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4.avril.20204.4.2020 // Les Crises

Coronavirus : « Si toute crise devient guerre, nous sommes condamnés à une guerre à perpétuité ! »

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Source : Marianne, Nidal Taibi, 30-03-2020

Catherine Hass est docteure en anthropologie politique et auteure de l’ouvrage « Aujourd’hui la guerre. Penser la guerre. Clausewitz, Mao, Schmitt, Adm. Busch ». Elle y analyse les mésusages contemporains de la notion de « guerre ».

« Nous sommes en guerre ». Martelée à six reprises par le président de la République dans son dernier discours à l’Elysée, et réutilisée de nouveau dans son dernier discours du mercredi 25 mars à Mulhouse, l’expression ne pouvait manquer d’interpeller Catherine Hass, qui a consacré un remarquable ouvrage aux enjeux autour de cette formule.

Marianne : Dans sa dernière allocution télévisée depuis l’Elysée, le président de la République a martelé à six reprises la formule « nous sommes en guerre ». Il a réitéré l’utilisation de cette expression mercredi dernier à Mulhouse. Comment analysez-vous le recours au registre martial dans ce contexte de crise sanitaire ?

Catherine Hass : La déclaration de Macron m’a choqué, stupéfaite : je l’ai trouvée à la fois irresponsable et dangereuse. Stupéfaite parce que précisément nous sommes en paix, un point qu’il faut affirmer avec force puisque c’est parce que nous sommes en paix qu’il est possible de limiter une hécatombe pandémique en confinant strictement et durablement la majeure partie de la population et ce, non pas tant pour sauver sa propre peau mais, très largement, celle des plus vulnérables en essayant de ne pas faire exploser en vol les services hospitaliers d’urgence. Irresponsable car elle vise à faire paniquer les gens et à les mettre au garde à vous là où le contraire aurait dû s’imposer. Dangereuse enfin pour la vitesse avec laquelle le lexique de la politique intérieure s’est martialisé : les « alliés de guerre » de Castaner, les « défaitistes » de Pénicaud, « l’armée de l’ombre » du ministre de l’Agriculture, « le pont aérien » de Philippe pour parler d’avions devant ramener des masques de Chine comme s’il s’agissait de pièces d’artilleries, etc. Si Macron ne l’avait dit qu’une seule fois, nous serions restés dans le domaine de la métaphore, d’une dramaturgie de la crise. Mais dès lors qu’il martèle, avec une aisance impérieuse, six fois « Nous sommes en guerre », il s’agit d’autre chose : il dit une intention politique qui, si elle est n’a pas encore livré toutes ses conséquences, a déjà des effets – l’invraisemblable « état d’urgence sanitaire ». Ses effets nous éloignent donc la seule rhétorique martiale et perdureront sans doute après la période du confinement puisque sa fin ne marquera sans doute pas la fin de « la guerre ». Rappelons que l’état d’urgence décrété après le 13 novembre dura deux ans et que certaines de ses dispositions furent pérennisés dans la loi Colomb sur la sécurité intérieure d’octobre 2017.

La résilience venant après le trauma, elle laisse entendre que la guerre est destinée à durer.

C’est bien parce que nous sommes en paix que le personnel soignant devrait bénéficier sans réserve des protections élémentaires (masques, gels, combinaisons) que l’État, notamment après les épidémies et pandémies de ces dernières années (Ébola, H1N1, SRAS 2003), aurait dû provisionner et non détruire. Les médecins-héros du gouvernement ne tomberont pas sur le front de la pandémie : ce n’est pas la guerre contre le virus qui tue certains d’entre eux mais, plus surement, l’incurie de la politique de santé publique présente et passée. Enfin, et toujours parce que nous sommes en paix, l’une des variables observées pour ce qui est des écarts de létalité du virus selon les pays repose sur la mise en œuvre des mesures prophylactiques ou encore la capacité ou l’efficace des services de santé publics.

Qu’une crise sanitaire exceptionnelle, fruit de la rencontre d’une pandémie conjoncturelle et d’une crise hospitalière structurelle, exige une réponse sanitaire exceptionnelle et vigoureuse affectant aussi bien le fonctionnement des hôpitaux que certains secteurs industriels en vue d’intensifier la production de masques, de respirateurs, de tests : cela va de soi. Que cette crise relève d’emblée d’un registre guerrier et sécuritaire statuant, pêle-mêle, sur le droit du travail ou les nouvelles prérogatives des préfets, en aucun cas.

La réitération de cette déclaration de guerre à Mulhouse, outre qu’elle confirme qu’il n’a jamais été question de rhétorique, a également livré sa seconde conséquence : la création de la très énigmatique opération Résilience devant soutenir les populations. Si l’armée, jusqu’ici, est au plein service du secteur civil, la création d’une opération, de fait, l’autonomisera, à la manière de Sentinelle. Et si la situation n’était pas si grave, l’on serait en droit d’ironiser sur le nom de baptême de cette opération. La résilience venant après le trauma, cette nouvelle OPINT (opération intérieure) laisse entendre que la guerre est destinée à durer.

Dans une guerre — vous donniez notamment l’exemple de Mao dans votre livre — un chef de guerre espère s’appuyer sur les capacités subjectives, cognitives et mentales de ses soldats, de la population plus globalement. La volonté du président de la République d’inscrire cette crise dans le champ de la guerre ne se justifie-t-elle pas à vos yeux pas par la longue durée qu’elle peut prendre et ses conséquences qui s’annoncent sévères ?

Si la déclaration de Macron ne visait qu’à marquer les esprits afin de donner la mesure de la situation, il y avait d’autres façons de le faire en annonçant, par exemple, les prévisions de la mortalité à l’échelle de la population si le confinement n’était pas mis en œuvre. Les mots de « lutte », de « combat » auraient suffi pour dire une détermination. Ce qui ici me semble grave c’est précisément qu’il n’ait trouvé aucun autre terme, aucune autre manière de dire cette gravité sans basculer d’emblée dans le lexique de la guerre. Si toute crise devient guerre, nous sommes condamnés à une guerre à perpétuité !

Ce qui doit préoccuper les esprits c’est la facilité avec laquelle les politiques glissent vers le lexique martial pour traiter et décider de la politique intérieure

Au risque de me répéter, je pense qu’il faut opposer à ce registre de la guerre l’affirmation que nous sommes en paix. Je me refuse, pour ma part, à toute analogie avec les « véritables » guerres et à la reprise, pour mon propre compte, du lexique militaire pour mener une analytique de la situation politique intérieure. C’est une question de choix, de position. Le parallèle avec Mao ne fait pas sens à bien des égards car si d’une part la guerre révolutionnaire chinoise du Parti communiste dura 23 ans (1926-1949), elle a été le fruit d’une invention politique, militaire et organisationnelle constante, d’un ralliement populaire véritable et fut, à ce titre, sans précédent ni successeur. Elle fut aussi particulièrement meurtrière. Plus largement, je pense que toute comparaison de ce type n’a pas de pertinence car elle ne nous permet pas de penser ce qui a lieu, elle ne nous apprend rien sur ce qui se joue aujourd’hui. Ce qui doit préoccuper les esprits c’est la facilité avec laquelle les politiques glissent vers le lexique martial pour traiter et décider de la politique intérieure : ça c’est nouveau.

Curieusement, le personnel hospitalier, du moins une partie, semble réticent à ce registre martial. Plusieurs tribunes, notamment une signée d’une médecin urgentiste, ont exprimé ce rejet (voir, ici, ici et ici). Comment expliquez-vous cela ? Et selon vous, dans quel champ il convient d’inscrire cette crise ?

Je ne trouve pas cela curieux du tout. La guerre a pour contrat la mort – le droit de la donner, la possibilité de la recevoir– là où la médecine a pour contrat la vie, le devoir de la maintenir, de la sauver, de la soigner. Comme le dit une urgentiste : « Nous ne sommes pas en guerre et n’avons pas à l’être. Il n’y a pas besoin d’une idée systématique de lutte pour être performant. L’ambition ferme d’un service à la vie suffit. Il n’y a pas d’ennemi. » Si je ne trouve pas ça curieux c’est que le soin n’est pas la guerre. S’il n’est pas curieux que le personnel soignant ne reprenne pas le lexique de la guerre, c’est peut-être parce que c’est l’État qui la déclare et non les gens.

Qu’est-ce qui, dans cette crise sanitaire exceptionnelle, ne relèverait pas strictement du soin, de la santé, de la recherche publique, de la prophylaxie mais du registre de la guerre ? Absolument rien. Placer la santé publique sous l’égide de la guerre c’est tout simplement l’abandonner en ne la considérant plus pour elle-même dès lors qu’elle est subordonnée à la guerre. C’est donc prioritairement l’état de paix et la santé publique tel qu’il est qu’il nous faut interroger et non celui de guerre.

Le lexique de la guerre ne laisse aucune alternative

Enfin, si le personnel hospitalier parle de guerre – les termes évoqués majoritairement étant ceux de Tsunami ou de médecine de catastrophe pour ce qui est du triage cruel et drastique des malades –, les références ne sont pas celle du président de la République et son imaginaire d’Épinal concernant la guerre de 14 : un tract évoquait plutôt la drôle de guerre de 1940 et L’étrange défaite de Marc Bloch pour ce qui est de la défaite annoncée et assurée.

Plusieurs observateurs, principalement des politiques de l’opposition et des intellectuels, soupçonnent dans le fait d’inscrire cette crise dans une logique de guerre une stratégie pour museler la pensée critique et les voix dissidentes. Selon vous, dans quelle mesure cette analyse est pertinente et quelles sont ses limites ?

Si la période de confinement et de crise sanitaire qui est la nôtre est à la fois tragique et interminable, elle n’en demeurera pas moins de court terme. Les critiques viendront après, le personnel soignant en a fait la promesse. Mais comment l’État, après la crise, va-t-il se redisposer ? Va-t-il maintenir ce lexique de la guerre ? Les récentes déclaration de Macron le laisse entendre quand bien même les prédictions, en période de crise, sont très hasardeuses.

Ce qui est certain, c’est que la transposition à la politique intérieure du cadre intellectuel et discursif de la guerre commande l’ensemble de la politique et de ses catégories. En cela, Macron ne se contente pas de convoquer un imaginaire de la guerre. C’est aussi délétère que dangereux. En effet, dire la guerre, c’est toujours dire l’antagonisme soit discriminer les amis et les ennemis. Ainsi, quiconque s’oppose à la guerre peut être, à l’instar des patrons du BTP, qualifiés de « défaitistes », d’ennemis, de traîtres, la guerre ayant ses héros, sa chair à canon mais aussi ses déserteurs, ses sacrifiés, etc. Et à celui qui objectera, on répondra : « Mais c’est la guerre. » Si une grève des transporteurs intervient, les accusera-t-on d’un « coup de poignard dans le dos » ?

Le lexique de la guerre ne laisse aucune alternative : on ne moufte pas et l’on doit se ranger derrière lui au risque de passer du côté de l’ennemi. Réaffirmer que nous sommes en paix, quand bien même la situation est à la crise et à l’exception, c’est refuser que le champ de la guerre ne totalise tout, qu’il rétrécisse la pensée de ce qui a lieu, notamment en termes de santé publique. Si on reste dans le champ de la guerre, ça disqualifie toute autre forme de pensée, d’approche, de termes, de politiques, de possibles, qui ne s’y inscriraient pas. Et là, l’ennemi ce n’est plus le virus « invisible » mais celui ou celle qui objectera ; et les ennemis, à la guerre, on les tue. Le registre de la guerre tel qu’il est aujourd’hui mobilisé étatise de façon très autoritaire le lexique de la politique. L’aisance avec laquelle il est mobilisé atteste ainsi d’une crise de l’État car il n’est plus en capacité de mobiliser les termes politiques d’une crise autrement que ce terme-là. Affirmer que nous sommes en paix, c’est, d’une certaine façon maintenir le champ des possibles politiques en ne basculant pas toute la politique dans la guerre : sinon, vous la détruisez et il n’y en plus qu’un possible : celui édicté par l’État.

Dans votre livre, vous vous appuyiez sur un arsenal de références et d’auteurs très divers (Clausewitz, Mao, Carl Schmitt, Erich Ludendorff, Michel Foucault, Negri et Hardt, etc.). Quels ouvrages conseilleriez-vous pour penser les enjeux autour de cette notion de « guerre », à la lumière de l’actualité d’aujourd’hui ?

S’il s’agit de faire le professeur, je dirais sans hésiter, en regard de la conjoncture actuelle, La notion de politique de Carl Schmitt dès lors que les notions d’amis et d’ennemis y sont centrales puisqu’il entend identifier la politique à la guerre. Mais je pourrais aussi conseiller un merveilleux essai de Clausewitz Notes sur la Prusse dans sa grande catastrophe de 1806 pour la peinture aussi brillante qu’acerbe qu’il fait d’un État en pleine déliquescence. Cependant, si vous être optimiste, vous pouvez toujours lire Que Faire ? de Lénine.

Source : Marianne, Nidal Taibi, 30-03-2020

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Commentaire recommandé

Ardéchoix // 04.04.2020 à 08h54

Pour une fois je suis d’accord avec mon bon président on est en guère.
Guère de masques.
Guère de solution hydroalcoolique
Guère de respirateurs artificiels.
On est en guère.

44 réactions et commentaires

  • O moulin // 04.04.2020 à 07h14

    Ce registre martial n’est que de la communication. Pour faire peur, rassembler derrière soi en espérant remonter dans les sondages. Qui parle de guerre sinon Macron et les médias suiveurs ? Ah non il y a aussi Trump, pour une fois la France a précédé l’Amérique. Bravo Jupiter.

      +11

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    • Jessim // 04.04.2020 à 07h21

      Il est clair qu’il veut se donner une autre dimension, celle d’un chef de guerre pour accroître son aura mais bon n’est pas chef de guerre qui veut…
      Pour ceux qui n’ont pas la mémoire courte, ils se souviendront de macron et son équipe non pas comme des chefs de guerre mais plutôt comme des personnes qui ont endossé des costumes bien trop grand pour leurs épaules à l’image du préfet de police de paris

        +16

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      • Eric83 // 04.04.2020 à 09h49

        Sur la soi-disant « guerre » contre le Covid19, Le Pr Raoult a répondu ceci lors d’une l’interview :

        « Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes dans une crise sanitaire ».
        « En situation de guerre nous attendons des ordres, en situation de crise sanitaire, nous attendons des moyens ».
         » Donc étant dans une crise sanitaire, nous n’attendons pas d’ordres, nous attendons des moyens ».

        Allo, Macron, ben il a raccroché !

          +31

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  • Joker // 04.04.2020 à 07h19

    Quand Macron dit « Nous sommes en guerre » c’est un lapsus.
    Il pense ‘Nous sommes en guerre contre vous, ceux qui ne sont rien »

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    • Narm // 04.04.2020 à 09h18

      exacte
      citation : « Je ne trouve pas cela curieux du tout. La guerre a pour contrat la mort

      – le droit de la donner, la possibilité de la recevoir– l

      à où la médecine a pour contrat la vie, le devoir de la maintenir, de la sauver, de la soigner. Comme le dit une urgentiste : « Nous ne sommes pas en guerre et n’avons pas à l’être »

      on met le personnel dans cet état.
      lu ailleurs : « ehpad « A ce jour, près de 18.000 cas « confirmés ou possibles » de coronavirus y sont recensés, et 1.416 décès. »
      les masques n’y serviront plus à rien,

      on peut dire que le système de santé explose AUJOURD’hui et comme prévu par certains, presque aujour près. Le « système » devient officiellement un système de « phase terminale »
      Avec l’annonce du décret pour le rivotril, c’est la fin programmé pour les résidents de ces établissement, en tous cas ceux qui sont touchés
      On aurait espéré que le chiffre de 10000 serait à peine dépassé mais ce soir on peut envisager 3x plus
      la majeur parti de tout cela pour des masque inexistant

      Ils sont dans une guerre contre les peuples.

        +6

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    • Adrien // 04.04.2020 à 21h02

      Tout à fait.

      Certains ont même compris qu’il s’agissait d’une déclaration de guerre contre … Dieu, avec notamment
      l’interdiction de rendre un culte public à Dieu en plein carême et au moins jusqu’aux fêtes de Pâques.

        +0

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  • d’Aubrac // 04.04.2020 à 07h34

     » La déclaration de Macron m’a choqué, stupéfaite : je l’ai trouvée à la fois irresponsable et dangereuse.  » Mme Hass n’est pas la seule.
    Il y avait beaucoup de pathétique surjouée dans la parole de notre nouveau Tartarin. Belle occasion de reprendre la main et se refaire un semblant de popularité devait-il penser dans sa petite tête de Com’.
    Mais Tartarin s’est intronisé chef de guerre sans beaucoup d’armes, avec un manque criant de munitions, et avec un État-major de généraux qui tiennent plus de branquignol que des maréchaux d’Empire.

    Au cynisme, bien pointé par Mme Hass, le disputant au grotesque, Tartarin ajoutait le mensonge compassionnel. Sa vraie sollicitude pour eux, ses « chers concitoyens » en ont gardé une très exacte représentation, sans artifice : infirmières matraquées, pompiers gazés et réprimés, gilets jaunes éborgnés, cheminots vilipendés, chômeurs méprisés…

      +24

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    • Kilsan Aïtous // 04.04.2020 à 13h11

      Le général Lizurey, qui a expulsé la Zad, assiste Édouard Philippe dans la lutte contre le Covid-19

      « Rien de tel qu’un militaire pour remettre un peu d’ordre dans l’organisation du travail gouvernemental », écrit, en introduction, le journal Le Monde. Selon ses informations, le général Richard Lizurey, a été chargé d’évaluer l’organisation interministérielle de la gestion de crise du Covid-19. Il possède depuis une semaine un bureau à Matignon. « Il est très bon en gestion de crise », a assuré un proche d’Édouard Philippe.

      Depuis 2016, cet ancien directeur général de la gendarmerie nationale a été en première ligne dans la répression des mouvements sociaux et écologistes. Cette nomination vient illustrer la place grandissante que prennent les militaires dans « la guerre contre le coronavirus ».

      https://reporterre.net/Le-general-Lizurey-qui-a-expulse-la-Zad-assiste-Edouard-Philippe-dans-la-lutte-contre-le-Covid-19

        +3

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      • daniel // 04.04.2020 à 21h22

        LBD chéri. Un réflexe qui révèle le fond de la pensée.

          +0

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  • Rond // 04.04.2020 à 07h39

    Le petit et son équipe sont en guerre. Contre qui, coronatruc ou nous ? Contrairement à ce que l’on pense, ces gens là usent des mots à bon escient et sans parcimonie … Ainsi, le mot guerre, les « attestations » iniques et l’ensemble de la dramaturgie ont créé une aura malsaine dont les effets, notamment psychologiques, se manifesteront tôt ou tard et pas en notre faveur. C’est intentionnel, calculé et réfléchi. Dans d’autres pays on nomme ça : propagande. Dans quel but inavoué, voire inavouable ?

    Où sont passés les masques ?
    Où sont les effets de 18 jours de confinement ? Pas dans le bilan sanitaire, en tout cas.

    Soyez libres et gardez-vous bien !

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    • oLivier // 04.04.2020 à 09h13

      Tout à fait. Ne jamais les prendre pour autre chose que ce qu’ils font : des communiquants. Oui oui, même Sibeth.

        +3

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    • Rond // 04.04.2020 à 12h12

      Et pendant ce temps, les pompiers pyromanes préparent un contre feu : Selon France infaux, « une cinquantaine de parlementaires lancent une consultation pour « préparer le jour et le monde d’après » ». J’aimerais bien voir ça … en fait, non, vu leur « expertise » comme on dit en novlangue d’aujourd’hui. Tout est prévu, vous dis-je. Et bientôt, l’un d’entre eux nous dira, des sanglots dans la voix :  » Françaises Français, je vous ai compris ». Mais n’est pas le « général » qui veut.

        +1

      Alerter
  • Ovuef2r // 04.04.2020 à 07h43

    Si on est en guerre alors passons en économie de guerre et laissons tomber le Dieu «Le Marché qui pourvoira »..
    Parce que, si on est en guerre c’est avec ceux qui nous empêchent l’accès au matériel médical nécessaire.

      +8

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  • JFG // 04.04.2020 à 07h46

    La France « bloque » une cargaison de masques suédois à destination de l’Italie…. les douanes tchèques
    saisissent une livraison de masques offerte par la Chine à l’Italie…. les États-Unis surenchérissent en Chine au
    pied de l’avion pour s’accaparer une commande de masques destinée à la France…. L’Allemagne accuse les États-Unis de faire bloquer en Thaïlande une commande en transit de masques déjà payés ….
    C’est la guerre, c’est la guerre des masques….pour faire un Bal Masqué…. vive la solidarité

      +15

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  • Beus // 04.04.2020 à 07h55

    Le lexique de la guerre me convient, tel W.Buffet l’avait exprimé (choix ironique):
    « il y a une guerre des classes et nous l’avons gagné. »
    Cette guerre contre nos services publics, et notre système de santé, entre autres.

      +15

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  • TEROUINARD // 04.04.2020 à 08h08

    Langage « 1984 », les mots n’ont plus leur sens.
    Ainsi la confusion et incommunicabilité règnent.
    Et de ce fait le contrôle de la population.

      +7

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  • Catalina // 04.04.2020 à 08h09

    https://www.youtube.com/watch?v=V-mEDFk8o3E&feature=emb_logo

    Scandale :

    Dr Serge Rader – « On achève nos personnes âgées dans les ehpad par sédation Rivotril »

      +8

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  • LBSSO // 04.04.2020 à 08h29

    Le « nous » qui sonne faux.

    Le 14 mai 2017 déjà ,Président de la République élu dans un pays en état d’urgence, E Macron, avait délaissé la DS7 pour remonter l’avenue des Champs Élysées en véhicule militaire (VLRA).Ce choix lui permettait symboliquement d’endosser les habits du Président, d’incarner la fonction,en dépit de sa jeunesse.Ce geste voulait également rassembler un pays derrière « un chef » en dépit d’une élection compliquée.Dans l’ entretien ,Catherine Hass analyse le mésusage du mot « guerre » dans l’expression « Nous sommes en guerre » reprises six fois.EM file ainsi une stratégie initiée sur les Champs Elysées.
    Mais il est un mot qu’EM a martelé beaucoup plus dans cette adresse aux français : c’est le « nous », présent également dans « Nous sommes en guerre ».Clairons ! Sonnez ! A partir de la fin du premier tiers de son discours du 16 mars, lorsqu’il fait référence à « nos soignants » , « nous » et ses déclinaisons sont répétés plusieurs dizaines de fois.C Hass passe à côté de cette occurrence.Pourtant le chantre du libéralisme et du citoyen-monade qui mobilise le nous, « c’est fou ! ». Voilà une des raisons qui fait que ce discours n’est pas incarné.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/16/nous-sommes-en-guerre-retrouvez-le-discours-de-macron-pour-lutter-contre-le-coronavirus_6033314_823448.html

      +4

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  • Ardéchoix // 04.04.2020 à 08h54

    Pour une fois je suis d’accord avec mon bon président on est en guère.
    Guère de masques.
    Guère de solution hydroalcoolique
    Guère de respirateurs artificiels.
    On est en guère.

      +43

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    • wilouby // 04.04.2020 à 12h56

      En effet il avait à l’esprit « la drôle de guerre » (Annie Lacroix Ritz) …

        +3

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      • Kilsan Aïtous // 04.04.2020 à 13h16

        Le choix de la défaite…

        L’étrange épidémie et le choix de l’hécatombe
        par Jacques Maillard

        En 1942 March Bloch écrivit son fameux livre « l’Etrange défaite ». Il y racontait la campagne de France du printemps 1940, et comment le haut Etat Major français de façon très surprenante, semblait accepter la défaite, voire la préparait…

        Dans « le choix de la défaite », l’écrivain Annie Lacroix-Riz montre, archives à l’appui, que cette défaite de 1940 avait bien été acceptée, attendue, préparée par l’oligarchie, l’élite économique, administrative, militaire de la France, ou du moins la plus grande partie d’entre elles.

        Nous sommes face à une très étrange épidémie : attendue depuis des mois, elle déferle sur notre pays après avoir mis à l’arrêt toute la Chine, alors que nous avions des témoins privilégiés sur place (le principal laboratoire d’étude des coronavirus, situé à Wuhan, épicentre de l’épidémie en Chine, avait été inauguré il y a quelques années par le mari de la ministre de la santé). L’état d’impréparation de notre pays est total : pas de matériel de protection de la population ni même des personnels soignants, pas de matériel de soin et de réanimation, pas de test de dépistage. ..

        http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11771

          +2

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  • Narm // 04.04.2020 à 09h03

    citation : « Je ne trouve pas cela curieux du tout. La guerre a pour contrat la mort

    – le droit de la donner, la possibilité de la recevoir– l

    à où la médecine a pour contrat la vie, le devoir de la maintenir, de la sauver, de la soigner. Comme le dit une urgentiste : « Nous ne sommes pas en guerre et n’avons pas à l’être »

    on met le personnel dans cet état.
    lu ailleurs : « ehpad « A ce jour, près de 18.000 cas « confirmés ou possibles » de coronavirus y sont recensés, et 1.416 décès. »
    les masques n’y serviront plus à rien,

    on peut dire que le système de santé explose AUJOURD’hui et comme prévu par certains, presque aujour près. Le « système » devient officiellement un système de « phase terminale »
    Avec l’annonce du décret pour le rivotril, c’est la fin programmé pour les résidents de ces établissement, en tous cas ceux qui sont touchés
    On aurait espéré que le chiffre de 10000 serait à peine dépassé mais ce soir on peut envisager 3x plus
    la majeur parti de tout cela pour des masque inexistants

    Ils sont dans une guerre contre les peuples.

      +13

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  • Narm // 04.04.2020 à 09h10

    « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
    Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
    Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
    Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
    Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; »

    où sont les droits de l’homme ?
    où est cette france des droits de l’homme ?

    La france, les gouvernement successifs ont failli à leurs DEVOIRS

      +13

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  • JFG // 04.04.2020 à 09h17

    A la guerre, je croyais que toutes les armes étaient permises pour la gagner:
    https://www.lepoint.fr/sante/exclusif-comment-la-france-se-prive-de-150-000-a-300-000-tests-par-semaine-03-04-2020-2369955_40.php
    sauf pour la guerre en dentelles….

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  • JFG // 04.04.2020 à 09h39

    Pour faire face à la guerre qui arrive les Américains se ruent sur les armes:
    https://www.liberation.fr/planete/2020/04/02/ventes-d-armes-records-aux-etats-unis-des-milliers-d-americains-ont-mis-leurs-familles-en-danger_1783969
    La tête du covid 19 est mise à prix 15 millions de dollars….mais non, c’est celle de Maduro.

      +4

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  • moshedayan // 04.04.2020 à 09h55

    Rond, je vous approuve à 100%
    votre pays gère la situation pour punir son peuple, comme l’a bien vu votre intellectuel Emmanuel Todd. .
    Comment raisonne-t-on? regardez. ILS disent confinement obligatoire ! C’est fait ! Maintenant, les experts – autour de votre Président- s’acharnent à exiger un confinement de plus de 2 mois ! (et vos archives un jour le révéleront !) Mais -et certains le reconnaissent- si le confinement est long une proportion énorme ! de la population ne sera ni immunisée ni soignée correctement – y compris avec bien d’autres pathologies existantes et à prévoir…
    En fait votre pouvoir ne veut suffisamment ni acheter de masques ni faire de tests à grande échelle – ça coûte trop cher (pense-t-il et dit, vérifiez…)
    Conclusion : votre pays – s’est mise dans une belle m…de « votre Macron l’a mis… »(dixit mes amis français qui ont peur même de parler…)
    J’en viens à vous inviter à écouter Lukatchenko, président biélorusse, qui s’est demandé à qui profite cette crise……

      +12

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  • BayBee // 04.04.2020 à 10h21

    Macron se veut Jupiter tel un Dieu mais il reste Petit prince avec tous ses pas foireux lors de tout les débuts de crises auxquels il a affaire comme celle des gilets jaunes.
    Tel un enfant dans la guerre des boutons il veut se donner de l’importance en jouant le chef de guerre et museler ainsi l’opposition …

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  • Marc // 04.04.2020 à 10h24

    Quand Freluquet nous dit que nous sommes en guerre, il réinvente l’eau chaude !

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. … C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. ».

    Une guerre que le “Franciscain” de Maastricht dénonçait sur son lit de mort…

    Oui, la voilà, la guerre responsable des malheurs de nos services publics !… Une guerre dont les bases ennemies se trouvent aujourd’hui à l’Elysée, autant qu’à Bruxelles, Francfort et Washington et auxquelles nos gouvernements et nos élites ont prêté allégeance…

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    • Kilsan Aïtous // 04.04.2020 à 13h20

      Mitterrand, c’est plutôt « le Florentin », non ?

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    • fanfan // 05.04.2020 à 13h30

      L’imposture de Macron c’est d’employer une rhétorique social-démocrate pour faire passer en douce, en contrebande, un modèle Libéral-résiduel dont le gouvernement sait pertinemment que les Français le rejettent : travail, chômage, sécurité sociale, etc.

      Par ailleurs, les minimas sociaux en France qui sont déjà parmi les plus bas, Macron les baisser : c’est l’aiguillon de la faim, du besoin pour obliger les gens a accepter n’importe quel travail, comme en Allemagne ( les Job-center vendent du matériel humain aux entreprises).

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  • pseudo // 04.04.2020 à 11h19

    un très bon article. Merci.

    Ce qui est dérangeant dans ce constat c’est qu’il est bien trop aisé de refaire le fil des évènements, avec une certaine lenteur de mouvement tout est allé si vite. En décembre ils n’en parlaient pas, en janvier ils minimisaient la maladie, en février ils disaient que ce n’était que pour les vieux, en mars ils nous mettaient en état de guerre, en avril ils socialisaient les pertes (encore!).

    de manière laconique, l’état de droit touche à sa fin pendant que le mensonge continue de nous narguer sous le feu des projecteurs.

      +4

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  • Berrio // 04.04.2020 à 13h11

    Ben oui, Macron est en guerre contre cette société qui s’est structurée jusqu’à la fin de la 2 Guerre mondiale.
    Sa carrière, commence comme rapporteur adjoint de la commission Attali chargée par Sarkozy d’élaborer des pistes pour réformer la société, cad de s’attaquer aux droits sociaux.
    Puis il est conseiller de Hollande pour les affaires économiques avant d’être son ministre de l’économie avec le bilan que l’on connaît.
    Il continue consciemment en utilisant toutes les opportunités qui se présentent à lui.
    Ce n’est pas un imbecile ni un cretin, ni un illuminé mais un homme déterminé à venir à bout de tout ce que le néolibéralisme commande de détruire.
    Il est payé pour ça et jusqu’à présent, hélas, son plan de guerre se déroule comme il a prévu.

      +8

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  • gina // 04.04.2020 à 13h23

    « L’épidémie d’influenza qui, il y a peu d’années, fit périr, à Paris
    seulement, 5.000 personnes en quelques semaines, frappa très peu
    l’imagination populaire. Cette véritable hécatombe ne se traduisait
    pas, en effet, par quelque image visible, mais seulement par les
    indications hebdomadaires de la statistique. Un accident qui, au lieu
    de ces 5.000 personnes, en eût seulement fait périr 500, mais le même
    jour, sur une place publique, par un accident bien visible, la chute
    de la tour Eiffel, par exemple, eût au contraire produit sur
    l’imagination une impression immense. La perte probable d’un
    transatlantique qu’on supposait, faute de nouvelles, coulé en pleine
    mer, frappa profondément pendant huit jours l’imagination des foules.
    Or les statistiques officielles montrent que dans la seule année 1894,
    850 navires à voile et 208 à vapeur ont été perdus. Mais, de ces
    pertes successives, bien autrement importantes comme destruction de
    vies et de marchandises qu’eût pu l’être celle du transatlantique en
    question, les foules ne se sont pas préoccupées un seul instant. Ce ne
    sont donc pas les faits en eux-mêmes qui frappent l’imagination
    populaire, mais bien la façon dont ils sont répartis et présentés. Il
    faut que par leur condensation, si je puis m’exprimer ainsi, ils
    produisent une image saisissante qui remplisse et obsède l’esprit. Qui
    connaît l’art d’impressionner l’imagination des foules connaît aussi
    l’art de les gouverner. » Psychologie des foules -Gustave Le Bon 1895

      +5

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  • pseudo // 04.04.2020 à 13h34

    aljazeera qui liste comment le reste du monde implémente des mesures de contrôle de l’information, mais aussi, revient sur la gestion politico-médiatique de la pandémie de 1918.

    https://www.youtube.com/watch?v=jgxTj8x8ZFg

    c’est bizarre d’avoir à écouter aljazeera pour ce genre de commentaires… j’imagine que la contorsion est temporaire et que cela ne saurait durer..

      +0

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  • pseudo // 04.04.2020 à 14h02

    y’a pas d’articles où mettre ça, alors je le pose ici. Je vous invite à regarder l’extrait d’itw (30s) donner par un chef de l’oms à une intervieweuse Hong-Kongaise.

    https://www.youtube.com/watch?v=tgoJDgl6oJU&t=412s

    Cet exemple illustre l’emprise du système chinois sur les organisations mondiales et le nivellement par le bas que cela provoque.

    bon c’est the epoch times, on est en plein média de propagande probablement financé par bannon ou la diaspora chinoise, dans tous les cas ils ne sont pas la pour lancer des fleurs au régime chinois.

      +1

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    • moshedayan // 04.04.2020 à 15h17

      pseudo Merci, pour ce lien, j’ai aussi le pressentiment que l’OMS n’a pas été très clair dans le déroulement des événements, comme d’ailleurs ce qu’il en est de l’usage de l’hydroxychloroquine. Et peut-être !!! un autre pavé dans la marre, lorsqu’on aura un tableau des pratiques prophylactiques entre pays, je m’interroge, … hum??? voici mon interrogation : la pertinence de savoir à quel moment il est opportun de décider la mise en réanimation sous ventilation artificielle (car c’est une technique intrusive, … dans les poumons) Cette question sera posée dans certains pays… j’en suis certain…

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  • moshedayan // 04.04.2020 à 19h47

    Mes amis Français viennent de me donner une information passée sur LCI qui confirme ce qu’est les médecins slovaques pensent et que je vous avais dit – quand je disais que votre confinement n’était pas la bonne méthode – il faut tester au moins 75% de la population active et étudiante en espérant qu’elle s’est immunisée ou s’immunise en cours… tester ! et distribuer massivement des masques ! Un de vos spécialistes a parlé de la nécessité d’avoir une population immunisée à 70%…
    En bref, vos dirigeants ont fait et feront sûrement ce qu’il ne faut pas faire (alors que bien d’autres pays montrent la méthode).
    Mes amis parlent de pénurie de masques et de tests… Etonnant pour un pays qui a des sous-marins nucléaires ! Un président au regard d’acier arrogant… tout un programme…

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    • Xuan // 05.04.2020 à 09h44

      Si on met des masques on ne peut pas « s’immuniser »
      Pour immuniser 70 % de la population il faut en sacrifier 70% X 2% soit 800 000 français..

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  • Subotai // 04.04.2020 à 19h51

    Manque de perspicacité politique?
    Cette Madame n’a pas compris qu’il ne s’agit pas d’une « crise »?

    Moi l’anti Macron primaire, j’ai parfaitement saisi, immédiatement, le sens de la déclaration: « nous sommes en guerre » de celui qui détient l’Imperium.
    Et ne doutez pas que les personnes ou Corps de l’État concernés l’ont parfaitement saisi, aussi. Mais…
    Le tort du Président de la République est de ne pas avoir immédiatement, par des mesures significatives, concrétisé ces propos.

    L’État de Guerre signifie mise en œuvre de TOUS les moyens de la Nation pour vaincre l’ennemi désigné.

    Après les généralités de présentation de la situation RÉELLE – sans langue de bois, il aurait du dire: « Nous sommes en guerre contre le Corona virus et je demande à l’Assemblée Nationale de légiférer pour réquisition de tels et tels moyens, la réorientation de tels et tels autres, pour tels et tels objectifs. »
    Point!
    S’il avait terminé en déclarant sa confiance dans le sens civique des Citoyens et leur capacités aux efforts demandés.
    Ça suffisait.
    Tout le monde aurait fermé sa gueule…
    Mais l’incompétence étant au pouvoir, les meilleures intentions et décisions se perdent dans le n’importe quoi. Laisser notre Sibeth nationale faire son show est le pire…

      +5

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  • gina // 04.04.2020 à 23h32

    Après la guerre froide, le terrorisme islamiste, Macron vous présente le guerre contre le covid19, en coproduction avec BFM, Gilead, Blackstone, Blackrock, JPMorgan Chase, Goldman Sachs…
    Un casting de folie !!! Acteurs principaux : Edouard Philippe, Didier Salomon, Agnès Buzyn, Sibeth Ndyae, Pierre Lévy, Alain Bauer, Olivier Véran…
    Avec l’aimable participation de l’INSERM, du Conseil Scientifique covid19 ainsi que de la VRP du laboratoire Gilead, Roselyne Bachelot qui se rappelle à nos souvenirs du scandale du Tamiflu

      +3

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  • hong xiu quiang // 05.04.2020 à 06h38

    Il se sait illégitime, méprisé, détesté, haï. Il s’est révélé incapable de ses déclarations paternalistes éclairées. Le grand timonier est si myope qu’il ne distingue même pas la proue du navire et tout le monde le sait.
    Pendant qu’il sautille, tous ses pairs guettent l’instant pour lui faire un croche pied vicieux.
    Il ne lui reste que le registre de la guerre et de la dictature, loi martiale et propagande pour violenter peuple et pays.

    Laissons ce minable à ses illusions. Intéressons nous à ce et à ceux qui l’ont fait, ceux qui veulent monétiser nos moindre soupirs, ceux qui nous empoisonnent et prétendent ensuite nous guérir, ceux qui nous volent et refusent de nous faire juste l’aumône. C’est à eux qu’il faut faire la guerre, sur terre, sur mer et dans les airs. Il n’y aura pas d’armistice ou de trêve. Reddition sans conditions !

      +3

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  • Xuan // 05.04.2020 à 09h06

    Les USA n’ont pas d’autre issue que de déclencher une guerre contre la Chine

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    • Narm // 05.04.2020 à 14h26

      ou contre le venezuela (plus simple et plus rentable)

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  • Ozman // 05.04.2020 à 10h42

    Un tire au flanc, chef des tas (de veaux), issu de la banque, qui aurait été pour sûr déserteur, et sans doute collabo, en période de vrai guerre veut faire peur aux français en bafouillant des mots extrêmes.
    Le peur : la solution choisie pour fait gober n’importe quoi aux plus stupides et idiots qui ont voté pour lui en 2017.
    Alors que l’on assiste à une mascarades, à une débâcles, à un renoncement tout les jours de la part des ses politiques corrompus et malfaisants.

      +1

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