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14.janvier.201714.1.2017 // Les Crises

Droit d’auteur : la Commission présente une directive très critiquée

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Fantastique : la fin de la revue du presse du blog en vue ? La Commission et les éditeurs ont tout compris aux enjeux du XXIe siècle…

Important : voici la vidéo d’un débat sur le sujet il y a quelques jours…

Source : Numerama, Guillaume Champeau, 14-09-2016

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Publiée le 14/09/2016, la proposition de directive sur le droit d’auteur pour le marché unique numérique a reçu un accueil très critique, en particulier pour deux aspects qui viendraient obliger les plateformes à filtrer les contenus uploadés, et les moteurs de recherche ou réseaux sociaux à payer pour présenter de cours extraits d’articles de presse.

La Commission européenne a présenté mercredi sa proposition de « directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique », qui se veut être évolution positive pour l’adaptation des droits de propriété intellectuelle aux pratiques sur Internet. Mais malgré tous les efforts mis par Bruxelles pour défendre son texte, la proposition reçoit un accueil extrêmement critique de la part des défenseurs des libertés numériques et des observateurs.

« On n’aurait pas pu imaginer pire », s’est ainsi étranglé Joe McNamee, le directeur exécutif de European Digital Rights (EDRi). « Nous avons besoin d’une réforme du droit d’auteur qui rend l’Europe adaptée au 21e siècle. Nous avons maintenant une proposition qui est un poison pour la liberté d’expression, un poison pour les entreprises européennes, et un poison pour la créativité ».

Sur Ars Technica, le journaliste Glynn Moody — qui est un très bon connaisseur des sujets liés au droit d’auteur — n’a pas un jugement beaucoup plus tendre. Il estime que la proposition de directive est une « implémentation de la liste de vœux des vieilles industries du droit d’auteur, avec peu de réponses aux besoins des utilisateurs en ligne ».

Deux nouvelles obligations de protection du droit d’auteur sont particulièrement redoutables :

 

 

UN DROIT SPÉCIFIQUE POUR LES ÉDITEURS DE PRESSE

Le premier point très contesté de la proposition de directive concerne le droit « auxiliaire » créé pour les éditeurs de presse, qui bénéficieraient d’un droit voisin du droit d’auteur, pour une durée de 20 ans.

« Les journaux, magazines et autres publications de presse ont bénéficié du passage de la presse écrite aux services numériques et en ligne comme les médias sociaux et les agrégateurs d’informations. Cette évolution leur a permis d’élargir leur lectorat, mais a également eu une incidence sur leurs recettes publicitaires et a rendu le respect des droits dans ces publications de plus en plus difficile », explique Bruxelles.

Le droit spécifique qu’elle propose d’accorder aux éditeurs de presse viserait donc à reconnaître « le rôle important que jouent les éditeurs de presse en termes d’investissements et de contribution à la création de contenus journalistiques de qualité » en étant « juridiquement reconnus comme des titulaires de droits, ce qui les placera dans une meilleure position, d’une part, pour négocier l’utilisation de leurs contenus avec les services en ligne qui les utilisent ou en permettent l’accès et, d’autre part, pour lutter contre le piratage ».

C’est donc le grand retour de la « taxe Google », déjà mise en place en Espagne. où Google a préféré fermer son service Google News. En conséquence, les visites sur les sites d’actualité ont baissé. Mais ce résultat mécanique n’a pas empêché des éditeurs de réclamer eux aussi que les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux soient obligés de payer pour afficher un résumé de l’article accompagné d’un lien. Le sujet fait actuellement l’objet d’une procédure judiciaire en Allemagne.

La proposition de directive devrait donc provoquer d’intenses débats lorsqu’elle sera examinée au Parlement européen. L’occasion est manquée, en tout cas, pour réellement moderniser le droit en accordant des droits nouveaux. Seule une exception pour le data mining a été accordée (aux chercheurs et non aux entreprises), et des progrès sont faits pour l’utilisation des oeuvres dans le cadre de l’éducation, ou par les personnes handicapées.

UNE OBLIGATION DE FILTRAGE AUTOMATISÉ

Lire sur : Numerama, Guillaume Champeau, 14-09-2016


Le texte de la directive du parlement européen et du conseil sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

PatrickC // 14.01.2017 à 01h21

Difficile de ne pas tomber dans l’invective vulgaire pour qualifier cette… »évolution positive » !

Mais que peut bien nous camoufler cet énorme chiffon rouge qui n’a aucune chance de passer ? quelle mesures scélérates ce cheval de Troie clignotant comme une enseigne de bordel est-il en train de nous faire passer dans le dos ?

IL va falloir fouiller là-dedans un peu sérieusement : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:52016PC0593&from=EN

Mais rien que lorsque je lis : « Elles prévoient aussi des conditions qui garantissent le bon fonctionnement des marchés », j’en ai les bras qui tombent de fatigue.

48 réactions et commentaires

  • Grégory // 14.01.2017 à 00h39

    Et je suppose que c’est un fabuleux cosmogol suprême de l’administration européenne qui jugera, en toute indépendance d’esprit de qui c’est qu’c’est qui fait « du journalisme de qualitay » et de qui sont les vilains qui font rien qu’à faire d’la nouvelle fausse.

    Ce qui m’irait, ce serait qu’ils placent toutes les restrictions auxquels rêvent les actionnaires dépassés de ces médias pour s’accrocher à leur rente en laissant toutefois la possibilité pour les gens non pas possédant mais faisant, c’est à dire les journaux eux mêmes, d’opter pour une licence de contenu similaire à l’état actuel des choses. On aurait alors une belle claque à l’influence des actionnaires, propriétaires de droits d’auteurs (avant tout un truc de rentier) sans valeur, et le journalisme ne s’en porterait que mieux, au moins pour un moment. Ça ne se refuse pas !

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  • PatrickC // 14.01.2017 à 01h21

    Difficile de ne pas tomber dans l’invective vulgaire pour qualifier cette… »évolution positive » !

    Mais que peut bien nous camoufler cet énorme chiffon rouge qui n’a aucune chance de passer ? quelle mesures scélérates ce cheval de Troie clignotant comme une enseigne de bordel est-il en train de nous faire passer dans le dos ?

    IL va falloir fouiller là-dedans un peu sérieusement : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:52016PC0593&from=EN

    Mais rien que lorsque je lis : « Elles prévoient aussi des conditions qui garantissent le bon fonctionnement des marchés », j’en ai les bras qui tombent de fatigue.

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    • BEOTIEN // 14.01.2017 à 15h20

      L’invective… j’y céderais d’autant plus volontiers que je vois là un pas de plus vers le contrôle du net. MAIS sans rémunération, donc protection des droits des créateurs de contenu, comment espérer le retour de l’information de qualité ?

      Imaginez le paysage si on devait se contenter des opinions, impressions, commentaires de rumeurs et ragots, invectives et autres mouvement d’humeur qui font un bon 99 % du contenu des blogs, forum et réseaux sociaux. Qui ne font d’ailleurs que commenter les informations produites par les organes de presse auxquels ils se référent pour les conspuer. Souvent à raison. Mais sans jamais les remplacer par de l’information.

      Ce dont nous avons besoin ce sont des Mediapart, Le Monde, Libération, Journal de Genève (feu), Le Soir… redevenus indépendants et dotés des moyens de rémunérer d’authentiques journalistes en situation de respecter leur éthique.

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  • caliban // 14.01.2017 à 05h55

    C’est un peu schématique mais si on considère que le Savoir s’accroit quand on le partage, faire payer les citations d’articles et leur lien hypertexte, revient à réduire la connaissance.

    A part « judiciariser » internet, je ne vois pas l’effet que cela pourrait produire. Pourquoi la Commission ne promeut-elle pas les Creatives Commons ? Le panel de licences est suffisamment large pour répondre à toutes les situations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons

    On a parfois l’impression avec les Commissaires d’avoir à faire à des cyborgs, programmés pour marchandiser tout ce qu’ils touchent. En l’espèce, la logique marchande s’attaque au savoir, le chiffre s’attaque au verbe. On va finir par se transformer en bytes, I ou 0 🙂

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    • Lysbeth Levy // 14.01.2017 à 09h49

      Bienvenu dans le « cybermonde » alors, logique marchande ou logique de censure en tout genre, il y a belle lurette qu’au motif noble de lutter contre le racisme, ou la haine, la protection des droits d’auteurs, le vrai projet n’est il pas de verrouiller cette maudite parole libre ? Ah même Mr Zimmerman en parle souvent sur son site : https://www.laquadrature.net/fr/les-robots-de-la-police-privee-du-copyright-attaquent-robocopyright Puisque nous vivons dans le monde virtuel de l’informatique, les garde-fous voulu par les états et les lobbies verrouillent déjà le système.
      https://www.laquadrature.net/fr/les-robots-de-la-police-privee-du-copyright-attaquent-robocopyright

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    • RGT // 14.01.2017 à 09h58

      Je vais déposer un droit d’auteur pour les lettres de l’alphabet (de tous les alphabets et idéogrammes existants ou ayant existé ou pouvant exister), ce qui obligera tous les utilisateurs à me reverser des droits d’auteur.

      Par ici la monnaie.

      Le plus étonnant, c’est que personne n’y ait jamais pensé…

      Pourtant, avec les brevets sur le vivant ils avaient déjà bien exploré les voies sur la privatisation d’inventions remontant très loin dans le temps.

      Ils s’arrêteront sans doute lorsqu’ils se retrouveront totalement bloqués dans toutes leurs actions quotidiennes (à qui dois-je verser des royalties pour avoir le droit de respirer ?) et se retrouveront totalement englués dans les conséquences de leurs actes.

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    • K // 14.01.2017 à 12h14

      Cette directive est d’autant plus absurde que chaque site a déjà la possibilité de choisir les pages qu’il souhaite indexer ou ne pas indexer sur chaque moteurs de recherche.
      Ca se passe dans le fichier robot.txt, à la racine du site.
      Donc aucun site ne peut affirmer se faire voler son contenu par les moteurs de recherche puisque les administrateurs web peuvent facilement prendre leurs distances avec Google, et pour un coût nul.

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  • Dizalch // 14.01.2017 à 06h11

    Pour en savoir plus sur le projet de loi de la commission européenne, actuellement discutée (cela a démarré début 2017 pour aller vers le vote, non démocratique, car les citoyens ne sont pas consultés sur un sujet aussi important…)

    https://juliareda.eu/2017/01/10-actions-illegales/
    « avant de partir, le commissaire au Numérique sortant a soumis des plans dangereux qui sapent deux bases fondamentales de l’Internet: les liens et les téléchargements de fichiers. Alors qu’Oettinger part, ses propositions, dictées par les lobbys, vont rester. (…)
    Ces propositions causeront d’importants dégâts collatéraux, rendant des gestes de tous les jours ainsi que nombre de services que vous utilisez régulièrement, carrément illégaux, sinon payants, ou au strict minimum, embourbés dans un flou juridique. »

    https://www.laquadrature.net/fr/save-the-link
    La Quadrature ainsi que Mozilla, et d’autres s’opposent totalement à cela. plus d’infos sur le lien.

    Pour info, un exemple d’hier de la « censure pour copyright » sur Youtube:
    http://www.zerohedge.com/news/2017-01-13/youtube-joins-fake-news-crusade-shuts-down-popular-conservative-channel

    Cdt,

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    • caliban // 14.01.2017 à 08h49

      Merci pour toutes ces informations.

      Concernant votre dernier lien et l’histoire assez édifiante de ce juriste qui a vu sa chaîne Youtube effacée … cela fait écho aux avertissements reçus par M. Mélenchon, dont la chaîne semble également avoir eu quelques déboires … avec le Service public. Un cas pratique qui donne à réfléchir.

      C’est au début : https://www.youtube.com/watch?v=xSxMAU-DZsc

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      • chrles // 15.01.2017 à 18h17

        Bonjour
        Mas heu Mélenchon n’est il pas député européen?
        donc ayant connaissance des directives issues de Bruxelles ???
        Les trois premieres minutes le décrédibilisent

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        • rouge vif // 17.01.2017 à 00h55

          @Chrles
          JLM nous explique qu’il sait que les images télé sont soumises à droits d’auteur mais que généralement et s’agissant par surcroît de sa propre image les chaines de télé lui accordent le droit de citation visuelle de courts extraits … il dénonce les petites vilenies de France Inter qui l’ a pris par traîtrise . -notre très chère Lea et autre Patrick-

          votre anti-melanchonisme primaire vous égare…

          ou alors expliquez nous le lien avec les directives de Bruxelles ….

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    • LBSSO // 14.01.2017 à 12h29

      Merci à vous tous pour ces informations précieuses surtout quand on est pas de la partie.
      J’ajoute cette vidéo d’une soirée/débat et de mobilisation qui a eu lieu le 9 janvier.Présents des responsables de Wiki,la Quadrature,Mozilla.
      http://www.laquadrature.net/fr/soiree-directive-copyright
      A force de nous prendre pour des poires… attention qu’elles ne soient pas à poudre.
      Plus souhaitable est un compromis.

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  • emmanueL // 14.01.2017 à 07h22

    D’un autre côté plus les éditeurs de « journaux » en ligne empêcheront les reprises, moins ils seront lus (et à la limite pour critiquer un article, pas besoin d’ajouter son lien) alors que les médias alternatifs autoriseront les références sous creativ commons et auront une lisibilité accrue. Bref, la crédibilité des mainstreams étant déjà devenue bien faible, ils s’étoufferont ainsi eux-mêmes à petit ou grand feu.

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    • calal // 14.01.2017 à 08h57

      tout a fait d’accord.la commission prouve a nouveau que les pouvoirs en place sont la pour proteger les monopoles etablis et pour eviter,non plutot retarder l’apparition de nouvelles formes de production.la destruction creatrice est ici a nouveau empechee,symptome du neo libearalisme de connivence.

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  • Alain // 14.01.2017 à 07h25

    Les éditeurs de journaux sont bouffis de suffisance en se croyant la source incontournable de l’actualité. Et l’exemple espagnol ne leur a rien appris, ils perdront du lectorat et donc forcément des recettes publicitaires et finiront par devoir mettre la clé sous le paillasson, ce qui ne sera pas une catastrophe étant donné qu’ils ne sont plus journalistes mais propagandistes !

    Quant à la commission et son discours sur la société numérique, elle prouve jour après jour que ce n’est que de la com, et qu’elle n’a qu’une seule source intellectuel et un seul public à satisfaire: les lobbies. Preuve vivante de l’escroquerie intellectuelle des « hautes » autorités « indépendantes » plus efficaces que les élus.

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    • Maxalex // 14.01.2017 à 19h19

      Malheureusement, je crois qu’ils ont abandonnés l’idée de faire du fric avec ces médias depuis longtemps, seul compte la diffusion de leur propagande et ils ont les moyens de la financer ou de nous la faire financer. Quitte à utiliser l’état pour se gaver de subventions, les puissants c’est eux!

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  • DUGUESCLIN // 14.01.2017 à 07h39

    Si j’écris dans un blog: « Un Observateur (pas très nouveau) colporte des informations relayées par certains dans le Monde (européen), qui sont contraires à la réalité, tant par les faits que dans leur présentation » devrais-je payer la taxe?
    Par exemple, si j’écris: « Alep a été libérée » au lieu d’écrire « Alep est tombée » comme certains le font apparaître dans des titres qu’ils répandent partout dans le Monde, faute d’avoir un bon Observateur (ce qui n’a rien de nouveau) devrais-je payer la taxe?

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    • Tepavac // 14.01.2017 à 14h34

      C’est malheureusement le genre de loi scelerate. Employer une sanction qui par nature est injuste, puisque l’élément de sanction n’en n’est une que contre ceux ne disposant pas de l’aisance pour l’assumer.

      La loi contre les fausses informations subversives, existe déjà depuis 1945, précisément en réponse a l’histoire vécu. Sans doute était elle sévère, mais à la mesure des calamités qu elle devait combattre pour protéger la paix sociale.
      Maintenant c’est le pot de terre contre le pot de fer.
      Exemple: les MSM /les crises.

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  • Duracuir // 14.01.2017 à 09h46

    Personnellement, je serai patron de presse mainstream je serai absolument furieux. Voici des oligarques qui dépensent des fortunes pour entretenir des armées de larbins et prostituées journalistiques afin de marteler les messages qu’ILS veulent voir diffusés, et voilà des larbins politiques qui dans le but servile de complaire à leurs intérêts financiers risquent de faire en sorte que personne, sur le net, ne voudra plus diffuser les fake-news et manips qu’ils financent à grand frais, laissant la place libre aux sites « amateurs ».
    Terrible.
    C’est carrément dumb and dumber. Quand la servilité et l’avidité pousse à la pire crétinerie

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  • Raoul // 14.01.2017 à 10h07

    Le combat est continuel et, même quand une bataille est gagnée contre eux, ils reviennent à la charge. Rien ne les arrête puisque l’idée de taxer un lien hypertexte revient, de fait, à tuer ce qui est à la base de la logique de fonctionnement du Web.

    En France, ils ont voté la dite « taxe Google » qui touche Google, certes, mais aussi tous les autres moteurs de recherche. Elle conduit à taxer tous les liens vers des images.

    Et cette taxe ne fait pas dans la dentelle. Puisqu’on ne peut pas faire la différence entre ce qui est protégé et ce qui ne l’est pas, on taxe en fonction de la quantité. Un moteur de recherche qui ne fournirait que des liens sur des images sous licence Creative Commons serait ainsi taxé et les « ayants droits » vont ainsi récupérer de l’argent sur des images qui ne leur appartiennent pas.

    On peut être fier de voir que la France, comme d’habitude, est à l’avant-garde et ouvre la voie pour ce nouveau type de racket (on est aussi les champions d’Europe pour la dite « redevance sur la copie privée »).

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  • Alfred // 14.01.2017 à 11h00

    Difficile de faire plus à côté de la plaque. Plus d’état ou moins d’état ça ne parle qu’aux QI d’huîtres. Plus de régulations (cons ou pas cons) ça a un sens. Mais ces régulations peuvent être décidées et élaborées au niveau supranational, national, régional, communal voir familial…. le noeud de règles absurdes dans lesquelles nous vivons été élaboré où pensez vous?
    Au sein de « l ‘etat » par un vilain petit fonctionnaire? Peut être que certaines sont bien sorties de la manche de quelque multinationales ou cabinet de lobyistes (essayez de rouler à l’huile ou de vendre du purrin d’orties, etc…).
    Sinon tout à un coût c’est vrai. Mais payer trois fois pour de la propagande c’est trop cher (je paye la pub en payant les produit, je paye mes impôts et il faudrait que j’achète un torchon?).
    Pourvu que toutes les aides à la presse disparaissent.

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    • 13atg // 14.01.2017 à 13h02

      Les régulations viennent de l’Etat et personne d’autre.
      Si les entreprises font du lobbying, c’est leur droit. C’est l’Etat qui y répond favorablement. Le problème vient de la possibilité qui est donné à l’Etat d’y répondre.
      Cette possibilité, ce sont les électeurs qui le lui ont donnée.
      La régulation des entreprises passe par le prix de marché. Le reste, c’est l’Etat qui accepte la connivence. On ne peut pas pleurer sur ce texte en cautionnant le reste du temps l’interventionnisme par ses choix électoraux.

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      • Alfred // 14.01.2017 à 13h39

        Tous les choix électoraux que vous pourriez faire amèneraient au même problème.
        Si vous croyez que Macron ou Madelin c’est la fin des privilèges privés garantis par l’État vous êtes d’une naïveté sans bornes. Ces gens sont aussi etatistes que les communistes. Ils ne servent juste pas la même nomenclatura. Regardez par exemple la posture de macron avec les notaires. Tout est du même acabit. La mise en oeuvre est souvent l’inverse de l’annonce. C’est aussi vrai avec la droite qui est supposé bien géré le budget (et termine systèmement avec les pires déficits) ou la gauche qui annonce mettre le paquet dans l’education mais en pratique fait l’inverse.
        Au passage c’est exactement pareil aux États-Unis unis qui sont aussi très « etatistes »…

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        • Alfred // 14.01.2017 à 13h47

          Quant au marché à part sous les halles du village ça n’existe pas tel que vous nous le vendez. Il existe DES marchés et l’immense majorité sont altérés de telle manière que la fameuse « loi du marché » est une fable du niveau du père Noël. Il n’existe pas de marché « des hauts dirigeants » (mais une logique de réseaux et de rapports de forces) ni de marché de l’électricité (en raison des infrastructures), etc…
          À la limite le seul pays où règne la « loi du marché  » est la Somalie (et encore à y regarder de près c’est même pas sur).

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        • Dizalch // 15.01.2017 à 00h16

          @13atg: sur votre commentaire du 14 janvier 2017 à 13h58 (// Loi 73).
          La loi de 1973, est la pire chose qui soit arrivée à la France… que l’on donne sciemment le droit aux Banques Privées de re prêter à l’État, est l’une des choses les plus stupides que la France ait faite… Car autoriser l’émission monétaire par du privé, pour qu’il marge dessus, et que l’état s’endette… comment dire?… Madoff en aurait rêver je pense…
          Quand à vos allusions sur les mérites de Thatcher, l’école de chicago, et fillon… vous êtes sérieux?… 😉

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      • Catalina // 14.01.2017 à 15h43

        lobinngue est le mot « poli » pour corruption. Comment se fait-il que des agents d’influence en surnombre aient le droit de corrompre les soi-disants élus ?

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        • Dizalch // 15.01.2017 à 00h21

          Poussons vos raisonnements jusqu’au bout voulez-vous?… vous préférer le privé, vous ne cessez de le dire dans vos commentaires, soit assumez. Demandez la liquidation des banques (et qu’elles rembourses leur renflouement par l’état, et non, ce n’est pas fait, comme vous seriez tenter de le dire, les dettes de 2007/8 ne sont pas remboursées… mais sont passées au Publique, et on cherche (l’UE) à les remonter à l’échelon Européen tellement elles sont handicapantes…).
          Quand aux journaux, étant, factuellement déficitaire, qu’ils mettent la clef sous la porte, sans aucune autre forme de financement publique.
          Etc. etc.
          Merci.

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      • Dizalch // 15.01.2017 à 00h25

        Vous avez votez pour du Lobbying?… sourcez le programme des élus concernant ce point svp… j’insiste… car, ni moi, ni aucune personne que je connaisse ne l’a fait. Je serais donc fortement intéresser par des « flyers » que je n’ai pas eu dans les urnes…

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    • LBSSO // 14.01.2017 à 19h17

      Changer de presse ?

      Je ne vous fais pas l’affront d’évoquer avec vous ,la concentration de la presse tant en amont qu’en aval de cette filière.C »est une plaisanterie qui m’étonne de la part d’un libéral qui me paraissait sincère ?

      Changer de presse ? Non ,la réinventer en faveur du plus grand nombre,du peuple, des citoyens.

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      • LBSSO // 15.01.2017 à 10h07

        Mon commentaire avait pour objet de souligner que changer de presse n’avait guère d’intérêt en raison de sa concentration.
        Vous me répondez :à qui la faute ? Bon ,ce n’était pas le sens de ma remarque mais admettons cette rhétorique
        Si la modération le permet ,pouvez vous précisez ,en quoi selon vous, le lecteur,le peuple français (oui il existe sans guillemets je vous le confirme, mais laissons cela de côté svp) serait responsable ?.

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        • 13atg // 15.01.2017 à 10h15

          C’est le lecteur qui choisit par son achat la constitution ou le renforcement de ces oligopoles de presse.
          Tout le monde connaît les cartographies des grands groupes.
          Selon l’adage, en achetant, on vote pour une forme de société.
          On sait à qui appartient TF1. On connaît le réseau d’entreprises. TF1 est une chaîne très prisée. Son succès, c’est d’abord le téléspectateur qui le lui donne.

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      • Lysbeth Levy // 15.01.2017 à 10h59

        Vs avez raison, c’est toujours la faute du peuple, plèbe qui lit mal la presse bourgeoise ! Comme disait B. Brecht « il faut virer le peuple  » ! Tenez le programme de Fillon sur la Sécurité sociale, très « thatchérien » qu’il a enlever de son site mais sans doute le connaissez vous ? http://www.lecanardenchaine.fr/…/20…/12/Programme-Fillon.pdf Vs avez voté pour lui ? Juste en passant…Sachant que vs êtes ultra-libéral. Comme aux Usa, UK en France, aussi on va voir le niveau de longévité de la population baisser drastiquement ..A moins que l’on utilise « l’eugénisme » préconisé par les ultra-libéraux ? Bah oui les pauvres sont plus nombreux que les riches si on les élimine, il y aura davantage de « riches » que de « pauvres » non ? Juste en passant..Avec la « guerre au terrorisme » cela permet de « faire baisser » comme « il faut » la démographie des pays dits « pauvres » mais riches dans leur sous sol que nous pourront exploiter sans être embêtée : http://www.afd.fr/webdav/shared/ELEMENTS_COMMUNS/article/articles2007/ENA%20-%20Etats%20voyous.pdf…: Un bon programme non ?

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      • LBSSO // 15.01.2017 à 11h29

        Merci à tous les deux pour vos commentaires.

        13atg ,compte tenu de vos connaissances que je devine vous êtes à l’évidence d’une très mauvaise fois concernant les mécanismes de concentration.Pour avoir participé à des concentrations (certes modestes) ,c’est bien pour s’imposer aux clients et donc lui restreindre sa liberté de choix qu’elles s’opèrent.A tel point qu’il existe des lois anti trust dans des pays libéraux,car tout le monde s’est bien qu’à partir d’un certain seuil ,un acte d’achat alternatif devient impossible.
        Enfin sur le niveau de connaissance de chacun d’entre nous vous le surestimer.
        Bon dimanche

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        • 13atg // 15.01.2017 à 11h39

          Ah mais je ne nie pas les manœuvres des concentrations. Et effectivement, certains états mettent des garde-fous.
          Je dis simplement que ces entreprises font leur boulot.
          Elles visent la puissance financière à travers l’influence. C’est leur métier.
          Pour que ca s’arrête, c’est très simple : vous n’achetez pas !

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    • Didier // 14.01.2017 à 19h52

      Oui, oui. Les aides aux entreprises en premier lieu. Les aides aux banques (pardon, leur « recapitalisation »… sur deniers publics) ensuite.

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      • Jean-Luc // 15.01.2017 à 12h30

        Un candidat aux présidentielles de 2017 veut renationaliser les banques qui se font renflouer par l’état.

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    • Dizalch // 15.01.2017 à 00h22

      Presse déficitaire, dépôt de bilan et pas de renflouement… cqfd…

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  • ali baba // 14.01.2017 à 12h12

    Sous couvert de « protection intellectuelle » nous assistons au dessaisissement total du lieu physique (notre corps) où aboutit, à un moment donné, le transfert des données en provenance d’innombrables sources.
    Il est bon de rappeler qu’avant Lépine chacun disposait, sans bourse délier, de l’accès au savoir dans l’acceptation du terme savoir le plus large.
    Du jour au lendemain est opéré, sans apparentes douleurs, la spoliation de milliards d’individus ayant vécu les millénaires précédents. Surgit alors, avec Lépine, le gigantesque hold-up de tout ce qui constitue le bien vivre ensemble des sociétés en devenir.
    C’est ainsi
    Je ne me suis jamais « senti » propriétaire de « mon » intellect et je me demande toujours à quoi correspond un bien intellectuel si le corps humain compris dans ce bien est absent et nié?

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  • BrianDuSysCat // 14.01.2017 à 13h19

    on utilisera d’autres plateformes, et je suis sûr que les chinois et les russes sont tout à fait prêt à aider numériquement n’importe qui d’un peu dissident dans leur projet.

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    • Maxalex // 14.01.2017 à 19h32

      Certainement, mais tout le monde n’a pas l’expertise et la volonté pour se protéger. Nous sommes tous pistés aujourd’hui. Mon PC est plutôt bien « protégé », pas complètement loin de là, mais bon j’ai neutralisé pas mal de pisteurs, par contre avec le smartphone, la moindre appli m’oblige a accepter ce pistage. Moi et M et Mme tout le monde ne sommes pas en mesure de nous protéger facilement.

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    • Dizalch // 15.01.2017 à 00h23

      « On peut reprocher bien des choses aux américains mais les premiers à se critiquer eux- mêmes dans l’art ou la presse, ce sont bien eux. »
      On le voit effectivement dans la couverture qui est faite sur les « Fake News »… c’est on ne peut plus vrai… (vous êtes sérieux?…)

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      • Lysbeth Levy // 15.01.2017 à 08h46

        Vous vivez à l’ère de la guerre froide vous avez quel âge ? Et sachez que ce sont les « Unes occidentales » qui dominent le monde et pas russe ou chinoise. Que représente les occidentaux par rapport au « reste du monde » en démographie ? Et que je sache en principe on est libre de « consulter » tous les médias qui paraissent dans le monde non ? Vous êtes insultant d’ insinuer que nous voudrions une aide de pays de « l’Axe du Mal » (selon vos chers amis utra-libéraux ou néo-con ) alors que votre cerveau est « imbibé » de mode anglo-saxonne. C’est votre problème ! Vous faite de la propagande d’ailleurs et des fakes news avec vos sites de la droite la plus libérale. Si vs venez ici pour nous faire la morale a deux sous, sachez que nous pensons par nous mêmes et même avec l’aide de Marx parfois. Un grand classique. ….

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  • Lysbeth Levy // 14.01.2017 à 18h15

    Sur le copinage entre hommes politiques à tons les niveaux une dernière info :http://solidaire.org/articles/europe-une-fuite-revele-comment-les-partis-traditionnels-se-partagent-les-postes :
    « Une Grande Coalition de l’entre-soi »
    À la mi-janvier, le Parlement européen élit un nouveau président. Les différents groupes politiques ont proposé leur candidat. Libéraux (ALDE) et sociaux-démocrates (S&D) présentent donc des candidats aussi. Ce qui n’est pas du goût des démocrates chrétiens (PPE), qui se sentent trahis par leurs partenaires libéraux et sociaux-démocratiques.
    Et pour cause, le document qu’ils révèlent par vengeance ou représailles est éloquent. Il s’agit en effet d’un contrat secret conclu en 2014 par les trois groupes, dans lequel ils s’accordent pour partager noir sur blanc entre sociaux-démocrates et démocrates chrétiens la fonction de président du Parlement européen. Quant au groupe libéral, dirigé par Guy Verhofstadt » »

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  • madake // 14.01.2017 à 19h45

    Voici un autre scandale, qui vient en écho: celui du business de la publication scientifique.
    A l’heure où les budgets sont à la baisse partout.

    La recherche est payée par nos impôts, l’Etat (et quelques sponsors)… formation, labos, instituts.
    L’Etat paye pour la faire publier par des éditeurs privés.
    L’Etat paye pour que ses propres chercheurs puissent accéder à leurs recherches…
    Si une école ou un organisme de recherche veut y accéder, il faut payer.
    Le public passe à la caisse comme tout le monde.

    un peu comme si vous payiez les écoles, la formation des journalistes, les journalistes, les presses et la typo d’un journal.
    vous payez pour pouvoir écrire un article et le publier
    vous payez pour pouvoir lire vos articles et ceux des collègues,
    Vous payez pour que vos étudiants puissent lire les articles.

    Inspirez, c’est gratuit,
    expirez, c’est gratuit,
    profitez-en!!

    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20141023.OBS3001/tres-cheres-revues-scientifiques-l-academie-se-rebiffe.html

    mais parfois les choses évoluent dans le bons sens

    http://www.numerama.com/sciences/173928-2020-toutes-publications-scientifiques-europeennes-seront-libres-dacces.html#commentaires

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  • zorlgub // 14.01.2017 à 20h06

    Tous les sujets de « propriété intellectuelle » sont traités de manière effarante par la Commission.

    Au départ, le droit d’auteur est une restriction de diffusion limitée dans le temps, visant à protéger les intérêts de l’artiste ; sans ce droit, les chanteurs et autres créateurs se voyaient lésés par copie et ne gagnaient pas leur vie. Passé ce délai, l’oeuvre entrait dans le domaine public, pleine et entièrement accessible.

    L’utilisation du droit d’auteur dans le logiciel a peu de sens. D’une part parce que les délais sont bien trop longs vis à vis du cycle de vie des logiciels. Et une fois dans le domaine public, un logiciel dont le code source est fermé, ne voit pas son code source ouvert, donc, en vérité, le public n’a pas du tout accès à l’oeuvre.

    Et dans nos gouvernements on ne parle que de changements vers une restriction des redistributions, jamais vers l’intérêt général, qui est la propagation du savoir.

    Quand on réussit à faire échouer une directive, elle revient quelques années plus tard avec une nouvelle étiquette.

    Les gens luttent, mais de manière isolée. Le seul moyen de renverser la balance sera un retour à une réelle démocratie…

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  • Caramba! // 14.01.2017 à 23h33

    « Google a préféré fermer son service Google News. En conséquence, les visites sur les sites d’actualité ont baissé. »

    Mais c’est une excellente nouvelle! Qu’ils mettent en place cette nouvelle taxe! Moins on parlera des journaux qui ne sont plus que des organes de propagande, moins ils seront lus et plus tôt ils feront faillite et nous serons débarrassés d’eux.

    Il restera bien d’autres sites d’information comme les sites russes, iraniens, algériens, suisses, américains, anglais, etc. tous pays qui ne sont pas membre de l’UE. Ainsi que tous les réseaux qui produisent leurs propres analyses bien plus pertinentes et bien moins mensongères que celles de la presse détenues par

    Et qui va percevoir la taxe? Si c’est le fournisseur d’accès, mettre son site en dehors de l’UE.

    En fait ce qu’ils veulent c’est non seulement une publicité gratuite (quand un lien vers un journal est publié), mais en plus être payé pour le service qu’ils reçoivent. Le monde à l’envers.

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  • Dizalch // 15.01.2017 à 00h29

    Si vous pouviez « honorer votre ultra-libéralisme » en demandant la fermeture de ce qui n’est pas « viable » (de facto, la presse entre dans la catégorie, vous le reconnaitrez?…), donc il faut assumer… et effectivement cela permettra d’éviter des subventions, et accessoirement des lignes éditoriales « pilotées »…

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