Les sanctions comme celles imposées à Cuba n’atteignent pas les objectifs politiques fixés et créent de la misère pour des millions d’innocents.
Source : Responsible Statecraft, Assal Rad
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Mettre fin à la guerre sans fin est devenu un slogan omniprésent, employé par les Républicains comme par les Démocrates, pour séduire la majorité des Américains qui souhaitent voir la fin des guerres et de l’aventurisme inefficaces des États-Unis aux quatre coins du monde, et un meilleur usage de l’argent durement gagné par les citoyens. Mais si, pour nous, la guerre est synonyme d’incursions militaires, de bombes et de combats, il existe un aspect de la guerre américaine qui est trop souvent absent de la discussion : la guerre économique.
Nous avons été témoins des conséquences de cette omission ces derniers jours dans le cas de Cuba. Frappée par les sanctions américaines et l’impact économique de la pandémie de Covid-19, Cuba est confrontée à ses pires pénuries alimentaires depuis 25 ans. Comme partout dans le monde, de nombreux Cubains sont descendus dans la rue pour exprimer leur frustration face à leur situation économique difficile et pour protester contre leur gouvernement, qui n’a pas su répondre à leurs doléances.
L’idée que les sanctions sont un outil bénin ou une alternative à la guerre nie les preuves qui démontrent clairement leur impact destructeur sur les gens ordinaires qui souffrent de la dévastation économique. Bien que les représentants du gouvernement américain parlent régulièrement des droits humains et d’un « ordre international fondé sur des règles », notre politique de sanctions et nos actions unilatérales face à la condamnation mondiale sapent ces principes mêmes. En fait, les experts de l’ONU ont affirmé que les sanctions américaines elles-mêmes violent « les droits humains et les normes de comportement international ». Non seulement ces politiques contredisent toute prétention à l’autorité morale, mais elles n’atteignent pas non plus les objectifs politiques déclarés, créent une misère incommensurable pour des millions d’innocents et provoquent l’instabilité dans les pays visés.
Dans un rare tweet sur la politique étrangère, le président Biden a déclaré : « Nous sommes aux côtés du peuple cubain », et a cité sa « souffrance économique ». L’ironie n’a pas échappé à de nombreux commentateurs qui ont fait remarquer que quelques semaines auparavant, les États-Unis avaient rejeté – pour la 29e année consécutive – une résolution des Nations Unies visant à mettre fin à l’embargo américain sur Cuba, qui dure depuis des décennies et qui a coûté à la petite nation insulaire un montant estimé à 144 milliards de dollars et entravé sa capacité à combattre la pandémie. Alors que la communauté internationale a voté à une écrasante majorité en faveur de la levée de l’embargo par 184 voix contre 2, seul Israël s’est joint aux États-Unis pour soutenir le maintien de cet embargo vieux de 60 ans.
On peut s’interroger sur le bien-fondé de maintenir la même position politique pendant six décennies alors qu’aucun changement n’a été constaté. Comme les sanctions et la guerre vont de pair, l’échec de ces politiques peut conduire à des appels à l’intervention militaire, comme nous l’avons vu dans le cas de l’invasion de l’Irak en 2003 après qu’une décennie de sanctions sévères n’a pas réussi à chasser Saddam Hussein du pouvoir. Aujourd’hui encore, dans le cas de Cuba, certains politiciens américains belliqueux suggèrent des frappes aériennes sur le pays.
Malheureusement, un tel manque de raisonnement logique imprègne notre politique étrangère. Comme Cuba, l’Iran est soumis aux sanctions américaines depuis des décennies, sanctions qui ont laissé son gouvernement relativement indemne alors que des millions de personnes ordinaires en subissent les conséquences. Bien que les détracteurs de ces États puissent affirmer qu’ils utilisent les sanctions comme une excuse pour détourner l’attention de leurs propres défauts, cela n’enlève rien au coût humain des sanctions américaines, au fait que les sanctions favorisent en fait une plus grande corruption, ou à leur incapacité à atteindre les objectifs fixés. Au contraire, notre politique de sanctions continue d’être en contradiction avec les valeurs des droits humains et de la coopération internationale auxquelles nous sommes censés souscrire.
Bien que l’Iran soit venu à la table des négociations avec les États-Unis dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 – une percée diplomatique historique qui promettait à l’Iran un allègement des sanctions en échange de l’autorisation d’une surveillance stricte de son programme nucléaire civil – sous l’administration Trump, les États-Unis sont rapidement revenus à leur stratégie plus courante de seule pression. Une fois encore, cette politique a conduit à des tensions accrues et a amené les États-Unis au bord de la guerre avec l’Iran. Alors que le président Biden était un fervent critique de la politique iranienne de Trump et qu’il avait promis de rétablir l’accord en tant que candidat, son administration n’a pas encore pris de mesures concrètes pour revenir à l’accord ou lever les sanctions dont Biden lui-même a reconnu qu’elles entravaient la capacité de l’Iran à lutter contre la pandémie.
Il n’est pas surprenant qu’au lieu de faciliter la coopération, ces politiques aient durci l’attitude des Iraniens et donné naissance à Téhéran à une administration moins favorable à l’engagement. Une fois de plus, la communauté internationale a soutenu et tenté de sauver l’accord nucléaire, alors que les États-Unis ont déployé leur puissance inégalée pour empêcher à eux seuls l’Iran de bénéficier d’un allègement des sanctions et pour briser son économie, plongeant des millions d’Iraniens dans la pauvreté. Le fait que les États-Unis aient renforcé les sanctions pendant une pandémie et que l’administration Biden n’ait pas levé ces sanctions après six mois de mandat constitue un autre point de divergence avec la communauté internationale, qui a souligné la nécessité de lever les sanctions et de prendre les mesures de coopération requises pour lutter contre ce problème mondial.
L’idée d’une communauté internationale a été créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans le but central de résoudre les conflits et de prévenir le fléau de la guerre. À ce titre, mettre fin aux guerres éternelles est une entreprise mondiale dans laquelle les États-Unis jouent un rôle essentiel. Cependant, le refus obstiné de modifier nos politiques se voit dans notre utilisation persistante de la puissance militaire et économique pour forcer les autres pays à se soumettre, plutôt qu’à coopérer.
De l’invasion de l’Irak en 2003 à l’embargo sur Cuba et à la réimposition de sanctions sur l’Iran après que le président Trump a quitté l’accord nucléaire, les États-Unis continuent d’utiliser leur puissance sans se soucier des conséquences humaines, même face à la censure mondiale. Mais les États-Unis doivent reconnaître qu’il est impossible de défendre l’idée d’un ordre international fondé sur des règles tout en violant unilatéralement ses mandats, et qu’il est impossible de mettre fin aux guerres éternelles tant que nous ne reconnaissons pas que l’étranglement économique est bel et bien une guerre.
Source : Responsible Statecraft, Assal Rad – 19-07-2021
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Commentaire recommandé
Je rêve du jour où ce pays « divin » sera encerclé par toutes les autres nations (enfin dirigées par leurs propres population – c’est pas gagné) et subisse un embargo digne de ceux qu’ils ont fait subir aux autres.
Embargo total bien sûr ; Terrestre, maritime, spatial, militaire (fermeture de toutes les bases à l’étranger et l’intégralité de la Navy et des Marines balancée en vrac au plus profond du désert du Nevada), économique avec le dollar qui ne vaut plus rien (la pire sanction que puisse subir ce pays), que toutes les usines des entreprises US implantées à l’étranger soient nationalisées, informatif (couper les câbles Internet et dézinguer TOUS leurs satellites, tant civils que militaires), embastiller toutes leurs barbouzes et tous leurs « collaborateurs zélés » et leur renvoyer pour qu’ils assument le coût de gestion de ces « grands hommes » (Sarlözy entre autres), etc…
Il faudrait AUSSI faire un « embargo » qui les empêche d’exporter leur pollution sur toute la planète ce qui leur ferait comprendre ce qu’est le réchauffement climatique anthropique avec leur taux de gaz à effet de serre qui pulvériserait rapidement les records les plus fous.
Comme la majorité de la population est armée jusqu’aux dents et ne veut pas que « l’American Way of Life » cesse je suis certain, ça n’engage que moi, que ce qu’ils espèrent des pays qu’ils mettent sous sanctions se produirait seulement au bout de quelques mois malgré le nationalisme délirant de ce peuple embrigadé depuis la naissance.
Qu’ils comprennent une fois pour toutes ce qu’ils font subir au reste de la planète.
J’ai cependant un certitude : Ils sont tellement cons et revanchards qu’ils ne comprendraient même pas la leçon et qu’un nouveau « Leader » (Führer en allemand) émergerait rapidement pour restaurer la gloire de ce pays et dont le programme consisterait « à régner sur le monde pendant mille ans ».
15 réactions et commentaires
ouai, on tourne en rond
« L’Amérique se retire d’Afghanistan, en Europe le choc des civilisations va croissant
Portfolio – 01 mai, 2021
La boucle est bouclée: la guerre que mènent les États-Unis depuis vingt ans en Afghanistan se terminera par un retrait à la date émotionnellement et symboliquement forte du 11 septembre. Du moins officiellement, et si tout se passe comme prévu. Autant qu’il est possible de prévoir quoi que ce soit dans ce fiasco monumental. »
mais aussi la nouvelle guerre froide, celle qui n’a jamais arrêté
https://hajnalka-vincze.com/list/notes_dactualite/602-un_rideau_de_fer_numerique_risque_de_seriger_dans_la_nouvelle_guerre_froide/
« L’ennemi prend le contrôle à distance d’un F-35 américain hypersophistiqué survolant le détroit d’Ormuz, et force l’avion à atterrir ; à Washington, le conseiller du président est alerté par son interlocuteur chinois d’un texto venant de sa mère – y compris le contenu du message ; le système de communication de l’administration toute entière tombe en panne, des téléphones de bureau jusqu’aux cartes bleues de fonction, en passant par les e-mails ; la flotte américaine évoluant dans la mer de Chine méridionale devient sourde, muette et aveugle d’un coup à la suite d’une cyberattaque – les bâtiments de guerre finissent par communiquer entre eux avec des signaux flottants. Ces scènes figurent dans un livre récent, « 2034 – La prochaine guerre mondiale », »
bonne journée
+7
AlerterJe rêve du jour où ce pays « divin » sera encerclé par toutes les autres nations (enfin dirigées par leurs propres population – c’est pas gagné) et subisse un embargo digne de ceux qu’ils ont fait subir aux autres.
Embargo total bien sûr ; Terrestre, maritime, spatial, militaire (fermeture de toutes les bases à l’étranger et l’intégralité de la Navy et des Marines balancée en vrac au plus profond du désert du Nevada), économique avec le dollar qui ne vaut plus rien (la pire sanction que puisse subir ce pays), que toutes les usines des entreprises US implantées à l’étranger soient nationalisées, informatif (couper les câbles Internet et dézinguer TOUS leurs satellites, tant civils que militaires), embastiller toutes leurs barbouzes et tous leurs « collaborateurs zélés » et leur renvoyer pour qu’ils assument le coût de gestion de ces « grands hommes » (Sarlözy entre autres), etc…
Il faudrait AUSSI faire un « embargo » qui les empêche d’exporter leur pollution sur toute la planète ce qui leur ferait comprendre ce qu’est le réchauffement climatique anthropique avec leur taux de gaz à effet de serre qui pulvériserait rapidement les records les plus fous.
Comme la majorité de la population est armée jusqu’aux dents et ne veut pas que « l’American Way of Life » cesse je suis certain, ça n’engage que moi, que ce qu’ils espèrent des pays qu’ils mettent sous sanctions se produirait seulement au bout de quelques mois malgré le nationalisme délirant de ce peuple embrigadé depuis la naissance.
Qu’ils comprennent une fois pour toutes ce qu’ils font subir au reste de la planète.
J’ai cependant un certitude : Ils sont tellement cons et revanchards qu’ils ne comprendraient même pas la leçon et qu’un nouveau « Leader » (Führer en allemand) émergerait rapidement pour restaurer la gloire de ce pays et dont le programme consisterait « à régner sur le monde pendant mille ans ».
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AlerterIl y a juste une impossibilité dans votre rêve RGT… C’est que les USA, s’ils le voulaient, sont quasiment totalement autosuffisants au niveau des ressources dont ils ont besoin. Un embargo ne les toucherait donc pas beaucoup. Seule leur « logique » de gagner toujours plus en pillant les autres pays fait qu’ils présentent une balance commerciale déficitaire.
Aussi, j’ai un beaucoup plus réaliste rêve à vous proposer : que les autres nations s’entendent sur un système monétaire mondial qui ne transiterait plus par le dollar. Les USA seraient ruinés de fait (la Chine aussi et nous également dans une moindre mesure) et cela remettrait tous les compteurs à zéro, en empêchant désormais les USA de vivre à crédit sur le reste du monde. Après 50 ans de diktats monétaires et commerciaux néolibéraux, ça, ça serait une vraie évolution.
Il y a juste un « problème », je pense que si les autres pays remettaient en cause cette hégémonie qui s’impose par la place du $, ce pays est tout à fait capable de déclencher une 3e guerre mondiale, et sous n’importe quel prétexte.
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AlerterJ’ai, il me semble, posté un commentaire concernant la fin de l’hégémonie du Dollar dans l’article sur les armes nucléaires chinoises, et le risque pour les USA de se retrouver à poil s’ils continuent à trop titiller le dragon.
Comme de plus les grosses entreprises US (même certains sous-traitants de l’armement ou comment se tirer une balle dans le pied pour augmenter les profits) font tout fabriquer en Chine pour accroître leurs profits les va-t-en guerre de Washington préfèrent se contenter de discours bien excités afin de faire grimper le chiffre d’affaires du lobby militaro-industriel tout en se gardant bien de ne pas dépasser la « ligne rouge » spécifiée par Pékin.
C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les USA ont « pété la gueule » de Saddam Hussein et de Kadhafi : Ces derniers commençaient à amorcer la dédollarisation de leurs échanges, Kadhafi allant même jusqu’à vouloir que le pétrole libyen soit payé en or, ce qui aurait été une hérésie : Que les occidentaux payent vraiment le pétrole au lieu d’imprimer du papier qui ne coûte rien aurait été un véritable scandale !
Actuellement, l’hégémonie du dollar est mise à mal avec les russes et les chinois (mais pas que) qui commencent à ouvrir des chambres de compensation dans des monnaies alternatives (Yuan, Rouble, €uro, …) qui tout doucement commencent à rogner les ailes de l’aigle qui se retrouvera bientôt déplumé.
Quant à l’autosuffisance US, j’en doute fort.
À l’époque du Far West ils avaient à peine de quoi alimenter leur population et leur industrie naissante.
Avec la techno récente c’est fini.
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AlerterVous remontez trop loin… À l’époque du plan Marshall, les USA ont démontré que non seulement ils pouvaient produire pour eux-mêmes, mais également pour l’Europe (et même pour l’URSS) !
Lé réalité de ce pays est qu’il pourrait être autosuffisant pour tout : matières premières, énergies, technologie, agriculture, et cetera… S’ils sont autant importateurs, c’est que d’avoir mis en place un système où il y a une demande permanente en $ pour les échanges internationaux, fait que la valeur de leur monnaie est totalement surévaluée ; et c’est pourquoi ce pays préfère acheter ailleurs moins cher, a perdu son autonomie et vit à crédit sur le reste du monde.
Ne prenez pas vos rêves pour la réalité, un embargo ne leur ferait ni chaud ni froid et ce d’autant plus que vous oubliez également qu’ils détiennent par leurs capitaux nombre d’entreprises mondiales.
Bref, si on veut les mettre à genou, il faudra d’abord les ruiner… mais à ‘évidence ils ne seront pas les seuls à être impactés.
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AlerterD’accord et qu’est ce qu’on doit faire aux français pour qu’ils percutent?
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AlerterNe pas oublier qu’ils goinfrent à eux-seuls plus de budget militaire que tous les autres pays réunis (même s’ils en gaspillent et surfacturent une bonne partie) et qu’ils n’ont aucune limite dans la fuite en avant, puisque Dieu a dit qu’ils ont raison, BouM !
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AlerterPlease ! Oh God, make America small again !
+3
AlerterLa chute des USA c’est pas la chute de l’URSS , c’est un truc qui va prendre quelques décennies et qui dure déjà depuis quelques temps. Les signaux faibles sont déjà là ; entre la perte d’influence dans toutes la zone latino-américaine, l’incapacité patente des mecs à créer des états fantoches qui durent , la liste des états en opposition qui s’allonge avec tout les corollaires (dé-dollarisation, perte d’influence économique et géopolitique).
Au final , quand les USA tomberont (de l’intérieur), tout sera pardonné ; ne vous attendez surtout pas à un Nuremberg bis. Par contre rien ne sera oublié non plus … et ça va quand même bien saigner.
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AlerterExtrait risible ou ridicule d’indécence au choix: (Sur l’embargo de Cuba)
« Alors que la communauté internationale a voté à une écrasante majorité en faveur de la levée de l’embargo par 184 voix contre 2, seul Israël s’est joint aux États-Unis pour soutenir le maintien de cet embargo vieux de 60 ans. »
Je me souviens des une de France 2 et France Inter il y a 2 mois sur les manifestations à la Havane « Le peuple cubain dans la rue demande des comptes à ses dirigeants » Sans aucune mise en perspective. On le sait que les dirigeants cubains ne sont pas des perdreaux de l’année, mais bon un peu de décence quand même Mr Bellanger et autres spécialistes des relations internationales.
Ps: Avec les 6000 milliards des guerres d’Irak et d’Afghanistan, ils auraient pu, voyons voir, remettre à flot l’ensemble des Caraïbes et de l’Amérique Centrale ou commencer leur transition énergétique sérieusement, mais bon les lobbys en place tiennent bon. Le fleuve Colorado est en train de disparaître ou il fait 40° au Paraguay alors que c’est…l’hiver…officiellement.
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AlerterIl ne faut pas confondre les peuples et leurs dirigeants, ni même ces dirigeants avec ceux qui en réalité tirent les ficelles.
Ceux là ambitionnent de contrôler la planète entière.
Ecraser ou ruiner les peuples autonomes, ou en voie d’y parvenir, est un impératif.
Tous les stratagèmes sont envisageables…
« Comprendre l’Arnaque capitaliste – Imaginer le système d’Après » http://bit.ly/capitalisme
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Alerter« Il ne faut pas confondre les peuples et leurs dirigeants, ni même ces dirigeants avec ceux qui en réalité tirent les ficelles. » Certes, certes mais nos amis des USA sont d’une telle docilité, d’une si profonde naïveté (je n’ose dire stupidité) concernant leur belle et grandiose démocratie…que parfois on a envie de leur brailler dessus pour enfin les réveiller de leur si beau « rêve américain » 🙁
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AlerterC’est un fait que les guerres économique de l’impérialisme sont de nos jours mondialisées partout où des Peuples font l’option à retrouver leur Souveraineté sinon plus de justice sociale et fiscale. Ces Peuples ont à en souffrir car il est vrai que dans le monde multipolaire il ne se trouve pas encore suffisamment de possibilités économiques de compenser cette ignoble agression ! N’oublions pas que ces blocus sont assimilés par les Nations Unis à des tentatives de génocide dont l’impérialisme n’en a que faire ! Son hégémonie domine encore avec en complément la corruption, la complicité intérieure et ne pas oublier les armées prétoriennes au modèle de sa violence qu’il a pu mettre en oeuvre. Il faut une Résistance de fer à un peuple pour ne pas tomber dans le misérable piège ainsi tendu. Je me demande toujours si Cuba en solitaire dans le monde aurait pu résister longtemps sans l’aide économique et militaire sans compter de l’URSS à l’époque? De nos jours l’évidence est que d’autres pays ont conquis leur Souveraineté mais n’ont pas trouvé d’aide internationale
suffisante pour maintenir des échanges fructueux ! Partant, l’impérialisme rayonne encore pour affecter en souffrance les pays libérés de l’ignoble ou en recherche de l’être? Et…! pour combien de temps encore ?
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AlerterL’image des rayons est parlante. Figurez vous que je suis régulièrement allé en Pologne communiste avec ma polonaise de maman à l’époque bénie du socialisme. Surtout dans les années 1970 et suivantes. Les rayons étaient les mêmes. Et la réponse la plus fréquente était niema ce qui veut dire il n’y a pas. Sanctions ou nature même des soi disant socialismes?
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AlerterEt en Iran, ils sont aussi socialistes?
Bizarre ce détournement systématique des critiques envers les politiques des USA.
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