Ne comptez pas sur les forces armées de Donald Trump pour faire preuve de retenue.
Source : TomDispatch, Andrea Mazzarino
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Au début des années 1990, des médecins à Hiroshima, au Japon, ont découvert un syndrome de stress qu’ils ont appelé cardiomyopathie de Takotsubo, ou « syndrome du cœur brisé » – une affection qui voit le ventricule gauche du cœur, responsable du pompage du sang, perdre sa capacité de réaction face à des facteurs de stress extrêmes tels que la guerre, les catastrophes naturelles et la perte d’êtres chers. Prévalente chez les femmes plus âgées, cette pathologie aiguë entraîne des symptômes semblables à ceux d’une crise cardiaque, notamment des douleurs et des pressions thoraciques, des étourdissements et des angoisses.
Plus récemment, des médecins israéliens à Tel Aviv ont constaté un pic de cette pathologie après l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023, et l’incursion qui a suivi d’Israël dans la bande de Gaza, et la destruction de ce territoire en réponse. Les mères des soldats israéliens en particulier ont été concernées, tout comme de nombreuses personnes qui n’ont pas directement vécu ou assisté aux massacres du 7 octobre contre les civils de ce pays. (Il ne fait aucun doute qu’une chose similaire s’est produite à Gaza également, mais compte tenu de la situation désastreuse du corps médical sur place, nous n’avons aucun moyen de le savoir).
De tels exemples me rappellent l’une des choses les plus précieuses que j’ai apprises en étudiant les interminables guerres étrangères de mon pays en tant qu’anthropologue et épouse de militaire : les conflits armés transforment les corps et les esprits des gens bien au-delà des champs de bataille, y compris dans le pays qui a lancé ces guerres dans des contrées souvent lointaines.
Alors que les Américains attendent l’investiture du président élu Donald Trump, je me dis qu’il est plus que jamais important de comprendre les effets perturbateurs de la guerre sur la culture. Mon point de vue est étrange mais (je pense) pertinent. Je suis l’épouse d’un vétéran de l’armée américaine et la mère d’enfants qui ont été encouragés par des membres de notre famille et de notre communauté à devenir des combattants « comme papa ». Pourtant, dans le cadre de ma participation au projet « Costs of War » (coûts de la guerre) de l’université de Brown, je critique depuis longtemps les efforts de guerre de ce pays et la culture qui les sous-tend.
En bref, je me trouve dans une position bizarre dans cette fragile démocratie qui est la nôtre. Après tout, il se trouve que j’ai travaillé sans être rémunérée pour notre complexe militaro-industriel, et pourtant je ne peux pas résister à la pulsion de le critiquer pour son impact. Voilà qui ressemble à un conflit d’intérêts.
Comme j’ai pris beaucoup de risques en adoptant cette attitude, autant continuer. Ce que je peux dire, c’est que beaucoup trop d’Américains, quelles que soient leurs orientations politiques, reconnaissent les avantages qu’il y a à financer notre armée avec toujours davantage de centaines de milliards de dollars de nos impôts dont bénéficient de manière disproportionnée les entreprises d’armement plutôt que nous-mêmes ou notre réseau de sécurité sociale.
En fait, des décennies de budgets fédéraux ont favorisé les combats avec des normes trop laxistes en matière de droits humains dans des dizaines de pays étrangers, l’hostilité et la violence contre les personnes vulnérables dans les rangs de nos propres troupes, des politiques antiterroristes qui ont empiété sur les libertés civiles nationales, et le flux de fusils d’assaut militaires et de véhicules blindés dans les rues des villes américaines grâce aux services de police. N’oublions pas non plus les célébrations de la Journée des anciens combattants qui véhiculent une propagande en faveur du service militaire auprès des jeunes enfants, ou les recruteurs militaires dans les écoles publiques. Voilà qui démontre une fois de plus ce que les Américains valorisent le plus. Certes, beaucoup d’entre nous ont été choqués par les fusillades dans les écoles et l’augmentation du taux de mortalité infantile, ou par les militaires et les anciens combattants qui ont participé au saccage visant à invalider la certification des élections, mais il est manifeste que nous sommes de plus en plus nombreux, en uniforme ou non, à nous accorder, d’une manière ou d’une autre, sur le caractère sacré de la violence armée.
D’une certaine manière, le fait que nous venions de réélire à la présidence quelqu’un qui incarne un manque de retenue pourrait être considéré comme le point culminant de la guerre contre la terreur que les États-Unis mènent depuis des décennies et qui a débuté en réponse aux attentats du 11 Septembre 2001. Quelque vingt ans plus tard, nous avons un président (ré)élu qui ne croit pas au processus de passation pacifique du pouvoir. Il a déjà utilisé la position d’influence de sa présidence, puis de sa candidature, pour diaboliser les agents fédéraux et les journalistes. Il a qualifié ses opposants politiques de « vermine » et « d’ennemi intérieur », tout en brandissant des images précises de violence à leur encontre. Il a également accusé les immigrés « d’empoisonner le sang » de notre pays – des propos qui, dans d’autres contextes comme l’Allemagne hitlérienne ou le Rwanda du début des années 1990, ont amené une recrudescence de la violence extrajudiciaire avant même que les premiers ordres formels de tuer ne soient donnés.
Trump s’est servi de ses déclarations publiques pour déverser sa colère – et donc celle de ses plus ardents partisans – non pas contre la Chine et la Russie dont les armées menacent la souveraineté de nos alliés, mais contre nos propres fonctionnaires civils non armés qui se chargent de nourrir, d’éduquer, de soigner et de payer les américains. Dans ces conditions, il est difficile de savoir lequel des deux s’est produit en premier : notre président élu ou les Américains qui se méfient les uns des autres autant qu’ils se méfient des étrangers, du gouvernement fédéral et de la fiabilité des informations. En ce qui concerne les guerres de terreur, si les conditions ont jamais été réunies pour faire couler le sang des civils chez nous, c’est bien maintenant, alors qu’il n’existe plus aucun consensus quant à ce que signifie être Américain, ni même aucun moyen d’en parler ensemble.
Jamais trop tôt pour commencer
Le reflet le plus fidèle de notre conviction que la guerre sert à résoudre des problèmes est peut-être la place encore accordée à l’idée de dire aux enfants que s’enrôler dans l’armée est une bonne idée. Au sein des communautés militaires, la règle tacite veut que les enfants soient élevés pour faire comme leurs parents en uniforme. À titre d’exemple, citons la journée « Emmenez votre enfant au travail » organisée par le Pentagone, à laquelle ont participé plus de 8 000 enfants cette année et qui a été marquée par des événements sportifs, des rafraîchissements et des gadgets à ramener à la maison. Mes propres enfants font l’expérience d’une version de cette journée : jouets sous forme de cuirassés et d’avions de chasse, ainsi que beaux livres montrant toutes les classes de véhicules blindés jamais fabriquées, ainsi que d’anciens uniformes et souvenirs de diverses bases militaires.
Les enseignants des écoles primaires locales demandent aux élèves les plus jeunes de faire des dessins des gens qu’ils connaissent et qui servent dans l’armée, et de rédiger des textes expliquant pourquoi ils en sont fiers. Un rassemblement local en l’honneur des êtres chers dans l’armée, au cours duquel les dirigeants de la communauté vantent la bravoure et la détermination de ceux qui servent sous le drapeau, est l’un des événements les plus populaires de ma petite ville rurale. Si seulement autant de gens assistaient aux réunions de l’association des parents d’élèves pour discuter du programme scolaire et de la sécurité à l’école, entre autres !
Dans la troupe de louveteaux de nos enfants, pendant toute la semaine de la Journée des anciens combattants, les parents qui ont servi dans l’armée ont été invités à parler aux scouts de ce qu’ils ont fait sous l’uniforme. Adultes et enfants les ont assaillis de questions sur les armes qu’ils utilisaient et sur ceux qu’ils combattaient. Et cela dit, dans ce genre de cadre, à quand remonte la dernière fois où l’on a demandé à des médecins, des agents électoraux, des enseignants ou des fonctionnaires fédéraux de décrire leur travail, sans parler de ce qu’ils utilisent pour l’accomplir ?
Un mandat pour tuer
La manière dont nous dépensons l’argent, faisons la guerre, votons et élevons nos enfants indique que nous avons déjà en quelque sorte accordé notre confiance implicite à nos forces armées et à nos forces de l’ordre. Comment interpréter autrement les résultats des élections de 2024 ? Par une large majorité, les électeurs ont décidé que le leadership ne consiste pas à s’opposer à des dirigeants autocratiques à l’étranger, mais à promettre de faire souffrir ceux qui voudraient se dresser contre vous dans votre pays.
En juin 2020, alors que les manifestations et les émeutes contre le meurtre de George Floyd par la police se multipliaient à Washington, le président Trump a déclaré aux chefs militaires qu’il souhaitait renforcer les unités de police déjà présentes dans le capitole en y ajoutant du personnel militaire armé. Des centaines de soldats de la 82e division aéroportée de l’armée de Terre ont quitté la Caroline du Nord pour se rendre à Fort Belvoir, au sud de Washington, afin de soutenir les unités déjà postées autour du capitole. Ces troupes ont reçu des baïonnettes, même si elles ne les ont pas exhibées.
En misant semble-t-il sur le fait que Trump ne souhaiterait pas assumer la décision de déployer des troupes contre des civils désarmés, le président de l’état-major interarmées Mark Milley et le secrétaire à la défense Mark Esper ont tenté de le calmer et de gagner du temps sans donner suite à sa suggestion. Quel que soit le jugement que l’on porte sur le dispositif minimaliste mis en place par ces responsables, on ne peut plus affirmer qu’au cours du second mandat de Trump, il se trouvera quelqu’un pour l’empêcher d’aller au bout de ses pires intentions contre les civils, y compris les immigrés sans-papiers (contre lesquels le futur président menace déjà de faire appel à l’armée). « La prochaine fois, je n’attendrai pas », a déclaré Trump lors d’un rassemblement en 2023.
Le trolling via les nominations
Mis à part la personnalité de Trump, rien ne laisse présager de manière plus évidente sa volonté de recourir à la force contre des civils américains non armés que la nomination de Pete Hegseth, ancien officier de la Garde nationale, au poste de secrétaire à la défense. Animateur de Fox News et sans aucune expérience politique au Pentagone, il arbore des tatouages indiquant son allégeance aux causes nationalistes chrétiennes et suprémacistes blanches. Il est difficile d’imaginer un choix plus partisan à la tête d’une armée qui est supposée n’être rien de tout cela. Hegseth a également (sans surprise) soldé une affaire d’agression sexuelle datant de 2017 et dont la victime était une femme ayant assisté à l’une de ses conférences. Dans trois cas distincts en tant qu’animateur de Fox News, il a défendu trois membres du service faisant l’objet d’une enquête par des tribunaux militaires pour avoir tué des civils non armés en Irak et en Afghanistan. Par la suite, le président Trump a accordé sa grâce à deux de ces condamnés et a annulé la rétrogradation du troisième, lequel avait posé avec le cadavre d’un prisonnier adolescent après l’avoir apparemment tué à à coups de couteau.
Ce n’est pas seulement ce que Hegseth a fait, ses objectifs déclarés aussi témoignent de son mépris pour la modération. Il a déjà fait part de son intention de licencier tous les hauts gradés de l’armée qui ont participé à des initiatives en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, lesquelles prévoient notamment une sensibilisation indispensable à la prévention des agressions sexuelles et des discours haineux diabolisant les minorités religieuses et raciales ou les membres des forces armées LGBTQ+.
La nomination de Hegseth cadre parfaitement avec la répulsion de l’administration entrante vis-à-vis de la loi et de l’ordre dans ses propres rangs, ce qui garantit concrètement, dans les années à venir, que les forces armées se décomposeront de l’intérieur. Le projet de gouvernance de Trump, le Projet 2025 de la Fondation Heritage, est tout à fait explicite lorsqu’il déclare que cette fois-ci, l’élimination de « tout extrémisme inventé » ne sera pas négociable. Les auteurs de ce plan ont exhorté la nouvelle administration à placer les agences nationales chargées de l’application de la loi, telles que la sécurité intérieure et la police fédérale, directement sous la houlette du secrétaire à la Défense et du président.
La retenue est méprisable
Les Américains ont une certaine révérence pour ceux qui agissent de manière impulsive sans réfléchir aux conséquences. Je doute que Donald Trump aurait joui d’une pareille réputation de « leader fort » s’il n’avait incité ses plus fervents partisans à la violence. Pensez à son discours alors qu’il déclarait que parmi les manifestants suprémacistes blancs de Charlottesville il y avait « des gens très bien », alors qu’en 2017 ils se déchaînaient contre les Juifs qui, disaient-ils, cherchaient à les remplacder ; ou à sa vantardise alors qu’il disait qu’il pourrait « être en plein milieu de la Cinquième Avenue, tirer sur quelqu’un, et ne pas perdre un seul électeur » ; ou le fait qu’il ait incité les futurs émeutiers du 6 janvier [attaque du Capitole, NdT] à « se battre comme des diables » ; ou encore le fait qu’il ait laissé entendre que le chef de l’état-major interarmées, Mark Milley, aurait dû être exécuté pour avoir tenté de rassurer directement un général chinois sur la stabilité de notre pays, alors que le président tentait de rester en fonction après sa défaite électorale en 2020. Ce dernier exemple devrait nous rappeler que l’instabilité et la violence au sein de notre gouvernement présentent un risque existentiel non seulement pour les Américains ordinaires, mais aussi pour le monde entier, dans la mesure où les gouvernements étrangers s’inquiètent de ce qu’une administration Trump détraquée pourrait signifier.
Pour moi, le plus grand éléphant dans le magasin de porcelaine est le fait que notre gouvernement dispose d’une vaste réserve d’armes nucléaires capables de causer une destruction exponentiellement plus importante que les bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945. Rien que les explosifs non nucléaires que l’administration Biden a fournis à Israël pour qu’il les largue sur Gaza ont, cumulativement, eu une puissance bien supérieure à celle de la bombe d’Hiroshima – un aperçu de la destruction en vies humaines que nos dirigeants élus sont prêts à autoriser, même sans en donner l’ordre direct. Étant donné que les seuls ennemis auxquels Donald Trump fait référence aujourd’hui vivent entre les frontières de notre pays, on peut parfaitement imaginer qu’entre ses mains, notre arsenal puisse mettre les villes américaines en danger.
Un nouveau type de guerre
J’aime me rappeler que les choses ont déjà mal tourné par le passé : la police brandissant des lances à incendie, des matraques et lançant leurs chiens sur des enfants noirs non armés qui manifestaient pour leurs droits civiques ; les militaires empêchant les adolescents noirs d’aller à l’école ; et bien sûr, les agents de la patrouille frontalière séparant les enfants de leurs parents et les enfermant dans des cages. Dans une large mesure, nous nous sommes remis de ces horreurs, même si des centaines de ces enfants immigrés n’ont toujours pas retrouvé leurs parents. Cependant, il est difficile d’imaginer ce qui se passera dans la campagne trumpienne de répression de l’immigration qui nous attend.
Comme l’a souligné le stratège démocrate Simon Rosenberg devant un groupe de militants et de sympathisants au lendemain de l’élection, nous devons « faire beaucoup de bruit », quoi que fasse la future administration Trump, et ce que cela signifie pour notre démocratie. Et ce sera le journalisme indépendant et la recherche de la vérité qui rendront cela possible, et non une méfiance cynique vis à vis des informations, ou des Américains qui tentent de dénoncer ce qui risque d’être un violent abus de pouvoir de la part de Trump. Il sera plus difficile que jamais de préserver notre république cette fois-ci, mais les Américains qui se soucient de leurs concitoyens doivent être préparés à témoigner du coût humain de ce qui pourrait être un nouveau type de guerre ici même, sur notre propre sol. Sinon, nous aurons trop de cœurs brisés, y compris le mien.
*
Andrea Mazzarino, contributrice régulière de TomDispatch, a cofondé le projet « Costs of War » de l’université de Brown (Les coûts de la guerre). Elle a occupé divers postes dans les domaines de la médecine clinique, de la recherche et de la défense des droits, notamment dans un centre de soins ambulatoires du ministère des Anciens combattants pour le syndrome de stress post-traumatique, au sein de Human Rights Watch et dans un organisme communautaire de santé mentale. Elle est co-éditrice de War and Health : The Medical Consequences of the Wars in Iraq and Afghanistan (Guerre et santé : les conséquences médicales des guerres en Irak et en Afghanistan)
Source : TomDispatch, Andrea Mazzarino, 10-12-2024
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
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Commentaire recommandé
La gentille et parfaite américaine Democrat, qui pense que son pays est une démocratie, continue à dénigrer ce que le Diable Trump VA faire sans évoquer les exactions que son Genocide Joe a DEJA commis…Du Telerama ou du Rance Television pur jus…Pas de différences notables entre les Présidents us, Democrat ou Republican de la politique étrangère. Etablissons la liste des guerres américaines sous leur mandat respectif C’est affligeant pour les Democrat (après Bush jr )..Obama c’est par exemples la guerre civile en Ukraine (Maîdan coup d’état organisé par Victoria Nuland et soutenu par McCain etc), exactions nombreuses en Afghanistan, la Libye, record d’ »assasinations »par drones, le « pivot vers l’Asie »(porte-avions et armada déboulant sur la Corée) etc etc Un Bush cool, un Reagan déguisé en Ottis Redding… Notre grande humaniste conserve ses convictions d’américaine néanmoins, de leur devoir d’assumer leur exceptionnalisme post puritain..Désespérant on croirait entendre Valls ou Wauquiez…ou l’officier de l’armée américaine Louis Sarko ! ( comment a t il pu débouler sur tous les écrans ce petit bonhomme ?)
« Le panier de la ménagère américaine n’est pas négociable »Bush père, « USA reste la première puissance au monde, point final » Obama
Ecouter George Friedman, Stratfor, pour un topo objectif de la politique étrangère us.
10 réactions et commentaires
Nous avons dix ans de retard sur les usa… mais nous sommes sur le point de les rattraper…
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AlerterLa gentille et parfaite américaine Democrat, qui pense que son pays est une démocratie, continue à dénigrer ce que le Diable Trump VA faire sans évoquer les exactions que son Genocide Joe a DEJA commis…Du Telerama ou du Rance Television pur jus…Pas de différences notables entre les Présidents us, Democrat ou Republican de la politique étrangère. Etablissons la liste des guerres américaines sous leur mandat respectif C’est affligeant pour les Democrat (après Bush jr )..Obama c’est par exemples la guerre civile en Ukraine (Maîdan coup d’état organisé par Victoria Nuland et soutenu par McCain etc), exactions nombreuses en Afghanistan, la Libye, record d’ »assasinations »par drones, le « pivot vers l’Asie »(porte-avions et armada déboulant sur la Corée) etc etc Un Bush cool, un Reagan déguisé en Ottis Redding… Notre grande humaniste conserve ses convictions d’américaine néanmoins, de leur devoir d’assumer leur exceptionnalisme post puritain..Désespérant on croirait entendre Valls ou Wauquiez…ou l’officier de l’armée américaine Louis Sarko ! ( comment a t il pu débouler sur tous les écrans ce petit bonhomme ?)
« Le panier de la ménagère américaine n’est pas négociable »Bush père, « USA reste la première puissance au monde, point final » Obama
Ecouter George Friedman, Stratfor, pour un topo objectif de la politique étrangère us.
+21
AlerterIl me semble que les coeurs fêlés sont innombrables, partout, par désespoir face à l’inhumanité de l’humanité! Ces coeurs peuvent se briser ou exploser en haine, provoquant des dégâts aussi considérables que ce qui les avaient fêlés… Ajouté aux problèmes environnementaux, comment s’en sortiront nos descendants ?
+4
AlerterPas beaucoup de cohérence dans ce texte qui sous-entend que Trump est un danger alors que Biden a bien prouvé que c’était lui le danger par sa politique intérieure laxiste dont la plupart des américains ne veulent plus et qui risque elle-même de créer une énorme fracture dans la société américaine ( opposition entre les migrants et nationaux) et sur le plan international, les nombreux conflits entretenus par l’administration démocrate qui a persévéré dans le culte de l’ingérence militaire américaine dans le monde et qui a créé des tensions à la limite de la guerre nucléaire mondiale. Trump est loin d’être un philanthrope mais il a au contraire de ce qu’il peut montrer et argumenter parfois de manière extrémiste et cela en tant que chef d’état qui se doit de défendre des intérêts surtout économiques, une vue sur le monde plus pacifiste et pour moi de meilleure qualité, même s’il est difficile de parler de qualité tant les enjeux et les intérêts sont énormes et divergents dans ce pays qui reste toujours la locomotive économique du monde actuellement…l’avenir nous apprendra beaucoup sur ces deux visions totalement différentes du monde et sans doute que le soutien de Musk n’est certainement pas à minimiser dans ces perspectives remplies de questionnements…
+6
AlerterFranchement, c’est bourré de raccourcis, d’accusations gratuites, de sous entendus, de procès d’intention etc Et avec de belles grosses oeillères. Mais oui, Madame, Trump c’est l’Antechrist, la guerre c’est pas beau, l’immigration c’est le bonheur assuré. Continuez à délirer, mais c’est inquiétant un tel irénisme
+8
AlerterAndrea Mazzarino, a bien compris le stress engendré par les guerres.
Et elle le décrit avec compétence et intelligence dans le début de son article.
Toutefois le titre de cet article est explicite et évocateur :
« La guerre revient, mais sur le front intérieur. »
Est-ce vraiment uniquement la fin possible des guerres extérieures, des violences et des stress des autre nations, qui provoquent chez elle un véritable désespoir ?
De quoi s’agit-il au juste ?
Visiblement elle est convaincue que la guerre sur le front intérieur va reprendre contre le président élu Donald Trump ?
Au verdict d’une élection, cette femme ne voit que la rébellion en alternative.
Ce qui me semble désolant est que certains idéologues, bien présents dans tout l’Occident, sont incapables d’accepter la pluralité des sensibilités et des convictions d’autrui.
La pluralité des convictions n’est-elle pas une richesse, dont l’humanité devrait se louer ?
Une vraie démocratie n’est-elle pas justement le respect de la diversité des sensibilités et des croyances d’autrui ?
+6
AlerterBeaucoup d’incohérences dans ce texte qui mettrait presqu’en évidence positive la politique démocrate exaspérante de Biden qui a été très près de déclencher un conflit nucléaire mondial. Les attentions de cette dame qui a l’air d’encourager le pacifisme en stigmatisant Trump sous tous les angles alors que celui-ci défend surtout l’économie de son pays mais sans ingérence systématique, ni volonté de guerres, ce que les démocrates très liés au complexe militaro/financier/industriel ne se sont pas gênés d’entretenir pendant le mandat Biden.
D’autre part elle dit aussi que Trump est dangereux parce qu’il veut réguler les problèmes intérieurs des États-Unis alors que la plupart des gens qui ont votés pour lui sont absolument d’accord qu’il faut remettre de l’ordre dans tout ce mic-mac que le laxisme de gauche impose à l’ensemble des citoyens contre leur propre volonté. Il est clair que cette dame très orientée se sert encore une fois des bons principes humanistes dont la gauche est censée détenir le monopole pour dicter ses principes qui vont même à l’encontre de ce qu’elle espère car il est certain que le laxisme en faveur du phénomène migratoire engendrera sans nul doute un affrontement civil dans le pays dans un délai plus ou moins restreint et sans doute plus grave que ce qu’elle appréhende avec ses théories…
+11
Alerterben mon colon ! je ne sais pas où vous allez dénicher toutes ces « pépites » de bêtise ? parce que là, on atteint des sommets !
dès le 2e paragraphe, le ton est donné sans ambages :
« des médecins israéliens à Tel Aviv ont constaté un pic de cette pathologie »… « l’attaque terroriste du Hamas »… » l’incursion » qui a suivi d’Israël dans la bande de Gaza… la destruction de ce territoire « en réponse ». « Les mères des soldats israéliens » en particulier ont été concernées, tout comme de nombreuses personnes qui n’ont pas directement vécu ou assisté « aux massacres du 7 octobre contre les civils » de ce pays. (Il ne fait aucun doute qu’une chose similaire s’est produite « à Gaza également », mais compte tenu de la « situation désastreuse du corps médical sur place », « nous n’avons aucun moyen de le savoir »).
selon le bon principe que si on se bande les yeux par dessus les oeillères – qu’on se bouche les oreilles après les avoir assourdies – et qu’on remplace ses neurones par une prothèse « intelligente » artificielle – on est bien sûr et certain d’acquérir une quelconque compréhension du monde tel qu’il (ne) va (pas)…
qu’il soit considéré comme « normal » de rester littéralement indifférent aux centaines de milliers de victimes des génocides, sanctions unilatérales (illégales), racket des ressources financières et fossiles des « autres » désignés comme « ennemis » dans de grands élans de racisme – que ce soit en « interne » ou à l’extérieur – laisse non rêveur mais « cauchemardeur »
à quand une petite incursion chez d’autres états-uniens comme Codepink ou JVP pour « contrebalancer » ?
+4
AlerterContrairement à l’autrice de ce texte, je suis content que Trump trouve ses ennemis à l’intérieur des USA plutôt qu’à l’extérieur, parce que je suis moi même a l’extérieur.
Elle semble persuadée que Trump est plus belliciste que ceux qui l’ont précédé : Bush le destructeur de l’Irak, Obama le bourreau de la Libye, Biden le dément de Gaza.
Elle craint une guerre civile a coup de bombes atomiques. Pourquoi Trump déclencherait il une guerre civile nucléaire quand il vient de gagner les élections? L’hystérie politique américaine est vraiment inquiétante et incompréhensible.
Il faut peut-être donner le prix Nobel de la Paix à Trump pour le calmer sinon il va peut être vitrifier los Angeles ou Téhéran. Au moins, que ça serve a quelque chose.
+0
AlerterArticle navrant de bétise…
Désolant de voir la dégradation des sources sur lescrises…
A quand une remise en question ?
+1
Alerter