Pour réduire la transmission de la COVID-19, les consignes officielles de santé publique limitent la distance entre 2 personnes (fixée à 1 ou 2 mètres), le temps et le taux d’occupation d’un espace, et préconisent la ventilation. Il y a de plus en plus de preuves scientifiques de la transmission aérienne de la COVID-19. Elle a lieu lorsque des aérosols infectieux sont échangés, en respirant l’air partagé des espaces intérieurs clos. Les autorités de santé publique commencent à reconnaître la transmission par aérosols de la COVID-19, mais elles n’ont pas encore fourni de consignes de sécurité prenant en compte tous les paramètres utiles.
Source : Indoor-Covid-Safety
La nouvelle application du site Covid-19 Indoor Safety Guideline, développée par Kasim Khan en collaboration avec Martin Z. Bazant et John W. M. Bush, utilise un modèle théorique pour calculer la durée d’exposition et le taux d’occupation d’un espace qui seraient acceptables en termes de sécurité, pour des espaces intérieurs. En faisant varier les caractéristiques du lieu, les taux de ventilation et de filtration de l’air, le port de masques, le type d’activité respiratoire ainsi que le degré de risque toléré (dans les autres onglets), vous pouvez mieux comprendre comment limiter le risque de transmission de la COVID-19 dans différents espaces intérieurs
En mode de base, vous pouvez calculer les limites d’occupation sûre suite à l’entrée d’une seule personne infectée dans un espace intérieur. En mode avancé, vous pouvez prendre en compte des facteurs supplémentaires, notamment la prévalence de l’infection et l’immunité de la population. Le mode avancé vous permet également d’évaluer l’occupation sans danger en fonction de la concentration moyenne de CO2, qui est liée à la concentration d’aérosols infectieux
Lien d’accès au site de l’application : Covid-19 Indoor Safety Guideline
Code source : https://github.com/kawesomekhan/covid-indoor
La science au cœur de cette application est aussi enseignée dans un cours en ligne (MOOC) gratuit, en anglais, sur edX: 10.S95x Physics of COVID-19 Transmission
Vous trouverez ci-dessous l’étude qui sous-tend la création de la application.
Source : Indoor-Covid-Safety
Recommandations pour limiter la transmission aéroportée de la Covid-19 en intérieur
Source : PNAS.org – 27/04/2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Martin Z. Bazanta et John W. M. Bush
La distanciation sociale, en particulier la règle des 2 mètres, offre peu de protection contre les aérosols transportant des agents pathogènes, des gouttelettes suffisamment fines pour être brassées de manière homogène en intérieur. La règle des 2 mètres se basait sur l’hypothèse que les grosses gouttes éjectées pendant la toux et l’éternuement était le principal vecteur de contamination. Des preuves flagrantes montrent désormais que la transmission en intérieur est liée à des gouttelettes aérosols de l’échelle du micron, en particulier pour ce qu’on nomme les « événements super-propagateurs » qui se produisent invariablement en intérieur.
Dans les modèles théoriques de transmission de maladies par aérosols dans des espaces fermés et bien brassés, appliqués à la tuberculose, la rougeole, la grippe, le H1N1, le Sars-Cov et plus récemment au Sars-Cov-2, une personne n’est pas plus à l’abri à 20 m qu’à 2 m. Nous partons de ces modèles pour en tirer une consigne de sécurité en intérieur qui imposerait un « temps limite d’exposition cumulé », le produit du nombre d’occupants et du temps passé dans un espace confiné.
La pièce bien brassée
Lorsque l’air est calme, les gouttelettes expirées retombent au sol, mais plus l’air est brassé plus les gouttelettes suffisamment petites restent facilement en suspension grâce au courant d’air ambiant jusqu’à être extraites de la pièce ou inhalées. Le rayon des gouttes par rapport au rayon critique détermine si elles retombent comme des sédiments ou si ce sont des aérosols qui restent en suspension.
La société américaine d’ingénieurs chauffage ventilation climatisation recommande un renouvellement minimal de l’air de 0,35/h aux États-Unis. Pour une pièce de 2,10 m sous plafond, le rayon critique d’une gouttelette est de 1,3 µm. Pour se protéger des aérosols infectieux, la recommandation est désormais une ventilation supérieure à 6/h, ce qui correspond à des gouttes d’un rayon critique de 5,5 µm. La taille des gouttes expirées dépend de l’activité respiratoire illustrée sur la figure 1.
Les virions peuvent être désactivés dans l’air, devenir non infectieux avec l’augmentation de l’humidité relative qui agit sur la dilution des sels des fluides corporels. À partir de 60 %, l’humidité relative a une influence sur la taille des gouttes. Ces désactivations fournissent une explication aux variations saisonnières de la grippe, en particulier sa diminution au moment du passage d’un été humide à un hiver sec. Notons qu’en pratique les UV-C et des désinfectants chimiques (eau oxygénée, ozone) peuvent aussi avoir une efficacité.
L’infectiosité est le paramètre qui relie la mécanique des fluides et l’épidémiologie. Elle relie la concentration de pathogènes en suspension et le taux d’infection. On note son lien avec la notion de « quantum d’infection » dans la littérature épidémiologique. Un quantum est une petite quantité indivisible, qui varie comme un nombre entier. Le taux de transmission par aérosol dépend des propriétés de filtration des masques et de l’infectiosité en fonction de la taille des gouttes. Des gouttes de tailles différentes ont des infectiosités différentes. Les virions dans des gouttes relativement petites peuvent se diffuser plus rapidement et échanger avec les fluides corporels plus efficacement.
Recommandations de sécurité en intérieur
On définit un R0 par aérosol en intérieur, analogue au taux de reproduction R0 d’une épidémie, le nombre de contaminations par individu infecté. On peut l’interpréter comme la probabilité qu’il y ait une première contamination. Notre consigne de sécurité fixe un seuil de tolérance de 1 % à 10 % pour le R en intérieur.
La concentration en quantum d’infection par volume de liquide représente la « contagiosité » de l’air expiré, ou le taux d’émission de quantum d’une personne infectée. Pour minimiser le risque d’infection, il faut éviter de rester une durée prolongée dans des endroits densément peuplés. On est plus en sécurité dans les pièces à grand volume et à haut taux de ventilation. Le risque est plus élevé dans les pièces où les gens font des efforts physiques, là où leur respiration augmente ainsi que la quantité de pathogènes qu’ils expulsent, par exemple en faisant de l’exercice, en chantant ou en parlant fort. Comme le taux d’inhalation de particules contagieuses dépend des flux d’expiration de la personne contaminée et de l’inhalation de la personne susceptible de l’être, le risque d’infection augmente avec le carré de la concentration en quantum d’infection. De la même manière, lorsque les masques sont portés à la fois par la personne contaminée et les personnes susceptibles de l’être, le risque de transmission sera lui aussi réduit au carré, un effet considérable sachant qu’un masque de qualité modérée-haute a 10 % de probabilité de laisser passer une goutte.
Application à la Covid-19
La seule quantité mal évaluée dans nos recommandations, c’est le produit de la concentration de virus expirée par un individu contagieux, avec la transmissibilité relative. Ces deux paramètres varient beaucoup suivant les populations, aux différents stades de la maladie et entre les souches virales. Lors du chant, la concentration émise a été évaluée à 970 quantums/h pour un homme respirant à 1 m³/h. La concentration a été évaluée à 28 quantums/m³ en intérieur, pour un hôpital et une école primaire. Nous estimons les concentration pour différentes formes de respiration à partir de la distribution de la taille des gouttes, figure 2.
On peut rééchelonner les valeurs de concentration par la susceptibilité d’être infecté en fonction de l’âge et de la souche virale. Nous avons assigné une susceptibilité de 1 aux personnes âgées de plus de 65 ans, une susceptibilité de 68 % aux adultes et plus de 15 ans, et de 23 % aux enfants. Ces valeurs devront être révisées pour les variants comme le variant anglais.
Études de cas
Commençons par appliquer nos recommandations à une classe américaine typique conçue pour 19 élèves et leur professeur, et choisir un risque modéré de tolérance de 10 %. Pour une occupation normale et sans masque, la durée en sécurité après qu’un individu infecté rentre dans la salle de classe est de 1,2 h pour une ventilation naturelle et de 7,2 h avec une ventilation mécanique. Avec des masques en tissu à 30 % de filtration, ces limites sont portées à 8 h et 80 h respectivement. En supposant 6 h de présence en intérieur par jour, une classe portant des masques avec une ventilation adéquate serait donc en sécurité plus longtemps et les contaminations à l’école seraient rares. Nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’une salle calme où la respiration de repos est la norme.
Notre analyse tire la sonnette d’alarme pour les maisons de retraites qui comptent une grande part d’hospitalisations et de décès de Covid-19. À New-York, la loi limite l’occupation des chambres à 3 personnes et recommande une surface minimum de 7,5 m² par personne. Dans la figure 3B, nous traçons les recommandations pour une tolérance de 1 %, une probabilité de contamination qui reflète la vulnérabilité de la communauté. Là encore, l’effet de la ventilation est frappant. Pour une ventilation naturelle, la règle des 2 mètres est mise en échec au bout de 3 minutes dans des conditions quasi-stables, ou après 17 minutes après la réponse transitoire à l’arrivée d’une personne infectée. Dans ce cas, la règle des 15 minutes n’est pas assez sûre. Avec une ventilation mécanique, il faut 18 minutes pour que 3 occupants ne soient plus en sécurité dans la pièce.
Dans les deux exemples, le bénéfice des masques est immédiatement apparent parce que la limite de temps d’exposition cumulée augmente avec le carré de la filtration des masques. Des masques chirurgicaux filtrent entre 95 % et 99 % et permettent de multiplier la limite de temps d’exposition entre 400 et 10 000 fois. Même des masques en tissu multiplieraient la limite de 6 à 100 fois pour des couches hybrides (filtration entre 60 % et 90%), ou de 1,5 à 6 fois pour une seule couche de tissu (filtration entre 20 % et 60 %).
La filtration de l’air a un effet moins spectaculaire que le port du masque sur la limite du temps d’exposition cumulé, bien que le coût de l’équipement soit supérieur. Une filtration d’air parfaite n’aura un effet significatif qu’avec un air fortement recirculé. Pour l’exemple de la salle de classe, le renouvellement de l’air est de 20 % et on peut en pratique multiplier la filtration par 4,6 avec un filtre MERV-13 (90 % de filtration) ou par 5,0 avec un filtre HEPA (99,97 % de filtration).
Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) définit un cas contact comme un individu resté à moins de 2 mètres d’une personne infectée pendant plus de 15 minutes. La figure 3 montre clairement que cette définition peut largement sous-estimer le nombre d’individus exposés à un risque d’aérosols en intérieur. Lorsque la limite de temps cumulé est franchie, au moins une contagion est probable, la probabilité étant le seuil de tolérance. Tous les occupants de la pièce devraient alors être considérés cas contacts et ils devraient être testés.
Nos consignes supposent une prévalence de l’infection faible dans la population. Le risque de transmission augmente avec le nombre attendu de personnes infectées, et la tolérance doit être réduite proportionnellement si ce nombre est supérieur à 1.
Au-delà de la pièce bien brassée
Sans masque, les concentrations en pathogènes varient dans une pièce et les contaminations en intérieur ne se font pas de façon homogène. La concentration est supérieure dans les aérosols au voisinage d’une personne infectée, au point que le risque de transmission est supérieur à celui des grosses gouttes. Il a été calculé qu’à 2 m la concentration en pathogènes diminue de 3 %.
Dans le cas de la chorale de Skagit Valley, nous calculons que la concentration en pathogènes aurait continué à diminuer après 10 m. Les projections respiratoires directes d’aérosols posent donc probablement plus de risques que l’air ambiant homogène de la pièce. Même à 2 m, la concentration au niveau de la projection d’aérosols est 30 fois supérieure à celle de l’air ambiant du reste de la pièce, et cela amplifie donc beaucoup la probabilité de transmission.
Dans le cas où les masques ne sont pas portés, nous pouvons ajouter à notre formule la probabilité qu’une personne ait près d’elle une personne infectée et la distance la plus courte entre les occupants. Cette distance peut être la longueur d’une table dans un restaurant, et la probabilité serait la fraction du temps où chacun est en face de chaque personne. Lorsque les masques sont bien portés, le risque de projection directe d’aérosol est éliminé, bien que le risque dans l’air ambiant demeure.
Discussion et mise en garde
Le paramètre le moins bien défini de notre modèle est le produit de la concentration en pathogène dans le souffle d’une personne infectée, et de la contagiosité qui dépend de l’âge moyen de la population. Ce produit a été déduit de l’incident de la chorale de Skagit Valley et rééchelonnée en fonction des distributions de taille des gouttes pour d’autres événements.
Les valeurs de concentration que nous avons déduites sont valables à longue distance et dans l’air ambiant et elles sont donc nécessairement surévaluées. Des courants d’air, une température non homogène ou des irrégularités dans la forme de la pièce peuvent avoir une influence locale.
Notre étude indique clairement que la règle des 2 mètres n’est pas adaptée pour diminuer les risques de transmission aéroportée. Nous recommandons d’imposer un temps limite d’exposition cumulé en intérieur, qui s’il était dépassé serait considéré comme une exposition pour tous les occupants de la pièce. Une application en ligne a été développée. Elle permet d’utiliser les données de capteurs de gaz carbonique pour améliorer la précision de nos recommandations. https://indoor-covid-safety.herokuapp.com/?lang=fr
Source : PNAS.org – 27/04/2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Commentaire recommandé
Il y a une question qui me chiffonne :
Jusqu’ici, et malgré les avis divergents sur de nombreux points, il y a au moins une chose qui fait consensus : le fait qu’une personne donnée ne tombe gravement malade qu’au delà de la d’une certaine « quantité » de virus reçue.
Quantité variable pour chaque personne, certes.
Donc supposons que pour moi, le seuil est de 20 (Peu importe l’unité). Donc si je reçois 10, je ne vais pas tomber malade. Ou peut-être éternuer et avoir mal à la tete pendant deux jours, et mon système immunitaire va arriver à gérer ça.
Maintenant, j’imagine (en fait c’est la question), que si mon système arrive à gérer 10 le premier coup, il devrait apprendre à reconnaitre le virus et se preparer à gérer plus dans le futur. Autrement dit, c’est un peu comme si une exposition naturelle à une faible dose jouait le role de vaccin.
D’accord…c’est un peu délicat à appliquer délibérément. Mais on peut imaginer qu’au bout d’un an et à moins d’être resté enfermé tout le temps, tout le monde a au mois une fois été exposé à une petite dose de virus, et que les systèmes immunitaires auraient du s’améliorer (contre ce virus là).
Je sais pas si c’est clair…
21 réactions et commentaires
Il y a une question qui me chiffonne :
Jusqu’ici, et malgré les avis divergents sur de nombreux points, il y a au moins une chose qui fait consensus : le fait qu’une personne donnée ne tombe gravement malade qu’au delà de la d’une certaine « quantité » de virus reçue.
Quantité variable pour chaque personne, certes.
Donc supposons que pour moi, le seuil est de 20 (Peu importe l’unité). Donc si je reçois 10, je ne vais pas tomber malade. Ou peut-être éternuer et avoir mal à la tete pendant deux jours, et mon système immunitaire va arriver à gérer ça.
Maintenant, j’imagine (en fait c’est la question), que si mon système arrive à gérer 10 le premier coup, il devrait apprendre à reconnaitre le virus et se preparer à gérer plus dans le futur. Autrement dit, c’est un peu comme si une exposition naturelle à une faible dose jouait le role de vaccin.
D’accord…c’est un peu délicat à appliquer délibérément. Mais on peut imaginer qu’au bout d’un an et à moins d’être resté enfermé tout le temps, tout le monde a au mois une fois été exposé à une petite dose de virus, et que les systèmes immunitaires auraient du s’améliorer (contre ce virus là).
Je sais pas si c’est clair…
+31
Alerter…c’est aussi ce que croyait Boris Johnson. Au début…
+3
AlerterBOJO parlait d’immunité collective pour la Grande Bretagne, ici Yann parle de son immunité personnelle…
+3
AlerterC’est plus une question de comprendre de quoi est capable le système immunitaire.
Par exemple la différence entre :
– 20 unités d’un coup
– 10 unités un jour, et 10 le lendemain
– 1 unité par jour pendant 20 jours
En supposant qu’avec une petite dose, le système immunitaire s’améliore mais qu’avec une grosse dose, il déborde, que c’est différent pour tout le monde, et que quand y’a un variant ça fait tout foirer les calculs.
+5
Alerterje pense que vous devriez intégrer dans votre réflexion la durée d’exposition. Parce que 10 en un quart d’heure + 10 le quart d’heure suivant, ça finit par faire 20…
+1
AlerterJe trouve cette réflexion intéressante, et je m’étais moi aussi posé la question.
Il semblerait que le taux d’immunité dépend aussi de la quantité de virus absorbée.
Du coup si on serait exposé naturellement a de faibles doses de virus alors on aurait aussi une faible immunité.
Qui de plus ne dure pas très longtemps, même avec les vaccins (c’est pas a vie, on parle de 8 mois d’immunité efficace je crois?).
La conclusion est donc que cela serait négligeable d’un point de vue immunité individuelle de se faire exposer doucement au virus, et catastrophique par contre d’un point de vue sociétal : on transmet quand même le virus même a faible doses, même asymptomatique. Et plus on transmet, plus on accroit le risque de mutation du virus.
+2
AlerterEncore un peu et vous allez inventer les vaccins !
+0
AlerterL’immunité de groupe dépend plus du R effectif du virus que de l’effet-dose. C’est ce qui fait calculer le taux de vaccination nécessaire pour obtenir l’immunité de groupe.
En plus, il semble que l’immunité contre les coronavirus pose problème. Probablement à cause de leur capacité à échapper au système immunitaire, par mutation et par camouflage.
Il n’y a pas d’immunité croisée entre les différents coronavirus humains, ce qui semble aller dans ce sens.
Tant qu’il y aura un réservoir humain, le virus continuera à se répliquer et à muter.
Pour info, un nouveau variant préoccupant est en train de se répandre à Bordeaux. Déjà identifié à Paris mais de façon anecdotique, le voici maintenant à Bordeaux…
Préoccupant par sa contagiosité, comme les autres variants anglais, brésiliens et indiens….car c’est bien là, l’arme du virus, courir plus vite que le vaccin.
D’après l’OMS, les vaccins sont efficaces contre les 3 variants préoccupants susnommés.
Néanmoins, le taux de protection baisse. C’est là que l’effet-dose commence à se faire sentir.
+1
AlerterOn est dans une crise économique énorme, et le site nous propose un article sur l’invention du mètre. On avance 😉
+21
Alertertiens, j’aurais pensé qu’on était plutôt dans une crise sanitaire exceptionnelle (ce dont le site les-crises.fr me parait totalement fondé à traiter.)
+4
Alertercrise économique « énorme » ?
non.
les guerres ont servies de moteur,
depuis quelques années, on n’arrete pas de nous parler de « crise »
je parlerai plutôt d’extorsion. ( on créé des pyramides, toujours les même qui se gavent et après, on fait payer le public, toujours les même qui trinquent ou qu’on endette)
aujourd’hui la pandemie sert à la fois de passage au tout numérique/virtuel obligatoire tout en gavant toujours les même.
un buseness
chaque petit recoin permet de continuer à fazire du fric ou endetter
Mais, TOUJOURs pour notre bien, bien sûr !
+11
AlerterPour le virus aéroporté en avions et les gratte-ciels, qu’elles sont les consignes ?
Heureusement il existe le metro. Une étude démontre-t-elle que le Covid est allergique au souterrains pour qu’il soit toujours aussi accessible ?
La bonne farce a-t-elle pour but d’occuper le bourgeois nombriliste ?
+20
AlerterJe reste dubitatif devant ce simulateur en ligne. Nombre de cas ont été reportés ici même de cas attrapés en avion et autre et dont l’exposition dure bien moins que les 14 jours nécessaire à une contamination d’après ce simulateur.
Nombre de cas ont été étudiés, tout comme en restaurant etc. Dommage, j’attendrais autre chose de plus convaincant.
+1
Alertersimulation intéressante.
La question qui me vient de suite, c’est au bout de combien de temps peut-on rentrer sans masque dans une pièce non ventilée (comme c’est souvent le cas) type bureau lorsqu’elle a été occupée par une personne contaminée ?
+2
AlerterTout ça de mémoire et à vérifier impérativement :
1) travailler porte(s) ouverte(s) et fenêtres ouvertes, si possible.
2) si besoin de rentrer dans une pièce potentiellement exposée , ouvrir fenêtres et porte(s). Le taux de virus baisse très rapidement, avant d’être considérablement réduit (article récent de Le Monde je crois)
3) sinon, plusieurs heures nécessaires pour que les aérosols infectieux atteignent le sol (même article de Le Monde).
+3
AlerterPlusieurs heures. C’est un peu comme les poussières que vous pouvez voir dans une pièce sombre à travers un rayon de lumière…ça flotte gentiment dans l’air et ça retombe tout doucement. Plus c’est petit, plus lentement ça descend.
+1
AlerterUne vidéo à ce sujet sur le blog science étonnante :
Comment réduire la transmission du COVID par les aérosols ?
https://scienceetonnante.com/2021/04/30/covid-aerosols/
+4
AlerterC’est intéressant, mais il part de l’hypothèse que un seul exemplaire du virus peut rendre une personne malade, avec une certaine probabilité p, par exemple 10%, sachant que p dépend de la personne (vacciné ou pas, deja exposé ou pas, bon système immunitaire ou pas…).
Mais dans ce cas, je me demandais si, toutes choses égales par ailleurs, ça change quelque chose de recevoir deux exemplaires du virus en l’espace de 5 minutes, ou un exemplaire aujourd’hui et un demain, ou une semaine plus tard.
Cela dit, vu le nombre « d’experts » en épidémiologie (Raoult, Veran, Lacombe, Perrone,…), c’est un peu pénible d’avoir encore besoin d’aller s’informer auprès de David Louapré, qui est plutôt généraliste.
+0
AlerterAprès farfouillage, j’ai trouvé ça (23 mars 2021)
https://www.newswise.com/coronavirus/aerosol-modeling-detects-sars-cov-2-infectious-dose-droplets
Ils estiment qu’il faut un minimum de 300 virus pour déclencher une infection.
+0
Alerterhttps://ducotedelascience.org/3937-2/
Ou https://nousaerons.fr/
+0
AlerterScience Etonnante parle aussi de mesurer la concentration de CO2 pour mesurer le risque de contamination. Mais ce n’est pas très pratique, pour une majorité de la population la concentration en CO2 de l’atmosphère ne représente rien, et en plus il faut la machine qui va avec, ce qui va à l’encontre du principe de sobriété.
Alors pour simplifier pour un maximum, pourquoi ne pas parler de la fumée de cigarette. C’est très simple à comprendre, la question qui peut-être posée est : à partir de quel moment la fumée de cigarette dans une pièce vous importune suffisamment pour que vous ouvriez les fenêtres ? C’est la même chose pour le COVID.
Ce qui m’amène à la question suivante : y a-t-il une corrélation entre les pays qui autorisent le tabagisme n’importe où, et le nombre de morts relatifs à la population par pays ? Je m’explique : les fumeurs vivants dans les pays où on peut fumer n’importe où, notamment dans les lieux clos, vont inciter à l’aération de ceux-ci. Si la théorie des aérosols tient, alors on devrait observer moins de transmissions dans les lieux clos s’ils sont aérés plus souvent. N’avait-on pas remarqué à une époque que les fumeurs étaient moins touchés par le COVID ? Peut-être parce que les fumeurs aèrent plus leur environnement pour faire partir la fumée.
Faudrait-il ré-autoriser les gens à fumer en intérieur, pour inciter à aérer les pièces ?
+0
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