Source : David Perrotin, pour Libération
Selon nos informations, la députée de Paris Laetitia Avia remue ciel et terre depuis lundi soir pour faire revenir dans la capitale une de ses collaboratrices, malade et en vacances. Jusqu’à solliciter le ministère de l’Intérieur.
En plein confinement, une élue LREM essaie de rapatrier de force sa collaboratrice.
«Restez chez vous!» Depuis quelques jours, la députée LREM Laetitia Avia martèle le message officiel sur son compte Twitter, insistant sur l’importance de ne pas propager le Covid-19 et de se protéger de l’épidémie. Sauf que dans le même temps, elle demande tout à fait autre chose de ses collaborateurs : la porte-parole d’En marche, élue parisienne, a en effet exigé que tous ses collaborateurs puissent télétravailler, mais seulement depuis Paris. Et a donc ordonné lundi soir à l’une de ses collaboratrices de rentrer immédiatement à Paris alors que celle-ci se trouvait en vacances loin de la capitale jusqu’au 21 mars. L’ordre de la parlementaire est tombé juste après l’allocution présidentielle annonçant le passage de la France au confinement. «Cette collègue est en vacances depuis le 7 mars dans le Gard et sa députée veut depuis lundi soir qu’elle rentre à Paris. Ce qu’elle a clairement refusé pour faire prévaloir sa santé. Cela n’a aucun sens», raconte la secrétaire générale du syndicat Solidaires de l’Assemblée nationale, Laurence de Saint-Sernin, qui a été alertée dès mardi : «D’après les éléments qui nous sont remontés, la députée ne cesse de lui demander de revenir. Elle met en danger sa collaboratrice, prend le risque de propager l’épidémie et ignore les règles liées au confinement de la population.»
La déontologue de l’Assemblée saisie
D’après nos informations en effet, Laetitia Avia refuse que sa collaboratrice – pourtant atteinte d’une maladie auto-immune qui la rend encore plus à risque face au Covid-19 – travaille depuis sa résidence secondaire. Elle insiste pour qu’elle revienne travailler depuis Paris. Pour cela, la députée a même proposé d’utiliser les moyens de l’Etat en sollicitant le ministre de l’Intérieur pour «trouver une solution de rapatriement». Contacté, le cabinet de Christophe Castaner dit ne pas savoir ce qu’il en est. Face à ce comportement jugé «indigne» par de nombreux personnels de l’Assemblée, l’Association des collaborateurs progressistes (ACP) et des syndicats se sont mobilisés. La déontologue de l’Assemblée a également été saisie et le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, informé par courrier de la situation. «S’il a été très réactif, nous nous attendons maintenant une véritable réaction», poursuit le syndicat Solidaires.
Car pour l’instant, Ferrand a simplement rappelé, dans un courrier adressé mardi aux organisations syndicales, la règle en vigueur: le président de l’Assemblée ne peut pas s’immiscer dans les relations entre le député employeur et le collaborateur. La collaboratrice en question a donc été invitée à contacter la cellule anti-harcèlement du Palais-Bourbon. Dans ce courrier que nous nous sommes procuré, le président de l’Assemblée rappelle toutefois l’exigence pour les députés à respecter les «mesures édictées par les autorités sanitaires». Et insiste : «Nous demandons aux députés employeurs de recourir au télétravail sans pouvoir le leur imposer.»
«Des députés veulent profiter de la situation»
Jointe par Libération, Laetitia Avia dément. «Je ne veux pas vous donner plus d’informations, mais c’est faux. J’ai simplement proposé de rapatrier cette collaboratrice car je souhaitais qu’elle soit proche d’un hôpital compte tenu de sa situation médicale. Je n’ai jamais demandé à la faire revenir pour télétravailler, c’est ridicule», précise la députée. Elle reconnaît quand même avoir «proposé de solliciter le ministre de l’Intérieur», sans l’avoir encore effectivement demandé. Or d’après les messages partagés sur un groupe de discussion de l’Association des collaborateurs progressistes, que Libération a pu consulter, elle a bien demandé à sa collaboratrice d’interrompre son confinement et ses vacances… dans le seul but de télétravailler depuis la capitale. «Le télétravail n’est jamais une décision unilatérale. Depuis hier, je t’ai demandé de m’envoyer un message en MP. Envoie-moi tes conditions de transports, a écrit la députée à sa collaboratrice. Les conditions de ton télétravail, nous devons les discuter ensemble. En temps normal, comme en temps exceptionnel. C’est comme ça que les choses fonctionnent pour tout le monde.» Jamais il n’est donc question de la situation médicale de sa collaboratrice. «Laetitia Avia connaît la situation actuelle de l’Assemblée, qui est censée ne traiter que les questions relatives au Covid-19. Il ne se passe rien en ce moment, c’est donc absurde d’insister pour qu’elle télétravaille depuis Paris. C’est vraiment une situation de harcèlement», déplore Laurence de Saint-Sernin.
Dans un courrier adressé à la présidence de l’Assemblée, les syndicats alertent aussi sur plusieurs cas de députés qui «veulent profiter de la situation». Selon nos informations, depuis le début de la crise sanitaire, sept députés LREM et Modem ont tenté de mettre leurs collaborateurs en chômage partiel ou leur ont demandé de poser des vacances. «Or moralement, c’est discutable, sachant que tous les députés ont un crédit collaborateurs qui reste fixe, explique le syndicat. Certains députés se croient tout permis et pensent pouvoir s’affranchir du code du travail.»
*
Confinement: la députée LREM Laetitia Avia démentie par sa collaboratrice
Source : David Perrotin, pour Mediapart, le 01/04/2020.
La députée LREM de Paris Laetitia Avia est catégorique : elle n’a jamais exigé de sa collaboratrice parlementaire confinée dans sa résidence secondaire dans le Gard qu’elle revienne télétravailler depuis Paris.
Libération révélait en effet que la porte-parole d’En marche avait ordonné lundi 16 mars au soir, à l’une de ses collaboratrices parlementaires, de rentrer immédiatement à Paris. Et ce faisant, d’interrompre ses vacances, mais aussi son confinement. D’après nos informations, cette décision a été prise après le discours d’Emmanuel Macron annonçant un confinement plus drastique pour la population. Et ce alors que la députée connaissait la situation médicale de sa collaboratrice, atteinte d’une maladie auto-immune et donc bien plus vulnérable face au Covid-19.
Malgré le témoignage de Laurence de Saint-Sernin – une syndicaliste de l’Assemblée alertée dès le mardi 17 de cette situation – et la saisine de la déontologue, Laetitia Avia nie en bloc. « Jamais je n’ai “forcé” une collaboratrice à rentrer à Paris, ni d’ailleurs à venir travailler physiquement, le télétravail étant la règle dans mon équipe depuis plusieurs semaines. J’ai demandé un droit de réponse à Libé rappelant que la préservation de la santé est ma priorité », s’est-elle défendue sur Twitter, avant d’effectivement publier un droit de réponse.
Elle y explique avoir seulement « indiqué » à sa collaboratrice lors « d’échanges oraux » qu’il lui « semblait préférable qu’elle rentre à Paris en raison de sa condition médicale et de celle de sa mère », et pour que ses conditions de télétravail soient plus optimales. Laetitia Avia aurait alors accepté son refus de rentrer à Paris. « Nous nous sommes mises d’accord sur cela et sommes convenues de faire le point lundi pour déterminer comment travailler », précise-t-elle dans son droit de réponse. Et d’ajouter : « Contrairement à ce qui est indiqué dans votre article [celui de Libération – ndlr], il n’a jamais été question de demander un “rapatriement de force”. Je ne vois pas d’ailleurs comment cela pourrait être possible. »
La députée avait toutefois reconnu avoir « proposé de solliciter » Christophe Castaner pour trouver une solution à ce rapatriement. Désormais, elle conteste également ce point. « Je n’ai pas sollicité le ministre de l’intérieur, mais j’avais pour intention, avant que nous ne trouvions de solution, de poser une question aux équipes, à l’Intérieur ou aux Transports, pour savoir si le retour d’un lieu de vacances pour rentrer télétravailler à Paris est un cas de dérogation – question qui me semble légitime. »
Pourtant, dans des échanges entre la collaboratrice et des membres de l’Association des collaborateurs progressistes (l’ACP) par le biais de l’application Telegram, consultés par Mediapart, la collaboratrice expliquait qu’elle était contrainte d’interrompre son confinement dans le seul but de télétravailler depuis la capitale. Et que la députée lui proposait de faire appel à Christophe Castaner.
Mais c’est dans un courrier adressé au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, que la collaboratrice livre pour la première fois sa version. Dans ce mail envoyé le 19 mars (après les révélations publiées par la presse), elle conteste vivement le démenti de sa députée. Et livre davantage de précisions sur cette situation qu’elle estime « injuste et irrationnelle ». Elle rappelle ainsi le litige qui l’oppose à son employeur : « Ma députée refusait en effet que je télétravaille depuis mon lieu de confinement, souhaitant que je rentre à Paris puisque “en ce qui concerne le télétravail, il a lieu à la résidence principale sauf à ce que l’employeur autorise le contraire” (message de ma députée). »
Elle confirme ensuite que Laetitia Avia lui a proposé de solliciter les services du ministère de l’intérieur pour qu’elle interrompe son confinement malgré la loi. D’après elle, il s’agissait d’utiliser les moyens de l’État via un convoi de transport. « Nous traversons la pire des crises sanitaires, les morts se comptent par milliers, mais je dois traverser la France en véhicule militaire pour pouvoir télétravailler depuis ma résidence principale, sauf à ce que ma députée m’autorise magnanimement à rester sur mon lieu de confinement. Monsieur le Ministre de l’Intérieur a bien mieux à faire et je souhaite aux moyens de l’État d’être utilisés à meilleur escient », dénonce-t-elle.
Elle écrit ensuite à Richard Ferrand qu’elle ne souhaite plus travailler pour Laetitia Avia. « Je suis blessée et en colère du comportement de ma députée, et des conséquences sur mon quotidien. Je n’ai d’autres choix que de quitter l’équipe parlementaire avec laquelle je travaille depuis deux ans, explique-t-elle. Être exposée dans la presse ne me réjouit pas, mais l’article est malheureusement véridique. Ma députée a choisi de démentir avec vigueur, quand il faudrait laisser le drame passer. »
«Ajouter le mensonge à l’indignité ne me semble pas à la hauteur de la fonction parlementaire».
La collaboratrice en profite ensuite pour contester point par point le démenti de son employeur : « Je ne vous aurais pas contacté si elle ne prétendait désormais que ses démarches pour me rapatrier étaient motivées par ma santé et l’âge de mon conjoint. C’est faux. À aucun moment dans les 48h de conversation que nous avons eu sur ce sujet, elle n’a mentionné ma situation sanitaire. »
Pour le prouver, la collaboratrice retranscrit l’intégralité des messages que la députée lui a adressés entre lundi soir, après l’allocution présidentielle, et mercredi, avant la publication de Libération.
– Quand et comment reviens-tu à Paris ?
– Tu m’as suffisamment dit que tu étais dans un trou perdu pour que je sache que ça ne va pas être possible [de télétravailler]. Le téléphone notamment est indispensable. D’autant que les mesures de restrictions vont augmenter. Je regarde avec casta [Christophe Castaner] comment on peut faire.
– Je souhaite que nous puissions organiser une méthode de travail collectif en télétravail qui soit efficace pour tous et qui permette d’assurer le fonctionnement de l’équipe parlementaire durant une longue période. On ne parle pas de 15 jours. Il y aura prorogation et renforcement des restrictions.
– Je suis heureuse de l’apprendre [que ta connexion internet et téléphone fonctionnent] le contraire m’ayant toujours été certifié. En ce qui concerne le télétravail il a lieu à résidence principal[e] sauf à ce que l’employeur autorise le contraire et non sur décision de l’employé ou de ses collègues.
– Le télétravail n’est jamais une décision unilatérale. Depuis hier je t’ai demandé de m’envoyer un message en mp. Les conditions de ton télétravail nous devons en discuter ensemble. En temps normal comme en temps exceptionnel. C’est comme ça que les choses fonctionnent pour tout le monde. »
Contrairement à ce qu’elle indique aujourd’hui, Laetitia Avia n’a donc jamais motivé sa décision de vouloir faire revenir sa collaboratrice par des raisons médicales. Non, elle souhaitait la faire revenir pour qu’elle travaille depuis la capitale.
Dans son courrier, également adressé en copie à la déontologue de l’Assemblée nationale, la collaboratrice précise ne « rien demander » pour elle mais simplement vouloir « alerter la présidence de l’Assemblée pour que d’autres ne souffrent pas de ces mêmes abus de pouvoir ». « Je suis donc outrée du comportement de cette parlementaire qui n’a pas hésité à vouloir mettre ma vie et celle de mon conjoint en danger et à mettre en porte-à-faux le message du gouvernement, avant de se draper dans les meilleures intentions du monde. Ajouter le mensonge à l’indignité ne me semble pas à la hauteur de la fonction parlementaire », dénonce-t-elle.
Sollicitée par Mediapart, la députée persiste : « Je maintiens mon droit de réponse. J’ai évoqué mercredi 18 à l’oral la situation médicale de ma collaboratrice et davantage la situation de sa mère. » Elle dément toujours avoir proposé de solliciter le ministre de l’intérieur. Mais alors comment expliquer le courrier de sa collaboratrice qui conteste point par point, retranscription des messages à l’appui, la version de sa députée ? « Je ne peux pas vous dire » (lire sa réponse dans la longueur sous l’onglet Prolonger).
Selon nos informations, après notre appel, la députée a demandé à sa collaboratrice de nous dissuader de publier cet article et de nous envoyer un sms pour démentir les propos tenus dans son courrier. Contactée par Mediapart, l’assistante parlementaire en question ne souhaite pas s’exprimer mais confirme avoir envoyé cette lettre au président de l’Assemblée.
L’entourage de Richard Ferrand précise ne pas savoir si le président du Palais-Bourbon a pris connaissance de ce courrier, « la fin de semaine […] ayant été entièrement consacrée aux textes sur les mesures d’urgence ». « Il apparaît que les instances indépendantes mises à disposition par l’Assemblée nationale, la déontologue et la cellule anti-harcèlement, seront à même d’apporter les meilleures réponses au problème posé », ajoute son cabinet.
Du côté du président du groupe LREM à l’Assemblée, également en copie du courrier, on explique qu’il s’agit d’un conflit entre un député employeur et son employée et qu’il ne peut donc pas intervenir. « C’est du ressort de l’Assemblée, mais Gilles Le Gendre a rappelé à tous les règles du télétravail », affirme son équipe. Également contactée, la déontologue de l’Assemblée Agnès Roblot-Troizier n’a pas donné suite.
La secrétaire générale du syndicat Solidaires de l’Assemblée nationale, Laurence de Saint-Sernin, dénonce l’attitude de Laetitia Avia qu’elle qualifie de « harcèlement ». « Le fait qu’elle conteste ces informations est stupide, il y a des preuves et des écrits que j’ai moi-même pu consulter », explique-t-elle à Mediapart. « Nous suivons cela de près. La collaboratrice en question est assez inquiète, mais l’intersyndicale est à sa disposition et n’hésitera pas à intervenir si jamais cela dérapait. » Quel dérapage ? « Si par exemple Laetitia Avia décidait de la licencier pour faute grave. Sa collaboratrice est victime de la situation, il est donc légitime qu’elle obtienne par exemple une rupture conventionnelle. »
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation.
Commentaire recommandé
LREM dans toute sa splendeur, LREM telle que dans la réalité, AVIA n’en est qu’une des partie emmérgées. Mais c’est comme les icebergs, tout le reste n’est qu’arrogance, inhumanité, mensonges et violences.
21 réactions et commentaires
LREM dans toute sa splendeur, LREM telle que dans la réalité, AVIA n’en est qu’une des partie emmérgées. Mais c’est comme les icebergs, tout le reste n’est qu’arrogance, inhumanité, mensonges et violences.
+68
AlerterLaetitia Avia c’est aussi celle qui avait reconnu que toute son équipe était en télétravail obligatoire « depuis des semaines » avant le début du confinement. Quand Macron appelait à aller au théâtre et à aller voter, « on » savait déjà la gravité de la situation. Que les gueux aillent au casse pipe, nous on se planque. De toutes façon on sera testé et traité avant ceux qui ne sont rien.
+23
AlerterEt c’est elle qui a été choisie pour porter une des lois les plus inquiétantes pour la liberté d’expression sous couvert de lutter contre les propos haineux….un vrai symbole
Le diable qui se prétend vertu, le loup déguisé en mère grand
+10
AlerterMais ce n’est pas les males blancs les harceleurs? Moi qui croyait que lorsque plus aucun male blanc n’aurait de pouvoir,tous les problemes seraient regles et qu’il y aurait le paradis sur terre…
« Gardez-vous des baratineurs. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups predateurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. »
matthieu 7:15
+41
Alerterdonc cette depute est en faite celle qui promeut la loi sur la censure de la « haine » sur internet.
D’abord ils ont interdit « la haine » .Puis ils ont interdit « la critique ». Quand ils sont venus m’arreter parce que je n’applaudissais pas assez fort le discours du president,c’etait trop tard…
+37
AlerterJ’allais parler de l’esclavagisme, mais votre commentaire me plaît bien.
Où l’on se rend compte que une (ne généralisons pas) femme noire de moins de 50 ans ne fait pas mieux que ses collègues que l’on décrie tant.
Cela me rappelle un certain Oblabla.
+10
AlerterHumeur Badine du dimanche Matin :
Laétitia ne lui pas proposé un Taxi qu’elle aurait payé sur Fond de sa Mandature ?
Ou en moto-taxi, il y a bien un casque de moto disponible au sein de la députation LREM …
Après tout ça, ou même dès maintenant des responsabilités doivent être définies.
+4
AlerterElle a des problèmes avec les taxis… depuis qu’elle les mords 😂
+21
Alerterà mon avis il y a plus de casques à pointe chez eux que de casque à moto
+1
AlerterHeureusement qu’ils n’utilisent pas des casques de moto à pointe, vu l’usage qu’ils en font contre leurs adversaires politiques… 😬
+2
Alerterah ces gens me feront décidément toujours marrer. Celle qui mord un conducteur de Taxi et qui veut une loi contre la haine sur internet. Celle qui effectivement martèle comme ses petits copains restez chez vous mais qui outre passerai bien cette consigne dans le cadre de son confort professionnel. Bref … comme je le disais ces gens n’ont aucune dignité ce sont des nazes. Ils sont mauvais et se prennent pour des intouchables. A tous ici j’espère que vous n’oublierez pas cet épisode de la France et que vous vous mobiliserez d’une manière ou d’une autre pour éviter que ce genre de blaireaux reviennent nous gouverner en 2022. Ne plus jamais élire un jeune issu du monde de la banque. Ne plus mettre au pouvoir un homme ou une femme sans aucune légitimité, aucune expérience politique, aucune référence. Quand aux députés (Les soumis LREM), à nous de les dégager et de leur faire comprendre qu’ils sont seuls et nous des millions.
+31
Alerterça n’est pas parce qu’elle est lrem qu’il faut tirer à boulets rouges
je note la mauvaise foi du rapatriement « sanitaire »
mais pour le reste, où est le problème ?
les messages privés publiés ne démontre rien si ce n’est que l’assistante ne voulait pas remonter à paris
(j’en connais une de secrétaire, qui reste chez elle et ne fout rien sous prétexte de confinement,elle ne télétravail quasiment pas – précision, je ne suis pas cadre, et ses collègues bossent)
Parmi les mesures permettant les déplacements, il y avait le retour de vacances, non ?
l’excuse du trou perdu , internet qui marche pas ou le téléphone pouvait être une raison valable de solliciter un retour
Cette député n’a-t-elle pas à un moment critiquer lrem pour qu’on la stigmatise ainsi ?
+0
Alerter« mais pour le reste, où est le problème ? »
Peut-être le fait qu’elle martelle sur les réseaux sociaux « restez chez vous »
+8
Alerterbon ben mon message n’est pas passé.
bien sur que je dis restez chez vous !
mais je suis allé bosser, ma femme aussi, rien ne l’interdit
finir ses vacances et retourner sur son lieu de travail , tout cela semble normal
+1
AlerterPourquoi tant de haine contre Mme Avia passeur de lois anti haine? Trop mignon comme argumentaire Le loup qui devient agneau victime
Allez Français soyez généreux et faites comme eux, ayez du mordant!!!
+4
AlerterSi vraiment les connexions de sa collaboratrice lui posent problème ce n’est pas Castaner qu’elle devrait aller voir mais plutôt l’aménagement du territoire.
+4
Alerter« On ne parle pas de 15 jours. Il y aura prorogation et renforcement des restrictions. »
Ho merde, on nous aurait menti ? A l’insu de notre plein gré ??
Le reste ne mérite pas de commentaire..
+11
AlerterLes élus LREM, souvent des arrivistes sans aucune expérience qui ont profité d’une vague organisée médiatiquement pour se faire élire et qui se comportent en petits chefs, tout imbus qu’ils sont d’eux-même et en suivant l’exemple de leurs dirigeants. Décidément, les énarques et consorts à qui on n’a pas cessé de seriner qu’ils étaient les meilleurs de la crème de la crème finissent par y croire vraiment. Et leur sous-fifres prennent modèle sur eux. Une grosse tête ne fait pas toujours une tête bien faite! Et une petite tête qui se prend pour une grosse est encore pire.
+9
AlerterTenez, aussi :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-chru-de-nancy-denonce-les-suppressions-de-postes-prevues-apres-lepidemie_fr_5e89cfecc5b6cc1e47770e62
Les mots me manquent…
+1
Alerterce sont des paires de claques qui manquent….
en restant politiquement correct
+2
Alerter« Également contactée, la déontologue de l’Assemblée Agnès Roblot-Troizier n’a pas donné suite. » Le droit selon la LREM… si vous avez un problème appelez le modérateur puis acceptez le licenciement avec tarif encadrés histoire de pas couter trop cher. Admirable…
+0
AlerterLes commentaires sont fermés.