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11.mars.202011.3.2020 // Les Crises

Coronavirus, l’Italie sous-équipée face à la crise sanitaire

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Source : La Croix, Anne Le Nir, 09-03-2020

Un document publié ce week-end par la Société italienne d’anesthésie, d’analgésie, de réanimation et de thérapie intensive (Siaarti) reflète la situation catastrophique dans laquelle sont plongés les hôpitaux des régions du nord du pays, les plus touchées par le virus Covid-19 qui progresse à une rapidité exponentielle.

Bien que le système sanitaire public en Lombardie, en Émilie-Romagne et dans le Piémont soit considéré comme le plus efficace d’Italie, les unités de thérapies intensives y sont désormais saturées.

Sélection dramatique dans les unités de soin

Dans ce document intitulé « Recommandations d’éthique clinique pour l’admission de patients dans des unités de thérapie intensive et pour leur suspension dans des conditions exceptionnelles de déséquilibre entre nécessités et ressources disponibles », il est indiqué que la pression à laquelle sont soumis hôpitaux est telle que si l’épidémie ne ralentit pas, il sera nécessaire de fixer des critères de sélection dans tout le pays

« Dans le Nord, où plus de 500 patients sont en thérapie intensive, nos confrères qui travaillent pratiquement H 24, sont contraints d’évaluer, au jour le jour, les cas qui peuvent avoir des chances de survivre et ceux qui ont moins de probabilité de s’en sortir. Cela vaut autant pour les personnes atteintes de pathologies nécessitant de soins intensifs que d’une forme grave du coronavirus », explique la présidente de la Siaarti, Flavia Petrini.

Et de préciser : « Compte tenu du flux de malades qui augmente d’heure en heure, du nombre restreint de lits de thérapie intensive (moins de 6 000 dans les structures publiques) et du fait que de nombreux médecins et infirmiers sont eux-mêmes atteints par le virus et en quarantaine, nous devons privilégier les jeunes et ceux qui ont plus de chance de s’en sortir. »

Une course contre la montre

Un médecin de l’hôpital de Crémone, en Lombardie, confirme sous couvert d’anonymat le terrible dilemme. « Depuis ces derniers jours, nous devons choisir qui intuber, entre un patient de 40 ans et un de 60 ans qui risquent tous les deux de mourir. C’est atroce et nous en pleurons, mais nous ne disposons pas d’appareils de ventilation artificielle en nombre suffisant. »

Dimanche, peu après la signature du décret de mise en quarantaine de la Lombardie et de 14 provinces, situées entre l’Émilie-Romagne, la Vénétie et les Marches, soit 16 millions de personnes confinées jusqu’au 3 avril, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a assuré, que « tout sera fait pour pallier les carences ». Un précédent décret, daté du 6 mars, prévoit le recrutement de 20 000 médecins infirmiers et aides-soignants, y compris parmi des retraités et les professionnels exerçant dans le privé.

Le nouveau décret, entré en vigueur le 8 mars, indique que l’Italie va produire rapidement des centaines d’appareils destinés aux services de réanimation et augmenter de 50 % le nombre de lits en thérapie intensive.

Des mesures insuffisantes

« C’est indispensable mais il y a des délais techniques à respecter », précise le docteur Flavia Petrini. « On ne peut pas mettre des lits de thérapie intensive n’importe où. L’utilisation des salles d’opération chirurgicales est envisageable comme solution tampon, mais cela retardera les interventions programmées pour d’autres patients. En outre, nous aurons du mal à recruter des anesthésistes-réanimateurs. On emploie déjà des médecins qui n’ont pas encore achevé leur cursus de spécialisation. »

La situation est d’autant plus alarmante que, malgré l’appel à l’auto-responsabilité lancé par le président de la République, Sergio Mattarella, et réitéré par Giuseppe Conte, le chef de la Protection civile, Angelo Borrelli et les épidémiologies présents sur les plateaux télévisés, les Italiens ne respectent pas tous les règles de comportement quotidien.

Peu avant la signature du nouveau décret qui stipule que les citoyens résidant dans les zones rouges doivent « éviter tout déplacement en entrée ou sortie de leur commune, à l’exception des situations d’urgence ou d’exigence professionnelles impossibles à différer », des centaines de Milanais originaires du Mezzogiorno ont pris d’assaut des trains de nuit en direction du Sud, de Rome jusqu’au bout de la Botte.

Le Sud de l’Italie encore plus sous équipé que le Nord

À Rome et dans le Latium, on dénombre actuellement une centaine de personnes contaminées par le Covid-19 dont une dizaine dans un état grave. Si la situation reste encore sous contrôle, les rues de la Ville Éternelle étaient dimanche semi-désertes. La cité du Vatican n’a pas été épargnée, un cas a été détecté dans un dispensaire.

Depuis, d’amples mesures de précaution ont été prises. Au point que le pape François, récitera la prière de l’Angélus depuis sa bibliothèque privée, en « streaming », jusqu’à nouvel ordre. Dimanche matin, seule une centaine de pèlerins étaient réunis place Saint-Pierre où des écrans géants avaient été dressés. À l’issue de l’Angélus, le pape est cependant apparu, par surprise, pour saluer et bénir les fidèles.

Mais ce qui inquiète les autorités, ce sont les sept régions du Sud défavorisé. De la Campanie à la Calabre, en passant par les Pouilles et la Sicile. Dans ces régions, peuplées de 21 millions d’habitants, le système sanitaire est chroniquement à bout de souffle. Les structures hospitalières sont dégradées, elles manquent de médecins, d’infirmiers, de brancardiers et de lits. La Calabre, par exemple, en compte 1,5 pour 1 000 habitants.

« Ces régions ne sont pas encore fortement frappées par le virus, et du coup les gens n’ont pas pris conscience du danger réel », déplore le professeur Walter Ricciardi, conseiller du ministre de la Santé, Roberto Speranza. Il faut s’attendre, poursuit-il, à une propagation de l’épidémie dans toute l’Italie : « On ne pas tout sceller militairement comme à Wuhan, l’Italie est un pays démocratique. Mais si le virus descend très rapidement vers le Sud la situation sera ingérable. »

Anne Le Nir (à Rome)

Source : La Croix, Anne Le Nir, 09-03-2020

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Commentaire recommandé

bdb30 // 11.03.2020 à 09h19

Formidable conjonction d’une crise sanitaire mondiale et du choix de la gestion à flux tendu! Une évidence qui nous pète aux yeux et dont personne ne parle, où sont les lits de réanimation manquants? Où est le personnel médical manquant? Des décennie à nous dire que nous vivons au dessus de nos moyens, que la dette est trop lourde, que le travail « coûte »…etc…etc. Quelques dizaines de personnes se sont goinfrées au-delà de toute possibilité et au final une planète polluée doublée d’une crise sanitaire. Jamais une telle destruction au profit de quelques uns ne s’est produite! Et un haut fonctionnaire amoral qui a encore plus enfoncé le pays avec ses cadeaux fiscaux, refusant de donner des moyens au secteur médical en grève depuis des mois, ose se pavaner dans les hôpitaux et féliciter le corps médical, un président sans « vergogne ». Où est l’argent du CICE transformé en baisse de cotisations sociales? Où sont les exonérations fiscales et sociales? Sinon dans les poches d’individus qui se veulent « le plus riche » du monde.

19 réactions et commentaires

  • Vince // 11.03.2020 à 08h03

    Et pendule ce temps là on organise une élection en France…
    Je vis en Nouvelle-Calédonie qui n’est pas encore touché, il n’y a plus de quarantaine pour les personnes venant de lieu à risque, au moment même ou la gravité de l’épidémie est évidente.
    Que dire de plus…

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    • naïf // 11.03.2020 à 13h43

      ben macron a dit que scientifiquement une frontière n’arrêtait pas le virus … et il a dit que ceux qui fermaient leurs frontières en europe avaient tort.
      Le Journal de révérence: « Le chef de l’Etat a également jugé que les restrictions imposées par l’Autriche et le choix de la Slovénie de fermer sa frontière avec l’Italie étaient de « mauvaises décisions ». »
      Pour en revenir à l’article on imagine que « notre » gouvernement a déjà pris toutes les mesures nécessaires pour ne pas se trouver dans la situation de l’italie, du point de vue moyens (matériels et humains) à mettre en oeuvre?? Non? (j’ai un gros doute!)

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  • maredelsol // 11.03.2020 à 08h28

    Bonjour de 2020,

    une grande honte s’abat sur la planète, laissons les pauvres, vieux et ceux en mauvaises santé, mourir pour ne pas dire crever !. Les autres se reconnaitrons ! A bas le capitalisme !

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    • Vincent // 11.03.2020 à 11h17

      Dans un système capitaliste, le tri des malades se ferait sur le critère de celui qui a le moyen de payer, pas sur celui de : « qui a le plus de chances de survie ».
      Dans un pays socialiste, comme dans un pays capitaliste, il y a nécessairement des limites à la capacité d’accueil du système de santé. Et donc une nécessité de tri en cas de problème majeur.

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  • LibEgaFra // 11.03.2020 à 09h14

    Et la France, elle est suréquipée, elle? Avec un hôpital public en crise depuis plus d’un an… Un nombre de lits qui a diminué. Un personnel fatigué. Et qu’est-ce qui est fait pour anticiper? Rien. C’est vrai que quand on déclare que ce virus pourrait résoudre le problème des retraites, il y a de quoi s’inquiéter. Ou que ce virus est inoffensif dans 85% des cas…

    Maintenant il y a des places de lits vides en Chine. Va-t-on y exporter nos vieux touchés par le virus?

    Quel pays prend soin de sa population?

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  • bdb30 // 11.03.2020 à 09h19

    Formidable conjonction d’une crise sanitaire mondiale et du choix de la gestion à flux tendu! Une évidence qui nous pète aux yeux et dont personne ne parle, où sont les lits de réanimation manquants? Où est le personnel médical manquant? Des décennie à nous dire que nous vivons au dessus de nos moyens, que la dette est trop lourde, que le travail « coûte »…etc…etc. Quelques dizaines de personnes se sont goinfrées au-delà de toute possibilité et au final une planète polluée doublée d’une crise sanitaire. Jamais une telle destruction au profit de quelques uns ne s’est produite! Et un haut fonctionnaire amoral qui a encore plus enfoncé le pays avec ses cadeaux fiscaux, refusant de donner des moyens au secteur médical en grève depuis des mois, ose se pavaner dans les hôpitaux et féliciter le corps médical, un président sans « vergogne ». Où est l’argent du CICE transformé en baisse de cotisations sociales? Où sont les exonérations fiscales et sociales? Sinon dans les poches d’individus qui se veulent « le plus riche » du monde.

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    • Vincent // 11.03.2020 à 10h04

      > Formidable conjonction d’une crise sanitaire mondiale et du choix de la gestion à flux tendu!

      Voici le seul commentaire intelligent ! L’hôpital devrait être dimensionné pour faire face aux crises.
      Malheureusement, ce n’est pas le cas que de l’hôpital :
      – quand le commandant l’armée de terre dit qu’il lui manque des effectifs pour pouvoir assurer la formation en même temps que les engagements au Sahel, au Levant, etc., cela veut dire que l’Armée de Terre est à flux tendus avec ses engagements actuels. Que resterait il de disponible si une guerre se déclarait ?
      – les commandants de la Marine et de l’armée de l’Air, de même, expliquent qu’ils ont du mal à tenir leur « contrat opérationnel » en temps de paix. Il n’y a aucun gras pour faire face à une guerre !
      – les pompiers, de même, sont gérés pour faire face aux aléas « normaux » uniquement, pas les catastrophes.
      – quand on conçoit actuellement les nouvelles lignes de métro du grand Paris, pour limiter les coûts et les délais, on raccourcit la longueur des quais, en calculant au plus juste pour pouvoir transporter le débit attendu. S’il y a un développement urbain imprévu, il n’y aura plus de possibilité d’allonger les trains ou d’augmenter leur fréquence…

      Bref, dans tous les secteurs, la volonté de « rationalisation » (qu’on devrait appeler optimisation) conduit à retirer partout le gras, ce qui n’est pas indispensable à l’instant T. Et du coup, en cas de changement de contexte, il n’y a plus aucune marge de manœuvre…

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      • LibEgaFra // 11.03.2020 à 11h56

        « avec ses engagements actuels. »

        Ces engagements n’ont rien à voir avec la défense de la France, mais tout avec sa politique impérialiste comme pays vassal. Pour envoyer des troupes à la frontière russe pour des « exercices », il y a encore et toujours du « gras ».

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        • K // 11.03.2020 à 21h08

          « sa politique impérialiste comme pays vassal »
          Il n’y a pas quelque chose qui vous choque dans cette phrase? J’ai du mal à concevoir l’idée de l’empereur-vassal.

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          • LibEgaFra // 12.03.2020 à 09h04

            « Il n’y a pas quelque chose qui vous choque dans cette phrase? »

            Bien sûr que si, ce que vous citez n’est pas une phrase.

            « J’ai du mal à concevoir l’idée de l’empereur-vassal. »

            Où voyez-vous le mot empereur?

            Mais je veux bien vous aider:

            https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/imp%C3%A9rialisme/41863

            « Phénomène ou doctrine d’expansion et de domination collective ou individuelle.
            Domination culturelle, économique, militaire, etc., d’un État ou d’un groupe d’États sur un autre État ou groupe d’États. »

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  • christian gedeon // 11.03.2020 à 11h54

    C’est la grande panique…en partie justifiée,mais en(relativement petite) partie seulement. C’est qu’on a un peu perdu de vue quel était le rôle de l’hopital. L’hopital a été mis à toutes les sauces. De recours et solutions aux cas présentant une certaine gravité,il est passé au rôle de bouche trou. Et le cas le plus criant est celui des urgences. Dont une bonne partie de l’activité relève de la médecine de ville,au corps défendant du personnel soignant. Et on ne lui a pas laissé le choix. Et pour ne pas créer de polémiques inutiles,je n’insisterai pas sur le coût faramineux de certains services dits de pointe,qui relèvent de la recherche et pas des soins hospitaliers.Ni sur ,et là je vais me faire traiter de tous les noms,le coût des services dédiés à l’IVG et uniquement à l’IVG. Etre enceinte n’étant pas une maladie,on pourrait faire contribuer les patientes(et les copartenaires) qui en ont les moyens financiers à partir d’un certain niveau de revenus. Ce qui ne remettrait en rien en cause le droit à l’accès à l’IVG, chose impensable. Mais qui mettrait du beurre dans les épinards de l’hopital,qui en a bien besoin.Tout çà pour dire que le personnel hospitalier n’en peut plus et à juste titre. On lui en demande trop,avec trop peu de moyens dédiés efficacement…alors,crise? Oui,crise. mais qui ne tombe pas du ciel,si j’ose dire.

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    • Gaby // 11.03.2020 à 14h23

      Franchement le coût d’un IVG par rapport aux coûts d’une grossesse…L’accès à l’IVG est une ÉNORME économie pour la société (pour parler en terme purement financier) et les patientes qui ont les moyens payent puisqu’elles ont des revenus qui sont soumis aux cotisations sociales. Et la plupart des IVG c’est juste la prescription d’un médicament, le coût est lié au fait qu’il faut deux entretiens avec un médecin à minimum 7 jours d’intervalles (infantilisation… ).

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      • christian gedeon // 11.03.2020 à 15h30

        Sujet tabou comme je m’y attendais… et c’est bien caractéristique de notre époque. Vous dites que les cotisations d’assurance maladie sont payées. c’est vrai. Etre enceinte n’est pas une maladie,sauf cas particuliers. donc…plus largement,il faudra bien un jour affecter les dépenses hospitalières aux maladies hospitalières,parce que c’est leur fon,ction et leur rôle. De grâce ,n’allez pas imaginer que je sois opposé à la legislation sur l’avortement. je maintiens qu’elle ne relève pâs de l’assurance maladie,et que son budget devrait être indépendant de même que clui des personnels qui y sont affectés.

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        • Gaby // 11.03.2020 à 16h28

          Sauf que les cotisations s’appellent bien maladie – maternité, justement pour prendre en compte la spécificité de la grossesse qui, si elle n’est pas une maladie, nécessite des soins.

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  • LibEgaFra // 11.03.2020 à 12h02

    C’est très révélateur entre les dirigeants qui privilégient la santé de leur population et ceux qui ne pensent qu’au pognon (de dingue)…

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  • jc // 12.03.2020 à 08h42

    J’ai lu que l’Italie a demandé à d’autres membres de l’UE du matériel (réanimateurs? masques?) pour faire face à ses propres problèmes sanitaires, ce qui lui aurait été refusé.

    Or je viens de lire¹ qu’Agnès Buzin aurait envoyé (quand? combien?) des masques FFP2 à la Chine. Quelqu’un aurait-il des précisions à ce sujet?

    Je rappelle que le laboratoire P4 de Wuhan a été inauguré tout récemment conjointement par la Chine et la France, que le mari de Mme Buzin est Yves Lévy, alors PDG de l’INSERM, ,et que, par conséquent, il me semble difficilement imaginable qu’ils n’aient pas été tous les deux au courant dès le début de l’épidémie (début ou mi-Décembre?).

    ¹: https://www.dedefensa.org/article/quelques-breves-sur-le-sars-cov-2

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  • Milou // 12.03.2020 à 11h50

    Les gouvernants nous mènent en bateau. Ils ne maîtrisent absolument rien et ce qui se passe en Italie va se passer très probablement en France. Quelques remarques. 1- Les hôpitaux sont à l’os depuis des années et on nous assure qu’ils sont capables de faire face à une telle épidémie?? C’est fort improbable. 2- Où sont les masques de protection et les gels hydroalcooliques? Il y aurait du avoir des réserves stratégiques de ces produits et cette fois c’est clair : il n’y en a pas !! 3- Emmanuel Macron rappelle les retraités et demande aux généralistes de se mettre en première ligne (ce qu’ils font déjà) pour soulager les hôpitaux. Bien. Mais lors des précédentes épidémies ils avaient reçu des masques protecteurs . Là, rien n’est prévu, il n’y en a pas ( le masque chirurgical ne protège pas). Autrement dit les libéraux, médecins infirmiers etc.. sont envoyés au casse pipe. Silence radio complet sur le manque de matériel, sans parler du manque de personnel soignant.

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