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20.novembre.202120.11.2021 // Les Crises

Énergies fossiles : Le système pétrolier s’effondre rapidement

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Cela pourrait compromettre les énergies renouvelables, avertissent des scientifiques du gouvernement français

Source : Byline Times, Nafeez Ahmed
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Un chien sur la neige à côté d’une centrale électrique à Omsk, en Russie. Photo : Reuters/Alamy

Oubliez le « pic pétrolier ». Nafeez Ahmed révèle comment les industries pétrolières et gazières se cannibalisent à mesure que les coûts d’extraction des combustibles fossiles augmentent.

Une équipe de scientifiques français spécialisés dans l’énergie prévient que l’effondrement du système pétrolier mondial est si rapide qu’il pourrait faire dérailler la transition vers un système d’énergie renouvelable s’il ne se produit pas assez vite. En 13 ans seulement, la production mondiale de pétrole pourrait entrer dans un déclin terminal exponentiel, accompagné de l’effondrement général des industries pétrolières et gazières mondiales au cours des trois prochaines décennies.

Mais ce n’est pas parce que la terre est en train de manquer de pétrole et de gaz. C’est plutôt parce qu’ils s’entredévorent de plus en plus pour rester en vie. Les industries pétrolières et gazières consomment de l’énergie exponentiellement, juste pour continuer à extraire du pétrole et du gaz. C’est pourquoi elles sont entrées dans une spirale destructrice d’augmentation des coûts de production, de diminution des bénéfices, d’augmentation de la dette et de déclin économique irréversible.

Se cramponner au vieux modèle moribond des combustibles fossiles pour survivre est une recette pour un suicide civilisationnel.

Les pénuries d’énergie et les flambées de prix à l’échelle mondiale ne sont qu’un avant-goût de ce qui nous attend si nous restons dépendants des combustibles fossiles. Pourtant, un discours de plus en plus répandu désigne à tort la « transition vers une énergie propre » comme le coupable.

The Economist, par exemple, décrit la flambée mondiale des prix du gaz comme « le premier grand choc énergétique de l’ère verte », des investissements inappropriés dans les énergies renouvelables et « certains combustibles fossiles de transition » (comme le gaz). Cela pourrait conduire à « une révolte populaire contre les politiques climatiques. »

Cela implique que le moteur fondamental de la volatilité énergétique mondiale est la transition vers l’abandon des combustibles fossiles : mais ce récit erroné est l’exact inverse..

Rendement énergétique de l’investissement (EROI)

La clé pour comprendre tout cela réside dans la manière dont la nouvelle étude, publiée dans la revue éditée par Elsevier Applied Energy, applique le concept de « retour sur investissement énergétique » (EROI).

Mis au point par le professeur Charles Hall, spécialiste de l’écologie systémique (avec qui j’ai travaillé sur mon livre Failing States, Collapsing Systems, Les Etats défaillants, l’effondrement des systèmes, NdT), l’EROI mesure la quantité d’énergie qu’il faut utiliser pour extraire l’énergie d’une ressource ou d’une technologie donnée. Il s’agit d’un simple ratio qui estime la quantité d’énergie que l’on peut extraire pour chaque unité d’énergie injectée. Il est donc évident que plus le ratio est élevé, mieux c’est, car cela signifie que l’on en a plus pour son argent.

La nouvelle étude a été réalisée par trois scientifiques du gouvernement français – Louis Delannoy, Pierre-Yves Longaretti et Emmanuel Prados, de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), qui dépend du ministère français de l’Education nationale et du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie – ainsi que par David J. Murphy, spécialiste de l’environnement et de l’énergie à l’université Saint-Laurent de New York.

Leurs recherches ont révélé que 15,5 % – plus d’un dixième – de l’énergie produite à partir du pétrole dans le monde est déjà nécessaire pour continuer à produire tout le pétrole.

Or, la situation s’aggrave, au lieu de s’améliorer. Depuis que la production du pétrole conventionnel le plus facile à obtenir a ralenti et atteint un plateau il y a une quinzaine d’années, nous dépendons de plus en plus de formes de pétrole non conventionnel difficiles à extraire, qui utilisent de plus grandes quantités d’énergie avec des techniques plus complexes comme la fracturation.

La spirale descendante

En 1950, l’EROI de la production mondiale de pétrole était très élevé, de l’ordre de 1 pour 44 (ce qui signifie que pour chaque unité d’énergie introduite, nous en retirions 44). Pourtant, comme l’illustre le graphique ci-dessous tiré de la nouvelle étude, cette valeur a connu une chute vertigineuse et choquante.

En 2020, elle a atteint environ 1 pour 8, et devrait diminuer et se stabiliser à environ 6,7 à partir de 2040.

D’ici 2024 – dans les quatre prochaines années – la quantité d’énergie que nous utilisons pour la production mondiale de pétrole va passer à 25 % de la production énergétique. En d’autres termes, le monde utilisera un quart de l’énergie produite à partir du pétrole uniquement pour continuer à produire ce pétrole.

Mais au lieu de devenir plus efficaces, les technologies d’extraction des combustibles fossiles le sont de moins en moins. C’est pourquoi la quantité d’énergie dont nous avons besoin pour continuer à produire du pétrole augmente de manière exponentielle.

D’ici 2050, la moitié de l’énergie extraite des réserves mondiales de pétrole devra être réinjectée dans de nouvelles extractions pour continuer à produire du pétrole. Les auteurs ont trouvé un nom intéressant pour ce phénomène autodestructeur : ils l’appellent « cannibalisme énergétique. »

Cette tendance a des conséquences massives sur la croissance économique à long terme que peu d’économistes classiques reconnaissent aujourd’hui. Le problème essentiel est que plus nous avons besoin d’énergie pour extraire l’énergie elle-même, moins il y a d’énergie disponible pour d’autres secteurs de l’économie et de la société.

Comme l’ont montré les économistes Tim Jackson et Andrew Jackson de l’université du Surrey, il existe désormais de nombreuses preuves scientifiques que le déclin de l’EROI est un facteur sous-jacent du déclin de la croissance économique.

Cela suggère que les deux dernières décennies de turbulences économiques mondiales sont étroitement liées à la dépendance structurelle continue de l’économie mondiale à l’égard des combustibles fossiles : une dépendance qui, si elle se poursuit, garantira un avenir sombre de déclin énergétique et économique dans un contexte de crise environnementale croissante.

Oui, l’ère des combustibles fossiles se termine

Qu’est-ce que cela signifie pour l’idée de « pic pétrolier » ?

Selon les scientifiques, les discussions précédentes sur le pic pétrolier étaient trop polarisées pour être utiles. Ils appellent donc à une réouverture du débat sur la base de ces nouvelles conclusions, non pas parce que nous sommes en train de manquer de pétrole (les auteurs soulignent que « nous avons clairement trop de stocks de combustibles fossiles pour respecter des objectifs climatiques ambitieux »), mais parce que notre capacité économique à accéder au pétrole à un prix abordable diminue à un rythme exponentiel dont les décideurs ne parlent pas.

« Si le pétrole de schiste a pu compenser le plateau de production des pétroles conventionnels depuis le milieu des années 2000, prévoient-ils, aucun autre pétrole ne devrait décoller et devenir la prochaine source d’énergie de secours. »

Selon eux, cela définira le moment où toute la production mondiale de pétrole atteindra probablement un pic et déclinera – une date qui, selon eux, se situe quelque part autour de 2034 : c’est-à-dire dans 13 ans seulement.

« Il existe une fenêtre de plus en plus étroite entre des prix du pétrole suffisamment élevés pour que l’extraction et le développement soient viables et suffisamment bas pour que les consommateurs puissent y avoir accès, concluent-ils. De ce point de vue, le pic pétrolier ne sera jamais ni un pic total de l’offre ni un pic de la demande, mais un mélange des deux dans des proportions difficiles à mesurer et à projeter. »

D’autres analystes ont souligné que les ruptures technologiques comme le solaire photovoltaïque, les éoliennes, les batteries de stockage et les véhicules électriques (VE) sont en passe d’éliminer la demande de pétrole et de gaz au cours de la prochaine décennie. Le pétrole est donc confronté à une tempête parfaite, tant en amont qu’en aval.

Dans une nouvelle étude distincte, la même équipe s’est penchée sur les données mondiales relatives au gaz et a constaté que si nous utilisons actuellement 6,7 % de l’énergie mondiale pour produire du gaz, cette quantité augmente à un rythme exponentiel et atteindra près d’un quart d’ici 2050.

Au cours des prochaines décennies, les investissements dans le pétrole et le gaz seront donc « coincés » en raison de trois pressions convergentes : les politiques climatiques exigeant que les combustibles fossiles restent dans le sol ; l’effondrement de la demande, les combustibles fossiles et les moteurs à combustion étant de plus en plus ébranlés par l’énergie solaire, l’énergie éolienne, les batteries et les véhicules électriques ; et l’accélération du « cannibalisme énergétique », les industries pétrolières et gazières se consumant elles-mêmes jusqu’à disparaître en essayant de continuer à fonctionner.

Abandonner l’alternative

L’implication la plus alarmante de cette nouvelle recherche concerne peut-être les technologies des énergies renouvelables. Les auteurs concluent :

« […] soit la transition énergétique mondiale se fait assez rapidement, soit nous risquons une aggravation du changement climatique, une récession historique et à long terme due à des déficits énergétiques (au moins pour certaines régions du globe), ou une combinaison de plusieurs de ces problèmes. »

Donc, si nous retardons trop longtemps la transformation en énergie propre, il pourrait ne pas y avoir assez d’énergie pour soutenir la transition en premier lieu – ce qui conduirait au « pire des scénarios » : l’effondrement à la fois du système de combustibles fossiles et de la capacité à créer une alternative viable.

La bonne nouvelle est que, selon des recherches de plus en plus nombreuses, cette alternative pourrait ouvrir un vaste espace de possibilités pour la civilisation humaine. Selon le groupe de réflexion financier Carbon Tracker, les technologies d’énergie renouvelable telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les batteries deviennent plus efficaces, sont déployées de plus en plus rapidement et génèrent des rendements plus élevés.

Comme je l’ai soutenu pour le groupe de prévision technologique RethinkX, il est également de plus en plus évident que les technologies d’énergie renouvelable ont un EROI plus élevé et croissant par rapport aux combustibles fossiles, et que si elles sont déployées de manière optimale, elles peuvent éviter les goulets d’étranglement dans l’approvisionnement en minéraux et en matériaux.

Il n’y a pas de temps à perdre. Les nouvelles recherches menées par l’équipe française confirment que, que nous le voulions ou non, la civilisation humaine est au cœur de la transformation la plus rapide du système énergétique mondial que nous ayons jamais connue. S’accrocher au vieux paradigme moribond des combustibles fossiles est une recette pour le suicide civilisationnel.

Source : Byline Times, Nafeez Ahmed, 20-10-2021

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

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Commentaire recommandé

LibEgaFra // 20.11.2021 à 10h47

Parce que le nucléaire n’est pas la solution contrairement à ce que veulent nous faire croire les nucléocrates. Tout comme les énergies renouvelables ne sont pas la solution. La seule solution est la diminution de la surpopulation humaine. Qui se fera volontairement ou involontairement.

79 réactions et commentaires

  • gracques // 20.11.2021 à 07h16

    Très intéressant , discours minoritaire mais pas absolument nouveau…… et qui ouvre des perspectives
    Au fait pourquoi ne parle ton pas de nucléaire dans cet article ?
    D’ou seconde question …… ‘d’ou parle l’auteur’ ?

      +30

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    • douarn // 20.11.2021 à 08h34

      Pour prolonger votre commentaire, j’aimerais ajouter 2 points supplémentaires :

      « il faudra produire plus de métaux d’ici 2050 que l’humanité n’en a produit au cours de toute son histoire. C’est dans ce contexte que se place la transition vers les énergies bas-carbone et renouvelables » dit Olivier Vidal ( directeur de recherche au CNRS, à l’Institut des sciences de la Terre de Grenoble). Pourquoi l’auteur n’effleure t-il pas la question des métaux et de l’eau nécessaire à leurs raffinages quand il évoque les énergies renouvelables?
      https://www.furet.com/livres/matieres-premieres-et-energie-olivier-vidal-9781784054038.html
      https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-dt-consommation-metaux-du-numerique-juin.pdf

      Notre niveau de vie, de confort, d’éducation, …, est lié à la disponibilité énergétique, et donc à l’EROEI. Avec un EROEI inférieur à 10 (soit l’EROEI du solaire), l’énergie disponible pour la société commence à s’effondrer et donc le niveau de vie (éducation, santé, art et autre). Une société du renouvelable appelée par les voeux de l’auteur ne devrait elle pas combattre les inégalités énergétiques au risque de voir les plus puissants profiter de niveaux de vie équivalents à ce qu’ils furent et la majorité patauger dans une lutte pour survivre avec les miettes énergétiques restantes.
      https://cassandralegacy.blogspot.com/2017/03/why-eroei-matters-role-of-net-energy-in.html

        +28

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      • Fernet Branca // 21.11.2021 à 18h11

        Les efforts contre tout déplacement en automobile finiront par tuer des millions d’humains rien qu’en France par pollution due aux embouteillages ou accidents.
        Je constate que sur l’agglomération lilloise tout est fait pour provoquer des embouteillages . Exemple rond point réduit pour placer 3 pistes cyclables autour. Autre exemple voies réservées au bus ou 2 bus passe par heure. Limitation à 30 km/h .
        Dernière trouvaille deux pistes cyclables sur une chaussée qui autrefois était à deux sens de circulation et qui devient maintenant à une seule voie.
        Ce qui a déjà provoquer plusieurs accidents grave.
        Les routes à une seule voie cela existe en Ecosse dans les vallées perdues des Highlands, mais il y a encore des possibilités de stationnement pour laisser passer un autre véhicule. Ce qui n’est pas le cas sur les chaussées dont je parle.
        J’ai remarqué que du côté de Rouen il semble bien que la situation soit identique. Il paraît que ne la pire agglomération pour les embouteillages c’est Rennes.
        Mais je l’ai lu je n’ai pas vu.
        Vive la trottinette et le vélo.

          +3

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      • Hippocampe // 23.11.2021 à 10h58

        Une analyse complète de l’EROI du solaire en milieu modérément ensoleillé (le nôtre par ex!) arrive à…0.82!! Soit inférieure à 1! (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301421516301379). De nombreux calculs contradictoires ont été faits sur ce chapitre, mais Charles Hall en personne a reconnu n’avoir pas pris en compte le coût des infrastructures (https://ourfiniteworld.com/2018/04/12/energy-return-on-energy-invested-prof-charles-halls-comments/). Sans comparer point par point les sources d’énergie, on peut rappeler que l’EROI n’est PAS la donnée qui caractérise l’efficacité d’une source de production. Il faut y rajouter l’efficacité, la durabilité et l’accessibilité du système choisi. Si l’ère des fossiles se termine, ce n’est pas suite à un « modèle » défaillant. Il n’y a jamais eu de « modèle », mais une exploitation et une adaptation à une découverte formidable, celle du charbon. Entre la découverte et le déploiement massif il peut s’écouler 40 à 50 ans (vérifié sur toutes les énergies). L’ère à venir est donc celle du nucléaire, pas celle des renouvelables. renouvelables qui ne le sont pas, étant donné leur empreinte sur les matières premières considérable, en acier, béton et effectivement métaux

          +6

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    • LibEgaFra // 20.11.2021 à 10h47

      Parce que le nucléaire n’est pas la solution contrairement à ce que veulent nous faire croire les nucléocrates. Tout comme les énergies renouvelables ne sont pas la solution. La seule solution est la diminution de la surpopulation humaine. Qui se fera volontairement ou involontairement.

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      • Suoerman // 20.11.2021 à 11h53

        Où alors un changement de fonctionnement de nos sociétés : dégager l’inutile et remettre du monde à l’agroecologie en laissant revivre la biodiversité pour réguler le co2

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      • Jean // 20.11.2021 à 12h02

        @LibEgaFra,

        Stériliser de force les africains ou modifier radicalement nos modes de vie et de consommation, effectivement, pour certain c’est un dilemme. Cependant, en modifiant uniquement la taille de la population, nous ne ferons que reculer le problème. Quoiqu’il en soit la Nature trouve toujours le moyen de limiter la prolifération d’un organisme trop invasif. Les occidentaux, principalement, avaient le pouvoir de modifier cet inéluctable dénoûment mais la consommation est une drogue dure et les junkies n’ont plus la capacité d’agir dans leur propre intérêt.

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        • Orhan // 20.11.2021 à 14h13

          Cest quoi l’émission moyenne de co2 par « africains » pour croire que cest eux quil faut stériliser de force? Comparativement aux occidentaux, chinois, arabes des monarchies de la péninsule?

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          • Jean // 20.11.2021 à 17h25

            @Orhan,

            En réalité la surpopulation ne sera jamais un problème car la surconsommation aura, bien avant cela, réduit la surface des terres cultivables/habitables et par conséquent le nombre de personnes pouvant survivre sur cette planète. La surpopulation n’est que la modalité de déni préféré des consommateurs compulsifs qui ne veulent surtout rien changer à leurs petites habitudes. Ils sont et resteront les responsables de ce qui nous attend. Mais il ne faut pas le dire trop fort car c’est mauvais pour les affaires. Aussi les médias regardent ailleurs et les africains sont un bouc-émissaire idéal.

              +28

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        • annette // 20.11.2021 à 18h26

          Jean, un mot « limite », se mettre d’accord sur les limites de chaque chose, la limite à la richesse par exemple serait un premier pas vers un repartage, que soit toléré que des riches dépensent tant d’énergie fossiles( ou autres) c’est tolérer que d’autres n’en n’aient pas.
          Il y a des besoins « non essentiels » comme aller sur la lune, faire des voyages spatiaux, utiliser des datas en pagaille, ect…

            +13

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          • Jean // 20.11.2021 à 19h31

            @annette,

            En effet, l’unique solution à long terme serait de partager équitablement les ressources non seulement entre les riches et les pauvres dans ce pays mais aussi sur toute la planète. Car il faudrait Investir dans des systèmes éducatifs efficients pour réduire la natalité des pays pauvres et dans les transports en communs pour rendre l’interdiction des véhicules individuels acceptable par exemple. En un mot, il faudrait que chacun ait conscience d’appartenir à la vaste famille humaine et rétablir l’équité entre nous tous pour que les restrictions nécessaires deviennent acceptables. Autant vous dire que ça n’arrivera pas car il faudrait pour cela renoncer à l’individualisme, à l’égoïsme et à cette détestable habitude de mesurer la valeur d’un homme en fonction des ses possessions matériels. Il ne nous restent plus qu’à espérer que les survivants seront plus sages que nous le sommes…

              +15

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          • Alerame // 20.11.2021 à 21h02

            etc. utiliser des couches, se chauffer, avoir une voiture, avoir un smart phone, un PC, un trois pièces quand une peut suffire, partir en vacances, fumer, boire du vin, boire du café (bientôt il faudra aller au Brésil pour avoir son jus de chaussette), et j’en passe un tas des « non essentiels », tous ces petits conforts et plaisirs qui nous rendent la vie agréable, plus pour très longtemps semble t’il, mais je m’en fout car dans quelques années je tirerai ma révérence, après mois le déluge comme a dit un roi.

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            Alerter
        • Subotai // 22.11.2021 à 01h43

          J’ai pas compris.
          Pourquoi les « Africains »?
          Ils habitent un continent sous-peuplé, consomme 20 fois moins que le moindre « occidental ».
          Alors pourquoi eux et pas les « Etatsuniens » ?
          L’idée est elle de faire comme pour le continent Australien, du 18e siècle au 20e?

            +9

          Alerter
        • mimich38920 // 22.11.2021 à 22h09

          @Jean
          « Stériliser de force les africains »
          Jean, ce ne sont pas les Africains qui mettent la terre en danger, ils consomment 100 fois moins que nous….
          Mais avec notre attidude de toujours plus….C’est bien notre societe conso qui est respnsable…..
          Oui, la décroissance sera necessaire , et les moins energivores qui s’en sortiront , donc entre autres les Africains (pas près des cotes)

            +2

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      • BlackJason78 // 20.11.2021 à 13h07

        À bon c’est dans à cause de la population mondiale qu’on va manquer d’énergie waouh analyse d’une rare qualité jamais entendu quelques par 😉

        https://youtu.be/VuwncVRV4Iw

        Maintenant voyons voir la consommation énergétique par habitants et par pays 😏

        https://donnees.banquemondiale.org/indicator/EG.USE.PCAP.KG.OE

        Et en ce qui concerne cet cher surpopulation 😱

        https://youtu.be/uuti7DSauN8

        https://youtu.be/dXhr6flyCxI
        Bonus

        https://youtu.be/sGwskgtS5jY

        Non mais peut-être que les chiffres et la réalité ça n’est vaut pas la peine mieux. Mieux vaut reste dans l’idéologie 😊
        [modéré]

          +5

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        • Jean // 20.11.2021 à 18h14

          @BlackJason78,

          Il y a un problème plus prégnant que le manque d’énergie c’est l’érosion de la viabilité de notre planète par la consommation. Imaginons que nous trouvions demain une source d’énergie non polluante, inépuisable et gratuite. Il faudra quand même continuer à ravager la planète et ses éco-systèmes pour produire les objets inutiles qui deviennent rapidement indispensables, nos déchets contribueront toujours à stériliser les terres et à l’acidification des océans qui jouent un rôles important dans les équilibres climatiques. Nous nous retrouverons finalement avec les mêmes problèmes, nous aurons juste gagné quelques années. Il n’y a pas d’autres alternatives que la sobriété volontaire mais nous sommes bien trop peu à vouloir le comprendre.

            +23

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          • Sab // 20.11.2021 à 20h29

            Si, il reste une alternative à la sobriété volontaire, ahah. C’est d’ailleurs ce qu’il va se passer prochainement, la sobriété involontaire.
            Le retour (vers le futur) à une économie réellement soutenable càd type moyenâgeuse, est inévitable d’ici 100 ans, tellement plus logique, probable et pourtant tellement refoulé par tous, le déni général des sociétés industrielles.

              +9

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            • Alerame // 20.11.2021 à 20h45

              Comme bannir les couches et les kotex (revenir aux méthodes de grand-mère), se laver à l’eau froide une fois par semaine, mettre la bouillote dans le lit l’hiver, faire la soupe à la crémaillère, faire les courses à pied ou à cheval, et j’en passe des meilleures, j’ai vu tout ça du haut de mes 78 berges, en France. Oui, il faudrait arrêter l’orgie de gâchis en tous genre que nos politiques appellent techniquement « la croissance ».

                +16

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            • Jean // 20.11.2021 à 21h34

              @Sab,

              Ce ne sera pas pour dans cent ans mais dans moins de dix ans, voire dans moins de cinq.
              Saviez-vous que la première famine du réchauffement climatique à fait un million de morts malgaches ? Non, probablement pas, car les médias qui nous déforment n’en parleront pas. Ils ne vous diront pas non plus que le choc est imminent et qu’il sera brutal. Ils vous assureront au contraire qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir, comme à la veille de la crise de 1929.

                +7

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          • Freeman // 21.11.2021 à 14h19

            La pauvreté volontaire pour être exact. Appelez un chat un chat. Vous osez pas car personne ne vous suivrai alors

              +0

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            • Jean // 21.11.2021 à 15h29

              @Freeman,

              Vous me faites penser à cet américain, ingénieur de formation, qui avait opté pour la sobriété volontaire pour financer sa retraite anticipé. On peut gagner de l’argent et choisir de ne pas le dépenser pour financer des périodes d’inactivités ou s’offrir la possibilité d’une reconversion professionnelle. Lorsque l’on parvient à se libérer de ses pulsions mercantiles une liberté relative devient accessible. Ceux qui ont été dans l’obligation d’accepter la vaccination parce qu’ils n’avaient pas la possibilité de survivre quelques mois sans salaire ont probablement regrettés ce manque de prévoyance.

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      • Jonathan_89 // 20.11.2021 à 13h52

        La solution est en réalité le mix entre nucléaire et énergies renouvelables. Et la surpopulation est un faux problème. Il suffit de se pencher sur les inégalités sociales et les mécanismes de natalité pour le comprendre. Ceux qui agitent cette lubie, ce sont soit les ignorants, soit les réactionnaires qui veulent exterminer les pauvres pour que les riches puissent continuer à dévorer la planète.

        Ce qui est aussi fatiguant, ce sont les ultracrépidariens sur Internet qui prétendent tout mieux savoir que les experts. Vous avez quelles compétences en énergie ? Je serais curieux de savoir, franchement…

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      • pyrrhogaster // 20.11.2021 à 19h06

        Ne dites pas « la solution ». Pour s’en sortir les hommes et les femmes devront utiliser toutes les possibilités. Il faudra à la fois utiliser des énergies nouvelles, réapprendre la sobriété et, vous avez raison, trouver le moyen de réduire leur nombre.

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        • Incognitototo // 20.11.2021 à 20h27

          Les moyens pour stopper l’expansion démographique sont connus depuis longtemps :
          – éduquer les femmes au moins à un niveau Bac (c’est même la condition première) ;
          – sortir les populations de la misère ;
          – en finir avec les sociétés patriarcales (mais ce dernier point semble accessoire, cf. l’Iran) ;
          C’est le trio gagnant pour que la démographie diminue.

          Personnellement, je rajouterais bien lutter contre toutes les superstitions, même si le bénéfice n’est pas tout à fait prouvé pour ce problème, ça ne peut pas faire de mal. 🙂

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      • GB // 21.11.2021 à 12h51

        Et la sobriété et le partage ? Et la critique des besoins superflus ? Et le démantèlement de structures inutiles et néfastes ?
        Sinon, vous préférez laisser crever les pauvres pour que les riches continuent à se goinfrer comme des porcs ?

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      • Fernet Branca // 21.11.2021 à 17h55

        Vous êtes plus radical que Jeff Bezos qui veut simplement envoyer les gueux dans l’espace.
        Lors d’une allocution réalisée durant le Forum Ignatius de Wahsington, Jeff Bezos a souhaité prédire le futur de l’humanité. Et le moins que l’on puisse dire est que le milliardaire ne nous imagine pas encore très longtemps sur notre belle planète Terre. L’entrepreneur a en effet affirmé que selon lui, la Terre pourrait un jour devenir une destination de vacances, tout comme « nos parcs nationaux ». Toute la production dont nous avons besoin pour vivre se ferait dans l’espace, et les travailleurs ne seraient alors autorisés à revenir sur la terre ferme qu’à de très rares occasions.

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      • JP // 24.11.2021 à 10h52

        Diminution de la surpopulation humaine: Très bien ! On commence par qui ? et par quelle méthode humaine:
        stérlisation de tous les hommes, bombardement atomique massif, épidémie massive provoquée de variole
        (US et Russes ont conservé les souches), priver de nourriture en commençant par les plus pauvres,
        empoisonnement au cyanure, à l’efficacité largement tester.
        « Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens » (croisade des Albigeois).
        Le but final du malthusianisme est toujours d’autoprotéger une petite élite intellectuelle qui se croit élue de Dieu.

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    • J R // 20.11.2021 à 14h12

      Le nucléaire et ses perspectives ?

      Au rythme de la construction de nouvelles centrales (il y a 444 réacteurs en fonction en 2021) nous n’aurons plus de ressources minières (uranium) à exploiter au-delà de 2050 (dans le meilleur des cas).

      13 années de pétrole Vs 29 années d’uranium ? C’est reculer pour mieux sauter. A comparer à 150 années dopées au pétrole.

      Si l’on doit parler de nucléaire, une piste « écologique » : le thorium (abondant) qui présente l’inconvénient majeur de ne pas produire de déchets à reconvertir en arme de destruction massive.

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      • grumly // 20.11.2021 à 15h46

        L’inconvénient c’est que le thorium est corrosif et qu’on ne sait pas faire du matériel capable de résister. Si vous avez des fuites, il y a aussi le problème de la toxicité chimique une fois que c’est dans la nature. Le thorium est la variante américaine des réacteurs à sels fondus mais il y a plein d’autres équivalents pour les autres pays. Il a été popularisé grâce à des campagnes de promotion sur les réseaux sociaux depuis des années.

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    • Rasalhague // 22.11.2021 à 20h38

      Je suis d’accord : on ne parle malheureusement pas du nucléaire !
      Dommage car, tout comme pour le pétrole, le gaz et le charbon, l’uranium est soumis à pic de production et EROI. Ce serait très bien d’en parler car certains veulent construire de nouvelles centrales à qui on n’aura rien à donner à « manger ».
      Tout plein d’argent à mettre dans des constructions qui ne seront que du vent.
      Quoique, si c’est du vent, c’est de l’énergie éolienne renouvelable …
      Energy Watch Group a fait un rapport sur le sujet en … 2006 !

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      • VP78 // 24.11.2021 à 23h31

        Certes mais comment nourrir toutes les batteries dans ce cas si pas de gaz, de charbon, de nucléaire…?
        De plus, une turbine d’éolienne, une batterie… contiennent de grandes quantités de métaux rares (lithium…) qui sont très énergivores à extraite et transformer. Aujourd’hui, compte tenu des pays de provenance, ils sont la plupart du temps extrait avec de l’électricité ayant pour origine le charbon.
        Donc non le nucléaire ce n’est pas du vent dans la conjecture actuelle si on veut « transitioner ».

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    • Pierre // 22.11.2021 à 22h03

      On ne parle pas de nucléaire mais on ne parle pas plus de démographie. Les seuls coupables de la misère de la prochaine génération sont les géniteurs. Si la génération née après 2030 est trop nombreuse pour avoir suffisamment a manger, elle ne pourra s’en prendre qu’a ses propres parents qui pris trop souvent du plaisir sans penser aux conséquences. Une grande partie de l’Humanité n’est pas si humaine que ça, mais à plutôt un comportement animal.
      Voila, l’instinct animal de certains détruira la civilisation des autres. Il n’y a rien qui puisse sauver notre civilisation, si ce n’est peut être un virus des ovaires aussi transmissible que le varient delta. Espérons que les scientifiques soucieux de sauver l’humanité sauront y penser.

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      • Grd-mère Michelle // 24.11.2021 à 16h24

        Je suppose que vous n’êtes pas un géniteur… ou que vous l’ignorez…
        Sachez que c’est essentiellement humain d’avoir propagé la (soi-disant) parole d’un dieu tout-puissant qui aurait condamné l’homme à « gagner son pain à la sueur de son front » et la femme « à mettre des enfants au monde en souffrant ».
        Cette fable du « paradis perdu » (qui favorise la domination et l’exploitation des un-e-s par les autres, et une reproduction intensive pour fournir de la chair à canons et de la force de travail) est encore largement utilisée par les « religions du Livre » complices des Puissances en place (voir le succès des nouveaux protestants, les évangélistes, et de l’islamisme extrémiste qui promet le paradis-avec des vierges à disposition- aux jeunes gens victimes de discrimination et donc de misère sexuelle et affective).
        Tout le monde ici semble ignorer qu’il existe tout un panel de moyens de contraception, et que l’avortement est permis dans bon nombre de pays…
        Il ne manque qu’une chose: une information correcte sur ce sujet, pour tou-te-s, dès le plus jeune âge, pour que chacun-e puisse choisir en connaissance de cause de se reproduire ou pas.

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      • JP // 24.11.2021 à 16h51

        La méthode biologique de réduction drastique par infection virale d’une population trop abondante a été mise en oeuvre en son temps, sans aucun état d’âme, par les Australiens contre les lapins avec le virus de la myxomatose !!! Résultat: après une période catastrophique pour les lapins, la nature a heureusement réussi à contrer cette folie humaine. Toutes ces pensées biologiques catastrophistes sont une fois de plus la démonstration de l’insolent antropomorphisme de l’homme qui pense tout maitriser y compris son destin alors que nous ne sommes rien dans l’Univers. Le monde biologique est soumis à des Lois globales d’autorégulation qui nous dépassent et aux quelles l’homme ne peut échapper, qu’il le veuille ou non. Rien qu’à voir ce qui se passe en ce moment avec la folie Covid 19 on peut se demander ce qui se passerait si un dingue ou simplement la nature remettaient en circulation le Terrible un virus de la Variole Humaine revu et corrigé, capable de tuer rapidement mondialement, en frappant toutes les tranches d’âge, enfants compris au moins 1/3 de l’humanité.

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  • Myrkur34 // 20.11.2021 à 07h53

    Extrait:
    « D’autres analystes ont souligné que les ruptures technologiques comme le solaire photovoltaïque, les éoliennes, les batteries de stockage et les véhicules électriques (VE) sont en passe d’éliminer la demande de pétrole et de gaz au cours de la prochaine décennie. »

    L’optimisme béat c’est bien, mais là cela ressemble surtout à un mantra répété en boucle. L’auteur aurait pu aussi calculer l’EROI des ressources minières nécessaires à la fabrication de cette fameuse rupture technologique de remplacement. Et là, les réserves de lithium, bauxite, cuivre, cobalt, tungstène, terres rares vont y passer à la vitesse grand V selon d’autres études beaucoup plus terre à terre.
    Un seul exemple que le problème n’est pas la transition vers autre chose, mais le changement de comportement et la sortie du capitalisme à court terme.
    Une Audi e-tron essence a besoin de 160 kgs d’aluminium, la même en version électrique de 735 kgs (!!!) pour compenser le poids des batteries.
    Coté essence pour particulier, Total devrait être nationalisée mais pas à l’ancienne, genre la boîte fait des bénéfices et verse une part des bénéfices à l’état au budget général mais en affectant la totalité des bénéfices (défalqués des frais de fonctionnement + investissement) à la régulation des prix de l’énergie.
    En contrepartie, pour avoir droit à cette essence peu chère, les consommateurs devraient posséder des petites ou très petites voitures. (désolé pour les suv électriques de plus d’une tonne, = hérésie)

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    • Michel // 20.11.2021 à 15h59

      Salut à tous, INVESTIR à fond dans les métaux dont…l’aluminium. TOUT, et avant les fonds de pensions etc. Après tu achètes l’île dont tu rêves ‘encore’… AVANT qu’elle ne soit immergée…En neigée (Égée) ou ‘ailleurs’. Ciao

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  • 5cents // 20.11.2021 à 08h02

    Voir ou revoir le crash course de Chrisartenson qui explique cela depuis plus de 10 ans.
    Les émissions de co2 vont baiser de gré ou de force. L’avantage de la propagante sur le réchauffement climatique est de prendre les devants et aussi de présenter cette réduction comme une victoire politique et pas un échec technologie.

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  • calal // 20.11.2021 à 08h34

    2 points:
    -les ruptures technologiques sont difficilement previsibles donc dire que le petrole c’est fini c’est risqué (ex: petrole de schiste que personne n’a vu venir)
    -la tendance a la rente et a la sclerose des societes occidentales ( TINA, vous n’aurez pas le choix) n’est pas un facteur favorable pour l’innovation…

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  • Raphaël S // 20.11.2021 à 08h41

    Qui aurait pensé qu’une transition vers les énergies « vertes » exigeait une consommation accrue en énergie fossile maintenant, pour financer cette transition ?!!!

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  • delespaux // 20.11.2021 à 08h52

    Autre scénario possible : l’EROEI du charbon étant plus favorable, on privilégie le charbon…

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  • Régis Suco // 20.11.2021 à 09h12

    Il manque un mot, dans le 6ème paragraphe (dans la citation du journal « the economist »).
    Il faut lire :  » The Economist, par exemple, décrit la flambée mondiale des prix du gaz comme « le premier grand choc énergétique de l’ère verte », blamant (ou accusant) des investissements inappropriés …etc.

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  • Louis // 20.11.2021 à 09h13

    Il se disait il y a quelques années le pétrole il y en a pour trente ans (nous y sommes) et le gaz 200 ans. Actuellement au delà des nouvelles énergies absolument nécessaires dont les nucléaires (plusieurs filières existent) il conviendrait de basculer brutalement tout ce qui utilise du pétrole vers du gaz. Mais, il y a t-il un pilote dans nos sociétés?

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    • Orhan // 20.11.2021 à 14h15

      200 ans de gaz mais avec quel rythme de consommation, quelle base ? Si tout ce qui utilise du pétrole migre vers le gaz, c’est 200 ans encore ?

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  • florian lebaroudeur // 20.11.2021 à 09h22

    « Mais ce n’est pas parce que la terre est en train de manquer de pétrole et de gaz ».
    Hé bien si justement, c’est parce que nous commençons à manquer de pétrole et de gaz que le système pétrolier commence à s’effondrer. D’où la fuite en avant vers des extractions de plus en plus couteuses et la cannibalisation du secteur.
    Il n’y a pas d’alternative au système pétrolier non pas parce qu’il n’existe pas d’alternative mais parce que nos sociétés ultra-complexe émanent entièrement de cette énergie et que la découverte éventuel d’une autre énergie propre et au moins aussi performante nécessiterait le remplacement de tout ce qui a été construit depuis 75 ans pour permettre l’exploitation des nouvelles propriétés. Avec quel montant de financement et avec quel niveau de savoir faire ? Dans un monde basé sur la rentabilité à court terme et sur la main d’œuvre à moindre coût.

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  • Davout // 20.11.2021 à 09h23

    Le problème c’est que le rendement net réel de l’hydrogène, du solaire et pire, de l’éolien est proche de 0.
    Un peu de professionnalisme et d’honnêteté de l’auteur aurait dû exiger qu’il évoque aussi ces chiffres là.
    Mais c’est le grand problème des économistes qui ont toujours la fâcheuse tendance à pratiquer une vision poétique de la rigueur scientifique. A multiplier des choux par des navets et à comparer des vessies à des lanterne.
    Exemple, dans la vidéo sur ‘inflation( où j’ai trouvé Olivier trés bon, sans complaisance) un des économistes présents, annoncent, l’air pénétré et désapprobateur, que l’endettement des ménages français est de 80% des revenus?
    So? C’est grave docteur?
    C’est surtout débile. Soit on comparre l’endettement total au revenu perçu pendant toute la durée de remboursement, soit on comparre les revenus annuels au remboursement annuel de la dette.
    Mais pas l’endettement total au revenu annuel.
    Un ménage touchant 40k€ par an est endettable sans probléme jusqu’à 10k€ soit 800€ / mois. Avec cette somme, sur 20 ans, il s’achète un bien immobilier de 210k€. C’est à dire qu’il est endetté à 500% de son revenu annuel. Et ça ne pose aucun probléme.
    Sur 20 ans, il va gagner 800k€. Il est donc endetté à 20%.
    Et les économistes sont plein de jeanfoutrerie dans le genre avec lesquels ils nous enfument.

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  • LibEgaFra // 20.11.2021 à 10h17

     » la civilisation humaine est au cœur de la transformation la plus rapide du système énergétique mondial que nous ayons jamais connue. »

    La « transformation la plus rapide du système énergétique mondial » n’est pas devant nous, mais derrière nous avec sa conséquence: la pullulation humaine. Les énergies fossiles sont actuellement irremplaçables. Le pétrole n’est pas encore fini, mais on commence sérieusement à envisager sa fin. Pourquoi croyez vous que les yankees ont décidé de le « remodelage du moyen-orient?

    Ensuite le gaz, ce n’est pas fini et le charbon non plus, il y en a pour plusieurs siècles. Et on sait transformer le charbon en pétrole. Ce qui est fini, c’est le pétrole bon marché. Les pauvres iront à pied ou à vélo.

    Il y a trois domaines qui ne peuvent pas se passer de pétrole: l’aviation, l’agriculture et… la guerre.

    Maintenant il va s’agir de contrôler les émeutes qui vont surgir avec l’augmentation du prix du pétrole et ses répercussions sur la chaîne des prix de production.

    Au sujet du gaz et du pétrole, leurs prix augmentent actuellement, car il sont d’abord l’objet de spéculations. Les spéculateurs misent sur un prix du baril de pétrole à 200 USD à la fin de l’année prochaine. Actuellement autour de 80.

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    • sloane // 20.11.2021 à 11h16

      Curieusement ce scenario ressemble fortement à fin 2008. Explosion du prix du pétrole en Mai-Juin, puis crise bancaire en Aout. Rappelez vous les experts en énergie qui criaient « la fin du pétrole bon marché » en été et voyaient le baril à 200$ pour décembre 2008. La spéculation sur l’énergie pour se débarrasser d’actifs financier toxique ? Hum…, bis repetita 🙂

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  • Nanard // 20.11.2021 à 11h05

    Excellent article qui nous renvoit aux années 1960…. Arguments qui ont été décisifs pour le développement du nucléaire…
    Juste pour rire et mettre parallèle :
    Quelle est l’enthalpie de formation de l’hydrogène ? Et l’enthalpie de combustion ?

      +3

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  • Helgé // 20.11.2021 à 13h17

    Le second graphique indique qu’en 2050 il faudra 50 unités d’énergie pour en extraire 100, ce qui correspond à un EROI de 2. Or le premier graphique indique une stabilisation vers un EROI de 6,7. De même, les évolutions des 2 courbes ne me semblent pas cohérentes (pour moi il s’agit de la même notion, mais exprimée différemment, l’un étant l’inverse de l’autre).

    Qu’est ce que j’ai mal compris ?

      +2

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    • Bouddha Vert // 22.11.2021 à 22h23

      Vous avez tout compris mais les présentations omettent en permanence de rappeler qu’il n’y a ni n’aura de prédictions. Il ne peut exister que des scénarios avec différents postulats.
      Les auteurs qui découvrent la réalité systémique évoquée ici manquent totalement de recul, n’ont souvent pas étudié le sujet en se mangeant le corpus nécessaire.
      Du coup ils écrivent leur papier sous l’emprise de la passion jusqu’à oublier de se relire!

      La seule chose dont on soit absolument sur c’est que les déplétions approchent, que cela ouvre toutes les dystopies possibles mais que le livre qui décrit demain est composé de pages blanches.
      Nous avons besoin de manger, nous vêtir, nous loger, éduquer nos enfants et préserver la Terre qui nous porte, nous nourri tout en nous offrant la beauté.
      L’humanité reste extraordinairement plastique, donc pas de postulat sur la « nature humaine »
      Voilà le canevas pour votre scénario, au travail

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  • Myrkur34 // 20.11.2021 à 16h05

    La voiture verte de chez verte du futur, déjà disponible, Taycan cross Turismo, électrique, 350 kW/476 chevaux.
    C’est une Porsche, (à partir de 98564,00 € ttc, prix client conseillé) dixit le liseré publicitaire.

    Ah ben zut même en revendant ma maison, je ne pourrai pas rouler l’âme tranquille. :o)

    Mais d’un autre coté, tout ce pétrole non utilisé par ces chères voitures électriques, permettra de bitumer longtemps encore les routes pour aller à plus de 220 km/h.(sur circuit) et générer du rêve selon cette publicité.
    Bigre, les petits enfants de Séguela sont du même niveau……

      +5

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  • Grd-mère Michelle // 20.11.2021 à 16h08

    A la casse, les véhicules motorisés individuels, cette calamité majeure du 20ème siecle qui a tué, blessé, pollué, pué, tonitrué à qui mieux mieux! Et recyclage généralisé destiné aux besoins en construction/infrastructures.
    Suis allée en Norvège (séjour de trois semaines) en bus Eurolines(A-R Bxl-Oslo), de longues heures tranquilles, avec des rencontres sympathiques lors des pauses, en sécurité avec des chauffeurs professionnels, ma musique dans mes oreilles, un bon bouquin et mon casse-croûte, pas dépensé un Euro en dehors du prix très raisonnable du voyage, payé d’avance.
    Et la (pourtant très riche) Norvège multiplie les possibilités de transports en commun…
    Ah oui… parfois un-e passager-e ronfle…ou chante… Le « vivre ensemble » est à ce prix, faut-il le rappeler? Ou tenons-nous vraiment à rester chacun-e dans notre « bulle », même sans y être obligé-e-s? Quitte à crever de froid et de faim dans quelques années?
    L’avenir est aux transports en commun(trains, trams, bus et minibus-l’UE doit soutenir ses industries automobiles pour qu’elles les rendent plus propres, tout comme les véhicules utilitaires:camions, camionnettes, taxis) idéalement « à louer » avec chauffeurs professionnels, disponibles partout et à toute heure du jour comme de la nuit.
    Peut-être serait-il plus raisonnable de voyager moins souvent pour des séjours plus longs?

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  • Renaud // 20.11.2021 à 20h13

    Ceci nous renvoie au système d’obsolescence programmée, alias notre économie de croissance « obligatoire » mortifère à terme. À terme nous devrions être serons obligés, de faire le tri pour stopper les productions à éliminer d’urgence. Ainsi, si j’achète un smartphone actuellement, il y a déjà dans les cartons du (ou des) groupe qui le produit, le modèle de smartphone, ou appareil équivalent, qui le démodera et lui succédera dans six mois à un an… pour la planète entière ! Est-ce sérieux ? Sûrement pas, et encore moins durable … C’est le chemin physique de la perdition car les exemples de ce type sont multiples. Logiquement, à long, moyen et court terme, nous serons alors obligés à fabriquer, en priorité, des objets très utilitaires, destinés à durer le plus longtemps possible, faciles à entretenir, conditionnés entièrement pour leur valeur d’usage, fabriqués et fonctionnant par des énergies renouvelables (qu’en sera-t-il de la production métallurgique de base ?… gouffre à énergies !). Normalement, ce seront des machines mécaniques, voire électromécaniques (on peut l’envisager sans que ce soit de la science-fiction) des machines muées par des procédés scientifiques et techniques encore à mettre au point ou à découvrir. Par exemple l’anti-G, l’antimatière-vs-la matière, etc.
    Mais tant que la barrière de la création monétaire sélectionnera les financements selon les intérêts des faiseurs d’argent, ce n’est pas la peine de rêver … Je souhaite me tromper.

      +4

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  • RV // 20.11.2021 à 21h39

    Les énergies renouvelables ne se ramassent pas avec des cuillères en bois.
    Sans sources d’énergie carbonée, pétrole, gaz et charbon, nous serons bien en mal de construire les machines qui les recueillent.
    Lakhsmi Mittal a annoncé investir dans des hauts-fourneaux sans charbon, arc électrique et hydrogène « vert » mais vu les délais impartis ils arriveront sans doute trop tard. Ironie de l’histoire c’est le même Mittal qui a fermé Florange en 2012 où le procédé Ulcos était en projet ! Les dix ans de perdus seront fatals !
    Sans métallurgie, pas d’éolienne et pas de panneaux PV.
    La décroissance sera donc « subie », c’est à dire passer de la civilisation « industrielle » au chaos en un laps de temps extrêmement réduit. Chaos parce que sans machine nous ne saurons pas subvenir aux besoins de plus de 8 milliards d’être humains

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    • Boris // 21.11.2021 à 10h55

      parfaitement d’accord, et ça coïncide parfaitement avec les modèles des Meadows ! le coup d’oeil en 1972, bravo…

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  • Boris // 21.11.2021 à 10h53

    Très intéressant pour expliquer l’EROEI à ceux qui ne connaissent pas.
    Par contre, en fin de chapitre, ils expliquent qu’il faut se dépêcher de transformer les « énergies carbonées » en « énergies propres »… Et c’est là qu’il y a une incompréhension totale du truc : il n’y a pas d’énergie « propre ». Il faut aussi de plus en plus de pelleteuses géantes pour extraire de plus en plus de minerai avec un ratio de plus en plus désastreux. le cuivre, au tout début, on en trouvait des centaines de kilos à la tonne, maintenant quelques dizaines de grammes, simple exemple. L’EROEI s’effondre partout, et pas seulement sur le pétrole. Il faudra donc de plus en plus d’énergie carbonée pour les éoliennes, les panneaux solaires, les batteries élec des bagnoles et autres scooters, les pulls, les tables, les chaises, les peintures, les lunettes, enfin bref absolument tous les objets qui font les délices de notre « civilisation thermo-industrielle ». Ils nous parlent de « transition énergétique mondiale »: on fait appel à Merlin pour transformer les énergies carbonées en énergies décarbonées…Ils ont loupé la moitié du raisonnement. Dommage.

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    • Freeman // 21.11.2021 à 14h49

      Tellement vrai. Un autre paramètre qu’ils persistent à ignorer est l’inventivité humaine. Ils se projettent dans le futur avec une vision d’un monde statique qui ne change pas. Jamais ils n’auraient pu prévoir internet, le smartphone ou la micro informatique avant que ces inventions ne voient le jour. Et quand on sait ce que ces dernières ont apporté comme progrès, je préfère faire confiance aux inventeurs plutôt qu’aux economistes-astrologues ou colapsologistes

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      • Grd-mère Michelle // 21.11.2021 à 16h02

        L’inventivité humaine est en effet remarquable.
        Permettez,svp (même si ce n’est pas dans l’ordre de vos priorités) que certain-e-s s’obstinent à chercher à faire advenir, non seulement des objets, des trucs, des machins qui facilitent la vie(de la minorité qui a la chance de pouvoir se les offrir), la rendent plus confortable, mais aussi des manières de vivre ensemble(avec tous les êtres vivants) agréablement, de progresser dans l’aventure sans pour autant être obligé-es de marcher sur les pieds(ou sur la tête) des autres.
        Absolue nécessité de redéfinir le « progrès ».

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        • Rgotfra // 23.11.2021 à 23h37

          La collapsologie n’a absolument rien contre l’inventivité humaine.
          Au contraire, elle est plébiscitée dans la démarche low-tech !
          Par contre, elle sera dans l’obligation de se déployer dans un monde avec de moins en moins de ressources et d’énergie.
          A ce moment, je doute fort que ce soit les objets électroniques qui en soit le fruit.

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  • Spectator // 21.11.2021 à 11h34

    Tout cela est bien intéressant et remarquablement documenté. Aussi bien que les nombreuses études qui, dans les années 70, nous predirent l’épuisement des réserves de pétrole avant la fin du XX ème siècle.
    Elles ne semblent pas d’être réalisées. Peut-être quelques biais cognitifs et extrapolations abusives comme souvent dans les études prospectives ?

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    • Bouddha Vert // 22.11.2021 à 22h34

      Vous n’avez pas lu ces travaux et vous le devriez, c’est très instructif!
      Une remarque quand même, si les scénarios que nous empruntons conduisent à une indisponibilité de pétrole en 2030 ou 40, voir 50 continuerez vous encore d’écrire qu’ils s’étaient trompés??
      A mon sens infiniment moins que ceux qui nous vendent la croissance illimitée.

      Lisez « les limites à la croissance »

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  • Suzanne // 21.11.2021 à 12h35

    Un brin pas dans le sujet, mais très très relié quand même, l’étude de Milward-Hopkins sur la sobriété qu’il faudrait atteindre :
    https://energieetenvironnement.com/2021/10/31/quel-niveau-de-sobriete-faut-il-viser/

    Il faudrait atteindre 30 GJ (giga joules) par an et par personne. Sachant que la moyenne actuelle est 80 GJ, et que ça va de 5 GJ dans les pays pauvres à 200 GJ chez nous.
    A première vue, le programme paraît assez faisable, mais à seconde vue on se rend compte que c’est quand même très dur pour les occidentaux que nous sommes :

    – Diète de 2000 Kcal par jour, plus frigo et congel pour conserver plus (un seul) appareil pour cuire, ça ça va. Il faudrait ajouter à ça une diminution de consommation de viande, c’est moi qui rajoute.

    – Habitation, vivre à 4 dans 60 m2, 20 degrés de chauffage, bon, c’est à peu près correct, même si ce n’est vraiment pas vivre au large. Et bien sûr pas de résidence secondaire (ce n’est pas dit dans l’article, mais j’infère).

    – Hygiène. Pour se laver, 50 litres par jour dont 30 d’eau chaude (c’est pas beaucoup…). Plus collecte des ordures etc.

    – Vêtements 4 kgs par an.

    – Un téléphone par personne, un ordi par famille (aïe !). Plus leur utilisation.

    – 5000 à 15 000 km de déplacements tous moyens compris par an. Alors, déjà l’avion, hop…

      +5

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  • Cromagnon // 21.11.2021 à 13h19

    Ecce Homo. La conclusion de l’article est pour le moins un peu rapide.
    Les commentaires des lecteurs sont eux réalistes. De l’energie il nous en faut toujours plus. La fabrication des dites energies propres dépend de l’energie directe (gaz ou fission) pour se maintenir stable sans vent ou sans soleil. L’extraction minière due a leur fabrication atteindra aussi son pic et dépend des machines au gasoil pour extraire des roches les terres « rares », 4 tonnes de cuivre par bobine d’eolienne. Il faut alimenter les laminoirs pour fabriquer l’acier des moulins eoliens et des panneaux solaires des energies renouvellables. Sans parler des phosphates pour notre agriculture intensive qui atteindront leur pic aussi et du gaz nécessaire aux engrais. Si on n’a plus a manger.. .plus de clients. Tout est question d’ordres de grandeur. Sans doute comme dit un commentaire nous allons vers un monde ou quelques seigneurs (bien armés) bénéficieront du privilège. Depuis la dernière débâcle glaciaire il a environ 12000 ans l’espèce humaine a fait un gigantesque bon évolutif. Extraire extraire extraire encore et encore.

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    • Freeman // 21.11.2021 à 15h16

      Qui sait quel bond nous réserve le changement climatique rapide ? Raisonner comme si le monde resterai figé, voilà l’erreur de tous les Nostradamus modernes. On n’a d’autre choix que d’avoir la foi en l’homme et en l’avenir. Les solutions pessimistes et limite communistes des bureaucrates ont jamais fait avancer l’humanité.
      La fonte des glaces pourrait être catastrophique pour certains, mais le changement géographique et géologique qui en decoulerait ne serai pas le même partout. Peut-être que ce sera une opportunité libérant une source d’énergie insoupçonné.
      Ce qu’il y a d’étonnant c’est cette propension chez l’homme occidental à l’ethnocentrisme même lorsqu’il s’agit d’imaginer le pire. Quand c’est le sentiment de la fin de sa civilisation et de son hégémonie sur le monde qui le prend aux tripes il ne peut s’imaginer cela que comme la fin du monde entier. C’est pathétique. La crise pour les chinois signifie opportunité. Ça dit tout.
      Quand va voir de l’autre côté de la Méditerranée, ce catastrophisme est tellement loin. Pour eux il n’est question que de décollage économique, de perspectives optimistes. Rappelez-vous le moyen âge. C’était peut être le temps des ténèbres pour l’Occident, mais vous oubliez que ce fut l’âge de la prospérité du côté de l’orient et du sud.

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  • Labeo // 21.11.2021 à 13h27

    Et la surpopulation mondiale,on en parle jamais
    C’est tabou
    Pourtant si les 8 milliards d’habitants vivaient comme nous(ce qui serai légitime) ça serai la catastrophe
    La planete n’a jamais été faite pour porter 8 milliards d’humains

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    • Serge Rochain // 22.11.2021 à 19h45

      La planète n’a pas été faite dans un quelconque but, c’est le produit du hasard, comme nous, ou les fourmis, les buissons épineux, et les bactéries…….

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  • Johnny Boyer // 21.11.2021 à 17h05

    J’ai lu l’ensemble des commentaires.
    Je trouve que la philosophie de chacun demeure pour le moins manichéenne, fonctionnant en logique dichotomique voire binaire.
    Adapter nos besoins en énergie c’est vivre une transition. Il est donc logique que nos énergies fossiles collaborent à la mise en place de nouvelles. Une forme de syncrétisme ou de commensalisme en somme. La sève élaborée de la photosynthèse ne peut se passer de la sève brute. Les pyramides des civilisations elles mêmes ont été pour la plupart édifiées sur les ruines de celles qui les ont précédées. La Nature ne fait pas de saut. On a toujours eu besoin d’hommes pour construire des machines. Cela n’empêche pas la cohabitation des hommes et des robots, ni l’avènement du transhumain. Alors pourquoi continuer à réfléchir en termes de confrontation, et ne pas plutôt regarder l’arbre dans son ensemble ? Continuer à réfléchir à la vitesse du son quand l’arbre connaît depuis toujours celle de la lumière ? Le mieux ne serait-il pas de réfléchir en termes de synergie? Jusqu’à ce que les énergies les mieux adaptées finissent progressivement par phagocyter les autres. L’homme n’est-il vraiment qu’un animal dépravé ?

      +3

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  • FLtour // 21.11.2021 à 23h16

    l’auteur semble oublier que les fossiles ne sont pas seulement sources d’énergie mais aussi sources de développement dans la possibilité d’offrir plus de biens de consommation: médicaments, textiles, plastiques en tous genres, intrants agricoles et industriels… à des prix très favorables aux populations ce qui va entrainer des mortalités plus importantes et des biens de premières nécessités plus chers et plus rares. la diminution de population ne sera alors plus un gros mot.

      +1

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  • Alain // 22.11.2021 à 18h06

    Et l’EROI de l’hydrogène doit tourner autour de 1 pour 0.8 mais on nous le présente comme le futur. Comprenne qui pourra

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  • Dominique // 22.11.2021 à 19h10

    Cet article excellent valide complètement ce que disait Jean-Marc Jancovici. Il met en avant la problématique du délai qui est essentiel et oublié par tous ceux qui raisonnent sources d’énergie. Tous les débats sans exception se situent en statique et donnent une vision fausse de ce qu’il faut faire. S’il y a de l’argent public et privé à mettre, c’est d’abord dans les économies d’énergie. C’est à dire que les modes de vie occidentaux doivent évoluer pour exercer toutes les fonctions de base de la vie moderne en consommant un minimum d’énergie et en émettant un minimum de déchets. C’est ce que fait toute entreprise de production bien gérée appliquant les concepts de qualité totale. Je donne un exemple très simple. Le taux d’occupation des automobiles est de 1.3 par voiture et 1.1 sur le motif domicile travail. Or il y a des résultats de recherches sur les taxis collectifs temps réel depuis 2003 qui sont restés dans les cartons car les acteurs que j’avais essayé de mobiliser ne se sont pas mobilisés. Il y a au moins la moitié des déplacements individuels en voiture qu’on peut économiser avec ce genre de projet. L’autre exemple est l’isolation des logements. Et on n’y est pas du tout.

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    • Alain // 26.11.2021 à 16h05

      Vous avez mal compris Jancovici, il dit que l’optimisation énergétique ne permet d’obtenir tout au plus qu’1% des 5% de diminution annuelle nécessaire. Il défend la sobriété et un vrai recul dans nos habitudes comme l’abandon des vacances long courrier, …. Bref ce n’est pas seulement « mieux » comme vous le défendez mais surtout « moins »

        +0

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  • Serge Rochain // 22.11.2021 à 19h37

    Les renouvelables nécessiteront bien moins de métaux pour ne faire que des dispositifs de capture de l’énergie solaire directe ou indirecte, pratiquement recyclables à 100% de leur masse, que ce que l’on a sortie de terre pour faire des objets du passé autant que du présent, comme des tuyauteries, des casseroles et chaudrons de cuivre, des carrosseries de voiture, des coques de bateau, et des cellules d’avion…. et dont on retrouve la plus grande partie de la masse aujourd’hui dans les dépôts d’ordures, les cimetières de voitures, sur des aérodromes désaffectés, et au fond des ports en trains de rouiller et de se désagréger, et sans que jamais personne ne se soit inquiété de leur futur rareté minière !

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  • Hiro Masamune // 22.11.2021 à 21h07

    La base de l’article c’est la rentabilité. Ils y a des gens qui vendent des trucs et des machins parce qu’il y trouvent un bénéfice financier.
    Et si on remplace la notion financière par la notion de nécessité ? Genre quand c’est pour se faire la guerre on s’en fout du pognon. Là il s’agit de survie. Au bout d’un moment il y a bien des gens qui vont se rendre compte que le pognon : ça se mange pas comme disait le chef indien.

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  • yt // 23.11.2021 à 15h45

    « Une équipe de scientifiques français spécialisés dans l’énergie prévient que l’effondrement du système pétrolier mondial est si rapide qu’il pourrait faire dérailler la transition vers un système d’énergie renouvelable s’il ne se produit pas assez vite. »

    Il ne site même pas ses sources … il parle de qui ? du dernier rapport du shift ?
    Et « forget about » en phrase d’intro est tellement sur utilisé et ringard…

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