Source : France Culture
La pandémie actuelle a enjoint les médias à ingurgiter, comprendre et transmettre tant le savoir que les incertitudes scientifiques à un rythme inédit. A l’occasion de la Fête de la Science, quel bilan peut-on faire de huit mois de coronavirus au sein des rédactions ?
Dans le cadre de la journée spéciale de France Culture Ce que le Covid fait à la science, Le Temps du Débat se demande ce soir comment l’information scientifique a été bouleversée par l’arrivée du virus.
D’un traitement généralement consacré aux découvertes, le journalisme scientifique a dû se muer en fournisseur de doute, en mettant l’accent sur les incertitudes liées à la connaissance imparfaite du fonctionnement du coronavirus.
L’angoisse née de son irruption a fait croître la part des informations scientifiques dans les journaux télévisés généralistes et contraint les journalistes non-spécialisés à une formation rapide en ce domaine. Mais l’arrivée de ce virus a également donné lieu à des combats d’opinion au grand jour dans un domaine, la science, où les validations se font habituellement entre pairs et dans des revues spécialisées.
Source : France Culture – 07/10/2020
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29 réactions et commentaires
Les medias ont du mal avec tout oui… mais la science c’est pas ça ça c’est sur. Entre sensation et emotion d’un côté, analyse et doute de l’autre…
Sur le site de France Culture, une affirmation étrange : « Les médias sont le reflet de la population, c’est-à-dire qu’ils sont le reflet des débats [scientifiques] actuels et ils font leur métier du mieux possible pour restituer les débats d’idées. »
https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-dbat/covid-les-medias-ont-ils-du-mal-avec-la-science
« Les médias sont le reflet de la population » ! ! !
Etrange affirmation de la part de ceux ci.
Tous les médias officiels nous assomment de chiffres sur la contamination, alors que seule la réalité des malades hospitalisés compte.
Il est vrai qu’évoquer l’hôpital induirait de penser à la suppression des lits d’hôpitaux, projet brillamment mené par nos gouvernants.
Si « Les médias sont le reflet de la population » comment expliquer que la profession de journalistes soient la plus mal appréciée par la susdite population.
Heureusement, que des médias alternatifs comme Les Crises existent afin de s’informer.
Depuis le mois d’Avril, ils nous annoncent la seconde vague.
Nos gouvernant.e.s n’ont rien préparé, mais alors rien, si ce n’est continuer à fermer des lits d’hôpitaux, et de tout faire afin de décourager les soignants.
La priorité c’était les pistes cyclables.
Les soignants vont recommencer à s’habiller avec des sacs poubelles.
Pour France Culture, il y a quand même de bonnes émissions : Les pieds sur terre.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre
Pourvu que ça dure (Les pieds sur terre) !
Tout était prêt depuis 1999.
Voir « Indication de la curarisation en anesthesie »
Conférence de consensus texte court
12 juillet 1999
Hopital des armées Begin
94163 Saint Mandé
Chez l’adulte
Question 1
La curarisation rend-elle l’intubation trachéale plus facile et influence-t-elle ainsi l’incidence des complications liées à l’intubation trachéale ?
…..
https://sfar.org/indications-de-la-curarisation-en-anesthesie/
Édouard Philippe a déclaré : » j’ai dit à la TV que le masque ne servait à rien car les scientifiques me l’ont dit » . Et qui sont les scientifiques qui aujourd’hui conseillent le gouvernement ? Les mêmes ! Et ce sont leurs sbires qui rabachent leurs sornettes dans les médias .
Les bas du front ont les manettes partout, ce pays va à l’effondrement .
Le problème c’est d’identifier les « vrais » scientifiques – je ne suis pas sure que le « grand professeur » qui faisait partie du conseil scientifique si je me souviens bien, et qui annonçait qu’il n’y aurait pas de deuxième vague, en fasse partie – le problème de la science actuelle est que pour être financé il faut être de plus en plus visible, avoir son nom sur des tas de publications, être un reviewer des publications des autres chercheurs, être dans tous les conseils et en plus souvent faire son enseignement. Toute personne qui dit qu’on peut faire tout cela et le faire correctement est un menteur.
Ceci explique que les gouvernements sont souvent mal conseillés et prennent de mauvaise décisions.
Et la loi de programmation de la recherche actuelle va rendre les choses encore plus catastrophique car elle impose des recrutements précaires – or on ne connait pas suffisamment bien un champ disciplinaire en quelques mois pour faire avancer la connaissance dans ce domaine.
Donc il est clair que les gouvernements prendront de plus en plus des décisions « au doigt mouillé »
Le développement actuel de l’épidémie de covid était prévisible avec précisions dès juillet : j’ai des courbes – faites avec un simple tableur excel – qui le prouvent et les mesures qui ont été prises n’ont changé qu’à la marge la vitesse de propagation de l’épidémie.
Vous devez faire erreur :
https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/
Non, le traitement du grand professeur, i.e. le cocktail (hydroxychloroquine +azithromycine) augmente de 7 % le risque de mortalité par rapport au groupe n’ayant reçu aucune des deux molécules.
Par ailleurs, l’étude ne constate pas de différence dans l’issue de la maladie chez les patients ayant reçu un traitement à l’hydroxychloroquine seule.
https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-l-espoir-eteint-de-l-hydroxychloroquine-27-08-2020-2389170_40.php
Dans une société marchande, les médias ne sont pas là pour dire la vérité – cela se saurait -, mais pour augmenter leur audience afin de recruter davantage d’annonceurs publicitaires. Et quand on a à faire à un virus complètement nouveau avec la nécessité de prendre du recul, place à tous ceux qui veulent se pousser du col en prétendant savoir déjà mieux que tout le monde. Et si en plus ils prennent le contrepied des autorités, bonus, les audiences explosent!
Seulement on ne peut être au four (sur youtube par exemple) et au moulin (sur le terrain, dans les hôpitaux, à faire de la recherche).
A voir les réactions face à l’épidémie, c’est l’individualisme qui est enseigné dans les écoles, pas l’esprit critique. En conséquence de quoi ce n’est pas demain la veille que l’épidémie sera sous contrôle. Hélas!
En France on a 40 millions de premiers ministres (comme autant de sélectionneurs de foot par exemple). Le problème n’est pas ailleurs.
« Dans une société marchande, les médias ne sont pas là pour dire la vérité – cela se saurait -, mais pour augmenter leur audience afin de recruter davantage d’annonceurs publicitaires. »
C’est malheureusement une vision édulcorée, ou du moins dépassée. Les Médias appartiennent à des milliardaires qui se fichent de savoir si le média est rentable, pourvu qu’il ne coûte pas trop cher (d’autant plus que L’État met la main à la poche pour ces mêmes médias). Les médias sont là pour nous imposer la vision néolibérale de leurs propriétaires et de leurs vassaux (gouvernement), et enterrer les opinions discordantes.
Franchement les réglements de compte entre scientifique sont meurtrier. J’ai beaucoup appris en les regardant sur l’art de se traiter de tous les noms en utilisant un francais soutennu.
Après les paramétres d’un problème inconnu changent tous les jours et cela les médias ne sont pas armées pour le comprendre.
Après qu#attendez-vous de gens qui ont choisit de faire journalistes après que Marchais aient montrés aux deux sereins qu’ils étaient les mercennaires du grand capital.
De même, j’ai constaté que le formalisme utilisé par la publication scientifique n’empêche pas les auteurs de respecter l’autre comme des moins que rien. Du moins, les formulations de phrases, même soutenues, ne laissent place a l’interprétation. Il faut dire que plus on bannit les mots injurieux, plus les mots faiblement injurieux le deviennent.
Tout sur les relations des médias avec la science en général et la climatologie en particulier : https://jancovici.com/publications-et-co/bric-a-brac/les-medias-et-le-changement-climatique-diffuser-correctement-linformation-mission-impossible/
Les médias souhaitent surtout « vendre du papier » (ou du « temps d’antenne ») et ne se préoccupent pas trop de la vérité qu’ils délivrent en étant auréolés de leur « aura » de grande « intégrité ».
J’apprécie beaucoup les critiques humoristiques d’une chaîne qui s’appelle « Un Monde Riant », et ses vidéos « zététique et journalisme » sont de véritables pépites qui viennent souvent perturber les « certitudes » véhiculées par les médias de masse (souvent partagées dans la conscience commune).
Je vous invite à suivre ce lien pour regarder ces pépites (toutes sourcées et sur-sourcées, zététique oblige) et regarder TOUTES les vidéos « zététique et journalisme » :
https://www.youtube.com/c/UnMondeRiant/videos
Cerise sur le gâteau, on rigole bien car l’auteur a un sens de l’humour très corrosif.
J’avoue avoir de plus en plus de difficultés à y voir clair par rapport au covid. Je ne nie pas qu’il y a un virus qui circule, particulièrement contagieux, plus que celui de la grippe et potentiellement mortel pour certains d’entre nous, dite population à risque.
Néanmoins, si l’on compare la mortalité toutes causes et âges confondus, le pic de la première vague n’apparait pas contrairement à celui de la grippe saisonnière au moins une année sur 2 (source INSEE du 13/10/2020). Pourquoi, alors que 30000 décès en 3 mois, ça devrait se voir?
De là à en conclure que les personnes décédées de la covid seraient de toute façon mortes de quelque chose sur la même période il n’y a qu’un pas. Je ne l’ai pas encore franchi mais je me pose des questions. Les gestes barrières par exemple. Ils n’arrêtent pas la progression du virus mais la ralentissent. Bon très bien. Il faut les respecter, ce que je fais scrupuleusement.
j’en viens au rôle des médias, partis en guerre contre le virus, en faisant l’ennemi public n°1, relayant au passage une cacophonie d’infos scientifiques et donnant une tribune à la recherche médicale qui a saisi cette opportunité.
Imaginons la même chose pour le cancer, de loin plus meurtrier. Un décompte des décès, une analyse des risques, une obligation de gestes barrières (alcool, tabac, pesticides, etc..), les querelles scientifiques…. Impossible bien sur!
Surmédiatisation? Instrumentalisation politique?
Toute ressemblance avec le terrorisme serait fortuite….
Contrairement à votre croyance, hélas répandue, le pic de la première vague se voit très bien: regardez le graphique « Figure 34. Mortalité toutes causes, tous âges confondus […] » à la page 31 de santepubliquefrance:
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/290152/2768648
Et ce pic a été très violent mais, heureusement très court, sinon ce pic serait monté jusqu’à un désastre sanitaire (à la louche: 30 millions de contaminés dont 300 000 morts).
Et le fait que ce pic soit d’une vingtaine « d’écarts-types » (les lignes vertes) prouve qu’il s’est ici passé quelque chose de très particulier à ce moment là. Cela prouve donc que ces 30 000 morts ne seraient pas: « de toute façon mortes de quelque chose sur la même période ».
Oui vous avez raison, le pic est visible. C’est une erreur de ma part, j’avais confondu avec les données de nouvelle aquitaine. J’avais d’ailleurs annulé mon commentaire mais visiblement cela n’a pas été pris en compte.
En tant que scientifique biologiste moléculaire et soignant (ce n’est pas pour me vanter mais ça me semble important de le dire pour qu’on puisse juger de la pertinence de mes propos), je souhaite vous répondre, car vos remarques sont pertinentes et vous avez tout à fait raison.
Il y a énormément de variables à prendre en compte pour comprendre la gravité de la situation. C’est vrai qu’il n’ y a pas de pic de mortalité significativement plus important que certains épisodes de grippe. C’est d’une part dû au fait que chaque année les hôpitaux alertent sur la saturation des lits de réanimation à cause de la grippe, des campagnes de vaccination sont menées, mais il n’ y a jamais eu de surmédiatisation sur ces épisodes à part la grippe H1N1 qui n’a heureusement pas été aussi virulente qu’elle aurait pu être.
Ensuite le non pic de surmortalité en avril s’explique par le fait qu’il y a eu un confinement. Sans le confinement il aurait fallu ajouter dans les salles de réanimation les patients atteints de cancer par exemple qui seraient venus se faire opérer pour enlever leur tumeur au même moment que les patients covid, plus les accidentés de la route apparus sur le chemin du travail ou sur le chemin du retour des vacances par exemple. Ainsi dans les hôpitaux qui fonctionnent en tant normal à flux tendu, toute personne accidentée nécessitant des soins de réanimation aurait été amenée par les pompiers à l’hôpital et laissée mourir sur le trottoir faute de place et de soignants, de même que tout un tas d’autres personnes atteint du covid si aucune mesure n’avait été mise en place. Je travaille à l’hôpital et je vous assure que les choses se seraient réellement passée comme ça, avec des morts sur le trottoir et dans les couloirs qui n’auraient été vu par aucun soignant. Les familles se mettrai à crier dans les hôpitaux et menaceraient alors les soignants pour qu’on vienne sauver leurs enfants ou leur parents. Vous pouvez imaginer la couverture médiatique et la haine anti macron qui n’aurait plus rien à voir avec ce qu’on a vu. Mais peut être ensuite on aurait assisté à une meilleure adhésion de la population aux mesures restrictives comme en Italie.
Je me suis mal fait comprendre, ce n’est pas ce que vous interprétez. Les opérations non urgentes des cancéreux par exemple ont été décalées en juillet et aout et continue de l’être en ce moment, et il y a une perte de chance pour eux, ce qui ne veut pas dire qu’ils meurent ou qu’ils mourront tous. Si on continue de décaler les opérations les pertes de chance de survie augmenteront. Ils participent de la saturation des hopitaux sans augmenter la mortalité. Pour les accidentés de la route qui ont besoin de soins de réanimation, comment les soigneriez vous si tous les lits de réanimation sont occupés avec tous les soignants? Pendant le confinement il y avait beaucoup moins d’accidents de la route et les hopitaux ont ainsi pu gérer ces accidents avec les patients covid.
Peut être que les mesures d’avril ont été plus strictes que nécessaire mais cela aurait été un risque trop dangereux de diminuer les restrictions. Biensur on en serait pas là si des mesures plus efficaces avaient été prises en amont comme plus de personnel dans les hôpitaux, plus de masques, plus de tests,… et une meilleur adhésion au gouvernement par la population. Si le gouvernement avait été plus pédagogiques cela aurait pu changer beaucoup de choses, de même si les français étaient un peu moins réfractaire à tout.
Oui beaucoup de patients du covid seraient morts dans l’année ou les 5 ans à venir de toute façon. Mais ils n’auraient pas saturé les lits de réanimation en mourant au compte goutte, n’empêchant pas les autres patients des plus jeunes aux plus vieux d’avoir une place en réanimation quelque soit la cause de leur venue à l’hôpital. Certaines maladies se soignent facilement à la seule condition de passer en réanimation. Quand il n’ y a plus de place on en meure tout simplement quelque soit l’âge.
En ce moment la 2ième vague est « encore » moins forte que la première du fait que beaucoup plus de mesures ont été mises en place. Cependant pour sauver l’économie, et par conséquent les morts sociales de demain, il a été décidé de ne pas confiner le pays. Les services de réanimation sont donc saturés avec beaucoup moins de patients covid, d’autant plus qu’il y a plus d’arrêt maladie de soignants et moins de possibilité de faire des transferts de patients et de soignants d’une région à une autre. Le problème d’avoir des patients qui meurent dans le couloir ou sur le trottoir est donc aussi grand qu’en mars-avril avec pourtant moins de patients covid.
Vous avez tout à fait raison pour les autres maladies, plusieurs médecins l’ont dit dans les médias y compris Didier Raoult (que je dénonce depuis le début pour tout un tas d’autres choses irresponsables), il y a un gros défaut de la santé publique en France, c’est à dire sur la prévention. Malheureusement, les lobbies de l’alcool, de l’alimentation et pharmaceutiques ont une énorme responsabilité. Manger équilibré est le médicament le plus puissant que l’on connaisse contre les maladies cardiovasculaires et les cancers, les premières causes de mortalité en France de loin devant toutes les autres. Est-ce que notre société est prête à ne plus boire d’alcool et ne plus fumer de la même façon qu’elle a accepté de porter des masques? Est-elle prête à ne plus manger de malbouffe et payer plus cher son alimentation?
La France est un pays viticole, par conséquent ne plus boire d’alcool me semble illusoire. Illusoire parce que la filière est puissante et aussi parce que l’alcool (vins et spiritueux) est un élément pivot de la sociabilité des français. En revanche on pourrait sans nuire à nos habitudes, consommez moins d’alcool. Pour le tabac, les multinationales ont commencé à lui substituer les gadgets électroniques dont l’innocuité n’est pas démontrée. Les français mangeront mieux lorsque la sobriété en matière de consommation sera la règle, ou dit autrement lorsque les produits importés de loin et pas cher et pas indispensables deviendront trop onéreux. Il sera nécessaire de convertir la FNSEA à la culture locale et vivrière…..ET cela arrivera sous contrainte lorsque le prix du pétrole (devenu rare) sera prohibitif.
John, si encore 🙂
Mais mes étudiants ne célèbrent pas avec du vin mais avec des alcools forts 🙂
Vous oubliez le sucre, la gras, et probablement d’autres produits, comme moi.
Tous les lobbies sont dangereux, rappelons qu’ils sont l’essence de l’union européenne.
Surtout ne lançons pas la discussion sur les colas, et leur consommation dés le plus jeune age, les pesticides . . . .
Il fut une époque durant laquelle les régimes médicaux sans sel on fait fureur, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’ils tuaient pas mal.
Pendant qu’on y est, pour rire un peu :
– l’hydrochloroquine tant dangereuse peut se commander à l’étranger,
– Il y a La Maison de l’Artemisia au Luxembourg, et à mon avis elle vont fleurir un peu partout.
Sitôt qu’il y a débat, en science comme en politique les média penchent du côté de celui qui les finance.
Le problème ce n’est pas seulement les médias au sens médias classiques. Les blogueurs ne font pas mieux, c’est aussi ce qui interroge! Beaucoup d' »études » de pic et d’écart-type, comme si la connaissance venait de trois manipulations statistiques. Cet enfumage du public par des courbes censées contenir leur propre dynamique rappelle les actions des traders suivant dans la « logique interne » des courbes, en deçà de toute compréhension digne de ce nom, une direction, une projection, un « modèle de ce qui se passe ». Ca marche relativement bien sûr, surtout pour engranger des bénèfs tout en entretenant le mystère, mais de là à ce que ça fasse apprécier, dans un cas, la ‘haute’ finance, dans l’autre la Science, il y a un pas que les gens de bon sens refusent de franchir. D’où le mécontentement des médias, se trouvant fort inefficaces.
Ce que je vois. Lors du confinement en mars/avril le covid me semblait plus loin que la Lune ou au moins l’Alsace. Maintenant mes voisins de la maison mitoyenne sont en quatorzaine , leurs enfants ne peuvent plus aller à l’école. Au travail un de mes collègues cas confirmé asymptotique détecte il y a 10 jours à été renvoyé par la sécu au boulot au bout de 7 jours et est donc revenu ce mercredi. Un autre collègue cas contact d’un cas confirmé avec symptômes est absent depuis mercredi. On attend de ses nouvelles.
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