Autorité sanitaire locale de Padoue, mais surtout coordinateur de l’enquête épidémiologique à Vò, a annoncé que la Région fera examiner toutes les personnes ayant eu de nombreux contacts rapprochés avec des malades potentiels. C’est-à-dire qu’en plus de ceux qui se plaignent d’une symptomatologie compatible avec l’infection, cela inclura aussi le personnel hospitalier, les forces de police et les travailleurs les plus exposés. C’est ce qu’on appelle une surveillance active massive. Le but est de dépister les malades asymptomatiques parce qu’ils sont un vecteur extraordinaire de maladie. La même préconisation a également été faite par l’équipe de Wuhan arrivée à Spallanzani pour identifier tous les malades.

La Lombardie, poursuit Galli, devrait suivre le même chemin que la Vénétie et « trouver un moyen de réaliser les tests. Autrement, nous aurons un problème avec le dénominateur, le nombre total de patients positifs. Si nous ne testons que ceux qui présentent des symptômes importants, nous ne sélectionnons que la partie la plus sévère des personnes touchées, et nous nous retrouvons avec un taux de létalité par rapport aux hospitalisés plus élevé que celui de la Chine, où il était de 10 à 15%. Le modèle de la Vénétie est meilleur, s’il peut être suivi. Il est similaire à celui de la Corée du Sud qui a en effet eu 1% de décès ».

Mais comment pouvons-nous augmenter le nombre de tests disponibles et les analyser plus rapidement ? Il Messaggero décrit qu’au Spallanzani, on travaille sur un test qui donne le résultat au bout de 10 minutes et non pas 24 heures comme c’est le cas actuellement. Une procédure qui, si elle est jugée fiable et obtient le feu vert, permettra d’augmenter considérablement le nombre de personnes soumises au test. Accélérer l’analyse des tests signifie aussi impliquer des structures privées : Fernando Patrizi, du groupe d’analyse privé Bios, explique au quotidien romain [Il Messaggero, NdT] que le décret gouvernemental et les mesures régionales comportent des indications pour confier les analyses des prélèvements également au privé, mais pour le moment tout est suspendu. Ce sont des tests, dit-il, qui coûtent moins de cent euros. Le taux élevé de létalité de l’épidémie en Italie, certainement lié à l’âge des victimes, est cependant aussi dû au nombre élevé de malades asymptomatiques (Il Messaggero écrit que certains les évaluent à 100 000). Et comme l’a dit l’OMS, la traçabilité des positifs – donc aussi des asymptomatiques – est cruciale pour arrêter l’épidémie.

La question de Milan. « Je suis médecin dans un grand hôpital, je ne suis pas aux manettes, les données remontent à la Région, continue Galli. Nous voyons cependant des patients qui viennent de la ville de Milan. Nous nous trouvons dans la situation où l’ampleur de l’épidémie est importante. Nous comprenons qu’ici et là, des gens sont atteints de la maladie et qu’il s’agit maintenant de l’enrayer, l’enrayer, l’enrayer ». Pour le chef du département des maladies infectieuses du Sacco, « la plupart des mesures de confinement doivent justement servir à éviter le pire dans une zone de grande concentration de population comme la zone métropolitaine milanaise. Le maximum d’efforts doit être fait à cet égard ». Mais aussi parce que les hôpitaux sont soumis à un stress croissant. « Nous ne cessons de le dire : la limite est proche. Mais je pense qu’entre temps, des solutions seront apportées. Il est clair que l’hôpital doit se préparer à se développer davantage, mais la bataille se gagne sur le terrain et les hôpitaux sont ici à l’arrière. Si la bataille se déroule mal sur le terrain, les hôpitaux seront massacrés ». Et le champ de bataille, c’est « le territoire. Nous devons trouver le moyen de travailler tous ensemble pour éviter la prolifération du problème. En plus de la distanciation sociale, il faut créer une assistance de proximité, pour suivre réellement les personnes en quarantaine. Nous devons enfin profiter de l’exemple de la télémédecine ».

Le cas de Vo’ Euganeo. Après trois semaines de quarantaine, depuis vendredi, Vo’ n’a pas connu d’augmentation du nombre de patients testés positifs au coronavirus. Les données publiées aujourd’hui par la région Vénétie le disent : la localité des Collines Euganéennes, qui a enregistré le premier décès officiel de Covid-19, Adriano Trevisan, 78 ans, semble démontrer que la contagion peut être arrêtée. La commune, foyer du virus en Vénétie, est passée d’un taux positif de plus de 2,5 % lors du premier dépistage de masse, à des chiffres inférieurs à quelques unités pour mille, avec le second dépistage effectué dans la population. Au cours des dernières heures, aucun nom n’a été ajouté à la liste des personnes infectées.

A tel point que le gouverneur Luca Zaia a fait une proposition « révolutionnaire » : « Nous n’acceptons de leçons de personne sur les tests : c’est moi qui ai voulu tester tous les citoyens de Vò et aujourd’hui c’est un cas d’école. Nous avons un projet que nous présenterons la semaine prochaine, nous ferons les tests également dans la rue, devant les supermarchés, au personnel des supermarchés et autres, car plus nous trouvons de patients testés positifs, plus nous les isolons et moins nous avons de diffusion ».

Zaia se dit satisfait du travail accompli dans la région. « Nous avons effectué 29 000 tests, nous sommes la communauté qui en a effectué le plus par million d’habitants, dans le monde entier. La Corée, dont on parle tant, vient après les Vénitiens pour le nombre de tests ». Entre-temps, le « succès » de Vò est apparu : « Nous avons appliqué la quarantaine – dit le maire Giuliano Martini avec prudence – avec un grand sens des responsabilités et fait deux dépistages auxquels 95% de la population a adhéré ». Zaia ne parle pas explicitement de Vo’, mais il laisse entendre pour la première fois que la Vénétie pourrait démentir les graphiques les plus alarmants sur l’étendue du virus. « Je ne nie pas qu’il y ait une réponse timide qui pourrait même devenir positive », note-t-il, grâce « à l’attitude que les citoyens ont su garder par rapport aux restrictions ».

Cependant, tout le monde n’est pas convaincu que le virus s’apprête réellement à quitter cette ville de la banlieue de Padoue. « Aujourd’hui, l’infectio a peut-être cessé, mais le deuxième dépistage auquel nous avons été soumis il y a une semaine a donné 11 positifs, donc dans les jours à venir, d’autres malades vont certainement être détectés », prédit Erik Granzon, propriétaire d’une entreprise pyrotechnique et porte-parole des entrepreneurs de Vo’ Euganeo. Granzon regarde avec scepticisme l’arrêt des contagions et demande à la Région de rétablir le blocage total des activités. « Considérant que chaque positif contamine au moins 2,5 autres personnes, dans quelques jours nous aurons au moins une trentaine de nouveaux cas, observe-t-il. Après la fin de la quarantaine, de nombreux curieux sont entrés dans la ville, toutes les activités ont repris et il y a beaucoup de gens dans la rue qui n’ont pas fait de test. Certains clients chinois nous ont conseillé de tout arrêter pendant 40 jours, car ils ont résolu le problème de cette manière ; nous avons demandé à la Région d’arrêter complètement les activités comme lorsque nous étions en quarantaine, mais jusqu’à présent nous n’avons reçu que des réponses de courtoisie ».

L’entrepreneur annonce qu’il veut publier une vidéo dans laquelle il invite tous les Italiens à s’arrêter comme l’a fait Vò ces dernières semaines. « Beaucoup d’entre nous auraient préféré continuer la quarantaine, et nous avions en effet demandé d’ouvrir les accès uniquement pour permettre l’échange de biens, et non pour laisser entrer et sortir les gens. Ainsi, conclut-il, nous risquons seulement de faire traîner le problème jusqu’à cet été et de prolonger l’agonie de nos entreprises ».

Source : Il Fatto Quotidiano, 15-03-2020

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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23 réactions et commentaires

  • Fritz // 01.04.2020 à 09h26

    Merci pour cet article qui parle d’expérience. L’Italie s’en sortira, l’Italie vivra.
    Bon courage et bonne journée à tous.

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    • fanfan // 02.04.2020 à 03h22

      Les statistiques sont fausses
      According to the latest data (https://www.epicentro.iss.it/coronavirus/sars-cov-2-decessi-italia / https://www.epicentro.iss.it/coronavirus/bollettino/Report-COVID-2019_30_marzo_eng.pdf) of the Italian National Health Institute ISS, the average age of the positively-tested deceased in Italy is currently about 81 years. 10% of the deceased are over 90 years old. 90% of the deceased are over 70 years old.
      80% of the deceased had suffered from two or more chronic diseases. 50% of the deceased had suffered from three or more chronic diseases. The chronic diseases include in particular cardiovascular problems, diabetes, respiratory problems and cancer.
      Less than 1% of the deceased were healthy persons, i.e. persons without pre-existing chronic diseases. Only about 30% of the deceased are women.

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      • fanfan // 02.04.2020 à 03h23

        (suite)
        The Italian Institute of Health moreover distinguishes between those who died from the coronavirus and those who died with the coronavirus. In many cases it is not yet clear whether the persons died from the virus or from their pre-existing chronic diseases or from a combination of both.
        The two Italians deceased under 40 years of age (both 39 years old) were a cancer patient and a diabetes patient with additional complications. In these cases, too, the exact cause of death was not yet clear (i.e. if from the virus or from their pre-existing diseases).
        Northern Italy has one of the oldest populations and the worst air quality in Europe, which had already led to an increased number of respiratory diseases and deaths in the past and is likely an additional risk factor in the current epidemic.

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  • OLIVIER CHAILLEY // 01.04.2020 à 10h14

    Comment trouve-t-on un bouton « Je n’aime pas ». Ils n’ont pas l’air de figurer comme choix. Certains commentaires sont professionnels, les autres sont ceux d’ignorants. Le test pour tout le monde n’a aucun sens. Pourquoi ne pas tester aussi les 3.000 autres maladies courantes,qui sont chacune beaucoup plus fréquentes que la Covid-19 ?

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    • JCH // 01.04.2020 à 12h04

      Il faut vraiment vous expliquer pourquoi, au jour d’aujourd’hui, il faudrait tester autre chose que le Covid-19? Vraiment?

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    • Anouchka // 01.04.2020 à 14h11

      J’ai une question au médecin que vous dites être dans un autre post : on m’avait expliqué que le virus de la grippe par exemple mutait constamment pour échapper à la vigilance des défenses immunitaires ce qui faisait que ce n’était pas parce qu’on avait attrapé la grippe une fois dans ça vie ou qu’on se faisait v. (D’ailleurs il faut le faire chaque année pour que ce soit efficace) qu’on était sur de ne pas attraper la grippe.
      Est-ce vrai ?

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  • bm607 // 01.04.2020 à 10h17

    Il faut dépister.
    Et si on en croit maintenant les études en cours et la possible efficacité d’un traitement qui semble malgré tout prometteur,
    http://www.leparisien.fr/societe/c-est-de-la-medecine-de-guerre-a-la-rencontre-de-vladimir-zelenko-le-didier-raoult-americain-30-03-2020-8290815.php
    il faut alors traiter dans la première phase (voire peut-être en préventif comme le suggère l’étude chinoise si elle est validée), et non lorsqu’il y a des atteintes graves des poumons :
    « …Leur conclusion est la suivante : l’HCQ a un effet modeste sur le plan de la récupération clinique (un jour d’avance sur l’évolution spontanée initiale), mais un effet puissant pour empêcher que l’infection passe d’une forme bénigne à une forme sévère.

    C’est ce dernier point qui est fondamental : agir tôt avec ce produit est un moyen de réduire l’hécatombe et de désencombrer les unités de soins intensifs. L’utiliser dans les formes tardives qui se décompensent (saturation en oxygène sous la norme) est une perte de temps et de chance. Pouvoir l’utiliser en préventif, hors ses contre-indications, dans l’attente d’un vaccin (qui ne sera pas disponible avant le milieu de l’année 2021) est un espoir qui mérite évaluation, une piste que plusieurs pays explorent. Une étude de ce type, par exemple chez des sujets non infectés, est-elle prévue en France? Pas à ma connaissance. »
    https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-c-est-avoir-tort-que-d-avoir-raison-trop-tot-Malheureusement-1680591

    C’est délirant de se dire qu’on utilise ce traitement en phase terminale alors que même ceux qui le défendent ne le préconisent qu’en phase initiale. Débile, stupide ; macronesque.
    Mais c’est vrai que si on ne teste pas les potentiels malades pour les détecter assez tôt, on arrive bien tard avec un traitement de ce type.
    C’est traiter par des soins anti-gangrène… une jambe de bois ! On en déduit que le traitement est inefficace (ce qui est le but peut-être ?).

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    • eric // 01.04.2020 à 10h48

      100% d’accord. Ca ne sert plus à rien d’insister au stade où l’on en est, visiblement tout est mis en oeuvre pour détruire le Pr Didier Raoult et le trainer dans la boue.

      Mais une chose est sûre: si son traitement marche on va le savoir un jour ou l’autre et s’il marche, vu qu’on ne l’utilise pas et que des morts par centaines et maintenant par milliers s’amoncellent, il va falloir trainer devant les tribunaux tout ceux qui auront contribué à semer le doute, gouvernement qui refuse désormais à un simple généraliste de prescrire du Plaquénil à son patient. Plaquenil qui était en vente LIBRE depuis 70 ans et qui d’un coup d’un seul devient un médicament avec des effets secondaires si terribles que même un généraliste ne peut même plus en prescrire.

      Donc il n’y a plus rien à dire à ce stade, l’étude Discovery va de toute façon à mon avis dire que le Plaquenil ne fonctionne pas et c’est bien normal vu qu’il est administré à des gens dans des cas graves. Pour tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage. Pour tuer l’hydroxychloroquine on l’administre à des patients en détresse respiratoire grave. MAis ce qui va être grave seront les conséquences MORTELLES, mortifères de tous les gens qui auront contribué à tirer à boulet rouge sur Didier Raoult, contribuant à semer le doute jusqu’à l’Elysée qui ne sont que des incompétents, et tout ces gens là, gouvernants, bloggeurs qui sans foi ni loi sément le doute et qu’à l’arrivée ce sont des vies en jeu, devront répondre devant les tribunaux de leurs actes.

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      • Balthazar // 01.04.2020 à 11h23

        Mode ironique en marche :
        Allons Messieurs, j’ai lu sur ce site que l’hydroxychloroquine est un médicament dangereux, les gens s’en servent pour se suicider, il ne faut PAS le donner aux gens.
        Je leur suggère donc de demander à l’ANSM la même chose pour le paracétamol, j’en ai vu des gens se suicider avec ce genre de médicament (une boite de 8 g en une gorgée et Paf! le chien).
        Avec le même raisonnement, il va y avoir un grand nombre de médicaments interdits grâce à nos experts autorisés qui s’autorisent à penser… Restera le lavement ou la saignée.

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    • bm607 // 01.04.2020 à 14h21

      « Essai Discovery

      Le bras « chloroquine » n’a pas du tout repris le protocole de l’équipe de Marseille.
      Il ne prévoit pas d’associer l’Azithromycine (ni même un autre antibiotique antiviral) alors que la synergie entre Azithromycine et chloroquine est essentielle dans l’efficacité sur les formes précoces. Et contrairement aux rumeurs sur la toxicité prétendue de cette association, il faut savoir qu’elle est utilisée avec succès chez les femmes enceintes en zone d’endémie palustre et très bien tolérée.[10]

      De plus, la chloroquine sera donnée seule à une dose quotidienne inférieure de 33% (400mg) à celle du protocole marseillais (600mg). Elle est administrée trop tardivement, dans les cas les plus sévères, évolutifs, à un moment où la charge virale s’effondre et que la maladie se résume à une pneumopathie grave évoluant pour son propre compte. A ce stade la chloroquine ne peut plus guère être efficace.

      Le traitement de ce bras n°5 a déjà été testé par un petit essai randomisé chinois utilisant la chloroquine sans antibiotique associé, trop tardivement et à ces doses insuffisantes. Cet essai a conclu que dans ces conditions la chloroquine ne sert à rien [11] ! Alors pourquoi le bras chloroquine de l’essai Discovery reprend-il ce protocole inefficace au lieu du protocole Raoult original ? L’intéressé commentant ce bras de l’essai Discovery constate : « si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement ».[12] »
      https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/essai-discovery-et-protocole-222835?fbclid=IwAR3utr9v2WhA2sHmkfFDo5BSHxCfZi9NvQ-d2vK_sQ9PyVZua_Ze5whvll8

      Voilà. Le but est de dézinguer un médoc (ou une association de médocs) pas cher et peut-être efficace (ou peut-être pas, mais si on ne le teste pas véritablement, sûr que les résultats on les connait déjà).
      Mais il était urgent de tuer la possibilité (possibilité, pas certitude) qu’un médoc pas cher soit efficace, pour laisser la porte ouverte à de futurs traitement coûteux.
      Et puis les grands pontes ne peuvent avoir tort devant un médecin de province, quand même.

      Les actionnaires des grands labos pharmaceutiques disent merci à Mc Rond, toujours prévenant envers les riches. Les malades et les futurs morts le remercient beaucoup moins.

        +12

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  • Czerny // 01.04.2020 à 10h35

    Les conclusions ? Simples ! Je lis tous les jours Les Crises et donc…. Raoult est un escroc et faisons confiance aux autorités officielles et compétentes qui oeuvrent pour notre bien .Voilà .

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  • pseudo // 01.04.2020 à 11h25

    attention, il n’y a pas que la crise sanitaire en cours. Les psychopathes sont encore et toujours à la manœuvre. Paraîtraient qu’ils œuvrent désormais à instaurer une monnaie électronique via les prochains helicopter money….. y’aura de l’argent pour manger si t’acceptes leurs monnaies virtuels, c’est un piège qu’il faudra refuser…

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  • Dominique65 // 01.04.2020 à 11h27

    Tester ?
    C’est ce que préconise Didier Raoult, ce menteur invétéré (d’ailleurs, c’est ce qu’il fait, systématiquement), du coup, je me méfie.
    Plus sérieusement, c’est évident que tester, tester. tester est LA solution. La question est : pourquoi ne le fait-on pas ?
    Enquêter là-dessus me semble plus utile qu’une énième diatribe contre un médecin qui n’est pas un décideurs politique.
    Cordialement.

      +12

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  • Gilles // 01.04.2020 à 11h39

    C’est une histoire de fou !!!!
    Un professeur de renommée mondiale, spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes explique qu’un traitement pourrait être efficace à 4 conditions :
    1) Que le traitement soit donné aux patients sous surveillance médicale après avoir été testés.
    2) Que les patients doivent être symptomatiques et que ce traitement soit donné dés l’apparition de ces symptômes.
    3) Que ce traitement ne doit pas être donné à des patients atteints à un stade sévère.
    4) Que la posologie soit respectée et que l’hydroxychloroquine soit bien associée à l’azythromycin

    1° incohérence : Une étude est lancée qui ne porte que sur des cas sévères : elle sera donc négative.

    2° incohérence : Le professeur Raoult et son équipe publie les résultats qu’il obtient à l’IHU Méditerranée et subit les critiques suivantes :
    – Il a écarté les patients atteints sévèrement ??? (c’est exactement ce qu’il préconise en expliquant que ça ne sert à rien)
    – Pour les patients pouvant être considérés comme « guéris », rien ne prouve que ce soit son traitement qui ait été efficace puisque ces patients auraient pu, comme 80 % des infectés, se soigner naturellement. (Raisonnement : j’ai un mal de tête, je prends de l’aspirine, mon mal de tête disparaît : mais, en effet, rien ne prouve que sans aspirine, mon mal de tête n’aurait pas disparu aussi)
    3° incohérence : Partout est soulignée la dangerosité de ce médicament, alors que jusqu’à une date très récente, il était en vente libre sans ordonnance
    .(janvier 2020) bizarre ! Ne pourrait-on envisager une action des lobbies pharmaceutiques?)

    Je ne vois que deux solutions : Ou une institution Française (hôpital, laboratoire) autre que l’IHU Méditerranée suive à le lettre les indications de Raoult et publie les résultats ou alors qu’un autre pays parmi ceux, nombreux, qui utilisent cette molécule fasse de même.

    Sans préjuger du résultat que donneraient ces études, l’adage selon lequel il n’est jamais bon d’avoir raison trop tôt pourrait bien se vérifier au détriment de nombreuses souffrances.

      +27

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    • Jean-François91 // 02.04.2020 à 12h29

      Ce n’est qu’un témoignage, mais très intéressant (même si l’interviewer est parfois pénible…).
      Un Etats-Unien en quarantaine à Moscou (ou il est résident), après avoir été atteint et traité. C’est intéressant aussi sur le plan sociologique quand il compare les approches dans les deux pays. Et à la minute 12 il y a une surprise.
      https://youtu.be/eBsv43f_rRg

        +0

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  • Eric83 // 01.04.2020 à 14h03

    En complément, pour ceux, notamment, qui n’auraient pas le temps de regarder la vidéo :

    A partir de 12’20 sur l’inclusion antivirale : le Pr de l’Inserm intervenant indique qu’il est extrêmement important qu’elle se fasse au tout début de la maladie !!!

    Lopinavir-Ritonavir : durant le 1er essai fait en chine, « mitigé », des patients ont été inclus très tardivement, parfois après le 10ème jour et on sait que la présence du virus à ce stade est beaucoup moins importante qu’au tout début. Si on veut un effet antiviral, il faut qu’on le donne très tôt !!!

    C’est ce qu’indique depuis des semaines le Pr Raoult avec l’hydrox.+azy. pour faire tomber fortement la charge virale dans les premiers jours. D’après ses études la charge virale tombe très fortement avant 6 jours.

    C’est d’ailleurs également ce qu’on dit à propos des antiviraux des chefs de réa et/ou cardiologues…etc…

    Comment se fait-il que cette vidéo de l’Inserm ne soit pas diffusée par les médias ? Parce quelle validerait les préconisations de traitement du Pr Raoult ?

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    • Pegaz // 01.04.2020 à 19h45

      Dans la vidéo de l’INSERM dès 12:20 il est question de l’essai clinique chinois Lopinavir-Ritonavir
      199 patients : 99 au groupe Lopinavir-Ritonavir – 100 au groupe soins standard
      Le rapport est disponible ici :
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2001282

        +0

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    • Pegaz // 01.04.2020 à 20h17

      Vers 14:00 Il est question de l’éligibilité des patients aux essais clinique ! En conséquence la critique du médecin précédent, concernant l’essai clinique chinois (patients à pathologie avancée) semble êtres la condition d’éligibilité ! Donc parait en contradiction avec le le discours du médecin précédent ( 12:12 c’est important de comprendre que l’on va faire de l’inclusion très tôt dans la maladie parce que pour la composante antiviral c’est important que cette inclusion se fasse au tout début de la maladie) ! Personnellement je conclu, qu’il faudrait mais qu’on fait différemment !

        +1

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  • Eric83 // 01.04.2020 à 14h34

    « Le ministre algérien de la Santé a annoncé que la chloroquine sera utilisée pour traiter tous les malades atteints du coronavirus en Algérie. Alors que le gouvernement français rechigne à généraliser l’usage de l’hydroxychloroquine pour le traitement du coronavirus et la réserve seulement aux cas graves, de l’autre côté de la Méditerrannée, l’Algérie a décidé que la chloroquine sera administrée en traitement à tous les cas confirmés de Covid-19. »

    https://francais.rt.com/international/73445-coronavirus-algerie-tous-malades-seront-traites-chloroquine

      +8

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  • Pegaz // 01.04.2020 à 15h18

    Donc avec ces nouvelles informations, l’article « Les Crises » et celui de « Paris Match » ( Covid-19 : une étude chinoise randomisée donne raison au professeur Raoult ) plus certaines consignes existantes chez nous ou ailleurs, se dessine un protocole de gestion de crise plus performant que celui adopté actuellement. A savoir :
    1) Port du masque
    2) Consignes d’hygiène et sociales individuelles
    3) Dépistage systématique
    4) Une thérapie diminuant la charge virale

      +7

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  • Pegaz // 01.04.2020 à 19h20

    Cette rubrique est réalisée avec les échanges avec le Dr Bachir Athmani à Paris et Mathieu Bouquet en Chine. Par le Dr Guillaume Zagury habitant en Chine depuis 20 ans
    https://www.covidminute.com/rapports/france-le-confinement-a-la-francaise-sera-t-il-efficace

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  • Cyd // 02.04.2020 à 16h52

    Dans les médias grand public, j’entends uniquement des intervenants contre le dépistage massif.

    Leur argument est que vous pouvez être négatif un jour et contaminé le lendemain, et que donc ca ne sert à rien
    Pour ma part, je trouve que cela est une lapalissade « un quart d’heure avant sa mort, il était vivant ».
    Evidemment qu’avant d’être contaminer on est sain.

    Le problème avec le covid19, c’est qu’on ne sait pas au moins pendant la semaine d’incubation et jusqu’à 3 voire 4 semaines pour les « asymptotiques » qu’on est contaminé et donc contaminant.

    Le but du dépistage massif, c’est justement de détecter ceux qui n’ont pas l’impression d’être malade mais qui contamine tout leur entourage

    Le but du dépistage n’est pas de dépister les gens déjà en état de SRAS. C’est ce qui est fait actuellement, et pour le coup j’aimerais bien qu’un médecin m’explique à quoi ca sert de faire un test covid sur une personne en SRAS et qu’un scanner confirme le diagnostic immédiatement

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