Source : France Bleu, Benjamin Fontaine, 27-03-2020
Selon le professeur Vincent Thibault, chef de service du laboratoire de virologie aux CHU de Rennes, les tests de dépistage du coronavirus ne sont fiables qu’à 70%. Ce qui pourrait expliquer la prise en charge tardive de l’adolescente décédée en région parisienne.
Alors que les formes sévères de coronavirus sont rares chez les jeunes patients atteints, la mort d’une adolescente parisienne de 16 ans a créé la stupéfaction. A Rennes, le professeur Vincent Thibault, chef de service du laboratoire de virologie au centre hospitalier universitaire alerte ce vendredi 27 mars.
Le virus peut être plus profond
Il souhaite rétablir la vérité sur la performance des diagnostics effectués. « Aujourd’hui nous faisons des prélèvements dans le nez mais on sait que le virus ne se trouve pas dans le nez à toutes les phases de la maladie, » explique le virologue. « On peut donc avoir un test négatif alors que le patient présente des symptômes et qu’il est bien contaminé. Ça s’explique par le fait que le virus est bien plus profond, dans les poumons par exemple. »
Selon le professeur, sur 100 personnes testées négatives, il est probable que 30 d’entre elles soient néanmoins infectées par le virus. « Ça ne veut pas dire que le test n’est pas bon mais que nous recherchons le virus a un endroit où il ne se situe pas à toutes les phases de la maladie. »
Les risques d’un dépistage à grande échelle
« Dans le cas de cette jeune fille il semble qu’elle ait eu deux prélèvements initiaux négatifs. Elle a été renvoyée chez elle et sont état s’est dégradé rapidement avec un résultat finalement positif. Ce triste cas illustre bien le problème qui existe aujourd’hui et on peut imaginer les conséquences à venir si on proposait ces tests à toute la population, » s’alarme Vincent Thibault. Le risque est de voir des personnes devenir moins respectueuses des gestes barrières et transmettre le virus à des populations à risque.
Des soucis d’approvisionnement en tests
Par ailleurs, le virologue explique aujourd’hui les difficultés à s’approvisionner auprès des fournisseurs. « Nous avons du mal à trouver des réactifs pour les tests. Il y a des ruptures de stocks. Nous n’avons plus d’écouvillons pour faire les prélèvements. Si on doit élargir les tests, je ne sais pas comment nous ferons. »
A ce jour, 300 testes journaliers sont effectués par le CHU de Rennes.
Source : France Bleu, Benjamin Fontaine, 27-03-2020
ENTRETIEN. « La plupart des tests Covid-19 actuels ne sont fiables qu’à 70 % »
Source : Ouest France, Samuel Nohra, 27-03-2020
Alors que la France va augmenter son nombre de tests dans les prochains jours, le décès d’une jeune fille de 16 ans, testée deux fois négatif, pose question. Vincent Thibault, chef du laboratoire de virologie du CHU de Rennes, nous apporte son éclairage.
Plus de 15 000 tests Covid-19 par jour en cette fin de semaine, 25 000 en fin de semaine prochaine, avait affirmé, jeudi 26 mars, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Le décès d’une jeune fille de 16 ans, testée négatif par deux fois avant de succomber à la maladie, interroge. Les réponses du professeur Vincent Thibault, chef du laboratoire de virologie du CHU de Rennes.
Quelle est la fiabilité des tests actuellement pratiqués ?
Qu’on rétablisse la vérité sur la performance du diagnostic. De l’expérience chinoise et désormais de la nôtre, nous savons qu’un prélèvement naso-pharyngé, tel que celui effectué dans les « drives » médiatisés, ne possède une sensibilité clinique que de l’ordre de 70 %. En d’autres termes, si vous testez 100 personnes qui sont négatives selon le test effectué, il est probable que 30 d’entre elles soient néanmoins infectées par le virus.
La qualité des tests est en cause ?
Ceci n’est pas lié au fait que le test n’est pas bon, mais au fait que nous recherchons le virus à un endroit où il ne se situe pas dans toutes les phases de la maladie. De fait, on retrouve dans 70 % des cas du virus dans le nez, mais parfois, on ne le retrouve que plus profond dans l’arbre pulmonaire (au fond des poumons). On ne peut pas aller le chercher si profond avec un prélèvement simple. Ceci n’est fait qu’en unité de réanimation.
C’était le cas pour la jeune fille de 16 ans testée négativement ?
Il semble qu’elle ait eu deux prélèvements initiaux négatifs et qu’elle a donc été renvoyée chez elle, et que son état se soit dégradé rapidement avec un résultat finalement positif. Ce triste cas illustre bien qu’un prélèvement négatif ne signifie pas forcément l’absence d’infection… Avec les conséquences qu’on peut imaginer si on proposait ces tests à toute la population.
En bref, 30 % des personnes à qui on rendra un test négatif seront potentiellement infectées avec un risque, soit de transmettre le virus, soit de développer eux-mêmes la maladie.
Les tests actuels, dits primaires (ou tests PCR) cherchent le virus en détectant son ADN. Si la charge virale est encore trop faible au moment du test, le résultat peut être négatif même s’il y a infection. De nombreuses équipes travaillent sur des tests sérologiques. À partir d’une prise de sang, ils détecteront les anticorps spécifiques indiquant que l’organisme a été confronté au virus, même si le patient est depuis guéri. Ces tests beaucoup plus fiables devraient être disponibles d’ici deux à trois semaines espèrent les autorités sanitaires. Ils seront essentiels à la sortie du confinement.
Source : Ouest France, Samuel Nohra, 27-03-2020
Décès de Julie, 16 ans : comment l’adolescente a pu être testée négative deux fois au Covid-19
Source : Le Parisien, Robin Korda, 27-03-2020
La famille de l’adolescente, décédée, a appris très tard que la dégradation de sa santé était due au coronavirus. Un drame qui met en lumière le manque de fiabilité des tests actuels.
La bonne nouvelle ne valait rien. Mardi, la famille de Julie, une adolescente de 16 ans placée en réanimation au sein de l’hôpital Necker, à Paris, reçoit, comme nous l’ont raconté ses proches, les résultats de deux tests au Covid-19 passés par la jeune fille : négatifs.
Le soir même, ce diagnostic est contredit par un troisième dépistage, passé la veille à l’hôpital de Longjumeau, dans l’Essonne. L’état de santé de Julie, sans antécédent médical connu, est bien lié au nouveau coronavirus.
L’adolescente meurt quelques heures plus tard, victime, selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, d’une forme sévère du virus « extrêmement rare » chez les jeunes. Un drame qui met en lumière la fragilité des résultats des tests de dépistage actuels, de plus en plus réclamés par les Français.
Pourquoi l’adolescente a-t-elle été testée plusieurs fois ?
Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l’hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP) de Paris, rappelle que le test est « très spécifique » : s’il s’avère positif, il y a « 98 % de chances » que ce soit bien le cas du patient.
En revanche, sa « sensibilité », bien qu’il n’existe pas encore d’étude poussée sur le sujet, ne se situerait qu’autour de « 60 % ». Statistiquement, deux patients contaminés sur cinq seraient donc diagnostiqués négatifs.
« Au CHU de Lille (Nord), les médecins n’hésitent pas à tester cinq à six fois les mêmes personnes, lorsqu’elles présentent un état grave, jusqu’à obtenir un résultat positif », confie Gérald Kierzek. C’est vraisemblablement aussi ce qui explique que la jeune Julie ait été testée à trois reprises.
Contactés ce vendredi, l’hôpital Necker et l’AP-HP ne comptaient pas réagir dans l’immédiat à son cas personnel, notamment en raison du secret médical. En conférence de presse virtuelle, le professeur Bruno Riou, directeur médical de crise de l’AP-HP sur le coronavirus, a toutefois rappelé qu’il existait des « faux positifs » et « des faux négatifs », « comme dans toutes les épidémies ».
Comment expliquer que les résultats soient peu fiables ?
La fragilité de ces résultats s’explique par le procédé utilisé. Les tests actuels reposent sur prélèvements dits « nasopharyngés ». En clair, des cellules sont récupérées profondément dans le nez à l’aide d’un écouvillon, une sorte de long coton-tige, afin d’y repérer l’ARN, c’est-à-dire le matériel génétique du virus.
Mais ces prélèvements peuvent être opérés à un moment où le virus ne se situe pas dans cette zone. « Par exemple, si le test est réalisé trop tôt, le virus peut être circonscrit à la zone de la gorge. Rien ne sert de le chercher dans le nez, illustre Gérald Kierzek. Plus tard, le virus peut être localisé dans les poumons et demeurer indétectable dans la zone ORL ».
Le procédé est par ailleurs « opérateur dépendant » : sa fiabilité dépend en partie de la façon dont le test est réalisé manuellement. A-t-on cherché assez profond ? En tournant l’écouvillon au bon nombre de fois ? La technique de laboratoire, elle, n’est jamais en cause.
Un bon diagnostic aurait-il permis de la soigner différemment ?
Pour l’auteur de « Coronavirus – Comment se protéger ? », la part importante d’aléa dans les diagnostics apporte une forme de « fausse sécurité ». Le contaminé se croit négatif, ce qui peut l’amener à prendre moins de précautions pour préserver son entourage.
En revanche, être diagnostiqué positif ou négatif ne change au traitement reçu si l’on a développé une infection grave. « Il faut se rappeler qu’il n’y a pas de traitement spécifique aux infections liées au Covid-19 », souligne le médecin urgentiste.
« L’apport d’oxygène au patient se décide non pas en fonction des résultats du test, mais du scanner des poumons et de l’état du malade », ajoute-t-il. Utilisé dans d’autres pays, comme la Corée du Sud, le dépistage massif sert avant tout à éviter les contagions, et non à traiter différemment les malades porteurs du nouveau coronavirus.
Source : Le Parisien, Robin Korda, 27-03-2020
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48 réactions et commentaires
« 30% de faux positifs »
ça ne veut rien dire du tout (où sont ses statistiques pour affirmer une telle chose d’ailleurs?), l’efficacité du test est fonction de la concentration ds l’échantillon (nb de copies d’ARN par microlitre). La limite a été évaluée à 6.25 copies par microlitre (source = https://www.fda.gov/media/136151/download). Donc en fait comme c’est dit, ça dépend qui la fait et à quel moment… impossible de balancer un pourcentage comme ça à la volée qui ne correspond à rien.
La seule morale de cette triste histoire est qu’il faut peut être :
– effectuer plus de tests (3?) quand les signes cliniques sont contre les résultats des 1er tests (c’est ce qu’on fait couramment pour les recherches de trace d’ADN dan l’eau ou les sols – on va jusqu’à 10 tests mais vu le contexte ce n’est pas possible ici)
– échantillonner de façon plus normée pour que ce ne soit pas « préleveur-dépendant » ou passer à un test sanguin
Enfin, pour tout ça, on revient tjs à la même chose : il faut du matériel pour faires ces tests – comment se fait-il qu’on manque encore de tout?
+8
AlerterPeut-être un début d’explication dans cette partie : «De fait, on retrouve dans 70 % des cas du virus dans le nez, mais parfois, on ne le retrouve que plus profond dans l’arbre pulmonaire (au fond des poumons). On ne peut pas aller le chercher si profond avec un prélèvement simple. Ceci n’est fait qu’en unité de réanimation.»
Peut-être (je veux bien des sources primaires) l’avis de l’expert interrogé provient-il de l’écart qu’il constate entre les résultats de prélévements naso-pharyngés et pulmonaires.
+1
Alerter> comment se fait-il qu’on manque encore de tout ?
Les italiens en veulent, les espagnol aussi, les suisses, les français bien sur, et les allemands ne seraient probablement pas contre. Chez les européens, comme les 3 principaux producteurs sont en confinement, les usines, qui sont dimensionné pour une demande échelonnée sur des années, tournent au ralentit, et si il faut des elements qui viennent de Chine, par exemple des trucs a base terres rares (90% des elements électroniques), il va probablement falloir attendre un peu.
Une fois le materiel sur place, on manquera aussi de praticiens pour utiliser le matériel et faire le prélèvement: c’est un secteur qui ne connait déjà pas le chaumage.
+1
Alerterpour les européens ne veut rien dire du tout, vouliez-vous dire pour les unionniens de l’ue ?
+2
AlerterCe n’est pas 30% de faux positif, mais 30% de faux négatif (test négatif alors que patient malade) ! Principalement lié au fait que chez 30% des patients malades, on n’isole pas de virus dans les voies respiratoires hautes.
Les faux positifs sont sont beaucoup plus rares sur les PCR (être diagnostiqué malade alors qu’on est sain). Cela peut arriver par contamination d’un prélèvement par un autre prélèvement dans les laboratoires (eux aussi sont sous tension et se retrouve avec beaucoup de matériel contaminé. Une mauvaise manipulation de matériel contaminé peut contaminer des échantillons sains)
+3
AlerterApproches innovantes dans le domaine de la prévention et de la prise en charge des Infections associés aux soins
https://www.mediterranee-infection.com/approches-innovantes-dans-le-domaine-de-la-prevention-et-de-la-prise-en-charge-des-infections-associes-aux-soins/
Endiguer les infections nosocomiales grâce à une technologie innovante
https://www.youtube.com/watch?v=-Caah_GmzoQ
+1
AlerterDans mon pays, une jeune fille âgée de 12 ans (l’âge de mon fils, actuellement) est décédée de cette peste (désolé pour le vocabulaire médiéval, mais il n’y a pas d’autre mot). Douze ans ! Une époque de la vie où, en théorie (et malheureusement seulement en théorie), la vie s’ouvre à vous.
Le monde scientifique ne nous dit pas tout au sujet de ce mal. Oui, les jeunes sont, au même titre que les autres personnes, des proies potentielles pour ce Covid-19. Et même les très jeunes puisqu’un nourrisson de 6 mois est mort de cette peste aux Etats-Unis.
Les tests, mais quels tests ? Où se trouvent leur certification ? Où se trouvent les travaux les ayant mis au point ?
+5
AlerterTous les ans (et même cette année) il y a des gamins et ado qui meurent d’infections virales qui normalement ont une prévalence forte chez les personnes âgées avec pathologies sous jacentes (comorbidités), souvent par choc cytokinique (une dizaine de gamins de moins de 14 ans sont morts cette année de la grippe saisonnière).
C’est malheureux, mais il n’y a aucun complot ou manquement sur ce point. Et ça ne change absolument pas le fait que statistiquement telle maladie est potentiellement mortelle pour un type de population, ici âgées et atteint de comorbidités et qu’elle sera considérée bénigne pour le reste de la population. C’est normal, il y aura toujours quelques cas atypiques en dehors du groupe à risque.
+13
AlerterAujourd’hui hui 50 000 tests réalisés par Raoult ,2 500 positifs sous traitements : un mort de 84 ans,attendons le reste des résultats.
Comment un charlot fait autant de tests que l’équipe du père de la nation?
+26
Alerter1. Le prélèvement doit être très bien fait; c’est autre chose qu’un écouvillonnage de la cloison nasale (ça explique en partie les 30% de faux négatifs)
2. On en apprend tous les jours sur le virus : l’excrétion naso-pharyngée peut passer sous les radars de la technique (sensibilité insuffisante), alors qu’une analyse d’une expectoration sera positive. Une piste en train d’être explorée: recherche au niveau des selles.
3. Le scanner apparaît comme plus sensible (image en verre dépolie (?), à confirmer par un spé).
4. On attend les tests sérologiques avec impatience mais pour le moment, pas mal ont des performances non satisfaisantes (70% de sensibilité à trois semaines post contage..)
Ne pas oublier qu’on peut avoir une charge virale importante même en situation asymptomatique (notamment durant la phase d’incubation).
+2
AlerterAvez-vous des sources sur la méthodologie de compte ? le mode de dépistage (prélévement naso-pharyngé par le patient lui-même ?), le suivi, la sélection des patients («Pour l’instant, les cas graves […] vont directement en réanimation et ils vont mourir là-bas » (Pr Raoult)), l’exclusion des statistiques (Sa première étude a exclu 6 patients sur les 26 qu’elle a impliqué).
Avec ces éléments, on pourra y voir plus clair.
+2
AlerterNon pas d’information autres que celles publiées (d’après les témoignages le prélèvement s’effectue pas les médecins de son équipe).
D’après ce que je comprends 1 des patients s’est retiré parce qu’il était négatif, un autre pour effet secondaire, 3 sont allés en soins intensifs et 1 est décédé. C’est peut-être à partir de là que Raoult a pris conscience que son traitement ne fonctionnait pas sur les cas les plus graves et qu’il y a renoncé (préférant réserver son traitement pour des patients moins atteints – sa démarche est empirique. De nombreuses découvertes l’ont été ainsi, et c’est un parti-pris qui, selon lui, se justifie en temps de crise).
Wait and see. Non pas Discovery mais une étude plus sérieuse du CHU d’Anger sur 1300 patients dont des patients à risque en début de maladie et dont on aura les résultats plus rapidement :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/covid-19-une-vaste-etude-pour-clore-le-debat-sur-la-chloroquine-843917.html
+4
AlerterBonjour OB
Bonjour à tous
https://mapthenews.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/5e09dff7cb434fb194e22261689e2887
Vous trouverez sur ce site l’état par département de la pandémie du corionavirus
Il suffit de cliquet sur les points rouge.
On trouve au 30/03 par exemple:
Bouches du Rhone Rhone Moselle
patients hospitalisés 811 985 871
patients en réanimation 184 235 170
patients en retour à domicile 385 302 235
patients décédés 35 123 182
Les Bouches du Rhône ont le plus faible taux de létalité
+9
AlerterSuivi des patients Covid-19 en France
https://mapthenews.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/5df19abcf8714bc590a3b143e14a548c
+0
AlerterMerci pour ces infos, intéressantes pour la localisation géographique.
Pour ma part, voici un modèle de comparaison prenant comme indicateur le nombre de décès des +65 ans par million d’habitant de +65 ans (ces derniers représentant 93% des victimes).
https://drive.google.com/open?id=1KAUYzpWuQ-0BnM0h36c7y4IM9kpdDI4J
(scroller pour voir les courbes)
En traitant les données pour tenir compte du démarrage différent de l’épidémie dans chaque pays (avec un seuil de 30 morts par million), on voit les courbes se superposer selon deux tendances. L’Espagne et la Belgique ont une progression nettement plus grande (si quelqu’un peut me l’expliquer, je suis preneur).
Si mon modèle est juste, on devrait malheureusement observer :
– 15 000 morts en Espagne le 9 avril
– 20 000 morts en Italie le 10 avril
– 15 000 morts en France le 12 avril
A votre disposition pour échanger sur ce sujet
+0
AlerterErratum : 10 000 morts en France le 12 avril
+0
AlerterOB
Je pense qu’il faut faire rapidement une analyse statistique par département ,vérifier si les Bouches du Rhône/Marseille utilise le traitement Raoult et comprendre pourquoi il y a de si grands écarts.
Merci
+2
AlerterURGENT
Toutes les informations sont sur le site santepubliquefrance.fr
Aller dans GEODES l’observatoire cartographique de la santé publique France.
Toutes les informations concernant le coronavirus par département y sont.
Vous y observerez une grandes disparité sur le taux de létalité en comparant avec les Bouches du Rhône.
+3
AlerterBonjour
au 30/03
Rhône : 1645 cas => 123 décès 7,47%
Moselle: 1458 cas => 182 décès 12,4%
B-du Rhône: 1415 cas => 35 décès 2,47%
Source Ministère de la Santé GEODES
+1
AlerterBonjour,
Peut-être que cette disparité vient du fait que Mr Raoult teste largement la population quand les autres ne testent que les cas fortement suspects. On obtiendrait logiquement moins de décès avec la métodologie de mr Raoult. Les cas positifs de mr Raoult étant en moyenne moins grave qu’ailleurs.
+1
AlerterParmi mes proches, deux cas de Covid paraît-il. Diagnostic par telemedecine.
Premier cas, galope comme un lapin ( enfin entre ses quatre murs) deux jours après avoir été mis en quatorzaine.
À peu près idem pour le second.
Si vous pensez que le diagnostic au doigt mouillé est fiable à 100 % …
+3
AlerterJe voulais vous demander vos sources, mais en voici déjà une (pas trouvé les autres) :
Pays-Bas : https://www.lesoleil.com/actualite/monde/les-pays-bas-rappellent-des-masques-defectueux-importes-de-chine-ef15ee18ac190fcaf27586cabdfb51f0
+0
AlerterAlors si le test avec l’écouvillon peut être trompeur parce que ce fichu virus est bien plus profond ces contaminées là ne sont pas contaminant en toussant ou en eternuant?
Ou si quand même?
Alors ne peut on pas doubler le test en les faisant tousser et analysant les bulles expulsées?
+3
AlerterAttention, le groupe témoin (de l’étude chinoise) n’a pas eu de placebo mais un traitement classique. Et c’est normal éthiquement vous devez traiter les patients. En revanche oui, il y a statistiquement un effet positif trouvé dans cet essai. C’est un élément de plus au crédit de son protocole.
EDIT : Même Discovery qui n’est dont plus en double aveugle mais ouvert n’a pas de groupe sous placebo.
D’ailleurs plus aucune étude n’est fait randomisé, en double aveugle avec groupe sous placebo. C’était juste impossible a mettre en place et soutenu quasi exclusivement que par des gens n’y connaissant rien.
+7
AlerterVous avez raison pour l’étude chinoise. Cela dit le placebo est toujours utilisé, pour preuve :
« L’étude Hycovid, qui doit commencer dès mercredi, sera menée en double aveugle: ni les patients ni les médecins ne sauront si le patient reçoit de la chloroquine ou un placebo. La moitié des patients recevra un placebo, l’autre moitié de la chloroquine. Il s’agira de patients âgés de plus de 75 ans ou de patients ayant besoin d’oxygène sans être « en détresse respiratoire aigüe ». Les patients pourront être hospitalisés, résidents d’un Ehpad ou simplement chez eux. »
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/covid-19-une-vaste-etude-pour-clore-le-debat-sur-la-chloroquine-843917.html
+1
Alerterhttps://www.lalibre.be/planete/sante/une-nouvelle-etude-chinoise-evoque-le-potentiel-de-l-hydroxychloroquine-5e8366d7d8ad581631950e4f
+0
Alerter« Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19: results of a randomized clinical trial »
Zhaowei Chen, View ORCID ProfileJijia Hu, Zongwei Zhang, Shan Shan Jiang, Shoumeng Han, Dandan Yan, Ruhong Zhuang, Ben Hu, View ORCID ProfileZhan Zhang
doi: https://doi.org/10.1101/2020.03.22.20040758
(This article is a preprint and has not been certified by peer review [what does this mean?]. It reports new medical research that has yet to be evaluated and so should not be used to guide clinical practice.)
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1.full.pdf
+1
Alerter@Kiva
Pourriez vous me donner la source de l’étude svp (quelle revue scientifique, données publiées)?
Merci
+0
AlerterC’est une pré-publication (mais on aura que cela pendant quelques temps car impossible de réunir un comité en si peu de temps)
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1
+0
AlerterPROBLEME DE TEST !!!
Au 9 janvier 2020
(Dennis Normile, Jon Cohen, Kai Kupferschmidt, Science). Au sujet des autorités chinoises. Elles déclarent qu’elles ont isolé le virus – il s’agit d’un coronavirus – séquencé son génome, et déjà mis au point un test de dépistage, (jamais dans l’histoire la connaissance sur un nouveau virus n’a progressé aussi rapidement)
11 janvier : les chercheurs chinois ont déjà partagé la séquence génétique du virus avec le reste du monde, PERMETTANT LA FABRICATION de TESTS de DEPISTAGE (« Chinese researchers reveal draft genome of virus implicated in Wuhan pneumonia outbreak », Jon Cohen, Science, 11 Janvier 2020).
Source : https://laviedesidees.fr/Savoir-et-prevoir.html
+5
AlerterQu’est-ce qui doit être remis en cause, la façon d’opérer avec l’écouvillon, ou bien est-ce le révélateur qui selon leur fabrication, par tel ou tel laboratoire n’est pas au point ?
J’ai un ami qui a subit le test, et est infirmier, qui me disait avoir des soupçons sur les qualités des révélateurs…
+1
AlerterFrance info montre une superbe croissance globalement géométrique des cas de coronatruc, ici : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-coronavirus-cas-confirmes-mortalite-localisation-visualisez-l-evolution-de-l-epidemie-en-france-et-en-europe_3873055.html avec une raison relativement « variable » entre 1.06 et 1.15 dans sa dernière moitié. Les chiffres ne concernent que les personnes confirmées en hôpitaux. Quelqu’un peut-il m’expliquer comment le confinement de 14 jours maintenant, n’a pas infléchis sensiblement cette progression ? ya comme une défaut, comme disait mon grand-père …
Tenez bon et gardez-vous bien !
+2
AlerterBen
Un parceque selon ce ravagé de Raoul (et quelques Chinois incompétents ), la période de contamination peut atteindre 21 jours si on est pas traité
D’eux , un’confinement décrété le mardi à midi’est réellement effectif ….. plus tard ….en fonction de’la,discipline de l’organisation du pays ET debl’obéissance aux ordres contradictoires reçus par la,population (restez chez vous , allez sur les chantiers de BTP)
+3
AlerterAttention /!\ « Selon le professeur, sur 100 personnes testées négatives, il est probable que 30 d’entre elles soient néanmoins infectées par le virus ».
A mon avis, c’est plutôt « Sur 100 personnes MALADES testées, 30 auront un test négatif ».
Dans le second cas, je parle de Sensibilité, dans le premier, je parle de ce que l’on appelle « valeur prédictive négative ». Je vous renvoie à wikipedia pour connaitre la différence entre les 2.
En gros la VPN est beaucoup plus compliquée à calculer car dépend de la prévalence de la maladie (en gros, pour un même test, le faire à Mulhouse ou dans un petit village peu infecté, la VPN sera différente)
+5
AlerterUn test à 70% de fiabilité passé deux fois arrive à une fiabilité de 84%, 3 fois 92%, 4 fois 96%.
Il y en aura toujours qui passeront entre les mailles.
C’est comme ça voir la formules de Bays.
Le test de grosse est fiable mais peu utile dans ce cas. Les chinois sont passé le 23 février au dépistage par tomographie pulmonaire, 100% de fiabilité.
+0
AlerterVous parlez de tomographie par émission de positrons (PET scan) ? Problème, on n’en a pas beaucoup et c’est un matériel très onéreux (2.5 millions € pièce). En 2016, on en avait 121 selon la Cour des comptes.
https://www.usinenouvelle.com/article/imagerie-medicale-la-reponse-de-l-industrie-a-la-cour-des-comptes.N391222
En travaillant H24, on arrive à combien ? Peut-être 2 000 tests par jour ?
Il faudrait plus de 6 mois pour faire autant de scan que la Corée a fait de tests (400 000 en 2 mois).
+0
AlerterVotre titre est erroné.
Il ne s’agit pas de la fiabilité du test mais de sa sensibilité … Ce qui n’a rien a voir (même si l’interview citée donne une fausse impression)
+1
AlerterQuelle honte votre article sur le professeur Raoult ! Quelle pénible tentative de démonstration, quel lynchage. Je m’exprime ici, puisque les commentaires sont étrangement fermés sur votre article de mise à mort de cet éminent scientifique, présenté comme un « professeur Maboule » depuis des semaines et à présent traité de menteur et vraiment mis au pilori par un medium que jusqu’ici je trouvais intéressant. Un medium (qui profite beaucoup du travail des autres) que je ne pensais pas voir tomber dans les travers de la presse dite « de qualité » (championne de la mauvaise foi). Que les gens prennent la peine de visionner l’interview du professeur Eric Chabrière (https://www.youtube.com/watch?v=sU7q-yNiJYg), l’un des collaborateurs du Professeur Raoult. Il remet les choses à leur place, de manière claire, brillante, explique en détail en quoi consiste le traitement préconisé par le professeur Raoult (qui n’a jamais parlé de « remède miracle ») et démonte tous les clichés et les hallucinants mensonges répandus à propos de l’utilisation de la chloroquine. Et oser écrire que le professeur Raoult prétend avoir « inventé » le remède et qu’il ne fait jamais référence aux scientifiques chinois, est proprement hallucinant. Le professeur Raoult y fait constamment référence.
Une chose est sûre, vous avez un lecteur de moins, Les Crises est rayé de ma liste de favoris..
+5
AlerterMerci du lien que vous indiquez. Le Pr Chabrière tient plusieurs propos édifiants :
— «à des personnes qui ne sont pas malades […] les risques sont très très faibles» : et chez les malades du covid-19 ? C’est quand même d’eux dont on parle.
— «chez 100% des personnes [traitées par hydroxychloroquine+azithromycine], plus de détection du virus» : l’étude a arrêté de suivre six patients à l’hydroxychloroquine (dont trois partis en réanimation). Difficile de conclure sans détection chez eux.
— «on n’a pas besoin d’analyse statistique là-dessus» : j’espère qu’il s’est emballé et que son propos se voulait sérieux !
— «journaliste : est-ce que ça peut être pris en prévention ? — le but, c’est de rendre les patients moins contagieux et de les traiter, c’est ce que fait ce médicament» : il ne dit rien contre l’automédication. Plus loin il dit « ce que je peux vous conseiller, c’est d’imiter ce qu’on fait»
— «[le Pr Raoult] s’était basé sur des études chinoises» : que personne n’a vues depuis.
— «Le Pr Raoult […] n’a jamais parlé de miracle, il dit qu’il a un traitement qui fait baisser la charge virale» : le Pr Raoult disait : «fin de partie […] : il y a une amélioration spectaculaire, et c’est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d’infection à coronavirus chinois. […] c’est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes !»
J’espère que vous surmonterez les préventions que vous avez pour ce blog et que vous reviendrez aux commentaires avec des arguments, même (surtout !) s’ils allaient dans un autre sens.
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Alerter-Merci pour votre réponse pleine de condescendance
-Les propos du professeur Chabrière ne sont donc pas des arguments.
-A propos de l’automédication: je vous renvoie aux diverses interventions du professeur Raoult sur Youtube, il en parle souvent, comme n’importe quel médecin ou scientifique sérieux.
-Je vous invite à regarder sur youtube la vidéo de l’interview professeur Kim Woo-joo ((https://www.youtube.com/watch?v=gAk7aX5hksU), l’un des experts Coréens impliqués dans la lutte contre le Covid-19, ou encore les interventions du professeur Zhong Nanshan, chef du groupe d’experts de haut niveau de la Commission nationale de la santé et membre de l’Académie chinoise d’ingénierie, lors d’une vidéoconférence ) (http://french.china.org.cn/foreign/txt/2020-03/13/content_75810310.htm) organisée par lui et Anita Simonds, présidente de la Société européenne des maladies respiratoires (ERS, pour European Respiratory Society). Tous deux, via les études effectuées dans leur pays (deux pays qui maîtrisent la crise) arrivent aux même conclusions que le professeur Raoult en ce qui concerne l’efficacité de la chloroquine.
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AlerterJe vous présente mes excuses : ma formulation «avec des arguments» était tout-à-fait étrangère à la teneur du propos que je voulais transmettre. Je ne voulais que vous souhaiter de revenir participer à un débat constructif et argumenté.
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AlerterSur le fond : vous présentez une déclaration «claire, brillante» qui «démonte tous les clichés et les hallucinants mensonges répandus» ; j’y note six points qui a minima interrogent ; vous choisissez de répondre sur un seul de ces points (sur la prise en prévention ; je maintiens que le propos du Pr Chabrière n’est pas de nature à dissuader l’auditoire de la prendre sans contrôle). Je vous laisse expliquer en quoi les cinq autres points sont erronés.
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AlerterPour compléter ma réponse, j’ajoute que le professeur Marc Van Ranst de la KUL (Koninklijke Universiteit Leuven-Belgique), virologue, autre spécialiste de renommée mondiale, souligne lui aussi l’apport positif de la chloroquine. Et ses études ne datent pas d’hier. cfr cet article daté du 16 février dernier: « Un médicament anti-malaria semble actif contre le virus COVID-19 » (KULeuven) (https://www.lespecialiste.be/fr/actualites/anti-malariamiddel-blijkt-actief-te-zijn-tegen-coronavirus-covid-19.html).
Et par ailleurs, je doute que les nombreux médecins qui utilisent déjà systématiquement la chloroquine dans des hôpitaux en France et en Belgique soient des ignorants irresponsables.
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AlerterMerci de ces trois liens. Ils montrent que l’intérêt pour la chloroquine est général parmi les experts – ce qui ne m’a pas semblé mis en doute ici. C’est l’emballement d’une équipe qui est critiqué.
À 32:26 de la vidéo, le Pr Zhong Nanshan dit : «Kaletra, un médicament pour le sida, et la chloroquine, un médicament pour le paludisme ont été testés et se sont avérés quelque peu efficaces pour le COVID-19. Ils sont donc utilisés en ce moment sur des patients critiques. Nous faisons aussi des essais cliniques pour le remdésivir […] pour voir s’il est efficace pour le COVID-19.». Grand contraste avec les déclarations de l’équipe de Marseille.
On lit ailleurs :
«Une bonne nouvelle donc, mais plusieurs experts internationaux refusent pourtant de s’emballer. Cette étude n’a pas encore été validée par un comité d’experts scientifiques. « Il faut attendre les recherches en cours en Chine, les études ne sont pas finalisées », relativise _Marc Van Ranst_. Lorsque des résultats seront publiés, alors la molécule pourra être utilisée, selon le spécialiste belge.»
https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_la-chloroquine-molecule-miracle-contre-le-coronavirus?id=10442845
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AlerterOlivier est tombé dans le piège comme tous les autres. Tout le monde parle de la qualité des études de Raoult, mais c’est un combat que Raoult a volontairement perdu. Il n’est pas stupide : il sait comment faire une bonne étude. S’il ne l’a pas fait, c’est qu’il a un agenda.
Hier, dans le débat de C8, le Dr Alexandre s’est exclamé : « je ne comprends pas et je suis énervé qu’il puisse faire des études aussi pourries ».
Mais pourquoi il a fait en sorte qu’elles soient aussi pourries ? C’est évidemment volontaire.
Ma réponse qui n’engage que moi, c’est :
– Il gagne du temps en posant son nom
– c’est pas du bluff: il a 68 ans, il va passer soit pour un genie soit pour un des plus grands fraudeurs scientifiques. Evidemment qu’il sait que ça marche, et qu’il a déjà un faisceau de preuves, sûrement obtenues informellement via son carnet d’adresses et pas via les études en preprint.
– C’est un pied de nez à ses semblables et une façon de leur dire : « ben prouvez-le si vous voulez, moi je suis assez sûr de moi pour le prescrire. Voici le traitement ».
– Ca emmerde tout le monde car prescrire le traitement engage la responsabilité de chacun.
En bref, je pense qu’Olivier se trompe de bataille : le débat n’est plus de juger les études de Raoult.
Le vrai débat c’est : pourquoi personne d’autre ne se bouge au lieu de critiquer pour soit a) prescrire publiquement le traitement en prenant ses responsabilités b) lancer une étude correcte.
C’est une question posée par Raoult à la communauté scientifique, et c’est ça le vrai scandale, car rien n’avance.
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AlerterPas mal comme théorie.
Mais je ne vois pas comment on peut l’étayer (il faudrait pour cela démontrer qu’il aurait eu connaissance de données fiables que nul autre ici ne connais : chaud). Donc pas vraiment moyen d’en discuter.
Sur vos deux points :
a) peut-être parce que rares sont les chercheurs qui prescriraient un médicament sans un minimum d’indices qu’il ne va pas faire empirer la situation.
b) l’étude Hycovid vient d’être lancée : il était donc sûrement possible à l’équipe de Marseille de monter une étude correcte rapidement.
https://www.lavoixdunord.fr/733946/article/2020-03-31/chloroquine-debut-d-une-vaste-etude-angers-pour-clore-le-debat
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AlerterPour l’étude Hycovid et sauf erreur, ils ont « oublié » l’Azithromycine et ne traitent que les plus de 75 ans je crois. C’est quand même très suspect que pas une seule étude (Dicovery, Hycovid…) ne reprenne la totalité du protocole de Raoult…
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AlerterPour les ≥75 ans, j’imagine qu’il sera plus facile de voir un effet sur une population à risque que sur des ““bien portants””. Bien vu pour l’azithromycine.
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