En un an, les 50 familles les plus riches d’Amérique ont doublé leur richesse totale cumulée.
Source : Scheerpost, Kenny Stancil, Common Dreams
Traduit les lecteurs Les-Crises
La concentration croissante de la richesse dans un nombre réduit de mains — y compris parmi les descendants des barons d’entreprise sans vergogne qui continuent, après plusieurs générations, d’utiliser le « pouvoir financier, politique et philanthropique » octroyés par le biais d’énormes héritages pour « faire progresser leur programme de développement dynastique » — accroît la souffrance de la classe ouvrière aux États-Unis et constitue une menace pour la société et la démocratie.
C’est ce qui ressort du rapport Silver Spoon Oligarchs : How America’s 50 Largest Inherited-Wealth Dynasties Accelerate Inequality, publié mercredi par l’Institute for Policy Studies.
En analysant les données de Forbes, IPS a suivi les actifs des 50 familles les plus riches du pays — « parmi lesquelles les Waltons, les Kochs, la famille Mars, et bien d’autres, certaines bien connues et d’autres relativement peu connues » — de 1983 à 2020.
« En 2020, ces 50 familles avaient amassé 1 200 milliards de dollars d’actifs, ont constaté les chercheurs. En comparaison, la moitié la plus basse de tous les ménages américains — environ 65 millions de familles — partageait une richesse totale à peine deux fois plus élevée, soit 2 500 milliards de dollars. »
Les fortunes « stupéfiantes » des familles dynastiques, dont « la richesse devient de plus en plus pérenne », ont augmenté à un rythme « 10 fois supérieur à celui des familles ordinaires », a souligné IPS.
« Pour les 27 familles qui figuraient à la fois sur la liste Forbes 400 en 1983 et sur la liste Forbes des dynasties milliardaires en 2020, écrivent les auteurs du rapport, leurs actifs combinés ont augmenté de 1 007 % au cours de ces 37 années. Cela représente une augmentation qui va 80,2 milliards de dollars jusqu’à 903,2 milliards de dollars en dollars corrigés de l’inflation. En revanche, entre 1989 et 2019, le patrimoine de la famille type aux États-Unis n’a augmenté que de 93 % en dollars corrigés de l’inflation. »
De plus, « ceux qui se trouvent tout en haut de l’échelle dépassent même leurs concurrents les plus proches, indique le rapport. Les cinq familles dynastiques les plus riches des États-Unis ont vu leur richesse augmenter d’un montant médian de 2 484 % entre 1983 et 2020. » Selon l’IPS :
En 1983, le fondateur de Wal-Mart, Sam Walton, et ses enfants ne pesaient que 2,15 milliards de dollars (soit en donnée corrigée 5,6 milliards en dollars de 2020). À la fin de l’année 2020, les descendants de Walton possédaient une valeur nette combinée de plus de 247 milliards de dollars, soit une augmentation corrigée de l’inflation de 4 320 %.
La dynastie des confiseurs Mars a vu sa richesse augmenter de 3 517 % au cours des 37 dernières années, passant de 2,6 milliards de dollars en 1983 (en dollars de 2020) à 94 milliards de dollars en 2020. La famille a également dépensé des sommes importantes pour défendre des politiques publiques visant à modifier les lois fiscales.
La magnat des cosmétiques Estée Lauder et ses descendants ont vu leur fortune passer de seulement 1,6 milliard de dollars en 1983 (en dollars de 2020) à 40 milliards de dollars en 2020. Cela représente un taux de croissance de 2 465 %.
Les 15 derniers mois, en particulier, ont été une aubaine pour les familles dynastiques, qui ont bénéficié d’augmentations de richesse substantiels dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
« Depuis le début de la pandémie en mars 2020, les 10 premières familles de la liste Forbes des dynasties ont connu une croissance médiane de leur valeur nette de 25% », ont constaté les chercheurs. L’IPS a toujours mis en évidence la montée en flèche de la richesse détenue par les 660 milliardaires du pays, qui ont vu leurs fortunes prises dans leur ensemble augmenter de plus de 1,1 milliard de dollars au cours de la pandémie de COVID-19.
« Une grande partie de l’attention des médias se porte aujourd’hui sur les nouveaux milliardaires comme Jeff Bezos, Mark Zuckerberg ou Elon Musk, qui sont devenus centi-milliardaires au cours de leur vie », note le think tank progressiste.
Chuck Collins, co-auteur du rapport et auteur du nouveau livre, The Wealth Hoarders : How Billionaires Pay Millions to Hide Trillions, a déclaré que « lorsque nous nous concentrons sur la fortune croissante des milliardaires de première génération — et sur leur évasion fiscale choquante — nous oublions de nous pencher sur la croissance troublante des familles dynastiques et sur les changements dans les politiques fiscales qui permettront aux enfants des milliardaires d’aujourd’hui de devenir les oligarques de demain. »
« Dans une société démocratique saine dotée d’un système fiscal efficace, la richesse se disperse au fil des décennies, à mesure que les gens ont des enfants, paient leurs impôts et donnent à des œuvres caritatives, a ajouté Collins. Mais avec un système fiscal indigent quand il s’agit de richesse — comme le confirme la récente révélation qui a fuité et montre le faible niveau d’imposition des milliardaires — nous voyons maintenant la richesse s’accélérer au fil des générations, conduisant à une richesse et un pouvoir consolidés », a-t-il ajouté.
Selon le rapport, les enfants et petits-enfants de certains dirigeants d’entreprise — « qui peuvent être à sept générations de la source initiale de la richesse de leur famille » — ont tendance à « se concentrer moins sur la création de nouvelles richesses que sur la préservation des systèmes existants qui leur octroient des rentes permanentes en provenance des consommateurs et de l’économie réelle ».
« Les familles dynastiques américaines, tant les anciennes que les nouvelles, déploient tout un éventail de stratégies de préservation du patrimoine afin de concentrer davantage richesse et pouvoir — un pouvoir qui est à son tour déployé pour influencer les institutions démocratiques, affaiblir la créativité citoyenne et truquer les règles pour ancrer davantage les inégalités, écrivent les auteurs. Cette évasion fiscale signifie moins de soutien pour les infrastructures sur lesquelles nous comptons tous pour préserver notre santé, notre sécurité et notre qualité de vie. »
L’IPS a attiré l’attention sur les stratégies que les dynasties dont la fortune provient d’héritages utilisent pour consolider leur immense fortune économique et renforcer leur considérable pouvoir politique :
Les familles dynastiques riches disposent d’un grand pouvoir politique et l’utilisent pour promouvoir leurs intérêts. Certaines familles dynastiques dépensent des millions de dollars en lobbying pour obtenir des politiques fiscales, syndicales et commerciales favorables. Plusieurs d’entre elles ont des comités d’entreprise d’action politique qui font des donations à hauteur de plusieurs millions aux candidats et à leurs campagnes. De nombreux membres de la famille donnent à des candidats et à des comités d’action politique ; plusieurs siègent dans des conseils consultatifs en matière de politique et quelques-uns ont eux-mêmes fait partie du gouvernement, notamment en tant que gouverneurs, membres du cabinet et même vice-présidents.
Les familles dynastiques jouent également sur leur pouvoir philanthropique, par le biais d’associations caritatives et de fondations. Au total, les 50 premières familles ont créé plus de 248 fondations, représentant plus de 51 milliards de dollars d’actifs. Si beaucoup d’entre elles consacrent des fonds bien nécessaires à des organismes caritatifs d’intérêt général, d’autres financent des groupes qui travaillent à la réduction des impôts des riches et à l’abrogation des réglementations qui brident les bénéfices des entreprises. D’autres encore versent des millions de dollars à des fonds conseillés par les donateurs, lesquels peuvent alimenter des activités de lobbying politique financées par de l’argent sale. Et dans quelques cas, des membres de la famille se sont servis de ces fonds pour se rémunérer.
Selon l’IPS, « Les membres des familles Busch, Mars, Koch et Walton ont dépensé ensemble plus de 120 millions de dollars au cours des 10 dernières années pour faire pression en faveur de politiques fiscales, syndicales et commerciales favorables à leurs intérêts et à leurs investissements » .
Pour contrer les influences anti-démocratiques des familles dotées d’une richesse dynastique qui « ont acquis un pouvoir financier, politique et philanthropique gigantesque et ne doivent rendre de compte à personne… tout en donnant relativement bien peu en retour à la société qui a fait leur fortune », l’IPS a appelé « à un système fiscal plus progressif ainsi qu’à de nouveaux efforts pour mettre fin au système de richesse occulte ».
En ce qui concerne une taxation plus progressive, l’IPS a approuvé plusieurs propositions existantes, parmi lesquelles :
Une surveillance et une application accrues de la part de l’IRS, comme le prévoit la loi Stop Cheaters présentée en février par le représentant Ro Khanna (D-Calif.) ;
Un impôt sur la fortune de temps de crise en cas de pandémie, comme l’a demandé le sénateur Bernie Sanders (I-Vt.) en juillet dernier lorsqu’il a présenté la loi visant à faire payer les milliardaires ;
Un impôt annuel sur la fortune, comme le propose la sénatrice Elizabeth Warren (D-Mass.) dans la loi sur l’impôt des ultra-millionnaires qu’elle a dévoilée en mars ;
Une surtaxe pour les millionnaires;
Un impôt progressif sur les successions, comme le prévoit la loi For the 99.5 Percent Act présentée en mars par Sanders et le représentant Jimmy Gomez (D-Calif.) ;
Un impôt sur les héritiers ;
et des impôts sur les successions et le patrimoine au niveau des États.
Cependant, « aucune de ces propositions n’aboutira, souligne l’IPS, à moins que les États-Unis ne mettent fin aux niches fiscales, aux paradis fiscaux offshore et aux trusts de dynastie qui permettent aux très riches de dissimuler leur richesse à une vitesse vertigineuse ».
Afin de « mettre fin au système de richesse cachée », IPS a exhorté le Congrès et la Maison Blanche à :
Établir une règle fédérale contre les perpétuités, qui limiterait la durée de vie des trusts ;
interdire certains types de fiducies ;
et renforcer les interventions administratives du pouvoir exécutif.
Dans leurs conclusion du rapport, les auteurs soulignent que « ces tendances sont inquiétantes quand il s’agit de la santé d’une république qui aspire à une prospérité et à des opportunités largement partagées ».
« Si nous restons sur notre trajectoire actuelle, les familles qui bénéficient d’une richesse dont elles héritent exerceront un contrôle toujours plus grand sur les politiques publiques et le portefeuille public, ont-ils ajouté. Mais nous pouvons choisir de prendre une nouvelle direction : adopter des politiques économiques qui renforcent la société dans son ensemble, en garantissant l’égalité des chances et la dignité de tous, et pas seulement d’un tout petit nombre. »
Source : Scheerpost, Kenny Stancil, Common Dreams – 16-06-2021
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Commentaire recommandé
Comme au Monopoly, à la fin de la « partie » un seul joueur détiendra tout.
« Comprendre l’Arnaque capitaliste – Imaginer le système d’Après »
http://bit.ly/capitalisme
65 réactions et commentaires
Comme au Monopoly, à la fin de la « partie » un seul joueur détiendra tout.
« Comprendre l’Arnaque capitaliste – Imaginer le système d’Après »
http://bit.ly/capitalisme
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AlerterSynopsis du livre en lien dans le post au dessus :
Et si notre système capitaliste était une gigantesque Arnaque ?
Certes, le capitalisme a favorisé l’explosion de nos savoirs et diminué l’extrême pauvreté, mais notre espèce risque de disparaître !… car nous détruisons les équilibres planétaires.
Curieusement, jamais on ne discutera du système économique qui pourtant induit cette destruction.
Aussi voici une analyse où est mise en lumière la tare originelle de ce système : la propriété lucrative privée de ressources premières qui – en réalité – sont des biens communs de par leur nature. Cette propriété privée interdit leur gestion rationnelle.
Il est ensuite déduit un « système d’Après », utilisant ce qui fait la force du capitalisme : le profit,
non plus pour accumuler des fortunes,
mais étonnamment pour servir la collectivité et reconstruire la biosphère.
+4
AlerterL’envol des inégalités aux USA est tout-à-fait réel mais pour le coup ce titre est très putaclic. Une variation de 100% en un an, ça ne peut correspondre qu’à une variation de la valeur des titres qu’ils détiennent, c’est du virtuel. Il est bon de se rappeler que le marché des valeurs s’est effondré au printemps 2020 puis a rebondi. Il suffisait d’anticiper ce rebond, de garder les titres bas et d’acheter massivement pour profiter de la crise.
+5
AlerterBonjour, j’ai lu attentivement l’article et je ne vois pas ce qui vous permet d’affirmer que l’enrichissement n’est basé que sur la hausse du prix des actions. 100% quoi qu’il arrive ce n’est pas anodin.
Bref l’article est imprecis et appelle bien des conjectures…
+2
AlerterLa richesse d’une entreprise pharmaceutique de très grande taille tient à sa faculté à devenir partie prenante des décisions politiques et avoir un impact sur l’opinion publique. En un mot la richesse tient à l’étendue du pouvoir qu’elle peut exercer.Elle peut comme DRAGHI, détenir 29 Milliards d’Euros d’actifs pour 36 milliards de passifs, ce qui n’est pas sans rappeler le cas des dettes souveraines. Leur pérennité varie en fonction de la nature (liquides, volatiles, tangibles /intangibles …) des actifs; les crises (de 1997 en Asie, 1998 en Russie) financières et économiques avec les bulles spéculatives et monétaires, nous enseignent combien les chiffres de gains sont aléatoires. Le décrochement/la chute d’une société pharmaceutique peut survenir subitement surtout quand elle perd l’appui des politiques qui peuvent alors très bien en faire des boucs émissaires de tous les maux. Dans le passé, l’on a vu le grand patron d’un groupe pharmaceutique connaître un retournement de situation après avoir connu la prospérité avec un médicament phare. Donc prudence dans les jugements…
+2
AlerterBonjour,
A mon avis, vous avez raison (sur le papier) et vous avez tort (dans la réalité).
L’augmentation du capital financier serait « virtuelle », comme le serait sa diminution. Mais la volatilité des cours de bourse n’est pas si grande pour certains secteurs bien précis, une fois que les grandes tendances se précisent : biotechnologie & pharmacologie, communications, services à distance, matières premières rares liées aux « nouvelles technologies », énergies, etc. Ces titres-là ne risquent pas de « s’effondrer » avant quelques temps et servent (ou serviront) de garanties pour des prêts (ou des échanges d’action) afin d’accroitre leur capital productif et donc assoir leur fortune sur le long terme.
Bref, une bonne partie de ce pognon « virtuel » servira pour des acquisitions bien réelles qui permettront de s’arroger un monopole ou bien d’organiser une diversification vers des marchés émergents ou en devenir.
+15
AlerterBien entendu Touriste vous avez complètement raison, c’est précisément ce qu’omettent de dire (par ignorance ? Par oubli ? Volontairement ?) la plupart des personnes indiquant systématiquement que telle fortune à augmenté principalement du fait des évolutions boursières… Alors qu’en fait il s’agit bien de pouvoirs réels qui en découlent derrière (economique et financier, mais également politique). Bernard Arnault doit bien rigoler s’il lisait ce genre de choses.
+6
AlerterQuoi qu’il arrive, que sa fortune soit de 10 ou 100 milliards Arnault aura du pouvoir.
LVMH est un des « fleurons » de l’industrie française et tous les politiques se couchent devant l’un des plus gros employeurs de France.
Par ailleurs, en bon neo-liberaux qu’ils sont pour la plupart, ils surestiment et survalorisent les compétences du chef et sous-estiment et sous-valorisent les qualités des salariés et, dans le cas de LVMH, l’image de la France et tout son héritage historique (et dont Arnault profite allègrement).
+2
AlerterDans les milieux de la finance et de la politique, ce genre de virtuel donne un pouvoir bien réel.
+6
AlerterSa fortune n’est pas virtuelle mais le « niveau »de sa fortune l’est.
Crédit Suisse publie chaque année un rapport détaillant la ventilation des actifs composant le patrimoine des plus riches.
Sans surprise, la détention du capital de l’outil de production et l’immobilier représente plus de la moitié; les obligations souveraines et corporate (plutôt bien notées) ainsi que les biens mobiliers comptent pour 25/30% et enfin actions et investissements en capital risque pour une part négligeable (4/5%).
La fortune de B. Arnault est principalement composée de sa participation dans LVMH. Demain il peut l’accroître grâce à l’augmentation du titre; ou la voir baisser. Imaginons que LVMH est victime d’une énorme fraude interne, accusée de blanchiment ou autre; sa fortune baissera mécaniquement de 1,2,5,20,40% voire plus.
Ceci étant dit, même si LVMH valait 0; notre cher Bernard ne serait pas à plaindre. Entre l’immobilier, l’art et pièces de collection, les actifs financiers (dont des prises de participation de tout un tas de boites non liée à LVMH), les biens mobiliers…on doit être au delà des 10 milliards.
Il y a quelque temps, par curiosité, j’avais regardé ce que Arnault touchait en dividende (en plus de sa rémunération de 4/5 millions/an). De mémoire, en tant qu’actionnaire, il percevait entre 200 et 700 millions par an.
+3
AlerterTout à fait.
L’article fait l’impasse sur ce point important.
Ce n’est certainement pas la fiscalité qui peut expliquer une telle augmentation sur un an.
Le plus gros problème n’est pas cette augmentation mais sa cause . L problème c’est bien l’inflation des actifs provoquée par la planche à billet de la FED.
40% des dollars émis par la FED depuis sa création l’ont été en 2020 , et ils sont allés directement sur les marchés financiers , le vrai problème est là et il va en entraîner d’autres.
+0
AlerterEncore le dogme libéral.
Augmenter l’épargne pour augmenter l’investissement, sauf que l’économie ne fonctionne pas comme ça.
L’épargne va dans le marché secondaire alimenter la spéculation.
Il serait bien plus utile que la création monétaire soit directement utilisée par l’état pour des investissements productifs réels, infrastructures, recherche, éducation.
Mais le dogme libéral s’y oppose, car l’état serait par nature moins efficace, vu qu’il n’est pas un particulier individualiste égoïste rationnel qui maximise son profit.
Et pendant ce temps, le réchauffement climatique s’en tamponne allègrement des règles comptables.
+3
AlerterLa création monétaire, sans création de richesse en face est toujours toxique , cela a été démontré depuis 2000 ans par tous les systèmes possibles et imaginables.
Et l’état en roue libre est le plus grand destructeur possible puisque rien ne peut l’arrêter.
+1
AlerterJe ne vois pas de contradiction avec ce que j’ai écrit.
La question est qui doit décider de l’allocation de monnaie ?
Une assemblée élue censé agir au nom de l’intérêt général ?
Ou un petit groupe de technocrates qui choisissent selon des hypothèses fausses du 18ème siècle ?
+4
AlerterSi l’objectif est d’augmenter la fortune des spéculateurs, leurs hypothèses sont fort juste au contraire.
Les technocrates étant nommés par les représentants des plus riches qui toujours gouvernent (excepté quelques mois au sortir de la guerre), pourquoi en serait il autrement ?
Je suis étonné de voir que l’on puisse s’imaginer que le Pouvoir soit là pour défendre les intérêts du bas peuple, alors que manifestement ça a toujours été l’inverse.
+2
Alerter« Une assemblée élue censé agir au nom de l’intérêt général ? »
c’est pas ce que l’on a actuellement ?
L’intérêt général c’est en général le leur , en fonction de leur clientèle électorale.
Donc l’allocation de monnaie ( et les montagnes de dettes ) vont vers les dépenses qui font plaisir aux électeurs , sans se soucier de ceux qui vont payer à l’avenir.
+0
AlerterDonc, les technocrates sont plus légitiment que le peuple, car moins sujet aux passions, plus instruits et compétents.
C’est exactement le genre d’arguments que les liberaux employaient au 18ème et 19ème siècles pour justifier le suffrage censitaire.
Intéressant à savoir, mais le gouvernement des meilleurs, ça porte un nom, ça s’appelle l’aristocratie…
+1
AlerterJe soupçonne une erreur de traduction sur : « L’IPS a toujours mis en évidence la montée en flèche de la richesse détenue par les 660 milliardaires du pays, qui ont vu leurs fortunes prises dans leur ensemble augmenter de plus de 1,1 milliard de dollars au cours de la pandémie de COVID-19. » L’article source parle de « $1,1 trillion », soit un peu plus de mille milliards de dollars.
+10
AlerterPendant ce temps , les moins-riches ont eux vu leur patrimoines fondre de 1.4 Trillions. Conclusions : les riches c’est pas efficace : ça perd 30% de l’argent en chemin.
Sinon, à part quelques lois fiscales à la con, rien pour réguler les « marchés » d’où ces fortunes proviennent ? Rien pour réduire les marges indécentes , les dividendes mêmes quand les boites perdent du pognon en dépit de subventions , l’exploitation de l’homme par l’homme via des codes du travail dignes de Dickens ?
Rien sur la propriété publique des banques centrales ?
Bon , ben c’est pas de la volonté politique alors : c’est du bullshit. S’attaquer aux fortunes sans s’attaquer au systèmes qui leurs ont permis de devenir toxique à ce point c’est comme remplacer le charbon par du bois : y parait que c’est écolo mais ça a en fait pas moins d’externalité négatives.
+9
Alerter« Pendant ce temps , les moins-riches ont eux vu leur patrimoines fondre de 1.4 Trillions. Conclusions : les riches c’est pas efficace : ça perd 30% de l’argent en chemin. »
Dans le cadre de l’évaporation (le contraire du ruissellement), ça s’appelle « la part des anges »…
…Si même Dieu s’enrichit sur notre dos, où va-t-on ? 🙂
+5
AlerterUn capitalisme devenu cancéreux,très cancéreux est une menace ou une opportunité?
Une menace si cette spirale inflationniste perdure,est-ce possible que ce délire puisse durer?
Une opportunité si un diagnostic fatal survient ,mais ne serions-nous pas devant un impossible? Comment retrouver un système viable plus équitable,un capitalisme humain?
Dans les deux cas ce ne sera pas confortable, sans convictions chevillées au corps ce sera mème très douloureux….
+2
AlerterLe scandale de l’année 2021 :
Les prix des vaccins auraient été gonflés artificiellement par les sociétés pharmaceutiques profitant de leurs monopoles. La France aurait ainsi payé au moins 4,6 milliards d’euros de surcoût et l’Europe 31.
31 milliards d’euros. C’est le montant que Pfizer et Moderna auraient engrangé sur le dos de l’Union européenne grâce aux contrats de livraison de vaccins qu’ils ont signés.
Une enquête menée dans le cadre la People’s Vaccine Alliance, dont Oxfam est membre, a analysé les techniques de production des vaccins à ARN messager de ces deux géants pharmaceutiques pour en déterminer le coût réel de production. Il est estimé à 1,18 dollar (0,99 euro) la dose pour le Pfizer et 2,85 dollars pour le Moderna, tandis qu’ils sont vendus entre 16,25 et 19,50 dollars pour l’un et entre 19,20 et 24 pour l’autre.
Si cette analyse ne prend pas en compte le coût de leurs investissements en recherche et développement, cela n’enlève rien aux profits faramineux que réalisent les groupes pharmaceutiques. En 2021, Pfizer devrait réaliser un chiffre d’affaires proche de 80 milliards d’euros. Il pourra remercier la France pour qui le surcoût est évalué à 4,6 milliards d’euros.
https://www.liberation.fr/economie/les-geants-pharmaceutiques-font-passer-leur-interet-financier-avant-linteret-general-20210729_KXMFWZYBG5CV5O3XT7M3TVVNFY/
+8
AlerterBonjour,
Une entreprise privée (dont la finalité première, par nature, est de générer du profit) essaie de se gaver le plus possible et le plus rapidement possible n’est pas scandaleux : c’est logique dans un système économique capitaliste. Dans le cadre de la santé c’est immoral mais c’est logique.
Par contre, ce qui est véritablement scandaleux et inique [pour les plus jeunes : c’est grave dégueux] : les états (schématiquement, qui ont été créés pour protéger les populations) n’ont strictement rien fait pour réguler et contrôler, alors qu’ils en ont le devoir et le pouvoir.
A moins qu’il y ait quelque chose de pourri au royaume de…
+13
Alerter« les états (schématiquement, qui ont été créés pour protéger les populations) n’ont strictement rien fait pour réguler et contrôler, alors qu’ils en ont le devoir et le pouvoir. »
L’état chinois encourt-il ce reproche ? Pas sûr. Si non, mettons en balance cette protection et ses contreparties: préférables ou pas à la protection?
+0
Alerter« la santé d’une république qui aspire à une prospérité et à des opportunités largement partagées »
Les « Républiques du Monde Libre » se portent très bien.
Par contre le partage ne fait pas partie de leur logiciel.
N »oublions JAMAIS qu’une république n’a JAMAIS été une démocratie.
Une république est une structure de gouvernance pyramidale dont le seul objectif est de préserver sa propre existence et celle de la CASTE qui en détient les commandes.
Et comme tout pouvoir absolu une république se fout totalement de la masse des gueux qui ne servent qu’à alimenter les « élites » qui en détiennent les commandes.
Il ne faut donc pas s’étonner si les « élites » à la tête de la « république » partouzent allègrement avec leurs frères qui sont à la tête du pouvoir économique.
Le tout au détriment du « bétail » qui ne sert bien sûr qu’à les alimenter.
En France (et partout ailleurs) c’est strictement pareil.
Que le gouvernement soit de n’importe quelle influence « politique » d’ailleurs : « socialiste » ou « libéral ».
Le résultat sera au final la mise en esclavage du troupeau de « moins que rien » afin que leur sueur ruisselle sur la tête des « élites ».
Tout état qui ne respecterait pas ce « principe divin » se verrait ostracisé et combattu par les autres états qui n’acceptent pas que l’on ne respecte pas ce dogme intangible.
Et les autres états, même s’ils se positionnent contre les pires dictatures, préfèrent largement un Franco ou un Pinochet (même un Mussolini ou un Hitler) aux anarchistes espagnols qui ne voulaient plus être sous la coupe d’un gouvernement d’autocrates et de milliardaires.
+14
AlerterJe continue de penser que la fortune doit avoir un plafond.
De manière totalement arbitraire, je situe ce plafond à l’équivalant d’une tonne d’or. (pas loin de 50 millions d’euros)
Aujourd’hui la fortune de bezos est estimée à 198 milliards de dollars (c’est à dire au cours actuel à peu près 3300 tonnes d’or)
Ces fortunes permettent à ces gens de faire du tourisme spatial, de se faire construire des bateaux de 100 mètres de long en plein réchauffement climatique, de faire voter des lois, d’écrire l’information, de convoquer des élus et j’en passe.
Tant qu’il y aura des fortunes qui se comptent en dizaines, centaines voire milliers de tonnes d’or il n’y aura aucune possibilité de faire fonctionner un système, quel qu’il soit dans l’intérêt général.
Et concernant le réchauffement climatique par exemple il y a urgence de penser à l’intérêt général.
Au passage, et toujours à propos d’intérêt général, les vaccins rapportent des milliards et créent des nouveaux milliardaires, et je n’ai jamais entendu prononcer le prix payé par la sécu pour une dose de vaccin.
Alors quand nos « démocraties » bombardent au nom de la démocratie des pays qui n’adoptent pas notre système ce qui enrichit au passage des milliardaires de l’armement et d’autres « investisseurs » avec l’aide d’une presse appartenant à des milliardaires il ne faut pas s’étonner que plus grand monde croie en notre système, en notre presse et en nos soit disant valeurs.
+13
Alerter« Si nous restons sur notre trajectoire actuelle, les familles qui bénéficient d’une richesse dont elles héritent exerceront un contrôle toujours plus grand sur les politiques publiques et le portefeuille public … Mais nous pouvons choisir de prendre une nouvelle direction : adopter des politiques économiques qui renforcent la société dans son ensemble, en garantissant l’égalité des chances et la dignité de tous, et pas seulement d’un tout petit nombre. »
L’immense majorité de la société humaine est sous régime économique de type capitaliste, c’est-à-dire l’accumulation de biens et de richesses qui représentent de fait l’étalon de mesure reconnue par la société. Et donc, celui qui accumule le plus est valorisé en proportion : il a ainsi le pouvoir (« faire » ou « influencer » à son profit) au sein de cette société. Et donc, celui qui accumule le plus a plus d’opportunités d’accumuler encore plus. Et dans un monde fini, l’accumulation se fait toujours au détriment d’autrui… …au final, justement.
IL NE DOIT EN RESTER QU’UN ! [oups, je m’égare]
La question fondamentale à se poser serait : Dans l’intérêt de la société humaine, de la planète et blablabla, le capitalisme est-il maîtrisable ?
Alors, il en découlerait deux questions majeures :
– si oui, comment de façon pérenne et fiable ?
– si non, le remplacer par quoi ?
+4
Alerter« Dans l’intérêt de la société humaine, de la planète et blablabla, le capitalisme est-il maîtrisable ?
Alors, il en découlerait deux questions majeures :
– si oui, comment de façon pérenne et fiable ?
– si non, le remplacer par quoi ? »
Une (la ?) réponse ici : http://bit.ly/capitalisme
+2
AlerterC’est bizarre de s’étonner que les riches deviennent toujours plus riches… Dans une société qui privatise les profits et mutualise les pertes, c’est le contraire qui serait anormal.
Il ne faut pas oublier au passage les politiques monétaires des États qui n’ont qu’un seul but soutenir les cours boursiers pour que les réalités bilancielles de la valorisation des actions ne rattrapent pas les riches, qui le seraient beaucoup moins si cela arrivait.
Donc ce genre d’article est juste là pour nous rappeler que le néolibéralisme fonctionne très bien pour les possédants.
Quant aux « propositions » pour y remédier, franchement personnellement, elles me font toujours rire jaune. Subordonner la possibilité d’une politique fiscale redistributive à la « fin des paradis fiscaux offshore », c’est vraiment n’importe quoi ; alors, autant dire que cela ne se fera jamais.
La réalité, c’est que si les États voulaient asphyxier la fraude et l’évasion fiscale, ça ferait longtemps que cela serait fait, et sans avoir besoin que les autres États soient d’accord, ni qu’il n’existe plus de place offshore.
Mais aucun État ne le fera jamais parce qu’ils sont tous empêtrés et complices des paradis fiscaux et des États opaques. Ils en ont besoin pour leurs opérations secrètes et tordues, militaires, industrielles, financières, d’espionnage ou autres, genre financement des dettes publiques ou de leur parti…
Aussi, l’hypocrisie des politiques concernant la fiscalité m’a toujours étonné et ça ne va pas s’arranger avec ce type d’article qui préfère taper sur les riches plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes.
P.-S. rappel : toutes les entreprises publiques ou dans lesquelles l’État français a des participations ont des filiales ou des bureaux dans des paradis fiscaux… tout est dit.
+13
Alerter« ça ne va pas s’arranger avec ce type d’article qui préfère taper sur les riches plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes. »
Quels sont donc ces « vrais problèmes »???
Je crois au contraire que cette asymétrie de répartition est le clou du problème principal !!
Pourquoi les états ne parviennent pas à organiser le financement des services publics ?
Parce qu’ils « n’ont plus d’argent », doivent emprunter, la dette etc…
Le système ne peut marcher que si l’argent revient (par les taxes) à celui que nous avons choisi comme responsable du bazar (l’état) et n’est pas « ôté » de la roue (des échanges) par ces fortunes ( qui en plus prêteront aux états!!!)
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AlerterQuel intérêt de jeter l’anathème sur les riches ? Ce ne sont pas eux qui décident des politiques fiscales, monétaires et autres qui leur permettent de se gaver toujours plus et qui ont pour conséquences, entre autres, la paupérisation de l’État. Pas plus qu’ils ne sont responsables de l’allégeance de la plupart des gouvernements aux thèses néolibérales ni du fait que les États entretiennent tous des rapports complices avec les paradis fiscaux, qu’ils soient opaques ou pas…
Alors, franchement penser qu’on résoudra quoi que ce soit en disant « hou, les riches, c’est pas bien », c’est se tromper de responsabilités, de colère et de combat… et même de grille d’analyse ; parce qu’il me paraît bien plus urgent de comprendre pourquoi les politiques font toujours plus de la même chose pour avantager les riches et continuer à ne rien faire contre les paradis fiscaux opaques, malgré leurs hypocrites déclarations d’intentions d’y mettre fin.
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Alerteron est d’accord, ce ne sont pas les riches le problème mais le système qui permet cette « capture » de la monnaie par des gens (qui du coup deviennent riches mais ce ne sont pas eux le problème).
Mais de dire que ce ne sont pas les riches le problème pourrait laisser croire que le système qui permet cette capture d’argent n’est pas le problème numéro 1.
Bien comprendre que c’est cette organisation (néolibérale mais avec des touches de néo keynésianisme aussi) qui fait que de l’argent ne sert plus aux échanges mais va dans ces paradis de spéculation etc…qui est le problème principal
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Alerter??? Je vais être plus clair : ce sont les politiques le problème (avec leurs complicités, compromissions et autres trahisons) et personne d’autre. Donc ça ne sert à rien de montrer du doigt ceux qui profitent du système installé par nos politiques depuis 50 ans.
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Alerter« Les politiques font toujours plus de la même chose pour avantager les riches » … parce que les riches sélectionnent le personnel politique en finançant – ou non – la médiatisation sans laquelle aucun homme politique n’existe.
La boucle est verrouillée.
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AlerterParce que bien évidemment, il n’y a que les riches qui votent ??? Et que tous les votants ont été décérébrés par les médias qui appartiennent aux riches ?
Les politiques qui depuis 50 ans se font élire sur des programmes pour au final ne rien faire de ce qu’ils avaient promis et en suivant tous les mêmes politiques néolibérales n’y sont évidemment pour rien…
Encore une fois, les causes sont évidemment toujours multifactorielles, mais quand on remonte à la cause des causes, absolument rien n’aurait pu advenir ni ne pourrait se passer sans la volonté de nos politiques. Ce n’est pas De Gaule (entre autres) qui se serait couché (entre autres) devant les diktats US en 71, ni signé les accords du GATT en 86…
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AlerterDe Gaulle est un accident de l’Histoire…
Extrait de http://bit.ly/capitalisme p.50
« Et les élections présidentielles ?
Elles sont capitales !
Elles donnent les apparences d’une parfaite démocratie : chaque citoyen peut être candidat (sous réserve d’obtenir le parrainage de « grands électeurs »…), et tout le monde peut voter bien que beaucoup n’en voient plus l’intérêt et depuis des décennies…
Les travailleurs, pourtant nettement plus nombreux, n’ont en effet aucune chance de voir un hypothétique représentant les gagner.
Car les dés sont pipés : les propriétaires disposent de tous les les dés sont pipés : les propriétaires disposent de tous les atouts pour emporter à coup sûr, peu ou prou, la victoire, sans même parler de leurs moyens financiers pratiquement illimités.
Longtemps avant l’appel aux urnes, les propriétaires auront repéré leurs poulains (plusieurs par sécurité…) parmi les citoyens aspirant à de « hautes responsabilités », et dont la prétention n’a d’égale que la vacuité de la pensée.
D’opportunes responsabilités, généralement ministérielles, les propulseront ensuite en permanence à la une des médias.
Assis dans leurs fonctions, ils auront alors eu le loisir de se construire l’image d’un « dirigeant » : cela passe par une gestuelle noble, le regard dominateur, l’intonation affirmée, un calme olympien face à l’adversité.
Et surtout la capacité à dire éventuellement le contraire de ce qu’ils pensent avec des accents de profonde sincérité, car le grand nombre n’a évidemment pas à connaître le sort qui lui sera réservé.
Ne restera plus ensuite qu’à choisir le « meilleur » d’entre eux, le moment venu.
Tandis que le camp des travailleurs, lorsqu’il est représenté, devra se contenter des miettes médiatiques qu’on voudra bien lui laisser…
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Alerter… Dans le même temps, de sorte à rendre vaine toute réelle opposition, on mettra en lumière des adversaires inoffensifs , mais capables d’attirer les voix des mécontents, toujours plus nombreux au fil des élections.
Comme pour vendre une lessive, tout est dans l’emballage et la promotion. Le public n’en demande pas plus, d’autant qu’il n’est préparé à rien d’autre… »
note : Tous les présidents ont été nommés au préalable dans un précédent gouvernement, et ce depuis Georges Pompidou qui fut Premier ministre du général de Gaulle (à l’exception de François Hollande qui ne fut que président du groupe PS à l’Assemblée nationale, et candidat à la présidentielle en remplacement de Dominique Strauss-Kahn, empêché).
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AlerterCe serait cela la cause des causes ? Un système médiatique (détenu par les possédants) fait pour décérébrer les votants et un système politique où les dés sont pipés… Plus personne n’aurait donc de libre arbitre ? Faut pas pousser : 67 % d’abstentionnistes aux dernières élections (ou encore le mouvement des gilets jaunes) démontrent que la grande majorité n’est pas dupe du tout… aussi je ne partage pas votre vision limite complotiste d’un système, délibéré et pensé, qui ferait des électeurs des gens majoritairement manipulés.
Révisez vote histoire, la France, depuis 1789, jusqu’à Pompidou a généré plein d’hommes politiques remarquables et du niveau d’intégrité équivalent à un de Gaule. C’est étonnant d’ailleurs que vous ne voyiez pas vous-même avec votre dernier point ce qui s’est passé : après de Gaule, la France a essentiellement eu des dirigeants issus de la même école : l’ENA. Ces gens-là (tous copains entre eux) ont fait un putsch silencieux dans toutes les instances de pouvoir : politiques et institutionnelles.
En conséquence, il ne faut pas s’étonner que ces énarques, qui tiennent les rênes institutionnelles et politiques, soient incapables d’innovations politiques, que tous réfléchissent de la même façon ; et en plus comme leur formation leur a appris avant tout à obéir, que nous n’ayons plus le choix qu’entre des lavettes sans personnalité, près à se coucher devant tous les pouvoirs, pourvu qu’ils gardent le leur… ce qui est un paradoxe en soi.
Bref, prendre les électeurs pour des marionnettes victimes des méchants manipulateurs milliardaires, ça ne tient pas… par contre, il est facile de démontrer qu’une classe particulière de personnels politiques a fait un putsch et que tous nos « ennuis » ont vraiment commencé à ce moment-là.
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AlerterL’ENA comme les médias et pas seulement sont, depuis l’après guerre, contrôlés par les ultra riches. Il est logique qu’énarques et médias soient à leur service.
D’ailleurs jamais aucune de ces marionnettes ne s’est retournée contre les manipulateurs. Comme quoi le contrôle par le fric est efficace. J’avoue que moi-même si on me donnait quelques dizaines de milliers d’euros mensuels… (en fait jamais je ne serais sélectionné 😉 )
Les électeurs sont évidement aussi manipulés de toutes les manières possibles. En politique le mensonge est un art majeur.
Il ne s’agit pas de complot, mais de la défense d’intérêts de classe avec des moyens financiers extraordinaires. C’est tout naturel si l’on peut dire.
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AlerterVous divaguez Dominique… Comment l’ENA serait-elle contrôlée par les ultra-riches depuis 1945 (date de sa création) ? Et les médias n’ont majoritairement basculé dans les mains des milliardaires que relativement récemment, c’est-à-dire à partir des années 90 (94, par exemple, pour Le Monde, et 95 pour Libération… 1986 TF1)… Donc continuer à soutenir que les ultra-riches manipulent tout est un fantasme, puisque le mal était fait bien avant qu’ils ne contrôlent le système médiatique mainstream.
Comme vous le savez certainement je ne partage pas du tout les analyses marxistes sur la lutte des classes… les raisons qui nous conduisent là où nous en sommes sont bien plus prosaïques et basiques que celles avancées par tous ceux qui voudraient continuer à croire que les riches manipulent tout et décident de tout.
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AlerterOk, l’ENA et les médias n’ont pas d’emblée étés contrôlés par les ultras riches en 1945, mais cela s’est fait de manière imperceptible. La société du mont Pèlerin (1947) pourrait marquer les débuts de la réflexion sur cette prise de contrôle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_du_Mont-P%C3%A8lerin
L’occident a basculé dans le néo libéralisme dans les années 70 après la désindexation des monnaies su l’or, ce qui a donné les pleins pouvoirs à la Finance. Et elle ne s’est pas privée…
L’Argent permet tout, absolument tout. Ils cherchent même à vaincre la mort !
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AlerterMais non, bis, personne n’a pris le contrôle sur personne ni subrepticement ni progressivement… La seule réelle rupture, comme vous le rappelez (et moi également souvent), est celle de 71 imposée par les USA, qui, pour faire tourner la planche à billets en continu, ont rompu les accords de Bretton Woods, imposé l’hégémonie sans partage du $ pour les échanges internationaux, et avaient en conséquence besoin d’un développement exponentiel du commerce pour que leur système monétaire (de vie à crédit sur le reste du monde) ne s’effondre pas. Mais aucun « ultra-riche » à la manœuvre, juste des idéologues anticommunistes primaires qui avaient besoin de cette création monétaire en continu pour alimenter leurs programmes militaires et spatiaux face à l’URSS.
Pas grand monde à l’époque n’a compris où cela allait nous entraîner (sauf le PCF, j’ai retrouvé des articles là-dessus) et le piège hégémonique du néolibéralisme US (nécessaire pour que ce système centré sur une monnaie unique d’échange perdure) s’est refermé sur nous (et le reste du monde)… bien aidé en cela par nos crédules politiques, lavettes de service : Pompidou, VGE, Barre… puis le PS (peuplé d’énarques) qui a trahi tout le monde… Donc la volonté première n’est pas celle des riches ; eux n’ont fait que saisir les opportunités qu’on leur offrait sur un plateau d’argent avec ce changement central de paradigme monétaire. Il ne faut pas se tromper de responsables et de responsabilités…
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AlerterJe suis d’accord avec ça, mais qui a financé et assuré la médiatisation de Pompidou, Giscard, et tous les suivants… ?!
Des riches, par définition. Idem aux usa, et quasi partout.
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AlerterVous vous trompez d’époque et de cause première… Dans les années 70 les riches n’avaient aucune prise sur les destins politiques des pays. D’ailleurs les budgets des campagnes électives étaient ridiculement bas par rapport à ce qu’ils sont devenus ; de plus jusqu’en 1980, le taux marginal d’imposition US n’a jamais été inférieur à 70 % (!!!), quasiment idem pour la France… Ce sont donc uniquement les idéologues politiques (pas les riches) qui décidaient dans le contexte de guerre froide qui faisait rage entre les partisans du « monde libre » et le « bloc de l’Est ».
D’ailleurs si les riches avaient eu autant de poids politique que vous le pensez, jamais Mitterrand – allié du PCF – n’aurait pu être élu en 1981, et réélu… Rien que ce fait invalide votre croyance.
Cependant, ce que vous décrivez s’est installé par la suite, notamment avec Reagan et Tatcher (de 1980 à 1990) et leur fiscalité pro-accumulation capitalistique. Les nouvelles concentrations financières (qu’a permises le changement de paradigme monétaire, ainsi que libre tout et n’importe quoi) ont juste profité de cette opportunité supplémentaire pour acquérir toujours plus de pouvoir sur les États. Mais vous ne trouverez aucune position univoque « des riches » ni complot ni volonté unanime et concertée, chaque puissance financière ne se battant que pour elle-même et ses propres intérêts.
Il ne faut pas mélanger la chronologie des faits historiques, sinon les enseignements qu’on en tire sont faux ; et en conséquence, on se trompe de responsables et de responsabilités.
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AlerterPompidou (Rothschild) a été placé 1er ministre de de Gaulle, ce qui lui a donné une formidable visibilité médiatique pour se faire élire ensuite.
Giscard a bénéficié du même scénario.
De plus la presse (des riches) les encensait et le bon peuple a mordu à l’hameçon d’autant qu’en face les candidats n’étaient guerre crédibles sur le plan économique.
Mitterrand a rapidement retourné sa veste sous la pression des milieux des affaires (des riches). Mais admettons que ce soit une exception très temporaire, et c’est bien la seule.
Chirac, Super menteur, a été placé 1er ministre de Giscard, ce qui lui a donné une formidable visibilité médiatique pour se faire élire ensuite.
Sarkozy a été placé ministre de Chirac, ce qui lui a donné une formidable visibilité médiatique pour se faire élire ensuite.
Hollande très visible (secrétaire PS), a remplacé DSK, qui lui aussi était ministre de Mitterrand, pour se faire élire sur des mensonges plus gros que lui (mon ennemi c’est la Finance) …
Macron (Rothschild) a été placé ministre de Hollande, ce qui lui a donné une formidable visibilité médiatique pour se faire élire ensuite.
Ne voyez vous pas que dans tous les cas (excepté Mitterrand durant à peine 2ans) les riches étaient à la manœuvre ?
Le réel Pouvoir est économique et financier. Le politique assure l’intendance.
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Alerter« A été placé » par qui » ? Et comment ? Vous avez des preuves ? Et puis quelles puissances financières ? Penser qu’il y aurait un syndicat ou un parti politique des riches, qui donnerait des ordres dans l’ombre, c’est vraiment une vision que je ne partage pas…
Par contre, à partir de Pompidou (qui lui n’a fait que l’ENS) faites le compte des Présidents, ministres, 1ers ministres, conseillers et dirigeants institutionnels issus de l’ENA, c’est impressionnant… au point que ceux qui n’en sont pas issus (Mitterrand, Sarkozy …) ressemblent à des « accidents ».
De plus, parmi tous les politiques que vous citez, seul Macron a réalisé les rêves des plus réacs du Medef, et vraiment pas tous. Pourquoi les autres, puisque selon vous ils étaient aux ordres, ne l’aura-t-il pas fait ?
Rappel, jusqu’aux années 90 la presse était pluraliste, donc ce que vous dites sur les moyens médiatiques ne tient pas avant la fin de cette décennie. Je vous rappelle en outre que malgré l’incroyable rouleau compresseur médiatique des proconstitutions de l’UE, tous ces moyens-là n’ont servi à rien en 2005. Faut pas prendre les électeurs pour des gens aussi manipulables que certains aimeraient à le penser.
En réalité, chaque « pouvoir », chaque personne, se bat pour lui-même et c’est tout. Après, qu’il puisse y avoir des collusions, des convergences d’intérêts, des financements, des complicités… oui évidemment que c’est le cas. Mais parler « des riches » comme d’une entité homogène, avec des buts communs, qui dirigerait le monde, aurait le pouvoir d’influencer les résultats politiques (de façon concertée), et dicterait les décisions politiques, ça c’est vraiment n’importe quoi.
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AlerterQuand je parle des « riches », en fait je veux parler de la poignée d’ultras-riches qui les domine tous.
Le problème de ces ultras riches n’est plus de gagner encore de l’argent, mais d’asseoir leur domination quitte d’ailleurs à faire sombrer l’économie (ce qu’ils font maintenant).
Le Medef ne doit d’ailleurs pas trop apprécier…
Pour mieux comprendre ce point de vue, lisez ceci : http://bit.ly/capitalisme
(si les électeurs ne sont pas suffisamment manipulables, « on » passe par dessus leur choix. 2005 n’a servi à rien puisque Sarkozy s’est essuyé les pieds dessus)
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AlerterOui, je sais Dominique, chaque fois que l’on vous confronte à vos croyances erronées vous ressortez votre bouquin… Répondez plutôt aux arguments et faits concrets que je vous pose…
Quant au déni démocratique, là par contre, ça dure depuis bien plus longtemps que 2005. La 5e République est intrinsèquement antidémocratique, c’est inscrit dans son fonctionnement à la majorité et avec un système « représentatif », où au final on ne fait que donner aux élus le pouvoir de faire ce qu’ils veulent, y compris de ne pas respecter leurs promesses… et ce n’est pas un riche qui la mise en place, mais un militaire.
Un certain Mitterrand en dénonçait déjà les conséquences dans « le coup d’État permanent » (1964), mais lui-même, quand il aurait pu le faire, n’a pas changé une ligne de notre Constitution pour y remédier. Tous ces gens-là ne méritent vraiment que du goudron et des plumes… et je ne vois aucun riche ni « ultra-riche » qui serait responsable des traitrises et forfaitures de nos politiques.
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AlerterUn petit dessin vaut mieux qu’un long discours :
https://scontent.fcdg1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/147233126_4067300426615735_5109717221397055742_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=1-4&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=o1rZJujUG9gAX-4yHSm&_nc_ht=scontent.fcdg1-1.fna&oh=109c30e3a15ee170751caa08ec755c6d&oe=6132D212
L’Argent permet de manipuler qui on veut quant on veut. Discrètement, bien sur.
Vous appelez ça corruption, j’appelle ça manipulation.
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AlerterC’est étonnant que vous ne vouliez pas entendre qu’une impression ou des cas particuliers ne font pas système. Ça n’est pas que ça n’existe pas, c’est juste que vous ne pouvez pas prouver que c’est constant, généralisé (vous pensez vraiment que nos 577 députés sont payés et tous corrompus par les puissances financières ?) et qu’il y a une volonté occulte homogène.
Et au final, peu importe que certains politiques soient plus ou moins manipulés par des puissances financières, ce sont les parlementaires qui prennent les décisions et ce sont eux qu’il faut tenir pour responsable. Quand vous jugez un criminel, vous ne jugez pas ses parents qui ont raté son éducation à l’honnêteté ni tous ceux qui ont eu une mauvaise influence sur lui, hé bien c’est pareil pour les politiques.
La réalité est beaucoup plus simple que ces délires de complot des puissants. Il n’y a pas besoin de concertation ou de complot, c’est simplement que les mêmes causes engendrent les mêmes effets. Alors, ça donne l’impression d’une convergence significative, mais en réalité chacun n’agit que pour soi-même, tandis qu’avec les mêmes contraintes et possibilités, ça donne en conséquence des réponses similaires.
Donc, il ne faut pas confondre des convergences d’intérêts avec des complots délibérés… et c’est bien ce que je reproche en général aux « analyses » marxistes et à toutes celles qui font des généralisations totalement abusives et fausses, parce qu’en conséquence elles se trompent de causes et de responsabilités.
P.-S. : pour être encore plus clair, qui prend les décisions ? Nos parlementaires, point. Ce sont donc eux qu’il faut juger et c’est tout.
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AlerterBien sur que les parlementaires sont complices, du moins pour une grande majorité.
Le système électif conduit à élire des beaux parleurs décomplexés plutôt que des compétences, ce qui arrange bien les ultras riches qui ont intérêt à ce que rien ne change.
N’espérez pas que – dans ce système – il puisse en être autrement. Comment pouvez-vous prendre un tel cirque au sérieux ?
Preuve que ce système d’élections est totalement bidon, c’est que jamais une entreprise ne sélectionnerait son personnel de cette manière. Imaginez le résultat !
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AlerterCher Dominique, puisque vous semblez ne pas comprendre ou pas vouloir comprendre ce que je vous dis et que vous persistez dans vos dires sans apporter aucune preuve, je vous laisse à vos croyances complotistes.
C’est fou ce que l’idéologie marxiste a fait comme dégâts dans les esprits. Durkheim la dénonçait déjà comme le niveau zéro de l’analyse qui refuse tout accès à la complexité.
Aussi, vous devriez vous intéresser aux travaux de Vincent de Gaulejac (et d’autres systémistes avec lui), un sociologue pourtant à l’origine d’obédience marxiste, qui a très bien démontré que la « lutte des classes » n’est qu’un avatar de la « lutte des places ». Ça vous ouvrirait des horizons ; et peut-être même que vous finiriez par cesser de trouver des boucs émissaires faciles, ainsi que des réponses stéréotypées à nos problèmes… comme si les expériences collectivistes n’avaient pas déjà amplement démontré que la misère des peuples est principalement due aux politiques.
Vous ne serez jamais capable de démontrer que ce sont les « ultra-riches » qui tiennent la main des politiques… mais ça ne vous interroge évidemment pas plus que ça, comme tous ceux qui se trompent perpétuellement de colère, de responsables, d’ennemis, de causes et qui en conséquence se trompent également de solutions.
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AlerterJe ne suis pas « marxiste » que je n’ai jamais lu. Je suis pour une gestion rationnelle des Ressources premières dans l’intérêt des générations présentes et futures ce qui implique fatalement une gestion collective par des compétences à la mesure de l’enjeu (et non par une stupide administration bureaucratique..)
et, dans ce cadre, pour une totale liberté d’entreprendre. Ce n’est que de la logique. http://bit.ly/capitalisme
Les ultras riches, qu’ils le veuillent ou non, détiennent un pouvoir économique et financier infiniment supérieur à celui de monsieur tout le monde.
Il est évident qu’ils tiendront la main de politiques susceptibles de défendre leurs intérêts, sinon pourquoi s’en priveraient-ils ? Qui a les moyens de financer les dispendieuses campagnes électorales ? Evidement pas les pauvres. Donc…
Que voulez vous de plus comme démonstration ?
Constatons là notre désaccord.
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AlerterOn n’est pas obligé d’être marxiste pour en adopter les travers, ceux qui réduisent et simplifient tellement les sens que cela fait les malheurs du monde. Quand j’ai lu Marx, très jeune, j’ai vite compris que j’avais à faire à un croyant au même titre que n’importe quel adepte de la génuflexion.
Je ne veux pas de démonstration, je veux des preuves qui puissent se rattacher à des faits dans leur chronologique… et vous n’en avez pas, sans pour autant modifier ce que vous pensez, donc effectivement, nous parlons pour rien.
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AlerterC’est absurde de demander des preuves. On pourrait aussi demander des preuves de votre hypothèse ! A moins de disposer des moyens d’un juge d’instruction doté de moyens à la hauteur, la mission est quasi impossible.
Cependant, comment expliquer les réunions secrètes (en ce sens que rien ne doit sortir) de dominants non élus : Bilderberg, Davos, le Siècle, ou celle du mont Pèlerin ?
Sans parler de ce qui est totalement secret, évidement.
Comment expliquer qu’ils achètent la totalité des « grands » médias qui sont souvent en déficit, si derrière il n’y a pas d’objectif politique?
Vous et moi formulons des hypothèses différentes dont chacun peut juger de la pertinence.
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Alerter??? Je ne fais absolument aucune hypothèse… je n’ai pas assez d’imagination pour ça. Je ne fais que des constats étayés par des faits et/ou des études sociologiques solides que tout le monde peut vérifier s’il s’en donne la peine.
En plus, je suis totalement handicapé : je suis incapable de comprendre la logique des opinions, thèses et autres affirmations manichéennes. Quant aux réponses trop simples pour ce qui concerne la politique, je pense que depuis des siècles, c’est ce qui a produit tous les malheurs du monde et des peuples…
Bref, cela fait de moi un piètre candidat pour toutes les thèses complotistes.
P.-S. bis : vous oubliez trop facilement que fréquenter les mêmes clubs et cercles sélects, n’empêche nullement tous ses soi-disant alliés contre les petits de s’entretuer sans aucune pitié entre eux à la première occasion. Rien que cela devrait vous interroger, mais rien n’interroge jamais un croyant qui préfère sa foi simplificatrice.
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AlerterP.-S. : À la demande de quelques-uns d’entre vous, j’ai (enfin) mis en ligne en ligne mon ouvrage sur la fiscalité : http://incognitototo.eklablog.com/ ; pour arrêter, entre autres, de se tromper de problèmes et de responsables. Vous pouvez le lire en entier ou juste les chapitres qui vous intéresseront.
Cet ouvrage recense les outils indispensables pour comprendre la fiscalité, en vue de la réappropriation par les citoyens de ce domaine fondamental.
C’est également un plaidoyer pour la transparence et des propositions pour une vraie révolution fiscale, sociale et économique.
Et ne venez plus dire après que vous ne saviez pas…
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Alerterbon j’ai lu, c’est un énorme travail bien fait sur la fiscalité même si Lordon aime à dire que c’est la serpillère que l’on passe pour nettoyer la saleté, on pourrait moins salir en étant chartiste, post keynésien…
Mais oui il faudra de toute façon une réforme fiscale et si tu arrives à sortir ta TVAincognito de son ombre, ton travail aura servi…
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AlerterNon seulement l’un n’exclut pas l’autre, mais mieux, une réforme de type chartiste ne pourrait en aucune manière se faire si on ne restructure pas préalablement le système financier, donc fiscal, pour le supporter.
Tu as raison de parler de post-keynésianisme, c’est un point très important et déclencheur de ma propre réflexion : tous les modèles économiques qui ont fonctionné jusqu’au début des années 70 sont morts en enterrés. Il faut donc innover, notamment en prenant la mondialisation à son propre jeu en la poussant dans ses contradictions les plus évidentes ; et il n’y a que comme ça qu’on pourra s’extraire de nos systèmes d’impuissance politique.
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AlerterLe combat est inégal : les riches sont nombreux alors que nous (pauvres) on est tout seuls. Et il ne faut pas compter sur eux pour que notre sort s’améliore :
– ils ont besoin d’esclaves, donc de pauvres
– ils ont besoin d’esclaves obéissants (donc de plus en plus bêtes et sans trop d’instruction) et moins polluants (plus « verts », piétons, pas jaunes mais bêtes de somme)
– la fin du communisme (et de la peur qu’il créait chez eux) leur amène des perspective sans limites (open bar)
– la liberté se prend, elle ne se donne pas
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AlerterLa question principale à mon sens reste celle du calcul économique (détermination des prix, organisation et efficacité des marchés des services, disponibilité de la monnaie…) dans un système non capitaliste (dans le sens d’une mise en commun(auté…) des moyens de productions)…
http://herve.dequengo.free.fr/Mises/Articles/CERS.htm
+0
AlerterLe problème c’est le raisonnement en marchés, ce type d’organisation est consubstanciel au capitalisme, il est récent dans l’histoire, et procède de choix politiques imposés par l’état, il n’est ni naturel, ni spontané.
L’illusion du marché, ne prend place que quand une minorité de la population mondiale (occident), s’accapare l’écrasante majorité des ressources disponibles.
En cas de guerre, l’inefficacité et le gaspillage du système de marché devient insoutenable, et oblige même ses plus ardents fanatiques à la mettre en veilleuse.
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Alerterles autres te répondront que l’autre type d’organisation (que le raisonnement en marchés) est consubtanciel au communisme, il est récent dans l’histoire, et procède de choix politiques imposés par l’état, il n’est ni naturel, ni spontané.
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AlerterMais parfaitement, le but est politique et subjectif.
La différence, c’est que les liberaux font comme si leur vision du monde n’était pas un choix politique, mais juste des « lois naturelles ».
C’est pratique, pas besoin de justification, comme la religion.
C’est comme parce que ça a toujours été comme ça, et aller contre, c’est aller contre dieu/la nature/etc…
L’essence même du conservatisme.
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AlerterTout au long de notre longue et tragique histoire nous observons une lutte sanglante entre les possédants et possédés et la situation actuelle s’inscrit dans une continuité. Un exemple, par hasard en lisant un bon bouquin je suis tombé sur l’origine de la fortune des Qwandt , un nom : Magda Goebels (la suite sur wikipédia).. La Commune de 1871 s’était pas mal aussi, lorsqu’on préfère l’invasion à la chute de la bourgeoisie..
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