Source : L’Est Républicain
L’hôpital de Besançon est au centre des attentions depuis la publication d’un article scientifique de portée mondiale. Salués par la profession, ces travaux prônent un changement de pratique en termes d’examen thoracique, en détaillant des liens jusqu’alors méconnus entre coronavirus et embolie pulmonaire. Le Pr Eric Delabrousse nous explique.
Le Pr Delabrousse fait partie de l’équipe de radiologie du CHRU de Besançon qui, avec le Pr Sébastien Aubry et les Dr Franck Grillet, Julien Behr et Paul Calame, a publié un article scientifique de portée mondiale, dans la prestigieuse revue américaine RADIOLOGY. La Bible en la matière.
Si la guerre médicale engagée contre le Covid-19 est loin d’être gagnée, leur étude vient d’éclairer la recherche sur ce satané virus, qui garde ses parts de mystère.
Quel constat initial ?
Pour la faible proportion de malades symptomatiques développant la forme pulmonaire du coronavirus, un examen était jusqu’alors systématiquement pratiqué : le scanner thoracique. Ses résultats permettent de quantifier la part des poumons infectés.
Problème : « Les images montraient parfois des poumons peu atteints, alors que l’état du patient nécessitait de la réanimation, une intubation, et débouchait parfois sur un décès », résume le Pr Delabrousse. Les facteurs de comorbité associés – diabète, obésité, hypertension, etc. – expliquent en partie cet écart théorique, mais de nombreux chercheurs tentent d’aller plus loin.
Quelle hypothèse ?
« Il y a deux raisons d’être hypoxique (en manque d’oxygène, NDLR) : c’est soit ventilatoire, soit vasculaire », rappelle le professeur… Le moteur, ou les tuyaux. Comme d’autres praticiens dans le monde, l’équipe médicale bisontine a donc exploré la piste de l’embolie pulmonaire. Il faut pour ce faire changer le paradigme alors en vigueur, et remplacer le scanner thoracique classique – qui ne permet pas de détecter une éventuelle embolie – par un angioscanner, qui utilise des produits de contraste.
Quel résultat ?
Il est sans appel. Sur 100 patients suspectés de pneumonie liée au Covid-19, 23 souffraient également d’une embolie pulmonaire. « C’est une proportion colossale », tranche le Pr Delabrousse.
L’article bisontin signé dans la revue RADIOLOGY apporte un second éclairage. Une embolie trouve généralement sa source dans de gros caillots formés dans les jambes. Les travaux du CHRU Minjoz soutiennent que le Covid-19 provoque, en réalité, la formation d’une galaxie de minuscules caillots directement dans les petits vaisseaux des poumons.
Quels changements ?
Concernant la méthodologie d’examen à pratiquer en cas de Covid, ils sont fondamentaux. « Le propre de notre article, c’est de dire qu’il faut injecter tout le monde avec du produit de contraste. Car dès lors qu’on repère une embolie pulmonaire, c’est traitable », simplifie le Pr Delabrousse. Il suffit de placer le patient sous anticoagulant. De fluidifier son sang, pour permettre à l’oxygène de mieux circuler.
D’autres études, menées notamment aux États-Unis, allaient déjà dans ce sens en plébiscitant l’utilisation massive d’anticoagulants. « À Besançon, l’ensemble des patients Covid placés en réa sont désormais »anticoagulés » », abonde Eric Delabrousse. Tout comme au CHU de Strasbourg, également précurseur.
Quelles conséquences ?
L’article du CHRU de Besançon alimente un espoir réel, qui reste à démontrer scientifiquement : que la meilleure détection des embolies pulmonaires permette un traitement optimal de ce problème vasculaire, et fasse baisser le taux de mortalité globale du coronavirus. Même si par ailleurs, il restera à gérer l’infection des poumons, phénomène majeur et malheureusement déterminante dans les décès de patients.
Source : L’Est Républicain
Deux études françaises confirment l’embolie pulmonaire souvent associée au COVID-19
Source : Thema Radiologie
Une embolie pulmonaire aigüe est susceptible d’apparaître chez les patients atteints d’une pneumonie à COVID-19. Deux études françaises viennent confirmer ces résultats, l’une à Strasbourg, l’autre à Besançon.
Des cas d’embolie pulmonaire aiguë associés au COVID-19 ont été décrits dans la littérature dernièrement. Dans ce cadre, les niveaux de D-dimère ont été rapportés comme élevés chez les patients atteints par le virus, avec la suggestion d’une association entre la gravité de la maladie et le taux de D-dimère. Deux études françaises, publiées dans la Revue Radiology, viennent renforcer ces données spécifiques.
Taux de D-dimère et angioscanner thoracique pour 160 patients COVID+ strasbourgeois
C’est le cas tout d’abord d’une étude menée dans les unités de radiologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et coordonnée par le Pr Mickaël Ohana, dont le but est de décrire le taux d’embolie pulmonaire chez les patients COVID+ ayant subi une tomodensitométrie (TDM) thoracique dans un de ces centres. Du 1er au 31 mars 2020, des angioscanners ont été réalisés après l’injection de 50 à 75 ml de produit de contraste iodé à haute concentration, avec suivi de bolus et seuil de 160 HU à 250 HU dans l’artère pulmonaire principale. Les taux de fibrinogène et de D-dimère ainsi que les résultats de la réaction de polymérisation en chaîne par transcriptase inverse (RT-PCR) ont été enregistrés pour tous ces patients.
Lorsque la RT-PCR était négative, la TDM thoracique a été examinée par un radiologue thoracique principal pour rechercher des lésions caractéristiques du parenchyme pulmonaire COVID-19. Lorsque les images CT étaient considérées comme typiques et que les données cliniques étaient compatibles, le patient a également été jugé comme ayant COVID-19. 1696 patients ont ainsi fait l’objet d’une TDM pour suspicion ou suivi d’une infection à COVID-19. Des angioscanners ont également été réalisés chez 135/1696 (8%) patients, auxquelles ont été ajoutées des images de la phase artérielle pulmonaire incluses dans un scanner TAP sur 25 autres patients. Sur ces 160 patients, 106 patients ont été classés comme infection COVID-19 (97 patients par RT-PCR et 9 patients avec TDM positive et test RT-PCR négatif).
Les patients infectés par COVID-19 et présentant une embolie pulmonaire avaient des niveaux de D-dimère plus élevés que ceux sans embolie pulmonaire et ont été traités le plus souvent avec de l’héparine moléculaire avant l’angioscanner (25/32 (78%) contre 17/74 (23%). Chez ces patients infectés par le COVID-19, un D-dimère supérieur à 2660 µg/L avait une sensibilité de 32/32 (100%, IC à 95% 88-100) et une spécificité de 49/74 (67%, IC à 95% 52-79) pour embolie pulmonaire à l’angioscanner.
23% des patients COVID+ présentent une embolie pulmonaire aigüe à Besançon
Une autre étude, coordonnée par le Dr Franck Grillet au CHU de Besançon, L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’embolie pulmonaire en association avec une infection par COVID-19 en utilisant une angiographie pulmonaire par TDM. Les critères d’inclusion à cette étude rétrospective étaient des patients adultes consécutifs (≥ 18 ans) avec un diagnostic de COVID-19 par RT-PCR ou une forte suspicion clinique ayant fait l’objet d’une TDM thoracique injecté avec 60ml de produit de contraste à 4ml/S, entre le 15 mars et le 14 avril 2020 dans un seul centre.
Sur 2003 patients diagnostiqués COVID+, 100 ont été inclus. L’âge moyen était de 66 ± 13 ans, avec 70 hommes et 30 femmes. Sur des 100 patients, 23 avaient une embolie pulmonaire aiguë. Les patients avec embolie pulmonaire étaient plus fréquemment dans l’unité de soins intensifs que ceux sans embolie pulmonaire, nécessitant une ventilation mécanique plus souvent et avaient un délai plus long entre le début des symptômes et le diagnostic CT d’embolie pulmonaire (12 ± 6 contre 8 ± 5 jours), respectivement.
Au final, cette étude montre que 23% des patients COVID+ sont sujets à une embolie pulmonaire aigüe, le plus souvent associée à une ventilation mécanique invasive et au sexe masculin. Même si des marqueurs importants de cette pathologie, dont le taux de D-dimère, sont absents de l’étude, ces résultats suggèrent que les patients présentant des caractéristiques cliniques sévères de COVID-19 peuvent avoir une embolie pulmonaire aiguë associée. Par conséquent, l’utilisation d’une TDM injectée plutôt que d’une TDM sans contraste de routine peut être envisagée pour ces patients.
Source : Thema Radiologie
Embolie pulmonaire aiguë associée à une pneumonie COVID-19 détectée par angiographie pulmonaire par tomodensitométrie
Source : Radiology – 23-04-2020
Résumé
Chez les patients présentant des caractéristiques cliniques graves de l’infection par COVID-19, la proportion de patients présentant une embolie pulmonaire aiguë était de 23 % (IC à 95 % : 15 %, 33 %) lors de l’angiographie pulmonaire par tomodensitométrie.
Introduction
La tomodensitométrie thoracique joue un rôle important dans l’optimisation de la prise en charge des patients atteints de COVID-19 tout en éliminant les diagnostics alternatifs ou les pathologies supplémentaires, notamment pour l’embolie pulmonaire aiguë (1). Quelques études et cas cliniques isolés de pneumonie à COVID-19 avec coagulopathie et embolie pulmonaire ont été récemment publiés (2-4). L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’embolie pulmonaire en association avec l’infection par COVID-19 en utilisant l’angiographie pulmonaire par tomodensitométrie.
Matériels et méthodes
Cette étude rétrospective a été approuvée par notre conseil d’examen institutionnel. Elle a suivi les directives éthiques de la déclaration d’Helsinki. Il a été renoncé au consentement éclairé écrit. Trois auteurs (F.G., J.B., P.C.) ont eu accès aux données de l’étude. Aucun auteur n’a de conflit d’intérêt à déclarer en ce qui concerne cette étude.
Patients
Les critères d’inclusion étaient des patients adultes consécutifs (≥ 18 ans) avec un diagnostic par RT-PCR (kit du virus ARN NucleoSpin, Macherey-Nagel Inc., Bethléem, PA, USA) de SRAS-CoV-2 ou une forte suspicion clinique de COVID-19 (fièvre et/ou symptômes respiratoires aigus, exposition à un individu avec une infection confirmée par le SRAS-CoV-2) qui ont subi un scanner thoracique entre le 15 mars et le 14 avril 2020 dans un seul centre. Chez les patients présentant une infection suspecte ou confirmée par le CoV-2-SARS, la tomodensitométrie thoracique a été effectuée en présence de caractéristiques cliniques de la maladie grave (par exemple, nécessité d’une ventilation mécanique [VMI]) ou de comorbidités sous-jacentes). Les patients ayant subi un scanner thoracique sans contraste ont été exclus.
Protocole du CT
Notre protocole de routine pour les patients présentant des caractéristiques cliniques graves d’infection par COVID-19 était l’angiographie pulmonaire par tomodensitométrie multidétecteur en 256 tranches (Revolution, GE Healthcare, Milwaukee, WI) après injection intraveineuse de 60 ml d’agent de contraste iodé (Iomeprol 400 Mg I/mL, Bracco Imaging, Milan, IT) à un débit de 4 ml/s, déclenchée sur l’artère pulmonaire principale. Les paramètres du scanner étaient les suivants : 120 kVp, 80 x 0,625 mm, temps de rotation de 0,28 s, courant moyen du tube de 300 mA, pas de 0,992 et CTDIvol 4,28 mGy.
Analyse de l’imagerie. Le tracé du COVID-19 et la présence d’embolie pulmonaire ont été analysés indépendamment par deux radiologues thoraciques (J.B. et F.G. avec 11 et 6 ans d’expérience) sur une station de travail PACS (Carestream Health, Rochester, NY). Les lecteurs n’ont pas pu voir l’état du patient ni les caractéristiques cliniques et biologiques. En cas de discordance, une lecture simultanée pour parvenir à un consensus a été réalisée.
Analyse statistique
Les comparaisons entre les variables continues ont été effectuées à l’aide du test t de Student lorsque la distribution était normale. Les comparaisons entre les variables catégorielles ont été effectuées en utilisant le test du chi carré de Pearson ou le test exact de Fisher. Pour déterminer les facteurs cliniques associés à l’embolie pulmonaire, nous avons considéré l’étendue des lésions au scanner, la nécessité d’une ventilation mécanique invasive, la démographie et la présence de comorbidités comme des variables indépendantes potentielles dans un modèle de régression logistique. Une valeur P inférieure à 0,05 indique une différence significative. Toutes les analyses ont été effectuées avec la version 3.4.4 de R (équipe centrale R 2017).
Résultats
Sur 2003 patients diagnostiqués avec COVID-19, 280 patients ont été hospitalisés pendant la période d’étude. Parmi ceux-ci, 129 des 280 (46 %) patients hospitalisés ont subi un scanner à une moyenne de 9 ± 5 jours après l’apparition des symptômes. Vingt-neuf patients ont subi un scanner thoracique sans contraste en raison d’une contre-indication au contraste iodé ou de caractéristiques cliniques non graves et ont donc été exclus. Enfin, 100 patients atteints d’une infection par COVID-19 et présentant des caractéristiques cliniques graves ont été inclus et ont été examinés à l’aide d’une tomodensitométrie avec contraste. L’âge moyen des patients inclus était de 66 ± 13 ans, avec 70 hommes et 30 femmes (Tableau ; Annexe E1). Sur 100 patients répondant aux critères d’inclusion, 23 (23 %, [95 % IC, 15-33 %]) souffraient d’embolie pulmonaire aiguë (figure 2 ; annexe E1). Les patients souffrant d’embolie pulmonaire étaient plus souvent en unité de soins intensifs que ceux sans embolie pulmonaire (17 (74 %) contre 22 (29 %) patients, p<.001), avaient besoin d’une ventilation mécanique plus souvent (15 (65 %) contre 19 (25 %) patients, p<.001) et avaient un délai plus long entre l’apparition des symptômes et le diagnostic de l’embolie pulmonaire par tomodensitométrie (12 ± 6 contre 8 ± 5 jours, p<.001), respectivement (Tableau). Dans l’analyse multivariable, le besoin de ventilation mécanique (OR = 3,8 IC95% [1,02 – 15], p=0,049) est resté associé à l’embolie pulmonaire aiguë.
Angiographie par tomodensitométrie pulmonaire d’un homme de 68 ans. Le scanner a été obtenu 10 jours après l’apparition des symptômes du COVID-19 et le jour où le patient a été transféré à l’unité de soins intensifs. Les images CT axiales (fenêtres pulmonaires) (a,b) montrent des opacités périphériques de verre au sol (flèche) associées à des zones de consolidation dans les parties dépendantes du poumon (pointes de flèche). Des réticulations interlobulaires, une bronchectasie (flèche noire) et une distorsion de l’architecture pulmonaire sont présentes. L’implication du volume pulmonaire a été estimée entre 25 et 50 %. Les reformations coronales du scanner (fenêtres médiastinales) (c,d) montrent une embolie pulmonaire bilatérale lobaire et segmentaire (flèches noires).
Notre étude indique une prévalence élevée d’embolie pulmonaire aiguë chez les patients atteints de COVID-19 (23%, [95%CI, 15-33%]). L’embolie pulmonaire a été diagnostiquée en moyenne 12 jours après l’apparition des symptômes. Les patients souffrant d’embolie pulmonaire étaient plus susceptibles de nécessiter des soins dans l’unité de soins intensifs et de nécessiter une ventilation mécanique que ceux qui n’avaient pas d’embolie pulmonaire (Tableau).
Les lignes directrices actuelles (1,5,6) recommandent de réaliser un scanner thoracique sans contraste pour évaluer le schéma du scanner COVID-19 et son extension. Cependant, des rapports antérieurs suggéraient une coagulopathie associée à une infection par COVID-19 [par exemple (2,3)]. En outre, ces patients présentent des facteurs de risque fréquents d’embolie pulmonaire (par exemple, ventilation mécanique, admission en unité de soins intensifs). C’est pourquoi nous avons systématiquement effectué un scanner à contraste renforcé pour les patients atteints de COVID-19 présentant des caractéristiques cliniques graves afin d’évaluer le parenchyme pulmonaire ainsi que d’autres complications pouvant entraîner une détresse respiratoire.
Nos résultats ont montré des embolies pulmonaires fréquentes (23 %) chez les patients atteints de COVID-19. Dans une analyse multivariée, l’embolie pulmonaire a été associée à une ventilation mécanique invasive et au sexe masculin. Il est intéressant de noter que l’étendue des lésions n’était pas associée à l’embolie pulmonaire. Nous reconnaissons la nature préliminaire de ces résultats, y compris sa nature rétrospective et la taille limitée de l’échantillon. On ne disposait pas de marqueurs cliniques importants susceptibles d’expliquer ou d’être associés à l’embolie pulmonaire, notamment les D-dimères (seuls 22 patients sur 100 avaient des taux de D-dimères disponibles). Néanmoins, nos résultats suggèrent que les patients présentant des caractéristiques cliniques graves de COVID-19 peuvent avoir une embolie pulmonaire aiguë associée. Par conséquent, l’utilisation d’une tomodensitométrie à contraste renforcé plutôt que d’une tomodensitométrie de routine sans contraste peut être envisagée pour ces patients.
References
- 1. . COVID-19 patients and the Radiology department – advice from the European Society of Radiology (ESR) and the European Society of Thoracic Imaging (ESTI). 2020;11. Google Scholar
- 2. . Acute pulmonary embolism and COVID-19 pneumonia: a random association? Eur Heart J. 2020 Mar 30;ehaa254. Crossref, Medline, Google Scholar
- 3. . COVID-19 Complicated by Acute Pulmonary Embolism. Radiol Cardiothorac Imaging. 2020 Apr 1;2(2):e200067. Link, Google Scholar
- 4. Review: Viral infections and mechanisms of thrombosis and bleeding. J Med Virol. 2012 Oct;84(10):1680–96. Crossref, Medline, Google Scholar
- 5. Radiological Society of North America Expert Consensus Statement on Reporting Chest CT Findings Related to COVID-19. Endorsed by the Society of Thoracic Radiology, the American College of Radiology, and RSNA. Radiol Cardiothorac Imaging. 2020 Apr 1;2(2):e200152. Link, Google Scholar
- 6. The Role of Chest Imaging in Patient Management during the COVID-19 Pandemic: A Multinational Consensus Statement from the Fleischner Society.24. Google Scholar
Source : Radiology – 23-04-2020
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
Bof, bravo Besançon et les bisontins! Mais à défaut de l’enfoncer, la porte avait été largement ouverte début avril par le Pr. Sandro Giannini de l’université de Bologne dont on a déjà sur ce blog cité et commenté les travaux:
https://www.ibtimes.sg/new-fact-reason-coronavirus-lethality-heart-problem-not-lungs-says-italian-doctor-42838. Il y a déjà un bail qu’il n’intube plus, qu’il n’hospitalise quasiment plus et qu’il « traite à domicile ». Les anticoagulants sont donnés systématiquement.
Quand le couple diabolique Véran/Salomon imposait massivement le Doliprane (merci de la part de Sanofi dont c’est le premier chiffre d’affaires; ah oui, vous ne saviez pas pourquoi on consomme du Doliprane plus que de raison en France?), déjà au lieu de les écouter, on aurait dû ne serait-ce que prendre de l’aspirine pour ses effets anticoagulants en sus de son rôle antipyrétique et analgésique (attention, danger, triple aveugle & co, mais l’aspirine n’a pas encore été Buzyn/fissa retirée de la vente). Combien de morts au doliprane par absence d’effets secondaires souhaitables?
Enfin la quinine, ne me parlez pas de l’hydroxymachinchouette, c’est pas les classifications qui font science disait le grand Richard Feynman, est connue et utilisée aussi pour son effet anticoagulant…
40 réactions et commentaires
« Car dès lors qu’on repère une embolie pulmonaire, c’est traitable », simplifie le Pr Delabrousse. Il suffit de placer le patient sous anticoagulant. De fluidifier son sang, pour permettre à l’oxygène de mieux circuler. »
oui, c’est ce que disait les italiens en mars …..
j’ai cru lire ailleurs « il n’y a pas de traitement »
alors qu’une simple médecin de campagne soigne ses patients depuis le début.
soigner aux antibiotiques au début
soigner aux anticoagulants
cite: « Le propre de notre article, c’est de dire qu’il faut injecter tout le monde avec du produit de contraste. Car dès lors qu’on repère une embolie pulmonaire, c’est traitable », simplifie le Pr Delabrousse. Il suffit de placer le patient sous anticoagulant. De fluidifier son sang, pour permettre à l’oxygène de mieux circuler.
+26
AlerterLa plupart des gens ne semblent pas se rendre compte de la complexité du problème à résoudre avec ce nouveau virus. Ils n’ont pas conscience des années de recherche, d’essais et d’erreurs avant de trouver la solution à chaque petit bobo de l’humanité. Chaque solution devient alors évidente et chacun oublie les suées et sueurs des praticiens et des chercheurs qui sont parvenus à cette solution.
J’aimerai moi aussi une solution simple à la Dr. Trump : injection de Javel, problème résolu ! le virus crève… avec le patient ? ah zut, alors !
+21
Alerterla meritocratie c’est de recompenser ceux qui ont vu juste et de sanctionner les personnes aux responsabilites qui ont fait les mauvais choix. Je suis cadre et je ne veux pas etre juge sur mes performances? C’est ca le neoliberalisme? devenir chef parce que le chef ne peut jamais avoir tort et qu’il a toujours une excuse valable ?
comme d’habitude deux poids deux mesures: t’es en bas de l’echelle t’es soumis a des objectifs et a la concurrence,remplacable a la moindre peccadille et si t’es en haut,t’es le meilleur et irremplacable pour l’eternite…
+17
AlerterIl semblerait donc que les spécialistes se trompent sur la nature de la maladie : notion d’insuffisance respiratoire contre notion de défaillance en oxygène : les poumons sont en bon état, c’est le sang qui n’arrive pas pour l’oxygénation; il s’agit d’un problème vasculaire. D’où l’intérêt des protocoles interdits (neutralisés volontairement) à base d’antibiotiques.
+12
Alerterle medecin de campagne peut tout a fait prescrire de l’aspirine en prevention sans grave implication, ok, c’est pas la panacée… mais on va arreter de se raconter des histoires, ce n’est pas comme si on cherchait activement les gens seropositifs et qu’on les prenait en charge correctement avec un traitement preconisé clair et qui a demontre son efficacite, avec un suivi « aux petits oignons »…
sans vouloir vous vexer, faut juste arreter le delire « blabla le suivi », en pratique on le fait pas et on en a pas les moyens, et rien ne montre qu’on a l’intention de s’en donner.
ca s’excite sur l’hydrochloroquine ok… mais on va pas s’y mettre pour de l’aspirine microdosé prescrit par un medecin qui vous suit…
+3
AlerterLes italiens ont signalé les tromboses depuis plus d’un mois. en france, ils en ont tenu compte ?
voir réponse de Séraphim juste dessous qui comporte une erreur : « « Une découverte attribuée faussement au professeur Sandro Giannini est finalement celle d’un autre éminent italien, directeur de la santé du Centre des maladies cardiovasculaires de Palma et ancien spécialiste à l’Université de Parme, le Dr Giampaolo Palma. »
Pour le medecin de campagne, je remontait en amont
Elle a signalé en mars : « ’ai prescrit le macrolide seul aux patients chez lesquels je constatais l’existence d’un syndrome bronchique avec pneumonie atypique, bilatérale, avec diminution du murmure vésiculaire et dyspnée, et une C3G en plus en cas de signes ORL marqués ou d’infections pulmonaires basses, franches lobaires aiguës. Car l’on constate lors de ce syndrome grippal une atteinte de tout l’arbre respiratoire à différents niveaux………près instauration du traitement au temps T, l’on constate la disparition rapidement progressive de la toux : 50 % des patients n’ont plus de toux en 24h, et plus personne ne se plaint de toux à 72h. La lutte contre ce symptôme contribuant à la réduction du risque de contagion par projection de gouttelettes »
en ehpad !
vous préférez doliprane, isolement , riv*tril ?
+0
AlerterBof, bravo Besançon et les bisontins! Mais à défaut de l’enfoncer, la porte avait été largement ouverte début avril par le Pr. Sandro Giannini de l’université de Bologne dont on a déjà sur ce blog cité et commenté les travaux:
https://www.ibtimes.sg/new-fact-reason-coronavirus-lethality-heart-problem-not-lungs-says-italian-doctor-42838. Il y a déjà un bail qu’il n’intube plus, qu’il n’hospitalise quasiment plus et qu’il « traite à domicile ». Les anticoagulants sont donnés systématiquement.
Quand le couple diabolique Véran/Salomon imposait massivement le Doliprane (merci de la part de Sanofi dont c’est le premier chiffre d’affaires; ah oui, vous ne saviez pas pourquoi on consomme du Doliprane plus que de raison en France?), déjà au lieu de les écouter, on aurait dû ne serait-ce que prendre de l’aspirine pour ses effets anticoagulants en sus de son rôle antipyrétique et analgésique (attention, danger, triple aveugle & co, mais l’aspirine n’a pas encore été Buzyn/fissa retirée de la vente). Combien de morts au doliprane par absence d’effets secondaires souhaitables?
Enfin la quinine, ne me parlez pas de l’hydroxymachinchouette, c’est pas les classifications qui font science disait le grand Richard Feynman, est connue et utilisée aussi pour son effet anticoagulant…
+58
AlerterL’effet anticoagulant de l’aspirine ne s’obtient pas aux doses utilisées pour son effet antalgique.
Les AINS (à ne pas confondre avec les corticoïdes) exposent à des risques thrombo-emboliques à dose élevée.
Je n’ai jamais vu un patient traité à la quinine pour un AVC.
+4
AlerterBillevesées! On en prescrit à long terme à 200mg/jour pour prévenir les accidents cardiaques. Bien en deçà du 2g/jour pour la fièvre. D’ailleurs si on propagande à qui mieux mieux le doliprane (que je ne prends absolument jamais, car si on en prend, c’est qu’on peut s’en passer) c’est précisément pour éviter les soi-disant complications circulatoires de l’aspirine
+15
AlerterCertaines personnes sont allergiques à l’aspirine, le monde n’est pas binaire 😉
+4
AlerterSi vous traitez les patients avec 2g/j d’aspirine, il y aura moins d’effet anticoagulant qu’à 160 mg/jour.
Ce n’est PAS un effet dose -dépendant.
C’est contre intuitif mais c’est comme ça.
On a beau le répéter 100*, si ça marche pas, ça marche pas.
+2
Alertern’est-ce pas le fameux aspegic pour bébé? on le donnait à mon grand-père après un énième problème cardiaque et ça l’avait bien aidé… et je l’ai eu aussi en début de grossesse pour prévenir l’éclampsie. Très surprenant quand on ne s’y attend pas!
+1
AlerterPour ma part, je prends un traitement de 75mg d’acide acétylsalicylique a 75mg, (apres un avc), je serais curieux de savoir en quoi la formule de cette aspirine est differente de celle ordinaire, selon vous….
je sais que quand on en prend regulierement on peut avoir des inconvenients au niveau gastrique, ce qui fait que certains sont enrobés differemment (quand c’est en pilule) etc… mais ca reste la meme molecule….
selon le type de probleme « cardiaque », on peut vous prescrire jusqu’a 300mg quotidiennement
+2
AlerterLes AINS sont utilisés massivement pour ges gens comme moi, depuis des années(problèmes articulaires), sans problèmes particuliers graves, et il faudrait arrêter les conneries du genre (exagérant à peine) « suivi à domicile par une équipe de chercheurs habitués à la recherche en apesanteur »: vous voulez savoir quand il faut diminuer un peu ou faire une pause dans le traitment aux AINS? Facile, quand des petites coupures saignent trop, quand des ulcérations aux gencives les rendent fragiles etc, ont est capable de voir soi même où on en est sur les effets anti coagulant des AINS.
+1
AlerterSéraphim, encore un Français que j’approuve, heureusement il y en a encore un avec mes amis. …Effectivement , aussi, en Slovaquie, Russie , Etats-Unis et bien d’autres le fameux acide acétylsalicylique -Aspirin est d’un emploi encore aussi important que le Paracétamol que vos médecins vantent et préconisent tant à la place. Et Effectivement vos médecins Véran et …autres avec leur Doliprane… On ne soigne pas le covid 19 … avec du paracétamol…
A vous de les poursuivre en Justice dont pour leurs messages officiels …
+13
AlerterLe 16 mars dernier, un article paru dans la revue RSNA (Radiological Society of North America) rapporte les cas, à Wuhan, de deux chinois infectés par le virus Covid19, dont l’état respiratoire, avec la survenue d’une embolie pulmonaire aigüe, s’est brusquement aggravé. Cette publication n’émeut personne : le fait que des infections virales ou bactériennes, puissent favoriser des thromboses veineuses, c-a-d la formation au sein des veines de caillots de sang, eux-mêmes susceptibles de générer des embolies par migration d’un fragment de ceux-ci dans les poumons, est connu de longue date. Ce risque de surcroît est accru chez des patients hospitalisés et alités, tous les médecins le savent.
Le 11 avril dernier le Pr italien Sandro Giannini (orthopédiste), directeur de l’institut d’orthopédie Rizzoli à Bologne (établissement réquisitionné pour accueillir des personnes infectées), déclare que la cause principale de mortalité des patients Covid19 est « la formation de multiples microthromboses dans les vaisseaux pulmonaires ». Ventiler quand le sang ne circule plus dans les vaisseaux obstrués par des caillots est inutile. D’où l’intérêt d’utiliser des anti-inflammatoires dès le début d’infection qui à ce stade, ont été jusqu’à présent déconseillés.
+13
AlerterDes protocoles en Italie à base d’héparine
Sans attendre le feu vert de l’AIFA, plusieurs centres hospitaliers italiens ont déjà commencé à traiter quelques patients par héparine, comme l’hôpital de Pérouse en Ombrie qui a mis en place un protocole destiné aux malades à domicile placés en quarantaine. « Nous leur administrons une dose d’héparine en association avec l’hydroxychloroquine », explique le Pr Cecilia Becattini, médecin interniste et membre du comité scientifique de la Région de la Ombrie. À Milan, l’hôpital Niguarda a également lancé son propre protocole à base d’héparine depuis quelques semaines. « Cet anticoagulant peut effectivement empêcher le virus d’arriver aux cellules mais attention car ce médicament peut également avoir des effets secondaires importants », avertit le Pr Carlo Perno, virologue et directeur du laboratoire d’analyses de l’hôpital Niguarda.
https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/litalie-teste-lheparine-chez-les-patients-covid-19
+7
Alerterhttps://blogs.mediapart.fr/pierre-jacques-raybaud/blog/310320/covid-19-proposition-d-un-nouveau-traitement-et-protocole-par-tritherapie
31 mars 2020
Par Pierre-Jacques Raybaud- Docteur, médecin généraliste et CES Immunologie de recherche en biologie humaine
»Il est capital de repérer le J1, premier jour des signes et de conseiller de faire un bilan biologique, en cas d’aggravation entre J5 et J1O. La dyspnée et la SatO2 en ville sont de bons repères. À l’approche des 90 et en-dessous, il parait souhaitable de déclencher l’analyse. Il semble logique de prescrire une HBPM à dose préventive à ce stade, Lovenox 0,4ml/j 14j ou un anticoagulant oral Xarelto 10mg/j ou Eliquis 5mg/j pour 14j, et il y en a d’autres, selon les antécédents et analyse des contre-indications des patients. »
Cas du patient arrivé en réa : Outre les drogues habituelles des fondamentaux de l’homéostasie, les doses seront augmentées à l’appréciation des réanimateurs.
À ce stade, en hypoxie, chez des patients ventilés, ce processus entraine des micro-embolies diffuses, voir massives. La mortalité par EP est en moyenne de 35%. Il est donc légitime de durcir le traitement et d’ajouter, le cas échéant, des inhibiteurs des protéases à sérine comme le Camostat ou mieux le Nafamostat au Japon (Yamamoto- Mers-2016), dont on connait à la fois les propriétés anti-coagulantes mais aussi anti-virales par l’inhibition transmembranaire , notamment du gène TMPRSS2, qui est activé par le Sars-Cov 1 de 2003 ou le COVID-19 maintenant. »
+1
AlerterDr Giampaolo Palma cardiologue
« Une découverte attribuée faussement au professeur Sandro Giannini est finalement celle d’un autre éminent italien, directeur de la santé du Centre des maladies cardiovasculaires de Palma et ancien spécialiste à l’Université de Parme, le Dr Giampaolo Palma. »
+2
AlerterOctobre 2016 – Les effets de l’hydroxychloroquine sur la dysfonction endothéliale
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2210778916300538
+1
AlerterLe Doubs a été impacté très fortement, à partir de la maison de retraite de Thise infectée avec de nombreux morts.
Le CHU de Besançon est un CHU très performant et la ville de Besançon n’est pas un « désert médical » contrairement une autre « capitale régionale » comme Orléans, par exemple où c’est la croix et la bannière pour avoir un médecin traitant attitré pour tous les nouveaux arrivants où quand le médecin prend sa retraite.
J’avais essayé de faire passer cette information sur le site des Crises il y a deux jours, sur le billet : »bien plus qu’une pneumonie virale une inflammation vasculaire systémique » .
Car je pense qu’il faut faire passer le plus possible l’état des recherches mais aussi des thérapeutiques mises en place.
Personnellement je crois que cette maladie est aussi « sociale », que son traitement dépend de l’état ANTERIEUR de l’organisation médicale, de celle des hôpitaux (ce qui n’est pas tout à fait la même chose, car un CHR n’est pas tout à fait un CHU ), de la médecine de ville qui conditionne la santé préalable des patients (même vieux, car tous ne sont pas destinés à être morts dans l’année n’en déplaise aux jeunes eugénistes de ce blog qui s’ignorent).
+27
Alertersuite …Je suis incapable de décider quelle est la « bonne thérapeutique », je (ni vous) ne pourrai choisir celle qu’on m’appliquera,
mais être informés c’est bien: merci à Olivier.
En même temps se protéger au maximum est un devoir…
Aristote faisait de la Prudence la vertu suprême (la phronésis) vertu intellectuelle mais aussi d’un usage pratique.
Elle était comme toute vertu un « moyen terme » entre deux excès contraires, « la témérité et la couardise « , sachons user de la Prudence, pas pusillanimité de trouillards, mais pas non plus « liberté factice » de courir boire un verre au bistrot du coin ou de piquer une tête dans sa crique préférée.
Agir intelligemment, informer, et réclamer autre chose que la politique de « gribouille au service de la Banque ».
+13
AlerterMerci a l’équipe d’OB de nous communiquer ces informations. Cette info remonte à quelques semaines lorsque vous analysiez la méthodologie Raoult de son premier eprint.
Il faudra des semaines, des mois aux équipes médicales pour comprendre le cov19, et a trouver des traitements. Mais là, vous ne montrez pas votre analyse critique scientifique mais vous publiez simplement des articles de presse.
Je trouve que ces médecins ont fait de leurs mieux, avec leurs connaissances, leurs moyens. Ils ont apporté leur pierre à l’édifice pour trouver une solution pour soigner leurs patients. Puis, ils ont été publiés pour partager leurs connaissances. Ce sont tous mes héros.
Ces médecins que vous faites voir aujourd’hui sont des héros, des vrais scientifiques alors que d’autres sont des charlatans comme Raoult. Ce n’est pas personnel car l’ordre des médecins, les médias, l’état réagissent de la même manière que vous.
Pourquoi ce décalage ? Leurs approches me semblent aussi empirique que l’une que l’autre 🤔
Cela ne change rien, les médecins de ville ne peuvent pas prescrire des traitements pour le covid mise à part le Doliprane.
Que dites vous de cela OB? Sujet intéressant a traiter 🤔
+9
AlerterSans discuter de ce que je ne connais pas (le compte-rendu des scanners ci-dessus est absolument incompréhensible pour le non initié au langage des spécialistes en radiologie, pour le moins, et n’amène rien à notre connaissance sinon de l’embrouille et informer ce n’est certes pas délivrer un tel langage abscon!) mais revenons à une petite remarque simplette : je suis émerveillé par le nombre de PROFESSEURS en toutes matières, en toutes régions, en tous hôpitaux, en toutes structures administratives,de tous âges, toutes nationalités,etc… c’est incroyable une telle richesse hiérarchique, ça fait penser aux généraux américains, il y en a partout, toujours prêt à délivrer leur messages (souvent contradictoires d’ailleurs!) moi, ça m’épate de vivre dans un pays si riche en intellectuels brillants et de si peu d’effets! Finalement cette pléthore de savants ne viendrait-elle pas diminuer la confiance que leurs titres devraient inspirer? ça m’épate certes mais ça m’inquiète tout de même pas mal, il y a un loup là-dessous, non?
+14
AlerterComme l’indiquent les auteurs de cette étude, elle n’est que préliminaire car l’échantillon est insuffisant pour qu’elle soit valide au sens strictement scientifique.
Nous les remercions l’équipe pour son honnêteté et du fait qu’elle évite de faire une publicité tapageuse autour de ses résultats.
Par contre, il est tout à fait logique qu’une infection attaquant un organe particulier puisse entraîner une défaillance « collatérale » sur un autre organe.
Un être vivant est, ne l’oublions jamais, non pas un ensemble d’organes qui vivent leur petite vie chacun dans son coin mais un système complexe nécessitant un fonctionnement hautement synchronisé.
Un problème, même parfois « mineur » dans un organe peut ensuite entraîner « par effet domino » une cascade de problèmes induits qui mettront alors le pronostic vital en danger.
Dans ce cas, il semble que la cause de ce problème réside dans la présence de caillots sanguins causés par l’infection pulmonaire qui passent ensuite dans la circulation sanguine et viennent « boucher les tuyaux », ce qui cause l’arrêt de la « pompe » et la mort immédiate.
Il faut certes traiter prioritairement l’organe « cible » de la pathologie (infection, cancer, etc.) mais il faut aussi surveiller les conséquences que cette pathologie a sur le reste de l’organisme.
Nota : Les caillots sanguins peuvent très bien ne pas provoquer d’embolie pulmonaire chez certains patients mais pourront continuer à circuler pour aller boucher d’autres artères, ce qui pourra se traduire par de nombreuses pathologies, des AVC par exemple.
+4
AlerterVeuillez excuser ce post peu raisonnable. Mais relative au sujet de l’article, une simple vidéo publiée le 11 avril, comportant quelques pépites, laisse apparaître le fait que les spécialistes se tromperaient sur la nature de la maladie : notion d’insuffisance respiratoire contre notion de défaillance en oxygène (les poumons sont en bon état, c’est le sang qui n’arrive pas pour l’oxygénation : il s’agit d’un problème vasculaire).
En fonction de quoi, pourquoi une combinaison d’antibiotiques est efficace, etc… par recoupement.
Avec ironie, on peut constater que ces informations issues de blogs « complotistes » se diffusent lentement dans les médias mainstream. On découvrira dans un mois et demi la réalité de l’intérêt des antibiotiques, de la tuerie de l’intubation, de la censure, de la neutralisation de nouveaux protocoles médicaux, etc…
Bravo au travail et à l’acharnement de personnes passionnées, comme ce monsieur.
https://www.youtube.com/watch?v=giyZvits7DU&list=UUgJsFMb8rF_aO1qZgvu_2AQ&index=24
https://webmail22.orange.fr/webmail/fr_FR/download/DOWNLOAD_READ_PDF.html?IDMSG=2529&PJRANG=2&NAME=protocole-groupe-i-29-mars-2020-bis-suspicions-covid-19-docx.pdf&FOLDER=INBOX%2FOUTBOX
+12
AlerterDésolé pour le second lien non fonctionnel, rectifié ci-après:
file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/protocole-groupe-i-29-mars-2020-bis-suspicions-covid-19-docx%20(4).pdf
+0
AlerterJe vous suis parfaitement sur la « tuerie de l’intubation » dont j’ai déjà évoqué les possibles effets iatrogènes.
Pour ma part, cette nouvelle discussion sur l’embolie ou thrombose pulmonaire en est à ces balbutiements et je n’exclue pas que cela puisse être des mécanismes réparateurs de micro traumatismes broncho alvéolaires imputable à une ventilation agressive.
La plaque d’athérome par exemple n’est ni plus ni moins que la phase réparatrice faisant suite à une phase ulcérative, jusqu’à être hémorragique, de l’intima artérielle.
+3
AlerterUn grand Merci !
on ne publie pas de la recherche sans des émissions de TV ou sur youtube
mais on publie sérieusement : i.e. dans des revues sérieuses
et ensuite seulement viennent éventuellement les divers canaux médiatiques
la recherche spectacle décrédibilise toute la recherche médicale
quand aux intérêts avec Big-Pharma sont non-éthiques quand on s’exprime publiquement ou qu’on participe aux instances qui conseillent la haute administration et gouvernement
+4
AlerterAh je note que c’est passé en mode interrogatif : de « fin de partie pour la première vague » cela devient « risque-t-on VRAIMENT une deuxième vague ? »
Dans le discours aussi c’est moins assertif : « EN GÉNÉRAL ça se passe en une seule courbe, qui est une courbe de cette nature-là… »
+5
Alertertomodensitométrie avec produits de contraste? c’est radioactif ca? comme une scintigraphie?
parce que les scintigraphies,ca envoit du lourd en dose de radiation.Bon je viens d’une region connue pour la qualite des reglages de ce genre d’appareil (grand est, deja deux episodes differents de gens « crames »accidentellement)
+2
AlerterBonjour,
Le produit de contraste au scanner n’est pas radioactif, c’est un « colorant » qui densifie le sang et les organes, évacué par les reins. Le scanner émet des rayons X qui sont irradiants, dose moyenne pour un scanner Thorax-Abdo-Pelvien 15 mSv.
En scintigraphie, il y a plusieurs types d’examens et plusieurs molécules utilisées.
La dose moyenne va de 2 mSv pour un examen de thyroïde à 40 mSv pour certains examens cardiaque.
Il existe aussi les TEP-scan (tomographie par émission de positons) utilisé principalement pour la détection des cancers, qui associe l’injection d’un sucre radioactif et la réalisation d’un scanner. La dose moyenne est de 15 mSv.
Pour le problème de réglages des appareils, je pense que vous faites allusion à Epinal. Cela concernait des machines de radiothérapies qui sont très puissantes. L’erreur était due à un mauvais réglage de la machine qui a abouti à un surdosage de nombreux patients lors de l’utilisation « habituelle » de l’appareil.
Il y a aussi eu un problème durant un scanner classique où une personne a répété un grand nombre de fois l’acquisition d’images au même endroit sur un patient. L’erreur était due à un manque de connaissance du fonctionnement de la machine qui a conduit à une mauvaise prise de décision dans une situation inhabituelle.
Bref, les rayons ionisants c’est comme les médicaments, moins on en prend mieux on se porte, mais dans une utilisation raisonnée les risques sont limités.
+1
Alerter« Les gens ne se rendent pas compte de la complexité » pauvre choupinou.mais c’est pour cela que les chefs ( politiques ou de service hospitalier) sont davantage payes et respectés que les éboueurs et les rmistes…mais les mecs veulent les avantages ( l’autorité et le salaire) et en même temps pas les inconvénients ( la responsabilité avec le risque de sanction).
Hé, c’est fini le printemps et l’été, a prendre du fric sans rien faire. On est au milieu de l’automne,puis viendra l’hiver: retour de la rareté ( y compris monétaire) et les gens vont défendre leur vie…
+9
AlerterJ’voudrais pas foutre la mauvaise ambiance mais je suis les télés russes et ça fait à peu près 2 semaines que j’ai vu un reportage dans un hôpital russe où ils racontaient qu’ils mettaient automatiquement les patients qui arrivaient en réa sous anticoagulant car ils avaient remarqué la présence de nombreux cas d’embolie pulmonaire….mais peut-être ai-je mal compris…
+6
AlerterBonjour il va falloir revoir vos informations et vos sources surtout. En effet il ne s’agit pas d’une découverte majeure faite à Besançon. En effet l’Est Républicain manque de rigueur avant de publier. Les Etats-Unis, et de nombreux médecins français associent depuis plusieurs semaines des anti-coagulants aux autres traitements, puisqu’ils se sont rendus compte que les patients présentaient des thromboses, souvent de petites tailles, d’autant plus difficiles à traiter. Donc quelle ne fut pas ma surprise de voir un tel article dans l’Est, une nouvelle qui retombe donc comme un flan…
+5
AlerterFinalement cette infection déboucherait sur une CIVD : coagulation intravasculaire disséminée .(très grave-mortelle). ?
Il me semble avoir lu cela au début de la pandémie quand elle était encore confinée en Chine …
+3
AlerterCela fait un moment que l’on sait que chez les malades de réanimation les pneumopathies infectieuses et les SDRA « présentent » des images radiologiques d’embolies pulmonaires.
La vraie question est :
Est-ce que leur prévalence dans les COVID19 est plus élevée ?
C’est difficile à prouver, et de toutes façons on peut en douter.
Pour moi ce n’est pas un scoop.
+1
AlerterDonc plutôt de l’aspirine à du doliprane ?
+0
AlerterJe précise que faisant référence à la Suisse, il s’agit de l’article (Les Crises, 28 avril 2020) de la Tribune de Genève portant sur les travaux de chercheurs de l’université de Zurich.
+0
AlerterQuand je pense que l ordre des médecins a menacé les médecins dans l est qui preconisent ded anticoagulants en prophylaxie…
A la fin si ca se trouve on va nous proposer l aspirine.
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.