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31.décembre.201831.12.2018 // Les Crises

David Attenborough : l’effondrement de notre civilisation est à l’horizon.

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Source : The Guardian, Damian Carrington, 03-12-2018

Le naturaliste rappelle aux leaders mondiaux, lors du sommet des Nations Unies pour le climat, que le destin de l’humanité est entre leurs mains

Damian Carrington, depuis Katowice

Lundi 3 décembre 2018

Attenborough annonce aux leaders mondiaux : « Nous avons entre nos mains la survie de notre civilisation » – vidéo

Sir David Attenborough a rappelé lors du sommet des Nations Unies sur le changement climatique en Pologne que l’effondrement de la civilisation et de la nature était a l’horizon.

Le naturaliste a été choisi pour représenter la population mondiale lorsqu’il s’est adressé aux représentants de près de 200 nations rassemblées à Katowice pour négocier la façon de mettre en pratique les engagements pris lors de l’accord de Paris sur le climat en 2015.

Dans le cadre de l’initiative de l’ONU « Une Place pour tous » (The People’s Seat), des messages du monde entier ont été recueillis pour alimenter le discours d’Attenborough de Lundi. « En ce moment, nous sommes confrontés à une catastrophe d’origine humaine d’envergure mondiale, la plus grande menace qui pèse sur nous depuis des milliers d’années : le changement climatique », a-t-il déclaré. « Si nous n’agissons pas, l’effondrement de nos civilisations et l’extinction d’une grande partie du monde naturel est en vue. »

« Ne voyez-vous pas ce qui se passe autour de vous ? » demande un jeune homme dans un message vidéo diffusé dans le cadre d’un montage adressé aux représentants. « Nous constatons déjà une augmentation des impacts du changement climatique en Chine », déclare une jeune femme. Debout devant un bâtiment incendié par un feu de forêt, une autre femme dit : « C’était ma maison. »

Attenborough a declaré : « Les citoyens du monde entier ont parlé. Le temps presse. Ils veulent que vous, les décideurs, agissiez maintenant. Leaders de ce monde, vous devez montrer la voie. La survie des civilisations et du monde naturel dont nous dépendons est entre vos mains. »

Attenborough a exhorté chacun à utiliser le nouveau « chat » ActNow de l’ONU, conçu pour donner aux gens le pouvoir et les connaissances nécessaires pour agir personnellement contre le changement climatique.

De récentes études montrent que les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées l’ont été au cours des 22 dernières années, et que les quatre années plus chaudes sont les quatre dernières années. L’action climatique doit être multipliée par cinq pour limiter le réchauffement à 1,5°C, selon les scientifiques de l’ONU.

António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a également pris la parole lors du sommet COP24. « Le changement climatique est plus rapide que nous et nous devons le rattraper le plus tôt possible avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il déclaré. « Pour beaucoup de gens, de régions et même de pays, c’est déjà une question de vie ou de mort. »

António Guterres a déclaré que ce sommet de deux semaines était le plus important depuis celui de Paris et qu’il devait prendre des engagements financiers fermes. « Nous avons la responsabilité collective d’investir pour éviter un chaos climatique mondial », a-t-il dit.

Il a souligné les opportunités de l’économie verte : « L’action climatique offre une voie convaincante pour transformer notre monde pour le meilleur. Les gouvernements et les investisseurs doivent parier sur l’économie verte, et non la grise. »

Andrzej Duda, le président polonais, s’est exprimé lors de la cérémonie d’ouverture, déclarant qu’utiliser le charbon avec une technologie « efficace » n’était pas en contradiction avec les actions en faveur du climat. La Pologne produit 80% de son électricité à partir du charbon mais a réduit ses émissions de carbone de 30% depuis 1988 grâce à une meilleure efficacité énergétique.

Les Amis de la Terre ont déclaré que le parrainage du sommet par une entreprise de charbon polonaise « était un doigt d’honneur au climat ».

L’un des principaux objectifs du gouvernement polonais lors de ce sommet est de promouvoir une « transition juste » pour les travailleurs des industries fossiles vers d’autres emplois. « Pour garantir le soutien du public à des réductions d’émissions à long terme, il est crucial de sauvegarder et créer des emplois durables dans des conditions décentes », selon une déclaration soutenue par l’UE qui pourrait être adoptée lors du Sommet.

En prélude au Sommet, Donald Trump a nié l’existence du changement climatique, tandis que le nouveau gouvernement brésilien de Jair Bolsonaro s’en prenait au processus de l’ONU.

Ricardo Navarro, des Amis de la Terre au Salvador indiquait : « Nous devons construire une alternative pour l’avenir qui soit basée sur une transformation énergétique juste. Nous sommes confrontés à la menace des populistes de droite et des dirigeants climato-sceptiques qui affaiblissent la protection du climat avec leur course effrénée pour exploiter les combustibles fossiles. Nous devons nous y opposer. »

Un autre objectif du Sommet est un engagement accru des nations sur la réduction de leurs émissions de carbone ; en l’état actuel, on prend le chemin désastreux d’un réchauffement de 3 degrés. Le Premier ministre fidjien, Frank Bainimarama, qui avait dirigé le Sommet de l’ONU sur le climat de 2017, a déclaré que son pays avait revu ses ambitions a la hausse, déclarant lors du Sommet : « Si nous pouvons le faire, vous aussi en êtes capables. »

Source : The Guardian, Damian Carrington, 03-12-2018

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Toff de Aix // 31.12.2018 à 08h10

Encore un qui a le bon diagnostic, mais le mauvais remède : la « croissance verte » c’est un oxymore, que les responsables de la situation actuelle ont mis sur la table quand ils ont remarqué que la conscience écologique se réveillait un peu trop chez la majorité. « Développement durable », « voiture propre », « transition écologique », et j’en passe… Que des prétextes destinés a faire consommer de plus en plus, a faire tourner toujours plus la fabrique à déchets et à pollution.

Pourquoi un tel refus d’ouvrir les yeux?

Parce que désiller complètement et véritablement, reviendrait pour beaucoup a réaliser pleinement que nous avons grandi dans un mensonge. Ce mensonge, c’est le mythe de la croissance, adossé a une énergie peu chère et abondante. Mensonge car il a permis le démarrage de plusieurs courbes exponentielles incontrôlables, exponentielles que la nature a toujours su gérer très simplement : en falaise de Sénèque. La population croit de manière exponentielle, et avec elle les besoins en eau, en nourriture, en espaces de vie, en énergie… Tout est lié. Tout doit absolument suivre sous peine de briser de manière très abrupte la dynamique.

L’Effondrement est donc désormais inévitable pour deux raisons principales :

-la majorité de nos contemporains ne veut pas y croire car cela induirait une trop grosse remise en question, une dissonance cognitive dévastatrice. En fait elle ne PEUT décemment y croire, sous peine de dépression… Au minimum, voire pire. Tant que ca reste cantonné a quelques illuminés et autres survivalistes, tout va bien…

-ce qui est lancé, et appelé a s’effondrer est tellement étendu, gigantesque et en roule libre aujourd’hui (je parle de la techno structure humaine, présente sur tout le globe et qui permet la survie matérielle EN FLUX TENDU de milliards de personnes) que cela ne peut être « stoppé » comme si on appuyait sur un simple bouton.

Le principe d’une exponentielle c’est que ca n’est pas linéaire, ni dans sa croissance, ni dans sa décrue.

Une exponentielle ne peut « décroitre » que d’une seule façon : en s’effondrant.

Les politiques, décideurs et « élites » le savent parfaitement : ils n’ont aucune prise là dessus, car c’est allé trop loin.
Ils ne peuvent plus grand chose.. Mais ils continuent a faire semblant, car il faut bien que l’orchestre maintienne l’illusion que le bateau ne coule pas, même s’il est déjà bien de travers, que l’eau a envahi la cale et que les étages supérieurs ont déjà les pieds mouillés..

170 réactions et commentaires

  • Ded // 31.12.2018 à 07h27

    Nos Zélites… feraient bien de cesser de financer des autoroutes, des routes, des parkings, des stations de ski…
    Il serait plus opportun de fiscaliser lourdement le kérosène et le pétrole lourd des navires de commerces, mais aussi l’essence et le gasoil, si si !
    Seule une décroissance rapide sauvera la « civilisation » de l’homme.
    La nature se refera rapidement une santé après nos erreurs, la question n’est pas là.

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    • Barbe // 31.12.2018 à 07h58

      Très juste.
      Mais comme on a le modèle us de développement en tête, on met tout sur l aérien, le bus… Et de moins en moins sur le train.
      J entends des gens me demander des chiffres.

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    • Franc // 31.12.2018 à 17h46

      mais pourquoi toujours plus de taxes sur l’essence et le gazoil ? [modéré]
      Dans le monde de l’ingéniérie, on dit qu’il n’y a pas de problèmes,il n’y a que des solutions.
      Pourquoi ne pas financer massivement la recherche automobile pour des véhicules moins consommateur d’énergie (plus léger, autre technologie de moteur) mais aussi, transports communs gratuits (ce sera autofinancé par les nombreux avantages induits (baisse des problèmes de santé, moins d’asthme,moins d’accidents, moindre entretien des réseaux routiers, fin de la multiplication des contournements à coût prohibitif …des villes l’ont déjà mis en route), réduction ou crédits d’impôts en cas de covoiturage …. Les citoyens changeront très rapidement de comportements si vous leur apportez du positif. Davantage de taxes, de contraintes, c’est vouer à l’échec assuré.
      Par contre une taxe identique essence, gasoil, kérosène et pétrole lourd d’accord. Et cela évitera des conflits de « jalousie » si chers à nos « zélites en sécession » pour nous diviser.
      Ah oui, c’est vrai il y a un problème a de tels choix : car avoir moins de taxes qui rentrent, c’est moins d’argent pour financer la dette …La décroissance dans le calme est impossible avec la dette exponentielle et la financialisation.
      Allo Houston, nous avons un problème … avec les créateurs de dettes …
      Si vous entendiez l’intelligence collective des gilets jaunes sur les rond-points. Ca fourmille d’idées positives qui sont vite reprises par des dizaines de milliers de gilets jaunes (cela pourrait être des millions si on avait des médias indépendants …). Avec le modèle de communication enthousiaste et positive des gilets jaunes, on a un modèle de communication idéal pour changer les comportements très rapidement à très grande échelle.
      Si les gilets jaunes gagnent, on a encore un espoir de changer le monde avant la chute.
      Alors tous sur les rond-points en 2019 pour un referendum d’initiative citoyenne

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      • Subotai // 31.12.2018 à 23h33

        Prenons juste ça : » »mais pourquoi toujours plus de taxes sur l’essence et le gazoil ? [modéré]
        Dans le monde de l’ingéniérie, on dit qu’il n’y a pas de problèmes,il n’y a que des solutions.
        Pourquoi ne pas financer massivement la recherche automobile pour des véhicules moins consommateur d’énergie (plus léger, autre technologie de moteur) mais aussi, transports communs gratuits «  ».
        **************
        Je vais d’abord répondre à la 2e partie.
        Honh, honh… pas bon. C’est un changement de paradigme qui est nécessaire. Un tonne de ferraille (et autre matériaux) pour déplacer 80kg d’humain c’est du gaspillage de ressource quelque soit le taux de rentabilité atteint par la source d’énergie motrice.
        Véhicule urbain genre Vlib/autolib en centres urbanisés. Maillage des services publics et maillage des transports pour éviter les longues distances. Maillage de la production et de la distribution pour les mêmes raisons. Rendre la nécessité de la voiture personnelle le plus bas possible. Ce qui implique un changement idéologique et la réduction/suppression des oligarchies.
        Gros boulot de longue haleine
        De la on en arrive à la première question.
        Effectivement. pourquoi?
        En fait IL FAUT « taxer », oui mais les producteurs de pétrole ET les producteurs de ressources et autres utilisant massivement le pétrole (pour les transports longue distance entre autre)*. Le problème étant que la rationalisation des transports et des échanges ne s’est faite QUE sur l’optimisation financière et non sur l’optimisation de l’usage des ressources. L’objectif étant que les « producteurs » se mettent à optimiser les ressources et non leur finance, parce que au final ça leur est plus rentable.
        Me demander pas comment on fait, je ne sais pas. Mais il y en a qui plusieurs qui savent et qui ont proposé des trucs. C’est juste une décision POLITIQUE.
        *Comprenez bien qu’il ne s’agit pas qu’au final l’augmentation des « taxes » se retrouve chez l’utilisateur final. Et notez aussi que l’utilisateur/consommateur final a sa responsabilité en évitant d’acheter la merde qui vient de l’autre coté de la planète parce qu’on lui a dit que c’était bien de l’acheter. En cette période de fêtes, il y a de quoi être atterré.
        Pour qu’un truc ne se vende pas, il suffit de pas l’acheter… :o)

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      • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 19h22

        Ne pas se focaliser sur tel ou tel point, c’est toute une logique, un système, qui est à reprendre à zéro. Ce que j’ai fait dans mon livre (2èm partie) : https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

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      • Haricophile // 05.01.2019 à 13h10

        Financer la recherche pour des automobiles plus propre ne résoudra rien du tout. Il faut prendre en compte le fait que à terme l’automobile c’est mort et faire un considérable effort de changement urbanistique, de politique de transport, et de modèle social basé sur autre chose que des déplacement autant « illimités » que inutiles.

        Si il faut prendre la bagnole a tout bout de champs pour aller faire les courses, bosser etc ; si « un pot de yahourt fait des milliers de km pour arriver dans l’assiette » etc c’est parce qu’on a organisé notre société ainsi. On a cru vivre mieux et ça a été vrai un moment, mais ce n’est absolument plus le cas et ça va empirer très rapidement si on ne fait rien. On ne peut pas améliorer les choses tout en conservant les mêmes paradigmes, « tout changer pour ne rien changer » ça ne fonctionne pas. Et changer de modèle n’a strictement rien a voir avec « retourner a l’âge de pierre », bien au contraire.

        Changer l’urbanisme, le commerce, la manière de produire, le modèle social ça ne va pas se faire en un an, et ce n’est d’ailleurs pas souhaitable. Raison de plus pour commencer tout de suite.

        Non seulement notre modèle actuel n’est pas le seul possible, mais si on ne commence pas a le réformer maintenant, il va tout simplement disparaître dans des catastrophes et probablement nous avec.

        Et en la matière, non seulement le transhumanisme ne va rien résoudre du tout, mais c’est baisser la tête et se mettre un réacteur au cul pour foncer droit dans le mur. C’est l’illusion des gens qui croient que la puissance et la richesse va les sauver de la tombe. Le transhumanisme c’est la descendance directe de maman eugénisme et papa nazisme.

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        • Blabla // 08.01.2019 à 17h57

          J’approuve le constat : des voitures tournant au « mouvement perpétuel » seraient encore destructrices pour l’Environnement (je n’évoque pas ici de changement climatique), car elles servent à entretenir un système qui utilise les ressources (y compris humaine) d’un coin du monde pour les transformer à un deuxième en produits qui seront consommés à un troisième…
          La solution serait de transformer sur place les ressources et de consommer au plus près, mais c’est la mort programmée de tout empire, de toute domination étendue!

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    • Horzabky // 02.01.2019 à 00h05

      Michel Rocard a dit, alors qu’il était déjà à la retraite : « La décroissance, c’est la guerre. »
      Cette simple phrase explique pourquoi aucun politique ne mettra jamais volontairement en œuvre une politique de décroissance. Qui voudrait entrer dans l’histoire, avec la mention suivante derrière son nom : « La politique de décroissance qu’il mit en œuvre fut la cause principale de la guerre civile qui ravagea le pays » ?

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  • Pierre Kiroul // 31.12.2018 à 07h51

    Des nuls menés par des cupides qui mélangent sciemment réchauffement climatique anthropique (inexistant depuis 1998 d’après le GIEC) et pollution, elle, bien réelle.
    Business, business, business !

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    • VVR // 31.12.2018 à 12h02

      « réchauffement climatique anthropique inexistant depuis 1998 d’après le GIEC »

      A moins que vous n’ayez eut les primeurs du rapport 2022, tout ce que dit le GIEC c’est que l’évolution des températures est irrégulière, et très dépendante des date choisies pour l’intervalle.

      Et si sur l’intervalle 1998-2012 on n’observe qu’une augmentation de +0.05 degrés par décennie (contre +0.12 par décennie sur l’intervalle 1951–2012), c’est parce que 1998 est particulièrement chaude. Si l’on prend 1996-2012, on passe +0.14 par décennie.

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    • Patrick // 31.12.2018 à 13h35

      L’objectif reste le même : faire passer des réglementations et des taxes en culpabilisant le pékin moyen.
      ça permet aussi d’orienter doucement l’économie vers des restrictions drastiques pour les citoyens et de consolider la globalisation de l’économie sous l’égide de l’ONU.
      Avec un peu de chance , on devrait voir bientôt apparaitre des appel à la limitation de la population ( vous les occidentaux , arrêtez de faire des enfants ) et pourquoi pas un appel à l’euthanasie ( voir les déclarations d’Attali sur ce sujet … un outil indispensable )

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      • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 19h28

        Patrick,

        Juste une question : faites vous la différence entre « l’Etat », et ceux qui le gouvernent ?

        Ou alors est ce un ensemble auquel on ne peut rien changer, sauf à l’anéantir tant c’est couteux.

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        • Patrick // 01.01.2019 à 20h21

          difficile de faire la différence tellement il y a des points communs et des passages entre les deux
          – combien d’enarques ( donc hauts fonctionnaires ) dans les gouvernements successifs ?
          – quel impact de l’état profond ( lui-même aux mains des énarques ? ) sur les gouvernements ?

          Ce n’est pas très sain tout ça et ça va pas être facile à éradiquer.

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          • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 23h31

            Ok, je comprend que l’on ne se comprenne pas !

            Si l’on n’envisage pas que l’État puisse être gouverné autrement que par des énarques, le mieux est en effet de réduire l’intervention de l’État, et le pouvoir de ces crétins. J’approuve.
            Mais pourquoi ne pas réformer la manière dont on sélectionne les gouvernants ? …

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            • Linder // 02.01.2019 à 06h30

              On ne peut réformer la manière dont on sélectionne les gouvernants si la constitution est écrite par les gouvernants. Mais cela, Etienne Chouard en parle mieux que moi.

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            • RIC // 02.01.2019 à 19h07

              « Mais pourquoi ne pas réformer la manière dont on sélectionne les gouvernants ? … » parce que c’est impossible
              Exemple: un peuple X dit, par référendum, qu’il ne veut pas du changement qu’on veut lui imposer, par exemple l’abandon de sa souveraineté au profit d’une institution supranationale, où les décisions seraient prises par des employés des seules puissances financières(un peu comme dans la structure €uropéenne…). Hé bien les politiciens ignorent ce référendum et font ce qu’ils veulent(précisément ce que veulent leurs sponsors). Dans ces conditions, le peuple X, sans solutions face à cette ploutocratie qui ne se laissera pas chasser de la bonne place qu’elle occupe, ferait comment pour changer le mode d’accession à la caste politique?

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  • ien // 31.12.2018 à 07h53

    Le « réchauffement climatique » paraît réel, mais la responsabilité « des hommes » reste sujette à caution et ne peut pas être prouvée absolument. Ceci dit, tant que l’humanité obéira aux prescriptions financières et économiques ultra libérales pour se structurer et se développer cahin caha, la part éventuelle de responsabilité des êtres humains dans ces bouleversements ne pourra en aucun cas être inversée. L’approche la plus rationnelle pour penser ce problème serait d’en définir précisément les causes, au moins celles qui dépendent apparemment de « nous ». Mais la culpabilisation de tous les hommes n’a aucun sens. La lutte contre les pailles et les gobelets en plastique est dérisoire. Où sont prises les grandes décisions, par qui? Où sont les vrais responsables du monde tel qu’il est (mondialisation, poids lourds, tourisme aéroport, militarisation…)? Pour ma part, je vote non coupable.

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    • gracques // 31.12.2018 à 09h43

      Un , lisez les rapports du GIEC avant de dire des bêtises , le changement climatique est toujours à l’ordre du jour et deux il est à peu près certain autant que l’on puisse l’être qu’il est d’origine anthropique.

      Deux , nous sommes tous coupables en occident car nous faisons partis de l’ ‘élite mondiale’ en matière de pollution et de consommation non renouvelable , une bonne partie de ce que produit la Chine nous étant destinés.

      Trois , la solution technologique ne doit pas être mise de côté par idéologie , là reçup de méthane , les éoliennes , voir même les panneaux solaires sont un progrès par rapport au pétrole , charbon voir même nucléaire.et les véritables économies d’énergies ne pourrons se faire sans technologie.

      Quatre , si rien ne se fait , c’est que nous ne savons pas comment faire baisser le niveau de vie de la’population en démocratie ! Et personnellement je n’apprécierait pas une solution ‘à la chinoise’ qui se profile.
      Une solution passe aussi par une reforpe’de nos institutions , pour rendre acceptable une réduction de notre empreinte écologique ,,il faudrait que les décisions soient percuent comme juste et l’effort équitable pour tous.

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      • VVR // 31.12.2018 à 12h25

        Pour le trois, il faut avoir conscience que les marges technologiques sont limitées. l’avancée des batteries au sodium, passé d’ailleurs complètement inaperçue pour le grand public, est probablement la plus grande avancée dans le domaine énergiquement de ces 30 dernières année. Et encore on ne peut on parler ici que de vague espoirs, n’ayant par les détails techniques je ne sais par si cela permet de se débarrasser uniquement de la paille Lithium, ou si elle élimine aussi la poutre Cobalt.

        L’éolien et le solaire sont de vieilles technologies. Ce qui a changé et permis leur développement récent, ce n’est pas la technologie (même si elle a été légèrement améliorée), c’est surtout la baisse dramatique du rendement énergétique de l’industrie pétrolière, dont la meilleur illustration est l’exploitation des sables bitumeux, terriblement gourmande en énergie qui produit pourtant un pétrole financièrement rentable.

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        • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 21h54

          Solution dans le livre dont j’ai donné le lien plus bas :

          En gros les collectivités détiendraient la propriété lucrative des ressources premières, (indispensables pour faire quoi que ce soit) à commencer par le sol.

          Les collectivités en vendraient des droits d’usage, ou des propriétés d’usage transmissibles, au secteur privé (entreprises et particuliers).

          Avec la considérable rente ainsi collectée, les collectivités financent la remise en état et l’entretien des écosystèmes.

          En fait c’est le même principe que pour un immeuble : les loyers financent la construction, l’entretien..;

          Quantité d’activités réellement utiles seraient ainsi générées, plus quantité d’activités annexes…

          Lisez le bouquin dont j’ai donné un lien gratuit plus bas…

          Je mérite un prix Nobel, non ?

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          • Fabien // 03.01.2019 à 12h58

            Je l’ai commencé, et j’avoue qu’il est une bonne synthèse du capitalisme. Il a le mérite de ne pas se perdre dans les détails et d’analyser la fondation même et l’évolution naturel du capitalisme. Bravo, pour sur je le donnerai à lire à quelques âmes réfractaires.

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            • Dominique Gagnot // 03.01.2019 à 22h30

              Fabien,

              Merci, et d’autant plus que après 3 mois de spam sur « Les Crises » et Facebook, les commentaires positifs se comptent sur les doigts d’une main !

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      • Patrick // 31.12.2018 à 13h40

        Rapport du GIEC : il faudrait vraiment avoir un comparatif de tous les scénarii présentés plutôt que de se focaliser sur ceux qui arrangent les dirigeants.
        Donc :
        – très forte marge d’erreur , le réchauffement devrait être entre 0,3 et 4,8 °C
        – scénarii basés uniquement sur le CO2 , la comparaison entre les mesures des températures et les prévisions sont systématiquement fausses , donc les modèles sont faux … le CO2 est peut-être responsable d’une petite partie du réchauffement mais les autres causes sont délibérément ignorées ( pas facile de taxer le soleil, l’océan et tous les cycles naturels )

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        • Bouddha Vert // 31.12.2018 à 18h46

          Patrick??
          Patrick Gervais ou Courtillot, on t’as reconnu!!

          Au fait, qu’est ce qui arrange nos dirigeants, je suis impatient de le savoir.

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      • amike // 31.12.2018 à 14h21

        Les éoliennes et le PV ne sont pas un progrès ! L’électricité ne se stocke pas, et la priorité accordée aux EnR rend la compensation coûteuse et de plus en plus compliquée. Avez vous lu les conséquences de la transition énergétique allemande ? Les polonais en encore plus vite réduit leur production de CO2 par une simple meilleure gestion de leur centrale thermique alors que les Allemands ont couvert leur pays d’éoliennes.
        Les objectifs allemands sont inatteignables et leurs progrès futurs sont plus liés à de nouvelles centrales gaz. D’ailleurs comme les US …

        Pour en revenir aux EnR, l’intermittence est absolument incomprise par ses supporters. Croire que multiplier les éoliennes compensent les temps plats s’avèrent faux. Croire que les EnR peuvent remplacer une production permanente ou commandable à défaut (par exemple, les pics de consommation) est faux. Le total de production EnR sur l’année existe et il est important. Sauf qu’il n’est pas prédictible : imaginez une usine ? Elle doit prévoir sa propre production d’électricité ! Un gâchis délirant.

        Eolienne et PV sont un trou à subvention.

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      • Impasse // 31.12.2018 à 14h25

        Un : à peu près = indiscutable ?

        Deux : 90% des déchets plastique dans l’océan proviennent de 10 fleuves d’Asie d’Inde et d’Afrique. La France ne produit que 1,20% du c02 mondial lié à l’energie.

        Trois : on ne peut pas attendre de la course au progrès technologique qui n’est que l’avatar de la croissance consumériste autre chose que ce qu’elle a déjà produite à moins de redéfinir technologie et progrès. Les énergies renouvelables sont surtout intermittente et ne sont valable qu’en ayant massivement recours à des solutions de substitution : gaz, nucléaires, charbon. Quand au progres écologique il faut rappeler qu’il faut 8 fois plus de béton pour l’éolien que pour le nucléaire à énergie équivalente.

        Quatre : réforme des institutions = fin de la démocratie ? Du pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ? A quoi bon se plaindre du totalitarisme, de la propagande et de la rééducation si c’est pour les justifier moralement ?

        Ou sont les véritables bêtises ?

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        • porcinet // 01.01.2019 à 12h23

          90 pour cent viennent de la-bas mais pour notre consommation.
          Il suffit donc de délocaliser la pollution pour s’habiller de vert.
          On l’a déjà fait avec le travail -esclave, pourquoi pas ?

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          • Olivier // 01.01.2019 à 19h26

            Bien sûr, la zone la plus densément peuplée du monde (Chine Inde Indonésie) en recherche rapide de développement mais sans nos standards environnementaux ( eau électricité voiture réfrigérateurs etc grâce à nos commandes) ne pollue qu’a cause de notre greenwashing.

            Pourquoi pas si on aime les visions binaire et qu’on est prisonnier d’un occidentalo-centrisme qui pense que le monde tourne autour de son nombril.

            Pour les plastiques qui coulent du Niger du Nil je suis plus dubitatif mais si on fait l’impasse sur le réel, tout est possible pour qui se complaît dans la culpabilité d’un écologisme mal ficelé.

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      • ien // 01.01.2019 à 15h20

        « gracques », Vous pouvez vous-même être accusé de dire des bêtises tout en vous faisant l’écho fidèle d’une doxa en vogue. Conservez donc un ton convenable, sans polluer ces pages par votre agressivité inopportune. Merci. « Être à peu près certain » n’est pas être sûr, et quant au discours « décroissance », il a fait les beaux jours de certains écolos bobos proches des pouvoirs en place dont les idées débouchent sur des mesures punitives insupportables pour nos concitoyens dont beaucoup essaient simplement de survivre. Je me permets d’insister: nous ne sommes pas tous coupables si il se confirmait que l' »homme » est coupable. En tout cas, je ne m’inclue pas dans le groupe plus ou moins étendu de ceux qui décident. Je subis comme vous, mais avec une analyse différente. Libre à vous de vous battre la coulpe.

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    • VVR // 31.12.2018 à 12h51

      Concernant les doutes, c’est de la science, il n’ y a que les conseillers en com et les escrocs (c’est sans doute la même chose), qui peuvent dire que quelque chose est absolument certain. Une approche honnête, c’est de dire qu’on a une forte probabilité d’être responsable, et c’est celle vers laquelle convergent tous les scientifiques sérieux.

      La culpabilisation de tous les hommes n’a aucun sens, c’est certain, ce qu’il reste de bédouins et d’aborigènes n’a pas grand chose à voir là-dedans. L’occidental, qui depuis des décennies se déplace toujours plus, jette toujours plus et se voile continuellement la face sur les conséquences de ses actes, a sans doute une part un peu plus grande de responsabilité. Responsabilité qui peut vite tourner à la culpabilité lorsque l’on persiste, en dépit des avertissements, à aggraver la situation.

        +8

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  • Toff de Aix // 31.12.2018 à 08h10

    Encore un qui a le bon diagnostic, mais le mauvais remède : la « croissance verte » c’est un oxymore, que les responsables de la situation actuelle ont mis sur la table quand ils ont remarqué que la conscience écologique se réveillait un peu trop chez la majorité. « Développement durable », « voiture propre », « transition écologique », et j’en passe… Que des prétextes destinés a faire consommer de plus en plus, a faire tourner toujours plus la fabrique à déchets et à pollution.

    Pourquoi un tel refus d’ouvrir les yeux?

    Parce que désiller complètement et véritablement, reviendrait pour beaucoup a réaliser pleinement que nous avons grandi dans un mensonge. Ce mensonge, c’est le mythe de la croissance, adossé a une énergie peu chère et abondante. Mensonge car il a permis le démarrage de plusieurs courbes exponentielles incontrôlables, exponentielles que la nature a toujours su gérer très simplement : en falaise de Sénèque. La population croit de manière exponentielle, et avec elle les besoins en eau, en nourriture, en espaces de vie, en énergie… Tout est lié. Tout doit absolument suivre sous peine de briser de manière très abrupte la dynamique.

    L’Effondrement est donc désormais inévitable pour deux raisons principales :

    -la majorité de nos contemporains ne veut pas y croire car cela induirait une trop grosse remise en question, une dissonance cognitive dévastatrice. En fait elle ne PEUT décemment y croire, sous peine de dépression… Au minimum, voire pire. Tant que ca reste cantonné a quelques illuminés et autres survivalistes, tout va bien…

    -ce qui est lancé, et appelé a s’effondrer est tellement étendu, gigantesque et en roule libre aujourd’hui (je parle de la techno structure humaine, présente sur tout le globe et qui permet la survie matérielle EN FLUX TENDU de milliards de personnes) que cela ne peut être « stoppé » comme si on appuyait sur un simple bouton.

    Le principe d’une exponentielle c’est que ca n’est pas linéaire, ni dans sa croissance, ni dans sa décrue.

    Une exponentielle ne peut « décroitre » que d’une seule façon : en s’effondrant.

    Les politiques, décideurs et « élites » le savent parfaitement : ils n’ont aucune prise là dessus, car c’est allé trop loin.
    Ils ne peuvent plus grand chose.. Mais ils continuent a faire semblant, car il faut bien que l’orchestre maintienne l’illusion que le bateau ne coule pas, même s’il est déjà bien de travers, que l’eau a envahi la cale et que les étages supérieurs ont déjà les pieds mouillés..

      +81

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    • Babar // 31.12.2018 à 09h53

      @ Toff de Aix
      Je suis en parfait accord avec votre commentaire, mais en temps que scientifique, j’ai l’habitude de documenter mes dires par des références souvent d’articles de journaux « pair reviewed ». Ainsi un article en anglais de Wynes et al. dans  » Environmental research letters » accessible avec le lien http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/aa7541/pdf montre sur la Figure 1 qu’en pays développé un humain moyen produit 60 à 80 tonnes de dioxyde de carbone/an (1ère colonne), les colonnes suivantes mesurent l’économie en tonnes de chacune des mesures drastiques à mettre en oeuvre, telles devenir végétarien, abandonner la voiture etc de l’ordre de 1 à 2 tonnes/an soit assez dérisoires même combinées…
      Ma 2nde référence est un livre de 2 historiens du CNRS de l’économie et des technologies: Christophe Bonneuil et Jean Baptiste Fressoz: « l’événement Anthropocène. La terre, l’histoire et nous » Editions poche du Seuil 2016 9€50 dont les 20 premières pages peuvent être lues ici: https://www.amazon.fr/LÉvénement-Anthropocène-Terre-lhistoire-nous/dp/2757859595/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1546243971&sr=8-1&keywords=événement+anthropocène
      Les 60 premières pages font le bilan de l’état de la planète. Les 200 suivantes détaillent les étapes historiques ayant mené par des choix politiques et économiques à notre société hyperproductiviste et gaspillatrice à l’origine de cette situation critique.

        +24

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      • Gilgamesh // 31.12.2018 à 12h24

        @Babar

        Merci pour les liens.

        Le premier lien avec le schéma est assez intéressant car il semble montrer que les gestes écologiques personnels n’ont de sens que cumulés. Dit autrement, un écologiste qui passe son temps dans un avion est aussi crédible qu’un moine bénédictin sur une piste de zook.

        En revanche certaines données prises isolément me paraissent étrange. Comme par exemple le fait d’avoir moins d’enfants … ce serait sans impact ?

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        • RGT // 01.01.2019 à 00h20

          Malheureusement les enfants ont un impact majeur…

          Car ces enfants seront eux-mêmes entraînés dans le tourbillon de la con-sommation dévastatrice, et leurs enfants feront de même ce qui fait qu’à chaque génération, on vient donner encore plus de force à l’engrenage.

          Dans la « nature » (la vraie, pas celle « entretenue » par les humains, quand une population d’animaux commence croître excessivement, ses prédateurs profitent de l’aubaine et se multiplient aussi, limitant ainsi la surpopulation.
          Et si les prédateurs ne suffisent pas, comme les animaux n’arrivent pas à s’approvisionner à distance ils crèvent simplement de faim quand ils ont épuisé leurs ressources alimentaires.

          L’homme a réussi le tour de force d’avoir réussi à exterminer ses prédateurs (hors l’homme) ET d’arriver à trouver des ressources alimentaires (et autres) en dehors de ses « lieux de vie »…

          Le problème est donc que sa population peut croître jusqu’à l’épuisement de TOUTES les ressources de la planète.
          Puis ce sera la grande descente car une fois la dernière parcelle de ressource épuisée il ne restera plus rien à bouffer.

          Faire des gosses, c’est surtout faire des cons-sommateurs qui pourront être corvéables à merci pour ensuite gaspiller le fruit de leur travail à acheter des bricoles inutiles qui se révèlent désastreuses pour l’environnement.

          Par contre cette « croissance » de la population est très utile à nos « élites » qui profitent ainsi d’une masse d’esclaves prêts à tout pour ne pas perdre leurs « avantages acquis ».

          Cherchez UN SEUL discours politique ou « politiquement correct » qui propose de modifier notre structure sociale afin d’opérer à une « réduction de voilure » à tous les niveaux, énergétique, concernant la mobilité (encensée par Micron 1er) et aussi concernant les horaires de travail (moins de 4 heures par jour seraient suffisants pour se nourrir si on a plus besoin de voiture pour aller bosser ni de gadgets à la con pour se sentir « heureux ».

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          • herminette // 02.01.2019 à 09h06

            Sans voiture (j’ai même pas mon permis), ni télé, ni enfants, ni voyages en avion…. Je n’ai besoin que de très peu pour vivre et ça va très bien… je consomme bio et je fais en sorte d’acheter beaucoup en seconde main ou chez des artisans. Moins de merde industrielle… Je boycotte à fonds Nestlé et consort…. Je trie, je ne mange pratiquement pas de viande….
            Je travaille en partie indépendante et surtout dans le « social » car j’ai décidé d’apporter de la joie autour de moi…
            Nous n’avons besoin de rien d’autres…. Nous sommes responsables (pas coupables) et devons agir comme des êtres éveillés… Nous nous devons de respecter tout être vivant et notre terre. Tourner le dos au système et remplir nos coeurs de partages, d’entre-aide et d’amour…. C’est la seule chose qui compte….

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          • Un_passant // 02.01.2019 à 17h55

            C’est bien le problème, si on voulait être intellectuellement honnête du point de vue de l’écologie, on aurait juste besoin de garder, du monde moderne, d’abord la médecine -tout en réhabilitant l’herboristerie pour les petits rhumes et assimilés-, les services d’urgence (les véhicules de pompiers, tout de même il faut bien admettre avec les canadaires, que c’est bien utile), le téléphone de grand-mère (difficile d’appeler les urgences autrement et un câble posé pour cinquante ans c’est tolérable) et… le frigidaire (même si avec certains aménagements, en réalité, on pourrait pratiquement faire sans).
            Tout le reste… faudrait apprendre à faire sans. Seulement… on rentrerait vite de nouveau dans les mauvaises habitudes, chaque degré repoussant le curseur ouvrant la possibilité de déplacer encore d’un cran le curseur, le tout sans fin. Surtout que, toute civilisation qui déciderait de s’asseoir sur ces règles, finirait bien, pour assouvir ses besoins en ressources, par partir à la conquête de nouvelles terres (tiens, ça me rappelle quelque chose).
            On est dans la m****.

              +2

            Alerter
    • KIMPORTE // 31.12.2018 à 10h15

      @ toff et babar….ou encore francois roddier et arnold toynbee

        +2

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    • TINA2009 // 31.12.2018 à 12h07

      @ Toff de Aix !

      Je rejoins :
      – globalement le constat de Mr Attenborough
      – votre description synthétique du mauvais remède : Oui ! On est toujours dans une société de l’empire capitaliste et de la Marchandise.
      – Votre description de la caractéristique d’une exponentielle.
      – Votre conviction que les ultra-riches , décideurs, élites et politiques connaissent parfaitement le constat et l’évolution de la situation.

      En revanche, je vous suis opposé sur ces points :
      – Les politiciens , ultra-riches, influenceurs, élites, décideurs ont 2 prises, sur 2 points :
      A/ Ils peuvent influencer la courbe de décroissance de l’exponentielle : A savoir provoquer un effondrement d’une intensité moins importante ou plus importante . Pour ma part, ils ont choisi depuis plusieurs décennies une intensité plus importante de la courbe de décroissance de l’exponentielle.
      B/ Ils peuvent élaborer UN PLAN, pour déterminer le moment ou Ils décident d’accélérer l’effondrement permettant une intensité plus importante de la courbe de décroissance de l’exponentielle . Leurs objectifs est de maintenir la survie des leurs , en tant que représentant de l’espèce humaine : On en revient aux idéologies de groupes ou races « élues », de supériorités, tous paramètres pris en considération…
      Et cette décision d’agir, se fera comme d’habitude, par 3 axes : La famine, la maladie, la guerre.
      En revanche, ce que je ne sais pas , c’est ce qui concerne le niveau et l’intensité de Létalité pour les axes de la maladie et de la guerre . En effet , quelle est le niveau technologique atteint par les hommes en terme de destruction d’être vivants appartenant au végétal et animal dans ces 2 Axes ?
      Pour ce qui concerne l’Axe de la famine, la démographie et la pénurie des moyens de survie dans un lieu donné permettra une diminution salvatrice de la population pour ceux qui ne seront pas encore morts….

        +5

      Alerter
      • Toff de Aix // 31.12.2018 à 15h30

        Bonjour,

        Concernant les trois variables que vous citez (ca vient du côté de Servigne si je ne m’abuse?), notez qu’elles sont toutes très souvent interconnectées et liées entre elles. En effet, l’une génère l’autre qui amène souvent la suivante qui se nourrit de la première… Quand je parle d’effondrement, bien évidemment que je ne sais pas quelles en seront les traductions exactes, ni les modalités…

        Mais peu importe, car je le répète selon moi (et aussi et surtout selon les nombreux auteurs que j’ai lus sur le sujet) il ne pourra y avoir d’effondrement minoré, pas du point de vue occidental. Les elites n’y pourront rien car ce qui est appelé à tomber est tellement gigantesque, que les minorations dont vous parlez ne pourront sans doute s’appliquer qu’a la marge. Nous sommes allés bien trop loin….

        Sur un autre commentaire j’évoquais un des problèmes majeurs illustrant cette problématique globale : les centrales nucléaires.

        Le pouvoir pourrait effectivement donner une porte de sortie a quelques hypothetiques groupes humains de survivants post effondrement, s’il se préoccupait vraiment de cette bombe a retardement que sont les 500 centrales nucléaires reparties sur le globe. Centrales qui necessiteraient des décennies d’efforts coordonneés, mondiaux et constants pour être « éteintes » correctement… Sans parler de politiques alternatives pour les remplacer, le temps de leur démantèlement. En voyons nous le bout du début du commencement d’un début, quand on constate le pataquès et les atermoiements de notre gouvernement autour d’une seule centrale, fessenheim?

        Désolé, mais selon moi c’est juste insoluble. Nous sommes condamnés a assez court terme en fait, je pense.
        Pour résumer le problème ne sera pas d’échapper a la famine, a la guerre ou a la maladie mais surtout et plutôt de survivre dans un monde devenu hautement radioactif. Très, très très contaminé… Trop, en fait.

        Désolé de ma franchise, mais qu’y voir d’autre ?

          +16

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        • Jean-Do Veuve // 01.01.2019 à 16h53

          Bien d’accord sur la question d’éteindre le nucléaire, juste que les soucis ne sont pas les centrales qui peuvent être éteintes dans un délai raisonnable mais bien les déchets qui sont actuellement stockés en « piscine ». Certains nécessitent un refroidissement constant ce qui implique tant de la présence humaine technologiquement qualifiée que de l’énergie et du matériel pendant vraiment TRÈS longtemps: la demi-vie du plutonium c’est en dizaines de milliers d’années voire de millions, variable selon les isotopes https://fr.wikipedia.org/wiki/Plutonium. Totalement incompatible avec un effondrement, non ?

            +3

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      • RGT // 01.01.2019 à 00h35

         » Leurs objectifs est de maintenir la survie des leurs , en tant que représentant de l’espèce humaine : On en revient aux idéologies de groupes ou races “élues”, de supériorités, tous paramètres pris en considération… »

        Ça me rappelle le film « Elysium » : Les utra-riches que vous mentionnez se sont réfugiés dans une station spatiale luxueuse et laissent crever les « gueux » sur une terre dévastée (pour assouvir leur cupidité)…

        Et pour en rajouter une couche ils utilisent d’autres « gueux » pour se débarrasser des « moins que rien » qui ont l’idée saugrenue de vouloir profiter de leur bonheur qu’il ne faut surtout pas partager.

        Je n’ai pas trouvé ce film fabuleux mais au moins il permet de voir nos « élites » actuelles sous leur vrai visage :
        Que les « gueux » crèvent ne les gêne absolument pas.
        Par contre, partager, il n’en est pas question…

          +7

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        • Scorpionbleu // 01.01.2019 à 18h39

          C’est sordide mais juste hélas. Relire « l’horreur économique » (1996) de Viviane Forrester, tout est dit !

            +2

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    • DocteurGrodois // 31.12.2018 à 12h09

      Allez, un dernier petit coup de millénarisme gouvernemental avant la nouvelle année. Surtout, soyez sages et continuez de payer la dîme!

      L’église décroissante vous souhaite un excellent Effondrement 2019, ou plutôt 2025, ou encore 2050. Enfin bref, c’est pour demain c’est sûr. En attendant, serrez-vous la ceinture avant qu’on vous ne y oblige.

      Le culte hétérodoxe des survivalistes vous communique ses meilleurs vœux d’apocalypse 2019, et conseille de stocker de la vitamine B12, des munitions de calibre .45, et de bien garder ses voisins à l’œil lors de la prochaine guerre civile.

      Personnellement, je vous souhaite à tous de vivre heureux quelles que soient vos luttes, et que cette nouvelle année soit celle du renouveau.

        +8

      Alerter
    • Patrick // 31.12.2018 à 13h52

      d’accord sur l’essentiel , l’effondrement semble proche mais il n’aura rien à voir avec le changement climatique.
      Même si on croit à l’alarmisme climatique , les problèmes n’interviendront pas avant plusieurs décennies alors que l’effondrement économique est certainement proche et sera aggravé par un effondrement de nos ressources énergétiques.
      Alors si ça tourne à Mad Max , le problème ne sera pas dans 2 ou 3 °C de plus ou de moins, surtout si on considère qu’une grande partie de l’humanité est concentrée dans des grandes mégapoles sans aucune possibilité de résilience. Imaginez le Vénézuela à l’échelle de la planète , mais sans pétrole.

        +8

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    • Delespaux // 31.12.2018 à 14h27

      Les « croissantistes » ne voient que la partie exponentielle du début d’une courbe de Gauss.
      Après, cela se complique…

        +3

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  • Louis // 31.12.2018 à 08h20

    « Les Amis de la Terre ont déclaré que le parrainage du sommet par une entreprise de charbon polonaise « était un doigt d’honneur au climat ». Sans doute, mais qui, sinon un secteur qui a de l’argent pour intervenir valablement, est capable d’avoir une action concrète? Les Amis de la terre sont bien gentils, mais leurs incantations n’ont aucune efficacité.

      +7

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    • gracques // 31.12.2018 à 09h45

      Les états ! Au besoin en levant impôt ou nationalisant ce genre de secteur !

        +3

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      • Patrick // 31.12.2018 à 13h53

        Les états sont en faillite , ils sont incapables de créer de la richesse.
        Leur rôle devrait être d’assurer la sécurité des citoyens mais même cette mission ils sont incapables de l’assurer

          +5

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        • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 20h15

          Patrick,
          Les États sont privatisés puisque leurs gouvernements sont sélectionnés par les plus riches, (d’ailleurs on y a jamais vu de classe pauvre, ou alors dans la figuration) lesquels contrôlent aussi la monnaie et les ressources essentielles au pays.
          Vous êtes donc contre la privatisation de l’économie.
          Merci de le reconnaître enfin.

            +4

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        • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 13h23

          L’État sous de Gaulle est à l’origine de la reconstruction d’après guerre, du programme nucléaire, de l’établissement d’un important secteur aéronautique et spatial, constructions navales, réseau de téléphonie, réseau électrique, TGV, CHU, Universités…
          C’est depuis que les amis des banquiers ont pris le pouvoir (Pompidou…) que tout part à l’abandon. Cherchez l’erreur.

            +5

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          • Patrick // 01.01.2019 à 13h54

            l’état selon de Gaulle pouvait tenir sur les 30 glorieuses grâce à des conditions favorables et en dévaluant régulièrement la monnaie ou en s’endettant.

            Programme nucléaire : merci du cadeau , on va commencer à payer !!
            Téléphonie : monopole PTT , un vrai dinosaure qui a commencé à bouger avec la mise en concurrence
            EDF : idem , monopole qui avait bloqué l’innovation ( pas de possibilité de déploiement individuel et/ou local ) ,avec une montagne de dette
            CHU : plus cher que les cliniques privées pour des coûts qui explosent
            Universités : bilan désastreux

            On peut ajouter
            – plan calcul et Bull !! la seule société informatique qui perdait du pognon à l’époque
            – Régie Renault … sans commentaire , pas foutus de faire une voiture correcte.

            Les banquiers n’ont pas pris le pouvoir avec Pompidou , les élus n’ont pas voulu annoncer que la fête était finie et qu’il allait falloir se serrer la ceinture alors ils ont endetté la France.

              +3

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 19h14

              Le nucléaire est évidement critiquable (c’est un autre sujet) mais ce fut un plan industriel d’envergure que aucune boite privée ne saurait mener. Idem pour le réseau téléphonique, électrique, routier, le naval, l’aéronautique et espace, les CHU et universités…

              En effet les élus – placés par les banquiers depuis Pompidou (il était issu de Rothschild, déjà…) – ont endetté la France. Et vous ne voyez pas leur intérêt ? : 2200 milliards qu’ils se sont servis sur 40 ans.
              Alors que la collectivité pourrait émettre sa propre monnaie, et gratuitement !

              Ne pas s’étonner des catastrophes sociales, écologiques et économiques que nous subissons depuis Pompidou.

              (sinon, on pourrait aussi faire la liste des catastrophes causées par le secteur privé, et c’est d’un autre calibre)

                +3

              Alerter
            • Patrick // 01.01.2019 à 20h28

              l’intérêt des élus a toujours été d’être ré-élus ad vitam eternam, alors pur ça il faut promettre , toujours promettre et tenir les promesses de temps en temps.

              Avant le passage à l’euro , l’état pouvait parfaitement emprunter à la banque de France , mais sous contrôle et de façon limitée ce qui était sage pour éviter les dérives.

              Petite révision de la loi de 1973 ( abrogée depuis 1994 )
              Section I : Concours de la Banque à l’Etat.
              Article 17 (abrogé au 1 janvier 1994)

              Créé par Loi 73-7 1973-01-03 JORF 4 janvier 1973 rectificatif JORF 6 janvier 1973
              Abrogé par Loi n°93-980 du 4 août 1993 – art. 35 (V) JORF 6 août 1993 en vigueur le 1er janvier 1994

              La Banque tient gratuitement dans ses écritures le compte courant du Trésor public. La nature et les modalités des opérations enregistrées à ce compte sont définies par des conventions entre le ministre de l’économie et des finances et la Banque.

              La Banque participe gratuitement à l’émission des rentes et valeurs du Trésor ainsi qu’au paiement des arrérages y afférents.

              Article 18 (abrogé au 1 janvier 1994)

              Créé par Loi 73-7 1973-01-03 JORF 4 janvier 1973 rectificatif JORF 6 janvier 1973
              Abrogé par Loi n°93-980 du 4 août 1993 – art. 35 (V) JORF 6 août 1993 en vigueur le 1er janvier 1994

              La Banque assure la gestion et la mobilisation des effets souscrits à l’ordre des comptables publics par les redevables d’impôts, de taxes et de droits.

              Le montant des effets mobilisés en exécution du présent article peut être limité par des conventions entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur de la Banque de France passées et approuvées comme il est dit à l’article 19 ci-après.

              Article 19 (abrogé au 1 janvier 1994)

              Créé par Loi 73-7 1973-01-03 JORF 4 janvier 1973 rectificatif JORF 6 janvier 1973
              Abrogé par Loi n°93-980 du 4 août 1993 – art. 35 (V) JORF 6 août 1993 en vigueur le 1er janvier 1994

              Les conditions dans lesquelles l’Etat peut obtenir de la Banque des avances et des prêts sont fixées par des conventions passées entre le ministre de l’économie et des finances et le gouverneur, autorisé par délibération du conseil général. Ces conventions doivent être approuvées par le Parlement.

                +1

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            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 23h59

              La loi que vous mentionnez est une magnifique arnaque des banquiers sur le dos de la collectivité ! C’est à la collectivité de gérer SA banque, et non à des banquiers privés.
              Vous semblez considérer que c’est immuable, mais non c’est à nous le peuple d’arrêter ça. C’est qui cet enfoiré de Giscard d’Estaing, pour qui se prend il ?

                +4

              Alerter
            • Patrick // 02.01.2019 à 14h03

              La Banque de France a été nationalisée en 1945.
              La BCE n’est pas privée.

              Mais n’oublions pas que l’impression de monnaie n’a jamais créé de richesses , c’est même un des moyen de les détruire.

                +1

              Alerter
            • Dominique Gagnot // 02.01.2019 à 15h34

              La BCE n’est pas contrôlée par les collectivités. C’est ce que je voulais dire par « privatisée ».

              Imprimer de la monnaie ne créé pas de richesse, d’accord.

              Mais ne pas pouvoir en imprimer conduit à ne pas pouvoir travailler pour en produire et pire encore à ne pas pouvoir utiliser celles qui existent : logements vides, nourriture, et bien d’autres choses… Alors que tant de personnes manquent de tout !
              Voyez-vous la bêtise (pour rester poli) de la situation ?

                +1

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    • Chris // 31.12.2018 à 13h04

      Vu les énormes subventions EUR que reçoit encore le secteur charbonnier (Pologne et Allemagne incluses), c’était la moindre des choses que de financer ce raout aux allures davosiennes !
      https://www.lapresse.ca/environnement/politique-verte/201812/18/01-5208547-electricite-les-subventions-au-charbon-prendront-fin-en-2025-dans-lue.php

        +2

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      • Patrick // 01.01.2019 à 13h55

        ça s’appelle l’UE , les impôts des français servent à subventionner leurs concurrents …

          +4

        Alerter
    • Louis Robert // 31.12.2018 à 14h21

      Ces sommets sont une perte de temps en terme d’action concrète sgnificative et devraient être abolis. Donc, plus besoin de financement.

      « Qui peut intervenir valablement et est capable d’avoir une action concrète? »

      Les citoyens, la masse des citoyens, dans la rue, sur les routes, partout, forçant leurs pays respectifs à l’arrêt complet le temps qu’il faut pour entreprendre sérieusement, donc dans l’extrême urgence, de survivre. Mobilisation nationale, mondiale, planétaire urgente pour la vie… en remplacement desdits sommets à la ..n.

      Si cela peut être fait pour la guerre, ce peut être fait pour survivre et… enfin vivre humainement. Le temps n’est plus au bavardage… même savant… et financé.

        +7

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  • François Lacoste // 31.12.2018 à 08h27

    Si vous avez un peu de temps, ces vidéos de Jancovici au Collège de France et au Sénat, elles fournissent une synthèse technique de l’état climatique du monde et des solutions potentielles…

    https://www.youtube.com/watch?v=pTemrmX1Eqs
    https://www.youtube.com/watch?v=MULmZYhvXik

    De la même source, Jancovici, un grand nombre d’autres vidéos son disponibles sur youtube, dont celle-ci, qui tente de répondre aux questions que se pose chacun de nous.
    https://www.youtube.com/watch?v=kHTGuAq0qWc&t=5977s

    C’est à lire comme toujours en gardant si possible l’esprit critique.

      +9

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    • Le Rouméliote // 31.12.2018 à 11h41

      Et pour garder l’esprit critique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Jancovici
      JM Jancovici, ingénieur des télécoms et Young Leader de la French-American Foundation… en toute indépendance…

        +8

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      • Patrick // 31.12.2018 à 13h55

        Jancovici est très bon sur les problèmes de l’énergie.
        Pour le climat .. ben il a bien compris où est l’intérêt de sa petite entreprise.

          +7

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      • Caliban // 31.12.2018 à 14h44

        @ Le Rouméliote

        « Young Leader de la French-American Foundation »
        > Ce serait bien d’arrêter de voir des complots partout, hein. Une pause en 2019 ?

        @Patrick

        « où est l’intérêt de sa petite entreprise. »
        > Et tant qu’à faire, rapport aux Bonnes résolutions, réfléchir avec un peu de bienveillance au lieu de tenir des propos qui, derrière une mince pellicule de clairvoyance aussi factice qu’ostentatoire, sentent fortement l’aigre 🙂
        > ce monsieur aurait pu se faire beaucoup plus d’argent ailleurs et de façon bien moins utile au Bien commun.

        @aux deux : au lieu d’essayer de discréditer ce chercheur, allez sur son terrain : celui du savoir. Ce serait plus intelligent à mon humble avis. Sur quels points êtes-vous en désaccord avec ce monsieur ?

          +7

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        • Le Rouméliote // 31.12.2018 à 17h39

          Sur à peu près tout, mais ce serait trop long à expliquer et je suis un peu fatigué ce soir. En gros, les théories catastrophistes fondées sur le malthusianisme, le millénarisme et la toute puissance des modèles statistiques me fatiguent. J’ai espoir, en me fondant sur l’histoire longue, dans l’intelligence humaine pour trouver toutes les solutions qui conviennent en matière énergétique sans passer par un retour à l’âge des cavernes après avoir mis la planète sous cloche et l’humanité sous la pire des dictatures après l’avoir ruinée. Voilà ! Tout ça parce qu’à partir des années 1960 on peut voir la Terre depuis l’espace, alors on croit qu’elle est toute petite et fragile, alors que rien n’a changé de ce côté-là et que certains on cru voir en l’être humain un super Zorro capable de tout chambouler dessus.

            +3

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          • Subotai // 01.01.2019 à 00h45

            Ben il faudrait que l’humain (le Sapiens dit Sapiens) ait montré, au cours des précédents effondrements systémiques, qu’il ne se comportait pas comme l’animal qu’il est. Étant donné qu’aucune mutation n’a eut l’air d’être intervenue au cours des ages historiques, je ne pense pas qu’il puisse subitement se mettre à se comporter en dehors de son enveloppe sociale et génétique.
            Désolé, je n’ai aucune croyance en la supériorité de l’humain, ni en une éventuelle destinée particulière dans le genre animal…

              +4

            Alerter
        • Caliban // 31.12.2018 à 19h01

          @La Rouméliote

          Vous passez un peu rapidement le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

          Un lien parmi tant d’autres (en fait le premier dans Google) : https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-taux-gaz-effet-serre-atmosphere-atteignent-nouveau-record-58177/

          Cela commence ainsi : « Avec plus de 405 ppm en 2017, le niveau de CO2 mondial atteint un record jamais atteint depuis des millions d’années. »

          L’effet de serre ne date pas de la mission Apollo. Il faudrait que vous ayez un peu plus les chronologies en tête : il y a des millions d’années, l’homme n’était ni sur Terre, ni sur la Lune.

          Ce n’est pas parce que le discours écologiste enfle qu’il faut le dénigrer. Il faut impérativement rompre avec ce manichéisme grossier, avoir conscience que l’inverse d’une mauvaise solution n’est pas forcément la bonne.

            +5

          Alerter
          • Patrick // 31.12.2018 à 19h40

             » le niveau de CO2 mondial atteint un record jamais atteint depuis des millions d’années  »

            Il a déjà été beaucoup plus élevé sans que les océans ne se mettent à bouillir, et sans élévation de la température.
            Les émissions de CO2 ont fortement progressé aprés la seconde guerre mondiale, quand l’industrie a explosé , mais les températures ont baissé des années 40 aux années 70 … bizarre !!

            On dirait même que le CO2 n’a pas les effets escomptés ou alors il n’est qu’un élément parmi d’autres et pas le plus déterminant.

              +9

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          • Caliban // 31.12.2018 à 20h45

            @Patrick

            • « Il a déjà été beaucoup plus élevé »
            • « les températures ont baissé des années 40 aux années 70 … bizarre !! »

            Vos sources svp ? Pour le premier point, j’ai un doute concernant la compatibilité avec la vie humaine et pour le second … hmmm

            ‘ il n’est qu’un élément parmi d’autres »
            Personne ne conteste ce point, et surtout pas l’article que je vous invite à relire : il est clairement écrit que les gaz à effets de serre sont produits par le dioxyde de carbone, mais également le méthane, mais également le protoxyde d’azote, …

            Vous contestez l’existence de l’effet de serre ? Vous en avez entendu parlé ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre

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            • Patrick // 01.01.2019 à 13h58

              l’effet de serre est indispensable à la vie sur terre , je ne vois pas où est le problème.
              Quand j’écris que le CO2 n’est qu’un des éléments , je fais allusion à tous les autres cycles ( soleil, océans … ) qui ont toujours conditionné le climat même sans que les humains ne roulent au diesel. Le fait d’ignorer ces autres éléments entraine la nullité des modèles du GIEC et ça explique pourquoi les résultats de ces modèles sont faux.

                +6

              Alerter
  • Guadet // 31.12.2018 à 08h35

    Notre civilisation, elle est déjà morte. La preuve, c’est que nos dirigeants sont incapables de sortir de la superstition de la croissance verte. Parler d’effondrement est du niveau film hollywoodien. Notre civilisation a commencé à mourir il y a plus d’un siècle, avec le productivisme et l’appétit de destruction. Aujourd’hui, la machine a déjà réduit l’homme en esclavage. Qu’est-ce qui peut encore s’effondrer sinon notre confort ?

      +8

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    • un passant // 31.12.2018 à 09h01

      Voyons voir… Qu’est-ce qui peut s’effondrer?..
      Mmmhh…
      Au hasard :
      L’ensemble de nos sources alimentaires ?
      L’ensemble de nos moyens de transport hors énergie musculaire ?
      La biodiversité ? Là, vous allez me dire que c’est en cours, nous sommes d’accord. Peut être alors les boucles de rétroaction positive induites, sans doute à peine imaginables quant à l’impact des possibilités de survie de milliards de gens ?
      Et parmi les outils de l’effondrement : les guerres, famines et épidémies associées à tout ce bordel ?
      Complétez si vous le voulez.

        +17

      Alerter
      • Guadet // 31.12.2018 à 12h18

        Approvisionnement alimentaire, moyens de transport, guerre et épidémie, tout cela est du niveau du confort. Le problème, aujourd’hui, c’est que, quand on parle de civilisation, les gens ne voient plus qu’aéroports, centres commerciaux débordants et engraissage devant la télé ou internet. À l’époque classique athénienne, il y avait des famines et des guerres, mais il y avait aussi une civilisation à la cheville de laquelle la notre n’atteint pas.

          +3

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        • Subotai // 01.01.2019 à 01h03

          La guerre est une activité humaine, les famines concomitantes sont circonstancielles, voire résultat d’une activité planifiée.
          Un effondrement systémique, même s’il peut être déclenché par l’activité humaine, quand il démarre, aucune activité humaine ne peut l’arrêter.
          Un famine « systémique »? Imaginons un sacré ralentissement de la pollinisation, une invasion de pestes inhabituelle, un décalage dans les cycles régulateurs (la pullulation de telle vermine ne correspond plus à la période d’activité de son prédateur), sans parler de quelques phénomènes météo exceptionnels et hop, bonjour la famine. Toutes choses que nous avons commencé à vivre et qui pour l’instant ne sont pas, ou peu, concomitantes, mais dont la probabilité de concomitance augmente et dont la concomitance catastrophique n’est plus qu’une question de temps.

            +3

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          • Guadet // 01.01.2019 à 14h03

            Très bien, mais alors il faut parler de mise en danger de mort de l’humanité et non d’effondrement de la civilisation.

              +1

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            • Subotai // 02.01.2019 à 08h29

              Une civilisation c’est l’ensemble des éléments qui caractérisent une société (institutions, modèle social, culture…etc)
              Quand tout ou parties de ces éléments disparaissent, la civilisation en question n’a plus d’existence. Généralement c’est bien chaotique.
              Le monde de Mad Max n’est pas une Civilisation.
              Celui de « La route » non plus.
              L’effondrement de la civilisation n’est jamais bon pour les personnes.
              Une petite échelle, voyez le bordel qu’a mis la disparition des institutions en Irak 2004 après l’invasion US.

                +1

              Alerter
      • Un_passant // 31.12.2018 à 12h39

        Je digresse mais… ça n’est pas très correct d’utiliser un pseudo qui entretient la confusion avec un autre.

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        • un passant // 02.01.2019 à 02h11

          Alors, viteuf comme dirait ma fille : j’ai l’antériorité 🙂 remontez sur les fils jusqu’au début de ce blog / site et vous verrez 🙂

            +0

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    • Marie // 31.12.2018 à 09h16

      Pas du tout d’accord, mais alors pas du tout ! Une civilisation ne peut mourir, elle peut s’endormir, et se réveiller sous la poussée d ‘éléments de nature nouvelle. Une culture étant du domaine de l' »être » et non de celui de l' »avoir ». Le catastrophisme, c’est de l' »anti-vie », et tant qu’il y a de la vie, la civilisation est vivante.

        +2

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      • gogogadget // 31.12.2018 à 09h48

        Une civilisation ne peut mourir? Êtes vous bien certaine? Il me semble que les exemples sont légion, bien au contraire. Toutes les espèces sont mortelles. Si nous nous en mêlons, cela prend une tournure paroxystique, d’où le terme de catastrophe. Il n’y a là rien d’idéologique ou d’anti-vie. Nous en sommes à la 6e extinction de masse du vivant depuis 600 millions d’années. Les autres n’étaient pas le fait de l’action d’une espèce, mais sur le fond, ce genre d’événement est inhérent au vivant. Que cela plaise ou non aux humains, là n’est pas la question. Vous n’existeriez pas sans les trapps de Sibérie ou la météorite de Chixculub. Notre effondrement n’est pas la fin de la vie. Il ouvrira d’autres voies évolutives par la vacance de niches écologiques à l’échelle du million d’années. Retour de l’évolution Darwinienne pour tous, fin de la parenthèse technologique. Vous pouvez reprendre vos activités…

          +14

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      • Toff de Aix // 31.12.2018 à 09h48

        Bonjour Marie,

        Nous avons l’avantage, en ces temps troublés, d’avoir une abondante littérature sur la collapsologie. C’est bien ce terme qu’il faut employer, terme inventé par Pablo Servigne et Raphael Sivens dont vous avez peut être lu (et que je vous conseille, mais pas que) le remarquable livre « comment tout peut s’effondrer « .

        Dans le même ordre d’idées, essayez l’ouvrage de Dimitri Orlov « les cinq stades de l’effondrement « , ouvrage qui nuancerait sans doute grandement vos propos. L’avantage d’Orlov c’est qu’il a vécu de très près et en direct un effondrement civilisationnel, celui de l’URSS. Il décrit precisément les cinq stades qui, selon lui, caractérisent un effondrement. Pour l’URSS, ca s’est arrêté au 3eme stade.

        En ce qui nous concerne, nous en avons déjà passé de façon sûre un (l’effondrement financier), et sommes en train d’expérimenter les deuxième et troisième stades (l’effondrement commercial et politique), mais peut être arriverons nous, avec un peu de chance, a limiter la portée des deux derniers stades, les plus graves et devastateurs pour la civilisation selon lui : l’effondrement social et culturel…

        Je pense qu’il faut considérer votre commentaire a la lumière de ces deux derniers stades : l’effet « mad max » ne surviendrait effectivement qu’en cas de survenue du stade terminal, l’effondrement culturel.

        Et encore, dans mad max, il subsiste des communautés, voire des petites cités-état. Mais pourra-t-on vraiment encore parler de civilisation lorsque les principaux besoins dont sont dépendants de façon vitale les 4 cinquièmes de l’humanité ne seront plus satisfaits? Je parle ici de réseaux de distribution alimentaire, d’adduction d’eau, de chauffage, d’électricité, voire d’ordre public… Je parle de 4/5eme de l’humanité et ca n’est pas anodin, car je pense qu’il y a plusieurs millions de personnes qui pourraient s’en sortir, car elles sont déjà exclues de notre mode de vie sans trop en pâtir : par exemple les peuples qui vivent de la pêche, ou qui n’ont pas besoin d’un smartphone pour savoir quelle plante cueillir, quel champignon manger, quel animal chasser ou quel point d’eau est potable….

        Mais tout le monde risque d’être impacté, y compris ces personnes et communautés a priori plus résilientes, sans discernement, si notre civilisation thermo-industrielle s’effondre, et ce pour une raison très simple : la maintenance des centaines de centrales nucléaires qui parsèment le globe (rien que chez nous en France une soixantaine…). Centrales que, bien sûr, on n’arrête pas en cinq minutes en cas de problèmes… Il faut vingt ans pour démanteler de façon sûre une centrale nucléaire, et cette simple donnée nous dit a quel point de gravité nous en sommes rendus….quand on voit ce qu’un seul Fukushima a failli faire comme dégâts…

          +20

        Alerter
        • Chris // 31.12.2018 à 13h24

          « mais peut être arriverons nous, avec un peu de chance, à limiter la portée des deux derniers stades, les plus graves et dévastateurs pour la civilisation selon lui : l’effondrement social et culturel… »
          Là, j’ai de sérieux doute suite au Pacte des migrations, dit Pacte de Marrakech, formellement adopté le 19 décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies où 152 pays votent pour, 5 contre et 12 s’abstiennent :
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_mondial_sur_les_migrations
          Ce pacte est par essence, ethnocide, autant pour les migrants que les autochtones.
          Quant à l’effondrement social, il est nettement en cours si j’en juge la montée des partis (dits d’extrême droite mais qui n’en sont pas forcément) qui croissent et surfent sur la misère et la précarité qui s’installent un peu partout en Occident ainsi que les mouvements « gilets jaunes ou rouges », dont est responsable le ruissellement VERS LE HAUT.
          https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/23/2727299-des-riches-toujours-plus-riches.html

            +7

          Alerter
          • Subotai // 01.01.2019 à 01h44

            Euh… c’est quoi ethnocide?
            « Culturocide », je veux bien, mais bon, des culturocides on le vit tous les jours, ça s’appelle la Mondialisation.
            Réorganisation (après désintégration) des systèmes étatiques, je veux bien.
            Mais ethnocide? Je vois pas. Il y aurai une Ethnie France?
            Ce qu’on voit comme indifférencié avec nos yeux « d’européens » est d’une complexité insoupçonné. |les Chinois|? Euh, comme « Ethnie » parlez en aux Chinois (nationaux) vous en tomberez sur le cul. Avec 81 langues parlées en Chine…
            Ce qui reste d' »Ethnies » identifiables réellement (pas les simplifications géopolitiques) sur la planète sont des groupes sociaux en voie de disparition. Je dis bien groupes sociaux, pas individus, pas population. Tout simplement parce que les groupes sociaux humains n’arrêtent jamais de se faire, de se défaire ET de se réorganiser. On peut s’inquiéter des réorganisations qui s’opèrent, mais l’inquiétude vient du fait que la planète EST FINIE, que nous sommes 7 milliards et que nous |savons| maintenant que notre MODE DE VIE va voler en éclat sous notre propre pression démographique.
            Je n’ai aucune opinion sur Marrakech, sinon une tentative dérisoire d’essayer d’organiser, un minimum, un bordel que personne ne peut maitriser.
            Je me dis que Marrakech ne peut pas être pire que ne rien faire, ou (pire) céder à la panique et défourailler à tout va comme certains allumés le préconise.
            « Les Barbares ont quand même fini par prendre Rome » 😀
            PS: Vu le nombre d’européens qui viennent se planquer par là où j’habite depuis quelques temps (pour fuir « l’Occident »), je me dis qu’heureusement pour eux qu’il ne nous vient pas à l’idée de les rejeter à la mer… :o)

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        • Subotai // 01.01.2019 à 01h13

          Toff tu parles d’un truc bien connu en Histoire, les Ages dit Sombres. Et il y en a eu plusieurs, dans divers endroits (Bassins de Civilisation) de la planète.
          Penser que pour l’ouest européen, au 6e – 7e siècle, les mecs ne savaient plus construire les baraques et des immeubles comme les Romains en avaient construits durant des siècles…
          Combien de types savent vraiment comment on fabrique concrètement un micro-processeur?

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      • gracques // 31.12.2018 à 09h49

        Sur , la civilisation européenne existait en 1945 tout autant qu’en 1938 , avec une cinquantaine de millions de gens en moins et un peu de bâtiments réduits en t’as de pierre…… pas grave ?

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      • Macarel // 31.12.2018 à 09h52

        Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir comme l’on dit !

        Pourtant les civilisations sont mortelles. Plus le système technologique sur lequel repose une civilisation est complexe, plus cette civilisation est puissante, mais aussi plus elle est fragile.

        Nous sommes dans ce cas de figure. Sans pétrole notre civilisation globalisée s’effondre inéluctablement.

        Il reste du pétrole, c’est sûr. La « fête » va durer encore un certain temps, mais le pétrole le plus facile à extraire a été extrait. Nous entrons donc dans un territoire, où il deviendra de plus en plus coûteux d’extraire ce qui reste d’or noir, plus polluant aussi. Le coût pour le consommateur ne peut qu’à terme finir par augmenter de façon significative. A voir ce qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes en France, une augmentation des taxes sur les carburants, qui n’a rien à voir avec ce qui nous attend lorsque les coûts d’extraction deviendront vraiment significatifs, il n’est pas difficile d’imaginer l’ébranlement que cela produira sur notre « civilisation thermodynamique ».

        Ce ne sera pas la fin du monde, mais la fin d’un monde. Alors mieux vaut l’anticiper dès à présent, relocaliser et se préparer à vivre dans un monde sans pétrole, ou plutôt dans un monde où le pétrole sera vraiment devenu de « l’or noir ». Le catastrophisme pour le catastrophisme est stérile, par contre si c’est pour faire changer les esprits, les choses, pour prendre une direction qui fera que la vie soit toujours possible et la moins désagréable possible dans le nouveau monde « post civilisation thermo-industrielle », alors c’est plutôt une bonne chose.

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        • Marie // 31.12.2018 à 14h28

          La fin d’UN monde, d’accord, la fin d’une civilisation et du monde, non. Dire (et penser) que les civilisations sont mortelles, oui, mais elles renaissent de l’acquis des précédentes, en partie. A mon sens on peut parler de « civilisation » au singulier : ensemble de valeurs, modes de vie,de penser partagées par une nation (au sens de Renan). Les Malawis ( que je ne connais pas, mais dont le mode de vie est-je le sais-très éloigné du nôtre) ont une civilisation, ie leur propre culture. Lorsque l’on aura compris que nos besoins sont très éloignés de ce que votre « civilisation » exige, le mot « civilisation » ou « culture » aura repris tout son sens.

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          • Toff de Aix // 31.12.2018 à 15h37

            Re bonjour.

            Les malawis comme les pygmées et les européens (et tous les humains sur cette planète) auront beaucoup de mal a survivre dans un monde empoisonné par les rejets radioactifs d’environ 500 centrales nucléaires qui auront toutes fusionné, faute d’entretien…

            Et je pense qu’il faudra un gros, un très gros moment avant qu’une quelconque forme de vie évoluée (hormis les cafards et les scorpions qui sont les deux espèces qui résistent le mieux aux radiations) ne puisse repartir… Alors pour ce qui est d’une hypothétique civilisation…

            C’est ce que je voulais dire.

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            • Marie // 31.12.2018 à 16h18

              Très globalement d’accord avec vous. Le titre de D. Orlov m’évoque « Les étapes de la croissance économique » ( W.W. Rostow) dont la dernière, l’ère de consommation de masse, débouchait sur …l’ennui. Je sais que cette thèse fut très controversée, mais elle contient une bonne part de réalisme, même si l’écologie n’était à l’époque qu’à ses balbutiements.

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            • Un_passant // 31.12.2018 à 16h56

              Tout de même, une centrale nucléaire, ça s’arrête.
              Vous semblez ne pas avoir compris l’intégralité du fonctionnement d’une centrale, mais seulement retenu le rôle des barres de contrôle d’urgence. Vous oubliez tout de même au passage que régulièrement les réacteurs doivent être arrêtés (complètement) pour recharge. S’ils doivent être rechargés, c’est bien parce qu’il n’y a plus assez de matière active.

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            • Chris // 01.01.2019 à 11h55

              @Un Passant
              Sauf quand ces barres de contrôle d’urgence dysfonctionnent comme ce fut le cas à Fukushima lors du tsunami ! Même schéma à Tchernobyl…

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            • Un_passant // 01.01.2019 à 20h13

              @Chris, je ne dis pas le contraire, mais aller affirmer que l’ensemble des centrales nucléaires verront leur cœur fusionner faute d’entretien, c’est peut-être pousser un chouia un peu loin.

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    • Tepavac // 31.12.2018 à 10h55

      Comme c’est étrange, celui qui vient de naître trouve toutes sortes d’agrément à la vie, Alors que celui qui part, pense que le monde se referme sur lui…

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      • Chris // 31.12.2018 à 13h32

        Se referme sur lui ?
        Agée, je ne le vis pas ainsi. Plutôt, « j’ai fait ce que j’ai pu en toute conscience et continue, par contre, je ne peux plus influencer (ou si peu !) la perception des générations postérieures qui vivent dans des mondes différents (selon leur génération) du mien.
        Autrement dit, je reste un maillon, relié, mais indépendant dans son fonctionnement.

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    • Tepavac // 31.12.2018 à 12h30

      À ma naissance la filière agricole employait 27% des actifs, 6 millions de personnes.

      Aujourd’hui à peine 3%, soit quelques 500.000 personnes.

      Bien sur le petrole, cette nouvelle source d’énergie engendre mécanisation et surproduction , mais aussi un chiffre d’affaires en croissance constante. 9 milliards de CA.

      Pourtant la part de revenus n’a cessé de diminuer pour les exploitants, le prix des productions lui n’a cessé de monter pour les consommateurs.

      À retenir 1 personne nourrie et fait vivre 130 personnes….certaines se nourrissant mieux que d’autres.

      J’en viens à l’écologie, Drôle de phénomène où ceux qui en parle le plus sont ceux qui vivent de la profusion et du gaspillage des grandes métropoles. Ils n’ont aucune gênent à charier ceux qui les nourrissent et qui eux pour le coup protègent leur environnement.

      Mais l’indecence ne s’arrête pas aux quolibets, à cela s’ajoute le mécontentement de cette masse qui se donne l’apparence d’une élite, pour demander aux gueux encore plus d’efforts…alors que…

      Depuis 30 ans, ces élites ont par leus decisions, littéralement dilapidé 2000 milliards d’euro pour de multiple guerres de destruction du patrimoine mondiale. Patrimoine qu’il faudra rebâtir….

      Tout ces discours ne sont pas sérieux, D Attenborough ferait mieux d’enfiler un gilet jaune …

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      • Un_passant // 31.12.2018 à 17h04

        Et le drame, c’est que ce qui augmente le coût, ce sont tout un tas de transformations intermédiaires qui détruisent en bonne partie des vertus initiales des productions. Mais ce sont bien les consommateurs qui se sont rués sur la plats cuisinés (l’influence de l’arrivée du micro-onde est significative, on est passé des conserves en bocal de verre ou en boîtes métalliques à tout un tas de barquettes à réchauffer; et la généralisation du congélateur a aussi amplifié la tendance. Et l’épidémie d’obésité est concomitante à l’essor de ces plats cuisinés).

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        • Patrick // 01.01.2019 à 14h05

          les sites de production agricoles sont de plus en plus éloignés des zones de consommation ( villes, grandes villes ).
          De plus la production est de plus en plus spécialisée ( 1 exploitation : 1 produit ou seulement quelques produits )
          Donc il faut rassembler , transporter , stocker ( souvent en température contrôlée ) , transformer , conditionner; restocker, retransporter , restocker …. les produits finis , donc des chaines logistiques de plus en plus complexes et coûteuses … et fragiles.

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          • Un_passant // 01.01.2019 à 20h09

            Et c’est le législateur et la PAC qui ont nuit aux petits maraîchers généralistes… Dire que tout ça c’est dans le but de faire une puissance agricole exportatrice; et alors que la France est l’un des pays qui touche le plus de la PAC, on ne cesse de perdre des parts de marché. Mais comme réduire les impôts, discuter le périmètre de l’Etat et des collectivités est un gros mot…

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  • Le ci-devant Detta // 31.12.2018 à 09h36

    Encore des pluies de cendres, les déserts brûlants où quelques survivants décharnée se battent autour des derniers points d’eau, les tsunamis ennoyant les mégalopoles de rivages, les rue encombrées de baleines pourrissant le ventre à l’air,…
    On continue?
    Tout ça pour dire qu’il y a du pognon a se faire dans le Vert et qu’il est temps de s’y mettre.
    De la bagnole mais verte, de l’énergie mais verte, de la finance mais verte…
    Repeignons le tout, le même, en vert et continuons.
    Du pognon, du fric, du flouse, de l’oseille.
    L’oseille c’est pas vert peut être?

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  • xavier37 // 31.12.2018 à 09h51

    Et si les fameux DÉCIDEURS n’avaient aucun intérêt décider quoi que ce soit, sauf de continuer telles que sont les choses ? Ils en profitent bien après tout. Et puis décider dans ce cadre c’est prendre le risque de casser ce qui marche parfaitement pour eux.
    En clair, il ne faut rien attendre de la caste des « décideurs ». Ils ont reconstruit le système d’avant la crise financière de 2008 à l’identique, pourquoi le changeraient ils aujourd’hui ? Mr Attenborough pense t il encore que le système peut s’auto-réguler ?
    Le système ne bougera que bousculé par des forces externes, forces sociales ou/et forces naturelles.
    Probablement les forces naturelles feront bouger les forces sociales lesquelles feront bouger les forces oligarchiques. Sans garantie que ce sera dans la coopération.

      +15

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  • bhhell // 31.12.2018 à 09h56

    L’écocide en cours devrait être au centre de tout débat politique digne de ce nom, mais c’est l’éléphant dans la pièce qu’on ignore soigneusement. Ou plutôt, on le place en quarantaine, dans la rubrique « écologie », c’est à dire la gestion des externalités (généralement placée en fin du journal). La politique sérieuse s’occupe d’économie qui on le sait est « totalement déconnectée de la Nature » grâce à la technologie et l’innovation. La politique sérieuse ne voit pas que toute sa machinerie industrielle est née et mourra avec le pétrole. La politique sérieuse ne se soucie pas que nous ayons passé le pic du pétrole conventionnel il y a plus d’une décennie.
    La politique sérieuse pense que la croissance verte, le capitalisme responsable (oxymoron), la sortie du néolibéralisme, permettront de sauver la société industrielle et de faire fi des données physiques.
    La critique du néo libéralisme, à cet égard, s’insère parfaitement dans cette politique sérieuse. Elle permet d’éluder la question dérangeante de la fin de la société industrielle. Une société égalitaire ET industrielle est bien sûr beaucoup plus « sexy » et jouable électoralement. C’est la pilule rouge qui prolonge l’illusion.

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  • Greg // 31.12.2018 à 10h05

    J’avoue que je suis de plus en plus perplexe sur le changement climatique. C’est sûrement mon côté complotiste mais J’ai l’impression que la vraie priorité est l’acces au matériau et matières premières et la lutte contre la pollution bien réelle (biodiversité, pollution des sols etc …) . Le climat me semble être une question tellement peu comprise qu’elle sert de fourre tout pratique a nos élites pour nous expliquer qu’au final, il va falloir se serrer la ceinture.

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    • bhhell // 31.12.2018 à 13h45

      « Le climat me semble être une question tellement peu comprise » est une opinion (et chacun en a une), contrairement à la théorie du réchauffement climatique, qui est un jugement, appuyé sur des milliers d’observations et de calculs. La science rejette les opinions et contrairement aux croyances, elle se remet en cause si nécessaire, par un processus critique, quand une théorie plus crédible se présente. Que nous dit aujourd’hui la science? Que le réchauffement par l’homme a force de certitude. Et si les scientifiques ont péché, c’est plutôt par excès d’optimisme, alors que les choses se déroulent beaucoup plus vite que prévu, avec des boucles de rétroaction positives qui accélèrent le réchauffement. Le dernier rapport du climat, dit alarmiste, parle ainsi d’épisodes arctiques estivaux sans glace en 2100, quand, en fait, c’est la disparition intégrale de la glace qui s’annonce d’ici 2030. Le problème est donc qu’on sous-estime le phénomène, pas l’inverse. Le bilan est celui de l’inaction, de la passivité la plus totale

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    • Tassin // 31.12.2018 à 15h17

      Disons que c’est le sujet qui éclipse un peu tous les autres. Faut dire que l’ampleur des dégâts va être considérable. +2°C de réchauffement c’est je crois -30 ou -50% de récoltes en Afrique… Imaginez le désastre.
      Et dépasser 2°C enclenche une élévation du niveau des océans de .. 6m ! Imaginez la gueule de La Rochelle, Bordeaux, et toutes les autres villes côtières Françaises… Je ne parle même pas des pays-bas qui seront pratiquement rayés de la carte.

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    • yvest // 01.01.2019 à 21h08

      C’est en effet quasi certain que les problèmes d’accès aux ressources (et en particulier pétrole/carburants fossiles) va déclencher l’effondrement avant les aspects strictement CO2/climatiques, et le déficit de communication à ce sujet est assez monstrueux.
      Quelques éléments ci dessous :
      http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?p=2275983#p2275983

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  • Gabin // 31.12.2018 à 10h19

    Bien sûr. Et le fait que la température ait grimpé de deux degrés celsius sur les planètes Mars et Neptune est également de la responsabilité de l’être humain ?! Ou peut-être que c’est plus simplement de la responsabilité de l’activité solaire. Qui est cyclique. Et nous venons d’entrer dans un cycle de minima solaire. Donc les températures vont chuter d’ici à 2030. Alors pourquoi tout ce ramdam ? Parce que c’est une escroquerie TRÈS juteuse. Qui se chiffre en milliers de milliards de dollars. Point barre !

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    • Scytales // 31.12.2018 à 10h39

      Quelles sont vos sources au sujet de l’augmentation de la température (moyenne ? maximale ? à quel endroit précis ?) sur les planètes Mars (une planète tellurique dotée d’une atmosphère bien moins dense que sur Terre) et Neptune (une planète gazeuse très éloignée du Soleil) ?

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    • bhhell // 31.12.2018 à 14h31

      Vous devriez présenter vos calculs dans « Science » et vos pairs scientifiques seront peut être prêts à remettre en cause la théorie officielle. Vous seriez un nouvel Einstein. D’autant que les scientifiques s’entêtent, à 99.99% (2 études sur plusieurs milliers en 10 ans contestent la version officielle), et pas 97%, comme on l’entend, à soutenir la version officielle. Mais votre pensée magique se moque du processus scientifique. Si tous les travaux corroborés par les pairs vous dans une direction qui ne plait pas, la pensée magique révoque la science, via la diffamation. Sans aucune assise rationnelle, la pensée se fixe sur n’importe quel délire personnel.

        +6

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      • Patrick // 31.12.2018 à 16h22

        ces chiffres de 97% et de 99,9% sont des fantasmes.
        Il ne s’agit en aucun cas de 97% des scientifiques , ce calcul avait été fait sur les publications d’articles concernant l’influence du CO2 sur le climat , donc un échantillon complètement biaisé mais les politique et les journalistes ont repris ce chiffre en boucle.

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  • Philvar // 31.12.2018 à 11h49

    «  » » l’effondrement de notre civilisation est à l’horizon. «  » » Mais non ! Mais non ! Nous somme en plein dedans !
    Quant au fond il me rappelle l’expérience des paramécies dans une coupelle. La coupelle est juste bien plus grande !

      +4

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  • Le Rouméliote // 31.12.2018 à 11h53

    En quoi les prédictions catastrophistes de M. Attenborough, le frère de Richard, journaliste à la BBC, titulaire d’un diplôme de sciences naturelles (géologie et zoologie) https://en.wikipedia.org/wiki/David_Attenborough (pas de doctorat), sont-elles crédibles ? Il me semble que nous sommes à une époque où le catastrophisme rapporte beaucoup plus d’argent à certains (secteur nucléaire, bourse du carbone,etc.) et assure un bien plus grand pouvoir aux bureaucraties sur les peuples coupables indistinctement d’émettre trop de CO2, dont la nuisance n’est pas prouvée, que la réflexion posée et scientifiquement argumentée sur les problèmes écologiques.

      +9

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    • kiva // 31.12.2018 à 12h32

      Il n’y a aucune crédibilité. C’est le règne des experts auto-proclamés, de la pseudo science qui au lieu de décrypter le « vrai du faux » vous dit le bien du mal. Un phénomène qui d’ailleurs gangrène la plupart des domaines de la connaissance. Et le pire c’est que cette propagande a un effet réel sur les gens, il suffit de voir les réactions su ce fil de commentaires.
      Le GIEC officie depuis 30 ans et ça fait 30 ans que tous leurs modèles sans exception son faux, incapable de produire une quelconque série de prédictions que l’on puisse vérifier (pour information un modèle numérique on peut le tester dans le passé en plus). On a eu des aberrations absolument hallucinantes comme la crosse de hockey de Mann, le climategate etc mais rien n’y fait. Il n’y a eu aucune remise en cause, nous faisons face à un dogme entretenu d’ailleurs par un confusionnisme savamment orchestré où l’on mélange tout et son contraire. Accumulation d’une pléthore d’affirmations fallacieuses qui noie tout possible débat en amalgamant pollution, déforestation etc.

        +13

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    • Caliban // 31.12.2018 à 14h58

      @Le Rouméliote & Kiva

      Vous parlez sans savoir et votre scepticisme confine à l’aveuglement (pour ne pas dire pire).

      Vous dénoncez un dogme « catastrophiste » par esprit de contradiction et avec la posture d’un esprit clairvoyant (sic!).

      Ce reproche de dogmatisme, je vous le retourne volontiers. Redescendez sur Terre, et si ce n’est pas possible fiez-vous à St Thomas pour qui il fallait paraît-il voir pour croire.

      Je vous propose une petite expérience :
      • prenez votre voiture
      • faites 1000 km
      • comptez le nombre d’insectes sur vos phares et votre pare-brise
      • demandez à vos parents s’il ne n’y a rien qui cloche

        +11

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      • Patrick // 31.12.2018 à 16h18

        Je vous confirme qu’au mois de décembre il n’y aura pas d’insectes sur votre pare-brise et que c’est tout à fait normal 🙂

        La disparition d’une partie des populations animales ( mais pas des espèces, du moins pas dans les mêmes proportions ) posera effectivement un problème à moyen terme. On peut cependant rester optimiste il existe encore des zones ou ces espèces se portent bien donc il y aura possibilité de reconstituer une partie des populations.

        De plus , ce phénomène n’a rien à voir avec le réchauffement climatique qui sera plutôt favorable aux insectes ( un insecte ça n’aime pas le froid )

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        • Caliban // 31.12.2018 à 19h13

          Il s’agit d’un dérèglement, pas d’un réchauffement car les bouleversements climatiques vont provoquer des refroidissement à certains endroits et des réchauffements à d’autres.

          Par ailleurs, vous ne semblez pas (pas encore ?) conscient du fait que la question de la Nature lie toutes les problématiques : l’écogénocide en cours (disparition d’espèces et diminution sensibles des populations des être vivants) provient de l’agriculture intensive qui, non contente de tuer les sols, les forêts; les cours d’eau et les êtres vivants … pollue l’atmosphère.

          25% des émissions des gaz à effet de serre proviennent de ce mode d’agriculture intensive.

          Quant à l’idée de reconstituer les populations d’insectes …. à mon avis c’est une vision anthropocentrique délirante, on n’est même pas capable d’arrêter le massacre :'(

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          • Patrick // 01.01.2019 à 11h24

            un « dérèglement  » suppose qu’il existe un réglage idéal … qui n’a jamais existé puisque le climat a sans cesse changé , y compris au cours des derniers siècles, les périodes chaudes étant des périodes de prospérité grâce aux meilleures récoltes.

            Je suis d’accord que nous avons largement salopé notre planète et que ça pose de graves problèmes de pollution en tout genre et de destruction de certains habitats.

            A propos de la reconstitution des populations d’insectes , je ne pensais absolument pas à une intervention humaine mais à la reconstitution naturelle des populations animales quand on leur fout la paix.

              +7

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      • Le Rouméliote // 31.12.2018 à 17h45

        Quand je suis allé me balader dans les montagnes albanaises avec ma voiture (qui roule au GPL), il y avait plein de bestioles sur mon parebrise et puis des loups et des ours dans les forêts.
        En ce qui concerne la Terre, je ne l’ai jamais quittée, sauf pour quelques incursions en avion et j’ai passé ma vie à en étudier des petits bouts et à en admirer la beauté.

          +4

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        • Caliban // 31.12.2018 à 19h18

          Yep, et bien comparez avec une excursion en France.
          Et vous verrez que le comptage des insectes sera bien plus rapide.

          Vous pourrez en tirer les conclusions qui s’imposent.

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          • Consolo // 01.01.2019 à 01h21

            J’ajoute ma note sur les parebrises : 1000 bornes (en gros Aix-Toulouse) en septembre.
            Pas un insecte sur la voiture.
            Et au retour un très inquiétant silence dans la résidence (quartier assez vert) : pas
            un oiseau dans le coin, jusqu’au retour de la pluie.
            Et pas un coassement de grenouille de tout l’été, alors qu’il y a des piscines alentours…
            C’était juste… glaçant.

            Donc c’est clair, ça déconne. Point.

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            • Weilan // 01.01.2019 à 15h45

              « Silence dans le quartier » Pas étonnant quand on sait que 80%, oui 80% ! des passereaux ont disparu en France. Idem pour les écureuils roux d’ailleurs. Et tout le reste à l’avenant…

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              Alerter
            • Cédric // 01.01.2019 à 23h08

              tous les oiseaux sont dans mon jardin ces cons-là … faut dire je coupe pas tout à ras, et y’a de l’insecte à bouffer alors je les laisse tranquille.

              mais l’été quand j’ai la fenetre ouverte, au p’tit matin, pffff …

                +2

              Alerter
  • stanlolo // 31.12.2018 à 12h03

    c’est drôle : à vous lire, plus on bouffe et moins on a le moral ! Le catastrophisme ambiant frôle le burlesque. Jancovici pose des bonnes questions .Une décroissance carbone (donc la décroissance économique..CF Jancovici) se fera aussi par l’éviction de certains à la grande bouffe énergétique. Le prétexte climatique est le nouveau paradigme fourre-tout des politiques opportunistes .

      +2

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  • Suzanne // 31.12.2018 à 12h27

    Je ne suis pas climatosceptique, loin de là (j’ai même délibérément rejoint encore une fois les bancs de la fac pour apprendre là-dessus), mais on ne prend pas le problème du tout de la bonne façon. Je redis ce que j’ai déjà dit ailleurs :
    Le problème du climat et de l’effondrement sont à la fois un problème essentiel ET un problème secondaire.
    Problème essentiel parce que si on ne le règle pas, on va tous crever. De faim, de radiations, etc. …
    Problème secondaire parce que saperlipopette, est-ce que les intervenants, et même les grands que j’admire beaucoup comme Servigne ne se rendent pas compte?? Dans la situation actuelle de notre pouvoir collectif, ON N’Y PEUT RIEN, parce qu’on n’a pas le pouvoir!!
    Donc, c’est complètement, totalement, désespérément inutile de se faire des noeuds au cerveau sur comment changer notre civilisation pour survivre, on ne nous le permettra pas.
    Sauf si les gens reprennent le pouvoir collectif.
    C’est donc ça d’abord qu’il faut faire !!

    D’ABORD :
    1) reprendre le pouvoir en tant que peuple
    2) reprendre notre souveraineté : monnaie, protectionnisme. Nous sommes trop différents, tous, pour régler une fois pour toutes le problème au niveau mondial. Réglons d’abord le problème à notre niveau national, après on voit.
    3) faire du ménage, recréer l’égalité devant l’impôt, remettre tout le monde dans le circuit de l’utilité et de la production, s’occuper de tout le monde, plus de SDF. Renforcer le service public et les services sociaux au lieu de les détruire.
    4) reconstruire une industrie qui permette d’employer tout le monde, et cela dans la direction de la transition écologique.
    5) augmenter autant qu’on peut les terres cultivables, récupérer nos agriculteurs, devenir agriculteurs nous-mêmes pour être auto-suffisants alimentaires.

    etc. etc. etc.

      +21

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    • Louis Robert // 31.12.2018 à 13h56

      Nous AVONS le pouvoir et l’avons toujours eu.

      Il eut suffit et il suffit encore qu’assis dans les rues et sur toutes les routes, nous imposions à nos pays respectifs un arrêt complet, aussi longtemps qu’il faudra… pour que des actions appropriées, urgentes, radicales soient prises afin que l’humanité survive. Mobilisation universelle, comme en temps de guerre, mais de tous, par tous, pour tous.

      Agir ainsi exige, bien sûr, qu’existent la volonté et le courage collectifs de vivre.

        +4

      Alerter
      • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 19h31

        Hélas non. De fait les Hyper riches ONT le pouvoir, de par ce qu’ils possèdent, propriété défendue par la loi (qu’ils écrive) , elle même défendue par la force publique.

        De plus ils sont insensibles à nos actes.. sauf à ce que la force publique rejoigne le peuple !

        Les Hyper riches possèdent tout, (ou peuvent tout posséder) contrôlent tout, et sont prêts à laisser crever l’humanité entière, ce qui d’ailleurs les arrangerait à tel point que c’est l’objectif des politiques européennes, entre autres.

          +4

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        • Louis Robert // 31.12.2018 à 23h03

          L’infinie minorité des très riches ne dirige rien, ne contrôle rien.

          Tout pays, sans exception, ne fonctionne que par la masse des citoyens, Il suffira toujours que cette masse refuse toute collaboration et en moins de trois mois, à toute fin pratique, tout pays cessera rapidement de fonctionner. Police et armée n’y pourront à peu près rien d’essentiel, refuseront même bientôt de soutenir le Pouvoir déjà déchu.

          Des précédents l’ont prouvé éloquemment, le prouvent encore et continueront de le prouver. La servitude des peuples, à commencer par la nôtre, est purement SERVITUDE VOLONTAIRE. (de la Boétie, «Discours ») — Libéré de ses chaînes, irrésistiblement puissant, l’éléphant reste toujours immobile devant l’arbre auquel il s’était laissé enchaîner, c’est tout…

            +3

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          • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 01h02

            Ce que vous dites se vérifiait en temps normal.
            Mais aujourd’hui la poignée de milliardaires du sommet n’ont plus du tout besoin des masses pour assouvir leurs besoins les plus délirants. Quelques millions de serviteurs, des usines robotisées, et l’ensemble des ressources suffisent. Et ce sont eux qui tirent les ficelles, à commencer celles du personnel politique, média, etc, en fait tout l’essentiel.
            Que le pays s’arrête de fonctionner ne les dérange pas, puisqu’ils ont tout.

            Ils disposent de tout ce qui leur est nécessaire à titre personnel, services qui ne risquent pas de faire grève…

            Leur intérêt est d’éliminer le plus grand nombre, ce qui du même coup résout la pénurie de ressources, et les émissions de CO2.

            Leur politique vise à se débarrasser des peuples.

              +5

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            • Suzanne // 01.01.2019 à 11h47

              Hmm je n’y crois pas du tout, au fait qu’ils s’en foutent. Appeler au boycott (qui est d’ailleurs interdit, ce n’est pas pour rien), partir en grève générale, c’est exactement comme si vous alliez voir votre banque et demandiez à retirer tout votre argent. Vous n’avez qu’à observer le résultat, et vous aurez une idée, en dix mille fois moindre, de celui des actions ci-dessus.
              Les riches ont besoin des pauvres !!

                +3

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            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 13h36

              Suzanne,

              Les grèves, boycott, etc pénalisent les riches, mais pas les Hyper riches. L’objectif ultime des Hyper riches n’est pas de gagner de l’argent, mais de détenir l’ensemble des ressources.

              En pénalisant les riches on accroit la richesse des Hyper riches car au final ce sont eux qui récupèrent ce que les autres n’auront plus les moyens de posséder. C’est comme au Monopoly !

              Arrêter la production, c’est pénalisant… pour tous, sauf les Hyper riches. D’ailleurs en cassant le tissu économique, c’est ce que cherche à faire Macron. Et vous voudriez l’aider ?

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      • Suzanne // 31.12.2018 à 23h03

        Pour Louis Robert : je suis d’accord sur les sittings et l’arrêt etc. mais pas pour que « des décisions soient prises » ! Pour que NOUS prenions les décisions après avoir repris les rênes. Attention, je ne suis pas optimiste, j’ai bien peur qu’on n’y arrive pas, qu’un mouvement de répression très très intense soit en train de se mettre en place. J’en suis même quasiment sûre, parce que à leur place, pour sauver ma peau, c’est ce que je ferais maintenant.

        Mais je ne vois pas d’autre voie. Alors bien sûr, il y a se cacher avec son groupe familial dans la forêt et faire du survivalisme. Ou bien les préconisations de Servigne, reconstruire des circuits courts, locaux. Bien sûr !! Mais ça ne suffira pas. L’impact de tout ça, c’est minuscule, ça ne change absolument rien. Il n’y a de solution à long terme efficace que la reprise du pouvoir et la démocratie directe pour avoir ensuite sortie UE + protectionnisme + ménage et répartition + Réindustrialisation + Re-culture des terres etc.

          +3

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        • Louis Robert // 31.12.2018 à 23h26

          D’accord.

          1. La mise à l’arrêt total et prolongé indéfiniment du pays jusqu’à la reprise du Pouvoir par le (peuple) souverain est le premier pas en urgence extrême d’action massive pour survivre démocratiquement.

          2. La création de nouvelles institutions nationales – de transition puis permanentes – selon un nouvel ordre national… exige des « États généraux » (ou comme on voudra dire), à créer par le peuple insurgé selon un mode défini par lui.

          3. Suit la création de nouvelles institutions internationales, mondiales, voire planétaires, selon un tout nouvel ordre mondial, de TOUS, par TOUS, pour TOUS. Cela est accompli par la concertation des peuples, par les peuples, pour les peuples seuls, sans Empire hégémonique dominant.

          Il suffit de s’y mettre en mode extrême de survie humanitaire, après une mobilisation générale, comme en temps de guerre. Mais il faut d’abord le vouloir… et y croire…, sans optimisme puéril, et s’y atteler avec une abnégation absolue, littéralement héroïque… et faire face sans merci à ce «mouvement de répression très très intense en train de se mettre en place ». Un Joukov peut alors s’avérer précieux, sur tous les Fronts.

            +0

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      • Cédric // 01.01.2019 à 23h10

        vous rêvez mon bon. votre pays a changé. il y a ceux qui bloquent les ronds points, et ceux qui foncent dedans. regardez les vidéos, ouvrez les yeux, posez-vous les bonnes questions…

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    • Macarel // 31.12.2018 à 15h23

      La population française c’est moins de 1% de la population mondiale, certes avec une forte empreinte écologique :

      https://le-cartographe.net/dossiers-carto-91/monde/176-lempreinte-ecologique

      Mais les plus voraces, sans contestation possible, ce sont les nord-américains.

      Et les nord-américains, il préféreront faire la guerre à tout le reste de la planète, plutôt que de renoncer à leur mode de vie. Ce n’est pas négociable pour eux, le rêve américain, c’est justement fondé sur le concept de « no limit ».

        +8

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      • Patrick // 31.12.2018 à 16h14

        population française 1% de la population mondiale , 1% des émissions de CO2 . Au moins c’est cohérent. Avec une prise de conscience assez forte des enjeux écologiques, mais pas des risques d’effondrement.

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        Alerter
      • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 16h23

        Macarel,

        Implicitement vous considérez les populations responsables, mais non !

        Les populations adaptent leur mode de vie au système économique QUI LEUR EST IMPOSE, et non l’inverse :

        Capitalisme + gestion privée et donc anarchique des ressources = maximisation de leur gaspillage (lié à la maximisation du profit)

        Capitalisme + gestion intelligente des ressources, nécessairement collective !, on pourrait restaurer les écosystème, avec un « niveau » de vie de bien meilleure qualité !

          +3

        Alerter
        • Patrick // 31.12.2018 à 16h29

          collectivisme + planification des ressources = pénuries, famines ..
          donc les populations auront tendance à privilégier le modèle capitaliste

          Si l’état ne vient pas s’acoquiner avec les financiers , donc si les citoyens gardent le contrôle de l’état sans que l’état ne devienne obèse, tout se passera bien.

            +5

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          • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 16h56

            Un capitalisme est possible avec une gestion collective des ressources premières, et dans un système par ailleurs libéral. C’est ça que personne ne veut comprendre. :/

            Notez que ça ressemble à ce qui s’est fait en partie sous de Gaulle !… Et on peut faire beaucoup mieux adapté à la situation actuelle.

            Lisez mon livre, et on en reparle…

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            Alerter
        • Macarel // 31.12.2018 à 19h25

          Le consumérisme est tout de même une drogue dure dont peu de nos contemporains pourraient se passer.
          Il n’est que voir la débauche d’achats en ces périodes de fêtes de fin d’année ! Fêtes qui n’ont plus d’ailleurs guère que cet aspect commercial.
          Pour convertir les populations au catholicisme, il fallait l’inquisition, ses tribunaux, ses bourreaux.
          Pour convertir les populations au consumérisme, il suffit de manipuler les populations ciblées grâce à la publicité (Propaganda, E.Bernays) . Les révoltes actuelles ne sont pas le fait d’un rejet du consumérisme, mais d’un manque de pouvoir d’achat qui ne permet pas de consommer comme la publicité nous incite à le faire.Ce système n’est pas imposé, c’est plus subtil : via des techniques d’ingénierie sociale l’on nous fait aimer ce qui nous aliène.
          L’on n’est passé de « je pense donc je suis », à « je consomme donc je suis ».

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          • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 19h55

            Peu de nos contemporains pourraient s’en passer, et pourtant des milliards s’en passent.

            Nous nous croyons libres de nos choix, de nos gouts, de nos envies. Mais pas du tout. Comme vous le dites « on » nous fait aimer ce qui va dans le sens du système, qui lui même est bâti pour préserver le pouvoir de ceux qui se pavanent en haut.

            C’est tellement bien fait (je le démonte dans mon livre) que l’on y voit que du feu. Arnaque magistrale, à laquelle nous aurions choisit de nous soumettre.(Combien défendent ce système ?!!!)
            Mais non, on a rien choisit du tout :
            Nous sommes ce que ceux du sommet veulent que nous soyons. Il faut dire qu’on leur facilite pas mal la tâche. Pire, beaucoup les soutiennent en ne comprenant le piège qui leur est tendu. Il est bien naturel qu’ils en profitent.

              +2

            Alerter
  • Louis Robert // 31.12.2018 à 13h30

    Futile, cet appel trop théâtral n’est plus de mise. Il sonne faux, comme ces temps de post-vérité et de tromperie, bref de décadence accélérée que nous traversons.

    J’aurai bientôt 77 ans. Nous savions, avions été avertis et conseillés par les meilleurs et avons eu amplement de temps pour agir. Nous avons choisi le parti de l’aveuglement et de la servitude volontaire dans les pas de l’Empire crétin, qui nous suggère maintenant de nous adapter à ce dont il nie encore l’existence. On ne saurait s’adapter à l’invivable.

    L’effondrement a débuté. Il est là, qui toujours davantage brûle, inonde et détruit. Le temps de subir les conséquences de notre mode de vie est arrivé. Notre sort demeure entre les mains de ceux qui se sont abstenus d’agir, préférant profiter du système et à chaque jour qui passe, insouciants, ils ignorent plus qu’hier que faire. Nous les connaissons tous, ce sont nos « élus »…

    Bonne année 2019 à tous.

    ________

    « Dennis Meadows – Perspectives on the Limits of Growth: It is too late for sustainable development » — Smithsonian Institution

    https://m.youtube.com/watch?v=f2oyU0RusiA

      +10

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    • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 14h39

      Il y a une sortie possible, mais on ne peut la penser car hors du système actuel, dont nous sommes prisonniers : le Soleil tourne autour de la Terre…

      Meadows démontre en 1972 que le capitalisme (associé à la privatisation des ressources), n’est pas viable. Il serait logique que des myriades d’experts réfléchissent à une alternative, et ben non. Rien. Nada. Tous restent plantés dans ce capitalisme ! (ou peut être ont ils été réduits au silence ?)

      Suis je le seul à m’être livré à cet exercice ? (cela fait maintenant 30ans). J’ai décrit LA solution. L’unique alternative viable. C’est là :

      https://www.dropbox.com/s/1931rl51zdahgay/Comprendre%20l-Arnaque%20capitaliste%20265.pdf?dl=0

      Il est vrai que pour beaucoup c’est impensable… La Terre tourne autour du Soleil ? Non, c’est impossible ! Il faut être fou pour croire un truc pareil => au bucher.
      Or il faut s’y faire, c’est par ce bout qu’il faut prendre la question.
      Désolé pour le spam, mais lisez, réfléchissez, diffusez !

        +3

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      • Patrick // 31.12.2018 à 16h12

        « Il serait logique que des myriades d’experts réfléchissent à une alternative  »
        Le vrai danger est là ,le pouvoir aux experts et plus besoin de la démocratie.
        Les experts ? oui vous savez ceux qui se plantent tout le temps.

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        • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 16h27

          Désolé, mais l’économie ça ne s’invente pas. C’est au peuple de trouver les bons experts.
          Vous avez une chance inouïe, j’en suis un, et ai écrit le livre en lien dans le post auquel vous répondez.

          Je vous encourage vivement à le lire. C’est concis, simple, et complet. Pas du tout littéraire, purement technique.

          J’ai passé des années à écrire ces 107 pages. C’est une bible.

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          • Louis Robert // 31.12.2018 à 17h11

            Désolé, tout s’invente, comme furent du reste inventées (par les citoyens, les peuples!) l’économie et les institutions capitalistes… longtemps avant que ne naissent des « experts ».

            En outre, il n’y a rien d’unique, rien surtout de permanent. Même pas, surtout pas, le capitalisme impérialiste.

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            • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 19h22

              Oui, elle s’invente. Le terme est inapproprié. Je voulais dire que cela doit obéir a des règles dont il faut être conscient…

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              Alerter
          • Un_passant // 31.12.2018 à 17h43

            [modéré] Vous dites réfléchir depuis des années, ça tombe bien moi aussi alors je peux vous donner quelques indice sur le problème dans votre approche. Au lieu de partir des problèmes que vous observez, posez vous ces quelques questions et déroulez les conséquences :
            D’où vient la monnaie?
            Qu’est-ce la thésaurisation?
            Le troc ne suffit-il pas?
            Qu’est-ce que l’Histoire nous enseigne?
            Qu’est-ce que l’anthropologie nous enseigne?
            J’espère que ça vous éclairera sur le pourquoi votre thèse de prend pas malgré vos interventions.

              +2

            Alerter
            • Dominique Gagnot // 31.12.2018 à 19h19

              La première question à se poser concerne la préservation des Ressources planétaires. A défaut les autres sont sans intérêt.

              La monnaie doit être une reconnaissance de dette émise par la collectivité en échange de service rendu, et qui peut ensuite passer de main en main.

              Une monnaie émise par des organismes privés et sans contrepartie équivalente (or…) s’appelle de la fausse monnaie (Maurice Allais l’a parfaitement expliqué)

              Thésauriser c’est épargner en retirant de la monnaie du circuit. Ce doit être encadré…

              Le troc permet difficilement de rassembler un capital d’envergure… Quel intérêt ?

              L’Histoire est une succession d’inepties motivées par la loi des plus forts, et qui aboutit à la destruction du vivant en général.

              L’anthropologie nous apprend que la défense de nos intérêts communs n’ a encore jamais eu raison des pires escrocs. Et pourtant, il faudra bien…

              Ma thèse ne prend pas – encore – car comme tout ce qui est nouveau, elle connaitra 4 phases :
              1 – le déni (ça ne tient pas debout),
              2 – critiques virulentes, (dérange l’ordre établi)
              3 – « ah oui tout comptes faits… »,
              4 – « C’est évident, d’ailleurs tout le monde y a pensé. »

                +2

              Alerter
            • Un_passant // 31.12.2018 à 23h17

              C’est beau les certitudes, vous ne vous êtes même pas posé la question des « hackers » du système dans votre théorie. Votre joli système, vous imaginez qu’il est totalement résilient aux hackers alors qu’ils sont par définition imprévisibles.
              Vous ignorez, méprisez totalement et délibérément les problèmes posés par la réalité du comportement humain, tous ceux qui volontairement ou par accident mettrons en péril les « sécurités » que vous voulez croire absolues.
              Ça fait vingt trois ans que je pense à l’économie, l’argent et les défauts du système. Et toujours, la question véritable est encore et toujours celle du comportement humain, la bonne gouvernance n’est jamais garantie et même quand elle existe, elle ne dure pas…
              Pire (1), même en place, elle n’est pas suffisante, elle n’est pas une garantie en elle-même.
              Pire (2), le hacker du système peut-être le système lui même (suite à/) face à une contingence imprévue (ou non considérée comme faisant partie du problème).

                +2

              Alerter
            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 01h12

              Un passant,

              Mais si je pense à tout ça, ce sont des problèmes à gérer, qui existe dans tous les systèmes. Mais je ne peux parler de tout sur un post. Il faut hiérarchiser les problèmes !

              Avez vous lu mon livre ?

                +0

              Alerter
            • Un_passant // 01.01.2019 à 09h10

              Non j’ai « survolé » et abandonné après avoir observé plusieurs biais, plusieurs a priori, plusieurs présupposés. C’est bien ce que je déteste chez les économistes et philosophes contemporains (ou « modernes ») d’ailleurs.
              On part d’un présupposé et on déroule une théorie qui oublie les fondamentaux : à savoir, le système, c’est l’homme. Peu importe le système, il aura les défauts de l’homme.

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              Alerter
            • Un_passant // 01.01.2019 à 09h23

              Peut-être que si je formule comme ça vous comprendrez :
              Un système a les défauts de celui qui l’a conçu ET/OU les défauts de ceux qui l’appliquent.

                +0

              Alerter
            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 12h59

              Présupposés = constats dont on peut discuter, c’est un autre débat.
              Mais il faut bien partir de constats que chacun peut approuver ou contester, c’est ce qui fait la différence entre nous.
              Il faut évidement tenir compte des « propriétés » de l’être humain, c’est central. D’où certaines propositions. Mais si vous ne l’avez pas lu il est normal que vous ne les ayez pas vues.

              Sinon, ce bouquin est une base de discussions novatrices. Ce n’est pas du « clés en main » !
              Il y a certainement des défauts, le tout est de savoir s’ils sont pires que ceux d’ailleurs.

              Il y a surtout des qualités tout à fait uniques, et cruciales pour notre monde…

                +0

              Alerter
            • Un_passant // 01.01.2019 à 20h02

              Et encore un biais…
              Un présupposé, c’est une supposition que l’on présente comme vraie sans la démontrer.(J’en reste à la définition du dictionnaire). Ça n’est donc pas un constat. Un constat doit reposer sur un fait objectif, prouvé, non contestable.

              Déjà ça part mal. Je passe.

                +1

              Alerter
            • Dominique Gagnot // 01.01.2019 à 23h12

              La version du dictionnaire me convient parfaitement.

              Mais que faudrait il démontrer avant d’engager une réflexion ?

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            • Un_passant // 02.01.2019 à 13h28

              Je n’ai rien à vendre, aucune thèse à défendre, débrouillez-vous. Je n’ai plus envie de jouer.

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  • Myrkur34 // 31.12.2018 à 16h51

    Il faudrait mettre une intelligence artificielle sur la masse de livres de science-fiction avec comme carburant les vraies données sur l’état planétaire pour qu’elle en déduise l’anticipation écrite la plus proche possible. Vu que l’extinction des espèces se fait à une vitesse inédite à un taux proche du Permien.Plutôt que de nous les briser avec les détournements de logiciels facile à faire par n’importe quel hacker débutant.
    Et puis Mars, c’est si loin et sur la Lune, on se les caille grave….
    Sinon beauxnénés2019àtous.

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  • Pouchkyne // 31.12.2018 à 18h54

    Toff de Aix,
    Votre analyse fait froid au dos ! Mais elle est implacable car criante de réalisme; de fait, nous sommes deja dans le chaos !!!

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  • christian gedeon // 31.12.2018 à 21h16

    Encore?! On va encore mourir? Diable;quelle triste nouvelle. En attendant Bonne Année 2018 bien apocalyptique et tout et tout…

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    • Caliban // 01.01.2019 à 02h15

      … c’est 2019 🙂

      Bonne année, en vous souhaitant une bonne réduction de votre bilan carbone. Le ton sarcastique et l’esprit de contradiction pour la contradiction n’étant pas comptabilisés, vous pourrez continuer cher Gédéon à polluer l’espace de commentaires, comme je m’y applique avec une constance malheureusement moindre.

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      • Christian Gedeon // 01.01.2019 à 10h27

        Cher Caliban. Entre mort vivants pas de manières je vous prie. En attendant que le terrible Moloch du réchauffement , du CO2 des radiations et des tsunamis m’engloutisse, débouchons les beaux flacons et troussons ce qui peut l’être (avec consentement certifié et signé bien sûr) Trieur acharné depuis des lustres et adepte du chauffage minimum avec pull over , je ne renoncerais cependant pas à faire ronronner avec délectation le V 8 de ma très vieille Mustang une fois de temps en temps. Bonne année Cher Caliban

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  • Almire // 01.01.2019 à 00h32

    Ce qui m’exaspère (un peu), en lisant les commentaires, c’est que j’y trouve parfois de mauvais arguments : – ainsi, moi qui habite La Rochelle, je m’adresse à @TASSIN, l’élévation du niveau des mers n’est que de 2 à 3 mm/an, il faudra donc attendre 2 à 3000 ans, pour que La Rochelle soit sous l’eau, au rythme actuel. A @ TOFF dont je partage la plupart des vues, mais qui semble faire une fixation sur les centrales nucléaires, je dirai qu’il n’est nul besoin de les démanteler, il suffit d’en retirer le combustible et les laisser ainsi. C’est d’ailleurs ce que fait EDF, qui a déjà arrêté plusieurs réacteurs. J’ajouterai également qu’il a déjà existé dans la nature des réacteurs naturels qui n’ont pas empêché la vie de se développer, c’est le cas d’Oklo au Gabon. Quant à @ Gabin et ses cycles solaires, je lui rappellerai que si effectivement nous allons vers un refroidissement, ce sera dans …. plusieurs milliers d’années, pas avant, et ce dont nous parlons est un réchauffement en dizaines d’années. Enfin il me paraît inutile de se chamailler pour savoir, si c’est le changement climatique, la chute de la biodiversité, l’acidification des mers, la disparition des terres arables, la déforestation, la fin du pétrole abondant, la baisse prochaine de l’extraction des phosphates, la raréfaction de certains métaux, la pollution par les matières plastiques, par les pesticides, par les perturbateurs endocriniens, qui est le plus important. LE FAIT EST QUE TOUT CELA SE PRODUIT SIMULTANEMENT. Pour finir voici la définition de l’effondrement d’Y. Cochet : « Processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc..) ne sont plus fournis, à un coût raisonnable, à une majorité de la population, par des services encadrés par la loi ». Ne pensez-vous pas qu’un certain nombre de pays sont déjà dans cette situation ? Bonne année quand même !

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    • Clauzip12 // 01.01.2019 à 19h50

      Un réacteur nucleaire necessite 8 m3 eau /seconde debit indispensable pour le refroidissement.
      Toute rupture ou risque de rupture dans cette alimentation impose l’arrêt des réacteurs.
      Les potentiolite de dereglement du climat amene a des periodes de grande secheresse comme des pluies intensives et durables.
      S’agissant des effets des secheresses sur les cours d’eau alimentant les equipements nucleaires l’arret d’un tres grand nombre de reacteurs doit etre envisagé.
      Par consequent,le parc nucleaire doit etre reduit dans ses composantes fragiles et le renouvelable développé en urgence.
      De plus,les engagements militaires en Afrique de la France n’ont pour but réel que la protection de nos sources de matières telles qu’uranium ou lithium.
      Les changements de production d’énergie auraient pour effet la réduction de nos guerres au service des interets prives et dépassés

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  • Subotai // 01.01.2019 à 01h59

    Coucou,
    Je vais vous dire un truc con.
    Quand vous voulez savoir quelque chose, demandez à celui qui sait. Point.
    Pas à celui qui dit.
    Quelquefois celui qui dit, sait, mais ne dit pas (tout) ce qu’il sait.
    J’ai eu des « expériences » fascinantes avec un ami, professionnel de la sécurité des vols. Je ne parle pas, d’un « expert » ou d’un « spécialiste », je parle du type qui autorise ou cloue au sol le vol qui vous emmènera à Pattaya.
    Vous savez quoi? Au delà des procès en cours ou terminés et des conclusions judiciaires et surtout médiatiques, ils |savent|. Et quelquefois, ça fait froid dans le dos.
    Trouvez celui qui sait. Il y en a.

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  • Narm // 01.01.2019 à 10h59

    «  »Les Amis de la Terre ont déclaré que le parrainage du sommet par une entreprise de charbon polonaise « était un doigt d’honneur au climat ». » »

    No comment, si ce n’est une preuve de plus
    Vaste fumisterie.

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  • Michel B. // 01.01.2019 à 18h17

    C’est difficile d’accorder du crédit à une démarche qui crie à l’urgence du point de non retour, et qui n’envisage jamais de remettre en cause la mondialisation, probablement le système d’échanges le plus énergivore qu’on puisse imaginer. Ce point n’est jamais abordé dans les COP.

    Quand on lit « croissance verte » ou « multiplier par 5 l’effort pour le climat », on distingue par contre assez vite les visées mercantiles.

    On vit une époque où la connaissance humaine publiée met moins d’une décennie à doubler (quantitativement), ça devrait nous inviter à échanger des savoirs plutôt que des marchandises, pour approcher l’autonomie locale. On fait exactement l’inverse, en massifiant de plus en plus.

    Le discours officiel sur le climat n’est pas sincère.

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  • Chapes // 02.01.2019 à 12h01

    Assistons-nous à l’effondrement de notre civilisation ? Ou à celui d’un système, le capitalisme ? Lequel dévoyant les connaissances et la science, par le pires moyens, il s’empare, accapare, exploite et il détruit les ressources et la vie.
    Le capitalisme, a y compris créé et armé le terrorisme, dont il tire les ficelles, et qu’il cherche à diffuser sur terre.

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    • bouddha vert // 02.01.2019 à 22h07

      Le capitalisme peut effectivement y pourvoir, mais en fait le productivisme, propre également aux sociétés communistes, permet de réduire les possibles à des temps historiques proches.

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  • Océan de sagesse // 02.01.2019 à 12h27

    J’ai 67 ans , rassurez moi ,je vais bien mourir de vieillesse ?

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  • Un_passant // 02.01.2019 à 18h17

    Petite hypothèse :
    Les zélites sont comme vous et moi.
    Le réchauffement climatique, certains s’en foutent, certains s’en inquiètent. Donc comme ils ne sont pas d’accord, la prise de décision, c’est pour plus tard.
    Cherchent-ils à accélérer l’effondrement ou poussent-ils désespérément la technologie dans l’espoir d’être à temps en mesure d’exploiter les ressources présentes dans l’espace?

    C’est un détail mais : à quoi bon être riche et puissant s’il n’y a personne à dominer? Rien que par ego, ils ont bien plus intérêt à ce qu’une nouvelle révolution technologique émerge (et avec elle une solution) que de voir la moitié de la population mondiale disparaître, l’Histoire démontrant qu’ils pourraient bien être engloutis eux aussi au passage.

    Parce, mine de rien, être dans le top 10 de la richesse ou de « l’influence », sur 10 milliards, ça a plus de gueule que de risquer d’y passer (l’effondrement ne se fera pas sans révolution et l’armée, comme la police, les hommes du rang, ils sont aussi du peuple ( et leur famille et de proche en proche, ça fait beaucoup de monde, leur famille passera avant, croyez pas?)) ou de dominer assis sur un trône de terre cuite (et radioactive, clin d’oeil amical à Toff) quelques milliers de péquins faméliques (je sais bien que faute de grive, on mange des merles mais s’ils sont vraiment mégalo, ça ne peut pas ne pas les effleurer).

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    • Fabien // 03.01.2019 à 13h16

      Chez les incas, les mayas, les romains…..y’avait des riches et détenteurs du pouvoir politique….et pourtant leur civilisation se sont effondrée !!!!

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