Dans la torpeur de l’été et des débats sur les mesures sanitaires qui ne donnent pas une image très digne de nos élites politiques (1), la nouvelle a passé largement inaperçue. A tort, parce qu’il s’agit d’une décision qui marque mieux qu’aucune autre l’évolution désastreuse de nos sociétés européennes en général, et de la notre en particulier. Je parle bien entendu de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne concernant l’applicabilité de la directive européenne 2003/88 sur le temps de travail au personnel militaire.
Source : Descartes
Dans l’arrêt C-742-19 qu’elle a rendu le 15 juillet 2021, la CJUE a estimé qu’il « ne saurait être considéré que l’intégralité des activités exercées par les militaires présentent des particularités telles que celles-ci s’opposent à toute planification du temps de travail respectueuse des exigences imposées par la directive 2003/88 ».
La Cour ajoute que « certaines activités susceptibles d’être exercées par les membres des forces armées, comme celles liées notamment à des services d’administration, d’entretien, de réparation, de santé, de maintien de l’ordre ou de poursuite des infractions, ne sauraient être exclues, dans leur intégralité, du champ d’application de la directive 2003/88 », dans la mesure où il « est constant que de telles activités relèvent, en principe, du champ d’application de cette directive lorsqu’elles sont exercées, dans des conditions similaires, par des travailleurs de la fonction publique n’ayant pas le statut de militaire ».
Cette décision participe d’un processus que j’ai plusieurs fois dénoncé sur ce blog, celui qui aboutit à la BANALISATION de toutes professions, à la remise en cause de tous les statuts, à la réduction par un capitalisme qui s’approfondit chaque jour de tous les rapports à un rapport unique, celui du « paiement au comptant ».
Dans le « Manifeste », Marx et Engels avaient déjà montré comment « la Bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions jusqu’alors réputées vénérables, et vénérées. Du médecin, du juriste, du prêtre, du poète, du savant, elle a fait des travailleurs salariés ». Il ne croyait pas si bien dire. La CJUE aujourd’hui ne dit pas autre chose : le militaire – qui de par son statut engage sa vie pour accomplir les missions qui lui sont confiées – n’est qu’un salarié comme les autres, soumis aux mêmes règles et – car c’est la conséquence logique – ne pouvant prétendre qu’aux mêmes compensations.
Cette attaque n’est pas isolée. La privatisation de l’État continue, et pas même les services les plus « régaliens » n’est à l’abri : une récente loi confie aux vigiles privés des prérogatives qui, hier, étaient exclusives de la Police nationale. Grâce à la CJUE, on aura probablement demain des armées privées.
Quand dans sa présentation de la réforme de la haute fonction publique française notre premier ministre insiste lourdement sur l’objectif de « concilier la vie privée et la vie professionnelle » et sur la nécessité d’aligner la carrière des hauts fonctionnaires sur celle des cadres du privé, quand on supprime les statut du Cheminot et qu’on prépare le même sort à celui des IEG, on est dans la même logique. C’est-à-dire, celle d’un statut unique qui permette une mise en concurrence de tous contre tous.
Le médecin qui se dévoue pour ses patients au-delà de ses 35 heures, l’instituteur qui consacre à ses élèves bien plus que le minimum réglementaire, le préfet disponible à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, les « inactifs » des IEG – car on ne parle pas de retraités chez eux – qui reprennent du service bénévolement pour remettre en état le réseau, ce sont des reliques d’un passé où la vie professionnelle déterminait votre statut, où vie personnelle et vie professionnelle n’étaient pas séparées au point qu’on doive trouver un équilibre entre l’une et l’autre. Et maintenant, les militaires sont priés de combattre l’ennemi – ou du moins, de fournir de l’essence aux combattants, de préparer leurs repas, de leur fournir de l’armement – 35 heures par semaine, et pas une de plus.
Et à chaque fois, l’Union européenne et ses institutions apparaissent comme les grands ordonnateurs de cette course au moins disant. C’est l’Union européenne qui, en exigeant la privatisation et en soumettant à la concurrence les anciens opérateurs publics de télécommunications, d’énergie ou de transport ferroviaire, rend obligatoire la suppression des statuts. Mais avec la décision du 15 juillet dernier, la CJUE s’attaque cette fois-ci au cœur des l’Etat, au services régaliens. Et c’est pourquoi cela fait réagir y compris les eurolâtres les plus convaincus. A ce titre, cela vaut la peine de lire la tribune publiée d’Edouard Philippe publiée dans « Le Monde » le 17 juillet (2). Que dit l’ancien Premier ministre ?
Voici ses paroles : « Je suis farouchement proeuropéen. Tout dans mon engagement politique et ma filiation intellectuelle affirment mon attachement à la construction européenne. Mais cette décision de la plus haute juridiction européenne est dans son principe contraire aux intérêts nationaux les plus élémentaires. Elle touche au cœur de la souveraineté et de la sécurité de la France. Elle n’est pas acceptable. ». Diable. Si tel est le cas, les autorités qui sont responsables de la défense de notre souveraineté et notre sécurité devraient refuser d’appliquer cette décision. Bien plus, ils devraient refuser toute subordination de notre droit à une institution qui peut ainsi remettre à tout moment la souveraineté et la sécurité de la France en cause, sans recours possible.
Edouard Philippe ajoute : « Comment accepter que nos soldats, qui ont « la mort pour hypothèse de travail », puissent être assimilés, ne serait-ce que pour une partie de leurs activités, à des travailleurs comme les autres ? » Belle envolée. Mais si nous acceptons que les professeurs sont des employés comme les autres, que les préfets sont des cadres comme les autres, que les policiers sont des vigiles comme les autres, pourquoi les militaires ne seraient-ils pas des employés comme les autres ? Si l’engagement total au service de la nation n’est pas pris en compte pour les civils, pourquoi voulez-vous qu’il subsiste pour les militaires ?
Est-ce que ce « farouche proeuropéen » qu’est Philippe deviendra-t-il un affreux souverainiste après avoir découvert la véritable nature de la construction européenne ? On peut en douter. Edouard Philippe ne propose guère d’action, il se contente de « s’attrister » : « Fervent défenseur de l’Union européenne, enfin, je m’attriste de voir ses institutions mettre les peuples devant une alternative terrible et, je crois, factice entre la préservation de leur souveraineté et leur participation au projet européen.
Ce n’est pas la réalité du contrat passé entre les peuples européens. Prenons garde à ne pas les enfermer dans un nœud gordien, dont on a vu comment les Britanniques ont fini par le trancher. A méconnaître les ressorts intimes de la souveraineté des Etats, les juges européens prennent le risque de casser ceux, non moins précieux, de l’aspiration européenne. Bâtir une souveraineté commune dans le respect des spécificités nationales, mutualiser les capacités qui peuvent l’être tout en respectant ce qui fait le cœur des indépendances nationales : telle est la vision que je me fais du véritable sens du projet européen. A la France, pour la défendre, de faire entendre sa voix ».
Mais comment la France pourrait faire « entendre sa voix » à une instance européenne dont les décisions sont insusceptibles de recours ? Et en attendant que la voix de la France soit entendue, on fait quoi, à part pleurnicher sur le lait renversé dans les pages du « Monde » ? Que propose Philippe et la longue cohorte d’eurolâtres au cœur brisé ? Ils s’imaginaient courtisant une belle princesse, ils découvrent un peu tard qu’ils ont épousé la fée Carabosse. Mais attention, hors de question de divorcer. Alors, ils font l’autruche : « Ce n’est pas à l’UE de régler le statut de nos militaires » dit Jean-Louis Borloo ; « les forces armées n’entrent pas dans le champ d’application de cette directive » clame Florence Parly.
La sénatrice Valérie Boyer va plus loin : « Mais comment peut-on arriver à ce désarmement juridique et moral ? La France doit mettre son véto ! ». Et on pourrait remplir des pages avec les commentaires du même acabit proférés par des gens qui, par ailleurs, proclament leur amour inconditionnel de la construction européennes. Mais ces gens là ont-ils lu les textes qu’ils ont soutenu, approuvé, ratifié par leur vote ? Ce sont eux qui ont fait de la CJUE l’organe suprême qui décide quelles directives s’appliquent et quelles directives ne s’appliquent pas. Et aucun « véto » n’est prévu en la matière.
Et maintenant les mêmes font comme s’ils n’avaient aucune responsabilité dans l’affaire, comme si la faute incombait à la CJUE qui a mal lu les traités, et non pas à ceux qui lui ont donné le pouvoir de décider en dernière instance et le mandat pour approfondir à chaque opportunité la « construction européenne » ? Ce n’est pas sérieux. C’est même hallucinant : tous ces gens – président de la République compris – reconnaissent publiquement que la décision de la CJUE remet en cause la souveraineté et la sécurité de notre pays… et il ne se passe rien.
Comme si la souveraineté et la sécurité de la France étaient secondaires au point qu’on peut admettre de les voir mises en cause sans réagir. Aucune manifestation de volonté, aucune décision. Nos dirigeants se remettent au Conseil d’Etat, avec l’espoir que les juges français seront plus « patriotes » que les juges européens, comme si c’était au juge, et non au politique, de défendre la sécurité et la souveraineté du pays.
On entend ici résonner la formule de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ». Et bien, Dieu n’a pas fini de rire.
Descartes
(1) A ce titre, je vous conseille de visionner le débat du 21 juillet à l’Assemblée nationale concernant les mesures d’urgence sanitaire. Je savais que le niveau des députés de la présente législature était faible, je ne savais pas qu’il était aussi faible. Regardez les interventions complotistes de Martine Wonner ou de Joachim Son-Forget, celles incohérentes et larmoyantes d’une Caroline Fiat, et vous comprendrez pourquoi les Français n’ont pas envie d’un retour au régime parlementaire.
(2) Malheureusement, réservée aux abonnés https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/07/17/edouard-philippe-la-decision-des-juges-europeens-sur-le-temps-de-travail-de-nos-soldats-touche-au-c-ur-de-la-souverainete-et-de-la-securite-de-la-france_6088572_3232.html
Source : Descartes, 22-07-2021
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Commentaire recommandé
« A l’origine la construction de l’Europe était une protection efficace contre la guerre et la volonté hégémonique de l’Est. »
A l’origine la construction de l’union européenne (l’Europe est un continent, plusieurs pays EUROPEENS ne sont pas membres de cette union) il y a une volonté impériale et impérialiste. Il n’y a jamais eu une volonté hégémonique des pays de l’Est. L’inversion des valeurs est un procédé classique pour se dédouaner de ses crimes et accuser les autres.
Cette construction s’est faite dans le dos des peuples (cf. 2005).
54 réactions et commentaires
La réaction me paraît un peu exagérée et niant la nécessité pour tous les travailleurs d’avoir des droits.
L état a souvent abusé de sa position pour restreindre les droits de ses fonctionnaires ou prestataires.
Il va de soi qu en temps de guerre les limites horaires sauteraient. J ai l impression de voir une position de soutien à un mauvais employeur.
+9
Alerter@ Dubreuil
ll n’est pas question pour moi de « nier la nécessité pour tous les travailleurs d’avoir des droits ». Pensez-vous vraiment que les militaires n’ont pas de « droits » ? Seulement, l’idée même de statut implique que certains travailleurs ont des droits et des devoirs différents les uns des autres, en raison des particularités d’exercice de leur profession.
Il faut aussi rappeler que si certains travailleurs disposent de droits et protections exceptionnelles – comme par exemple la sécurité de l’emploi… – c’est parce que ils sont soumis à des obligations et des contraintes exceptionnelles. Si vous abolissez les derniers, vous allez avoir du mal à justifier les premiers.
+13
AlerterArticle complètement à contresens d’un réactionnaire…..
Le statut de la fonction’publique de 1946 , celui des cheminots et des agents de EDF , dont les salariés étaient les éléments de base de la’souveraineté de l’état français , ce statut était bien plus’protecteur que le droit commun des salariés et visait en a être le précurseur !
Par ailleurs l’antiparlementarisme de ce monsieur est détestable en ce qu il’critique les’aspects mortifères réels sur le parlement et le pouvoir de nos représentants d’un régime réel bien peu parlementaire …… que propose t il ? La dictature d’un seul’fusse t il élu ne lui’suffit pas ?
+9
Alerter« Article complètement à contresens d’un réactionnaire….. »
Ou: Article d’un réactionnaire complètement à contresens…..?!
+7
AlerterVotre qualificatif de « réactionnaire » pour le moins me laisse indifférent, voire je le reçois comme un compliment étant attaché à certaines solides valeurs qui ont fait la France. Si vous pensiez me culpabiliser c’est raté. 🤪
+1
AlerterIl est effectivement étonnant de voire qualifier de « réactionnaires » ceux qui font référence aux créations du CNR et la suite qui était à l’époque d’un esprit nouveau et révolutionnaire.
Il suffirait donc d’un retour à l’avant guerre pour « réactionnariser » les créations inédites et révolutionnaires de gauche qui ont suivi la guerre et considérer comme « moderne » le retour aux vieilleries d’antan, même si ça va avec le renforcement de la bourgeoisie. Mais ce n’est pas grave, grâce à Uber, chacun peut se targuer de s’auto-appliquer le qualificatif sacré « d’Entrepreneur » et devenir ainsi son petit bourgeois à soi.
Risible.
Les mots « souveraineté » et « sécurité » ont été préemptés par l’extrême droite et il est maintenant de bon ton à gauche de ne plus les employer ni de traiter de ces sujets, même si ça reste des questions primordiales pour l’existence d’un pays, à condition bien sûr de ne pas se faire embobiner dans le Mondialisme en le confondant avec l’Internationale.
+1
Alerter@ gracques
[Le statut de la fonction’publique de 1946 , celui des cheminots et des agents de EDF , dont les salariés étaient les éléments de base de la’souveraineté de l’état français , ce statut était bien plus’protecteur que le droit commun des salariés et visait en a être le précurseur !]
Pas forcément. Le statut des fonctionnaires, pour prendre un exemple, prévoit des droits et protections qui sont supérieures à celles du croit commun (sécurité de l’emploi, procédures disciplinaires particulière, carrière à l’ancienneté…). Mais il prévoit aussi des obligations, des limitations et des servitudes elles aussi supérieures au droit commun (devoir de réserve, contraintes sur la vie privée, mutation d’office, impossibilité de négocier le salaire, limitation du droit de grève…). Et je doute que personne ait jamais cru que ce statut allait un jour être généralisé!
[Par ailleurs l’antiparlementarisme de ce monsieur est détestable en ce qu il’critique les’aspects mortifères réels sur le parlement et le pouvoir de nos représentants d’un régime réel bien peu parlementaire …]
Si je comprends bien, critiquer les « aspects mortifères REELS » serait détestable ? Soyons sérieux. C’est votre droit de ne pas être d’accord, mais qualifier l’autre de « réactionnaire » ou « détestable » n’aide pas débat. Ma proposition est simple: un régime dont le principe recteur est une autorité forte à l’heure de prendre des décisions, et responsable devant le peuple. La constitution de 1958 (version originale) répond assez bien…
+14
AlerterA l’origine la construction de l’Europe était une protection efficace contre la guerre et la volonté hégémonique de l’Est. J’étais pour cette Europe.
Cet objectif a été dévoyé par des politiques de Mitterrand à Macron, des hauts fonctionnaires et des commissaires européens sans foi ni loi. Si les Édouard Philippe, ses prédécesseurs et compagnie avaient vraiment voulu défendre la France ils avaient le pouvoir de ne pas créer et voter pour cette instance. Que les anglais, qu’ils ont vilipendés, ont eu raison de quitter cette pétaudière. E.Philippe au lieu de ramener sa grande g….. stérile aurait mieux fait d’agir.
+10
Alerter« A l’origine la construction de l’Europe était une protection efficace contre la guerre et la volonté hégémonique de l’Est. »
A l’origine la construction de l’union européenne (l’Europe est un continent, plusieurs pays EUROPEENS ne sont pas membres de cette union) il y a une volonté impériale et impérialiste. Il n’y a jamais eu une volonté hégémonique des pays de l’Est. L’inversion des valeurs est un procédé classique pour se dédouaner de ses crimes et accuser les autres.
Cette construction s’est faite dans le dos des peuples (cf. 2005).
+35
AlerterC’est vrai que l’URSS n’avait aucune volonté hégémonique lorsqu’elle a imposée par la force, la répression et les goulags sa doxa à tous les pays satellites ; lorsqu’elle a envahie la Hongrie réprimant dans le sang la révolte de ses citoyens.etc Évidemment pour les cryptocommunistes et quelques autres tout cela n’a jamais existé.
+3
AlerterJe vous suggère, pour compléter et approfondir votre connaissance de la construction européenne, de lire « Aux origines du carcan européen » d’Annie Lacroix-Riz aux éditions Delga.
Ouvrage édifiant et très richement sourcé !
+16
Alerter@ John
Tout à fait.
Ouvrage indispensable à lire impérativement avant de parler de « l’Europe ».
Et ne pas oublier les conférences de Moscou, de Téhéran puis de Potsdam avant le Yalta d’opérette lors desquelles on a discuté des « zones d’influence », celles des US étant ce qui est aujourd’hui « l’Europe » constituée par notamment Schuman et Monnet dont les biographies (et non les hagiographies à la Wikipedia) disent long sur les personnes, autour notamment de l’Allemagne dispensée de pratiquement toute sa dette de guerre grâce à l’aide étatsunienne.
+2
AlerterBien sur que cela a existé, mais restons lucides. Prenez depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les agressions de l’URSS et celles des Etats-Unis, uniquement en comptant les agressions extérieures.
Contre 25 aux USA, je n’en n’ai trouvé que 5 pour les très méchants russes… presque à égalité avec la France (4)) Indochine, Madagascar, Algérie et Suez. Il serait bon de réviser l’Histoire mon bon domdom !
+11
AlerterLa France est en guerre de façon quasi permanente depuis 1823
Parmi les agressions récentes de la France, il y a aussi :
– la république Serbe de Bosnie (1995)
– la Serbie (1999)
– la côte d’Ivoire (2004 et 2011 plus celles que j’ai oublié)
– la Libye (2011)
– la Syrie (2011 à aujourd’hui)
3 de ces 4 agressions soutenaient de facto le terrorisme islamiste
Les 3 états super prédateurs depuis 200 ans sont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.
+15
AlerterCe n’est pas parce que je relève que l’URSS a envahie la Hongrie ( j’aurais pu ajouter quelques autres dont l’Afghanistan) que je fais preuve de complaisance ou ignore le grand prédateur US qui au nom d’une morale qui s’appelle dollar veut imposer son modèle au monde entier. Résultat : le Moyen-Orient à feu et à sang. Certains de nos présidents, pétris d’un insupportable égo tentent de les imiter. Que chaque nation s’occupe d’elle même serait suffisant et favoriserait la paix mondiale.
+3
Alerter« ( j’aurais pu ajouter quelques autres dont l’Afghanistan) »
L’URSS est intervenue à la demande du gouvernement légitime de l’Afghanistan après que le gouvernement yankee a armé les islamistes. Tout comme pour la Syrie, ce n’était ni une invasion, ni une agression. Les islamistes sont systématiquement instrumentalisés par les yankees: Yougoslavie, Tchétchénie, Irak, Libye, Syrie, Xinjiang…
+16
Alerter« »Edouard Philippe ne propose guère d’action, il se contente de « s’attrister » : « Fervent défenseur de l’Union européenne, enfin, je m’attriste de voir ses institutions mettre les peuples devant une alternative terrible et, je crois, factice entre la préservation de leur souveraineté et leur participation au projet européen. » »
comme beaucoup, du moment que ça ne gêne pas leur confort, quelques entorses ou le reste, ils s’en foutent.
+6
AlerterParce que la seule solution, c’est de ne pas appliquer ces directives, de désobéir et donc prendre le risque de faire éclater l’UE
Pour cela il faut du courage, de l’opiniâtreté et un peu de suite dans les idées, qualité très peu partagées dans le monde politique et encore moins par ce personnage là
+17
AlerterAlors, tout d’abord, l’Europe est un continent qui n’a attendu personne pour se construire. Les mots ont un sens.
Ensuite, si vous parlez de l’Union Européenne, elle n’englobe pas tout le continent, et elle n’a JAMAIS été faite pour « protéger de la guerre » ou contre « la volonté hégémonique » du bloc soviétique.
D’abord la Paix s’est surtout concrétisée par l’opposition frontale des murs de missiles nucléaires, dont ceux de la France, qui ont empêcher tout guerre sur le continent. L’Union Politique n’aurait rien pu empêcher en cas de guerre.
Ensuite, cette Union politique trouve ses origines bien avant la construction du bloc soviétique: ses germes se trouvent dans les rapprochements de l’industrie sidérurgique française et allemande au lendemain de la première guerre mondiale. C’était les propriétaires de ces industries qui œuvraient à la création d’un consortium trans-rhénan, pour un marché globalisé avec réduction des taxes, entente sur les niveaux de production etc. La deuxième GM a été pour ce grand patronage le prétexte dont ils n’osaient rêver pour réaliser leur grand œuvre. Et le résultat dépasse toutes leurs espérances…
+7
AlerterEffectivement, on trouvera le détail et les noms des maîtres d’oeuvre dans l’ouvrage que j’ai cité plus haut !
+1
AlerterC’est surtout une bonne historienne qui donne toutes les sources de ce qu’elle avance. Je conseille aussi « Le choix de la défaite »
+0
AlerterDès le départ le projet européen était supranational, voulu par les Américains pour faire de l’Europe un vassal et un marché. Voyez ce que dit Philippe de Villiers en se basant sur des archives dans son livre J’ai tiré sur le fil du mensonge.
Chaque jour, un nouveau cran du carcan européen qui se resserre, cf l’article d’Eric Verhaeghe « COVID : les députés votent pour un transfert de souveraineté à l’Europe » sur son blogue.
+0
AlerterChair à canon un « métier » ou pas? La réification accomplie. « Bonjour! La mort est mon métier, N’AYEZ PAS PEUR. »
+1
AlerterCertes ca serait bien s’il n’en fallait pas. Malheureusement, il se trouve qu’il en faut.
+2
AlerterNe pas être pacifiste absolu ne veut pas dire être belliciste.
+0
AlerterVous citez des propos de l’ancien Premier ministre : « Tout dans mon engagement politique et ma filiation intellectuelle affirment mon attachement à la construction européenne. » Il n’est pas le seul, mais je ne comprends pas qu’on puisse parler de construire une maison sans en avoir dessiné les plans, ni s’être assuré qu’elle correspond aux attentes de celles et ceux qui vont l’habiter ?
+8
AlerterTant que des pauvres gens, obligés de « gagner leur vie », seront disposés à concevoir et à fabriquer des armes et des munitions, ou à les utiliser pour aller en tuer d’autres(au risque de se faire tuer eux-mêmes), les usines d’armement et les armées continueront à fournir un considérable volume d’emploi. En effet, les profits et les privilèges(la plupart du temps abusifs) que rapporte l’armement inciteront toujours les marchands de canons, aidés par des « autorités », des politicien-ne-s corrompus, à manigancer pour provoquer des conflits (spécialité des « services secrets ») conduisant à des guerres, toujours sous prétexte de « défense » et de « sécurité ».
Résultat: des drames et des désastres perpétuels, dont ceux que nous réserve le déséquilibre environnemental négligé au profit de cette occupation coutumière, digne d’un passé où l’humanité était ignorante: passer son temps à préparer et à faire la guerre (généralement au service de « grandes puissances » expansionnistes).
Pour une Union Européenne désarmée. QUI oserait l’attaquer?
Que les armées deviennent des légions de protection civile et d’aménagements de prévention des catastrophes naturelles. Que les usines d’armement se transforment en unités de traitement et de recyclage des déchets(et des armes!) destiné à des constructions et des infrastructures utiles, par ex…
+6
Alerter@ Grd-mère Michelle
[Pour une Union Européenne désarmée. QUI oserait l’attaquer?]
Et bien… la Turquie a plusieurs fois guerroyé avec la Grèce, la Russie ne serait pas contre quelques petites concessions territoriales du côté des pays baltes, Et il semblerait que les américains n’hésitent pas à intervenir lorsque le gouvernement d’un pays leur déplait. Le monde des bisounours n’est pas pour demain.
+3
AlerterJamais vu le moindre épisode de ces « bisounours » dont vous parlez.
OSER LA PAIX est la seule option salutaire qui s’offre encore à l’humanité, si elle ne veut pas tomber dans une barbarie effroyable et rétrograde.
C’est l’option qui a été envisagée au lendemain de la seconde guerre mondiale,
d’une part par les Nations Unies, en stabilisant plus ou moins les territoires « ancestraux » (ce qui a permis ensuite aux régions colonisées d’acquérir leur indépendance),
d’autre part, grâce à l’engagement de nos régions européennes dans la construction d’une Union Européenne destinée à calmer les ambitions des molosses agressifs et imbéciles que furent les vieux empires.
L’erreur fut de croire au « progrès industriel » comme garant de la prospérité de tou-te-s, et que les « lois du Marché » allaient pouvoir tout réguler, alors que ces deux « mantras » continuaient à favoriser la compétition entre les plus forts(des hommes et des pays), tout en maintenant les plus faibles dans une dépendance asservissante, en dépit des lois universelles qui les reconnaissent « libres et égaux » et les protègent.
C’est ainsi que sont nées les guerres commerciales, qui fomentent des guerres traditionnelles pour s’étendre sur la terre entière(et même dans l’espace).
Heureusement, à l’ère des communications, qui insufflent de l’intelligence(du savoir et de la compréhension) à l’ensemble des peuples, il reste une chance à l’humanité de progresser vers une coopération internationale qui lui permettrait de réparer les erreurs commises par l’obscurantisme passé.
+1
AlerterSi Vis Pacem Para Bellum.
Votre prose est très belle, mais elle nie complètement la réalité: l’Homme est un animal agressif.
Alors quand bien même 99% de la population mondiale suivrait votre recommandation (ce qui doit être le cas…). Il resterait toujours ce dernier pourcentage de belliqueux qui en profiterait pour asservir le reste s’il n’était pas armé.
Rappelez-vous que la grande période de paix mondiale a été la guerre froide, période pendant la quelle la course aux armements battait son plein.
+2
AlerterSi vis pacem para bellum est juste une devise de marchand d’armes. Si tu veux la paix prépare la paix.
+2
AlerterA chaque fois que je lis ça je me fait la même remarque de Daladier étant accueilli en triomphe au Bourget après la signature des accords de Munich…
+2
AlerterQue savez-vous de « la réalité » de demain? Ignorez-vous que les humains évoluent continuellement, beaucoup plus vite que les autres espèces, du fait de leur capacité à transmettre leurs connaissances et leurs savoir-faire?
Vous êtes sans doute un de ces bêtes hommes agressifs que vous décrivez, si vous êtes incapable d’imaginer que la raison peut dominer l’instinct.
La grande période de paix mondiale? De ma vie, je n’ai JAMAIS vu la guerre cesser!
+0
AlerterIl ne faut pas être pessimiste : depuis l’origine de l’homme, jamais la violence n’a été aussi faible. Que ce soit les victimes de guerre comme le nombre de victimes civiles. Il en est de même du nombre d’homicides. Certes il reste de la marge de progrès, mais ne désespérons pas de nous-mêmes. Il faut appréhender les choses dans un temps long car en certains domaines l’homme est lent. Exemple : il nous a fallu trois guerres en 75 ans avec nos voisins allemands avant de vivre 75 ans en bonne intelligence.
+1
Alerter« Il faut appréhender les choses dans un temps long… »
N’êtes-vous pas au courant du rapport du GIEC?
Ne voyez-vous pas les millions de réfugié-e-s stagner dans des camps infâmes?
N’avons-nous pas assez déconné?
+0
AlerterPrudence est mère de sûreté. Je ne sais rien de la réalité de demain, c’est pourquoi il faut se préparer au pire. Les humains évoluent vite, certes, mais, encore une fois, même s’il y a 99% de gentils pacifistes, c’est contre le 1% d’agressifs qu’il faut rester alerte et se protéger.
Je suis parfaitement capable d’imaginer que la raison peut dominer l’instinct. Cependant, contrairement à vous, j’ai assez de clarté d’esprit pour savoir que ce n’est pas toujours le cas.
Et je vous prierai de ne pas faire d’affirmation péremptoire à mon encontre, car, de nous deux, le plus agressif, ce n’est pas moi.
+0
AlerterPréparez-vous au pire et le pire arrivera.
Pourquoi refusez-vous de vous préparer au meilleur?
Votre peur vous égare.
Un petit groupe d’hommes peureux et agressifs, sans armes, ne pourraient rien contre des masses de gens « armés d’amour jusqu’aux dents ». (Léo Ferré dans « Y’a plus rien »)
STOP À LA FABRICATION D’ARMES ET DE MUNITIONS!
Commençons par ratifier le TIAN, Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires, imaginé, écrit et promulgué par une majorité des Nations Unies.
Que l’UE sorte au plus tôt de l’OTAN(cette « alliance » destinée aux moutons européens peureux pour qu’ils restent attroupés autour de leur « bon berger » US qui ne pense qu’à les tondre, les traire ou les manger, gardés par ses chiens en uniformes, eux-mêmes maltraités comme expliqué ci-dessus).
Voir à Kaboul, les militaires US qui empêchent des pauvres gens de fuir les talibans qu’ils ont eux-mêmes armés.
Heu… En quoi suis-je agressive?
+0
AlerterOui la souveraineté décroit, c’est la cupidité et la précarité qui croissent.
Le programme UE/ultra-riches est clair : asservir les populations en asservissant les Etats, en les lobotomisant, en maintenant leur ignorance et en fabriquant précarité (dépendances), individualisme (anti-solidarité) plus terrorisme.
Ce programme est parfaitement appliqué car il fonctionne plutôt bien.
Mais difficile de connaitre l’opinion et / ou la volonté de la population.
Note : ce Descartes ‘croit’ les mensonges fabriqués et matraqués par les médias et le pouvoir.
Son blog est édifiant.
+6
AlerterJ’ai toujours trouvé fascinant cette volonté des Etats à robotiser leurs peuples et chercher en même temps à humaniser les robots
+0
Alerter« Robot » vient du slave « a rabota » que l’on traduit en français par « travailler ».
A rappeler que l’esclavage (avec son corolaire, le racisme) fut inventé pour fournir des travailleurs-euses bon-marché à des industries développées par des aventuriers pour s’enrichir et renverser les « nobles » qui prétendaient dominer « par droit divin ».
Heureusement, la conscience collective de l’humanité s’est développée et n’a plus(autant) toléré cette exploitation indigne de populations incapables de se défendre.
Ainsi est né le projet de remplacer les humains par des machines (des robots), pour poursuivre ce grand-œuvre de sur-production insensée qui fait la fierté des « grandes puissances », et enfin de transformer les humains en robots dociles et manipulés, en les illusionnant sur le bonheur de consommer.
Hum… un peu raté, quand même…
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AlerterL’UE(ou/et les Nations qui y ont adhéré), c’est vous et moi, pas seulement les ultras-riches prédateurs et cinglés/hallucinés qui sévissent partout, en se servant de notre consentement si peu éclairé…
Êtes-vous déjà « robotisé » au point de l’ignorer?
Il est plus que temps que les citoyen-ne-s européen-ne-s s’impliquent en politique, pas seulement en élisant leurs représentant-e-s, mais surtout en s’informant correctement pour endiguer leur corruption, et pour leur faire entendre et respecter leurs volontés en vue d’un avenir meilleur.
Ce qui arrive parfois: voir la direction « verte » que prend l’UE, grâce aux explications détaillées d’une courageuse partie intègre du monde scientifique, soutenue et appuyée par les ardentes protestations de nos jeunes engagé-e-s (que la « crise sanitaire » a provisoirement renvoyé-e-s dans leurs « bulles », mais qui fourbissent leurs chants pour revenir bientôt s’exprimer dans les rues de nos villes et nos villages, avec ou sans masques).
Bien sûr, les lobbys commerciaux s’emploient à tout « enfumer », mais c’est à nous de veiller à les neutraliser, en démontrant leur duplicité, et en faisant appel aux LOIS que nous devons, par ailleurs, améliorer.
Nous avons trop longtemps laissé les ambitieux-ses, affolé-e-s de « pouvoirs » et de privilèges, se mêler de nos humbles affaires, pourtant majoritaires dans la constitution de notre humanité et dans sa perpétuation équilibrée.
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AlerterCet article est un vrai délire. Lisez le communiqué de presse de la cour de justice de l’union européenne ici :
https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2021-07/cp210131fr.pdf
pour comprendre de quoi il s’agit.
En fait, la cour estime qu’un militaire est un salarié, certes avec un statut particulier, et qu’il n’est pas corvéable et taillable à merci, en particulier en temps de paix.
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Alerter@ Garibaldi2
J’ai du mal à vous suivre. D’abord vous dites que mon article est un « vrai délire », et ensuite vous dites EXACTEMENT LA MEME CHOSE QUE MOI, à savoir, que la Cour de justice a affirmé qu’un militaire est un salarié comme un autre. Parce que la question posée à la CJUE n’était pas de savoir si les militaires étaient « taillables et corvéables à merci », question que la CJUE n’a pas compétence pour trancher, mais si la directive sur le temps de travail des salariés s’appliquait ou non aux militaires – autrement dit, si les militaires sont soumis au régime général du temps de travail ou non. Et c’est exactement ce que dit le communiqué que vous citez – même s’il le dit d’une façon tarabiscotée.
Maintenant, d’un point de vue plus général: un chef de service hospitalier qui visite ses malades les samedis et les dimanches, est-il pour autant « taillable et corvéable à merci » ? Et un préfet qui est disponible nuit et jour ? Beaucoup de métiers sont traditionnellement soumis à des contraintes particulières, qui se payent par une reconnaissance sociale elle aussi particulière. Est-ce une bonne idée de les banaliser ? Personnellement, je ne le pense pas.
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AlerterHeu… Si je ne me trompe, un « chef de service » (hospitalier ou autre) « gagne » beaucoup plus (d’argent et de privilèges) que n’importe le-la-quel-le de ses employé-e-s…?
Pareil pour le « préfet » (préféré à tou-te-s les autres employé-e-s de la préfecture) … ?
Et leur allocation de retraite sera plus conséquente, alors que, logiquement, ils ont pu économiser.
C’est tout à leur honneur s’ils se dévouent à leurs patient-e-s ou administré-e-s (à moins qu’ils ne le fassent pour garder leur place?)
Les défenseurs de « la tradition » sont toujours forcément ceux qui en profitent le plus.
Et les hiérarchies ne servent qu’à consolider des pouvoirs discriminants.
Parlons un peu des profs d’université qui ont dû (ont eu la chance de) faire de longues études, alors que les simples instituteurs/trices « gagnent » largement moins qu’eux/elles.
Ces dernier-e-s, pourtant, instruisent et prennent soin de tous nos petits enfants indistinctement, pendant que nous nous exténuons à des milliers de « jobs », de tâches inutiles et même nuisibles, juste pour « gagner notre pain… à la sueur de notre front », selon la traditionnelle sentence divine qui nous a chassé-e-s du paradis, parce que nous avions osé toucher au fruit de « l’arbre de la connaissance ».
Et les boulangers qui, dans la nuit noire, font votre pain du matin, ne sont-ils pas aussi indispensables et méritants que les militaires et les politiciens?
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AlerterS’il vous plait, pourriez-vous éviter l’écriture « exclusive » ? Pensez à nos amis mal voyants ou dyslexiques pour qui vos commentaires sont pratiquement inintelligibles. Merci d’avance pour eux.
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AlerterQuelle hypocrisie, votre mansuétude à l’égard des mal-voyant-e-s et des dyslexiques!
Plutôt continuer à oublier, discriminer, nier les femmes à longueur de pages?
Comprenne qui pourra… qui voudra…
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AlerterLa cour n’a pas dit qu’un militaire est »un salarié comme un autre », mais qu’il a un statut particulier (ce qui est le cas d’autres professions) et que ce statut particulier n’emporte pas le fait qu’il soit taillable et corvéable à merci en temps ordinaire. D’ailleurs, »La Cour précise les cas dans lesquels la directive concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail ne s’applique pas aux activités exercées par des militaires. ».
…
»Pour ce qui est, spécifiquement, des activités exercées par les militaires, la Cour relève
notamment que celles qui sont liées à des services d’administration, d’entretien, de réparation, de
santé, de maintien de l’ordre ou de poursuite des infractions ne présentent pas, en tant que telles,
des particularités s’opposant à toute planification du temps de travail respectueuse des exigences
imposées par la directive 2003/88, à tout le moins tant que ces activités ne sont pas exercées dans le cadre d’une opération militaire ou au cours de sa préparation immédiate. »
Il faut lire le jugement complet : https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=244183&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=3533410
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AlerterEt oui la directive en question est pour la protection de la santé et la sécurité tant du travailleur que des tiers. Et donc en dehors d’une nécessité de service ne permet pas de prendre des risques inutiles. Mais à quoi bon essayer de raisonner celui qui pense encore que la réglementation sur la consommation du tabac dans un lieu public est une atteinte à la liberté ou même que fumer dans sa voiture en présence d »un nourrisson n’a pas de conséquences.
Ce même discours avec l’alcool se terminerait par la conclusion que le contrôle d’alcoolémie n’a pour autre funeste destin que de permettre à coca-cola d’empêcher le Ricard et le vin bordelais de prospérer et de plomber l’économie Française.
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AlerterVous indiquez « Beaucoup de métiers sont traditionnellement soumis à des contraintes particulières, qui se payent par une reconnaissance sociale elle aussi particulière. Est-ce une bonne idée de les banaliser ? Personnellement, je ne le pense pas ».
Mais dans la reconnaissance sociale ou placez vous les suicides, les maladies professionnelles, les vies brisées car un « salarié » comme un gendarme épuisé aura manquer de jugement ou perdu le contrôle car trop fatigué. Une des tortures encore utilisé est la privatisation de sommeil. Mais votre esprit critique a t il pris cela en considération ou êtes vous de ceux qui pensent encore que la réglementation sur la consommation du tabac dans un lieu public est une atteinte à la liberté ou même que fumer dans sa voiture en présence d’un nourrisson n’a pas de conséquences ?
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AlerterLa CJUE, de mon point de vue, pourra par ce texte évité divorce, sentiment d abandon exprimé par les enfants.
Oui au travail, mais dans des conditions respectables pour tous quelque soit le metier
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AlerterÉdouard Philippe est l’un des multiples fossoyeurs de la France, quoi qu’il dise. Ce « sursaut » souverainiste n’est qu’un spasme rhétorique pour se tranquilliser vis à vis de son électorat. Au suivant!
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AlerterBonjour,
Ayant lu presque tous les commentaires, je voulais exprimé mon opinion.
Je pense que en dehors de toutes activités opérationnelles, un militaire devrait pouvoir avoir une vie de famille comme tout autre citoyen.
Beaucoup diront ici, un militaire à 9 semaine de permissions c est vrai. Mais cela reste encore à pouvoir être posées, combien de fois on nous dit non aujourd’hui tu peux pas demain non plus.
Comme beaucoup d entre vous, j ai des enfants que je vois très rarement a tel point que le premier me dit papa tu sais c est que maman qui s occupe de nous.
Pour quel salaire, êtes vous prêt à détruire la relation que vous devriez avoir avec vos enfants.
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AlerterCependant vous avez choisi ce métier. N’étiez vous pas au courant de ses contraintes ? N’aviez vous pas lu le contrat que vous avez signé ? Ne vous avait-t-on rien expliqué ?
J’ai fait ce genre de métier (ailleurs qu’à l’Armée) pendant 18 ans et je ne m’en suis jamais plaint. Mais me direz vous, j’étais bien payé pour ça et le boulot était intéressant. Et je n’ai jamais eu d’enfant en ce temps là. Ni même par la suite d’ailleurs…
Ceux qui sont en horaires administratifs se plaignent d’être obligés d’aller chez Carrefour le w/e alors qu’il y a foule et de devoir partir en vacances en haute saison alors que c’est cher et bondé. Je le sais: j’ai par la suite travaillé dans ces conditions.
Personne n’est heureux de ne pas disposer de son temps à sa guise.
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AlerterBonjour seth,
Effectivement, j ai choisi malheureusement on ne ma pas dit ouvertement t inquiete pas tu seras présent que 6 mois dans l année, le reste sa sera pour la nation. Si tu as des enfants à t occuper ou une mission à effectuer tu feras la mission sinon on va tellement de mettre de garde que je te conseille d avoir une photo de tes enfants pour les voir.
Si on m avais dit sa j aurai répondu bin avec tout sa j aurais entre 5000 et 10000 par mois.
A sa non tu auras 1800 quand tu est en france et on te nourris matin midi et soir. Sauf quand tu deviendras caporal chef, la tu vas payé tes repas.
Dans votre ancien travail, une heure travaillé était soit récupérer ou renumere, faisons pareil pour nous.
C est facile, de voir la grandeur de l armee quand cette dernière ne lésine pas sur les missions a faire effectuer par ses soldats.
N importe quel entreprise française deviendrait riche si elle pouvais dire à ses employés tan que le travail de la journée n est pas fini, vous restez, pour la paye dite vous que c est pour le renom de l entreprise.
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