Avant de vous proposer une nouvelle série de billets sur la mortalité du Covid-19, nous tenions à finaliser notre analyse du travail purement « scientifique » de l’équipe de Didier Raoult.
Rappel : Consternés comme beaucoup par la lecture de l’essai clinique de Raoult, Gautret & al. sur la chloroquine, nous avions décidé d’enquêter. Notre enquête nous a ainsi amenés à rédiger les billets suivants :
- Didier Raoult : Rebelle Anti-Système ou Mégalomane sans éthique ?
- Ne vous laissez pas avoir par le compteur trompeur de Didier Raoult
- Les mensonges de Didier Raoult pour promouvoir la chloroquine
- Les énormes failles éthiques et méthodologiques dans l’essai Raoult
- Azithromycine + Chloroquine : les dangers du protocole de Raoult
En résumé, pour reprendre les mots des médecins spécialisés :
- L’essai est « un échec total », « une honte scientifique » « pathétique »
- « Tout ce que Raoult publie sur le Covid-19 doit être pris avec beaucoup de précautions ».
Et voici le Best-Of de toutes les prévisions erronées de Didier Raoult :
Professeur Raoult vs Réalité pic.twitter.com/HlwtroCkPX
— Olivier Berruyer (@OBerruyer) April 24, 2020
Par ailleurs, ce dernier a de nouveau frappé récemment :
Précisons : même dans le cas où Raoult aurait éventuellement raison, le fait de tenir de tels propos à la veille du déconfinement ne peut que favoriser la démobilisation des citoyens quant au respect de la distanciation sociale et des gestes barrières (puisqu’après tout, il n’y aura pas de 2e vague…) et donc provoquer des comportements qui, à terme, sont susceptibles de générer une nouvelle crise.
Bref, une fois encore, son attitude est totalement irresponsable et les grands médias continuent de surfer sur la vague en relayant tout cela…
Plan du billet :
- I. Trump s’en mêle et Raoult lance son Twitter
- II. Nouvelle étude sur 80 patients
- III. Effet du protocole Raoult in vitro
- IV. La contagiosité des enfants
- V. In Vitro No Veritas
- VI. L’étude de Raoult sur 1061 patients
- VII. La promotion d’études illégales
- VIII. Une sommité internationale de la manipulation
- IX. S’enfoncer toujours plus loin dans les mensonges
- X. Des précédents fâcheux
I. Trump s’en mêle et Raoult lance son Twitter
A la suite de l’essai Raoult, Gautret & al. sur la chloroquine, la presse s’est rapidement emparée du sujet, et ce alors que l’essai avait été mené dans des conditions déplorables. Puis, avec un peu de lobbying, de duperie et d’inconscience, la rumeur a traversé l’Atlantique jusqu’à contaminer la Maison-Blanche (source) (voir cet article en anglais qui raconte cette folle histoire) :
Ainsi, pour Trump, cette association de médicaments « a une vraie chance d’être un des plus gros « game changer » de toute l’histoire de la médecine« .
Trois jours plus tard, le 24 mars – soit une semaine après la publication des résultats provisoires de l’essai clinique (au 6e jour) – Raoult décide de se créer un compte Twitter (444 000 abonnés). Sans doute trop occupé à tweeter, l’équipe n’a pas publié les résultats définitifs de l’essai au 14e jour (soit le but initial de cet essai…).
II. Nouvelle étude sur 80 patients
À défaut de finir son essai clinique sur ses 26 patients, Raoult décide de sortir une nouvelle étude le 27 mars. Regardons donc cette nouvelle étude de plus près :
- 2-1 Une étude « observationnelle »
- 2-2 Changement de critères
- 2-3 Les résultats
- 2-4 Une étude (à nouveau) non conclusive
- 2-5 Effets secondaires et décès
- 2-6 Étude observationnelle ou essai clinique ?
- 2-7 Press(qu)e de qualité mais étude publiée
2-1 Une étude « observationnelle »
Ici, il s’agit d’une pré-publication (= elle n’a pas été acceptée dans une revue à comité de lecture), et elle est présentée comme une « étude observationnelle » (sources ici et là ; archive).
Une étude observationnelle est une étude empirique mais non expérimentale des effets causés par un médicament. Ce type d’analyse scientifique présente un faible niveau d’intérêt, mais cela peut (par exemple) permettre de mettre en lumière certains biais.
Il fallait bien (à nouveau) 28 auteurs pour un tel bijou…
L’étude observe donc 80 patients hospitalisés à l’IHU pour Covid-19 entre le 3 et 21 mars :
Il faut préciser une chose importante : l’IHU dispose au total d’environ 75 lits (source), sans un large service de réanimation adapté :
Pendant un maximum de 10 jours, ces 80 patients ont reçu de l’hydroxy-chloroquine et de l’azithromycine (dont la dangereuse association a déjà été évoquée dans ce billet).
Les patients les plus atteints ont eu droit à un second antibiotique à large spectre d’action : la ceftriaxone.
Puisque Didier Raoult affirme haut et fort que ce sont « les Chinois qui font la science actuellement pour les virus« , regardons ce qui figure dans leurs recommandations officielles (source : eng / cn) :
« Traitement (des malades du Covid-19) avec des antibiotiques : il faut éviter l’utilisation aveugle ou inappropriée d’antibiotiques, en particulier en association avec des antibiotiques « à large spectre« . »
Ainsi, alors qu’il déclare s’en inspirer largement, Raoult ne respecte pas les recommandations officielles chinoises qui sont pourtant claires : pas d’antibiotiques à large spectre avec les antiviraux.
2-2 Changement de critères
Au cours des 18 jours de l’étude, le critère qui justifiait la sortie des patients de l’hôpital a changé 2 fois !
Dans un premier temps, les patients devaient être négatifs au prélèvement nasopharyngé pendant deux jours de suite. Puis cela a été réduit à 1 jour, puis finalement au simple fait d’être en bonne condition clinique !
2-3 Les résultats
– « La majorité des patients a eu une issue favorable (65/80; 81 %) » ;
– « Trois patients ont été transférés aux urgences » ;
– « Un patient de 86 ans qui n’a pas été transféré en réanimation est décédé à l’IHU. »
L’IHU s’intéresse principalement à l’évolution de la charge virale au fond du nez. Comme on le voit sur le graphe ci-dessous, celle-ci diminue avec le temps. Cependant, rien n’indique à quoi correspond le « Day Zéro » : est-ce le premier jour d’hospitalisation ou le premier jour du traitement ?
Sur le tableau ci-dessous, on remarque le traitement a démarré au « Day0 » pour 49 patients, au « Day1 » pour 26, au « Day2 » pour 3 et enfin au « Day3 » pour 2 derniers patients.
Dès lors, il n’y a plus de doute, « Day0 » correspond bien au premier jour d’hospitalisation.
On calcule donc que le délai moyen entre l’hospitalisation et le début du traitement est d’au moins 0,5 jours.
Cependant, sur les tableaux ci-dessous, il est écrit qu’il s’est écoulé 4,8 jours entre l’apparition des symptômes et l’hospitalisation et 4,9 jours entre l’apparition des symptômes et le début du traitement. Comme tous les traitements ont concerné des hospitalisés, il se serait donc écoulé 0,1 jour en moyenne entre l’hospitalisation et le début du traitement (soit 3 heures…).
Bref, il y a manifestement une erreur dans ces deux tableaux parlant de 4,8 et 4,9 jours… Cela nécessite une explication des auteurs.
Par ailleurs, si l’on croit ces tableaux, les patients étaient symptomatiques depuis environ 5 jours (4,8) avant d’être hospitalisés. Et comme le précise l’étude, les 65 patients sortis de l’IHU y sont restés en moyenne 4 jours et demi (4,6) :
Pourquoi sont-ils sortis en si peu de temps ? Parce que le traitement est miraculeux ? Non, tout simplement parce que 69 patients sur 75 avaient des symptômes légers :
2-4 Une étude (à nouveau) non conclusive
Sur les cas problématiques, nous avons le bilan suivant :
– 12 cas nécessitant une oxygénothérapie
– 3 transferts en soins intensifs
-1 décès
Comme le scientifique et médecin Axel Kahn l’a fait remarqué… :
Ainsi, avec ou sans chloroquine + azithromycine, on trouve exactement la même proportion moyenne de cas graves…
Pour la charge virale, comme les patients sont arrivés en étant infectés depuis près d’une semaine, il est peu surprenant de constater une diminution de la charge virale au cours du temps :
Rappelons aussi que le suivi de la charge virale est un mauvais indicateur. Cette étude de 2016 (source) nous apprend en effet que, pour le SRAS de 2003, la charge virale diminuait quand la gravité de la maladie augmentait :
Quant au procédé de mesure de la charge virale, l’hôpital universitaire de Genève (sources : ici et là) indique dans son analyse de l’essai que celle-ci comporte des « biais nombreux » :
En effet, l’équipe de Raoult a choisi un seuil de détection très haut pour considérer que quelqu’un n’a plus le virus (30 fois plus haut que le Ct de 40). Dès lors, cela réduit mécaniquement la période de portage viral…
Bien sûr, cette histoire de seuil n’aurait aucune importance si l’équipe Raoult respectait les principes scientifiques de base, dont, en l’espèce, la constitution d’un groupe témoin, c’est-à-dire un groupe de malades non traités avec la substance étudiée, pour voir s’il est efficace – ou néfaste.
En l’espèce, cette étude ne montre qu’une chose : « le portage viral des patients traités par Raoult en mars 2020 était de 9 à 10 jours, suivant la norme de détection de l’IHU ». Et comme il n’a pas de données de personnes non traitées, on ne peut strictement rien en conclure sur l’efficacité. Du moins, si l’on s’évertue à faire de la science…
Cependant, rien n’arrête l’IHU : l’équipe Raoult compare son étude avec l’étude chinoise déjà mise en avant pour l’essai – qui avait un seuil de détection de Ct = 45, soit 1 000 fois plus faible qu’à Marseille (donc avec une détection bien plus précise). Cette comparaison n’a aucun sens :
On en vient à se demander si l’équipe ne cherche pas tout simplement à manipuler les données pour arriver au résultat escompté – à savoir promouvoir son protocole et non pas savoir s’il fonctionne réellement :
« 6 mars : Voir si on arrive rapidement, parce que c’est ce que les Chinois ont dit, à faire diminuer le portage viral, c’est-à-dire que quand le portage viral naturel se situe apparemment autour de 12 jours, M. Zhong a rapporté que sous chloroquine, le portage viral était réduit à 4 jours donc on espère confirmer ces données.
16 mars : Dans le dernier papier, ils disent que la charge virale moyenne, c’est 20 jours.«
Ainsi, selon ses dires, le portage viral moyen du virus dans le monde serait passé en une semaine de 12 jours à 20 jours… et cela ne pose aucun problème à Raoult…
Pourtant, dans cet article de The Lancet du 19 mars, une étude sur des patients un peu plus malades que chez Raoult conclue avec 90 % de patients testés négatifs au 10e jour.
Bref, cette nouvelle étude de Raoult est (à nouveau) non conclusive.
Pourtant, la conclusion des rédacteurs de l’étude est bien différente…
Et voilà tout le danger de Raoult et de son équipe : faire passer pour solides des conclusions qui ne le sont pas du tout.
Mais qu’attendre d’autre de quelqu’un ayant dit ceci :
« C’est contre-intuitif, mais plus l’échantillon d’un test clinique est faible, plus ses résultats sont significatifs. Les différences dans un échantillon de vingt personnes peuvent être plus significatives que dans un échantillon de 10.000 personnes. Si on a besoin d’un tel échantillonnage, il y a des risques qu’on se trompe. Avec 10.000 personnes, quand les différences sont faibles, parfois, elles n’existent pas. » [Didier Raoult, Marianne, 19/03/2020]
2-5 Effets secondaires et décès
Notons également ceci : les auteurs indiquent que les effets secondaires ont été « rares et mineurs ».
Pourtant, lorsque l’on regarde les annexes, on note ceci :
Un patient a donc eu une « vision trouble » – ce qui est inquiétant vu que la chloroquine s’attaque aussi à l’œil.
Donc pour Raoult, 1 effet secondaire sur 80, c’est « mineur » et « rare »… Pourtant en pharmacologie, un effet secondaire « rare », c’est généralement 1 sur 10 000 ; au-delà de 1 sur 100, on parle d’effet secondaire « fréquent »…
Enfin, un dernier point : on voit qu’une personne de 86 ans est décédée en étant toujours hospitalisée à l’IHU, sans passer par la réanimation.
Et dans le premier essai de Raoult, il y avait aussi eu un décès, et il était indiqué ceci :
Ainsi, il y a apparemment eu deux morts à l’IHU, sans passer par la réanimation. Il faudrait donc que les autorités enquêtent pour savoir de quoi sont morts ces deux patients. En effet, une défaillance cardiaque brutale pourrait avoir été causée par le protocole médicamenteux, comme nous l’avons déjà expliqué.
2-6 Étude observationnelle ou essai clinique ?
L’étude observationnelle de Raoult conclut donc à nouveau sur l’efficacité de son traitement. Se pose dès lors une question importante. Comme nous l’avons vu dans le billet précédent, toutes les autorités médicales déconseillent un traitement hydroxychloroquine+azithromycine en dehors d’essais cliniques. Aucune étude robuste et sérieuse n’a montré l’efficacité de ce traitement.
On est donc en droit de se demander si l’on n’a pas affaire à un essai clinique, plutôt qu’à une étude observationnelle – vu que les patients reçoivent un traitement non homologué, et même sans doute dangereux.
À tel point que l’équipe a même demandé à son « comité éthique » interne d’approuver le protocole :
Mais ce n’est pas ce qu’impose la loi… De plus des « primary endpoints » (critères principaux) ont été définis pour cette étude, alors qu’ils sont habituellement réservés aux essais cliniques :
On apprend également qu’il y avait 4 asymptomatiques sur les 80 :
Pourquoi le contribuable finance-t-il une hospitalisation de patients asymptomatiques ? Si ce n’est pour un essai clinique ?
Or, il est évidemment illégal de procéder à un essai clinique sans accord des autorités, c’est pénalement réprimé :
« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende le fait de pratiquer ou de faire pratiquer une recherche impliquant la personne humaine […] Sans avoir obtenu l’avis favorable d’un comité de protection des personnes »
Et nous ne sommes pas les seuls à nous poser la question – il y a aussi, excusez du peu, le Quotidien du Médecin (source) :
« En qualifiant ses recherches d’observationnelles (RIPH3) et non d’interventionnelles (RIPH1) l’équipe du Pr Raout s’exonère de l’autorisation qui doit être donnée par l’ANSM après un examen détaillé, de la sécurité de l’essai et de sa méthodologie. De plus, et quelle que soit la catégorie de recherche, le protocole aurait dû être soumis à Comité de protection des personnes (CPP) institué par la loi.
Or sur ce point, le travail du Pr Raoult et de ses collègues ne rentre pas dans les clous, puisque le protocole n’a été révisé que par un comité d’éthique local interne à l’IHU dirigé par le Pr Raoult et que l’ANSM n’a donc pas été avisée comme elle l’est par le CPP, même pour les recherches observationnelles.
« S’il s’agit d’un essai de médicament sur l’être humain, le comité d’éthique local n’est juridiquement pas compétent pour autoriser ce travail, résume Philippe Amiel, juriste, membre du Comité d’évaluation éthique de l’Inserm, et auteur d’un livre sur le sujet*. « Pour le juriste, l’article de l’équipe du Pr Raoult ressemble fort au compte rendu d’une recherche impliquant la personne humaine. Il faut observer que les auteurs affirment que leur étude est conforme à la déclaration d’Helsinki. Or cette déclaration est le texte de l’Assemblée médicale mondiale qui fixe, précisément, les principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains. Ce qui laisse penser que les auteurs sont conscients que leur étude est bien une telle recherche. C’est assez troublant ». »
Troublant en effet…
Surtout pour une étude triplement financée par le contribuable, national, régionale et européen :
2-7 Press(qu)e de qualité mais étude publiée
Pour finir sur cette étude, nous citerons simplement ces 3 exemples de rendus de la presse :
Dans ces conditions, ne pas publier le publireportage de Raoult était aussi une option…
Et finalement, l’étude a été publiée le 11 avril dans la revue « Travel Medicine and Infectious Disease » (source) :
Et donc Philippe Gautret, signataire de « l’étude Raoult » publie dans une revue où le Rédacteur en chef adjoint n’est autre que… lui-même (source) :
« Il y a 2 types de scientifiques : ceux qui connaissent bien la science, et ceux qui connaissent bien l’éditeur. » [d’après Coluche]
Le 27 mars, l’IHU a également sorti une autre pré-étude analysant l’efficacité de l’association Hydroxy-chloroquine+Azithromycine sur des cellules in vitro…
Pour accéder à la partie 2 du billet, cliquez ICI
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Le médecin marseillais avait bien raison de rire de ce qui se passait en Chine. Evidemment, il n’est pas drôle, et n’étant pas politologue il ne pouvait pas le prévoir, que cela ait donné des idées à Castaner et une gigantesque érection au préfet Lallement. La surmortalité due au virus chinois en France est de l’ordre de 1000 décès, ai-je cru comprendre en regardant les statistiques officielles quoique peu mises en avant, et la catastrophe n’est pas la maladie mais la sur-réaction qu’elle occasionne. Toute cette affaire, avec le recul, sera considérée par les historiens (s’il en reste) comme un cas de psychose collective, relevant du diagnostic psychiatrique et non pas épidémiologique. Elle aura révélé les failles de certaines sociétés : le néo-pétainisme français, le néo-franquisme espagnol, l’inorganisation italienne, et les forces de certaines autres : l’homogénéité et le sens national hongrois, tchèque, autrichien, allemand, le stoïcisme et le bon sens anglais, suédois, danois, l’indomptable amour de la liberté américain, la solidarité et l’efficacité au moindre coût des sociétés traditionnelles portugaise, marocaine, latino-américaines en général et cubaine en particulier. Maintenant, si vous préférez croire que la nature est mauvaise et que la technique sommairement habillée en science nous sauvera, je vous abandonne à votre destin d’esclaves en sursis !
«La surmortalité due au virus chinois en France est de l’ordre de 1000 décès»
Quelles sont vos sources ?
La surmortalité sur la période 1er mars − 20 avril est :
+23 000 morts (+27%) par rapport à 2019,
+16 000 morts (+16%) par rapport à 2018
https://www.insee.fr/fr/information/4470857#tableau-figure1_radio1
S’agissant du médecin marseillais, il faudrait revenir aux bases de la médiologie: il n’y a pas de médiatisé sans médiatiseur. La question soulevée par sa présence médiatique, est celle des motivations des uns et des autres. Qui a voulu le scandale ? Qui sert-il ? Quels sont les objectifs ? Mon analyse : il ne me semble pas que Raoult se soit spontanément mis en avant, mais bien plutôt, qu’il a été pris comme tête de turc par des milieux partis en guerre contre la liberté de prescription des praticiens. C’est la vraie question.
Raoult comme charlatan ? Cela ne colle pas. C’est contraire à toute bonne doctrine anthropologique. Toute personne qui a lu Tintin ou Lucky Luke sait que le charlatan vit de la terreur publique. Son argumentaire commence toujours par exagérer les menaces. Les autorités, avec la figure du croque-mort Salomon, nous disent : ‘c’est une maladie terrible, et il n’y a pas de remède. Donc obéissez à nos consignes, sinon je cogne !’ D’autres disent : ‘le coronavirus du covid-19 est dix fois moins contagieux que le virus de la variole et à peine plus dangereux que celui de la grippe saisonnière; sur ces points, il n’y a pas de débat. Si vous êtes mal, venez me voir et je vous donnerai le truc habituel, mais de toutes façons, vous guérirez sans doute spontanément.’ De quel côté sont les charlatans ? A la réflexion, le terme vient à point : charlatanisme politique est sans doute le plus adéquat pour décrire la séquence politique inaugurée par les hurlements d’estrade du Macron.
En partie vous avez raison, le Pr Raoult n’est pas un vendeur ambulant. Au lieu d’avoir sa carriole, il fait ses interventions sur twitter. Par contre il a construit sa carrière sur la chloroquine et veut la mettre à toutes les sauces. Son but n’est pas de la vendre financièrement, mais politiquement pour satisfaire son ego dans sa carrière de scientifique. Il est évident qu’il n’y a aucune preuve à l’heure actuelle ni à Marseille ni dans le reste du monde de l’utilité de la chloroquine sur le covid-19. Il est aussi évident qu’il utilise le mensonge, l’escroquerie scientifique, et la crédulité publique pour mettre en avant son remède. Plus c’est gros plus ça passe. Avec seulement un dixième des arguments qui ont été décrit contre lui cela devrait être suffisant pour le décrédibiliser. Mais comme il y en a 10 fois plus, presque personne ne veut croire qu’une personne de sa stature qui était reconnue dans le monde entier puisse produire un travail à ce point médiocre et malhonnête.
À mon avis, erreur d’analyse au niveau de la prémisse… L’archétype du personnage est plutôt celui de sauveur de l’humanité, guru, ou prophète et par voie de conséquence peut-être charlatan, mais pas d’abord charlatan.
D’ailleurs, il a très bien réussi son coup puisqu’il a fait rentrer de facto toute une partie de l’opinion publique dans ce qu’en psychologie, on appelle : le « triangle de Karpman » (ou « triangle dramatique » ; Cf. Wikipédia). Un jeu relationnel très bien identifié par l’analyse transactionnelle, dans lequel la plupart des gens aiment à se complaire depuis la nuit des temps et que nos médias en mal de sensationnel ne manquent jamais de relayer et d’amplifier.
Il peut aussi y avoir un effet d’engagement (au moins partiel): après avoir dit « fin de partie », ce serait se dédire que d’aller dans l’autre sens.
Oui, absolument. Pour toutes les structures psychologiques en recherche de satisfactions narcissiques (les « sauveurs » en font partie), c’est très compliqué (pour ne pas dire impossible) d’admettre qu’elles ont fait une erreur, ou même de tempérer ou relativiser leurs propos. C’est un signe qui ne trompe pas en général et on peut ouvrir les paris sur le fait que quoi que finisse par infirmer la science sur ses déclarations, il trouvera quand même le moyen de dire : « vous voyez, j’avais raison ».
« « C’est contre-intuitif, mais plus l’échantillon d’un test clinique est faible, plus ses résultats sont significatifs. Les différences dans un échantillon de vingt personnes peuvent être plus significatives que dans un échantillon de 10.000 personnes. » Si Raoult a vraiment dite la première de ces deux phrases, c’est effectivement faux. Mais la seconde phrase me fait me demander si c’est vraiment ce qu’il a dit ou, a minima, si c’est vraiment ce qu’il a voulu dire. Parce que, en effet, il est faux que plus un échantillon est petit, plus les résultats sont significatifs, mais il a tout à fait raison sur le fait que les résultats sur un petit échantillon SONT PARFOIS plus significatifs que sur un grand. Ca ne revient pas à plaider pour de petits échantillons mais plutôt à rappeler cette réalité très très mal connue que certaisn échantillons tr-s petits peuvent être significatifs.
Je me demande, M.Berruyer, pourquoi sortit tant d’arguments fallacieux si vous avez vraiment beaucoup d’arguments rationnels.
Vous parlez de « Le quotidien du médecin.fr » en le présentant comme une référence (votre « excusez du peu » ne laissant pas d’ambiguité à ce propos) : je n’ai pour ma part pas la même confiance que vous en ce site. j’y ai lu un article récemment où, à longueur d’article, une étude y était présentée en confondant … létalité et mortalité ce qui, excusez-moi, constitue une énormité pour un site se prétendant spécialiste de médecine.
Après, je ne vais pas vous dire que M.Raoult est irréprochable (évidemment qu’il y a beaucoup à dire), mais je m’étonne de votre traitement de la question du coronavirus où l’on dirait que, pour vous, le fait que Raoult soit moisi signifie que ceux qui défendent des positions proches des siennes sont fausses. Si vous vous donnez la peine de faire le même travail chez les adversaires de Raoult, ne vous inquiétez pas que vous trouverez aussi pas mal de cadavres dans le placard. Mais les cadavres dans les placards, on ne les découvre que dans ceux où l’on cherche …
D’un côté il y a la recherche laborieuse de profits:
http://sante-secu-social.npa2009.org/?Mediapart-Sur-la-piste-des-traitements-la-guerre-des-brevets-est-declaree
D’un autre côté la recherche laborieuse de soins (publié hier)
https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/un-traitement-efficace-contre-covid-19-existe-deux-etudes-vont-clore-la-polemique-raoult-estime-un
Je vous recommande les commentaires des professionnels de santé, on se croirait sur « Les-Crises »
Mais j’aime bien la citation du mathématicien philosophe Henri Poincaré, lue dans un commentaire, particulièrement adaptée à la situation actuelle: « C’est avec la logique que nous prouvons, c’est avec l’intuition que nous trouvons ».
citation exacte : «C’est par la logique qu’on démontre, c’est par l’intuition qu’on invente.» (in Science et méthode, 1908)
Même pour une citation, il faut vérifier.
Deux phrases plus loin : «Vous savez reconnaître si une combinaison est correcte ; la belle affaire si vous ne possédez pas l’art de choisir entre toutes les combinaisons possibles». Poincaré prônait les études comparatives 😂
Mais cette tribune du Dr Escarguel est collector !
«Oui l’hydroxychloroquine (HCQ) est utile […] mais uniquement […] lors de l’orage citokinique. Par contre l’HCQ est partiellement contreproductive et même délicate à manipuler […] à titre préventif en début de traitement»
Donc l’HCQ 1) marche là où le Pr Raoult dit qu’elle ne marche pas 2) ne marche pas là où le Pr Raoult dit qu’elle marche
Celle là aussi est collector https://www.les-crises.fr/covid-19-selon-la-pharmacocinetique-le-traitement-a-l-hydroxychloroquine-ne-peut-pas-marcher/
Alors, in fine, AZT + HCQ ou Kaletra et Redemsivir?
Vous comptez, à chaque fois, changer de sujet quand on remonte une incohérence majeure dans les arguments que vous présentez ?
Vous n’aviez pas lu la tribune du Dr Escarguel avec attention. À moins que vous l’ayez indiquée comme exemple de «recherche laborieuse» (j’adore cet humour !). Soldons tout d’abord ce sujet et ensuite, si vous le désirez toujours, nous pourons regarder l’article de Science et Avenir à la recherche d’erreurs éventuelles.
Déplacer le goal est une démarcher nécessaire quand on est dans la croyance.
Incohérence majeure? Pas du tout . C’est l’IHU Med qui a attiré l’attention sur les avantages de l’AZT et de HCQ. Quand à Escargel, puisque vous l’avez lu, il me semble qu’il affirme que ce qu’il propose a d’encore meilleurs résultats (ce qui est à démontrer d’ailleurs) que ce que propose DR, dont il dit que les résultats sont déjà très bons. Comme vous faites partie de ceux qui pensent que ces deux molécules ne doivent pas être utilisées sans études, que je pense Le contraire vu l’urgence, que 400 commentaires ne nous ont pas fait changer d’avis, passons à autre chose. Quand à ce qui est « collector », vous n’êtes pas le seul à pouvoir faire de l’humour là dessus!
M. Berruyer,
Je tiens à vous remercier pour tout le travail accompli sur votre site sur la question du charlatanisme du Pr Raoult.
En effet, j’ai l’impression de vivre un cauchemar éveillé depuis deux mois, en voyant dans « mes » milieux (souverainisme, nationalisme ..) autant de conneries relayées sur la chloroquine.
C’est comme si l’esprit critique et l’intelligence avait comme magiquement disparu de nos milieux depuis le buzz Raoult.
Cela m’a amené à une grosse remise en question de mon appartenance à ces groupes.
En effet, du fait de « l’affaire chloroquine », l’actualité amenait le débat sur un sujet dans lequel j’étais techniquement compétent (étudiant en médecine et passionné d’épistémologie), donc il m’a fallu assez peu de temps pour comprendre pourquoi et comment Raoult devait être dénoncé et combattu.
Et qu’ai-je alors vu? Un déluge de bassesse, de bêtise, d’ignorance crasse, d’orgueil débordant d’erreur, de détestation de la vérité, le tout porté par les mêmes portes-paroles que j’écoutais jusque là assidûment.
Etait-ce accidentel? Ou bien ai-je, du fait de la question de l’HCQ, réalisé combien nos milieux sont en fait remplis d’idéologues bornés en biais cognitifs permanents qui par haine du pouvoir en place sont prêts à toutes les bassesses intellectuelles et à une mauvaise foi soviétique pour maintenir coûte que coûte leur vision préconçue du monde pour ne pas entrer en dissonance cognitive?
Je n’ai pour le moment pas la réponse.
Lire votre site était quotidiennement une bouffée d’oxygène, pour ne pas désespérer du niveau intellectuel de la « réinfosphère ». Merci
Etre étudiant en médecine est très bien et courageux. De la à croire qu’on comprend tout ce qui se passe dans le monde de la Médecine et des Sciences Biologiques, il y a un immense fossé. En médecine la route est très longue pour maitriser le sujet. Essayez déjà de soignez les patients correctement en faisant au mieux et si possible avec peu de casse. Ce ne sont pas des machines ou des animaux de laboratoires. Sachez en permanence mettre jour vos connaissances.
Et surtout gardez votre esprit critique et méfiez vous par principe de vos confrères. En médecine comme ailleurs tous les coups tordus sont possibles !.
Vous choquerai-je en vous disant que c’est avant tout par une hygiène mentale et intellectuelle, par la chasse des biais cognitifs et par une bonne compréhension des problématiques épistémologiques que je suis capable de qualifier les travaux du Pr Raoult de scandaleux et inexploitables ?
Certes, mes capacités en lecture critique d’article, en biostatistiques, et en pharmacologie m’aident à voir un peu plus clair dans les informations qu’on peut lire à droite à gauche, mais juste avec de la bonne foi, on peut arriver aux mêmes conclusions que tous ceux qui ont justement condamné Raoult pour son charlatanisme. Ma compréhension de la pathologie, de l’anatomie ou de la biologie n’ont aucun rapport avec le problème qui nous intéresse, donc votre remarque est tout à fait hors de propos.
Raoult est un charlatan, c’est la simple évidence, ses déclarations sont un ramassis de contre-vérités qui contreviennent à la déontologie médicale, à l’éthique du soin, de la recherche, et au bon sens le plus élémentaire.
[modéré]
Me choquer ? vous êtes vraiment sérieux ? Ce n’est pas en étalant vos mérites que vous serez un bon médecin, si tant est que ce soit votre but. Puis-je vous citer une remarque très intéressante d’un des grands noms des mathématiques et alors professeur émérite à Princeton, passant devant la maison qu’avait occupé Einstein » Quand nous étions jeunes et brillants mathématiciens nous étions tellement imbus de notre intelligence et de nos connaissances qu’il ne nous est jamais vu à l’idée une seule fois de venir échanger avec Einstein alors que nous passions tous les jours devant sa porte ! «
Effectivement sa première femme, mathématicienne, a joué un rôle très important dans les travaux d’Einstein ce qu’il a reconnu en lui consacrant l’argent du Prix Nobel, d’autant qu’elle a du assurer la garde en Suisse de leur enfant autiste, Einstein pris dans un tourbillon de gloire internationale s’en désintéressant, ce qui manque de classe. De la à dire qu’il était un piètre mathématicien, qui peut en juger vraiment. Lui-même ne s’est jamais pris pour un génie et riait de son succès (que sa première épouse vivait légitiment mal) et naturellement ses travaux sont en continuité avec le reste de l’Histoire des Sciences (Lorentz, Poincaré, etc..). L’important c’est l’idée de départ et son développement.. Einstein est un homme comme un autre. avec ses qualités, ses défauts, et sa vision de la femme influencée par ses sentiments et sa culture. J’aime à dire que Mozart est certes un génie mais n’a jamais composé de la musique Jazz. Einstein n’est pas un génie mais lui représente un tournant dans la compréhension du monde.
Et bien c’est une légende. En réalité Einstein était certes un grand physicien, mais aussi un excellent mathématicien.
Par contre sa théorie réclamait l’invention de nouvelles branches de mathématiques, et il a donc fait appel à des spécialistes de haut niveau pour ce travail, qui a quand même pris 10 ans !
Et ses collègues le reconnaissaient aussi brillant en mathématiques…
Voici un de ses bulletins de notes. Pour un personnage mauvais en math, il a quand même Excellent dans ce domaine entre autres.
http://widemedia.fr/2016/07/10/histoire-bulletin-de-notes-albert-einstein-1896/
Personnellement c’est justement sur la base de la méthodologie, de l’épistémologie ( Stephen Jay Gould (2006), Karl Marx/Alexandre Zinoviev (2008), Henri Wallon/Lev Vygotski (2013), Jean Piaget/Émile Jalley (2015), Yves Richez (2016)) et de mes petites connaissances en géologie (Maîtrise en science de la Terre en 2003), puis en pédagogie (Master 2 en encadrement éducatif en 2015) que je peux affirmer que, ce que vous prônez contre le pragmatisme dialectique de Raoult, votre Evidence Based Practice et votre zététique avec leur dogme pseudo-popperienne et pseudo-psychologique (neuro-cognitivisme, associationnisme-behaviorisme) n’ont rien de démarches scientifiques mais tout d’un protocole clérical et de mesure financière totalitaire. L’EBM est très loin de la science. C’est de la technocratie née avec la mondialisation néolibérale. Et je ne parle même pas de la zététique, une pure imbécilité où la chasse aux fantômes prime sur la critique de l’esprit.
Le professeur Raoult et tous les médecins en France et dans le monde – qui ont mis en lumière sur le terrain l’efficience de la bithérapie HCQ-Az – reste dans le bon sens du naturalisme cartésien et sur le bon bout de la raison de Rouletabille contrairement aux ingénieurs de labos.
Plutôt que le « naturalisme cartésien » je dirai: un bon disciple de Claude Bernard.
Bon, ton pragmatisme dialectik ça le fait pas chez Raoult.
Raoult est ds la lignée des produits de la science continentale dont la France tenait la tête au 18ème siècle.
Puis, la « Républik » n’eut plus besoin de savants.
D’où la branlée de 70. La science avait franchi le Rhin.
Précision:
C’est le kantisme qui a anéanti la science continentale
avec sa réduction du réel au connu.
Puis sont venus les cuistres modélisateurs qui ont achevé le boulot.
Pour Les Vagues, il vaut mieux ne pas attendre et lire Virginia Woolf. Et pour la contamination planétaire, voir le film en images fixes de Chris Marker, La Jetée (plutôt que le pénible Armée des 12 singes).
Un sociologue (il y en a sûrement d’autres !) observe de près la polémique hexagonale. Il manie les nuages de points et la modélisation. Le recul qu’il fournit n’est pas sans intérêt :
» Je ne suis pas infectiologue ni microbiologiste, et je n’ai rien d’un complotiste. Néanmoins, en tant que citoyen comme en tant que chercheur, je suis choqué par la polémique à laquelle nous assistons depuis maintenant près de trois semaines […]. Le flot de commentaires à ce sujet est ubuesque. Leur ton souvent méprisant est sidérant. Beaucoup de propos portent sur la personnalité de ce médecin, quand ce n’est pas sur sa façon de s’habiller. Ce n’est pas sérieux ! Quand je vais voir mon médecin, je ne me demande pas quelles sont ses opinions politiques ni quel style de musique il écoute. Je vais le voir pour qu’il me soigne parce que c’est son métier, c’est tout. »
Son blog vaut le détour, car il décrit bien les protagonistes :
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/290320/derriere-la-polemique-raoult-mediocrite-mediatique-et-interets-pharmaceutiques
Il me semble aussi peu pertinent de mettre en cause les travaux du Pr Raoult sur la base de l’habit de celui-ci,
que mettre en cause les critiques argumentées des travaux du Pr Raoult sur la base d’autres commentaires visant l’habit de celui-ci.
Je n’ai personnellement pas sur la conscience le fait d’avoir distribué comme des bonbons à une population à risque une association de médicaments non approuvés au potentiel iatrogène important pour une maladie se soignant toute seule dans 95% des cas.
Raoult est dangereux, j’espère qu’il sera radié de l’ordre pour ses prises de position et la mise en danger des patients crédules qui sont allés se faire « soigner » dans son IHU
Vous devriez vous renseigner sur les statuts hospitaliers les règles de fonctionnement de l’Ordre des Médecins et du Ministère de la Santé. Il est très difficile de radier un Médecin Hospitalier, surtout s’il agit en respectant scrupuleusement les textes de Loi en cours comme le fait le Pr Raoult. D »autant plus qu’avec ses énormes références nationales et internationales, la France risquerait de se ridiculiser un peu plus, vu sa gestion désastreuse de cette épidémie avec autant de morts qui auraient pu être nettement limités.
Exercer la Médecine est tout de même une affaire sérieuse.
Ceux qui devraient être radiés c’est les gens qui affirment que la maladie » se soigne toute seule à 95% » , et sur cette base refusent d’intervenir » en amont » et préfèrent voir arriver en hosto les patients à un stade déjà grave de la maladie .
C’est marrant, ça : vous savez combien de personnes, à Marseille, ont porté plainte contre lui pour avoir traité des personnes qui seraient décédées ?
Zéro…
Faut croire que les gens qui en ont eu besoin et en ont eu l’expérience ne l’ont pas trouvé dangereux…
https://www.youtube.com/watch?v=QcNLbWk1zVU
Les statistiques en CRISE – chaine Science4All – 22 juil. 2019
Une pièce à mettre au dossier et à étudier :
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.18.20063875v1
Sur la base d’une étude statistique comparant les nombres de décès dans les pays ayant utilisé l’hydroxyetc / antipaludéen et dans ceux ne l’ayant pas fait, ce Izoulet a peut être trouvé « quelque chose » (bien que le nombre de morts officiels soit une variable questionnable bien entendu).
Une présentation de son travail par lui même existe en vidéo, lien : youtube.com/watch?v=lvZTBrhTGZw
Pour une fois, je me permets de recopier intégralement mon commentaire :
«
Pas de source sur son partage des pays. Il dit distinguer entre ceux qui utilisaient un antipaludéen au jour du 3e mort et les autres. Sans source, difficile de vérifier ce qu’il avance, et si d’autres pays n’auraient pas dû être inclus. C’est pour moi une faiblesse majeure, qui rend impossible de se forger une idée sur le papier.
Il s’arrête aux 10 premiers jours de l’épidémie. Ce choix diminue la robustesse de l’étude. Même chose du choix de commencer au 3e décès.
Le choix d’une ARIMA, bien qu’expliqué dans le texte, doit être discuté : l’ARIMA(1,0,1) «avec antipaludéen» est polynomiale, l’ARIMA(0,2,0) «sans» est exponentielle.
En outre, le modèle général est donc au moins celui d’une ARIMA(1,2,1), soit quatre paramètres ; modéliser une courbe de 11 points avec (au moins) 4 paramètres me paraît retors, mais j’avoue que j’arrive au bout de mes compétences en statistiques.
Pas d’étude de sensibilité aux données : dichotomie des pays, choix du début d’épidémie, choix de la fin d’étude. Pas d’étude de sensibilité au modèle.
Il ne traite aucune variable de confusion. Ça annule toute certitude quant à la fiabilité de ses conclusions.
Il fait des moyennes sur le nombre de décès, sans ramener aux populations des pays. Étrange.
Pas de mention de l’azithromycine. Pas de mention des doses ou des usages. Du coup, protocole raoult ou pas protocole raoult ?
Des sources dont je ne comprends pas la logique : citer Zhou et coll 2020, pourquoi ? Citer Mandelbrot et coll 2008, pourquoi ? etc.
»
et j’ajoute : Italie et Espagne «sans antipaludéen» ? D’après le sondage brandi par le Pr Raoult, ce seraient les plus grands prescripteurs de chloroquine.
Vos réactions ont été enregistrées et seront traitées, non pas pour imposer une certitude autorisée par les autorités officielles et leurs amis (ou interdite par eux!), mais favoriser le doute dans cette affaire complexe et aux données terriblement lacunaires et interprétables différemment.
iatrogène et nosocomial sont dans le même bateau.
La pandémie a largement été amplifiée par les errements innombrables des politiques et gestionnaires de santé, des pratiques dogmatiques des hospitalo-universitaires, des soignants désarmés dans les ehpad, des intrigues des grands labos. Apparemment Didier Raoult n’a pas tué grand monde à Marseille.
Rien que pour ça, il mérite toutes les médailles.
Primum non nocere
Les observations et analyses de cet article sont solides et rappellent les problèmes des travaux de D. Raoult mis déjà en lumière par l’ American Society for Microbiology . Le travail d’analyse publié sur votre site par Elisabeth BIK est remarquable. En Science, on passe son temps à se tromper mais sur des interprétations de données acquises selon des règles admises et reconnues par la communauté scientifique de notre spécialité et selon les règles de l’éthique scientifique en vigueur . Dans les Pays anglo-saxon , après des sanctions scientifiques du genre de celles qui ont été signifiées à D. Raoult ( par Science) sa carrière de recherche eût été interrompue ( je ne sais pas si cette conjugaison est correcte en français …), mais curieusement pas en France … Ce qui est étonnant est qu’il existe parmi certain(e)s d’entre nous le désir d’ être connu(e), quelqu’en soit le prix ( et ceci quelque soit le Pays) comme si » Etre connu » était un nouveau métier . Etre reconnu par ses pairs me semble être suffisant …
Jak, Geneticist
« l’étude à laquelle Mme Bik fait référence est bidonnée et non valable sur le plan scientifique»
Vous pouvez sourcer ?
Ci-dessous, une réponse à la fois drôle et pleine de bon sens à votre travail, certes respectable, mais qui reste un travail statistique loin des yeux des malades. Montrer vos chiffres aux victimes : pas sur qu’ils se sentent mieux… parlez leurs de Raoult, et ils se sentiront déjà mieux. Et la médecine, c’est souvent ça.
https://www.youtube.com/watch?v=mo0LIzdXFkk
Au delà de désaccords scientifiques que l’avenir tranchera un jour, l’Espoir fait vivre. C’est une vérité première systématiquement oubliée actuellement, où nos gouvernants, plus jacobins que jamais, ont choisi au contraire la main mise sur la population par la terreur morale, comme Robespierre, pour son plus grand bonheur, avec force mensonges et contrevérités médicales qui auraient du soulever tout le corps médical, CNOM et Académie de Médecine en premiers.
On peut facilement le vérifier en Médecine: on peut tuer un homme ou une femme sur un seul mot, raison pour laquelle chaque mot utilisé dans un échange médecin patient doit être réfléchi.
Le Pr Raoult, a sur ce point essentiel à la vie humaine, l’immense mérite d’avoir fait naitre de l’espoir dans une population plongée sans raison valable dans un enfermement moral digne des heures sombres de notre triste Histoire Nationale. .
L’azithromycine aurait un rôle capital dans le traitement précoce du Covid-19 : les médecins n’oseraient plus divulguer leurs résultats ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-azithromycine-aurait-un-role-224216
L’azithromycine aurait un rôle capital dans le traitement précoce du Covid-19 : les médecins n’oseraient plus divulguer leurs résultats ?
Mots clefs : azithromycine, coronavirus, covid-19, hydroxychloroquine, médecins généralistes, revue de presse/web, santé publique, traitements.
Après plusieurs semaines sur le sujet[1][2][3][4][5][6] le titre d’une « contribution » sur le « quotidien du médecin »[7] en ligne attire l’attention : « Un traitement efficace contre Covid-19 existe ! Deux études vont clore la polémique Raoult, estime un microbiologiste ».
L’information semble avoir été transmise au quotidien du médecin par le Dr Claude Escarguel, microbiologiste et ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux.
«il ne tient pas du tout compte des éléments […]»
Ça n’est pas le sujet : OB entend démontrer les erreurs de l’étude produite par l’IHU MI (première ligne de l’article !) qui ne légitiment pas les appels à «se jeter» sur la chloroquine. Les éléments par d’autres équipes, plus tard, n’excusent pas la méconduite et le comportement du Pr Raoult.
«Une étude italienne sur 65000 personnes»
non. un registre. de 20 personnes. c’est beaucoup moins impressionnant.
étude chinoise «2020.04.26.20081059»
au départ, c’était une étude sur un produit de “médecine traditionnelle chinoise”. Le fait qu’ils aient radicalement changé de sujet d’étude n’infirme pas abruptement le papier, mais incite à la plus grande réserve.
http://www.chictr.org.cn/showprojen.aspx?proj=49051
étude brésilienne
Vous ne précisez pas laquelle. Si c’est celle dont le Pr Raoult a fait la promotion, elle a été retirée pour problèmes éthiques, outre ses failles sérieuses.
Beaucoup d’informations erronées circulent. Et là-dedans, une part notable se veut en faveur de la thèse du moment du Pr Raoult. Cela incite à considérer les éléments présentés avec la plus grande prudence.
«Discovery, n’en parlons même pas, c’est le bide total»
C’est vraiment dommage, et les instances de recherche devront tirer au clair les disfonctionnements (la surmédiatisation de la chloroquine est avancée, rien ne dit que ça soit la cause unique). Mais c’est choisir entre un bide et une méconduite scientifique.
Pour Discovery, outre le côté financier à 5000e par sujet, ou franchement politique, un acteur de l’étude a dit lui-même (TV en soirée) qu’on aurait des difficultés à trouver des volontaires. Ce qui est logique. Un malade n’aime pas servir de cobaye.
«Un malade n’aime pas servir de cobaye.»
Ce serait donc pour cela que l’étude de l’IHU MI sur 80 patients a été réécrite pour effacer son caractère interventionnel ?
Les liens ne ce sont pas tous marqué, voici l’étude brésilienne : https://pgibertie.files.wordpress.com/2020/04/2020.04.15-journal-manuscript-final-1.pdf
Une chinoise : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.26.20081059v1 (nouvelle)
Pour discovery un membre y répond, c’est le coût et aussi la France a été vite en besogne en la qualifiant de européenne avant même d’avoir l’aval des pays. Et la plupart on préféré investir dans les leurs.
J’ai aussi souligné les gros problèmes d’étique de l’étude américaine, qui est le pilier central de l’article de OB.
Sinon Raoult n’a jamais affirmé produire une étude comme on peut. en produire en temps normal. Ce qu’il préconise, c’est qu’on suive en temps réel son travail sur le terrain, il met à jour régulièrement les chiffres et détail sur le site de l’IHU.
Orné
Le lien vers la suspension de l’“étude brésilienne” pour fautes éthiques. https://saude.estadao.com.br/noticias/geral,estudo-da-prevent-com-hidroxicloroquina-e-suspenso-apos-ser-feito-sem-aval-de-comite-de-etica,70003277428
Par contre, quels ont été les «gros problèmes de l’étude américaine» ? En outre, pourquoi la présentez-vous comme «le pilier central de l’article d’OB» ?
Enfin, comment déduire des informations utiles des «chiffres et détails sur le site de l’IHU» ?
Attendez ! Votre «nouvelle» étude chinoise porte le même numéro 2020.04.26.20081059 que la précédente !
Pouvons-nous valider que ces “études” (chinoise, italienne, brésilienne) souffrent de tels réserves qu’elles ne peuvent être en l’état acceptées pour argent comptant ?
Dans Discovery il y a plusieurs branches dont une dite témoin.
Quel patient accepterait d’être aléatoirement mis dans un groupe témoin alors qu’il espère être amélioré par le nouveau traitement proposé ?.
Jp : les patients qui sont d’accord pour faire avancer nos connaissances et qui savent qu’il est d’ailleurs bien souvent préférable d’être dans le groupe témoin et de ne pas encourir les risques des effets secondaires (tout en bénéficiant du traitement en cas de différence significative qui entrainera alors l’arrêt du groupe contrôle)
L’article que vous mentionnez est sur Medxiv, qui n’est pas un journal scientifique.
Il propose à ceux qui veulent de publier, sans vérification.
OB ne s’intéresse pas à l’efft de l’HCQ, mais à l’effet Raoult, et à ses déclarations et preuves auto proclamées.
Vu que Raoult à des preuves extrêmement minces, et des protocoles plus discutables, on en arrive à cette situation où il faut aller voir en profondeur son travail pour savoir comment il est est arrivé à créer de tels chiffres.
Lorsqu’une publication est faite, il est d’ailleurs d’usage en science que tout le monde essaie de la réfuter et de la démonter.
Elle ne peut en sortir que plus crédible si elle est correctement faite.
C’est loin d’être le cas ici, et c’est même grossièrement fait…
[modéré] Le problème est que les « experts » disaient qu’on ne devait pas traiter de suite et qu’il fallait attendre avant le traitement, que ce n’était pas nécessaire dans la majorité des cas, mais on s’aperçoit que même des personnes qui n’ont pas eu une aggravations de leur état et sans traitement présentent des lésions pulmonaires ou autre. Ils sont experts de quoi Vos experts? Le coronavirus provoque parfois des problèmes cardiaques même sans le traitement de dr Raoult. Le saviez vous avant de juger?
Ce qui me frappe le plus dans cette affaire: Mr Macron dit qu’on est en guerre. Personnellement si je dois me battre j’agis, et au fur et à mesure je corrige ce qui doit l’être autrement c’est sûr que l’on va la perdre cette guerre en tout cas et si les chiffres de l’étude chinoise est confirmé pas loin de 10 à 15000 personne sont mortes par vos principes de précaution. Vous me faites penser à ces gens qui ont cru que la ligne maginot protégerait. Ces responsables de l’armée étaient obsolètes comme la ligne maginot! Ne voyez-vous pas que nos élites sont comparables à ces gens obsolètes!
Dans le même état d’esprit que cette charge mono-orientée contre Raoult, nous avons les « décodeurs » du Monde, par nature larbins zélés des pouvoirs institués, qui affirment de manière péremptoire et autoritaire ceci ;
non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-gueris-a-la-chloroquine
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/05/05/non-les-marins-du-charles-de-gaulle-n-ont-pas-ete-gueris-a-la-chloroquine_6038720_4355770.html
C’est amusant cette concordance entre les crises et les pseudo décodeurs très enfumeurs…
Que de certitudes posées comme vérités, et de services ainsi rendus aux répugnants maitres!
Ce qu’il y a de plus étrange dans cette Histoire Raoult c’est que ce Professeur tant décrié, qui concentre sur lui toutes les critiques médiatiques possible en voulant à sa façon limiter le nombre de morts du Covid19, se retrouve malgré lui être de facto l’allier objectif du Gouvernement pour permettre ainsi aux Médias de ne poser aucune question sur la mortalité désastreuse enregistrée dans notre pays, plus de 26000 morts. On se retrouve ainsi au même rang que l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre alors que l’on était sensé avoir le meilleur système de Santé du monde. Maintenant on est fixé sur ce qu’on vaut vraiment. Les familles des nombreux morts de trop pourront apprécier. Bon d’accord tous ces vieux qu’on a dégagé c’est toujours des retraites en moins à verser et puis tous les soignants qui sont morts, après tout c’était leur métier et puis n’est ce pas on est en Guerre. Et en Guerre il faut bien des morts.
Depuis le 04 février sur un média radio national, j’ai dit qu’il ne s’agissait pas d’une « grippette » en me basant sur des images des TV chinoises (validées par mes étudiants chinois comme étant des images d’actualités et pas des images d’archives) qui montraient des villes de plusieurs millions d’habitants fermées par l’armée (entrées et sorties filtrées, contrôlées, testées) et qui montraient des corps médicaux en tenue NBC pour approcher des malades du Covid-19. Tout ça pour une « grippette » ! Ne prenons pas les Chinois pour des irresponsables.
Ensuite, n’ayant pas de traitement, que pouvaient faire les médecins ? Attendre et compter les morts ou tenter des choses ? Mettons-nous à la place d’une personne dont un parent est touché par le virus. On fait quoi pour le sauver ?
Et bien , j’aurais fait comme l’ont fait des politiciens, des journalistes ou même des chirurgiens qui critiquaient Raoul et qui ont suivi ses recommandations et appliqué son traitement.
Alors, il est facile de critiquer les gens qui ne sont pas « dans les droites lignes » (d’ailleurs Olivier B. a connu ça dans les Experts sur BFM Business, non ?) mais à froid , on se félicite souvent de ce qu’ont dit ces lanceurs d’alertes, ces marginaux, ces sceptiques.
Aussi je me permets de vous conseiller « d’attendre la fin de la foire pour compter les bouses » !
Wait and see ;;;
Il n’a pas suffit de ne pas « tester, isoler, traiter ».
Il a été interdit de le faire !
Tester : combien de labos ont expliqué pouvoir fabriquer et faire des tests à qui on a refusé de le faire ?
Isoler : Si on interdit de tester, évidemment, comment isoler les personnes atteintes ?
Traiter : Interdiction de l’HCQ, puis interdiction de l’HCQ même en hôpital sauf cas es plus graves, puis encore interdiction de perscription de l’HCQ, puis enfin, menaces par l’ordre des médecins.
A ce stade, ce n’est pas de l’incompétence, c’est du sabotage, c’est probablement volontaire, et ça relève très clairement du code pénal, auquel je participerai pour que les responsables n’y coupent pas (https://noublionsrien.fr/)
Bonjour,
Il faut ajouter à la méthodologie désastreuse et contraire à l’éthique du Pr RAOULT, que la PCR n’est probablement pas le bon test pour évaluer l’évolution de la maladie. Certains patients ayant les critères clinique de guérison (délai de 14 jours depuis le test PCR positif avec disparition de la fièvre depuis plus de 48 h et disparition des symptômes), gardent des test positifs jusqu’à 3 semaines à un mois. Il est probable que cela ne reflète pas la persistance de l’infection et de la présence du virus. La PCR détecte la présence de séquences de l’ARN viral. Rien ne dit que ces fragments reflètent la persistance du virus complet; Ce phénomène avait déjà été constaté avec la grippe et le SRAS (cf : https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30237-1/fulltext#bib10)
La bonne question à poser pour évaluer un traitement est de savoir si il permet de réduire le risque de formes grave et de décès.
Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ?
https://reseauinternational.net/pourquoi-la-fondation-bill-melinda-gates-a-subventionne-le-journal-le-monde-a-hauteur-de-4-millions-de-dollars/
– « La Science » ne dit certainement pas que le biais de sélection doit à tout pris être minimisé par randomisation. Elle dit que cette méthode permet de le faire. C’est la politique scientifique qui détermine si oui ou non il faut appliquer cette méthode. Dans ce cas ci, et à l’exact opposé de ce que vous affirmez, l’éthique est un argument contre la méthode qui mènera à des décès.
– Un biais d’échantillonage subsistera, avec ou sans randomisation.
– Interpeter un biais non quantifié comme un manque d’éthique est fantasque. Seule une personne qui cherche à faire rentrer les observations dans les hypothèses (comme vous), ou une personne qui a peu lu des articles scientifique peut affirmer cela.
– « La Science » ne dit pas non plus qu’il faut absolument quantifier l’effet placebo.
– Vos attaques sur les méthodes de managements de chercheur de type productivistes sont elles aussi non informées. On est la pour produire le + de connaissances possibles le + rapidement, pas pour pleurnicher et vouloir des louanges.
– Sortir des plaintes pour harcèlements sur d’autres employés comme argument contre le directeur est un argument à la P.Cohen, comme beaucoup de vos arguments.
Bref, vous faites les fonds de tiroirs pour prouver votre hypothèse de départ que D.Raoult est un « deplorable » sans éthique. Vous semblez être atteint de la variante journalistique du syndrome de Stockholm qui, à force de les avoir lu, vous fait adopter les méthodes malhonnêtes et mensongères de vos adversaires initiaux.
Vous auriez mieux dépensé votre temps à enquêter sur votre Ministre de la Santé.
Olivier Berruyer est sur ce coup-ci du même avis que Patrick Cohen… Et que maintes editocrates. Bien-sûr sa rigueur est toute autre mais quand même c’est plus fort que moi j’ai des doutes. Je suis embêté, mes tripes me disent qu’il a l’air sincère Raoult. Et tout le monde se lance des études scientifiques au visage. Les miennes sont plus rigoureuses que le tiennes.. Etc. Mais à la longue on en sait rien. Et cet article ne m’a pas convaincu.
Les scientifiques ont une approche très animal, c’est le concours a celui qui a la plus longue, ou celui qui pisse le plus loin.
Pour trouver des financements, publier, etc ‘ le monde scientifique est une véritable jungle comme le monde politique ou de haut cadre.
La manipulation, la trahison, un vrai feuilleton a la Dallas…. Oui nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours 😭
Alors défendons nos droits sur noublionsrien unE ACTION COLLECTIVE JURIDIQUE, 29000 INSCRITS POUR LE COVID
Dorénavant il faudra aussi discréditer le professeur Perronne qui vient de publier une étude en bonne et due forme pour les puristes….
Le traitement à la chroloquine soigne…
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.05.20088757v1
ça va être un peu plus compliqué cette fois il me semble mais bon j’ai grande confiance…
Deux possibilités 1) les faits lui donnant tort, le Pr Raoult est un voyou manipulateur et tous les pays et les praticiens qui appliquent ses recommandations sont donc des naïfs sinon des tocards contrairement aux autres qui ne l’appliquent pas. Et nos gouvernants, les journalistes et autres commentateurs dont vous sont formidables 2) les faits lui donnant raison..
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