Suite du billet : La « Destinée manifeste » américaine dans les discours politiques (3/4)
Le second mandat de Barack Obama
Barack Obama, 44e président des États-Unis : 2009 à nos jours
Discours d’inauguration, 21 janvier 2013
« Chaque fois que nous nous réunissons pour la prise de fonction d’un président, nous sommes les témoins de la force éternelle de notre Constitution. Nous réalisons la promesse de notre démocratie. Nous nous souvenons que ce qui lie ensemble cette Nation n’est pas la couleur de notre peau ou les piliers de notre foi, ou les origines de nos noms. Ce qui nous rend exceptionnels – ce qui fait de nous des Américains – c’est notre allégeance à une idée articulée dans une déclaration faite il y a plus de deux cents ans : nous tenons ces vérités comme évidentes et sans conteste, que tous les hommes ont été créés égaux ; que leur Créateur leur a accordé certains droits inaliénables ; que parmi ceux-ci se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Aujourd’hui, nous poursuivons un voyage éternel pour relier le sens de ces paroles avec les réalités de notre époque. Car si l’Histoire nous dit que ces vérités sont évidentes et sans conteste, elles ne se sont jamais accomplies d’elles-mêmes ; car si la liberté est un don de Dieu, elle doit être assurée par son peuple ici sur la Terre. […] Les possibilités de l’Amérique sont sans limite, car nous détenons toutes les qualités que requiert ce monde sans frontières : jeunesse et conduite, diversité et ouverture, une capacité infinie à prendre des risques et un don pour la réinvention.
Mes compatriotes américains, nous sommes faits pour cet instant, et nous le saisirons – pour autant que nous le saisissions ensemble. […] Nous, le peuple, croyons toujours que nos obligations en tant qu’Américains ne concernent pas seulement nous-mêmes mais également la postérité. […] Nous soutiendrons la démocratie de l’Asie à l’Afrique, des Amériques au Moyen-Orient, parce que nos intérêts et notre conscience nous forcent à agir au nom de ceux qui aspirent à la liberté. Et nous devons être une source d’espoir pour les pauvres, les malades, les exclus, les victimes de discriminations – non seulement par simple charité, mais parce que la paix en nos temps requiert l’avancée constante de ces principes décrits par notre crédo commun : tolérance et chance, dignité humaine et justice. […] Soumettons-nous, chacun d’entre nous, dans le devoir solennel et la joie immense, à ce qui est notre droit de naissance éternel. Dans un effort commun et un but commun, avec passion et dévouement, répondons à l’appel de l’Histoire et portons dans cet avenir incertain cette précieuse lumière de la liberté.«
Barack Obama, Discours à la Nation sur la situation en Syrie, 10 septembre 2013
« Mes compatriotes américains, depuis presque sept décennies, les États-Unis ont été l’ancre de la sécurité mondiale. Cela nous a demandé bien plus que de forger de simples accords internationaux. Cela nous a demandé de les faire appliquer. Le fardeau du commandement est souvent lourd, mais le monde est meilleur parce que nous les avons portés. […] Franklin Roosevelt a dit un jour, « Notre détermination nationale à rester loin des guerres et des embrouilles étrangères ne peut pas nous empêcher de nous sentir profondément inquiets lorsque les idéaux et les principes que nous avons chéris sont attaqués. » Nos idéaux et nos principes, tout comme notre sécurité nationale, sont en jeu en Syrie, tout comme l’est notre prééminence dans un monde où nous cherchons à nous assurer que les pires armes ne seront jamais utilisées. L’Amérique n’est pas le gendarme du monde. Des choses terribles se produisent partout sur le globe, et redresser tous les torts serait au-delà de nos moyens. Mais si, avec un effort et un risque modérés, nous pouvons stopper le gazage d’enfants – et par la même occasion, assurer une plus grande sécurité à nos enfants à long terme – je crois que nous devrions agir. C’est ce qui fait que l’Amérique est différente. C’est ce qui fait que nous sommes exceptionnels. Avec humilité, mais résolution, ne perdons jamais de vue cette vérité essentielle.«
Réponse de Vladimir Poutine dans le New York Times – 12 septembre 2013 (traduction info)
« Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par une confiance croissante. J’apprécie cela. J’ai étudié attentivement son discours à la nation de mardi dernier. Et je serais plutôt en désaccord avec un exemple qu’il a pris à propos de l’exceptionnalisme américain, en déclarant que la politique des États-Unis est « ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnels. » Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation. Il y a de grands pays et de petits pays, des riches et des pauvres, ceux qui ont de longues traditions démocratiques et ceux qui cherchent encore leur voie vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent aussi. Nous sommes tous différents, mais quand nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux. »
Barack Obama, Discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, 24 septembre 2013
« Eh bien, je crois qu’un tel désengagement serait une erreur. Je crois que l’Amérique doit rester engagée pour notre propre sécurité. Mais je crois aussi que le monde est meilleur grâce à cet engagement. Certains pourraient ne pas être d’accord, mais je crois que l’Amérique est exceptionnelle, en partie parce que nous avons montré notre volonté, à travers le sacrifice du sang et de nos trésors, de nous lever non seulement pour nos propres intérêts égoïstes, mais dans l’intérêt de tous. Je dois cependant être honnête. Nous sommes bien plus susceptibles d’investir notre énergie pour des pays qui veulent travailler avec nous, qui investissent dans leur propre peuple plutôt que dans un petit nombre de corrompus […] Parce que, de l’Europe à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques, les nations qui ont persévéré sur le chemin de la démocratie en sont sorties plus prospères, plus pacifiques, et plus investies dans la défense de notre sécurité commune et de notre humanité commune. Et je crois que la même chose sera vraie pour le monde arabe. »
Barack Obama, Discours sur la Loi sur la poursuite des appropriations de 2014, le 17 octobre 2013
« L’Amérique est la pierre fondatrice de l’économie mondiale pour une bonne raison. Nous sommes la nation indispensable, que le reste du monde considère comme la zone la plus sûre et la plus fiable pour investir, ce qui a facilité les choses pour les générations d’Américains qui souhaitaient investir dans leur propre avenir. Nous assumons cette responsabilité depuis plus de deux siècles, grâce au dynamisme de notre économie et de nos entrepreneurs, à la productivité de nos travailleurs, mais aussi parce que nous tenons notre parole et que nous faisons face à nos obligations. Voilà ce que signifient la foi totale et le crédit : Vous pouvez compter sur nous. »
Barack Obama, Discours au quartier-général de DreamWorks Animation SKG, à Glendale, Californie, 16 novemebre 2013
« Et croyez-le ou pas, les loisirs font partie de la diplomatie américaine. Cela fait partie de ce qui nous rend exceptionnels, de ce qui fait de nous une puissance mondiale. Vous pouvez aller n’importe où sur la planète et vous trouverez un gamin portant un T-shirt de « Madagascar ». Vous pouvez dire « Que la Force soit avec toi » et ils sauront de quoi vous parlez. Des centaines de millions de personnes ne mettront peut-être jamais les pieds aux États-Unis, mais grâce à vous, ils ont vécu un peu de ce qui rend notre pays spécial. Ils ont appris quelque chose de nos valeurs. Nous avons modelé une culture mondiale à travers vous. Et les histoires que nous racontons transmettent des valeurs et des idéaux sur la tolérance et la diversité ; et dans notre ADN nous avons la créativité et la capacité à surmonter les épreuves. Et en conséquence de ce que vous avez réalisé, vous avez contribué à modeler la culture mondiale dans un sens qui a rendu le monde meilleur. »
John Kerry, Secrétaire d’État, Washington DC
Discours lors de la Conférence du Conseil Atlantique « Vers une Europe Complète et Libre »
« Cela fait 15 ans, 10 ans et 5 ans que l’OTAN a accueilli des nouveaux partenaires dans l’ère de l’après-guerre froide. Et en même temps que nous nous sommes étendus en tant qu’organisation, que l’OTAN s’est étendu en tant qu’organisation, je crois qu’on peut facilement dire que nous avons également étendu la démocratie, la prospérité et la stabilité en Europe, que nous avons ouvert de nouvelles opportunités afin d’être en mesure de faire avancer la sécurité plus loin encore, et que nous avons stimulé la croissance économique autour du globe. […]
De plus, à travers toute son histoire, je crois sans aucun doute, que l’OTAN a fait plus pour promouvoir la sécurité, la prospérité, et la liberté qu’aucune autre alliance dans l’Histoire de l’humanité.
[…] Nous sommes ensemble, Europe et États-Unis, deux des plus grands marchés du monde. Et de fait, nous pouvons sérieusement renforcer nos liens économiques, accélérer la croissance et la création d’emplois, et servir de tampon à tous les impacts négatifs des mesures que nous devons prendre, si nous avançons rapidement sur les deux rives de l’Atlantique pour finaliser le Partenariat Atlantique sur le Commerce et l’Investissement. Cet accord modifiera bien plus notre manière de faire des affaires et nos considérations stratégiques, que n’importe quel rapprochement économique, exception faite de l’indépendance énergétique.
Alors mes amis, j’achèverai simplement en disant à vous tous que cet instant – sans chercher aucunement la solennité parce que cet instant est suffisamment sérieux comme ça et n’en a pas besoin – cet instant est plus grand que nous-mêmes. De fait, c’est tout notre modèle de leadership mondial qui est en jeu. Et si nous nous serrons les coudes, si nous tirons notre force des leçons du passé et si refusons d’abandonner, alors je suis certain que l’OTAN, la plus puissante alliance de la planète, pourra faire face aux défis, pourra saisir à son avantage les opportunités que lui présentent les crises, et que nous pourrons avancer vers une Europe en paix, libre et forte.
C’est notre objectif, et nous avons hâte de travailler avec nos collègues ministres de chacun de ces pays pour atteindre ce but. Merci de m’accueillir parmi vous. »
Barack Obama, Discours d’accueil à l’Académie militaire des États-Unis de West Point, New York, le 2 mai 2014
« Voyez-vous, l’influence américaine est toujours plus forte lorsque nous donnons l’exemple. Nous ne pouvons nous exempter des règles qui s’appliquent au reste du monde. Nous ne pouvons pas appeler les autres à s’engager face au réchauffement climatique si une grande partie de nos dirigeants politiques nie qu’il a lieu. Nous ne pouvons pas essayer de résoudre les problèmes au Sud de la mer de Chine, alors que nous avons négligé la ratification de la Convention sur le Droit de la Mer par le Sénat, malgré le fait que nos meilleurs chefs militaires aient déclaré que ce traité soit une avancée pour notre sécurité nationale. Ce n’est pas du leadership, c’est une retraite. Ce n’est pas de la force, c’est de la faiblesse. Cela serait complètement étranger à des dirigeants tels que Roosevelt et Truman, Eisenhower et Kennedy. Je crois avec chaque fibre de mon être en l’exceptionnalisme américain. Mais ce qui nous rend exceptionnel n’est pas notre capacité à mépriser les normes internationales et le droit, c’est notre volonté de les affirmer au travers de nos actions. Et c’est pourquoi je continuerai à essayer de fermer Guantanamo, parce que les valeurs américaines et les traditions juridiques ne permettent pas la détention sans fin de personnes hors de nos frontières.
C’est pourquoi nous mettons en place de nouvelles restrictions sur la manière dont l’Amérique recueille et utilise les informations, parce que nous aurons de moins en moins de partenaires et serons de moins en moins efficaces si l’impression que nous menons une surveillance de masse se diffuse. L’Amérique ne fait pas que soutenir la stabilité et l’absence de conflit à tout prix. Nous soutenons une paix plus durable, qui peut seulement découler d’une démocratisation des opportunités et des libertés. Ce qui m’amène à ce quatrième et dernier élément du leadership américain : notre volonté d’agir au nom de la dignité humaine. Le soutien de l’Amérique pour la démocratie et les droits de l’Homme vont au-delà de l’idéalisme ; c’est une question de sécurité nationale. Les démocraties sont nos plus proches amis et sont bien moins susceptibles de partir en guerre. Les économies fondées sur le marché libre et ouvert ont de meilleures performances et deviennent des marchés pour nos marchandises. Le respect des droits de l’Homme est un antidote à l’instabilité et aux douleurs qui alimentent la violence et la terreur. »
Barack Obama, Discours lors d’un comité de collecte de fonds pour la campagne sénatoriale démocrate à Tisbury, Massachusetts, 11 août 2014
« Je veux souligner, néanmoins, à un moment où les médias semblent remplis de nouvelles d’Ukraine, de Gaza et d’Ebola et tout ce que vous voudrez, qu’à chaque fois, les gens cherchent en permanence à savoir comment l’Amérique peut aider à résoudre ces problèmes. Et il y a une raison à cela. Parce qu’en dépit des plaintes et des interprétations, et du sentiment anti-américain que vous entendez parfois à la télévision dans le monde, lorsqu’il y a un vrai problème, ils reconnaissent tous que nous sommes la seule nation indispensable. Ils reconnaissent tous que notre leadership est absolument crucial. Et cela est vrai tant pour les défis que pour les opportunités. […] Voici ce en quoi je crois : de la même façon que lorsque nous sommes sortis avec résolution et pugnacité de la crise économique dans laquelle nous étions il y a cinq ans, je n’ai aucun doute quant à notre capacité à conduire le monde, unis en tant que pays, à travers les moments mouvementés que nous traversons dans les relations internationales. Mais tout cela requiert du sérieux à Washington. »
Barack Obama, Discours lors de la Convention nationale de la Légion américaine à Charlotte, Caroline du Nord, 26 août 2014
« Et comme nous sommes plus forts chez nous, les États-Unis sont en meilleure position encore pour conduire le XXIe siècle qu’aucune autre nation sur la Terre. Ils ne nous arrivent pas à la cheville. Nous avons la plus grande puissance militaire de l’Histoire. On est largement devant. De l’Europe à l’Asie, nos alliances sont sans rivales. Notre économie est la plus dynamique. Nous avons les meilleurs travailleurs. Nous avons les meilleurs hommes d’affaires. Nous avons les meilleures universités et les meilleurs scientifiques. Avec notre révolution énergétique nationale, y compris plus d’énergie renouvelable, nous sommes plus indépendants énergétiquement. Nos technologies relient le monde. Nos libertés et nos opportunités attirent les immigrants qui « sont avides de pouvoir respirer librement ». A travers le globe, nos idéaux fondateurs inspirent les opprimés qui recherchent leur propre liberté. Voilà qui nous sommes.
C’est ce qu’est l’Amérique. Et de plus, personne d’autre ne peut faire ce que nous faisons. Aucune autre nation ne fait plus que nous pour soutenir la sécurité et la prospérité dont le monde dépend. En temps de crise, aucune autre nation ne peut rallier de si grandes coalitions pour se dresser en défense du droit international et de la paix. En temps de désastres, aucune autre nation n’a la capacité d’aider autant et si vite. Aucune nation ne fait autant pour aider les citoyens à revendiquer leurs droits et à construire leurs démocraties. Aucune nation ne fait autant pour aider les gens dans les coins les plus reculés de la Terre à échapper à la pauvreté, à la faim, à la maladie, et à retrouver leur dignité. Même les pays qui nous critiquent, quand les jeux sont faits et qu’ils ont besoin d’aide, savent toujours qui appeler. C’est nous qu’ils appellent. C’est ça le leadership américain. C’est pour cela que les États-Unis sont et resteront la seule nation indispensable du monde.«
Barack Obama, Discours au Forum DNC sur le leadership des femmes, 19 septembre 2014
« Nous avons vu que malgré tous les défis que nous avons affrontés chez nous, l’Amérique reste la seule nation indispensable au monde. Lorsque le monde est menacé, quand le monde a besoin d’aide, le monde nous cherche – cherche l’Amérique. Même les personnes qui nous calomnient nous cherchent. L’Amérique conduit l’effort pour rallier le monde contre l’agression russe. L’Amérique mène le combat pour endiguer et lutter contre l’épidémie d’Ebola en Afrique. L’Amérique mène la coalition qui va amputer et in fine détruire le groupe terroriste appelé EIIS. En tant qu’Américains, nous acceptons ces responsabilités ; nous ne reculons pas devant elles. […] L’Amérique est mieux placée aujourd’hui que jamais pour saisir l’avenir. Nous sommes mieux placés qu’aucune autre nation sur Terre pour aider à modeler un monde meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants.«
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
Sources :
http://www.washingtonpost.com/blogs/post-politics/wp/2013/09/12/putin-america-is-not-exceptional/
Commentaire recommandé
Je suis tellement tannée de l’auto-glorification américaine, que je ne suis pas capable de lire ce billet, sous peine de vomir.
32 réactions et commentaires
Je suis tellement tannée de l’auto-glorification américaine, que je ne suis pas capable de lire ce billet, sous peine de vomir.
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AlerterObama est en plein délire mégalomaniaque. Son exceptionnalisme lui monte à la tête. Cette obsession de la supériorité est très étrange venant du premier président noir des EU. On était en droit de penser, que compte tenu de ses origines, de son instruction, de son intelligence, sa vision de l’Amérique serait plus apaisée, plus clairvoyante, plus juste, pas du tout, il fait pire que ceux qui l’ont précédé.
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Alerter« Cette obsession de la supériorité est très étrange venant du premier président noir des EU. »
Je tiens à vous rappeler qu’il est métis : Noir dehors et blanc dedans, comme Colin Powell.
C’est pour ça que de nombreuses personnes sont induites en erreur.
C’est aussi pour ça qu’il a réussi à se faire élire : S’il avait été blanc dehors et noir dedans il n’aurait même pas pu postuler et se serait retrouvé attaché à une croix enflammée au moment même de sa décision de briguer ce mandat. Une fois carbonisé il aurait été noir dedans ET dehors.
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AlerterUn rafraichissant passage de Poutine est présent dans ce billet, saurez-vous le trouver ?
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Alerterpulvérisé Orwel et son ministère de la vérité!!!
…. »Amérique exceptionnelle …..à travers le sacrifice du sang et de nos trésors… » il parle du napalm et des bombes larguées sans précision a 12000 pieds pour éviter la DCA …..et des trésors de l’Europe ,de la Mésopotamie et du désastre écologique qu’ils laissent ou ils passent. Bon,maintenant ce ne sont plus que des drones pilotés du Nevada …
(depuis 6 ans qu’il est élu) ….. »je continue à essayer de fermer Guantánamo « ….. il a vraiment pas d’autorité le povre.
Ce discours de démonstrateur de foire s’adresse à la couche de population qui attend cela pour aller se coucher tranquille.Je doute que les catégories qui ont encore un peu de fromage blanc dans le crane gobent toute cette soupe.
Ce qui me glace,c’est le cynisme dont sont capables ces prix Nobel.
ils pourriront par la tête,comme les pichons!
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AlerterQuand je pense aux Américains qui considèrent les Français présomptueux, c’est leur méthode Cway.
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Alerterles usa sont vraiment une nation exceptionnellement… barbares et décadentes ; c’est une nation qui est exceptionnellement passé rapidement du barbarisme à la décadence en deux siècles ; elle a exceptionnellement peu développé de culture et de civilisation entre sa période de barbarisme et sa période décadente , cette nation est exceptionnellement monothéiste et n’a su maintenir qu’une seule valeur et un seul dieu au dessus de toute valeur , ce dieu a pour nom LEFRIC; c’est une nation qui a une liste exceptionnelle d’exactions et d’agressions sur de très nombreux peuples partout sur la planète grâce à un outil exceptionnellement barbare , leur machine de guerre qui leur permet d’être les usa sont vraiment une nation exceptionnellement… barbares et décadentes ; c’est une nation qui est exceptionnellement passé rapidement du barbarisme à la décadence en deux siècles ; elle a exceptionnellement peu développé de culture et de civilisation entre sa période de barbarisme et sa période décadente , cette nation est exceptionnellement monothéiste et n’a su maintenir qu’une seule valeur et un seul dieu au dessus de toute valeur , ce dieu a pour nom LEFRIC; c’est une nation qui a une liste exceptionnelle d’exactions et d’agressions sur de très nombreux peuples partout sur la planète grâce à un outil exceptionnellement barbare , leur machine de guerre qui leur permettent d’être exceptionnellement en permanence de guerres et d’assassiner sur toute la planète tout en étant exceptionnellement peu touché par la critique des médias occidentaux ;les mensonges de leur administration pour inventer des motifs de guerre sont exceptionnellement fréquents(golfe du Tonkin , bébés couveuses du koweit , armes de destructions massives…) et pour tout cela c’est une nation exceptionnellement haïe sauf dans les pays où on ment exceptionnellement sur les véritables enjeux de leur politique qui est de voler , de piller le monde et de vivre en parasite sur le reste de la planète avec l’imposition de leur monnaie exceptionnelle de singe , le dollar;si leur économie pouvait passer exceptionnellement rapidement de vie à trépas , j’en serai exceptionnellement ravi . Oui nous pouvons l’affirmer comme ces exceptionnel-exceptionnels pantins qui ont dirigés les usa que cette nation a quelque chose d’exceptionnel là , je suis d’accord sur l’expression utilisée .
+7
Alerterobama fait le coco mais on verra si son discours passera quand les usa seront déclassé 4eme ou 5eme économie mondiale , ca sera l’exceptionnalisme dans la médiocrité .
moi l’exceptionnalisme américain je le vois dans son immoralité et ses innombrable conflit et guerre contre des petites nations , on peut en déduire une exeptionalité dans la lâcheté .
ils s’autoproclame garent des libertés dans le monde alors quils sont liberticide chez eux avec leur dérives sécuritaires et s’allie avec des monarchie absolue .
la justice et légalité des hommes est une blague dans le pays ou un millionnaire violeur ou meurtrier peut acheter son innocence a coup de millions négocié avec les victimes .
avec ce pays maudit vaux mieux faire comme poutin tourner le dos et faire ses affaire ailleurs , vivement quils se casse la gueule le monde s’en portera que mieux .
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Alerter« L’Amérique n’est pas le gendarme du monde. Des choses terribles se produisent partout sur le globe, et redresser tous les torts serait au-delà de nos moyens. Mais si, avec un effort et un risque modérés, nous pouvons stopper le gazage d’enfants – et par la même occasion, assurer une plus grande sécurité à nos enfants à long terme – je crois que nous devrions agir. C’est ce qui fait que l’Amérique est différente. C’est ce qui fait que nous sommes exceptionnels. »
Pas le gendarme du Monde mais son bras actif .Lorsqu’un pays se permet de décider du droit de vie ou de mort d’un dirigeant d’un autre État , lorsqu’un pays décide de qui doit faire quoi , lorsqu’un pays décide et impose SA vision de la démocratie aux autres sans respecter les peuples , lorsqu’un pays tue plus qu’aucun autre ailleurs dans le monde , on se fait petit !!
Ajouter à cela la peine de mort y compris pour des détenus dont les preuves du crime sont douteuses , la torture , l’enfermement arbitraire , la mort de citoyen dans les rues parce susceptible d’avoir une arme dans la poche ….il y a vraiment de quoi se poser des questions sur un tel pays !!!
Un pays qui veut dominer le monde avec toutes les armes en sa possession : les armes à feu , l’armée , la monnaie , les mensonges ,mais qui ferai bien de regarder la partie de sa population qui n’arrive plus à vivre , à travailler et vivre à peu près normalement .
Donner des leçons aux autres c’est bien , mais il faut être parfait pour être légitime !!!!
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Alerter« l’Amérique reste la seule nation indispensable au monde. Lorsque le monde est menacé, quand le monde a besoin d’aide, le monde nous cherche – cherche l’Amérique. »
NON NON , surtout restez chez vous ,, occupez vous de vos problèmes et laissez le monde tranquille , il ne s’en portera que beaucoup mieux !!!!!!
Tous les conflits actuels sont manigancés par les Américains ; si c’est çà sauver le monde , je n’ai pas le même vocabulaire qu’eux !!
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AlerterC’est facile de savoir quand Obama raconte des bobards. Il suffit d’observer ses lèvres et voir si elles bougent.
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Alertern’est ce pas le même discours qu’avait l’allemagne par ses dirigeants nazis dans les années 30 ?
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AlerterIl faut bien avouer qu’ils ont quand même quelque chose d’exceptionnel ces Américains : leur melon hypertrophié !!!
Pas étonnant qu’avec de tels discours ils agissent comme ils le font depuis 70 ans …
Et là, ils sont en passe d’emmener le monde vers la plus terrible des confrontations !
Vraiment, mais vraiment ras le bol de ces gens là !!!
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AlerterJ’ai particulièrement aimé Kerry:
« je suis certain que l’OTAN […]pourra saisir à son avantage les opportunités que lui présentent les crises ».
Prévenir les crises? les résoudre? Nenni, en tirer profit!
Mais il a raison, j’en suis certain aussi, de là à s’imaginer que l’OTAN provoque des crises rien que pour en tirer profit…
+12
AlerterJe vous rejoins parfaitement, à une nuance près, l’OTAN n’est qu’un des outils des USA, nous avons aussi le FMI la BM et les marchés. Donc la seule politique de ces organismes, nous pourrions dire des organismes des USA, est commune et cohérente.
Les USA sont uniquement Harpagon sur sa cassette, volée à la terre entière et qui crève de trouille de devoir la voir partir.
La France a apporté sa pierre à l’édifice avec une personne célèbre, ce brave Talleyrand qui disait : « La politique, c’est agiter le peuple avant de s’en servir ». Les USA utilisent ce mode opératoire depuis des décennies, avec succès pour eux.
Et nos braves dirigeants fidèles à cette maxime, nous servent des débats qui animent les couches sociales, relayés par les médias, bien évidement, pour nous détourner des aspirations légitimes des peuples à leur survie, je n’ose parler de confort. La notion de bien-être étant remplacée par lobotomie.
+4
AlerterExcellente réponse de Poutine.
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Alerter« C’est pour cela que les États-Unis sont et resteront la seule nation indispensable du monde.“ L’humanité s’en est passée pendant des siècles… et s’en passeront bientôt…
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AlerterDans l’un des discours d’Obama, j’ai relevé : « dernier élément du leadership américain : notre volonté d’agir au nom de la dignité humaine« . Cela me fait dire que ça se passe comme avec les extrémistes religieux : les principes mis en avant sont merveilleux, mais leur application justifie toutes les horreurs.
+7
AlerterJe vous renvoie à l’interview de Rachida Dati avec Bourdin ou elle déclare ‘ Il ont fait une loi qui leur permettent d’enlever, de détenir pour une durée indéterminée tous individus s’attaquant à des intérêts américains’
La règle du jeu est posée, la fumée médiatique sur la torture en France est ridicule.
Il me semble que la vraie question est ailleurs.
Que des hommes puissent pratiquer la torture pour sauver des vies est-elle condamnable et compréhensible, ma réponse est oui. Que la torture oit couverte par une loi dans un pays pour des intérêts financiers ma réponse est non.
L’émotion humaine peut servir de piètre justification mais pas de la part de politiques sensés édicter des lois.
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/bourdin-direct-rachida-dati-1112-370014.html
Loin de la politicaillerie, ce qu’a dit cette femme est remarquable, et ses origines ne sont pas à tenir en compte pour tous les ayatollahs de la pureté.
Je rappelle que lorsque Napoléon Bonaparte est arrivé à Brienne, il parlait à peine le français, qu’il est devenu français en même temps que la Corse devenait française à sa naissance et qu’enfin cela ne l’a pas empêché de structurer la France.
Je rajoute que je ne suis pas encarté à l’UMP et sans lien avec cette personne.
+1
AlerterVladimir Poutine:
“Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par une confiance croissante. J’apprécie cela. J’ai étudié attentivement son discours à la nation de mardi dernier. Et je serais plutôt en désaccord avec un exemple qu’il a pris à propos de l’exceptionnalisme américain, en déclarant que la politique des États-Unis est “ce qui rend l’Amérique différente. C’est ce qui nous rend exceptionnels.” Il est extrêmement dangereux d’encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation. Il y a de grands pays et de petits pays, des riches et des pauvres, ceux qui ont de longues traditions démocratiques et ceux qui cherchent encore leur voie vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent aussi. Nous sommes tous différents, mais quand nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.”
Je reconnais bien là les paroles d’un dictateur sanguinaire 🙂
+7
AlerterJe suis certain ,que dans toutes les manifestations qui ont eu lieu pour les mêmes raisons d’injustices, après l’ assassinat d’un jeune noir et les émeutes qui ont suivies à Fergusson ,que tout ces manifestants étaient eux aussi profondément convaincus de l’exceptionnalisme américain.
+0
AlerterJe me permet cette comparaison, on peut reconnaitre dans l’attitude étasunienne de surprenantes similitudes avec le comportement des pervers narcissiques.
+5
AlerterChaque nation a besoin de se considérer comme exceptionnelle, chaque nation a besoin de son Roman National. un commentateur l’a déjà dit dans les commentaires d’un article précédent de cette série: les British pour le Rule british, les Espagnols sur les possessions desquels le soleil ne se couchait jamais, et les Français civilisateurs de l’Europe après la Révolution grace à Napoléon, puis par l’extension autour de la terre des colonies à la jolie couleur rose quand j’étais petit….mais pareil pour les Romains, et je ne sais pas ce qu’il en a été pour les Chinois de l’époque Ming ou pour les japonais de la sphère de coprospérité…Bref rien que de l’habituel. Plus encore chaque tribu-nation a toujours eu le goût de s’appeler les êtres humains par excellence (y compris nombre de peuples d’amérindiens et d’africains).
Alors quoi? Alors rappelons nous que certains de ces romans « fondateurs » mythiques font des ravages sur ceux qui y croient au delà des instants fusionnels de convocation des origines. Mais comme les promesses, cela n’engage que ceux qui y croient.
Les dangers ne sont pas là, ils sont dans la face obscure des nations, celle qu’en ce moment on parvient à connaitre grâce à quelques courageux qu’ils soient Snowden, anonymes, parlementaires même ne l’oublions pas: ex sur les tortures étatsuniennes, pour ne mentionner que les évènements récents.
Merci à Olivier B de mettre en avant avec une insatiable curiosité et une grande rigueur des informations qui nous tiennent en éveil. Mais le bashing, serait ce des US, n’est pas une ligne éditoriale en tant que telle.
+1
Alerter1) « Bref rien que de l’habituel » et 2) « Les dangers ne sont pas là » : à demi d’accord sur le point 1, car vous banalisez un phénomène qui n’en reste pas moins surprenant et qui mérite que l’on s’y arrête. Pas d’accord sur le point 2 à cause du point 1 : et si, au contraire, tous les dangers venaient de ces nations qui, chacune en leur temps, se sont cru « exceptionnelles » ? Soyons logiques et réalistes : qui reste chez lui parce qu’il ne se croit pas exceptionnel, parce qu’il ne se sent aucune prétention à apporter quelque chose au reste du monde, n’est peut-être pourvu d’aucune qualité positive, mais au moins a-t-il l’immense mérite de ne mettre personne en danger.
+5
AlerterQuand ce sentiment d’exeptionnalisme ne conduit pas au mépris et a l’oppression des autres, il est tout a fait acceptable d’avoir une haute estime de soi .
c’est contradictoire de perdre son humanité dans sa quette de l’exeptionnalisme des valeurs humaines .
en parlant de l’exeptionnalisme du crime ce n’est pas parce-qu’un paquet de tarés l’ont fait a travers l’histoire que ça le rend pour autant acceptable encore moins l’exemple a suivre .
ces discours s’inscrivent dans la longue tradition des pep talk a l’américaine qui consistent en gros a se répéter la même chose plusieurs fois pour y croire même si ça contredit la réalité .
Ps: si vous cherchiez une ligne éditoriale vous vous êtes trompé d’écran 🙂
+4
AlerterQuel bourrage de crane mondial !
C’est de la pure idéologie, et après ils se prétendent universalistes, ils veulent surtout que le monde fonctionne partout comme eux, comme dans les premiers films d’anticipation de l’histoire.
+3
AlerterUn exemple criant « d’exeptionalisme »:
« Aux USA, des camps à vocation humanitaires sont créés….
« Futurs camps de concentration ? Vol au dessus des nids de la FEMA
par John Lloyds »
« lundi 5 janvier 2009 « En clair, comme le souligne le journaliste Jerome Corsi, le président des Etats-Unis s’est arrogé des droits dictatoriaux (à noter bien évidemment que ces droits seront transférés à Obama). Le sénateur Ron Paul vient récemment de faire part de sa vive inquiétude sur le large éventail de raisons – autres que des attentats terroristes, mais aussi pour « d’autres conditions » – qui pourrait faire basculer les Etats-Unis dans une dictature militaire. » »
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/futurs-camps-de-concentration-vol-49524
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AlerterBonsoir Lesag,
si il a des accointances avec les US, ce n’est pas difficile d’avoir toujours raison…
Cdlt
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AlerterSi l’Allemagne comme les EU, croit qu’elle a été choisie par Dieu pour gouverner l’Europe et mettre à sa botte le reste du monde, ça va devenir invivable. Deux exceptionnalismes, c’est l’overdose.
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AlerterBonjour,
Mes commentaires sont classés comme spam.
Je voulais dire que ce ne sont pas les peuples qui se déclarent exceptionels mais les fous dangereux qui les gouvernent, quelque soit la nationalité.
Exceptionel devient le synonyme d’impunité, rien d’autre.
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AlerterEn effet, voici une nouvelle exceptionnelle :
https://fr.news.yahoo.com/lycéen-gagne-72-millions-bourse-pendant-pauses-déjeuner-175836412.html
Il est singulier que ce lycéen soit new yorkais et surtout montré en exemple.
On remarquera d’ailleurs que malgré son patronyme rappelant un rattachement familial à une théologie traditionnelle, ce n’est pas Allah qui gouverne le monde mais l’Argent.
In God we Trust, pardon, In Gold we Trust !
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AlerterBonjour,
Je suis venu lire divers articles de ce site car il dénonçait un manque d’objectivité des divers médias, notamment envers les Etats-Unis: enfin un travail de critique et une voix dissonante !
Finalement, la dénonciation qui est faite des autres médias d’information, à savoir l’aveuglement, ou le déni volontaire d’informations qui compromettraient les intérêts des Etats-Unis ou du système Occidental peut s’appliquer ici à la Russie. S’il ne faut pas diaboliser la Russie, elle reste très loin d’être irréprochable, mais aucun article ici ne le dénonce…dommage car faire du pro-russe pour dénoncer du pro américain n’est pas forcément judicieux.
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