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10.avril.201710.4.2017 // Les Crises

Du nouveau au réacteur 2 de Fukushima Daiichi, par Pierre Fetet

Merci 219
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10/04 ; j’aurais besoin de traducteurs anglais ce soir, vu l’actualité – merci de me contacter

Comme cela vous a passionné la semaine passée, je vous propose un très intéressant article détaillé…

Source : Fukushima-blog, Pierre Fetet, 04-02-2017

Les investigations menées par Tepco fin janvier 2017 ont permis de visualiser une partie de l’intérieur de l’enceinte de confinement du réacteur 2 de Fukushima Daiichi. A cette occasion, Tepco a fait semblant de s’étonner de deux choses pourtant très prévisibles : 1) le corium a pu faire un trou dans une plateforme métallique située juste en dessous de la cuve du réacteur. 2) l’endroit est excessivement radioactif : 530 Sieverts/h (dose létale quasi immédiate), mesure de radioactivité la plus haute jusqu’à présent révélée par Tepco.

Le trou d’un mètre de côté observé le 30 janvier (photo Tepco)

Cette découverte a été rendue possible grâce à une caméra conduite à distance. Ce n’est pas la première fois que Tepco fait des recherches dans l’enceinte de confinement du réacteur 2, mais les images obtenues jusqu’alors n’étaient pas aussi explicites.

Ouvriers à l’action dans le BR2 (photo Tepco)

Situation de la cavité explorée (document Tepco)

Aire d’investigation (Illustrations d’après des documents Tepco)

Les employés de Tepco ont utilisé un accès existant destiné au remplacement des barres de contrôle qui ne peut se faire que par le bas. Pour cela, une ouverture est aménagée dans l’enceinte de confinement suivie d’une passerelle qui permet d’accéder à la cavité située juste en dessous de la cuve. A cet endroit, les systèmes de commande des barres peuvent être vérifiés lors des visites d’entretien et les barres de contrôle peuvent être remplacées si besoin. Voici par exemple une photo d’une inspection du dessous de cuve du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daini, le 8 février 2012.

Les barres de contrôle sous le réacteur 4 de Fukushima Daini (Reuters/Kyodo)

Ces barres sont nécessaires au bon fonctionnement du réacteur car elles permettent de réguler sa puissance. Le 11 mars 2011, les barres sont remontées automatiquement dans les réacteurs de Daiichi et ont stoppé la réaction en chaîne.

Aujourd’hui au réacteur 2 de Fukushima Daiichi, le paysage du dessous de cuve est tout autre, voilà ce qu’on peut en voir :

Commandes des barres de contrôle du réacteur 2 de Fukushima Daiichi (photo Tepco)

A partir d’un montage de Tepco, le site Simply Info a évalué l’emplacement du trou dans la grille (« HOLE » sur l’illustration ci-dessous).

Illustration Simply Info

Tepco a également fourni un plan de la plateforme avec la situation du trou :

Illustration Tepco

 

Aire d’investigation et évocation des dégâts (Illustration Asahi Shimbun)

Le caillebotis est recouvert de morceaux de matière noire qui pourrait bien être du corium solidifié. Le trou dans la plateforme, juste sous la cuve, évoque le passage du corium. Ayant pu chauffer à l’intérieur de la cuve jusqu’à 2 à 3000°C, celui-ci a facilement pu faire fondre les barres de contrôle et comme le fond de cuve est percé de multiples trous (voir photos ci-dessous), le magma radioactif n’a pas eu de mal à traverser la passoire.

Ces trous servent à faire coulisser les barres de contrôle qui sont situées sous la cuve. C’est un vieux système des réacteurs Mark-I ou Mark-II, conçus par General Electric, qui a démontré sa grande faiblesse. Aujourd’hui, il existe encore beaucoup de centrales nucléaires qui l’utiisent, notamment aux Etats-Unis. En France, le système est différent, il est actionné par le haut.

Lire la suite sur : Fukushima-blog

Source : Fukushima-blog, Pierre Fetet, 04-02-2017

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Commentaire recommandé

kasper // 10.04.2017 à 08h31

Je ne suis pas specialiste mais j’habitais a Tokyo au moment ou ca a pété.

Ce que j’ai retenu c’est que les groupes électrogènes montés sur camion etaient prêts, situés dans un endroit sur loin des cotes. Problème : quand on les a amenés on s’est rendu compte que leurs cables ne correspondaient pas aux prises du systeme de refroidissement. Et on ne parle pas ici de cables qui se trouvent au monsieur bricolage du coin, mais de cables de forte puissance qu’on ne peut pas interchanger comme ca. Le temps de trouver une solution, le reacteur avait commencé a fondre, bloquant les barres de contrôle.

Une telle bévue a été possible parceque Tepco, l’entreprise privée qui gère la centrale, a volontairement rogné sur les exercices de simulation de catastrophe pour gratter quelques yens. On avait jamais pris la peine d’essayer de poser les cables, sinon on se serait rendu compote immédiatement que ca ne rentrait pas.

Pour une poignée de dollars…

172 réactions et commentaires

  • Les-crises // 10.04.2017 à 03h57

    Bonjour

    comme indiqué, on a besoin de traducteurs de textes anglais pour ce soir, vu l’actualité… Merci de vous signaler !

      +0

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    • Dominique Denoel // 10.04.2017 à 16h43

      Bonjour,

      Je traduis très bien l’anglais. Vous pouvez m’envoyer les textes par mail.

      Bien à vous,

      Dominique

        +2

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    • Françoise // 10.04.2017 à 21h32

      Prête à aider pour les traductions, dès ce soir…

        +2

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    • david eon // 11.04.2017 à 17h43

      Ayant déjà travailler pour vous, je me ferais un plaisir de vous aider une fois encore !

        +1

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  • Papagateau // 10.04.2017 à 04h24

    Il y avait ça dans la précédente revue de presse du 9/4/17 de « Les-crises ».

    Scandale de la forge du Creusot : Areva et EDF alertées dès 2005
    https://www.franceculture.fr/economie/scandale-de-la-forge-du-creusot-areva-et-edf-alertees-des-2005
    Comme quoi, dans la culture de la sécurité, il y a la théorie et il y a la pratique. Et en prime une scandale financier : dans le nucléaire aussi, c’est privatisation des profits et socialisation des pertes.

      +40

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    • Xavier // 10.04.2017 à 06h06

      Raisonner en privé / public me semble finalement inintéressant.

      La taille de la structure finit toujours par provoquer les mêmes dérives sur son activité.

      Un vrai cahier des charges ayant pour objectif l’intérêt général et des contrôles sérieux de la réalisation valent bien mieux.

        +11

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      • calal // 10.04.2017 à 06h13

        un peu comme les banques…bon avec les banques la catastrophe est plus « virtuelle » que reelle par rapport a une cata dans le nucleaire.

          +6

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        • atanguy // 10.04.2017 à 06h33

          Au contraire la finance fait bien plus de victimes réelles et de misère dans la population,il est vrai que ça durera moins longtemps,enfin, on peut l’espérer…

            +14

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      • reneegate // 10.04.2017 à 11h43

        vous avez parfaitement raison, mais si ces objectifs sont rarement respectés et de moins en moins malheureusement dans le public, nous avons tous pu constater que dans le privé ils ne sont que de façade (marketing) et ne sont jamais respectés. Donc si le public ne résout pas le problème, le privé l’aggrave de façon certaine.

          +6

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      • LPP // 10.04.2017 à 13h07

        Les banques financent les guerres et la « mondialisation »…

          +3

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      • Papagateau // 10.04.2017 à 16h00

         » des contrôles sérieux  »
        C’est à dire qu’ils doivent être fait :
        – immédiatement (pas un an après car ça peut décaler toute la chaine de production).
        – systématiquement (toutes les pièces, donc grâce à un appareil de contrôle non-destructif).
        – avec un outillage adapté (appareil de mesure très moderne, donc rare et cher).
        – par quelqu’un de totalement indépendant, surtout vis-à-vis du producteur de la pièce (abandonner toutes idées d’auto-contrôle).

        Et tout ça devra être payé, car il le faut.

          +2

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      • geedorah // 10.04.2017 à 16h38

        enfin bon, dans le public on rechigne moins à la dépense quand il s’agit de sécurité
        (avis personnel)

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      • fanfan // 10.04.2017 à 17h19

        Rappel :

        Entre 1997 et 2001, Jospin et son gouvernement (Aubry, DSK etc. !) privatisèrent ou ouvrirent aux capitaux privés France Télécom, Thomson Multimédia, le GAN, le CIC, les AGF, la Société marseillaise de crédit, RMC, Air France, le Crédit lyonnais, Eramet, Aérospatiale-Matra, EADS, la Banque Hervet.
        Jospin et les siens surclassèrent une droite qui but du petit lait.

          +5

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        • fanfan // 10.04.2017 à 17h22

          La majorité parlementaire UMP-UDF a voté le changement de statut d’EDF-GDF, ouvrant ainsi la voie à la privatisation, en juin 2004. En fait, seuls 30 % du marché de la production d’électricité sont ainsi ouverts à la concurrence, et ce, depuis le 1 juillet 2004. Les autres domaines (transport et distribution d’électricité) ne sont pas ouverts à la privatisation.
          L’année 2005 est marquée par la signature d’un nouveau contrat de service public avec l’Etat le 24 octobre et par l’ouverture du capital et l’entrée en Bourse d’EDF le 21 novembre, qui recueille la confiance de 5 millions de souscripteurs particuliers.

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    • Eric // 10.04.2017 à 14h58

      Je veux juste tirer la sonnette d’alarme. Etant donné un des objectifs de ce blog (voir premier paragraphe de l’édito du 30 janvier 2017) il me semble important de veiller autant que possible à ne pas tomber dans les travers de la presse ‘traditionnelle’ et donc de pas faire ce que nous voudrions qu’elle ne fasse pas !

      Concernant un sujet délicat comme celui du nucléaire il est important d’avoir à l’esprit outre toutes les différences d’ordre politiques, idéologiques, géographiques… notamment un éléments essentiel, pourtant pas évoqué ni cité, c’est qu’il existe dans le monde plus de 100 types de réacteurs différents. Il faut comparer ce qui est comparable. Tout est dangereux, même dormir dans son lit et vouloir supprimer le danger n’a pas de sens, nous devons vivre avec en le maîtrisant de façon responsable…

      Le seul accident nucléaire important d’une centrale nucléaire comme celles que nous avons en France est celui de la centrale nucléaire de Three Mile Island en 1979 voir wikipedia dont les rejets radioactif ont été très limités…

        +4

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      • Eric // 10.04.2017 à 15h57

        J’ajoute aussi un autre point très important. C’est l’utilisation abusive et mal honnête par les opposants de la peur encrée dans le subconscient humain: nucléaire = bombe atomique = Hiroshima = morts par milliers…

        Les sujet du nucléaire est anormalement « délicat ». En fait il n’est pas plus délicat et ne devrait pas être plus ‘délicat’ que tout les autres comme le stockage de l’ammoniac, les barrages, toutes les autres industries…

        Tout, absolument tout est dangereux mais surtout les mauvaises intentions du cœur.

          +2

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        • tchoo // 10.04.2017 à 19h40

          Il y a longtemps que les opposants ont dépassé Hiroshima
          Les accidents arrivent, un jour, mêm quand tout est prévu
          et dans ce cas un accident obère la vie dans la région de l’accident pour des milliers d’année
          Qui est près à courir le risque consciemment.
          Imagine les vins de Bordeaux rayé de la carte pour cause de fuite majeure dans la centrale du blayais
          Je rappelle à toutes fins utiles, qu’en 1999 nous sommes passé très près d’un accident majeurs, et ce n’est pas une quelconque procédure qui nous a éviter le pire, amis la présence d’esprit d’un humain

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          • Eric // 10.04.2017 à 20h11

            J’ai écrit que les opposants utilisent abusivement et mal honnêtement…

            La plupart des eaux gazeuses sont radioactive et certaines ne passent pas les contrôles faits dans les CNPE !!!

            Les bordeaux ne seraient pas rayés de la carte par un accident nucléaire mais plutôt par une guerre nucléaire qui est fortement probable vu la bêtise ambiante.

            En 1999 nous ne sommes pas passés très près d’un accident majeur mais nous avons eu une catastrophe naturelle meurtrière et destructrice dont le nucléaire s’est bien tiré.

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      • fanfan // 10.04.2017 à 17h41

        Précision : L’accident grave est un accident au cours duquel les combustibles nucléaires sont significativement dégradés par la détérioration des gaines du combustible et une fusion plus ou moins complète du cœur du réacteur (ensemble des combustibles). Dans un réacteur nucléaire à eau, pressurisée ou bouillante, l’accident grave se produit du fait de la perte de refroidissement des éléments combustibles. Un tel accident peut résulter soit de la rupture de la cuve du réacteur ou d’une tuyauterie du circuit primaire, soit d’une défaillance totale du système de refroidissement, normal ou de secours. C’est ce qui s’est passé à Three Mile Island (États-Unis) en 1979, mais il n’y a pas eu de dispersion importante d’éléments radioactifs dans l’environnement. Cet accident a cependant marqué un coup d’arrêt du nucléaire aux États-Unis.
        Source : Bernard Laponche, polytechnicien, docteur ès sciences en physique des réacteurs nucléaires, expert en politiques de l’énergie et de maîtrise de l’énergie, membre de l’association Global Chance.
        http://www.global-chance.org/Accident-nucleaire-l-inacceptable-pari

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        • Eric // 10.04.2017 à 18h13

          A l’époque les z’américains pionniers aventuriers n’avaient pas vraiment besoin du nucléaire. Ils avaient du pétrole pour « quedale » (leurs V8…)
          La donne est entrain de changer. Il a même était question de réparer et redémarrer cette centrale de Three Mile Island !

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      • fanfan // 10.04.2017 à 17h43

        L’accident majeur est un accident grave non maîtrisé conduisant à d’importants relâchements de radioactivité dans l’environnement : dans ce cas, les deux barrières au-delà de la gaine sont également défaillantes et ne parviennent pas à contenir les éléments radioactifs à l’intérieur du réacteur.
        Les possibilités de combinaison de différentes causes sont très nombreuses dans une dynamique d’accident : défaillances matérielles (milliers de systèmes électriques, électroniques et mécaniques) ; défaillances humaines (erreur de conception, incapacité de répondre à des événements imprévus, manque de transmission des compétences, carences dans le contrôle et la maintenance) ; agressions externes accidentelles (séisme, tempête, inondation, incendie, accident industriel extérieur à la centrale) ; actes de malveillance ou de sabotage (notamment informatique) ; conflits armés.

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        • fanfan // 10.04.2017 à 17h44

          Depuis l’accident de Tchernobyl en 1986, on sait que l’accident majeur d’un réacteur nucléaire a des conséquences dramatiques, aussi bien sur la vie et la santé de centaines de milliers d’individus que sur l’environnement, et sur des zones très étendues. À Fukushima, trois réacteurs ont subi un accident majeur du fait de la perte de tous les moyens de refroidissement du cœur. Il est trop tôt pour faire un bilan complet des conséquences sur les travailleurs du site et les populations environnantes comme sur l’environnement terrestre et marin. Mais on sait que les conséquences sur les populations ont été réduites par le fait que le vent a poussé vers l’océan Pacifique une part importante du nuage radioactif résultat de l’explosion survenue dans le réacteur. Si le vent avait soufflé dans le sens opposé, la zone de Tokyo aurait été touchée et il aurait fallu envisager l’évacuation de sa population (35 millions d’habitants). Les conséquences des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima s’étendent dans le temps et dans l’espace.

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          • Eric // 10.04.2017 à 18h31

            Depuis toujours on sait qu’un accident majeur d’une industrie ou d’une autre a des conséquences dramatiques aussi bien sur la vie et la santé de centaines de milliers d’individus que sur l’environnement, et sur des zones très étendues. La liste est très longue: Sévéso, AZF, la destruction massive des terres agricole (milliard d’hectares) dans l’indifférence générale, le soi disant bio récupéré par la finance… toutes on des conséquences dramatiques aussi bien sur la vie et la santé de centaines de milliers d’individus que sur l’environnement, et sur des zones très étendues.
            Il y a des sphères de stockage d’ammoniac liquide dont le contenu peut suite à un accident peu probable se répandre et priver d’oxygène dans un rayon de plusieurs dizaines de km tous les êtres vivant…
            On est capable maintenant d’évaluer et de connaître les bilans.
            Les conséquences de ses catastrophes s’étendent dans le temps et dans l’espace.

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        • fanfan // 10.04.2017 à 17h45

          De tels accidents ont été longtemps réputés d’une probabilité tellement faible qu’ils étaient de fait considérés comme impossibles. Et pourtant les avertissements et les études critiques n’ont pas manqué. En France, depuis le démarrage de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), premier site électronucléaire mis en service en 1977, se sont produits de nombreux dysfonctionnements qui laissent imaginer l’occurrence d’un accident grave. Trois exemples peuvent être aujourd’hui donnés : l’erreur de conception du circuit de refroidissement à l’arrêt des réacteurs du palier N4 (quatre réacteurs de 1 450 MWe des centrales de Civaux et Chooz) constatée en 1998 ; l’inondation de la centrale du Blayais par la tempête de décembre 1999, qui a noyé des pompes et des circuits électriques de secours pendant des heures ; le blocage possible en cas d’accident des vannes des circuits de refroidissement de secours des réacteurs du palier P4 (douze réacteurs de 1 300 MWe des centrales de Belleville, Cattenom, Golfech, Nogent-sur-Seine et Penly) constaté en 2001.

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          • Eric // 10.04.2017 à 18h48

            Toutes les industries font l’objet d’études de probabilités. Ces probabilité ont toutes était validées par les gouvernements de gauches de droite, du centre écolo. Elles n’ont pas été considérés comme impossibles mais comme étant d’une probabilité chiffrée et acceptée.

            « se sont produits de nombreux dysfonctionnements qui laissent imaginer l’occurrence d’un accident grave ». Oui et cela a fait l’objet d’étude aboutissant à des améliorations, des modifications de matériels, de procédures, à l’ajout de précautions. Cette centrale est celle qui a subi le plus de mise à niveau qui aussi sûre que toutes les autres.

            l’erreur de conception du circuit de refroidissement à l’arrêt des réacteurs du palier N4 a été corrigée.

            Suite l’inondation de la centrale du Blayais par la tempête de décembre 1999 toute les centrales ont eu des modification pour diminuer de façon significative la probabilité d’un accident ayant cette cause comme origine même St Alban qui n’est pas en bord de mer pour prendre en compte les millénaires et non plus centenaires. Or si une telle crue survient il aura beaucoup d’autres raisons de morts de catastrophe industrielles autres…lotissements…

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          • Eric // 10.04.2017 à 19h06

            Tous les cas que vous citez comme s’ils devaient produire un accident majeur sont en fait des incidents plus ou moins grave qui doivent être pris en compte et traiter pour qu’ils ne se reproduisent pas.

            Vous avez raison les « dysfonctionnements laissent imaginer l’occurrence d’un accident grave » surtout lorsqu’on les laisse s’accumuler s’en rien faire ce qui n’est pas le cas. Laisser entendre le contraire est une insulte faite au personnel…

            Mais il y a pire.

            Au début de ma formation on nous enseignait et nous encourageait à dire nos erreurs afin d’obtenir une culture de sûreté collaborative et constructive…
            Je me souvient avoir personnellement fait remarqué au n° 2 de la production (les CNPE) que l’on avait bien changé à cet égard en mettant en place de la coercition (ils se sont calmé quand même je ne sais pas où cela en est maintenant)!!! Voilà à quoi aboutit la bêtise de ceux qui abusent de l’utilisation de la peur inconsciente de toute personnes comme je le dis plus haut (nucléaire=bombe atomique…). Vous ne devez pas oublier qu’actuellement la folie financière est telle que même les dirigeants en viennent à prendre sous cette pression des décisions contreproductives…

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            • fanfan // 11.04.2017 à 01h12

              Si les accidents de SAINT LAURENT DES EAUX n’avaient pas été tenus secrets, comme la fusion du cœur du réacteur le 17 octobre 1969, avec fusion de 50Kg d’uranium, on aurait pu suivre le devenir de la zone contaminée. De même après le deuxième accident du 13 mars 1980 avec fusion de 20Kg d’uranium au réacteur N°2, avec un panache vers la Loire.

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          • Eric // 10.04.2017 à 19h08

            La probabilité qu’un problème de bougie aboutisse à un accident grave est trés faible mais comme toutes probabilité non nulle.

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        • fanfan // 10.04.2017 à 17h52

          Quelques jours seulement après l’accident de Fukushima, dans un grand quotidien français, quatre fervents supporters des centrales nucléaires ont écrit cette phrase terrible qui condamne à elle seule leur propre cause : « Il existera toujours et partout un scénario dans lequel une catastrophe comme celle de Fukushima pourra se produire ». Phrase au futur et non au conditionnel. Ainsi, il faudrait que l’humanité s’habitue à de telles catastrophes, « de temps en temps » (tous les dix ans ?) tantôt dans un pays, tantôt dans l’autre, le rythme d’occurrence s’accroissant probablement avec le nombre des pays qui choisiraient de construire des centrales nucléaires.

          On est ainsi passé de l’accident impossible à l’accident inévitable et, de fait, à l’acceptation implicite de son occurrence au nom de « l’obligation » de poursuivre l’utilisation de la technique des réacteurs nucléaires. Et l’on fait chaque jour le pari que, chez soi tout au moins, l’accident ne se produira pas. Ce pari est inacceptable.

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          • Eric // 10.04.2017 à 19h14

            « Il existera toujours et partout un scénario dans lequel une catastrophe comme celle de Fukushima pourra se produire ».

            Lapalissade valable pour toutes les activités humaines !!! Bien entendu l’emploi du future va de soi puisque à l’instant t ça n’a pas eu lieu et non au conditionnel puisque le propre d’une probabilité est d’affirmer en le chiffrant qu’un évènement va se produire dans la seconde qui suit ou dans 10 puissance x années.

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            • fanfan // 10.04.2017 à 20h42

              Si les quatre pompes du Blayais avaient été toutes mises HS par l’inondation (au lieu de deux sur quatre), le coeur du réacteur, continuant à produire de la chaleur en dépit de sa « mise à l’arrêt » se serait mis à chauffer. L’eau du circuit primaire se serait transformée en vapeur. Les techniciens auraient du en évacuer une partie et, les assemblages se trouvant hors d’eau, auraient fondu. On aurait eu un Fukushima-bis. Les assemblages endommagés, fondus, enchevêtrés les uns sur les autres, auraient constitué un amas informe impossible à évacuer ( et par où ? Comment, sans la mesure où l’explosion aurait réduit le pont roulant de manutention à l’état de tas de ferraille inutilisable.

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            • fanfan // 10.04.2017 à 20h54

              Le réacteur de Blayais est chargé avec du MOX, combustible plus dangereux que le chargement classique à l’uranium enrichi à 3 %. Le MOX contient 7 % de … plutonium.
              Gouverner, c’est prévoir

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            • Eric // 10.04.2017 à 21h48

              « du MOX, combustible plus dangereux que le chargement classique »
              Oui le 20 000v est plus dangereux que le 380v… Plus d’énergie = plus de danger!

                +0

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            • Eric // 10.04.2017 à 23h24

              « Si les quatre pompes du Blayais avaient été toutes mises HS par l’inondation (au lieu de deux sur quatre),… » Là vous voulez épater mais ce que vous dites n’est pas clair et pas cohérent même pour quelqu’un connaissant le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Vous devez donner les précisions nécessaires à la compréhension de ce que vous voulez affirmer:
              -quelle tranche parlez-vous ?
              -« quatre pompes » lesquelles ?
              -« L’eau du circuit primaire se serait transformée en vapeur » comment ?
              -« Les techniciens auraient du en évacuer… » comment ?
              -« les assemblages se trouvant hors d’eau… » comment ?
              -« dans la mesure où l’explosion aurait réduit le pont roulant… » quelle explosion, comment, pourquoi ?

                +2

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      • Chris // 10.04.2017 à 17h49

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Saint-Laurent-des-Eaux_de_1980
        Bonjour, juste un petit commentaire en « modulation ».
        Ce sujet est clivant, il faut être précis. Bien que moins important que TMI, ceci n’est pas négligable.
        Je connais personnellement des employés qui sont toujours dans le démantelement de ce réacteur « fusionné », dont trés peu sont informés (bizarement). Bien à vous.

          +3

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        • Eric // 10.04.2017 à 20h46

          Et bien soyons précis justement puisque l’accident de St Laurent des Eaux ne concerne pas le même type de réacteur que TMI.

          Il n’a donc rien à voir avec les réacteurs en exploitation actuellement qui, je le répète, sont TOUS des REP (Réacteur à Eau sous Pression) alors que St Laurent des Eaux, celui ayant eu un accident (il y a aussi des REP à St Laurent), est un réacteur type « réacteur graphite-gaz ». Ce type est le plus rapprochant de Tchernobyl qui sont des réacteurs type « réacteur graphite-eau bouillante.

          Les réacteurs type « réacteur graphite-gaz » sont aussi appelés la filière Française. Cette filière a été abandonnée au profit des réacteur REP construit en France au début sous licence Westinghouse jusqu’au palier 1300MW inclus.

          Il y avait 5 réacteurs en France (sauf erreur 2 à St Laurent, 2 à Bugey et un à Chinon) de type « réacteur graphite-gaz », filière Française, tous à l’arrêt depuis de nombreuses années et en cours de démantèlement.

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          • Chris // 10.04.2017 à 23h26

            Merci de cette précision, que j’avais zappé dans le premier commentaire. En effet c’est un ancien type de réacteur. Cependant, cela me laisse une sensation « d’apprenti sorcier » cette filiaire… Une grande expérience qui a eu sa légitimité, mais le monde apprend et progresse. Je ne pense pas que cette énergie a un grand avenir (rentabilité, marché, risque), ce n’est que mon humble avis qui pourra être contredit. @+

              +1

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        • Eric // 10.04.2017 à 22h11

          Ces filières (Française et Russe) j’ai l’habitude de dire que c’est une bombe (exponentielle) dans un hangar en exagérant.

          La Russie avait fait ce choix notamment pour son haut rendement. Mais l’un des inconvénients majeur est leur tendance à s’emballer dû au fait que dans ces réacteurs lorsqu’il y a élévation de température il y a augmentation de puissance, c’est exponentiel…

          Cependant il faut noter que même à Tchernobyl l’accident a eu lieu à cause du non-respect, sous pression hiérarchique, des procédures. Le réacteur était en phase d’essai à seulement 200MW au lieu de 1000mw de puissance nominale. Une sécurité a été volontairement shunté (rendue inopérante)…

          A l’inverse nos réacteurs, (même s’ils sont d’origine de conception américaine!) sont auto stabilisant. C’est à dire qu’une montée en température a tendance à étouffer la réaction en chaine et donc la montée en puissance…

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      • Haricophile // 10.04.2017 à 21h43

        Vous avez raison, même dormir dans son lit est dangereux, donc c’est totalement inutile de se préoccuper du danger du nucléaire.

        Je vous jure, il y a des trolls à poils longs des lobbyings nucléaire ici. Ça paye bien ? Ils cherchent des ouvriers pour bosser Daïchi, vous prévoyez d’aller faire un petit séjour là bas en emmenant votre famille et votre femme enceinte ?

        Et surtout, n’oubliez pas que un japonais souriant n’a rien à craindre de la radioactivité.

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        • Eric // 10.04.2017 à 22h43

          Comme pour dormir ça serait inutile si nous n’en avions pas besoin ou si nous avions un autre moyen valable, rentable pour le remplacer ce qui n’est pas le cas actuellement.

          Quand au trolls je ne me sent pas concerner et je pense que c’est plutôt les serviteurs de soros, conscients ou inconscients, directement ou indirectement, à l’œuvre pour détruire la France.

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      • Eric // 10.04.2017 à 22h14

        J’ai l’impression ici d’être un défenseur acharné du nucléaire alors que ce n’est pas le cas. Mais comme Olivier j’ai du mal à supporter l’information biaisée, partielle toujours dans le même sens…http://www.sauvonsleclimat.org/

        J’y ai travaillé, je connais un peu et il y a de vrais sujets importants comme la sous-traitance au moins disant (vécu) abordée dans un commentaire…

        Mais l’ironie, des faits qui sont têtu, c’est que le nucléaire il est impossible actuellement de s’en passer…

        C’est un élément important de compétitivité de la France dont certains voudraient se l’accaparer un peu comme Alstom turbine par exemple…

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        • Alfred // 11.04.2017 à 12h34

          Pour vous avoir assez « trollé » permettez moi de vous rejoindre sur ce point. Si hélas le choix de nos aînés dans le nucléaire nous engage jusqu’à la fin des temps, il n’empêche qu’il faut être maintenant à la hauteur. Certains anti nucléaires ataviques semblent en effet jouer les idiots utiles et se comporter finalement en ennemis de leur pays mais surtout aller à l’encontre de notre sécurité collective (et je ne parle que de nucléaire civil).

            +2

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    • marie anne jordan // 10.04.2017 à 18h57

      sans oublier , svp , le rôle de lanceur d’alerte de Stéphane Lhomme :
      https://francais.rt.com/opinions/36050-nucleaire-irresponsables-fiasco-epr-defectueux-flamanville
      Cet Homme (! ) est le plus averti et le plus vigilant depuis des années , pour tout ce qui touche à Areva et au nucléaire.
      Il a déjà gagné plusieurs procès qu’Areva lui a intentés ( le scandale Uramin , entre autres )
      Pour l’article ci dessus , il m’a avoué – avec ironie – :  » je n’ai trouvé qu’un média poutinophile pour me publier  » .

        +2

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      • Eric // 10.04.2017 à 22h48

        Démonstration qu’avec la finance et les grandes entreprises au pouvoir tout absolument tout part à la dérive sans plus aucune limite.

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  • atanguy // 10.04.2017 à 06h39

    Il y a ceux qui pensent que ça n’arrivera jamais en France: Le seul pays qui a une centrale en amont du fleuve qui passe dans sa capitale.

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    • ventdelest // 10.04.2017 à 12h11

      L’Espagne a une centrale en amont du fleuve, qui passe dans la capital…du Portugal 🙂

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      • emmanuel // 10.04.2017 à 13h59

        Tout à fait, la centrale d’Almaraz. je suis originaire d’un petit village juste à coté (20km) mais en amont sur le Tage. Ce petit village a lutté plusieurs années pour ne pas recevoir un cimetière nucléaire que le maire désirait faire implanter dans la commune, sur ses terres revendues au prix fort à l’état espagnol. La centrale en question aurait du être arrêtée il y a plus de 20 ans mais elle est à chaque fois prolongée. Le hasard a voulu qu’une amie française de la fac, partie en Espagne, trouve un travail dans l’entreprise qui sous-traite la maintenance de cette centrale et d’autres, à Madrid. Selon elle, la centrale d’Almaraz est passée plusieurs fois sans que personne ne le sache proche de la catastrophe.

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        • Eric // 10.04.2017 à 14h33

          « Selon elle, la centrale d’Almaraz est passée plusieurs fois sans que personne ne le sache proche de la catastrophe. »

          Vous avez quelques précisions pour étayer votre affirmation ?

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    • Eric // 10.04.2017 à 12h55

      Et comme le CNPE de Nogent-sur-Seine est équipé d’aéroréfrigérants cela veut dire qu’il n’est prélevé dans l’eau de la Seine, pour alimenter le troisième circuit de refroidissement, que la quantité perdue par évaporation (soit 25 fois moins qu’une centrale n’ayant pas d’aéroréfrigérants). De plus cette eau est prélevée et n’est pas rejetée dans le fleuve (puisqu’elle est évaporée). Le fait d’avoir une centrale en amont d’une ville ne veut donc strictement rien dire…

      Votre assertion  » Le seul pays qui a une centrale en amont du fleuve qui passe dans sa capitale. » est ridicule !

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      • Eric // 10.04.2017 à 13h10

        Dans nos centrale il y a 3 circuits de refroidissement, en résumé:
        – le circuit primaire composé principalement du réacteur, des générateurs de vapeur (4 à Nogent), des pompes primaires et d’un pressuriseur, il contient de l’eau borée à 150bar et environ 295°;
        – le circuit dit secondaire indépendant du premier (eau déminéralisée) qui vient récupérer la chaleur produite dans les générateurs de vapeur pour alimenter la turbine et la faire tourner pour entrainer l’alternateur;
        – un troisième circuit lui aussi indépendant du deuxième et surtout du premier, qui sert à compléter le refroidissement de la vapeur et sa condensation en fin de cycle dans la turbine, permettant de tirer le maximum d’énergie. L’échangeur alimenté par ce troisième circuit est sous les corps basse pression de la turbine. Dans le cas de Nogent ce troisième circuit est assuré par des aéroréfrigérants contrairement au centrale en bord de mer ou comme St Alban…
        Une fuite anormale du circuit primaire sera détectée dans le second et l’installation immédiatement arrêtée. La probabilité d’avoir une fuite importante est donc TRES fortement improbable. Voir accident de Three Mile Island qui est une centrale comme celles que nous avons en France où les rejets de radioactivité à l’extérieur ont été très limités…

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        • emmanuel // 10.04.2017 à 14h08

          La probabilité de ce qui s’est produit à Fukushima était aussi très fortement improbable si l’on en croit les spécialiste du nucléaire comme vous! Ce que dit Calal est vrai, si il y’a un problème, il faudra déverser des tonnes et des tonnes d’eau qui par la loi de la gravité obéiront à la ligne de partage des eaux. Mais comme vous dites, c’est pour les futures générations, tout comme les bidons de déchets nucléaires jetés dans la manche qu’un jour il faudra sortir je ne sais comment.

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          • sissa // 10.04.2017 à 17h29

            En fait, ce qui s’est passé à Fukshima n’était absolument pas improbable et a été annoncé à l’avance: http://content.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,2058716_2058711_2059279,00.html
            http://theweek.com/articles/485635/geologist-who-predicted-japans-tsunami

              +3

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          • Eric // 10.04.2017 à 17h56

            Pour avoir un « Fukshima » à Nogent il faudra une guerre nucléaire totale doublé d’un tremblement de terre…Tout aura été rasé.
            Autrement dit les parisiens seront morts avant de subir les éventuelles minimes conséquences d’un accident nucléaire à Nogent. Voir accident (sur Wikipédia) Three Mile Island centrale américaine du même type que toutes celles que nous avons en fonctionnement en France (je parle des centrales de production d’électricité).

            Bref si je suis dans la région j’irai me mettre à l’abri dans le CNPE de Nogent, si je peux entrer, et la centrale continuera de ronronner tranquillement au milieu du cahot à plus de 300km à la ronde. Le problème sera alors de pouvoir un jour sortir avant de mourir de fain…!!!

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        • atanguy // 10.04.2017 à 19h33

          Euh… Il s’agit du refroidissement du cœur du réacteur. Vous croyez qu’à Fukushima ils avaient prévu de le refroidir avec l’eau de l’océan? Il peut en etre de même avec l’eau de la Seine: Les aéroréfrigérants ils marchent bien avec des moteurs,quand il n’y a pas électricité,que fait-on?..Sans compter qu’avec un cœur en fusion vos aéroréfrigérants ne suffiront pas a évacuer les mégacalories qui s’en dégageront.

            +2

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          • Eric // 10.04.2017 à 23h02

            Il faut lire le fil de la conversation pour comprendre. Mes réponses était pour la remarque de atanguy concernant une centrale en amont d’une grande ville.

            A Fukushima comme pour toute centrale en bord de mer le refroidissement de la vapeur en sortie de turbine était assuré par l’océan. Et les besoins tertiaires de même indirectement par échangeurs interposés.

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      • Tibo // 10.04.2017 à 14h31

        La présence d’aéroréfrigérants ne signifie absolument pas qu’aucun rejet n’est réalisé dans le fleuve. Les quantités prélevées (et rejetées) sont effectivement bien plus faibles qu’en circuit ouvert (environ 10 fois moins) mais il est bien évidemment nécessaire de prélever plus d’eau que l’on n’en consomme, ne serait-ce que pour assurer la dilution des sels minéraux dans le circuit tertiaire (et limiter l’entartrage). On ne va pas faire un court sur le fonctionnement d’une centrale REP ici, mais ces rejets (que l’on appelle communément la purge) sont d’ailleurs bien encadrés par la réglementation qui impose, suivant les cas, des contraintes sur la fraction évaporée, la température de rejet ou encore l’échauffement du fleuve concerné. Il arrive d’ailleurs qu’en période de canicule, EDF procède à des réduction de puissance voire des arrêts de tranche pour respecter cette réglementation.
        Bonne journée

          +4

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        • Eric // 10.04.2017 à 15h38

          Votre réponse est un bel exemple d’une personne qui semble pourtant être « de la partie » et mélange en quelques phrase 2 choses différentes:
          – l’utilisation de l’eau (pas forcément du fleuve d’ailleurs) pour la préparation des besoin pour les circuits tertiaires, comme vous le dite, or ces circuits ne rejettent pas ou peu ET
          – l’utilisation massive de l’eau du fleuve (la Seine en l’occurrence) pour le refroidissement de l’installation et donc le risque d’avoir des matières radioactives répendues par ce moyen ce qui était le sujet du post.

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          • Tibo // 10.04.2017 à 16h42

            Merci d’éviter un procès d’intention, je ne remets pas en cause l’absence de risque d’avoir des matières radioactives dans le fleuve. Je réagis juste à votre assertion : « Et comme le CNPE de Nogent-sur-Seine est équipé d’aéroréfrigérants cela veut dire qu’il n’est prélevé dans l’eau de la Seine, pour alimenter le troisième circuit de refroidissement, que la quantité perdue par évaporation (soit 25 fois moins qu’une centrale n’ayant pas d’aéroréfrigérants). De plus cette eau est prélevée et n’est pas rejetée dans le fleuve (puisqu’elle est évaporée). » qui est inexacte.
            Avoir raison sur un point n’implique pas de faire une réponse inexacte, cela dessert au contraire votre propos, juste par ailleurs. Puisque vous semblez maitriser le sujet, nul besoin de faire ces approximations.

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      • atanguy // 10.04.2017 à 19h06

        Les trolls nucleaucrates sont bien sûr à leur clavier,comme partout où les citoyens préviennent du danger des réacteurs à fission. Mais vous serez vous aussi,avec vos familles,les candidats au cancer dus aux radiations,quand un accident de la magnitude de Fukushima arrivera ici et statistiquement ça arrivera soyez en sûrs. Réfléchissez-y!

          +4

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    • madake // 10.04.2017 à 14h46

      Oui, où l’on voit que la production et la distribution d’énergie peuvent donner bien des sens aux expressions

      « être au courant… »

      « gérer au fil de l’eau… »

      Dans une logique de risques minimaux, il vaut mieux dissocier les risques des grandes concentrations humaines. J’imagine les pressions à l’implantation, celles de l’état, la taxe locale, la peur du nucléaire, les différents intérêts, lobbies, associations…

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  • francois Marquet // 10.04.2017 à 08h04

    à Fukushima Daichi,
    l’alimentation des pompes de refroidissement du réacteur a été mise hors service par le Tsunami. L’alimentation de secours sur batterie permettait de faire fonctionner ces pompes quelques heures, ensuite c’était la montée en température et la fonte des barres de combustible, puis de la cuve (un réacteur même arrêté produit de la chaleur, il faut l’évacuer)
    Je comprends mal pourquoi l’alimentation des pompes n’a pas été rétablie par un système type groupe électrogène, apporté par camion ou héliporté, si il y a un spécialiste ici…
    Il y avait pourtant urgence absolue.
    Quelques infos ici : http://leblogdedoczaius.over-blog.com/article-fukushima-quelles-lecons-en-tirer-109874163.html

      +5

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    • DocBob // 10.04.2017 à 08h09

      Parce que l’alimentation du système pour une raison obscure nécessitait d’aller débloquer une valve au dessus du réacteur (à ce moment encore sous contrôle) qui permettait une circulation d’eau en thermosyphon (qui aurait pu sauver tout) mais que par peur du moment, par oubli? les opérateurs en place n’ont pas été débloquer. source Fairwinds.

        +11

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      • francois Marquet // 10.04.2017 à 08h37

        OK merci, j’ai trouvé ça:
        https://www.iaea.org/NuclearPower/Downloadable/Meetings/2016/2016-11-15-11-17-INPRO/23.Egypt_Sabry.pdf
        Invraisemblable que la sécurité passive ne soit pas la règle absolue en la matière.

          +7

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      • spectre // 10.04.2017 à 14h09

        En fait les techniciens on fait une mauvaise manipulation. Car jamais drille ce cas de figure là au niveau scénario et comme pour les autres exercices de sécurités jamais fait pour économiser et donc faire plus de fric pour tepco et les autres! C’est donc eux même qui on finalement fait que la centrale parte en sucette complètement. Très bien expliqué dans un reportage vu sur arte à l’époque. Que l’on trouve encore sur YouTube je crois: « fukushima autopsie d’un désastre »

          +2

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    • Kiwixar // 10.04.2017 à 08h18

      Parce que l’énergie nucléaire obéit aux lois de la physique et à la loi de Murphy.

        +6

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    • kasper // 10.04.2017 à 08h31

      Je ne suis pas specialiste mais j’habitais a Tokyo au moment ou ca a pété.

      Ce que j’ai retenu c’est que les groupes électrogènes montés sur camion etaient prêts, situés dans un endroit sur loin des cotes. Problème : quand on les a amenés on s’est rendu compte que leurs cables ne correspondaient pas aux prises du systeme de refroidissement. Et on ne parle pas ici de cables qui se trouvent au monsieur bricolage du coin, mais de cables de forte puissance qu’on ne peut pas interchanger comme ca. Le temps de trouver une solution, le reacteur avait commencé a fondre, bloquant les barres de contrôle.

      Une telle bévue a été possible parceque Tepco, l’entreprise privée qui gère la centrale, a volontairement rogné sur les exercices de simulation de catastrophe pour gratter quelques yens. On avait jamais pris la peine d’essayer de poser les cables, sinon on se serait rendu compote immédiatement que ca ne rentrait pas.

      Pour une poignée de dollars…

        +42

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      • francois Marquet // 10.04.2017 à 08h55

        Merci Kasper, je me posais la question depuis longtemps.
        Il me semble que sur un élément aussi vital que le refroidissement il aurait été « prudent » de prévoir que quand rien ne marche, il soit encore possible de brancher un système de secours extérieur indépendant. A Flamanville suite à Fukushima on a du rehausser les pompes sur la colline, loin d’un tsunami. Mais peut-on y brancher une alimentation extérieure indépendante…

          +8

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      • madake // 10.04.2017 à 14h55

        La gestion calamiteuse (sic) de Tepco est de notoriété publique,
        les défauts de conception,
        de contrôle élémentaires des installations,
        des tableaux électriques,
        les dissimulations de non conformités se comptent par centaines.

        Ils avaient déjà été notifiés plusieurs fois de la sottise qu’il y a à enterrer sous terre les groupes électrongènes, « protégés » par une digue de hauteur inadaptée.

        J’avais vu il y a quelques années, un physicien américain, ancien inspecteur de l’AIEA, le souligner, et expliquer qu’ils entretenaient une réputation déplorable. Je verrai si je retrouve ce lien intéressant.

          +2

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        • Eric // 10.04.2017 à 15h48

          S’en est « presque » amusant de lire les commentaires. Ils font ressortir que ce qui pose problème est surtout le comportement humain qu’il soit des décideurs ou des exécutant travaillant avec, dans un outil industriel. Le mépris des avertissements des paires (AIEA et autres), la non application des procédures… la liste est longue, sont à l’origine des accidents MAIS CE N’EST PAS LA FAUTE A L’INDUSTRIE CONCERNÉE !!!

          L’électricité est très, très dangereuse (la dose létale est très vite atteinte) si vous mettez les doigts dans la prise !!!

            +1

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      • Papagateau // 10.04.2017 à 16h19

        A cause du format des prises électriques et de l’absence de test avec ces prises ?

        Si la connerie japonaise avait atteint un tel niveau, ça me rassure en tant que français.
        Non, parce que là, c’est un peu le défilé.
        Pour ma part, j’avais lu que si les réacteur 5 et 6 avaient été en fonctionnement à la place des réacteurs 1,2,3,4 , il n’y aurait pas eu une telle catastrophe, car les groupes électrogène des réacteurs 5 et 6 étaient sur des mezzanines de 2 m de haut ce qui leur auraient permis de démarrer malgré le noyage par l’eau de la vague (l’eau est rentrée « progressivement » par le dessous des portes).

        D’où ma question : Si on pense à mettre les groupes électrogène d’une centrale sur mezzanine pourquoi on ne modifie pas les plus anciennes ?

          +1

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    • Max47 // 10.04.2017 à 08h51

      Comme d’habitude « on » a tendance à se perdre dans des considérations techniques idiotes au lieu de considérer l’essentiel. L’essentiel c’est que le nucléaire est intrinsèquement trop dangereux et qu’il faut y renoncer pour la production d’énergie.
      Bon, mais puisque vous tenez beaucoup à parler technique, veuillez considérez ceci : il est parfaitement idiot de prétendre qu’une « alimentation de secours sur batterie permettait de faire fonctionner ces pompes quelques heures » : c’est n’importe quoi, ça mériterait un éclat de rire si le sujet n’était pas aussi grave. Les pompes en question sont grandes comme une maison et consomment à peu près autant qu’une rame de TGV, aucune batterie ne pourrait les faire tourner fût-ce une seconde.
      Par ailleurs, on ne peut pas faire venir un groupe électrogène par camion par la route quand il n’y a plus de route, le séisme ayant créé un paysage de type post bombardement, et puis brancher le groupe électrogène à quoi ? A des pompes déjà détruites et noyées par le tsunami ?
      De grâce, ne délirez pas sur des questions techniques stupides et concentrez-vous sur l’essentiel, qui est d’essence politique, et je dirai tout simplement : d’essence humaine. Comme le dit le rapport de la Diète (le Parlement japonais) : Fukushima est une catastrophe créée par l’homme. Eux au moins, en écrivant leur rapport, ils ne se sont cachés ni derrière le tsunami ni, et encore moins, derrière des considérations techniques erronées.

        +21

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      • John B // 10.04.2017 à 09h14

        Ben jsuis d’accord avec vous, le nucléaire c’est dangereux et il faut le changer au plus vite.

        Mais si c’est pour supprimer nos centrale et acheter de l’électricité chez les voisins qui tournent encore au charbon, tout ca parce qu’on a pas encore trouvé le moyen d’être énergétiquement indépendant, ca vaut pas la peine …

        C’est bien beau de crier au nucléaire, mais faut proposer des solutions derrière car a ma connaissance c’est pas si simple de compenser la production électrique d’une centrale nucléaire … alors plusieurs :/

        (faudrait déjà commencer par changer de système politique pour pouvoir prendre des mesures énergétiques efficaces, on en revient encore et toujours au même point… le reste n’est que blabla)

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        • Caramba! // 10.04.2017 à 10h11

          « c’est pas si simple de compenser la production électrique d’une centrale nucléaire … alors plusieurs »

          Cela doit être très simple, car le Japon a tourné plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avec TOUTES les centrales nucléaires à l’arrêt.

          Fukushima: centrale construite sur une colline d’une trentaine de mètres d’altitude qui a été excavée: altitude de la centrale: 8 à 10 mètres. Sans doute pour économiser sur le pompage de l’eau. Parfaitement risible si ce n’était pas si tragique en fin de compte.

          Pour rappel: la propagande nous serinait qu’une telle catastrophe était IMPOSSIBLE.

          Imaginons une catastrophe nucléaire en France… Et la vulnérabilité que ces centrales nucléaires représentent en cas de conflit majeur: des armes de destruction massive contre le peuple de France.

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          • damien // 10.04.2017 à 10h38

            « Cela doit être très simple, car le Japon a tourné plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avec TOUTES les centrales nucléaires à l’arrêt »…

            Oui mais la part du nucléaire dans l’électricité au Japon n’était que de 26% au moment de l’accident. Ils ont compensé ce manque par des économies d’électricité (pour 10%), les 16% restant par un recours plus important au gaz , au pétrole, et un tout petit peu solaire éolien.

            De manière générale, le japon reste extrêmement dépendant des énergies fossiles importées pour son économie.

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            • PierreH // 10.04.2017 à 11h38

              Voilà, merci pour ce commentaire, on peut vouloir abandonner le nucléaire (je n’en suis pas fétichiste) mais prétendre qu’on peut le faire « facile » comme si l’énergie se trouvait dans le c** des poules, c’est un peu léger.
              Encore une fois, ceux qui arriveront à piloter cette transition seront probablement ceux qui auront un plan à moyen et long terme implémenté pas à pas, les révolutions « tout tout de suite » ça marche rarement…

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          • fanfan // 10.04.2017 à 19h58

            Exemple : VULNERABILITE DES MOYENS DE SECOURS DU PARC NUCLEAIRE FRANCAIS D’EDF – Enquête de Martin Leers et Edmond Soularac

            (11 mars 2016) – Diagnostic alarmant d’EDF sur les diesels de secours des réacteurs nucléaires (1/2)
            En 2014 EDF a classé la majorité des diesels de secours (« l’assurance vie » des centrales nucléaires) des réacteurs en « État dégradé » ou en « État inacceptable » ; Aucun bilan n’était classé en « État correct ». Si les deux diesels de secours de chaque réacteur venaient à tomber en panne, un groupe électrogène diesel « d’ultime secours » ou une turbine à combustion (selon le site) est à la disposition de tous les réacteurs de la centrale. Mais ces « secours des secours » rencontrent également des problèmes importants de fiabilité…
            http://journaldelenergie.com/nucleaire/diagnostic-alarmant-edf-diesels-secours-reacteurs/

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            • fanfan // 10.04.2017 à 19h59

              (25 mars 2016) – Les systèmes de secours dépassés des réacteurs nucléaires d’EDF (2/2)
              En interne, EDF juge « obsolètes » les diesels de secours des 34 réacteurs nucléaires les plus âgés en France. Pire, des dizaines de diesels de secours ont été équipés pendant plusieurs années avec des pièces défectueuses, susceptibles de les rendre brusquement inopérants.
              Quatre pannes graves de diesels sur des installations nucléaires en fonctionnement, qui ont mis hors d’usage ces moyens de secours en 2010…
              http://journaldelenergie.com/nucleaire/systemes-secours-depasses-reacteurs-nucleaires-edf/

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            • Eric // 10.04.2017 à 21h31

              A vous lire les agents eDF ne font pas leur travail, ne sont pas sérieux et même inconscient. Les directions de même et surtout les autorités de sureté sont complices d’un complot contre les populations et eux-mêmes ainsi que tous les gouvernements (pour les derniers je peux être d’accord!). Tous sont des gens qui n’ont aucune fierté, aucun honneur…

              Or s’il y a une chose devant laquelle eDF tremble c’est bien les médias puisque dès le départ les décideurs (dont notre cher Charles) ont été conscient de l’importance de cet aspect. Pour le bon et le mauvais c’est à dire que des efforts conséquents ont fait pour soigner l’image du nucléaire civil face à l’inconscient collectif nucléaire= bombe atomique mais quelques fois avec maladresses et erreurs (nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière…). Mais globalement si cela n’avait pas était le cas nos centrales auraient été 10 fois moins chères et n’auraient sans doute pas étaient aussi sûre.

              Les opposants idéologiques exploitant à fond la peur nucléaire= bombe=Hiroshima… ont collectionné, et collectionnent désespérément les experts et scientifiques pour appuyer leurs dires…

              Là comme dans d’autres domaines ceux-ci ont TOUJOURS des arguments dans le même sens (Alep, la Syrie…)

              Allez donc varier un peu votre littérature: http://www.sauvonsleclimat.org/ et n’oubliez pas « les faits sont têtus »…

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            • fanfan // 11.04.2017 à 09h34

              Un matériel est obsolescent quand il n’est plus fabriqué ou sur le point de ne plus l’être. Le constructeur des groupes électrogènes, le finlandais Wartsila, a arrêté leur production pour manque de rentabilité, ce qui explique le constat d’EDF.
              Une pièce métallique, le coussinet qui sert à limiter les frictions entre les pièces mobiles des moteurs diesel illustre les effets sournois de l’obsolescence sur la fiabilité des moyens de secours d’EDF. Où en est actuellement EDF dans le remplacement des coussinets défectueux par des coussinets fiables sur les 34 réacteurs concernés ?

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        • Eric // 10.04.2017 à 16h35

          Sans compter que dire comme ça « le nucléaire est intrinsèquement dangereux » est aussi idiot que dire l’électricité est intrinsèquement dangereuse !!!

          Tout doit être utilisé de façon responsable, même le fait de dormir, de manger…

          Donc l’essentiel est comment nous voulons vivre ensemble sans idéologie pernicieuse, prétentieuse injustifiable…

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      • francois Marquet // 10.04.2017 à 09h37

        Le bien fondé du nucléaire est un débat, mais le fait que le nucléaire soit là pour un certain temps encore est un fait. Alors autant éviter les accidents.
        E s’il vous plait ne parlez pas technique sans vous documenter. Bien sûr qu’il y avait des batteries :
        https://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_the_Fukushima_Daiichi_nuclear_disaster
        « Saturday, 12 March 02:44: Emergency battery power for the high pressure core-flooder system (HPCFS) for reactor 3 runs out. »
        Mais il faut prendre le relais quand elles sont à plat…
        Et une autre histoire de batteries, mais pour les vannes de dépressurisation:
        http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121019trib000726022/fukushima-une-histoire-de-batterie-de-voitures.html
        Et quand on lit « A subsequent investigation by NHK would later reveal that the isolation condenser units had not been tested or operated in over 40 years » il y a bien eu un problème technique suite à un défaut de maintenance.

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        • Max47 // 10.04.2017 à 10h29

          Merci de m’inviter à me documenter, je suis les questions nucléaires depuis à peu près 35 ans.
          Les batteries dont vous parlez étaient celles qui géraient le système de pilotage des pompes maîs évidemment pas l’alimentation des pompes elles-mêmes, lesquelles consomment autant qu’un TGV.
          De toute façon ça n’a aucune importance : les pompes, leur système d’alimentation et une bonne partie de la tuyeauterie avaient été physiquement mis hors service par le tsunami.

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          • piles // 10.04.2017 à 11h58

            Max47 Le 10 avril 2017 à 10h29
            « Les batteries dont vous parlez étaient celles qui géraient le système de pilotage des pompes »

            D’après le pdf donné en lien par François Marquet à 8h37, les batteries servent au contrôle des valves.

            Code pour lire les diagrammes :
            en rouge, eau chaude
            en bleu, eau refroidie

            MO = (valve) actionnée par un moteur (motor operated)
            NO = normalement ouverte
            NC = normalement fermée (normally closed)

            DC 125 V = courant continu 125 volts

            Dans l’accident de l’unité 1 de Fukushima, toutes les sources d’alimentation électriques ont été perdues (réseau, générateurs diesels de secours, et batteries)

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      • Kami74 // 10.04.2017 à 10h12

        « L’essentiel c’est que le nucléaire est intrinsèquement trop dangereux »

        C’est dangereux, oui, mais par rapport à quel niveau de référence le nucléaire est-il « trop » dangereux ?

        Et quid des autres méthodes actuelles de production d’électricité ? Les centrales à charbon tuent plus que les centrales nucléaires, sont-elles dont également « trop dangereuses » ?

        J’aimerais beaucoup que l’on arrive à se passer du nucléaire (et des risques qu’il implique), mais ne diabolisons pas une technologie qui nous a donné pendant des décennies de l’air propre et de l’énergie à prix raisonnable.

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        • Max47 // 10.04.2017 à 10h46

          C’est sûr qu’avec le nuage de Tchernobyl on a respiré un « air très propre » ! La radioactivité a ce petit avantage qu’on ne sent pas de mauvaise odeur, ce qui prouve bien que nucléaire c’est beaucoup plus moderne que charbon n’est-ce pas.
          Par ailleurs, vos arrière-arrière petits-enfants qui seront encore en train de payer pour l’électricité nucléaire que vous consommez aujourd’hui, seront fort aise de savoir que vous avez eu celle-ci à un « prix raisonnable ».

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      • Antoine // 10.04.2017 à 10h26

        Le nucléaire est trop dangereux ? La n’est pas la question. Tous les modes d’extraction d’énergie sont dangereux, même l’éolien, même le photovoltaïque, même l’hydroélectricité. Ils sont tous dangereux parce que n’importe quelle activité humaine à grande échelle est néfaste pour le monde que nous connaissons. Ce n’est pas une histoire de politique ou d’idéologie mais de physique.

        Le nucléaire peut déplacer 100 000 personnes, en tuer mêmes quelques centaines par décennie, il sera toujours moins nocif pour notre environnement que les autres modes d’extraction actuels.

        Ceci dit:
        – OUI, il faut peut être fermer (remplacer ?) certaines centrales en France,
        – OUI, EDF n’est pas assez transparent sur l’état de nos centrales,
        – NON, il ne faut pas miser que sur le nucléaire,
        – OUI il faut absolument conserver notre indépendance énergétique.

        La seule chose dont nous soyons sur c’est que pour réduire les risques, il faut réduire notre consommation.

        https://www.youtube.com/watch?v=JrqldPJmgNw

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        • Kiwixar // 10.04.2017 à 11h37

          Quelle indépendance énergétique? Tout l’uranium est importé.

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          • Dominique // 10.04.2017 à 13h32

            « Quelle indépendance énergétique ? »
            Pour la France, la seule énergie qui ne dépend pas des autres, c’est la renouvelable. Du moins dans son exploitation, car pour le matos, on a besoin d’importer au moins les matériaux.

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            • Antoine // 10.04.2017 à 13h46

              Je vous invite à regarder la conférence du lien dans mon premier commentaire. Vous comprendrez pourquoi l’eolien et le photovoltaique coutent beaucoup plus cher que le nucléaire.

              De plus ces sources d’énergie si elles devaient produire autant que nos centrales causeraient d’autres problèmes d’approvisionnement, en acier par exemple. Sans compter le système de stockage qui coute un bras pour la rendre pseudo pilotable.

              Je ne dis pas qu’il ne faut pas en faire, je dis que ça ne peut pas remplacer le nucléaire.

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            • Eric // 10.04.2017 à 13h57

              « la seule énergie qui ne dépend pas des autres, c’est la renouvelable. »

              Vous voyez ça comment ? Par quoi est complété l’intermittence de leurs production ?

              Le « renouvelable » étant intrinsèquement intermittent (y compris l’hydraulique) dépend obligatoirement des autres moyens de production capable de s’adapter à la demande…CQFD

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          • Antoine // 10.04.2017 à 13h41

            Et il est vrai que le pétrole et le gaz que nous consommons ne vient pas non plus de chez nous.

            Du point de vue de la possession des ressources primaires, aucun pays n’est indépendant à part les quelques pays producteurs. Par contre il me semble que l’approvisionnement en uranium ne pose globalement pas de problème. En disant ça je suis quand même conscient qu’il faut garder à l’esprit les questions d’éthique vis à vis des pays fournisseurs.

            Je rectifie donc en parlant d’indépendance énergétique sur l’électrique ^^. C’est déjà pas mal non ?

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          • fanfan // 10.04.2017 à 20h17

            Benjamin Dessus :
            1/ Bilan énergétique de la France et indépendance énergétique :
            https://www.youtube.com/watch?v=nrkCQtVbvJo
            Schéma infographique : http://www.global-chance.org/IMG/pdf/pieuvreFRANCE-2011-A4-02.pdf
            2/ Bilan énergétique de la France et consommation par secteur d’activité – Partie 2
            https://www.youtube.com/watch?v=IjVZ9SdL5T0
            Schéma infographique : http://www.global-chance.org/IMG/pdf/BilanNRJFrance2011vAE.pdf

            Nucléaire : une indépendance énergétique en trompe-l’œil :
            http://www.global-chance.org/UNE-INDEPENDANCE-ENERGETIQUE-EN-TROMPE-L-OEIL

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        • Fburg // 10.04.2017 à 12h19

          Quand vous évoquez le « danger », vous faites l’impasse sur la DUREE des conséquences d’un accident!
          Tchernobyl – ou du moins les zones « interdites » – est interdit pour les humains pour 300 (très optimiste) à 900 ans, et la centrale elle mème pour … 10 000 ans minimum.
          On n’ose pas parler de Fukushima qui pollue au quotidien l’ocean Pacifique depuis 2011 et pour des décennies. On parle là de désastre planétaire à durée longue, tout de mème.
          Au fait, sait-on démanteler une centrale nucléaire? NON
          Renseignez vous sur la centrale de Brennilis en Bretagne, décommissionée depuis une trentaine d’années.
          Au final, ca fera très très cher le kwh une fois prise en compte le « nettoyage » qu’on ne sait toujours pas faire..
          Et des choix alternatif de production d’énergie, on en a, mais il faut bosser un peu, et remettre divers lobbies à leur place
          Non mais!

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        • Eric // 10.04.2017 à 15h16

          – NON il ne faut fermer aucune centrale en France elle sont toutes (celles en exploitation) du même type REP (Réacteur à Eau sous Pression contrairement à Fukushima Daiichi réacteur à eau bouillante) toute au même standard de sûreté…
          – eDF même sous la coupe du gouvernement a une ‘transparence’ bonne, une des meilleur dans le monde…
          – OUI il faut miser sur le nucléaire moyen de production irremplaçable actuellement contrairement à ce que certains veulent faire croire et dont les déchets (les + dangereux) pourront être utilisés à moyen terme dans les surgénérateurs (quand la gabegie pseudo écolo perdra automatiquement son audience) en attendant mieux en cour d’étude…
          – OUI il faut absolument conserver notre indépendance énergétique convoité avec impatience par la finance…

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          • Antoine // 10.04.2017 à 15h39

            Je ne crois pas qu’il faille être aussi catégorique. Qu’on le veuille ou non il y a une forte mobilisation anti nucléaire en france et si un incident majeur s’y produit, les anti gagneront encore du terrain.

            Les bruits de couloir chez EDF laissent penser qu’il y a bien quelques problèmes de vétusté sur certaines centrales mais que ça ne concerne pas celles sur lesquelles l’attention médiatique se focalise.

            Donc je pense qu’EDF aurait intérêt à rester transparent sur ces éventuels problèmes et dire: « ok sur cette centrale en particulier il y a un peu plus de risques que sur d’autres alors nous allons la remplacer ». Plus de transparence = plus d’apaisement au niveau de l’opinion publique, enfin je pense.

            Le nucléaire n’est pas irremplaçable mais le cout de son remplacement par une autre source est extrêmement élevé en plus de ne pas être plus sur. De plus il s’agit d’une énergie fossile… Il faudra nécessairement arrêter son exploitation un jour. Mais nous n’aurons plus de pétrole avant que cela arrive.

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            • Eric // 10.04.2017 à 16h23

              Ce n’est pas une question de mobilisation qui ne peut RIEN contre la réalité. Qu’on le veuille ou non il n’y a pas d’autre solution pour l’instant pour produire massivement de l’électricité de façon sûre, permettant de suivre la demande et surtout sans pollution atmosphérique catastrophique.
              Il va falloir choisir entre des dizaine de milliers de morts du à la pollution atmosphérique ou accepter une pollution limité du nucléaire. Sachant que de gros progrès on été fait pour les déchets basses activité peu dangereux et que la plupart des déchets hautes activité seront exploitables dans les surgénérateurs à venir…

              Même des pays comme la Nouvelle Zélande étudie la possibilité alors que ce pays n’a pas exploité toutes les possibilités hydrauliques (c’est un citoyen du pays qui m’en a parlé et montré à l’époque le site officiel…)! Les Allemands se grattent la tête même si on nous le cache, les nordiques sortent de leurs moratoires et heureusement la Chine ne va pas répondre à ses besoins gigantesques que par le charbon…!!!

              Le thermonucléaire n’est pas pour demain!!! (50 ans?)

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          • fanfan // 10.04.2017 à 18h17

            Un exemple : Fessenheim, situé à 1,5 km de l’Allemagne. Les deux réacteurs de la centrale sont refroidis par le Grand Canal d’Alsace, dont le débit est suffisamment élevé pour éviter d’utiliser des tours de refroidissement.
            – Sous-estimation du risque sismique
            – Risque d’inondation : une étude du service Environnement du Haut-Rhin estime que la centrale pourrait être inondée en cas d’un séisme majeur provoquant la rupture de la digue du Grand Canal d’Alsace et que le niveau de l’eau pourrait atteindre un mètre à l’intérieur du site, ce qui conduirait à la mise hors service des systèmes de refroidissement de secours, comme à Fukushima.
            – Risque de contamination de la nappe phréatique : la centrale de Fessenheim est construite directement sur la nappe rhénane, dont dépend de Bâle à Francfort l’alimentation en eau de quelque six millions de personnes (Rhin Supérieur). De ce fait, si un accident nucléaire conduit à une contamination de cette nappe phréatique, cela conduirait à une interdiction de tous prélèvements dans cette nappe. En cas de fusion du cœur d’un réacteur nucléaire, le radier – la dalle en béton située sous le réacteur, d’une épaisseur d’1 mètre seulement (à Fukushima elle est de 3 mètres) – pourrait être percé et alors « le Rhin serait contaminé, jusqu’à Rotterdam » selon une source gouvernementale

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            • Eric // 10.04.2017 à 20h14

              On boira de l’eau radioactive mais certainement moins que certaines eau gazeuses vu les débits!

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      • Gérard // 10.04.2017 à 13h02

        Ok Max 47, d’accord avec toi

        mais les centrales nucléaires sont là et un peu de partage technique est utile pour apprécier les choses à leur juste valeur pour ne pas nager dans les fantasmes existants autour du nucléaire

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    • Charles-de // 10.04.2017 à 10h19

      Comme je le pense depuis le début, implanter une centrale nucléaire au bord de l’océan Pacifique, à la portée du moindre tsunami, IL FALLAIT LE FAIRE !
      Comment dit-on « précaution » en japonais ?

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      • Kiwixar // 10.04.2017 à 11h42

        Comment dit-on « tsunami » et « sepukku » en japonais?

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      • madake // 10.04.2017 à 16h07

        Et lorsqu’on est japonais, et qu’on vit sur une ile volcanique sans charbon, ni pétrole, ni gaz!
        Comment fait-on pour développer le pays, au point de créer le concept de « miracle économique japonais »?
        Cette centrale, aurait-il été mieux de l’installer au bord d’un cours d’eau dans les terres? Ou au pied du Fujiyama?

        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_au_Japon

        « Son secteur énergétique dépend fortement des importations, notamment des combustibles fossiles : 1er importateur mondial de gaz naturel en 2014, 3e pour le charbon et 4e pour le pétrole ;
        L’explosion des importations de combustibles fossiles a fait basculer dans le rouge la balance commerciale, autrefois largement excédentaire ; en 2013, le déficit de la balance commerciale japonaise a même dépassé celui de la France. »

        On redémarre des réacteurs de la côte Ouest du Japon.
        La note de Fukushima, séisme, pollution nucléaire, note énergétique est et sera aussi salée que la vague du tsunami.
        Et comment dit-on « Protocole de Kyoto »?

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        • Eric // 10.04.2017 à 19h38

          « Et lorsqu’on est japonais, et qu’on vit sur une ile volcanique sans charbon, ni pétrole, ni gaz!
          Comment fait-on pour développer le pays, au point de créer le concept de “miracle économique japonais”? »
          Oui comme je l’ai dit par ailleurs le Japon est un petit pays (surface) très peuplé. Ils n’avaient donc pas beaucoup de choix n’ayant pas de grands fleuves capables d’accueillir 6 réacteurs.

          Mais cela n’excuse rien car de plus ils n’ont pas tenu compte des avis notamment de l’AIEA qui avait déconseillé cet emplacement, sauf erreur, pour son exposition aux séismes et aux tsunamis.

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          • madake // 12.04.2017 à 19h27

            Le problème n’est pas aussi basique, « vilains japonais imprudents ».
            Tepco a été à l’image de sa mauvaise réputation.

            L’exemple déjà cité de la centrale d’Onagawa est un bon contre-exemple:

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_d%27Onagawa

            Située en bord de mer,
            deux fois plus près de l’épicentre du séisme,
            a subi des vagues plus grandes que celle de Fukushima.
            Mais pas gérée par Tepco.

            General Electric, le BWR, la construction et sécurité du site, Tepco, l’ASN nipponne, l’AIEA, le gouvernement japonais….
            Comme dans tous les accidents, on a un empilement de plaques trouées,
            indépendantes les unes des autres, elles bougent en permanence, jusqu’à ce qu’un jour, les trous coïncident et permettent ce qui ne DOIT pas arriver.

            La tentation est grande de vouloir une plaque sans trou!!
            Mais croire qu’on peut en acheter une,
            C’est le raisonnement qui aboutit fatalement à TMI, Bhopal, Tchernobyl, Fukushima…

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        • fanfan // 10.04.2017 à 20h22

          Comment font-ils en Islande > la géothermie

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          • Eric // 10.04.2017 à 23h11

            Si la géothermie était valable il y a longtemps que les compagnie pétrolières s’y seraient lancé mais le problème des forages en milieu très chaud ne sont pas aussi simple…

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    • Gérard // 10.04.2017 à 12h55

      suis pas spécialiste mais peut-être que le tsunami à noyé les sources d’alimentation de secours que sont les groupes électrogènes qui normalement doivent pallier à ce genre de problème d’alimentation ultime.
      En France c’est le cas.
      Après un tsunami, Quid de l’intégrité de cette alimentation ultime nécessaire pour assurer le minimum des fonctions de sureté…

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    • Eric // 10.04.2017 à 13h40

      Vous avez raison. Mais cela confirme qu’il s’agit plus d’une catastrophe naturelle que d’une catastrophe nucléaire même si bien entendu s’en est une aussi.
      Effectivement en temps plus normal il y aurai certainement eu les actions dont vous parlez qui bien que prévues n’ont pas (ou pas pu être) étaient utilisées, il y avait pour ainsi dire « plus urgent »…

      Dans cette affaire beaucoup malheureusement utilisent l’ignorance voir la manipulation pour monter en épingle cette catastrophe CONTRE le nucléaire abusant de l’émotion… Or il ne faut pas oublier que l’organisation international (AIEA) avait prévenu le Japon et déconseillé cette construction à cet endroit. Seulement, sans vouloir excuser le Japon, il ne faut pas oublier que le Japon est un petit pays TRES peuplé. Ils n’ont pas beaucoup de possibilités ni de choix… Je ne pense pas que la construction de centrale au charbon responsable de milliers de morts à cause des particules rejetées (40000 estimé en Europe) soit préférable. Pour l’instant le nombre de morts directement liés à la catastrophe nucléaire est bien inférieur à celui de Tchernobyl dont ont sait que la gestion de la crise par les autorités a été calamiteuse, ironiquement à cause du souci des retombées médiatiques !…

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    • grumly // 10.04.2017 à 14h14

      Le tremblement de terre avait déjà endommagé les circuits de refroidissement avant l’arrivée du tsunami, et le coeur avait déjà commencé à chauffer. C’est ensuite que le tsunami a noyé les pompes. Je crois que Tepco l’a reconnu plus tard mais peu de gens l’ont retenu.

      J’ai retrouvé un article qui en parle et qui met un lien vers un article du Monde qui a apparemment été supprimé.
      http://www.20minutes.fr/planete/838928-20111208-tsunami-seisme-polemique-japon-cause-catastrophe-fukushima

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    • Haricophile // 10.04.2017 à 22h02

      Un groupe électrogène d’une centrale nucléaire c’est pas du matériel de camping ! et les amerloques qui ont construit la centrale ont tout mis : groupes, batteries, carburant, système de commande… sous le niveau de l’eau dans des salles non étanches (ce qui existe mais coûte cher… merci les amerloques pour avoir vendu et fabriqué cette bombe à retardement qui ne pouvait que exploser un jour même si on ne connaissait pas la date).

      Après TEPCO, entreprise dont les dirigeants naviguent entre l’entreprise la politique et la mafia, n’ont pas arrangé les choses, et il est surprenant qu’après Three Miles Island les opérateurs n’étaient par formés sur cette foutue vanne. Il faut rappeler que à Trhee Miles Island la catastrophe majeure avait été évitée d’extrême justesse, il n’y a pas de quoi être fier parce qu’elle n’a pas eu lieu.

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      • Eric // 10.04.2017 à 23h45

        Non, les « amerloques » ont vendu une licence mais ce sont les Japonnais qui ont construit et décidé de la disposition du matériel.

        Concernant TMI vous mélangez 2 types différents de réacteurs l’un REP Réacteur à Eau Sous Pression TMI et l’autre Réacteur à eau bouillante pour Fukushima. La vanne en question de TMI (il s’agissait d’ailleurs si je me souviens bien de soupapes) n’a donc rein à voir avec celle en question de Fukushima.

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  • RGT // 10.04.2017 à 08h15

    Le principal problème, comme toujours, c’est que les « responsables » habitent toujours très loin et bien à l’abri des conséquences catastrophiques des systèmes qu’ils sont censés gérer.

    Il suffit simplement d’obliger lesdits responsables (et les principaux actionnaires) à venir habiter avec leurs familles (et leurs maîtresses / amants) dans l’enceinte au plus proche de la zone dangereuse pour que les problèmes ne surviennent quasiment plus.

    Sans possibilité de quitter les lieux bien sûr.

    C’est comme pour les catastrophes physiques, chimiques ou économiques, ceux qui « décident » sont TOUJOURS à l’abri des conséquences de leurs actes.

    Responsables mais ni coupables, ni exposés.

    Comment voulez-vous que ce système fonctionne correctement pour l’ensemble de la population ?

    Par contre, les « affaires » marchent très bien pour eux car ils encaissent les profits sans pour autant assumer les conséquences.

    Et quand ça « pète », ils clament leur innocence et les conséquences sont bien sûr « socialisées ».

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    • Alfred // 10.04.2017 à 09h12

      Vous avez un style de management nord coréen…. Comme quoi ça « fonctionne » même si ce n’est pas au bénéfice de tous.

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    • Kiwixar // 10.04.2017 à 10h12

      La possibilité d’expatriation VIP permet aux riches d’avoir un Plan B (permis de résidence), dans de nombreux pays, dont certains (Australie, NZ) très très loin de la centrale nucléaire la plus proche (Taïwan). Ils peuvent donc s’enrichir sans se soucier des conséquences locales, en termes de misère, inégalités, pollution, radioactivité, etc. Si ça tourne mal (mine qui s’effondre, réacteur qui part en vrille), ils prennent le premier avion. Les enfants de riches Chinois habitent souvent déjà à l’étranger.

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  • Alfred // 10.04.2017 à 08h45

    Ce qui me sidère et me terrifie le plus dans cet article c’est la photo montrant les barres de contrôle AVANT la catastrophe (celle où ils sont tous le nez levé).
    Si on zoome sur les détails on ne peut être qu’etonné du niveau de corrosion d’un nombre important de composants. Je ne suis pas spécialiste mais j’avais cru comprendre que cet endroit était en atmosphère sèche éventuellement en légère sous pression. Nous sommes quand même en train de voir la partie commande de la réaction nucléaire…. Les barres sont oxydées (ok c’est peut être une atmosphère particulière et ça se change) et la structure (en jaune, qui doit durer plus de 50ans) ressemble au pont d’un cargo libérien!…
    On me retorquera que cela n’est pas structurel (et autre fadaise techniquement juste) l’accumulation de ce genre de choses ne peut QUE conduire à l’accident (disfonctionnement tu de capteurs..Etc)
    Désolé mais je n’ai toujours pas l’impression que le soit disant luxe de précautions qui entoure le nucléaire soit suffisant (ni même surtout respecté).

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    • madake // 10.04.2017 à 16h40

      Désolé, mais vous tirez beaucoup des conclusions érronées de ces photos:
      comparer une photo au flash dans des conditions idéales, de celles prises par une caméra sur un robot éclairé par des leds, dans une atmosphère saturée d’au, de fumées et de vapeurs, est délicat. Ne serait-ce que par les dépots sur la lentille de la caméra.
      En ce qui concerne la corrosion, où ce que vous croyez en être, même si l’aspect évoque plus Alien, qu’un fond de cale libérien, il s’agit en majorité du passage du corium, qui a nappé, rongé, défoncé (car très lourd) le caillebotis, comme une lave.
      Le corium est un pâteux mélange de matériaux fissiles et de leur contenant (inox zirconium, acier, U, etc,.. et ne s’écoule pas comme de l’eau. Il s’attache, comme de la boue, se solidifie partiellement…
      Si vous vous donnez la peine de lire ce qui s’est passé, vous comprendrez que depuis 6 ans, ce sont des centaines de milliers de mètres cube d’eaux salée et douce, qui sont passés par là, dans des conditions de corrosion extrêmes (Chaleur, radioactivité, Sel, Eau, etc….)
      En ce qui concerne les barres et leur positionnement, SOUS LA CUVE, c’est le concept BWR des années 60, de l’américain General Electric, vous savec, ceux à qui nous avons vendu Alsthom Energie. Rassurez vous, ce sont eux qui vont donc prendre soin de l’entretien de nos centrales…

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      • Alfred // 10.04.2017 à 18h27

        Tout ça est très bien mais merci de LIRE: je ne parle que de la photo avant la catastrophe (on l’espère en tout cas pour messieurs de tepco qui regardent la cuve par en dessous hein ?). C’est à vous de bien lire avant de donner des leçons. La photo de situation des barres quoi… Avec des bozom dessus.

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  • Plocot // 10.04.2017 à 08h55

    Pour des raisons de coûts, EDF a entièrement sous traité la maintenance de ses centrales à des sous traitants qui a leur tour ne pensent qu’à leurs marges. Résultat : ces sociétés travaillent à minima.
    Personne n’a jamais enquêté sur cet aspect dangereux du dossier nucléaire.

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    • Charles-de // 10.04.2017 à 10h37

      Et EDF appartient à 83% à l’Etat ! Remarquez, pour le Crédit Lyonnais, c’était à 100 % !

      Le problème, comme je le dis depuis longtemps, ce n’est pas d’avoir des « CONTROLEURS », c’est de savoir QUI CONTROLERA LES CONTROLEURS !

      Regardez pour la Justice : il y a trois et même QUATRE niveaux de juridiction; j’en ai fait l’expérience. Tribunal de Grande Instance, où tous mes arguments ont été balayés, par un juge qui, manifestement, ignorait tout de la loi. Cour d’Appel, où là j’ai eu raison, mais c’était tellement mal expliqué et partiel que l’adversaire a fait recours en Cassation. Cassation, où l’arrêt a été cassé et renvoyé à une autre Cour d’Appel, où là, j’ai sorti un argument massue qui a emporté la décision : tout a été ANNULé, comme je l’avais demandé HUIT ANS ET DEMI PLUS TOT ! Patience et longueur de temps… !

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    • madake // 12.04.2017 à 19h41

      Allons allons, remercions l’UE, de nous imposer la privatisation des services et Entreprises nationalisées, pour alléger et dynamiser notre économie.
      Maintenant qu’Alsthom a été « refourgué » à General Electric, par l’EM « qui marche », la maintenance de nos turbines nucléaires est enfin gérée par une boîte privée un peu sérieuse, et impliquée par notre sécurité:

      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/telephone-rouge/20160601.OBS1669/nucleaire-bras-de-fer-entre-edf-et-general-electric.html

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  • verlaine // 10.04.2017 à 09h59

    Pierre Fetet suit depuis le début de la catstrophe, l’évolution de la situation à la centrale de Fukushima. Il est un veilleur de la première heure. Son blog est tout à fait remarquable pour ceux qui s’intéressent à ce qui est bien la plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps!

    Cette catastrophe ne fait, malheureusement, que commencer !

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  • Vincent // 10.04.2017 à 10h21

    Pour plus de précisions, les 530 Sv / h, ça correspond, en gros à :

    – Dose létale de manière quasi certaine au bout de 40s.
    – Absence de tout doute scicentifique sur une augmentation significative du risque de cancer au bout de 1 à 1.5 secondes.

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    • Kiwixar // 10.04.2017 à 11h21

      J’aimerais bien savoir de quoi est constitué le corium. L’uranium235 perd la moitié de sa radioactivité en… 703 millions d’années.

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  • Dahool // 10.04.2017 à 11h03

    Bonjour

    Un peu d’humour noir fiction…

    Il est dit que les « E.T téléphone maison » sont apparus en même temps que les premiers essais nucléaires. Afin de s’excuser pour le retard, probablement un incident mécanique intra trou de ver, ils se sont engagés à nous sauver du ridicule en sabotant certaines bases militaires spécialisées dans le lancement de bonbons. Et ce, à maintes reprises… Merci à eux.
    C’est le genre de théorie que le décodeX classifie correctement, il faut donc reconnaître que SL, parfois, analyse avec cohérence de la pertinence d’un avis contraire, fin psychologue.

    Admettons qu’SL se trompe encore et qu’ils nous espionnent, je profite donc de l’audience d’OB pour leur poser quelques questions (félicitations à ce blog pour la variété de ses lecteurs, c’est sa principale force) :
    L’humain est-il stupide à vouloir être calife à la place du calife ?
    Quel avenir pour nos quelques 450 réacteurs ?
    Quel est le danger pour des sites comme la hague ?
    Le nucléaire est-il dangereux ou c’est une théorie de complot ?
    Que comptez-vous faire avec Fukushima ? Nous, on sait pas encore.
    Will, il vous a vraiment autant dezingué ou c’est de la propagande ? Les 2, ça, on sait faire.

    Ps: pensez à me téléphoner, j’ai d’autres questions.

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  • L’illustre inconnu // 10.04.2017 à 11h23

    On peut aussi se poser la question du terrorisme, avec 450 centrales nucléaire dans le monde.

    Que dire en cas de conflit avec des puissances moyennes, voir grande.
    Vu l’actualité internationale il ne semble pas forcement une bonne idée d’avoir une centrale nucléaire ou l’usine de la Hague dans son pays…

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    • Dahool // 10.04.2017 à 13h13

      « Dans son pays »
      Si Fukushima est capable de sérieusement compromettre la vie telle qu’on la connaît aujourd’hui sur l’ensemble du globe alors j’imagine que la Hague peut avoir des conséquences jusqu’au confin du système solaire !

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    • calal // 10.04.2017 à 13h14

      c’est ce qui me fait marrer avec le terrorisme. ils prennent des camions pour faucher des gueux alors que la logique voudait qu’ils lancent une action commando sur une centrale…

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  • Alfred // 10.04.2017 à 13h13

    Puisque vous avez l’air de connaître le sujet (d’être du métier?), pouvez vous répondre à mes interrogations concernant l’oxydation des composants visibles sur la photo « avant catastrophe »? (Voir post plus bas). Merci beaucoup.

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    • Alfred // 10.04.2017 à 13h40

      Le message précédent est destiné exclusivement à « Eric » (post au mauvais endroit) ou à quiconque de compétent.

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      • Eric // 10.04.2017 à 14h14

        Si vous parlez de la photo « Les barres de contrôle sous le réacteur 4 de Fukushima Daini (Reuters/Kyodo) », je ne vois pas d’oxydation. La couleur beige de la structure au plafond est à mon avis de la peinture de cette couleur. A moins d’être plus précis dans la question…

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        • Alfred // 10.04.2017 à 16h24

          Merci de votre réponse qui me surprend beaucoup. Vous lisez avec une tablette ou un smartphone peut être. Si vous prenez la peine de télécharger la photo, et de la zoomer vous verrez facilement que:
          – sur la peinture beige (effectivement ce n’est pas de cela dont je parle) qui couvre une structure métallique on distingue de nombreux points de rouille et même de coulures très distinctes. c’est ce qui est le plus choquant.
          – sur les barres elle-memes, à l’extremité des tiges filetées on peut voir un dépot d’oxydation vert clair et par endroit des piqures de rouille.

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          • Eric // 10.04.2017 à 16h55

            Merci, effectivement j’ai répondu un peu vite sans avoir pris la peine de ‘cliquer’ sur la photo! On voit de la rouille, de l’oxydation mais pour moi rien d’inquiétant si ce n’est un besoin de maintenance. Les remise en peinture en faisant partie.

            Je connais le sujet, j’ai moi même alerté les responsables concernant un matériel IPS (important pour la sureté) dans un état de rouille plus marqué (avec cloques). Pour moi dans ce cas c’est seulement « à surveiller » !!!

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            • Alfred // 10.04.2017 à 18h32

              LoOn est bien d’accord. Un état de rouille avancé non seulement fragilise la structure mais induit des contraintes (gonflements, etc..).
              Vu ce qu’on peut voir de très loin sur une bête photo (pas le nez dessus hein) et vu l’emplacement dont on parle (et la fonction des barres) je ne peux m’empêcher d’être très déçu par le niveau de sécurité. Ces barres traversent la cuve quand même. Ce n’est pas un baraquement de tôle qui abriterait une pompe de relevage quand même. Ça me paraît fou. Ahurissant même.

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            • Eric // 10.04.2017 à 20h25

              Votre remarque démontre la raison pour laquelle certains sont réticent à être “transparent” et à donner des informations. Il n’y a sur cette photo absolument RIEN D’ANORMAL. Mais simplement le fait qu’il faudra prévoir un entretien (nettoyage, peinture, surveillance…) et pas forcément immédiatement.

              Il n’y a pas « un état de rouille avancé » mais des traces. Cela concerne la structure supportant le système des barres de contrôle. Les barres sont insérées dans le réacteur puisqu’il est à l’arrêt…

              Vous n’arrêtez pas de vous servir de votre auto chaque foi que le moteur est sale…

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  • Dahool // 10.04.2017 à 13h29

    Re

    Si vous vous souvenez de mon post sur l’article précédent du même sujet, voici le documentaire d’envoyé spécial, la bataille de Tchernobyl :
    https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3DI6QS9VDUnIA&ved=0ahUKEwik0JX24ZnTAhWC7BQKHXWACycQt9IBCEMwBw&usg=AFQjCNFqJLF8j9QBO_HmwDl84KiW78hwEQ

    SURTOUT, de 32,45 à 34,30, faites le rapprochement avec Fukushima, considérez les milliers de tonnes présents sur le site et imaginez… C’est aussi un clin d’oeil amical à la modération qui avait coupé un morceau de mon post, le plus inquiétant. Comme quoi, je n’avais rien inventé !

    OB, sans vouloir vous commander, vous devriez faire un article spécifique avec ce dossier :
    https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.fukushima-blog.com/arnie-gundersen-que-savaient-ils-et-quand-le-savaient-ils-1&ved=0ahUKEwjXwd-e5JnTAhXDHxoKHW5pA3UQFgg3MAM&usg=AFQjCNFRepcmYEg2bt9dAfPPU2tHG8QRCw

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    • Alfred // 10.04.2017 à 22h17

      @ Éric. Mauvaise réponse. La bonne est de montrer PLUS de photos de ce type afin que le public se familiarise avec ce qui est courant et… éventuellement se rassure.
      Je n’avais jamais vu ce genre de photos et franchement on trouve quantité d’autres industries ou on ne voit pas ça donc je suis surpris: le nucléaire kamème…
      La bonne réponse pour l’espèce humaine sera toujours la transparence dans le domaine. Si vous avez un doute la dessus prenez votre retraite avant de nous mettre dedans.
      (Quand même vous êtes sérieux un coup de peinture et c’est tout? En plus vous foutez de moi avec ma voiture salle: je n’ai pas envie d’acheter une voiture d’occasion avec de la rouille sur les éléments de sécurité).
      Merci quand même d’avoir répondu à la sollicitation.

        +0

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      • Eric // 11.04.2017 à 00h01

        Attention je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas informer mais seulement que vous illustrez la raison pour laquelle certains ont des réticences. Le problème c’est que pour vulgariser il faut quand même avoir quelques notions.

        Non en général l’industrie normale est beaucoup plus crasse que ça. Ils ne montrent pas la réalité dans les photos publiées c’est évident…

        Vous insistez et amplifiez la démonstration ! Alors que je suis sérieux et sincère vous me soupçonnez de ne pas être sérieux et de me moquez de vous. J’essaye simplement de vous expliquer que ce que vous voyez n’est pas dramatique ni inquiétant en exagérant volontairement un peu dans mon exemple !!!

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        • Alfred // 11.04.2017 à 07h22

          J’ai des exemples de machines outils cinquantenaires dans des ateliers productifs propres. Mais bon.
          Soit. C’est normal alors. La meilleure réponse reste des centaines d’images comme celle ci disponibles sur le net. C’est la seule façon de rassurer les curieux.

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  • Antoine // 10.04.2017 à 18h07

    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi certains pensent que le nucléaire est plus dangereux que le reste…

    Si vous construisez un barrage vous inondez une immense zone naturelle.
    Si un barrage pète vous êtes sur de tuer tous les gens dans la vallée en aval.
    Ex: le barrage des trois gorges.
    Citation Wikipedia: « Déplacements de plus de 1,8 million d’habitants sans aide de l’État … avec l’engloutissement de 1300 sites historiques et archéologiques, de plusieurs villes et de nombreux villages. »

    Pourquoi ne mettez vous pas autant d’énergie à combattre les barrages ?

    Toujours sur wikipedia à propos du charbon:
    « Officiellement, il y environ 6 000 morts par an, des estimations indépendantes pensent plus que ce chiffre est de l’ordre de 20 000 victimes par an. »

    Pourquoi ne mettez vous pas autant d’énergie à combattre le charbon ?

    Le nucléaire représente des risques aussi mais ni plus ni moins.. ils sont juste de nature différente.

    Cessez d’être obtu comme nos journalistes !

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    • Alfred // 10.04.2017 à 18h42

      Obtus? Comment vous dire? Essayez d’imaginer la terre avec tous les barrages détruits et des centaines de millions de personnes balayées et disparues. L’espèce survivra.
      Imaginez un désastre de même ampleur dans le nucléaire : vous laisserez la place aux cafards.
      Le barage des trois gorges n’est qu’un petit détail à l’échelle historique. Dans 500 ans il sera part terre. Et alors? Fukushima continuera de polluer meme dans 500 ans quand le charbon ne sera plus utilisé et que vous regarderez des hologrammes alimentés par photosynthèse (ou n’importe quoi).

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    • RGT // 10.04.2017 à 18h57

      Je me permets de vous répondre.

      Il y a juste un « tout » petit problème concernant votre argumentaire.

      Certes, un barrage qui « pète » va entraîner des dégâts importants dans l’immédiat, avec des milliers voire des millions de victimes (toutes mes condoléances aux familles), mais une fois cet événement passé (que l’on peut qualifier de « naturel » car c’est déjà arrivé souvent avec des barrages naturels), la nature reprend immédiatement ses droits car l’environnement n’a pas été DURABLEMENT altéré et impropre à la vie.

      Pour le charbon, c’est quasiment pareil : Il y a déjà eu dans le passé des incendies monumentaux et des pollutions par les volcans qui ont entraîné des catastrophes écologiques irrémédiables, mais une fois les poussières retombées certaines espèces sont parvenues à s’en sortir et nous sommes les descendants de ces survivants.

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    • RGT // 10.04.2017 à 19h01

      Dans le cas de la radioactivité, c’est quand-même un peu plus « chaud » car dans ce cas la biosphère est « stérilisée » pour des durées très importantes, les éléments radioactifs pénètrent profondément dans le sol, contaminent toute l’eau présente sur la planète.

      En cas de catastrophe majeure (pas seulement une « petite centrale qui pète », mais plusieurs) la planète entière risque de se retrouvée aussi stérile que Mars.

      Ce n’est plus quelques degrés de hausse de température, c’est l’éradication totale de toutes les formes de vie et la destruction de toutes les molécules nécessaires au vivant, et pour une durée assez phénoménale.

      Et nous ne savons pas du tout si la vie pourrait de nouveau apparaître car les conditions initiales ont bien changé depuis près de 4 milliards d’années.

      Imaginez un seul instant que la Terre soit la SEULE planète qui abrite la vie (pour l’instant il n’existe que des spéculations).

      L’être humain, par sa bêtise, serait l’auteur de la destruction de ce phénomène unique dans l’univers…

      Chapeau !!!

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    • mendia // 10.04.2017 à 20h19

      @antoine,
      Reprenez l’historique de l’accident de Fukushima, et le cas précis de la piscine du réacteur 4.
      Certes, les barres ont finalement été extraites. Mais si le bâtiment, à la structure très affaiblie, s’était effondré, vous n’auriez pu tenir le même discours… Voire pas de discours du tout !

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    • Eric // 10.04.2017 à 21h42

      La raison est simple à mon avis c’est qu’il y a la peur dans l’inconscient collectif du « nucléaire=bombe atomique=Hiroshima » très facile à exploiter et permettant aussi de se démarquer facilement sur un sujet clivant …

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  • tchoo // 10.04.2017 à 19h47

    Ah les probabilités, derrière lesquelles on voudraient que les esprits simples se sentent en sécurité
    Mais une probabilité faible ne veut pas dire que l’accident n’arrivera pas
    or, un accident majeur suffit pour être gravissime

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  • Antoine // 10.04.2017 à 21h09

    Dommage que deux de mes commentaires aient été supprimés ! J’y expliquais justement que contrairement à ce qu’on croit, la nature reprend ses droits autour de Tchernobyl… Il n’y a pas de chiens à ailes ou de souries fluorescentes… Vous n’avez qu’à regarder les photos autour du site, il y a de la verdure partout.

    Un périmètre de sécurité a été dessiné autour du lieu de l’accident. Des gens vivent dans ce périmètre et boivent l’eau d’un puits dans leur jardin. Ces gens ne sont pas malades.

    Si il y avait des « mutants » à trois têtes ou des plantes mangeuses d’hommes sur dans ce périmètre nos journalistes se seraient empressés de vous filmer tout ça et de vous le passer en boucle à la télé. Mais ça n’est pas le cas !

    Tapez: « allemagne lignite » sur un moteur de recherche. Regardez l’effet de l’extraction de ce charbon sur les sols. RIEN ne repousse derrière !

    Je ne dis pas que le nucléaire n’est pas dangereux, je dis juste qu’il ne faut pas tomber dans des idées d’apocalypse.

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    • fanfan // 10.04.2017 à 21h52

      Le nombre de décès directement imputables à la radioactivité varie entre 9 000, selon le rapport élaboré en 2006 par plusieurs agences de l’ONU sous la houlette de l’AIEA, et près d’un million selon des études de chercheurs russes, biélorusses et ukrainiens
      Tchernobyl : près d’un million de morts, selon de nouvelles études, Reporterre, 31 décembre 2010
      https://reporterre.net/Tchernobyl-pres-d-un-million-de

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    • fanfan // 10.04.2017 à 22h21

      En 2000, la plus grande partie des zones contaminées ne présente plus de danger particulier d’irradiation. La dose causée par les retombées radioactives de l’accident ne dépasse encore 1 millisievert par an que dans les zones qui avaient été fortement contaminées (zones de contrôle permanent), ce qui concerne 100 000 personnes2. C’est l’ordre de grandeur du niveau d’exposition dû à la radioactivité naturelle (2,5 mSv/an en moyenne, jusqu’à dix fois plus dans certaines régions, sans effets détectables sur les populations).

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    • calal // 10.04.2017 à 22h34

      J’y expliquais justement que contrairement à ce qu’on croit, la nature reprend ses droits autour de Tchernobyl… Il n’y a pas de chiens à ailes ou de souries fluorescentes… Vous n’avez qu’à regarder les photos autour du site, il y a de la verdure partout.

      arme a double tranchant peut etre… est ce que c’est pas en train de monter a la tete de certains militaires qui se diraient « une petit bombe nucleaire balancee la,tout compte fait c’est pas si grave »?

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      • fanfan // 10.04.2017 à 23h00

        A LIRE – Commentaires de Michel Fernex, professeur honoraire à la faculté de médecine de Bâles, sur le reportage « Tchernobyl, une histoire naturelle »
        http://www.sortirdunucleaire.org/Commentaires-de-Michel-Fernex-sur-le-reportage

        « Pour que le nucléaire prenne un nouvel essor, il faut effacer Tchernobyl. Déjà en 1958, un groupe d’étude de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS Série Rapport Technique 151) prônait l’ignorance pour permettre à l’industrie nucléaire de proliférer sans rencontrer d’opposition dans la population. Pourtant, cette démarche était fondamentalement contraire à la Constitution de l’OMS, qui impose à cette organisation « d’aider à former, parmi les peuples, une opinion publique éclairée » (Documents Fondamentaux OMS Genève).

        En 1956, les cinq puissances nucléaires installaient l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) au sommet de la hiérarchie de l’ONU, sous leur surveillance directe. En 1959, l’OMS devait signer l’Accord (WHA 12/40) qui la soumettait dans le domaine du nucléaire à l’AIEA, dont le premier objectif statutaire est « d’accélérer et d’accroître la contribution de l’énergie nucléaire à la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier ».

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      • fanfan // 10.04.2017 à 23h01

        La « radiophobie » est le terme réinventé il y a dix ans, pour tenter supprimer de la mémoire des peuples toute les anomalies ou pathologies qu’entraîne Tchernobyl. Chacun devrait faire pénétrer dans son cerveau que ces maux sont le fruit de la peur des rayonnements et du stress causé par les informations alarmantes propagées par les médias. Tous doivent s’efforcer de croire que les invalides qui coûtent si cher à l’Ukraine sont dus à la « radiophobie ». La « radiophobie » causerait le vieillissement précoce, les cancers et les leucémies, les décompensations cardiaques chez les hommes jeunes, les maladies neuropsychiques, endocriniennes, ophtalmologiques, infectieuses ou auto-immunes comme le diabète grave du petit enfant et la maladie de Hashimoto, de même que l’augmentation des malformations congénitales et de la mortalité prénatale que les médecins sur le terrain attribuent aux radionucléides artificiels du réacteur de Tchernobyl. C’est ce que tente de nous enseigner l’AIEA.
        Comme il est peu vraisemblable que la « radiophobie » soit transmissible aux animaux sauvages, il semble judicieux de profiter des recherches scientifiques entreprises autour de Tchernobyl pour mesurer l’impact des radiations sur la faune.

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      • fanfan // 10.04.2017 à 23h02

        Cette zone d’exclusion fait l’objet d’études dont on parle peu. Ce silence permet à l’AIEA et l’UNSCEAR de rassurer les Nations Unie, suite au « Forum Tchernobyl » de 2006, en rapportant des anecdotes et négligeant ces travaux scientifiques réalisés sur place. Ainsi les gouvernements réunis par l’ONU apprennent que cet espace est devenu un paradis naturel pour les bêtes qui s’y reproduisent allègrement. Les gouvernements semblent ignorer les publications en anglais que les chercheurs sur le terrain à Tchernobyl publient régulièrement dans de bonnes revues anglo-saxonnes. Les pays représentés à New York envisagent de créer une zone touristique qui deviendrait un Parc National dans le territoire qui entoure le réacteur.

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      • fanfan // 10.04.2017 à 23h03

        Le titre de ce film contient une interrogation qui devrait inciter les spectateurs à élucider l’énigme que ce reportage pourrait révéler, mais les images de divers animaux filmés près de Tchernobyl, permettent momentanément d’oublier les quelques 9 millions de victimes humaines des retombées radioactives qu’évoquait en 2001 Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies [2].
        Ce documentaire sur la faune sauvage de Tchernobyl aurait permis d’illustrer les problèmes de survie d’espèces animales, car les travaux résumés ci-dessous montrent que toutes souffrent, au même titre que les centaines de milliers d’humains qui habitent encore sur de vastes territoires contaminés.

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      • fanfan // 10.04.2017 à 23h03

        L’arrêt du financement des recherches a obligé d’interrompre ces études qui ne convenaient ni aux autorités ni à l’AIEA, la principale source de financement de ces sujets au Belarus. Bien des publications ont été censurées, même les actes de la conférence sur les accidents nucléaires, conviée à Genève par l’OMS, du 24 au 27 novembre 1995. Ce congrès avait réuni trois ministres de la Santé et 700 médecins et experts. Les participants ont été surpris que les actes, qui rassemblaient plus de cent travaux promis pour mars 1996, ne leur parviennent jamais. Le Dr Hiroshi Nakajima, ancien Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui avait organisé cette conférence, explique en direct à la Télévision Suisse Italienne, en 2001, que la non-publication des actes est due aux textes juridiques qui lient l’OMS à l’AIEA [4].

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        • fanfan // 10.04.2017 à 23h05

          Les spectateurs auront résolu l’énigme proposée par le titre du film. Ils auront découvert la cause de la médiocrité de l’information livrée. À quoi sert cette permanente accumulation de mensonges par omission dont est composé le scénario ? À qui rapporte le crime ?

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        • fanfan // 10.04.2017 à 23h06

          Retenons que le principal objectif statutaire de la puissante agence de l’ONU, l’AIEA, c’est « l’accélération de l’augmentation de la contribution de l’énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier ». De toute évidence, ses membres comme tous ceux qui touchent indemnités ou salaires de cette institution ne peuvent être que juge et partie face aux problèmes que soulèvent les victimes des accidents nucléaires, principalement quand il s’agit d’humains. Mais l’AIEA est à nouveau contrainte par ses statuts d’étendre la propagande pro-nucléaire dont elle a la charge, en masquant la souffrance de la faune et en inventant des slogans comme « les animaux se sont rapidement remis du choc radiologique qui a suivi l’explosion de 1986. Ils prospèrent magnifiquement ». L’AIEA ne peut plus se servir de la « radiophobie » dont elle a déjà tellement abusé. Les biologistes constatent que de vastes espaces demeurent impropres à la survie de nombreuses espèces ; seule la permanente recolonisation par des animaux venant de l’extérieur, comme chaque printemps les oiseaux migrateurs ou erratiques, permettent le maintien d’une vie maladive dans ce milieu contaminé.

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          • Antoine // 11.04.2017 à 09h42

            Dénoncer le concept de « radiophobie » pour quelqu’un qui concentre tous ces efforts dans une seule direction: « le nucléaire c’est l’enfer sur terre » n’est pas très sérieux.

            On a l’impression d’avoir à faire à un partisan du FN qui pense que tous les maux de la France sont dues à l’étranger. (Cette phrase n’est pas une accusation, c’est une analogie.)

            Vous n’arrivez pas à mettre le nucléaire en perspective avec les autres modes d’extraction d’énergie. Vous vous focalisez uniquement la dessus.

            Calculez moi donc la quantité d’acier nécessaire à la production d’1 MWH éolien contre 1MWH nucléaire. Après ça dites moi que ça ne créera pas des problèmes d’un autre genre…

            Ceci dit si je ne me trompe pas negawatt propose une chose intelligente, c’est la diminution de la consommation.

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            • Eric // 11.04.2017 à 11h50

              [Modéré]

              J’attend toujours les réponses et explications précises demandées concernant Blayais:
              “Si les quatre pompes du Blayais avaient été toutes mises HS par l’inondation (au lieu de deux sur quatre),…” Là vous voulez épater mais ce que vous dites n’est pas clair et pas cohérent même pour quelqu’un connaissant le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Vous devez donner les précisions nécessaires à la compréhension de ce que vous voulez affirmer:
              -quelle tranche parlez-vous ?
              -“quatre pompes” lesquelles ?
              -“L’eau du circuit primaire se serait transformée en vapeur” comment ?
              -“Les techniciens auraient du en évacuer…” comment ?
              -“les assemblages se trouvant hors d’eau…” comment ?
              -“dans la mesure où l’explosion aurait réduit le pont roulant…” quelle explosion, comment, pourquoi ?

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        • fanfan // 10.04.2017 à 23h07

          L’AIEA, l’agence, la plus haut placée dans la hiérarchie de l’ONU, dépendant directement du Conseil de Sécurité, soutient le lobby de l’atome et doit à tout prix nier la vérité sur les conséquences de Tchernobyl sur la santé de la faune comme sur celle des humains.

          Michel Fernex, professeur honoraire à la faculté de médecine de Bâles
          VERS L’EXTINCTION DES ESPECES ANIMALES À TCHERNOBYL
          http://www.sortirdunucleaire.org/Commentaires-de-Michel-Fernex-sur-le-reportage

          Bonne nuit !

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      • Antoine // 11.04.2017 à 09h21

        Une bombe nucléaire est une bombe comme son nom l’indique, elle explose.
        Une centrale nucléaire est une centrale. Ca n’explose pas…
        Si le coeur n’est plus refroidit il fond et fait un joli trou dans le sol, ça fait des dégâts mais ça n’explose pas.

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  • fanfan // 10.04.2017 à 21h18

    Le plan B passe tout simplement par un investissement puissant dans les énergies renouvelables, avec des technologies dignes du XXIè siècles : forer des trous pour récupérer de l’énergie géothermique, capter l’énergie solaire avec des miroir en tôle réfléchissante et faire avec cela de la vapeur sous pression pour produire des dizaines, et un jour des milliers de megawatts électrique, voir le projet espagnol Andasol : un projet finalisé, opérationnel sur 100 hectares produisant 50 mégawatts. L’installation Andasol est entièrement équipée. Les tubes produisent du gaz à 400°, sous pression, qui actionnent une turbine et un alternateur. Le stockage jour/nuit est assuré dans des masses de sels fondus, à forte capacité calorifique, à 400° (sans danger).
    Ce sont ces installations qui font peur aux gens du lobby nucléaire français.

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    • fanfan // 10.04.2017 à 21h46

      Centrales solaires thermodynamiques voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_centrales_solaires_thermodynamiques

      Transition :

      Le scénario négaWatt 2016 démontre qu’une production de 100 % d’énergies renouvelables
      à l’horizon 2050 est possible pour l’ensemble du secteur énergétique et dans un système totalement indépendant : https://negawatt.org/scenario/

      L’ADEME propose un Mix électrique français avec 100% de renouvelable à l’horizon 2050 (Si le coût de développement du réseau devient plus contraignant, le mix électrique se recentre autour des lieux de consommation) : http://mixenr.ademe.fr/

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  • fanfan // 11.04.2017 à 11h35

    – Études écologiques conduites à long-terme sur la faune et la flore des territoires contaminés par les accidents de Tchernobyl et de Fukushima (PDF, 760 Ko) :
    http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2016/Documents/IRSN_Fukushima-Tchernobyl_faune-flore_201603.pdf
    – Gestion des milieux forestiers : les leçons tirées suite aux accidents de Tchernobyl et de Fukushima (PDF, 763 Ko) :
    http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2016/Documents/IRSN_Fukushima-Tchernobyl_foret_201603.pdf
    – Pour les impacts constatés dans les autres milieux forestiers touchés par la contamination, consulter l’étude « Effects of non-human species irradiation after the Chernobyl NPP accident » Geras’kin 2008 (en anglais) : Geras’kin et al. (2008) Effects of non-human species irradiation after the Chernobyl NPP accident. Environment International, 34 : 880-897.

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  • Antoine // 11.04.2017 à 11h47

    Merci pour ces liens. Je les lirai quand j’aurai le temps (ce soir j’espère).

    Je vous suggère cette conférence: https://www.youtube.com/watch?v=JrqldPJmgNw

    Je sais que vous ne serez pas d’accord sur le fond mais j’aimerai quand même votre avis sur le diagnostique physique des capacités des énergies dites renouvelables.
    Cet intervenant me semble crédible car il part de constats physiques indiscutables et non idéologiques. Quand je dis indiscutable je fais allusion par exemple au principe de conservation de l’énergie qui n’a jamais été remis en question par une seule expérience ou une seule personne au monde, même pas Albert ! Il rappel une autre chose fondamentale qui est que l’énergie est la grandeur physique qui mesure la variation d’état d’un système. Une fois qu’on a compris cette définition il me semble naturel de conclure en disant que l’énergie propre n’existe pas.

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  • fanfan // 11.04.2017 à 15h20

    Garnier-Laplace, J. et al. Radiological dose reconstruction for birds reconciles outcomes of Fukushima with knowledge of dose-effects relationships. Sci. Rep. 5, 16594; doi: 10.1038/srep16594 (2015).
    http://www.nature.com/articles/srep16594 téléchargeable
    Cette publication commune sur 57 espèces et 300 sites évalués pendant 4 ans prend en compte la dose totale absorbée, incluant la dose interne (respiration, alimentation, absorption par la peau, transfert maternofœtal, etc.), et non plus, comme les précédentes études, la seule dose ambiante (externe) mesurée par radiamètre portatif.
    Les anomalies rapportées à la radioactivité dans la région de Fukushima chez les oiseaux sont les suivantes : diminution de leur nombre, diminution de leur fertilité, et diminution de la taille du cerveau.

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